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New French Wave ?
Projections et débats dans les clubs branchés de New York à Tokyo, informations régulières sur les sites spécialisés anglo-saxons, dossiers critiques admiratifs. Vu de l’étranger, le cinéma français connaîtrait depuis dix ans une «nouvelle nouvelle vague» faite d’œuvres jeunes, radicales, dérangeantes, contestataires. Pourtant, la majorité du public français n’a jamais entendu parler ni de ces films ni de leurs auteurs.
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Derniers commentaires
Pour cotoyer pas mal d'étrangers, j'ai l'impression que pour la plupart, il y a le même étonnement que pour la majorité des Français quand on leur explique que par exemple, Daft punk ou Phoenix sont des Français.
le parallèle qui est fait entre la french horror touch et le pacte des loups c'est cette volonté de revenir au genre qui a fait les marques de noblesse du cinéma français depuis son invention (par nous rappelons le quand même :) Méliès tout ça, c'est nous, c'est personne d'autre, un peu triste de voir que le cinéma français n'est devenu que du film d'auteur 3pièceikéa ou de la comédie Kolossal.
Je suis assez étonnée par le fait de mettre en parallèle Le Pacte des loups avec cette vague de "French Horror". Il me semble que, tant du point de vue du budget que de la réalisation, le premier est nettement plus hollywoodien... et a eu un assez grand succès en salles, y compris dans les multiplexes.
L'absence de succès grand public pour les autres films cités me semble plus ou moins inévitable. Pour des spectateurs non habitués au gore, les films comme Saw font partie d'un format Hollywood dont ils ont l'habitude, et semblent plus faciles à regarder et moins dérangeants, d'une certaine façon, que ces films. Cela dit, je me souviens avoir vu Haute tension à sa sortie, dans un UGC, un jour de fête du cinéma, et la salle entière applaudissait les scènes finales...
Enfin, c'est un lieu commun, mais les chiffres de spectateurs en salles ne reflètent pas vraiment le nombre réel de spectateurs français qui ont vu ces films. Leur très faible diffusion en salles, et le type de public visé, les condamnent plus ou moins au téléchargement illégal. J'ai beaucoup entendu parler de La Horde (que je n'ai toujours pas vu), mais par bouche à oreille, à un moment où il n'était visible dans aucune salle à Paris et pas encore disponible en dvd - la plupart de ceux qui m'en parlaient l'avaient donc téléchargé.
L'absence de succès grand public pour les autres films cités me semble plus ou moins inévitable. Pour des spectateurs non habitués au gore, les films comme Saw font partie d'un format Hollywood dont ils ont l'habitude, et semblent plus faciles à regarder et moins dérangeants, d'une certaine façon, que ces films. Cela dit, je me souviens avoir vu Haute tension à sa sortie, dans un UGC, un jour de fête du cinéma, et la salle entière applaudissait les scènes finales...
Enfin, c'est un lieu commun, mais les chiffres de spectateurs en salles ne reflètent pas vraiment le nombre réel de spectateurs français qui ont vu ces films. Leur très faible diffusion en salles, et le type de public visé, les condamnent plus ou moins au téléchargement illégal. J'ai beaucoup entendu parler de La Horde (que je n'ai toujours pas vu), mais par bouche à oreille, à un moment où il n'était visible dans aucune salle à Paris et pas encore disponible en dvd - la plupart de ceux qui m'en parlaient l'avaient donc téléchargé.
Sur la critique, et la tendance à l'appliquer via une idéologie, voir cet entretien avec houellebecq (attention c'est long), vachement interressant.
http://www.dailymotion.com/video/xept62_entretien-de-michel-houellebecq-rin_creation?start=445#from=embed
http://www.dailymotion.com/video/xept62_entretien-de-michel-houellebecq-rin_creation?start=445#from=embed
J'ai vu le docu Viande d'origine française et il est à la fois passionnant et très équilibré. D'un côté il met en avant la ségrégation dont est victime le film de genre en général et le film d'horreur en particulier, de l'autre il n'oublie pas de faire la critique de la qualité de certaines productions et de souligner que l'herbe n'est pas forcément si verte que ça chez le voisin.
Néanmoins on voit bien que le système de financement français actuel ferme la porte à quasi tout ce qui sort de la case 20h30 de TF1 (j'adore quand le mec de Wild Side dit qu'en France on produit des super téléfilms pour le cinéma). Et c'est un vrai problème pour la diversité du cinoche français : on croirait qu'on a jamais eu de Melville, de Delon, de Bébel... Sans parler de films d'horreur, on a même plus de polars d'action tout simples, à part les quelques films d'Olivier Marchal. A une époque y'avait un Delon ou un Bébel en superflics par moi ! Un prophète était tellement une exception que tout le monde s'est extasié dessus : y'a une part de qualité du film, c'est sûr, mais je suis persuadé que ça vient aussi d'un manque chronique dans le style qui permet à la moindre réussite de sortir encore plus du lot.
Et y'a aussi certainement la faute d'un public français pas réceptif à tout ça tout simplement. Un public qui accepte très facilement la suspension d'incrédulité dès que ça vient des USA, de Corée voire d'Espagne, mais qui refuse obstinément de se laisser embarquer dans des trucs franco-français. Y'a qu'à entendre les critiques sur les polars de Marchal (entre autres) : ouah c'est pas crédible les flics y roulent en merco et les fusillades lol, alors que Al Pacino qui habite dans une maison d'architecte à 10 millions dans Heat et qui roule en je sais plus quelle caisse de luxe, ça passe, pas de blème. Les Français sont des veaux !
Néanmoins on voit bien que le système de financement français actuel ferme la porte à quasi tout ce qui sort de la case 20h30 de TF1 (j'adore quand le mec de Wild Side dit qu'en France on produit des super téléfilms pour le cinéma). Et c'est un vrai problème pour la diversité du cinoche français : on croirait qu'on a jamais eu de Melville, de Delon, de Bébel... Sans parler de films d'horreur, on a même plus de polars d'action tout simples, à part les quelques films d'Olivier Marchal. A une époque y'avait un Delon ou un Bébel en superflics par moi ! Un prophète était tellement une exception que tout le monde s'est extasié dessus : y'a une part de qualité du film, c'est sûr, mais je suis persuadé que ça vient aussi d'un manque chronique dans le style qui permet à la moindre réussite de sortir encore plus du lot.
Et y'a aussi certainement la faute d'un public français pas réceptif à tout ça tout simplement. Un public qui accepte très facilement la suspension d'incrédulité dès que ça vient des USA, de Corée voire d'Espagne, mais qui refuse obstinément de se laisser embarquer dans des trucs franco-français. Y'a qu'à entendre les critiques sur les polars de Marchal (entre autres) : ouah c'est pas crédible les flics y roulent en merco et les fusillades lol, alors que Al Pacino qui habite dans une maison d'architecte à 10 millions dans Heat et qui roule en je sais plus quelle caisse de luxe, ça passe, pas de blème. Les Français sont des veaux !
Du coup jme suis revu Frontière(s) hier... et ce soir c'est Martyrs.
C'est juste que le public Français s'insurge dès qu'une faute de frappe est faite, dès que quelque chose "semble" trop évident et n'est pas traité à travers dix milles couches d'interprétation.
Le cinéma doit impérativement véhiculer un message fort, comme Inception par exemple où l'on passe deux heures à écouter des gens parler de leur rêve comme si ils étaient perdus dans un supermarché.
Preuve en est dans ce Thread où, quand la discussion devient constructive quelqu'un débarque pour demander si le signe * qui traine négligemment après un mot est un message codé cynique, une attaque larvée contre l'interlocuteur coment ça une faute de frappe? Mais non je suis sur que l'étoile est un symbole crypto-fasciste dissimulé dans le message pour me faire perdre ma convenance.
Et quand un interlocuteur s'avoue à court d'argument (on en serait à moins quand on voit la véhémence et la mauvaise foi absolue dont certaines personnes font preuve) et bien il faut encore lui courir derrière comme homme qui voudrait finir le débat avec les mains.
"Viens te battre si t'es un homme"
En fait, le public français va au cinéma non pas pour voir des films, mais pour débattre de la nécessité d'aller voir des films.
Nous sommes dans pays où tout est tellement étiqueté lustré, rangé archivé qu'on ne peut pas aimer la série Z, les films de Guy Maddin, le Free Fight et la physique quantique etc...
Sinon on est un espion, où un menteur. Il faut à tout prix se ranger derrière un camp, le camp de celui qui gueulera le plus fort et qui sortira la phrase la plus 20ème degré possible.
Mais en fait, la pensée unique reste de la pensée unique quand on persiste à haïr tout ce qui ne ressemble pas à la norma.
Et comme la norme évolue selon l'importance des divers camps, et bien nous avons là un beau serpent qui se mord la queue.
Le cinéma doit impérativement véhiculer un message fort, comme Inception par exemple où l'on passe deux heures à écouter des gens parler de leur rêve comme si ils étaient perdus dans un supermarché.
Preuve en est dans ce Thread où, quand la discussion devient constructive quelqu'un débarque pour demander si le signe * qui traine négligemment après un mot est un message codé cynique, une attaque larvée contre l'interlocuteur coment ça une faute de frappe? Mais non je suis sur que l'étoile est un symbole crypto-fasciste dissimulé dans le message pour me faire perdre ma convenance.
Et quand un interlocuteur s'avoue à court d'argument (on en serait à moins quand on voit la véhémence et la mauvaise foi absolue dont certaines personnes font preuve) et bien il faut encore lui courir derrière comme homme qui voudrait finir le débat avec les mains.
"Viens te battre si t'es un homme"
En fait, le public français va au cinéma non pas pour voir des films, mais pour débattre de la nécessité d'aller voir des films.
Nous sommes dans pays où tout est tellement étiqueté lustré, rangé archivé qu'on ne peut pas aimer la série Z, les films de Guy Maddin, le Free Fight et la physique quantique etc...
Sinon on est un espion, où un menteur. Il faut à tout prix se ranger derrière un camp, le camp de celui qui gueulera le plus fort et qui sortira la phrase la plus 20ème degré possible.
Mais en fait, la pensée unique reste de la pensée unique quand on persiste à haïr tout ce qui ne ressemble pas à la norma.
Et comme la norme évolue selon l'importance des divers camps, et bien nous avons là un beau serpent qui se mord la queue.
Hello,
histoire de trouver une piste quand au pourquoi les films français B, Z etc ne marchent pas ou peu en France, Je dirais, en voyant le succès des Chtis, ou du Pacte des Loups ( l'exception), c'est que le public français cherche de l'authenticité culturelle, ses racines, du terroir d' abord pour ensuite s'enfoncer dans une histoire originale... à voir.
Seb
histoire de trouver une piste quand au pourquoi les films français B, Z etc ne marchent pas ou peu en France, Je dirais, en voyant le succès des Chtis, ou du Pacte des Loups ( l'exception), c'est que le public français cherche de l'authenticité culturelle, ses racines, du terroir d' abord pour ensuite s'enfoncer dans une histoire originale... à voir.
Seb
Allez, une petite chronique sur Martyrs. Attention, spoilers inside.
Et une vidéo interview du réalisateur, Pascal Laugier.
Un homme intelligent parlant intelligemment du cinéma de genre, et qui réalise de bons films. Que demander de plus?
Et une vidéo interview du réalisateur, Pascal Laugier.
Un homme intelligent parlant intelligemment du cinéma de genre, et qui réalise de bons films. Que demander de plus?
Article très intéressant, je me considère moi-même comme cinéphile et force est de constater que si j'avais déjà entendu parler de ces films je n'en ai vu aucun.
Un petit mot sur le coté "cheap" comme explication possible de leur echec, il ne tient pas la route face aux saw qui effectivement marche très bien alors qu'ils sont abjects et nul, avec une photo dégeu, des cadreurs débutants, un montage chaotique et des acteurs en carton.
Mais bon comprendre le public français, à l'impossible nul n'est tenu comme on dit.
Un petit mot sur le coté "cheap" comme explication possible de leur echec, il ne tient pas la route face aux saw qui effectivement marche très bien alors qu'ils sont abjects et nul, avec une photo dégeu, des cadreurs débutants, un montage chaotique et des acteurs en carton.
Mais bon comprendre le public français, à l'impossible nul n'est tenu comme on dit.
Y'a surtout des vrais problèmes de copinage et de "fils/filles de" qui bloquent la création de certains films. On se rend pas compte de la mafia du bon goût et du trafic d'influence que peut constituer le CNC. Le filtre c'est :
- le porteur du projet est-il un ami/famille de ?
- le sujet est-il culturellement correct ? (le traingle amoureux entre bobos rive gauche ou la crise existentielle d'un(e) quadra parisien(ne) étant des thèmes phares)
Si on fait pas partie du sérail et qu'on a un sujet un peu audacieux, c'est quasi fichu (quasi parce que y'a des exceptions : le récent Djinns en est une). Le système d'avance sur recettes n'est pas fondamentalement mauvais, mais il étouffe effectivement la diversité potentielle du cinéma français, couplé qu'il est à des producteurs très frileux qui ne financent que des projets ultra calibrés (la comédie franchouillarde ou le drame sentimental à la française pour aller vite).
Ça serait intéressant de voir comment le cinéma Coréen fait : il a explosé à l'internationale en partant de pas grand chose (comparé à la France), et livre des films dans TOUS les styles.
- le porteur du projet est-il un ami/famille de ?
- le sujet est-il culturellement correct ? (le traingle amoureux entre bobos rive gauche ou la crise existentielle d'un(e) quadra parisien(ne) étant des thèmes phares)
Si on fait pas partie du sérail et qu'on a un sujet un peu audacieux, c'est quasi fichu (quasi parce que y'a des exceptions : le récent Djinns en est une). Le système d'avance sur recettes n'est pas fondamentalement mauvais, mais il étouffe effectivement la diversité potentielle du cinéma français, couplé qu'il est à des producteurs très frileux qui ne financent que des projets ultra calibrés (la comédie franchouillarde ou le drame sentimental à la française pour aller vite).
Ça serait intéressant de voir comment le cinéma Coréen fait : il a explosé à l'internationale en partant de pas grand chose (comparé à la France), et livre des films dans TOUS les styles.
Rafik :
LPR :
"Haute tension, La Horde, A l’intérieur, Frontière(s), Martyrs. [...] (que nos collègues américains appellent le «lesbian chic»)"
ah bon ?
Oui, je sais. Au début, ça m'a surpris également.
Et puis en réfléchissant un peu :
l'héroïne de Haute tension est effectivement une lesbienne refoulée; c'est même explicité (scène de la masturbation)
A l'intérieur gravite entièrement autour du combat très "charnel" de deux femmes. l'enjeu est la possession du corps de l'autre.
Frontière(s) contient une scène extrêmement troublante où l'héroïne se fait tondre "délicatement" par une autre femme; puis elle affronte une autre femme tout en portant une robe de mariée ensanglantée.
Les héroïnes de Martyrs vivent ensemble, dorment ensemble, tuent ensemble - et je ne parle pas de la scène de bain, finalement sensuelle, avec l'espèce de femme mutante qui arrive en milieu de métrage.
Nos amis américains ne sont donc peut-être pas complètement à côté de la plaque.
En reponse : les films d'horreur jouant beaucoup sur toutes sortes de fantasmes nottament tous raprochements entre sexualite, violence et morbidite, le fantasme tres masculain du lesbiansime est effectivement presque toujours present dans ces films.
Mais une ou deux sequance dans un film ne suffit pas a qualifier un film dans un genre.
La phrase de la chronique laisse penser que nos amis americains classent ces 5 films cites dans le genre "lesbian chic", or ca n'est pas du tout le cas.
Autrement, je suis quand meme assez trouble par l'ensemble de l'article.
Qu'il y ait une "mode" ou un renouveau du cinema d'horreur parmis les realisateur francais et qu'on s'interesse a ce phenomene, soit.
Mais de la a dire : "La nouvelle nouvelle vague que l'étranger adore, et que les Français ignorent", je ne suis pas du tout d'accord.
A part "Haute tension" qui est sorti officielement en salle aux USA, "La Horde", "A l’intérieur", "Frontière(s)" et "Martyrs" n'ont ete presentes aux USA que lors de festivals ( Martyrs sorti dans quelques salles a NYC et L.Al. ), ou le public est forcement deja conquis et loin de representer le grand public, et/ou sont sortis directement en DVDs.
Ces film sont egalement, sortis directement en DVD dans la plupart des pays non francophones : Ils n'ont ete presentes en salles qu'en France, ou ils ont fait la tres grande majorite de leur box office, ce qui implique que c'est en France que le public est le plus large et le plus ouvert a ces films cites.
Je suis heureux de voir les mentions du succes en Italie pour un des films, et au Japon pour un autre, mais c'a m'a l'air d'etre des cas tres isoles, ne justifiant pas, a mon avis le sous-titrage d''"adoration" de tout le monde sauf les francais pour ces films.
LPR :
"Haute tension, La Horde, A l’intérieur, Frontière(s), Martyrs. [...] (que nos collègues américains appellent le «lesbian chic»)"
ah bon ?
Oui, je sais. Au début, ça m'a surpris également.
Et puis en réfléchissant un peu :
l'héroïne de Haute tension est effectivement une lesbienne refoulée; c'est même explicité (scène de la masturbation)
A l'intérieur gravite entièrement autour du combat très "charnel" de deux femmes. l'enjeu est la possession du corps de l'autre.
Frontière(s) contient une scène extrêmement troublante où l'héroïne se fait tondre "délicatement" par une autre femme; puis elle affronte une autre femme tout en portant une robe de mariée ensanglantée.
Les héroïnes de Martyrs vivent ensemble, dorment ensemble, tuent ensemble - et je ne parle pas de la scène de bain, finalement sensuelle, avec l'espèce de femme mutante qui arrive en milieu de métrage.
Nos amis américains ne sont donc peut-être pas complètement à côté de la plaque.
En reponse : les films d'horreur jouant beaucoup sur toutes sortes de fantasmes nottament tous raprochements entre sexualite, violence et morbidite, le fantasme tres masculain du lesbiansime est effectivement presque toujours present dans ces films.
Mais une ou deux sequance dans un film ne suffit pas a qualifier un film dans un genre.
La phrase de la chronique laisse penser que nos amis americains classent ces 5 films cites dans le genre "lesbian chic", or ca n'est pas du tout le cas.
Autrement, je suis quand meme assez trouble par l'ensemble de l'article.
Qu'il y ait une "mode" ou un renouveau du cinema d'horreur parmis les realisateur francais et qu'on s'interesse a ce phenomene, soit.
Mais de la a dire : "La nouvelle nouvelle vague que l'étranger adore, et que les Français ignorent", je ne suis pas du tout d'accord.
A part "Haute tension" qui est sorti officielement en salle aux USA, "La Horde", "A l’intérieur", "Frontière(s)" et "Martyrs" n'ont ete presentes aux USA que lors de festivals ( Martyrs sorti dans quelques salles a NYC et L.Al. ), ou le public est forcement deja conquis et loin de representer le grand public, et/ou sont sortis directement en DVDs.
Ces film sont egalement, sortis directement en DVD dans la plupart des pays non francophones : Ils n'ont ete presentes en salles qu'en France, ou ils ont fait la tres grande majorite de leur box office, ce qui implique que c'est en France que le public est le plus large et le plus ouvert a ces films cites.
Je suis heureux de voir les mentions du succes en Italie pour un des films, et au Japon pour un autre, mais c'a m'a l'air d'etre des cas tres isoles, ne justifiant pas, a mon avis le sous-titrage d''"adoration" de tout le monde sauf les francais pour ces films.
Et dans le genre "tentative d'explication d'un phénomène inexplicable", il faut revenir sur la guéguerre Cinéma de genre vs Cinéma d'auteur. Si elle a ffectivement bien eu lieu jusqu'au début des années 2000 dans les revues citées (Starfix, Cinéphage, Mad...), il faut bien se rendre à l'évidence : elle n'a plus lieu aujourd'hui. Quand Aja est interviewé dans Première ou que Martyrs a de bonnes critiques dans Télérama; on se dit que tout ça, c'est du passé. Or, une revue comme Mad Movies (que je ne peux même plus feuilleter tellement c'est bourré de mauvaise fio et de réflexes intellectuels d'ados attardés) continue d'alimenter cette "guerre", de deux façons : 1/ en défendant aveuglément le cinéma de genre contre le reste du monde, comme si le cinéma "pas de genre" n'avait pas depuis longtemps assimilé le sexe, le gore et la violence, 2/ en continuant de cracher sur le cinéma d'auteur, régulièrement voué au gémonies à coup de comparaisons foireuses ("mieux vaut se taper la Horde qu'un Pialat chiant").
C'est peut-être aussi ce genre d'attitude, "moi contre le reste du monde", qui handicape la plupart des réalisateurs de cinéma de genre français dès la base de leurs projets. Et bloque ensuite tout le processus de commercialisation des films.
C'est peut-être aussi ce genre d'attitude, "moi contre le reste du monde", qui handicape la plupart des réalisateurs de cinéma de genre français dès la base de leurs projets. Et bloque ensuite tout le processus de commercialisation des films.
Merci Rafik, encore une fois pour ce papier. Je suis de plus en plus impressionnée par le travail d'Alexandre Aja ! Piranha 3D, mais quelle claque de mauvais goût et de réjouissance ! Incroyable d'imaginer ce genre de films en 2010.
Pour la Horde, je vais être de mauvaise foi, car j'avais pu jouer a la figurante dans ce film, ou je me fait dégommer au fusil d'assaut dans les 10 dernières minutes. Un peu déçue par le syndrome 'Banlieue 13' qui a légèrement affecté le film, mais bon, un film de zombie français de qualité, ca se fait rare. (dit-elle en pensant a Jean Rollin et au Lac des Morts-vivants :)
Pour la Horde, je vais être de mauvaise foi, car j'avais pu jouer a la figurante dans ce film, ou je me fait dégommer au fusil d'assaut dans les 10 dernières minutes. Un peu déçue par le syndrome 'Banlieue 13' qui a légèrement affecté le film, mais bon, un film de zombie français de qualité, ca se fait rare. (dit-elle en pensant a Jean Rollin et au Lac des Morts-vivants :)
Excellent article, comme d'hab' - n'en déplaise aux Asinautes qui, article après article, vont continuer de reprocher inlassablement à Rafik de parler de films qu'ils estiment sans intérêt (mais bon, le jour où ils auront compris que c'est le principe de la rubrique, hein...).
Néanmoins, il me semble qu'on n'aborde jamais (ou peu) ce qui me semble être le vrai problème de l'insuccès de ces films : c'est qu'ils sont mauvais, pour la plupart !
Perso, je fais partie des 80000 spectateurs en moyenne de ces films, parce que je ressens ça comme une sorte d'acte militant, et parce que j'espère toujours tomber sur une (nouvelle) pépite. Mais je dois avouer que c'est une sacerdoce et que je me force souvent à y aller à reculons. Et en le regrettant en sortant de la salle.
Et dans ces conditions, je sauve 3 films de cette nouvelle vague : Haute Tension, Maléfique, et Martyrs (énorme, celui-là; et à la liimte Saint Ange était déjà très bien, dans son genre) + Le pacte des loups, mais bon, c'est un autre domaine. Mais pour le reste, il semblerait justement que les réalisateurs hésitent tout le temps entre faire plaisir à la fanbase de films d'horreur (A l'intérieur, La Horde...) et faire un "vrai" film avec un propos et des ambitions artistique (Frontières...). Résultat, en ne sachant sur quel pied danser, ils passent à côté des deux publics.
Dans tous les cas, même en ce qui concerne les films "réussis", les réalisateurs élevés à Mad et Starfix sont toujours trop conscient de faire un cinéma référentiel pour que ça parle au maximum de gens. Tout en voulant faire un cinéma universel, et donc en cachant leurs références. Ce qui les coupe de tous les publics.
Mais bon, j'irai encore voir La Meute, en espérant la naissance d'un nouvel Alexandre Aja ou un nouveau Laugier, tout en sachant très bien que ça sera juste un nouveau film sur lequel Mad se paluchera parce que c'est fait par un pote; mais que ça vaudra pas un pet de lapin.
Néanmoins, il me semble qu'on n'aborde jamais (ou peu) ce qui me semble être le vrai problème de l'insuccès de ces films : c'est qu'ils sont mauvais, pour la plupart !
Perso, je fais partie des 80000 spectateurs en moyenne de ces films, parce que je ressens ça comme une sorte d'acte militant, et parce que j'espère toujours tomber sur une (nouvelle) pépite. Mais je dois avouer que c'est une sacerdoce et que je me force souvent à y aller à reculons. Et en le regrettant en sortant de la salle.
Et dans ces conditions, je sauve 3 films de cette nouvelle vague : Haute Tension, Maléfique, et Martyrs (énorme, celui-là; et à la liimte Saint Ange était déjà très bien, dans son genre) + Le pacte des loups, mais bon, c'est un autre domaine. Mais pour le reste, il semblerait justement que les réalisateurs hésitent tout le temps entre faire plaisir à la fanbase de films d'horreur (A l'intérieur, La Horde...) et faire un "vrai" film avec un propos et des ambitions artistique (Frontières...). Résultat, en ne sachant sur quel pied danser, ils passent à côté des deux publics.
Dans tous les cas, même en ce qui concerne les films "réussis", les réalisateurs élevés à Mad et Starfix sont toujours trop conscient de faire un cinéma référentiel pour que ça parle au maximum de gens. Tout en voulant faire un cinéma universel, et donc en cachant leurs références. Ce qui les coupe de tous les publics.
Mais bon, j'irai encore voir La Meute, en espérant la naissance d'un nouvel Alexandre Aja ou un nouveau Laugier, tout en sachant très bien que ça sera juste un nouveau film sur lequel Mad se paluchera parce que c'est fait par un pote; mais que ça vaudra pas un pet de lapin.
Je l'ouvre pas souvent sur le forum, mais franchement je trouve que dans les chroniques de Rafik la plupart des commentaires sont réellement affligeants de mauvaise foi ou totalement hors sujet. Le pompon étant le très insultant "rendez nous alain", d'un bon gout certains. Rafik propose des visions intéressantes et étayées sur des genres ou des oeuvres le plus souvent dénigrées, et ça devrait mériter un minimum de respect, à défaut de susciter l'adhésion de tous. Les chroniques de Rafik peuvent et doivent lancer des débats, pas la sodomie des drosophiles.
Honnêtement, Rafik, c'est une histoire de SF, que vous nous racontez.
JE N'AI JAMAIS ENTENDU PARLER D'AUCUN DE CES FILMS !!!
Mais je me souviens que le cinéma allemand alternatif, dans les années 70, était pratiquement ignoré en Allemagne et faisait des cartons dans certains pays d'Europe.
Et d'une discussion que j'ai eue avec des amis italiens à propos de Dario Argento :
Haw, ces morts qui reviennent zombies et qui ne pensent qu'à retrouver le centre commercial et leurs caddies de consommateurs bovins, c'est d'un symbolisme... Magnifique !
Hey ! Yanne! Réveille-toi, Argento c'est de la daube capitaliste en boîte ! Aucun intérêt !!!
Heureusement que vous nous en parlez, ça augmente mes chances de ne pas mourir idiote.....
JE N'AI JAMAIS ENTENDU PARLER D'AUCUN DE CES FILMS !!!
Mais je me souviens que le cinéma allemand alternatif, dans les années 70, était pratiquement ignoré en Allemagne et faisait des cartons dans certains pays d'Europe.
Et d'une discussion que j'ai eue avec des amis italiens à propos de Dario Argento :
Haw, ces morts qui reviennent zombies et qui ne pensent qu'à retrouver le centre commercial et leurs caddies de consommateurs bovins, c'est d'un symbolisme... Magnifique !
Hey ! Yanne! Réveille-toi, Argento c'est de la daube capitaliste en boîte ! Aucun intérêt !!!
Heureusement que vous nous en parlez, ça augmente mes chances de ne pas mourir idiote.....
Il est dommage que cet article fasse l'impasse sur le meilleur film d'horreur de tous les temps, que ce soit en terme d'interprétation, de décors, de façon de filmer, de budget, d'originalité et d'effets spéciaux.
Pourtant c'est bien un film que l'on peut considérer comme étant un classique du genre.
J'ai nommé: Bad Taste.
Trop la honte.
Pourtant c'est bien un film que l'on peut considérer comme étant un classique du genre.
J'ai nommé: Bad Taste.
Trop la honte.
Cela s’est produit respectivement dans les films Haute tension, La Horde, A l’intérieur, Frontière(s), Martyrs. Et, sauf erreur, vous êtes moins de 80 000 personnes en France à avoir souhaité découvrir ces délices (que nos collègues américains appellent le «lesbian chic») sur un grand écran.
Pas de commentaires, juste des faits.
D'abord les sources : Comme au Cinéma, Cinefeed, qui prennent eux-mêmes leurs chiffres chez CBO-boxoffice.com, site sur abonnement réservé dirons-nous aux professionnels (à 9500 roros HT l'année, il faut en avoir l'utilité...)
Ensuite :
Martyrs
Cumul IDF : 23 461 entrées
Cumul France : 89 968 entrées
Haute Tension
110 000 spectateurs cumulés France
(pas de résultats plus précis la plupart des sites de compilation de données ne prennent en compte que les années les plus récentes)
La horde
119 copies
Cumul Paris: 20 000 spectateurs
Cumul France: 59 000 spectateurs
A l'intérieur
108 copies
Cumul Paris: 24 000 spectateurs
Cumul France: 71 000 spectateurs
Frontière(s)
92 copies
Cumul Paris: 26 000 spectateurs
Cumul France: 100 000 spectateurs
Total : 429 968 spectateurs pour l'ensemble des films.
Et même si dans le papier, il est dit, un peu plus loin (c'est ce qui m'a fait tiquer, l'opposition entre les deux) :
(la plupart de ces films n’ont pas dépassé les 100 000 entrées)
Pourquoi donc ce chiffre de 80 000 ? Ce n'est pas une erreur de virgule...
Pas de commentaires, juste des faits.
D'abord les sources : Comme au Cinéma, Cinefeed, qui prennent eux-mêmes leurs chiffres chez CBO-boxoffice.com, site sur abonnement réservé dirons-nous aux professionnels (à 9500 roros HT l'année, il faut en avoir l'utilité...)
Ensuite :
Martyrs
Cumul IDF : 23 461 entrées
Cumul France : 89 968 entrées
Haute Tension
110 000 spectateurs cumulés France
(pas de résultats plus précis la plupart des sites de compilation de données ne prennent en compte que les années les plus récentes)
La horde
119 copies
Cumul Paris: 20 000 spectateurs
Cumul France: 59 000 spectateurs
A l'intérieur
108 copies
Cumul Paris: 24 000 spectateurs
Cumul France: 71 000 spectateurs
Frontière(s)
92 copies
Cumul Paris: 26 000 spectateurs
Cumul France: 100 000 spectateurs
Total : 429 968 spectateurs pour l'ensemble des films.
Et même si dans le papier, il est dit, un peu plus loin (c'est ce qui m'a fait tiquer, l'opposition entre les deux) :
(la plupart de ces films n’ont pas dépassé les 100 000 entrées)
Pourquoi donc ce chiffre de 80 000 ? Ce n'est pas une erreur de virgule...
C'est étrange, je dois faire partie des 80000 : j'ai vu tous les films cités dans cet chronique avec un plaisir coupable toujours renouvelé. Merci Rafik, je me sens moins seul !
Un autre exemple : Enter the Void de Gaspard Noé, même pas entendu parlé ici et pourtant salué outre atlantique ici par exemple
je peux dire un truc...?
et puis non !
pour être voyant, je me suis fait voyou.
serai-je donc aveugle et sourd..?
sécheresse des afficionados, psychologie à toutes les sauces, technologie et technique pour art, sensibilité ténue
tout ça manque un peu de poésie pour défendre son bout de gras...
... alors, muet derechef...
et puis non !
pour être voyant, je me suis fait voyou.
serai-je donc aveugle et sourd..?
sécheresse des afficionados, psychologie à toutes les sauces, technologie et technique pour art, sensibilité ténue
tout ça manque un peu de poésie pour défendre son bout de gras...
... alors, muet derechef...
J'en ai assez qu'à Arrêt sur images, on ne voie le cinéma qu'à travers le prisme du genre (science-fiction, comédie américaine, cinéma bis, film d'horreur, pour citer les genres évoqués par Rafik Djoumi sur le site). Il existe aussi un cinéma qui fait éclater les règles des genres préétablis ou s'écarte de tout genre défini. Souvenons nous de la leçon de Renoir qui prônait le mélange du drame et de la comédie dans La Règle du Jeu.
Les citations au début de l'article (Benjamen Rocher, Xavier Gens) sortent d'où? Interviews faites par Rafik Djoumi? Et la citation qui commence par "mais il est clair pour eux.../...", qui s'exprime? Pourquoi les guillemets, l'italique?
La notoriété à l'étranger peut nous ouvrir les yeux sur un talent incompris de l'intérieur, mais cela peut aussi être un baratin de "technique de com", ou bien un phénomène dû à des préjugés caricaturaux (je ne sais plus quel chanteur français, sans aucune carrière ni tentative de carrière hexagonal, est une vedette au Japon). Patricia Kaas plait aux pays de l'est. Moustaki au Brésil.. C'est comme ça, grand bien leur fasse, on ne va pas se mortifier pour autant sur nos goûts propres.
Les circuits du cinéma ne me plaisent pas. Ce qui sort ne me semble jamais à mon goût. Je n'arrive pas à trouver un critique sur qui me caler pour choisir sans risque. Et je m'aperçois trois ans après en empruntant à la médiathèque qu'il y a de bons films qui m'échappent. Donc il y a à redire car je ne dois pas être la seule insatisfaite à propos du cinéma et pareil pour la chanson, le théâtre, les livres, mais la démonstration de Rafik Djoumi nous entraine dans des contrées lointaines où on le suit à tâtons.
La notoriété à l'étranger peut nous ouvrir les yeux sur un talent incompris de l'intérieur, mais cela peut aussi être un baratin de "technique de com", ou bien un phénomène dû à des préjugés caricaturaux (je ne sais plus quel chanteur français, sans aucune carrière ni tentative de carrière hexagonal, est une vedette au Japon). Patricia Kaas plait aux pays de l'est. Moustaki au Brésil.. C'est comme ça, grand bien leur fasse, on ne va pas se mortifier pour autant sur nos goûts propres.
Les circuits du cinéma ne me plaisent pas. Ce qui sort ne me semble jamais à mon goût. Je n'arrive pas à trouver un critique sur qui me caler pour choisir sans risque. Et je m'aperçois trois ans après en empruntant à la médiathèque qu'il y a de bons films qui m'échappent. Donc il y a à redire car je ne dois pas être la seule insatisfaite à propos du cinéma et pareil pour la chanson, le théâtre, les livres, mais la démonstration de Rafik Djoumi nous entraine dans des contrées lointaines où on le suit à tâtons.
Un article intéressant sur les difficultés de production de films d'horreur (fantastiques) en Chine.
Pour les non-anglophones et les fainéants, la censure impose une explication rationnelle aux films, alors que les oeuvres littéraires desquels ils sont parfois adaptés sont souvent plus ambigües. D'où souvent une explication finale très bateau, du type "c'était juste un rêve", qui dénature et gâche le film.
http://www.danwei.org/film/yang_jian_horror_films.php
Pour les non-anglophones et les fainéants, la censure impose une explication rationnelle aux films, alors que les oeuvres littéraires desquels ils sont parfois adaptés sont souvent plus ambigües. D'où souvent une explication finale très bateau, du type "c'était juste un rêve", qui dénature et gâche le film.
http://www.danwei.org/film/yang_jian_horror_films.php
Superbe !
La dernière phrase "Mais..." mériterait d'être encadrée et envoyée au ministère de la culture. In fine ce qui s'exporte le mieux c'est la culture geek ? Ah Ah ! (/Nelson/).
La dernière phrase "Mais..." mériterait d'être encadrée et envoyée au ministère de la culture. In fine ce qui s'exporte le mieux c'est la culture geek ? Ah Ah ! (/Nelson/).
Houa, un énorme merci pour ce papier, Rafik, je fais partie du public de ce "genre", il y a un certain nombre de films que j'ai volontairement laissé passer ces dernieres années, Frontires, Martyrs en particulier, en me basant de fait sut la critique presse et sprectateurs glannée sur le net, et je trouve cet approche par l'internationnale tres interressante. Je pense que ce qui caractérise aussi des réalisateurs comme Aja, c'est que tout simplement ils ne résonnent pas pour un public spécifiquement français. Je suis loin d'etre convaincu par "Haute tention", je trouve le "twist final" totalement foireux, en revanche sa reprise de "la coline a des yeux", c'était brillant.
Content d'entendre parler de Maléfique, que j'avais été voir en salle un peu au pif, avec un grand plaisir.
Je ne suis pas sur de lire le reste du forum par contre, j'ai comme l'impression qu'on va y revoir les même messages que sous chaque texte de Rafik ...
Content d'entendre parler de Maléfique, que j'avais été voir en salle un peu au pif, avec un grand plaisir.
Je ne suis pas sur de lire le reste du forum par contre, j'ai comme l'impression qu'on va y revoir les même messages que sous chaque texte de Rafik ...
Rafik je vous aime !!!
Merci pour cette chronique Rafik !
Rafik : la différence qu'il y a, je le pense à titre personnel, entre le cinéma de genre et le cinéma traditionnel français et qui fait que les étrangers considèrent cette vague comme une vague d'auteur, c'est que le premier possède à la fois un scénario et une thématique quand le second fait de sa thématique son scénario.
Un exemple tout con qui me vient à l'esprit :
Pour parler de l'adolescence, on nous sortira LOL avec sophie marceau.
Pour parler de l'adolescence, Otomo a fait Akira.
Mais au final on nous parle de la même chose : la rébellion contre l'autorité, l'irresponsabilité parentale, le corps qui change/mute, la sexualité, les rêves inasouvis, les parents qui font porter leurs rêves sur les épaules de leurs enfants, etc..
Les amateurs du premier film trouveront ça très bien que tout soit au premier plan, que l'histoire soit bateau, du moment qu'on la comprend et qu'elle est simple et agréable. Ils trouveront Akira violent, dénué de sens, et ne verront pas les thématiques cachées derrière le scénario.
Les amateurs du second film le trouveront génial qu'on se divertisse avec une histoire mais qu'on oublie pas de parler de choses essentielles, humanistes et universelles. Mais ils trouveront LOL trop premier degrès, moralisateur, partisant d'une idéologie normative et clichée, et surtout prévisible scénaristiquement.
Le jour où nos élites qui décident ou non de nous financer le cinéma comprendront qu'on est pas obligé de se faire chier et de décalquer le réel pour s'instruire, peut-être qu'on verra un peu plus de diversité. Ayant été sur des tournages cet été pour des films très "genre" justement, je fus surpris que tous les réalisateurs me sortent les arguments du CNC pour le refus de financement : "scénario lourd et inintéressant", "Malsain et sans intérêt" reviennent souvent.
Un exemple tout con qui me vient à l'esprit :
Pour parler de l'adolescence, on nous sortira LOL avec sophie marceau.
Pour parler de l'adolescence, Otomo a fait Akira.
Mais au final on nous parle de la même chose : la rébellion contre l'autorité, l'irresponsabilité parentale, le corps qui change/mute, la sexualité, les rêves inasouvis, les parents qui font porter leurs rêves sur les épaules de leurs enfants, etc..
Les amateurs du premier film trouveront ça très bien que tout soit au premier plan, que l'histoire soit bateau, du moment qu'on la comprend et qu'elle est simple et agréable. Ils trouveront Akira violent, dénué de sens, et ne verront pas les thématiques cachées derrière le scénario.
Les amateurs du second film le trouveront génial qu'on se divertisse avec une histoire mais qu'on oublie pas de parler de choses essentielles, humanistes et universelles. Mais ils trouveront LOL trop premier degrès, moralisateur, partisant d'une idéologie normative et clichée, et surtout prévisible scénaristiquement.
Le jour où nos élites qui décident ou non de nous financer le cinéma comprendront qu'on est pas obligé de se faire chier et de décalquer le réel pour s'instruire, peut-être qu'on verra un peu plus de diversité. Ayant été sur des tournages cet été pour des films très "genre" justement, je fus surpris que tous les réalisateurs me sortent les arguments du CNC pour le refus de financement : "scénario lourd et inintéressant", "Malsain et sans intérêt" reviennent souvent.
Je dois être bizarre, j'ai vu tous les films cités par Rafik dans l'article, et je les ai aimés en plus !
Pourtant ils sont d'un malsain (à part la Horde qui est vraiment drole) !
Pourtant ils sont d'un malsain (à part la Horde qui est vraiment drole) !
Why not évoquer ce type de cinématographie, mais le problème est que 70% de l'article est consacré à l'étude du nombre d'entrées, des ventes de dvd ainsi que des recettes. Quelques lignes sur les influences communes de ces réals c'est très peu. Est ce que Xavier Gens est aussi influencé que Argento par Hoper je ne sais pas. Est ce que tout ces réals ont envie de faire avancer le cinéma dans un même élan pas sure.
Après reste qu'il est toujours intéressant de garder un oeil ouvert aux aux ovnis! Quentin Dupieux en est le meilleur exemple!
Après reste qu'il est toujours intéressant de garder un oeil ouvert aux aux ovnis! Quentin Dupieux en est le meilleur exemple!
Article instructif mais franchement je n'aime pas du tout ce genre de film.
Tiens, mon post élogieux a disparu, sûrement parce que je répondais à un gros troll.
Donc, je persiste : oui, cet article m'a plu et intéressé. Non seulement cela ajoute un peu d'épaisseur à ma maigre culture cinématographique, mais c'est un véritable plaisir à lire.
Maintenant, je reste franchement pantois devant les interventions de certains du type "rendez-nous Alain" (non seulement ce n'est pas le propos, mais vu que ça ne le fera pas revenir, on comprend plutôt "virez Rafik" et, pour résumer ce qui a déjà été écrit, pourquoi tant de haine ?) ou, plus nombreux, du type "les films d'horreur, moi, personnellement, j'aime pas ça" parce que, ne le prenez pas mal, mais qu'est ce qu'on peut bien en avoir à foutre de ce type d'interventions à moins de cultiver le goût fadasse du hors-sujet ?
Merci en tout cas à ceux qui sont restés dans la ligne du propos et ont apporté de vrais éléments de réflexion.
Donc, je persiste : oui, cet article m'a plu et intéressé. Non seulement cela ajoute un peu d'épaisseur à ma maigre culture cinématographique, mais c'est un véritable plaisir à lire.
Maintenant, je reste franchement pantois devant les interventions de certains du type "rendez-nous Alain" (non seulement ce n'est pas le propos, mais vu que ça ne le fera pas revenir, on comprend plutôt "virez Rafik" et, pour résumer ce qui a déjà été écrit, pourquoi tant de haine ?) ou, plus nombreux, du type "les films d'horreur, moi, personnellement, j'aime pas ça" parce que, ne le prenez pas mal, mais qu'est ce qu'on peut bien en avoir à foutre de ce type d'interventions à moins de cultiver le goût fadasse du hors-sujet ?
Merci en tout cas à ceux qui sont restés dans la ligne du propos et ont apporté de vrais éléments de réflexion.
Je résume ma sensation au sortir de l'article : merci beaucoup, il était nécessaire de faire le point là-dessus.
J'ai appris quelque chose aujourd'hui, et ce n'est pas peu de choses.
J'ai appris quelque chose aujourd'hui, et ce n'est pas peu de choses.
Merci pour cette chronique super intéressante. Si je comprends bien, à la vue rapide de certains commentaires, rien d'étonnant à ce que ces films et plus généralement cette culture ne marchent pas en France, patrie toujours un peu réac'.
Amateur (entres autres) des "films de genre", je n'avais pas été particulièrement convaincu par ces réalisateurs français jusque... Martyrs! Un très grand film, dérangeant et envoûtant comme un Pasolini, un Lynch ou un Haneke.
Merci Rafik pour ce papier très instructif!
Merci Rafik pour ce papier très instructif!
Pour ma part je suis très agréablement surpris de voir un article traitant du cinéma extrême français sur @si ; merci Rafik !
J'espère sincèrement que les commentaires de quelques asinautes ayant une idée très arrêtée de là ou commence et ou s'arrête la culture ne freinerons pas ce genre d'initiatives...
J'espère sincèrement que les commentaires de quelques asinautes ayant une idée très arrêtée de là ou commence et ou s'arrête la culture ne freinerons pas ce genre d'initiatives...
mauvaise ambiance sur ce forum...
pas moyen de s'engueuler gentiment ?
pas moyen de s'engueuler gentiment ?
J'ai vu "A l'intérieur" avec Béatrice Dalle au Cinéma . La projection de ce film
était proposé exclusivement à partir de 22h . Il faut admettre que dans ce huit
clos , le gore est à son paroxisme ! C'est réellement dérangeant mais il faut noter
quand même la réussite de ce film qui bouscule pas mal les lignes . J'ai raté "Frontières"
dont j'avais vu la bande annonce qui avait l'air très prometteur dans ce style .
Il faut reconnaitre le mérite de ces réalisateurs qui osent réaliser ces films . Je ne vois
pas pourquoi la France serait privé de ces talents et que ce genre de film serait uniquement
le fait des américains (Saw - Hellraiser , ect..) ou des japonais (The Grudge - The Ring , ect..)
Je pense que c'est une fois plus l'oeuvre de ces critiques francais intello du cinéma considérant
ce style de film uniquement comme un divertissement pour ado prépubères en mal d'émotions fortes !!
Ces mêmes critiques qui sont souvent des pseudos acteurs de 3ièm zone frustré et revanchard
qui vomissent sur les films qu'ils considèrent ne pas faire partie de leur microcosme de critique parisien
nombriliste .
Bref vive le cinéma gore (ou appeler ca comme vous voulez) francais et qu'on laisse ces réalisateurs
s'exprimer normalement . Les étrangers reconnaissent nos films gores , eux .....
était proposé exclusivement à partir de 22h . Il faut admettre que dans ce huit
clos , le gore est à son paroxisme ! C'est réellement dérangeant mais il faut noter
quand même la réussite de ce film qui bouscule pas mal les lignes . J'ai raté "Frontières"
dont j'avais vu la bande annonce qui avait l'air très prometteur dans ce style .
Il faut reconnaitre le mérite de ces réalisateurs qui osent réaliser ces films . Je ne vois
pas pourquoi la France serait privé de ces talents et que ce genre de film serait uniquement
le fait des américains (Saw - Hellraiser , ect..) ou des japonais (The Grudge - The Ring , ect..)
Je pense que c'est une fois plus l'oeuvre de ces critiques francais intello du cinéma considérant
ce style de film uniquement comme un divertissement pour ado prépubères en mal d'émotions fortes !!
Ces mêmes critiques qui sont souvent des pseudos acteurs de 3ièm zone frustré et revanchard
qui vomissent sur les films qu'ils considèrent ne pas faire partie de leur microcosme de critique parisien
nombriliste .
Bref vive le cinéma gore (ou appeler ca comme vous voulez) francais et qu'on laisse ces réalisateurs
s'exprimer normalement . Les étrangers reconnaissent nos films gores , eux .....
Je n'ai pas lu l'article...
... mais rien que les affiches présentées ça ne m'emballe pas. Mais alors pas du tout.
Maintenant je vais lire l'article.
... mais rien que les affiches présentées ça ne m'emballe pas. Mais alors pas du tout.
Maintenant je vais lire l'article.
Petit message destiné au modérateur de ce forum :
- que vous supprimiez les messages insultants est une chose
- que vous caviardiez en même temps les messages de gens qui ne font que donner un avis (randal) me paraît quelque peu exagéré...
Certes son avis était critique sur la présente chronique, mais ne contenait pas, que je sache, de grossièretés.
Que ce bon Reda prenne l'expression "prendre des vessies pour des lanternes" pour une insulte, c'est compréhensible, en revanche que le surveillant en chef en fasse autant m'inquiète beaucoup ...
Merci de votre attention.
- que vous supprimiez les messages insultants est une chose
- que vous caviardiez en même temps les messages de gens qui ne font que donner un avis (randal) me paraît quelque peu exagéré...
Certes son avis était critique sur la présente chronique, mais ne contenait pas, que je sache, de grossièretés.
Que ce bon Reda prenne l'expression "prendre des vessies pour des lanternes" pour une insulte, c'est compréhensible, en revanche que le surveillant en chef en fasse autant m'inquiète beaucoup ...
Merci de votre attention.
Je ne comprendrais jamais ceux qui trouvent intérêt au cinéma d'horreur.
Pour moi, il s'agit vraiment de la bassesse ultime de l'esprit, ce divertir à voir l'horreur et la souffrance mise en scène, ce sont pour moi les même il y a 2000 ans qui se satisfaisaient du festin des fauves dans les arènes romaines...
Je ne remet pas en question le droit à ces réalisateurs de réaliser ce type de film, c'est leur droit le plus sacré, sauf que je comprends pas pourquoi mon avocat me dit que je ne peux pas éditer mes mangas pour adultes sous prétextes que les filles qui sont dedans ont l'air un peu trop jeunes... alors que ces réalisateurs peuvent éventrer autant d'enfants qu'ils veulent ça ne posera jamais le moindre problème.
Pour moi, il s'agit vraiment de la bassesse ultime de l'esprit, ce divertir à voir l'horreur et la souffrance mise en scène, ce sont pour moi les même il y a 2000 ans qui se satisfaisaient du festin des fauves dans les arènes romaines...
Je ne remet pas en question le droit à ces réalisateurs de réaliser ce type de film, c'est leur droit le plus sacré, sauf que je comprends pas pourquoi mon avocat me dit que je ne peux pas éditer mes mangas pour adultes sous prétextes que les filles qui sont dedans ont l'air un peu trop jeunes... alors que ces réalisateurs peuvent éventrer autant d'enfants qu'ils veulent ça ne posera jamais le moindre problème.
C'est quoi ces films de daube ? On avait déjà eut droit aux nanards ricains sans aucun interêt ... c'est quoi la suite ? Le porno ?
Oui Gavroche a bien raison, Alain nous manque déjà.
Oui Gavroche a bien raison, Alain nous manque déjà.
Ah oui bonne idée, j'aimerais bien voir une chronique et 800 réponses de crêpages burnés de crêtes gonflées sur l'impact des culottes à frou-frou de Brigitte Lahaie dans le concept de Féminin Sacré, juste pour voir.
Achilis :
Attention cependant à ne pas rêver sur la qualité même de notre cinéma horrifique hexagonale : pour un Haute Tension, combien de navets ?
Si certains films sont injustement oubliés, il est tout de même vrai que certains films manquent clairement de professionnalisme et virent des fois rapidement vers le portnawak...
Tout comme vous, et tout comme beaucoup d'amateurs d'horreur en France, j'ai aussi de très grandes réserves sur ces films. Cependant, en cherchant à établir un état des lieux, j'ai préféré laissé mes goûts de côté. Car l'honnêteté m'oblige à considérer que les nombreux défauts que l'on peut pointer, ici en France, au sujet de ces films, ont tendance à s'évaporer pour le public étranger. C'est très déstabilisant d'entendre un espagnol dauber sur la production horrifique de son pays (production que j'admire au plus haut point) pour chanter les louanges de nos films "de genre" français. Et pourtant cela se répète, avec des anglais, avec des américains, avec des japonais. Ca me pose question; et quand je me pose des questions, je fais des articles.
:-)
IT :
chaque chronique de Djoumi est l'occasion d'échanges encore plus envenimés. Il semble se jouer ici quelque chose d'encore plus gros que dans les forums sur israël ou la laïcité.
Parce que ce qui semble être en jeu n'a finalement qu'un lointain rapport avec le cinéma d'horreur, le bis, le jeu vidéo ou les blockbusters hollywoodiens. J'ai déjà constaté à plusieurs reprises, et bien avant d'être sur @si, qu'une façon particulière d'aborder la culture populaire avait le don de chatouiller et de mettre à jour des croyances, des certitudes bien ancrées, et une certaine "tradition" héritée de plusieurs générations avant la nôtre; et ceci chez des populations qui s'imaginent très éloignées de ces systèmes de croyance et de tradition. Si vous avez en mémoire le post insultant de randal (bien heureusement effacé) et si vous suivez la logique qui mène à la question que pose Desper, alors peut-être verrez-vous apparaître un "pattern"; et il est de la même nature et de la même origine que celui qui mène aux empoignades autour d'Israël ou la laïcité.
Je ne développe pas plus car il y aurait le risque que je sois mal compris mais je pense que je reviendrais là-dessus.
LPR :
"Haute tension, La Horde, A l’intérieur, Frontière(s), Martyrs. [...] (que nos collègues américains appellent le «lesbian chic»)"
ah bon ?
Oui, je sais. Au début, ça m'a surpris également.
Et puis en réfléchissant un peu :
l'héroïne de Haute tension est effectivement une lesbienne refoulée; c'est même explicité (scène de la masturbation)
A l'intérieur gravite entièrement autour du combat très "charnel" de deux femmes. l'enjeu est la possession du corps de l'autre.
Frontière(s) contient une scène extrêmement troublante où l'héroïne se fait tondre "délicatement" par une autre femme; puis elle affronte une autre femme tout en portant une robe de mariée ensanglantée.
Les héroïnes de Martyrs vivent ensemble, dorment ensemble, tuent ensemble - et je ne parle pas de la scène de bain, finalement sensuelle, avec l'espèce de femme mutante qui arrive en milieu de métrage.
Nos amis américains ne sont donc peut-être pas complètement à côté de la plaque.
Attention cependant à ne pas rêver sur la qualité même de notre cinéma horrifique hexagonale : pour un Haute Tension, combien de navets ?
Si certains films sont injustement oubliés, il est tout de même vrai que certains films manquent clairement de professionnalisme et virent des fois rapidement vers le portnawak...
Tout comme vous, et tout comme beaucoup d'amateurs d'horreur en France, j'ai aussi de très grandes réserves sur ces films. Cependant, en cherchant à établir un état des lieux, j'ai préféré laissé mes goûts de côté. Car l'honnêteté m'oblige à considérer que les nombreux défauts que l'on peut pointer, ici en France, au sujet de ces films, ont tendance à s'évaporer pour le public étranger. C'est très déstabilisant d'entendre un espagnol dauber sur la production horrifique de son pays (production que j'admire au plus haut point) pour chanter les louanges de nos films "de genre" français. Et pourtant cela se répète, avec des anglais, avec des américains, avec des japonais. Ca me pose question; et quand je me pose des questions, je fais des articles.
:-)
IT :
chaque chronique de Djoumi est l'occasion d'échanges encore plus envenimés. Il semble se jouer ici quelque chose d'encore plus gros que dans les forums sur israël ou la laïcité.
Parce que ce qui semble être en jeu n'a finalement qu'un lointain rapport avec le cinéma d'horreur, le bis, le jeu vidéo ou les blockbusters hollywoodiens. J'ai déjà constaté à plusieurs reprises, et bien avant d'être sur @si, qu'une façon particulière d'aborder la culture populaire avait le don de chatouiller et de mettre à jour des croyances, des certitudes bien ancrées, et une certaine "tradition" héritée de plusieurs générations avant la nôtre; et ceci chez des populations qui s'imaginent très éloignées de ces systèmes de croyance et de tradition. Si vous avez en mémoire le post insultant de randal (bien heureusement effacé) et si vous suivez la logique qui mène à la question que pose Desper, alors peut-être verrez-vous apparaître un "pattern"; et il est de la même nature et de la même origine que celui qui mène aux empoignades autour d'Israël ou la laïcité.
Je ne développe pas plus car il y aurait le risque que je sois mal compris mais je pense que je reviendrais là-dessus.
LPR :
"Haute tension, La Horde, A l’intérieur, Frontière(s), Martyrs. [...] (que nos collègues américains appellent le «lesbian chic»)"
ah bon ?
Oui, je sais. Au début, ça m'a surpris également.
Et puis en réfléchissant un peu :
l'héroïne de Haute tension est effectivement une lesbienne refoulée; c'est même explicité (scène de la masturbation)
A l'intérieur gravite entièrement autour du combat très "charnel" de deux femmes. l'enjeu est la possession du corps de l'autre.
Frontière(s) contient une scène extrêmement troublante où l'héroïne se fait tondre "délicatement" par une autre femme; puis elle affronte une autre femme tout en portant une robe de mariée ensanglantée.
Les héroïnes de Martyrs vivent ensemble, dorment ensemble, tuent ensemble - et je ne parle pas de la scène de bain, finalement sensuelle, avec l'espèce de femme mutante qui arrive en milieu de métrage.
Nos amis américains ne sont donc peut-être pas complètement à côté de la plaque.
Je n'avais pas lu votre prose, M. Djoumi...
Si vous avez en mémoire le post insultant de randal (bien heureusement effacé)
J'ai en mémoire justement le post prétendument insultant que vous attribuez à randal... Qui n'a fait que dire que vous nous faisiez prendre des vessies pour des lanternes. Bref, qui était juste critique.sur votre chronique...
Apparemment, être critique ici ça veut dire insulter... ? Et pas un mot sur les grossièretés de vos "fans" ?
Bref, ou on se met à plat ventre devant votre prose, ou on la ferme. Dont acte.
Si vous avez en mémoire le post insultant de randal (bien heureusement effacé)
J'ai en mémoire justement le post prétendument insultant que vous attribuez à randal... Qui n'a fait que dire que vous nous faisiez prendre des vessies pour des lanternes. Bref, qui était juste critique.sur votre chronique...
Apparemment, être critique ici ça veut dire insulter... ? Et pas un mot sur les grossièretés de vos "fans" ?
Bref, ou on se met à plat ventre devant votre prose, ou on la ferme. Dont acte.
randal a demandé à un asinaute d'origine africaine qui aime les films d'horreur de "retourner à l'extrême-droite d'où il vient"
Si cela ne vous choque pas, moi ça m'a choqué.
Et considérant la sensibilité politique du lieu où nous nous trouvons, je prends cela comme une insulte.
Si cela ne vous choque pas, moi ça m'a choqué.
Et considérant la sensibilité politique du lieu où nous nous trouvons, je prends cela comme une insulte.
randal a demandé à un asinaute d'origine africaine qui aime les films d'horreur de "retourner à l'extrême-droite d'où il vient"
Si cela ne vous choque pas, moi ça m'a choqué.
Et considérant la sensibilité politique du lieu où nous nous trouvons, je prends cela comme une insulte.
Vous plaisantez, j'espère ?
1 - Reda est d'origine africaine, ah bon ? qui le sait ici, sauf vous ?
2 - randal a réagi à de vraies insultes (enfin j'imagine que ce genre de phrases ne fait jamais plaisir, hein) "retiens ta continence, au lieu de pisser sur nos bottes"; "gros con"... mais ces insultes là, comme par hasard, vous n'en parlez pas, elles sont le fait d'un de vos fans...
Ici, si on est critique de Saint Rafik le Puits de Science Cinématographique, on est insultant ? Et on est caviardé ? Pour moi, ce sont des méthodes effectivement pas très démocratiques... T'es pas d'accord avec moi, tu fermes ta gueule. Bref, des méthodes d'extrême droite, eh oui.
Maintenant, allez y, ne vous gênez pas, dites aussi que je suis raciste anti arabe, parce que je me suis permis de vous critiquer, oh phare de la pensée... Après tout, au point où on en est.
M. Djoumi, vous êtes un monument de mauvaise foi.
Si cela ne vous choque pas, moi ça m'a choqué.
Et considérant la sensibilité politique du lieu où nous nous trouvons, je prends cela comme une insulte.
Vous plaisantez, j'espère ?
1 - Reda est d'origine africaine, ah bon ? qui le sait ici, sauf vous ?
2 - randal a réagi à de vraies insultes (enfin j'imagine que ce genre de phrases ne fait jamais plaisir, hein) "retiens ta continence, au lieu de pisser sur nos bottes"; "gros con"... mais ces insultes là, comme par hasard, vous n'en parlez pas, elles sont le fait d'un de vos fans...
Ici, si on est critique de Saint Rafik le Puits de Science Cinématographique, on est insultant ? Et on est caviardé ? Pour moi, ce sont des méthodes effectivement pas très démocratiques... T'es pas d'accord avec moi, tu fermes ta gueule. Bref, des méthodes d'extrême droite, eh oui.
Maintenant, allez y, ne vous gênez pas, dites aussi que je suis raciste anti arabe, parce que je me suis permis de vous critiquer, oh phare de la pensée... Après tout, au point où on en est.
M. Djoumi, vous êtes un monument de mauvaise foi.
Forcement quand l'un parle de "prendre des vessies pour des lanternes", ça fini par rebondir sur l'incontinence et le pipi (romantique, tout ça).
Parce que bon, faudra nous rappeler en quoi le premier commentaire de randal , qui a fait réagir reda , avait quelquechose de constructif concernant l'article et la communauté @si en général.
Si le type a rien de me mieux à faire que de traiter Djoumi d'imposteur ou d'illusionniste et consorts (l'histoire des vessies et lanternes), il aurait dut s'attendre à ne pas recevoir la meilleure des diplomaties.
Merci la prochaine fois de bien vouloir devenir l'avocat d'un type qui a un vrai avis , au lieu d'un quidam qui calomnie quelqu'un avant de prétexter la persécution d'extrême-droite pour s'en sortir.
Parce que bon, faudra nous rappeler en quoi le premier commentaire de randal , qui a fait réagir reda , avait quelquechose de constructif concernant l'article et la communauté @si en général.
Si le type a rien de me mieux à faire que de traiter Djoumi d'imposteur ou d'illusionniste et consorts (l'histoire des vessies et lanternes), il aurait dut s'attendre à ne pas recevoir la meilleure des diplomaties.
Merci la prochaine fois de bien vouloir devenir l'avocat d'un type qui a un vrai avis , au lieu d'un quidam qui calomnie quelqu'un avant de prétexter la persécution d'extrême-droite pour s'en sortir.
Il a aussi surtout dit que Rafik prend injustement la place de quelqu'un d'autre sans aucune argumentation et sans aucun rapport avec le texte, mais apparement les pourfendeurs de la mauvaise foi l'ont oublié en me citant alors que je ne faisais que reprendre le champ lexical de son premier message.
Je suis d'extrême droite en disant à un mec qui supprimerait sur le champ cette chronique s'il le pouvait d'aller voir ailleurs s'il n'a rien d'interressant à dire. Il y a comme qui dirait un problème.
Et merci Gavroche de ne pas mentir en disant que j'ai insulté randal de gros con. J'ai qualifié LPR et toi même de ce que tu sais à cause de votre missive visant à me faire passer pour un abruti (encore lisible plus hat) pour avoir dit que j'ai rencontré Balaguero, sans rien connaitre du contexte. J'aurais du qualifier comment cette réaction puérile ?
A ce que je sache, je n'ai pas envoyer IT bouler lorsqu'il se meprenait sur l'accueil des films espagnols en Espagne, je lui ai même redirigé vers un article. Quel monstre je suis face à un randal bien plus constructif e courtois comme vous pouvez le constater ici : http://www.arretsurimages.net/forum/search.php?4,author=46028,match_type=USER_ID,match_dates=0,match_threads=0
Oui je suis d'origine africaine. Comme mon pseudo l'atteste.
Je suis d'extrême droite en disant à un mec qui supprimerait sur le champ cette chronique s'il le pouvait d'aller voir ailleurs s'il n'a rien d'interressant à dire. Il y a comme qui dirait un problème.
Et merci Gavroche de ne pas mentir en disant que j'ai insulté randal de gros con. J'ai qualifié LPR et toi même de ce que tu sais à cause de votre missive visant à me faire passer pour un abruti (encore lisible plus hat) pour avoir dit que j'ai rencontré Balaguero, sans rien connaitre du contexte. J'aurais du qualifier comment cette réaction puérile ?
A ce que je sache, je n'ai pas envoyer IT bouler lorsqu'il se meprenait sur l'accueil des films espagnols en Espagne, je lui ai même redirigé vers un article. Quel monstre je suis face à un randal bien plus constructif e courtois comme vous pouvez le constater ici : http://www.arretsurimages.net/forum/search.php?4,author=46028,match_type=USER_ID,match_dates=0,match_threads=0
Oui je suis d'origine africaine. Comme mon pseudo l'atteste.
Citation Reda : " Oui je suis d'origine africaine. Comme mon pseudo l'atteste. "
Bien sûr.
Gavroche est un jeune parisien et Crème de Canard est uropygien ?
Et moi ? Vous pouvez deviner ?
Bien sûr.
Gavroche est un jeune parisien et Crème de Canard est uropygien ?
Et moi ? Vous pouvez deviner ?
Oui je suis d'origine africaine. Comme mon pseudo l'atteste.
et moi chui un roi mage :-)
toutenbateau
et moi chui un roi mage :-)
toutenbateau
"Étymologie : Ce substantif arabe, parfois transcrit rheda, signifie le plaisir.
Certains mystiques musulmans définissent reda comme l'agrément de Dieu et la satisfaction réciproque éprouvée par l'homme et Celui auquel il s'adresse. Ce prénom était assez répandu au Moyen-Orient, où il fut illustré par un grand réformiste du XXe siècle, Rachid Reda, qui prêchait un islam tolérant. En France, il est aujourd'hui fréquemment attribué dans les familles d'origine maghrébine ou du Proche-Orient."
Suffit de taper "prénom reda" dans Google.
Certains mystiques musulmans définissent reda comme l'agrément de Dieu et la satisfaction réciproque éprouvée par l'homme et Celui auquel il s'adresse. Ce prénom était assez répandu au Moyen-Orient, où il fut illustré par un grand réformiste du XXe siècle, Rachid Reda, qui prêchait un islam tolérant. En France, il est aujourd'hui fréquemment attribué dans les familles d'origine maghrébine ou du Proche-Orient."
Suffit de taper "prénom reda" dans Google.
Mais un pseudo n'atteste de rien, et ne laisse rien présupposer.
Djac baweur au hasard, par exemple : rien n'est moins clair qu'un pseudo. On a beau le taper et le retaper dans google... Il ne nous dit même pas d'essayer avec l'orthographe "baveur"...
Peut-être que vous bavez, mais on ne peut avoir aucune certitude à cet égard.
Djac baweur au hasard, par exemple : rien n'est moins clair qu'un pseudo. On a beau le taper et le retaper dans google... Il ne nous dit même pas d'essayer avec l'orthographe "baveur"...
Peut-être que vous bavez, mais on ne peut avoir aucune certitude à cet égard.
Chacun son choix de pseudo, et sa manière de se cacher ou pas avec.
Je n'ai pas à juger du choix de ceux des autres. Encore moins à pré-juger.
Par conséquent, une fois que Reda nous dit qu'il est d'origine africaine et que son pseudo le reflète, il n'y a pas à lui moquer ou à lui dénier ce choix.
D'un autre côté, comprenez bien que je ne défends pas les réactions insultantes du même Reda. Simplement, au bout d'un moment, entre la provocation gratuite d'un côté, et les insultes tout aussi gratuites de l'autre, dans les forums de Rafik, ça commencent à bien faire. La moindre des choses serait, de la part d'absolument tout le monde, d'arrêter d'en rajouter une couche à la moindre occasion. Ça n'a aucun sens, et ça tourne à la cour de récréation.
Je n'ai pas à juger du choix de ceux des autres. Encore moins à pré-juger.
Par conséquent, une fois que Reda nous dit qu'il est d'origine africaine et que son pseudo le reflète, il n'y a pas à lui moquer ou à lui dénier ce choix.
D'un autre côté, comprenez bien que je ne défends pas les réactions insultantes du même Reda. Simplement, au bout d'un moment, entre la provocation gratuite d'un côté, et les insultes tout aussi gratuites de l'autre, dans les forums de Rafik, ça commencent à bien faire. La moindre des choses serait, de la part d'absolument tout le monde, d'arrêter d'en rajouter une couche à la moindre occasion. Ça n'a aucun sens, et ça tourne à la cour de récréation.
y en a ici qui kiffent Sutherland ?
père ou fils ? :) moi les deux
La moindre des choses serait, de la part d'absolument tout le monde, d'arrêter d'en rajouter une couche à la moindre occasion. Ça n'a aucun sens, et ça tourne à la cour de récréation.
C'est pour ça que je n'ai pas répondu mais merci ;)
C'est pour ça que je n'ai pas répondu mais merci ;)
Ho ouiiiii ! Ce serait biennnn !!!! J'en ai assez, pour ma part, de devoir fuir les forums depuis 6 mois (je suis trop sensible, ça me mine)... sans déconner. Je te suis Djac. Pacifions tous ces chenapans qui nous embourbent dans des querelles trop souvent stériles. Y'a mieux à faire ici, avec juste un peu de tempérance et de bonne volonté.
certes, même si un pseudo n'est pas choisi au hasard, mais témoigne d'un attachement particulier de la personne pour l'avatar ou le pseudo qu'il se choisit.
Mais je suis d'accord, difficile de deviner que Reda est musulman ou arabe, par contre pas difficile de voir toute la provoc' que peut souligner le message de Gavroche "ALAIN REVIENS", en majuscule et en rouge, pas besoin d'être versé sur le symbolisme pour y voir l'étendue de la démarche.
Mais je suis d'accord, difficile de deviner que Reda est musulman ou arabe, par contre pas difficile de voir toute la provoc' que peut souligner le message de Gavroche "ALAIN REVIENS", en majuscule et en rouge, pas besoin d'être versé sur le symbolisme pour y voir l'étendue de la démarche.
Bon, alors ce sera mon dernier message sur les forums de M. Djoumi... Z'allez être vachement contents, les mecs, serez entre vous...
@ Sonocle : pour votre information, ou votre culture, sachez que l'expression "prendre des vessies pour des lanternes" n'est pas une expression de cour de récré pipi-caca... Renseignez vous. Elle est répertoriée dans le dictionnaire... Si, si. Et ce n'est pas une insulte, juste une expression.
Le message de randal était le suivant, adressé à M. Djoumi, il faut le préciser (et pas à reda, ni à personne d'autre) : "Vous nous faites prendre des vessies (le cinéma de "genre") pour des lanternes (le cinéma "d'auteur")... Il avait d'ailleurs mis des parenthèses pour que certains esprits ne fassent pas justement d'amalgame... En vain, apparemment.
Alors oui, il s'agissait d'une critique. Parce que pour randal, moi, et quelques autres, M. Djoumi prétend parler de cinéma, et jusqu'à présent il n'a causé que d'un certain type de cinéma. Qu'on aime ou non ce type de cinéma, il me paraît important de pouvoir le dire. Et même, soyons fous, de pouvoir se moquer et critiquer...
Je note qu'ici, on ne peut pas le dire, on ne peut pas se moquer, il est interdit de critiquer.
@ Reda : Vous n'avez pas dit à randal d'aller voir ailleurs, vous avez "repris le champ lexical de son message" (là, excusez-moi, je ris) en lui balançant à la gueule "qu'il retienne sa continence" et "qu'il vous pissait sur les bottes" sûrement une fine allusion au "champ lexical" des vessies et des lanternes...Ce n'est pas tout à fait la même chose, non ?
Il vous a ensuite répondu que cette manière d'invectiver les gens qui n'étaient pas d'accord avec la sainte parole rafikienne, relevait d'une méthode pas franchement démocratique, ne démontrait pas une grande ouverture d'esprit, bref, pouvait parfaitement s'apparenter avec des méthodes d'extrême droite.
Vous prétendez que randal "supprimerait cette chronique s'il le pouvait" ... Ah bon ? Vous le connaissez personnellement ? En tous cas, ce que je note, moi, en revanche, c'est que TOUS les posts critiques vis à vis de cette chronique ont été caviardés sur ce forum. Comme quoi, ceux "qui peuvent" exclure les "pas d'accord" ne se gênent pas pour le faire, mais ce n'est pas forcément ceux qu'on croit.
Vous me traitez de menteuse. Ok. Ce n'est pas randal que vous avez traité de "gros con" (quoique, quand on lit ce qui précède, c'est pas mal non plus, dans le genre insultant). C'est L-P.R et moi. Et ce n'est pas "ce que tu sais", c'est en clair et en français, en toutes lettres, "une belle paire de cons", du Reda, dans le texte...
Vous êtes d'origine africaine, OK, M. Djoumi me l'a appris, parce qu'a priori, non, "votre pseudo ne l'atteste pas"... Que vous soyez d'origine africaine ou serbo-croate ne vous dispense pas d'un minimum de correction. Et il y aussi des gens "d'origine africaine" d'extrême droite, des gens "d'origine africaine" qui ont des avis tellement tranchés que tous les autres sont des imbéciles qui n'y comprennent que couic et qu'on peut les insulter, des gens "d'origine africaine" qui sont des abrutis. Les blancs n'ont pas le monopole...
Voilà, et moi, c'est Gavroche, je suis un titi parisien, et je suis né en 1830, comme mon pseudo l'atteste...
@ Sonocle : pour votre information, ou votre culture, sachez que l'expression "prendre des vessies pour des lanternes" n'est pas une expression de cour de récré pipi-caca... Renseignez vous. Elle est répertoriée dans le dictionnaire... Si, si. Et ce n'est pas une insulte, juste une expression.
Le message de randal était le suivant, adressé à M. Djoumi, il faut le préciser (et pas à reda, ni à personne d'autre) : "Vous nous faites prendre des vessies (le cinéma de "genre") pour des lanternes (le cinéma "d'auteur")... Il avait d'ailleurs mis des parenthèses pour que certains esprits ne fassent pas justement d'amalgame... En vain, apparemment.
Alors oui, il s'agissait d'une critique. Parce que pour randal, moi, et quelques autres, M. Djoumi prétend parler de cinéma, et jusqu'à présent il n'a causé que d'un certain type de cinéma. Qu'on aime ou non ce type de cinéma, il me paraît important de pouvoir le dire. Et même, soyons fous, de pouvoir se moquer et critiquer...
Je note qu'ici, on ne peut pas le dire, on ne peut pas se moquer, il est interdit de critiquer.
@ Reda : Vous n'avez pas dit à randal d'aller voir ailleurs, vous avez "repris le champ lexical de son message" (là, excusez-moi, je ris) en lui balançant à la gueule "qu'il retienne sa continence" et "qu'il vous pissait sur les bottes" sûrement une fine allusion au "champ lexical" des vessies et des lanternes...Ce n'est pas tout à fait la même chose, non ?
Il vous a ensuite répondu que cette manière d'invectiver les gens qui n'étaient pas d'accord avec la sainte parole rafikienne, relevait d'une méthode pas franchement démocratique, ne démontrait pas une grande ouverture d'esprit, bref, pouvait parfaitement s'apparenter avec des méthodes d'extrême droite.
Vous prétendez que randal "supprimerait cette chronique s'il le pouvait" ... Ah bon ? Vous le connaissez personnellement ? En tous cas, ce que je note, moi, en revanche, c'est que TOUS les posts critiques vis à vis de cette chronique ont été caviardés sur ce forum. Comme quoi, ceux "qui peuvent" exclure les "pas d'accord" ne se gênent pas pour le faire, mais ce n'est pas forcément ceux qu'on croit.
Vous me traitez de menteuse. Ok. Ce n'est pas randal que vous avez traité de "gros con" (quoique, quand on lit ce qui précède, c'est pas mal non plus, dans le genre insultant). C'est L-P.R et moi. Et ce n'est pas "ce que tu sais", c'est en clair et en français, en toutes lettres, "une belle paire de cons", du Reda, dans le texte...
Vous êtes d'origine africaine, OK, M. Djoumi me l'a appris, parce qu'a priori, non, "votre pseudo ne l'atteste pas"... Que vous soyez d'origine africaine ou serbo-croate ne vous dispense pas d'un minimum de correction. Et il y aussi des gens "d'origine africaine" d'extrême droite, des gens "d'origine africaine" qui ont des avis tellement tranchés que tous les autres sont des imbéciles qui n'y comprennent que couic et qu'on peut les insulter, des gens "d'origine africaine" qui sont des abrutis. Les blancs n'ont pas le monopole...
Voilà, et moi, c'est Gavroche, je suis un titi parisien, et je suis né en 1830, comme mon pseudo l'atteste...
"Il vous a ensuite répondu que cette manière d'invectiver les gens qui n'étaient pas d'accord avec la sainte parole rafikienne, relevait d'une méthode pas franchement démocratique, ne démontrait pas une grande ouverture d'esprit, bref, pouvait parfaitement s'apparenter avec des méthodes d'extrême droite".
le problème c'est que je crois me souvenir que votre tout premier message sur la chronique de Avatar était de cet ordre là de l'intolérance et d'une ouverture d'esprit proche de zéro, si je me souviens bien vous accusiez à tort les jeux vidéos sans rien en connaitre de probant. Bref, de là à dire que certains sur les topics de Rafik ont une attitude d'extrême droite, il ya un pas glissant que je ne m'évertuerais pas à faire :)
le problème c'est que je crois me souvenir que votre tout premier message sur la chronique de Avatar était de cet ordre là de l'intolérance et d'une ouverture d'esprit proche de zéro, si je me souviens bien vous accusiez à tort les jeux vidéos sans rien en connaitre de probant. Bref, de là à dire que certains sur les topics de Rafik ont une attitude d'extrême droite, il ya un pas glissant que je ne m'évertuerais pas à faire :)
Juste là dessus :
[quote=Gavroche]Vous prétendez que randal "supprimerait cette chronique s'il le pouvait" ... Ah bon ? Vous le connaissez personnellement ? En tous cas, ce que je note, moi, en revanche, c'est que TOUS les posts critiques vis à vis de cette chronique ont été caviardés sur ce forum. Comme quoi, ceux "qui peuvent" exclure les "pas d'accord" ne se gênent pas pour le faire, mais ce n'est pas forcément ceux qu'on croit.
Je ressors de la lecture d'une discussion entre Lullushu et Reda dans laquelle le premier critique l'optique de Rafik... Il ne me semble pas que le premier ait été caviardé par le second... La discussion est tout à fait courtoise et constructive.
Ce n'est pas une discussion isolée ; si vous en doutez, je pourrais bien prendre un peu de temps pour répertorier les discussions constructives et/ ou respectueuses partant d'une critique de l'article ; yen a quelques unes (je me rappelle aussi d'une discussion partant d'une critique de Goldie).
C'est juste une question de formulation de la critique... il y en a qui passent (celles ci sont souvent argumentées et ouvrent le débat) et d'autres qui cassent (que répondre à une injonction lapidaire?) .
[quote=Gavroche]Vous prétendez que randal "supprimerait cette chronique s'il le pouvait" ... Ah bon ? Vous le connaissez personnellement ? En tous cas, ce que je note, moi, en revanche, c'est que TOUS les posts critiques vis à vis de cette chronique ont été caviardés sur ce forum. Comme quoi, ceux "qui peuvent" exclure les "pas d'accord" ne se gênent pas pour le faire, mais ce n'est pas forcément ceux qu'on croit.
Je ressors de la lecture d'une discussion entre Lullushu et Reda dans laquelle le premier critique l'optique de Rafik... Il ne me semble pas que le premier ait été caviardé par le second... La discussion est tout à fait courtoise et constructive.
Ce n'est pas une discussion isolée ; si vous en doutez, je pourrais bien prendre un peu de temps pour répertorier les discussions constructives et/ ou respectueuses partant d'une critique de l'article ; yen a quelques unes (je me rappelle aussi d'une discussion partant d'une critique de Goldie).
C'est juste une question de formulation de la critique... il y en a qui passent (celles ci sont souvent argumentées et ouvrent le débat) et d'autres qui cassent (que répondre à une injonction lapidaire?) .
La seule personne que j'ai caviardé c'est moi même, sur le post en deux exemplaires. Je ne contrôle pas le travail des modérateurs, n'en déplaise à votre appetence à me classer chez les fascistes.
A propos de Brigitte Lahaie, elle avait pas tourné dans un nanar de ce genre, genre vampiro-lesbiano-cochon ? ;-))
C'est vrai que ça, putain, ce serait de la chro, avec comme titre "De l'impact des culottes à frou-frou de Brigitte Lahaie sur l'inconscient des spectateurs des années 70, et des résultats dans leur relation avec les femmes..."
Là, c'est au moins 2000 posts assurés !
C'est vrai que ça, putain, ce serait de la chro, avec comme titre "De l'impact des culottes à frou-frou de Brigitte Lahaie sur l'inconscient des spectateurs des années 70, et des résultats dans leur relation avec les femmes..."
Là, c'est au moins 2000 posts assurés !
Si, la fiancée de Dracula, un film abominablement nul de Jean Rollin.
[quote=Jean Rollin.]
Un metteur en scène qui bénéficie d'un véritable culte en Angleterre...allez comprendre.
Un metteur en scène qui bénéficie d'un véritable culte en Angleterre...allez comprendre.
Sans vouloir vous effrayer, il y aurait énormément de choses très intéressantes à dire sur le porno, par exemple sur la représentation du plaisir, et sur la différence entre les manières dont les hommes et les femmes sont filmés. Ce n'est pas la qualité, ou l'intérêt artistique, d'une production cinématographique qui détermine l'intérêt de l'analyser et la pertinence des observations qu'on en retire. En l'occurence, le porno, dans ses "subtilités" (c'est-à-dire dans les choix de montage qui, en eux-mêmes, ne sont pas toujours perçus de façon consciente par les spectateurs), dit énormément de choses sur les représentations de genres dans nos sociétés. A partir du moment où un genre cinématographique (ou littéraire) a ses codes, et son succès populaire, il constitue un élément de compréhension des humains - et un reflet de questions plus larges. Je pense aux travaux de Don Kulick, par exemple. J'ai eu l'opportunité d'assister à une de ses conférences sur la pornographie zoophile (miam), avec illustrations et tout : je vous assure que c'était fascinant, et, si ç'avait été une émission d'@si, je suis certain qu'elle aurait fait un tabac.
De la même façon que les westerns italiens, pour tout cheapos qu'ils soient (en dehors du cas Leone), sont très illustratifs d'un moment politique, les mauvais films d'horreur, avec leurs codes très souvent politiquement correct (voire paradoxalement ordre-moralisant) et les thématiques mobilisées (anxiétés populaires) sont sociologiquement très parlants. Les films de genre, précisément parce qu'ils constituent souvent un corpus assez homogène (façon de dire : assez répétitif) font un matériau d'études très précieux. Et la question soulevée par cette chronique de Djoumi, sur les perceptions nationales du film d'horreur, n'est pas moins intéressante qu'une autre.
Encore une fois, parler de cinéma ne veut pas nécessairement dire faire l'apologie ou la critique du dernier "bon film" en vogue ou ignoré. En particulier sur @si, des questions d'ordre plus général méritent d'être traîtées.
De la même façon que les westerns italiens, pour tout cheapos qu'ils soient (en dehors du cas Leone), sont très illustratifs d'un moment politique, les mauvais films d'horreur, avec leurs codes très souvent politiquement correct (voire paradoxalement ordre-moralisant) et les thématiques mobilisées (anxiétés populaires) sont sociologiquement très parlants. Les films de genre, précisément parce qu'ils constituent souvent un corpus assez homogène (façon de dire : assez répétitif) font un matériau d'études très précieux. Et la question soulevée par cette chronique de Djoumi, sur les perceptions nationales du film d'horreur, n'est pas moins intéressante qu'une autre.
Encore une fois, parler de cinéma ne veut pas nécessairement dire faire l'apologie ou la critique du dernier "bon film" en vogue ou ignoré. En particulier sur @si, des questions d'ordre plus général méritent d'être traîtées.
Nan je déconnais IT, calmez-vous. Euhhh...je ne suis pas sûr de m'intéresser à la pornographie zoophile, j'ai beaucoup de lacunes c'est vrai.
Pas grave, @si se décidera certainement à les combler, avec une nouvelle série d'émissions. "D@ns le"..., "d@ns le"... hmmm, j'ai pas d'idée.
;-))
Je n'ai pas d'avis là-dessus, je n'ai jamais vu de porno.
Normal, le porno est interdit au moins de 18 ans;-)
gamma
gamma
Comme l'atteste la seconde partie de ton pseudo.
Non, ça veut dire " debout ".
Je l'explique ici : http://anedebout.over-blog.com/pages/a_propos_de_mon_pseudo-3336611.html
Je l'explique ici : http://anedebout.over-blog.com/pages/a_propos_de_mon_pseudo-3336611.html
Sympathique blog, ma foi :-)
Ça n'a pas d'autre prétention. Merci.
Pas de quoi, monsieur Erectus.
sympathique en effet votre blog, par contre juste une petite précision, l'Iphone n'est pas un appareil témoignant du fleuron de la génération geek, la plupart des geeks n'ont pas d'Iphone, ne pas confondre "geek" et "technophile". Avoir 2 Iphone, et 1 Ipad ce n'est pas être un geek.
Oups ! Désolé. Heureusement que vous veillez. Donc, les geeks n'ont pas d'iPhone. Mais ils sont nuls les geeks alors. ;-)
Au fait, n'oubliez pas le P majuscule.
Au fait, n'oubliez pas le P majuscule.
Hoaaaa ! Le menteur !!! T'as jamais vu ne serait-ce qu'un extrait de discours de Fred Lefèbvre ? Bon, alors, regarde la Ligne Jaune avec Dodo Paillé. Ce sera ton dépucelage pornographique. Je rappelle que le dico définit la pornographie de cette manière (merci Robert) : Représentation complaisante de sujets obscènes.. Bon, d'accord... alors, qu'est ce qu'un sujet "obscène" Robert ? Obscène : qui blesse ouvertement la pudeur ou choque par son caractère immoral. On est dans la cible non ?
Pour la modération sauvage, ça aurait été sympa d'y aller plus doucement. J'avais pris mon temps pour écrire un truc m'enfin bon
J'aimerai quand même comprendre d'où vient ce déferlement de haine anti-rafik (et plus largement anti-culture populaire) qui suit chacun des articles de monsieur Djoumi?
Juste un mot pour remercier Rafik Djoumi de ses chroniques iconoclastes et brillantes. Une recrue de choix pour @si! J'adore!
Rafik : en tant que lecteur assidu de Mad Movies depuis 20 ans, on peut développer les raisons de cet embargo français.
La réalité de notre cinéma est malheureusement désormais qu'une très grosse partie est financée par les sociétés de production télévisuelles.
=> il va de soit avec ce postulat qu'il est plus facile de produire une comédie pour un 20h30 sur TF1 qu'un film comme Martyr...
Canal + a pendant des années assurer une partie du financement de certains films de genre, grâce à sa politique d'abonnements et son type de spectateurs qui était plutôt "différent" de celui regardant le JT de JP Pernault.
Mais là encore, la chute de son nombre d'abonnés lui a fait revoir cette politique et Canal+ réoriente désormais plutôt ses crédits vers le financement de "série de genre" (qui sont d'ailleurs également des succès à l'étranger).
Pour produire désormais un film de genre, il faut donc soit tomber sur un cinéphile au nez creux (genre Luc Besson qui a produit avec sa société EuropaCorp le très bon Haute Tension), soit chercher des financements multiples à l'étranger, soit carrément partir à l'étranger (A. Aja, réalisateur de Haute Tension, vient de finir l'excellent Piranha 3D aux States)...
Et pourtant... le cinéma de genre possède des joyaux qui nous interrogent sur nos valeurs, notre vision du monde et nos préjugés (Irréversible de G. Noé par exemple).
Peter Jackson par exemple a pu réaliser le film le plus gore du cinéma avec Braindead et un magnifique film intimiste comme Créatures Célestes. Guillermo de Toro a pu tourner Hellboy 1 & 2 pour nous pondre le tétanisant "Le labyrinthe de Pan".
Un des grands intérêts du cinéma de genre est de ne pas forcément prendre les spectateurs pour des idiots, de pouvoir manier les contres-pieds et de mélanger différents "catégories" jugés en France étanches comme le comique, l'horreur, l'aventure, l'action, le huit clos, le drame ou l'introspection.
Attention cependant à ne pas rêver sur la qualité même de notre cinéma horrifique hexagonale : pour un Haute Tension, combien de navets ?
Si certains films sont injustement oubliés, il est tout de même vrai que certains films manquent clairement de professionnalisme et virent des fois rapidement vers le portnawak...
La réalité de notre cinéma est malheureusement désormais qu'une très grosse partie est financée par les sociétés de production télévisuelles.
=> il va de soit avec ce postulat qu'il est plus facile de produire une comédie pour un 20h30 sur TF1 qu'un film comme Martyr...
Canal + a pendant des années assurer une partie du financement de certains films de genre, grâce à sa politique d'abonnements et son type de spectateurs qui était plutôt "différent" de celui regardant le JT de JP Pernault.
Mais là encore, la chute de son nombre d'abonnés lui a fait revoir cette politique et Canal+ réoriente désormais plutôt ses crédits vers le financement de "série de genre" (qui sont d'ailleurs également des succès à l'étranger).
Pour produire désormais un film de genre, il faut donc soit tomber sur un cinéphile au nez creux (genre Luc Besson qui a produit avec sa société EuropaCorp le très bon Haute Tension), soit chercher des financements multiples à l'étranger, soit carrément partir à l'étranger (A. Aja, réalisateur de Haute Tension, vient de finir l'excellent Piranha 3D aux States)...
Et pourtant... le cinéma de genre possède des joyaux qui nous interrogent sur nos valeurs, notre vision du monde et nos préjugés (Irréversible de G. Noé par exemple).
Peter Jackson par exemple a pu réaliser le film le plus gore du cinéma avec Braindead et un magnifique film intimiste comme Créatures Célestes. Guillermo de Toro a pu tourner Hellboy 1 & 2 pour nous pondre le tétanisant "Le labyrinthe de Pan".
Un des grands intérêts du cinéma de genre est de ne pas forcément prendre les spectateurs pour des idiots, de pouvoir manier les contres-pieds et de mélanger différents "catégories" jugés en France étanches comme le comique, l'horreur, l'aventure, l'action, le huit clos, le drame ou l'introspection.
Attention cependant à ne pas rêver sur la qualité même de notre cinéma horrifique hexagonale : pour un Haute Tension, combien de navets ?
Si certains films sont injustement oubliés, il est tout de même vrai que certains films manquent clairement de professionnalisme et virent des fois rapidement vers le portnawak...
Citation : " Avez-vous déjà vu Cécile De France réduire en bouillie le crâne d’un camionneur à l’aide d’une batte de baseball surmontée de fil de fer barbelé? Imaginez-vous Claude Perron jeter un frigo pour écraser la colonne vertébrale d’une jeune femme menaçante? Vous plairait-il de voir Béatrice Dalle plonger avec délectation un couteau de boucher dans le ventre d’une femme enceinte? Est-il concevable qu’Estelle Lefébure puisse aider un vieux néo-nazi à sectionner les tendons de cheville d’un jeune de banlieue? Accepterez-vous...... "
Avez-vous déjà vu ... ?
Non, jamais. J'aurais dû ?
Avez-vous déjà vu ... ?
Non, jamais. J'aurais dû ?
"Haute tension, La Horde, A l’intérieur, Frontière(s), Martyrs. [...] (que nos collègues américains appellent le «lesbian chic»)"
ah bon ?
juste celle-ci, parce que c'est peut-etre la plus marrante et surtout ca ne sert a rien de perdre du temps ce week end, que je souhaite tres bon a tout le monde
ah bon ?
juste celle-ci, parce que c'est peut-etre la plus marrante et surtout ca ne sert a rien de perdre du temps ce week end, que je souhaite tres bon a tout le monde
J'imagine bien Daniel avec une grande cape noire et des dents de vampire.... Brrrr
et pis non, tiens...
J'ai rencontré Jaume Balaguero au festival de Gerardmer 2009 qu'il présidait. Son enthousiasme pour certaines oeuvres récentes m'avait extremement surpris, il avait l'air de penser que cétait l'étendard internationale de l'exception française. Et peut être pas à tort.
Une certaine élite détient et contrôle SA culture et se sert de l'alibi "cartésien" afin de décider que le Français n'aime pas rêver. Le peuple doit penser très intelligemment s'il est de gauche ou rire de bon cœur avec Clavier s'il est de droite. Mais rêver vous n'y penser pas !
Rêver c'est bon pour les enfants. Ces derniers imaginent n'importe quoi, que le monde pourrait être meilleurs, même après un cauchemar peuplé de tronçonneuses.
Allons Rafik, redevenez raisonnable quoi, cessez de nous égarer en digressant sur ces univers enfantins, c'est très justement puéril et anti-économique. Imagine t-on que le pays puisse un jour sortir de la crise avec de telles fadaises pseudo culturelles ? Un cinéaste français pourrait-il un jour vendre quoi que ce soit avec, je sais pas moi, un fille coincé dans un vaisseau spatiale face à un monstre, un couple poursuivit par un poid-lourd fou furieux ? Un romancier français pourrait-il vendre un bouquin racontant l'adolescence difficile d'un apprenti magicien ou d'une société futuriste droguée à la cannelle faisant du rodéo sur des asticots sur-dimensionnés ? Que nos éditeurs/producteurs nous préservent d'une telle déchéance !
Le redressement économique et moral de la France ne saurait passer par là.
Rêver c'est bon pour les enfants. Ces derniers imaginent n'importe quoi, que le monde pourrait être meilleurs, même après un cauchemar peuplé de tronçonneuses.
Allons Rafik, redevenez raisonnable quoi, cessez de nous égarer en digressant sur ces univers enfantins, c'est très justement puéril et anti-économique. Imagine t-on que le pays puisse un jour sortir de la crise avec de telles fadaises pseudo culturelles ? Un cinéaste français pourrait-il un jour vendre quoi que ce soit avec, je sais pas moi, un fille coincé dans un vaisseau spatiale face à un monstre, un couple poursuivit par un poid-lourd fou furieux ? Un romancier français pourrait-il vendre un bouquin racontant l'adolescence difficile d'un apprenti magicien ou d'une société futuriste droguée à la cannelle faisant du rodéo sur des asticots sur-dimensionnés ? Que nos éditeurs/producteurs nous préservent d'une telle déchéance !
Le redressement économique et moral de la France ne saurait passer par là.
Est-ce que le film "de genre" (j'ai du mal avec cette appellation) n'a pas systématiquement plus de succès à l'étranger que localement, d'où qu'il soit ? Est-ce que je me trompe, ou les succès de l'ex-nouvelle vague du cinéma fantastique espagnol, par exemple, ont été plus modestes en Espagne qu'au-delà de ses frontières ?
Juste pour le plaisir, avant les déchirements et le trolling : preums =).
Quant au reste, les films d'horreur me font très peur et je n'aime pas trop, et j'ai tant de classiques à voir, lire, écouter, que désolé Rafik.
Y'a des films sur les retraites ? Sur les présidents de l'Assemblée puschistes ?
Quant au reste, les films d'horreur me font très peur et je n'aime pas trop, et j'ai tant de classiques à voir, lire, écouter, que désolé Rafik.
Y'a des films sur les retraites ? Sur les présidents de l'Assemblée puschistes ?