Molières et dictature
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Blanche Gardin, Molière de l'humour pour la deuxième année consécutive, était parmi celles et ceux qui ont applaudi l'intervention des Gilets jaunes.
Rappelons qu'elle avait précédemment refusé d'être décorée de l'ordre des Arts et Lettres, par le rep(...)
Si, il en existe un : une ploutocratie, cad le gouvernement des riches.
Et parce qu'ils veulent garder le pouvoir, leur richesse ne suffisant plus, les ploutocrates deviennent autoritaires en restreignant les droits et libertés du peuple, en censurant(...)
Je propose le mot : démocrassie
mais y a ss dedans et c'est pousser Godwin un peu loin, même en minuscules
mais il y a le mot crasse et c'est bien ce qu'il ressort de la Macronie
Parlant des Gilets Jaunes, enfin n'en parlant pas, les radios propagandes (...)
Derniers commentaires
La lecheculcratie... Ça peut le faire.
Je te rend un service, tu me nomme à un joli poste qui va faire avancer mes affaires...
Le comble juste avant la cérémonie a été diffusé par France 2 la fiction Brulez Molière relatif à la censure justement...
Et qu'est-ce que c'est que cette réaction ? "Nous ne vivons pas en dictature". Quel rapport ça a avec l'interruption de la cérémonie par des gilets jaunes ?
Il y a encore des gens pour regarder ça, les Molière ? En tout cas on ne décernera pas le Molière de lil'impertinence ou de l'insolence à Wizorek, qui le mérite moins que le Gilet jaune qui a remis le Molière du déshonneur à l'inconnu qui exerce le poste de Ministre de la Culture (encore un haut-fonctionnaire interchangeable de plus à ce poste !).
Green washing : faire semblant de satisfaire à l'écologie en se maquillant de vert, joke washing : faire semblant de laver par l'humour pour faussement satisfaire à un impératif de liberté d'expression. Voilà comment je l'entends.
Parlant de dicature new mode, je viens d'entendre des bribes de commentaires suite à la prestation de Macron aux Invalides (sur France Inter-fo), une prestation digne des Molières si on en croît l'expert qui est venu "analyser" le discours que Macron vient de faire et je vous donne le principal sans faire mijoter les morceaux :
celui qui écrit le discours de Macron fut mon élève (dit cet expert non sans se la péter au point qu'on aurait cru un batracien)
c'est un discours fait sur mesure pour Macron qui a le goût du théâtre
c'est un retour à ses premières amours c'est là qu'il a rencontré Brigitte (je suppose Brigitte Macron, Emmanuel était comme la Vierge Marie)
il a mis des silences, c'est très théâtral
...rhubarbe, rhubarbe, rhubarbe
ce sont des héros auquel on doit se référer dans notre vie chacun là où nous sommes, c'est ça que Macron veut nous dire, c'est la vision de Macron, il faut que nous ayons des exemples à suivre, rhubarbe, rhubarbe, rhubarbe
Le reste sur prescription médicale sur le site de France Inter-fo qui précise la mention de sécurité "Ce contenu n'est pas ouvert aux commentaires. "
Le plus réellement significatif pour moi : Le Bagad de Lann Bihoue
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Amusante la distance entre "Nous ne vivons pas en dictature" et "Nous sommes une démocratie". Elle se mesure notamment à l'usage différent qu'on peut faire de ces deux phrases. Bien choisir. La seconde justifie de donner le micro à des protestataires, la première les disqualifie. En ne se trompant pas de phrase, on illustre qu'on le veuille ou non la fausseté de leur équivalence, même quand on cherche (petit effet d'escamotage rhétorique) à sous-entendre cette équivalence.
Effectivement, les stades intermédiaires entre dictature et démocratie, stades qui arrangent beaucoup de monde, sont occultés par le manque de vocabulaire. Il y a un timide "démocratie illibérale" qui s'utilise de plus en plus pour certains pays de l'Est, mais c'est encore pauvre. Ca désigne un stade ultérieur. Ca désigne Eux. Le postulat auto-référent "démocratie = nous" est tellement fondamental que trouver un autre descriptif pour nous-mêmes serait un scandale copernicien.
Alors on reste dans le creux. On peut déjà décrire ce qu'on n'est pas, explicitement par les mots qu'on emploie et implicitement par les mots qui seraient trop bizarre à employer à certains moments.
Pas en dictature, non. Il faudrait inventer un autre mot.
Macronistan?
Boustrifoutage d'èscalobriffons !
Je ne sais pourquoi, mais tout ce bazar de réalité altérée me rappelle cette histoire.
Sur la scène d'une petite salle de spectacle, le présentateur annonce:
- Et voici Clara Tambour !
Une voix s'élève du fond de la salle:
- C'est une grosse pute !
Le présentateur, sans se démonter, continue:
- Quoiqu'il en soit, voici Clara Tambour !
En fait, je crois savoir pourquoi cette histoire m'est revenue en mémoire.
Et vous ?
Un nouveau nom pour ce régime ? Je propose le " régime des mots rassis."
Je suis tellement en colère contre France 2 que je vais faire de la délation... Quand j'y bossais et que j'y étais syndiquée, nous trouvions que F2 abusait beaucoup des contrats d'"intermittents du spectacle"... c'était plus facile pour la DRH... de salarier des "personnels administratifs" (comme y disaient) en tant qu'intermittents. Ainsi, les mêmes "personnels administratifs" ne pouvaient pas demander à avoir un contrat en CDI au bout de 3 (? pas sûre du chiffre) ans de CDD.
Mais là, les Intermittents en GILETS JAUNES ! Pouah ! Caca ! La plèbe (qu'ils sont bien contents de faire bosser de temps en temps pour boucher des trous de "spécialistes") s'invite sur ce plateau devant l'élite théâtrale et gouvernementale...
Le gouvernement ment. La télé censure donc cache ces "seins que Macron et ses p'tits soldats de la culture (qu'est comme la confiture : moins en a plus on l'étale)" ne sauraient voir ! Et puis on ne va pas parler Gilets Jaunes alors qu'on est lundi... qu'on a réussi à presque les faire oublier le week-end dernier... On commençait à les oublier et à penser aux Européennes. Cette direction de chaîne est d'une servilité qui va finir par ressembler aux media collabos du XXe siècle !Qu'est ce que le procédé de " joke washing" ?
Bon article
Mais dans ma campagne isolée, on ne sait pas ce que c'est qu'un "joke washing". Joke, je sais, washing, je sais, mais "joke washing", non. Un volontaire?
J'aime bien quand vous écxrivez de cette manière Daniel: incisif, entier, vrai... Pas en dictature mais dans un état autoritaire, pas de doute! un état de l'entre soi. Quelqu'un a filmé l'intervention des gilets jaunes, on perçoit que la majorité de gens présents n'est pas forcément en phase avec les GJs mais il y en a quelques uns qui applaudissent tout de même : c'est ici ...
(brillante démonstration de "joke washing") - C'est indispensable d'utiliser des termes branchés sans proposer de traduction ( laquelle est introuvable sur le net ) ? C'est faire allégeance au rnf ( parti de marcel déat ) { pas de majuscules au noms pas propres } de parler français ?
Merci pour la chronique
"Pas en dictature, non. Il faudrait inventer un autre mot."
Pas besoin d'inventer. : c'est "spectacle", évidemment.
République bananière, terme largement utiiisé par notre pays de haute civilisation pour moquer les sauvages arriérés du reste du monde.
République bananière, ça me semble bien correspondre, non ?...
Blanche Gardin, Molière de l'humour pour la deuxième année consécutive, était parmi celles et ceux qui ont applaudi l'intervention des Gilets jaunes.
Rappelons qu'elle avait précédemment refusé d'être décorée de l'ordre des Arts et Lettres, par le représentant d'un gouvernement ne tenant pas ses promesses.
Une contestation bien trop rare dans ce milieu artistique, finalement plutôt conformiste et soumis.
Je propose le mot : démocrassie
mais y a ss dedans et c'est pousser Godwin un peu loin, même en minuscules
mais il y a le mot crasse et c'est bien ce qu'il ressort de la Macronie
Parlant des Gilets Jaunes, enfin n'en parlant pas, les radios propagandes n'en font mention qu'accolés aux mots "mobilisation encore en baisse" et "pertes économiques dû aux mouvement des GJ"
Tout part en couille..... ca respecte plus rien.
les interruptions aux césars, molières et autres soirees d’auto congratulation c’était un peu une tradition ....
rendez nous le direct et les revendications des intermittents du spectacle !
Pour être à la mode, il faut utiliser l'anglais, disons donc que c'est une Fake-Démocratie contrôlée par quelques individus, dont les électeurs sont complices ....
Je propose « paillassure ». Seuls les paillassons sont autorisés...
15 personnes qui montent sur une scène pour profiter d'une retransmission TV c'est la démocratie par contre ?
Le parallèle à toujours faire pour juger de son ouverture d'esprit : 15 militants d’extrême droite venus râler contre l'accueil des migrants, ça passe toujours ?
Il me semble que les militants d'extrême droite qui militaient à la frontière italienne contre l'accueil des migrants n'ont pas été trop malmenés par les autorités , non ? ce qui fait qu'ils n'auraient pas besoin de profiter d'une retransmission TV
15 militants d'extrême droite qui viennent râler contre l'accueil des migrants (qui meurent de froid dans la neige à Briançon ? Qui se noient dans la Durance ?) cela s'appelle de la xénophobie et n'a rien à voir avec une lutte sociale ...
C'est bien ce que je dis, : il y a les bonnes et justes luttes, et les autres.
Qui décide ? On met en place une commission ?
Accessoirement ces gilets jaunes n'ont pas été "malmenés par les autorités", il a juste été décidé de couper leur intervention.
Bon, je regarde pas trop la télé, mais si 15 personnes ont forcément droit à leurs 5mn de retransmission, ça va vite devenir infernal...
Comme vous le savez certainement l'une des deux expressions tombe sous le coup de la loi et engage le diffuseur pénalement. L'autre n'est qu'une atteinte à la liberté d'expression.
Ceux qui sont intervenus hier sont dans les métiers du spectacle et savent donc de quoi ils parlent et sont de fait à leur place sur une scène. Rien à voir avec l'intervention d'un groupuscule d'extrême droite dans l'exemple que vous citez. On ne peut pas mettre en parallèle ces deux exemples là. . Ce qui ne signifie pas que ça ne peut pas arriver. Mais pas dans ce cas de figure il me semble.
L'exercice est toujours à faire (en particulier pour les choix d'argumentations), mais il a ses limites : le relativisme paresseux. Affréter illégalement un bateau pour empêcher des migrants de se noyer n'est pas la même chose qu'affréter illégalement un bateau pour s'assurer que les migrants se noient. Transgresser une loi n'est pas moralement égal quelle que soit la loi. Insulter quelqu'un sur son racisme n'est pas équivalent à insulter quelqu'un sur sa couleur de peau.
Ce que l'exercice illustre, c'est où le problème se pose, et pourquoi. Faire exploser des innocents est inacceptable quelle que soit la cause, et faire deux poids deux mesures c'est perdre de vue que la bonne cause est celle qui combat le massacre d'innocents. Mais condamner juridiquement un discours nazi et condamner juridiquement un discours humaniste, ou, à l'inverse, établir un réseau clandestin totalitariste ou établir un réseau clandestin démocrate, ce sont deux transgressions symétriques à juger différemment, sur la base d'intentions, de rapports aux contextes, de conséquences, etc. "Tu n'aimes pas quand ce sont eux qui le font" ne suffit pas mécaniqement comme disqualificateur. Ce n'est que le début de la réflexion. Il faut saisir pourquoi, avant de décider si c'est hypocrite ou non.
Sinon, on est dans la même facilité que ces deux poids deux mesures. Et on se retrouve, en face d'illustrations extrêmes, dans les absurdités indéfendables typiques des relativismes absolus. Par lâcheté devant le problème plus complexe des distinctions de situations et des limites à tracer.
Il n'y a pas de contradiction automatique à traiter différemment les irruptions de revendications sociales légitimes et les irruptions d'exhortations à la haine raciale. Ces différences ne sont pas des composantes qui peuvent être simplement ôtées de l'équation morale. Cette simplification réductrice est la base du sophisme des fausses équivalences, si cher aux politiques.
"15 militants d’extrême droite venus râler contre l'accueil des migrants, ça passe toujours ?"
Il me semble justement qu'il y a eu peu d'échos dans les médias officiels de cette action de l'extrême droite contre les migrants. Alors que "nos" journalistes sont si prompts à relayer les images de vitrines brisées, cette manifestation dont l'objectif était d'empêcher le sauvetage de migrants en danger de crever dans la neige n'a "bénéficié" que d'une couverture restreinte.
Les deux censures, que vous opposez, ont le même objectif: nous empêcher de cavoir, donc d'analyser un événement.
"de Savoir", bien sûr.
Si, il en existe un : une ploutocratie, cad le gouvernement des riches.
Et parce qu'ils veulent garder le pouvoir, leur richesse ne suffisant plus, les ploutocrates deviennent autoritaires en restreignant les droits et libertés du peuple, en censurant, en distillant la peur.
Donc : le terme de ploutocratie autoritaire me semble approprié.
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