"Nos politiques vivent sur le mythe de l'ouvrier"
Si les journalistes économiques des grands médias généralistes font toujours semblant de penser que l'économie est une science, hors de ces grands médias se développent des voix originales, ouvertement engagées, et qui rappellent que l'économie c'est aussi des convictions, de la volonté, de la colère, de l'enthousiasme. De la sidérurgie à la dette en passant par le mouvement des pigeons, retour sur les grands dossiers économiques du moment avec Stéphane Soumier, animateur de la tranche matinale de BFM Business, Anne-Sophie Jacques, journaliste d'@si, auteure de La crise et moi, et Olivier Berruyer, actuaire et auteur du site les-crises.fr.
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Derniers commentaires
Une émission à ranger dans la catégorie "Diner de con", comme bcp d'émissions d'ASI (celle avec Céline Pigalle par exemple).
Le risque est de laisser penser que M.Soumier n'est pas contredit faute d'argument de la part des autres présents.
Sa vision de la société (très répandue) est paternaliste : les riches et les patrons dirigent logiquement le pays, il fournissent les idées et l'argent, et magnanimement du travail aux gens qui n'ont pas les facultés d'être comme eux. La société et la politique sont juste là pour organiser les basses oeuvres subalternes (la collecte des ordures et l'entretien des routes (cf DS),...).
Au minimum, il faut rappeler que dès que l'on parle de fiscalité et d'investissement, personne n'est à plaindre : cela ne concerne qu'une population qui a de l'argent (à placer ou à imposer). Donc les jérémiades du style "les geonpi vont mettre la clé sous la porte", "les retraités américains seraient mis par terre par un défaut de la dette française" sont à relativiser, voire à ridiculiser.
Je regarde ce débat avec "un peu" de retard.
Ce Stéphane Soumier est vraiment puant de suffisance.
Effectivement, il vaut mieux qu'il n'aie pas de carte de journaliste...
Je crains d’arriver un peu en retard. Mais tout de même. Déjà je félicite @si pour recycler le concept du dîner de c**… oups ça m’a échappé. Ceci dit il ne faudrait pas en faire une habitude. Il se trouve que je viens de finir de lire L’impérialisme, stade avancé du capitalisme de Lénine (on a les lectures qu’on peut). Il s’agit de la description de la concentration des capitaux et des banques, avec le processus de mondialisation qui va bien, ainsi que la main mise des banques sur l’économie. Le pauvre monsieur, personne pour lui dire que son “économie moderne” a plus d’un siècle… et a été décrite par Lénine : une économie financière et qui développe des monopoles/oligopoles.
« Une boîte qui fournit 450 des 600 opérateurs mobiles de la planète », revenir à une scission de BNP-Paribas, le mouvement de “mondialisation”, problèmes d’investissements nécessaires de plus en plus gros pour s’incruster sur un marché, dépendance aux banques pour ses financements, limitation de la taille des banques, etc.
J’avoue que j’aurais aimé voir la tête du monsieur si on lui avait mentionné ça…
No comment sur la surprise de DS et ASJ... Vous ne pleurerez pas lors de la suppression de cette niche, Daniel ? Et bien allez jusqu'au bout de votre idée et cessez de la faire entrer dans le calcul de votre imposition sans attendre qu'on vous y force par sa suppression. Facile...
D'autre part, et si au lieu de parler de l'extreme gauche, souvent en simplifiant ses positions, vous l'invitiez? La Gauche Anticapitaliste par exemple, membre du Front de Gauche... c'est plein de militant/es qui s'interéssent "aux problèmes réels"...
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Jusqu'à une phrase que personne sauf moi n'aura entendu j'imagine : (39:15 min) "À un moment, vous serez un conccurent. À un moment, faudra vous défoncer".
Le masque tombe et voilà BFM qui illumine le plateau d'@si de son idéologie. Ce qui l'excite dans le gazoduc, c'est peut-être juste que le passage par le Nord "défonce" le passage par le sud. Que la sidérurgie continue, avec ses innovations, Florange fusse-t-elle "défoncée" pour y parvenir. Les pépites dont il parle, s'il est en pamoison devant elle, c'est probablement qu'elles ont "défoncé" leur conccurrence.
D'un coup, je comprend pourquoi il n'y a principalement que des hommes sur BFM (TV et Radio), le défonçage étant plutôt un fantasme masculin.
Mais surtout, il rappelle à D.S. à un moment de se focaliser sur les faits. Or bien que le "monsieur qui parle fort" se pense objectivement rivé aux faits et donc que ses conclusions sont celles du bon sens pusique découlant des faits, ce "monsieur" est un idéologue dogmatique, comme ses invités. Le dogme se défoncer tout ce qui n'est pas soi, pour grossir jusqu'à exploser.
Un dogme du passé, l'entreprise est en train de se transformer en une entité solidaire et coopérative. C'est très lent, mais ça croît. Invitera-t-il des ouvriers de SCOP à BFM, vu qu'il n'accepte sur son plateau que des membres (pour défoncer donc !) dirigeants ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je suis super choqué par tous ceux qui crachent leur venin sur une personne qui à le courage de participer au forum. Je trouve vos propos outranciers comme d'hab. Alors moi aussi je vais me mettre a votre niveau et dire que vous auriez tous fais de très bon capots.
"Si ça avait été séparé, tu la laisses couler".
Autrement dit, si on est sans force fasse aux spéculations des banques "Too big to fail", c'est parce qu'elles sont en même temps banques de dépôt ET de spéculation. Tu m'étonnes qu'elles veulent pas lâcher le morceau, et qu'elles font poids de tout leur lobbying pour éviter une séparation qui les priverait d'un sacré moyen de pression. Elles veulent à la fois continuer à jouer en se servant de notre fric, et pouvoir nous menacer de pas nous le rendre si on est pas trèèèèès gentil avec elles. Et, face à un gouvernement qui s'effraie d'un battement d'aile de pigeon...
S'il existe (existe-t-il?) de banques qui ne sont QUE banques de dépôt, ma foi, déposons-y tous notre argent, et boycottons les autres.
PS: Anne Sophie, tu as vraiment de la sympathie pour ce cuistre?
Puis j'ai demandé à mon ami de revoir l'émission avec moi. Il est parti d'un rire énorme tant l'hurluberlu est ridicule dans son attitude et ses affirmations, ça m'a soulagée!
Je rêve que vous réinvitiez F.LORDON pour éclairer nos lanternes, sur les mêmes thèmes. Je me souviens d'une magnifique émission " le capitalisme waoow" avec Judith. Je pense que face au rouleau compresseur médiatique, on à besoin de comprendre en profondeur ce système capitaliste qui perce nos esprits jusqu'à la moelle , afin d' endurcir nos convictions et pouvoir changer tout cela... et c'est possible. N'est-ce-pas Anne So ?.
Je me dis bien qu'on pourrait réunir autour d'un micro, en sous-sol, Chièze, Soumier, Bourdin et Brunet et jeter la clé, mais il y en aura toujours d'autres, charmeurs, roublards, geulants, phagocytant toute l'attention.
Sur ces deux émissions, donc, le dispositif d'@si m'a paru très faible, et DS s'est beaucoup trop réfugié derrière son statut de candide.
Les autres révélations - au sens mystique du terme - de Soumier sont probablement du même acabit.
Comme numéro de cirque, ça valait peut-être la peine ! Mais est-ce vraiment la vocation d'asi. Pour ma part, j'ai regardé l'émission comme un épisode de "Strip-tease".
Gilles VILAIN
Les ouvriers n'existent plus ? Il dit ça sans rire ? Quel guignol ...
On y apprend un tas de trucs très intéressants, sur la sidérurgie allemande notamment...
Ça le changera d'Instagram, la boite de 3 pélés et 4 tondus qui se vend des millions (on appelle ça une bulle non ?)
http://bit.ly/Uuor4a
L'émission commence à la minute 9:12
[URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=927486vlcsnap2012120922h57m28s178.png][IMG]http://img11.hostingpics.net/thumbs/mini_927486vlcsnap2012120922h57m28s178.png[/IMG][/URL]
Source : Nouveaux chiens de garde
6.500 euros je le trouve un peu au rabais moi, pour "pro ... d'une grande gentillesse"
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MERCI
Il est tellement urgent de faire les distinctions
- financiers : banquiers - traders
- patrons : investisseurs, entrepreneurs, dirigeants
Un antidote : http://blogs.mediapart.fr/blog/thierry-ternisien-douville/051212/assises-pour-lecosocialisme-2-jacques-genereux.
J'ai eu le sentiment d'en comprendre 1000 fois plus dans la 100ène de pages la BD "LA SURVIE DE L’ESPÈCE" de Jorion et Maklès que dans cette émission de 2h.
C'est ultra (Anne-Sophie)-stiqué!
Ça ne se fera pas!
C'est une connerie !
Why not ?
Cool mec ! What else ?
Ces pauvre gens n'ont rien d'autre!
Qu'à cela ne tienne, supprimons nos retraites pour les aider.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
article 225-1 du Code pénal définit une liste de critères qui entrent dans la constitution d'une discrimination :
« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
J'ai adoré "On doit absolument séparer les banques de dépôt des banques privées, tout le monde le sait, mais comme ça coûterait vraiment trop d'énergie pour n'arriver à rien, mieux vaut passer à autre chose. Interviewons plutôt Gemalto, ça c'est la vraie vie, coco !"
Il me fait penser à une porsche qui voudrait éviter un détour sur la Grande Corniche, et sûre d'elle, plongerait jusqu'au virage suivant, " pourquoi faire deux virages successifs alors que c'est en face ? -et se retrouverait dans la mer.
Et j'ai trouvé qu'Anne-Sophie avait bien défendu le bout de gras. A un moment, elle s'est reprise et a dégaine l'argument qui tue.
L'émission a duré autant que la précédente, mais était moins rengaine, peut-être que le sujet m'intéressait moins....
Dommage que Laure Daucy ne soit pas là,il y aurait eu un peu moins de testostérone,et elle aurait peut-être pu placer,elle aussi,quelque chose de bien!
Le problème,à l'heure actuelle,c'est que les banques privées créent l'argent,et se faisant dérégulent tout!"De plus,l'argent prêté est plus important que les réserves d'or d'où une dématérialisation de la monnaie qui devient virtuelle car elle est liée à l'offre et à la demande.Les banques privées prêtent de l'argent qui n'existent pas,elles prêtent à partir de rien.
Auparavant l'Etat empruntait aux banques d'état à un très faible taux d'intérêt,aujourd'hui,il est obligé d'emprunter aux banques privées à des taux d'intérêt très élevés.Les banques privées ne créent de la monnaie que si on leur demande un crédit.Pour que ce système perdure,il faut baser l'économie sur le crédit car les salaires sont trop faibles d'où des crédits excessifs.C'est une stratégie d'endetter les ménages comme on a endetté les pays."C'est comme un chien qui se mord la queue!"Pour s'en sortir,on baisse les salaires et les services publics!
L'Etat,proie facile des banques,a sauvé le système sans contrepartie en réinjectant de l'argent dans les banques privées et en les désengageant de toute responsabilité.La dette privée devient dette publique!Nous rentrons dans la spirale infernale de l'endettement sans fin,dans la spirale infernale de l'augmentation des intérêts sans fin.Tout cela bénéficiant aux banques privées."Il faudrait donc,à moindre mal,séparer les banques de prêts des banques de dépôts,ou mieux encore nationaliser ces dernières et laisser les riches qui nous ont mis dans la panade se débrouiller avec leurs problèmes qui ne sont pas les notres mais qu'ils veulent nous faire supporter!
Stéphane Soumier, dans le genre enthousiaste du "monde de l'entreprise comme unique grille de lecture possible pour comprendre le réel" (et le reste "on s'en fout" comme il l'a répété plusieurs fois), est dans le même registre que E. Lévy (au moins sur la forme, quant au fond il faudrait voir çà de plus près... Ou plutôt non ! Ne rapprochons surtout pas ces deux-là. Si ils font des petits, on est foutus !)
Bon, plus sérieusement, une fois la migraine calmée, il m'a semblé que la forme même du discours de Stéphane Soumier est un signe de la déroute des néolibéraux.
Pour employer une métaphore que j'espère éclairante, tout se passe un peu comme si on était dans un théâtre (délabré) dont le décor commence à dégringoler pendant la pièce. Les acteurs sont alors obligés d'en faire des tonnes pour détourner l'attention des spectateurs.
Les thuriféraires du libre marché et de toutes les dérégulations se trouvent un peu dans cette situation. La crise financière et la lente agonie de ce qui l'a rendue possible font s'effondrer le décor. Derrière les tentures et les colonnes en carton-pâte apparaît la sale gueule d'un capitalisme dont on redécouvre qu'il est brutal (et crétin). Ce même capitalisme qu'il s'agissait de rendre invisible, indicible et impensable fait un retour tonitruant.
Dans cette occurrence il n'est plus question de faire chanter la ritournelle du "bon sens" à la sauce TINA par les précieux qui tenaient jusqu'alors les premiers rôles (les Alain Minc et autres). Tout au moins ceux-ci perdent-ils leur monopole. C'est le moment de l'entrée en scène d'acteurs au jeu moins subtil (des hussards comme Stéphane Soumier par exemple, et il y en a d'autres comme Eric Brunet ou... Elizabeth Lévy). Leur fonction est de crier ce qui était jusqu'alors simplement dit. L'essentiel étant d'occuper le terrain pour brouiller les tentatives de déploiement d'un autre discours
(à cet égard votre émission d'hier est un modèle de réussite de cette méthode).
Conclusion, la percée des "hussards" est une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne nouvelle, c'est que le capitalisme est très en grosse difficulté.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'il nous sabrera la gueule plutôt que de nous laissez vivre sans lui. Et qu'il est encore capable de mettre à son service des gens intelligents (Soumier est intelligent, il l'a démontré dans les moments où il admettait la nécessité de faire autrement, pour immédiatement répéter que ce n'est pas possible).
Allez, je vais reprendre un peu de paracétamol. D'autant que le pire n'est jamais certain.
Alan
- c'est une cacophonie... il gueule le gars de BFM, ça fait mal aux oreilles.
- dire que les ouvriers n'existent plus, que le consommateur fait ses rayons... c'est de la branlette de riche. Non, les ouvriers restent un des groupes les plus importants numériquement en France. Le modèle fordien passé au lean ce n'est pas nouveau, mais ce n'est pas non plus généralisé, du tout, du tout.
- comment peut-on ignorer l'importance stratégique et économique de l'ouverture des routes arctiques ? Beaucoup de géographes travaillent sur ce sujet, et on peut l'enseigner au lycée... C'est même assez mainstream pour être dans la Documentation Française, etc. : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartes/transports-et-reseaux/c001220-l-ouverture-des-routes-arctiques-et-la-nouvelle-centralite-du-japon
Cela indique qu'on écoute bien trop peu voire pas du tout les géographes (et certains historiens) et beaucoup trop les économistes, à mon avis. C'est essentiel pour la ZEE, pour l'accès aux hydrocarbures sous la calotte polaire, pour la question
DS qui nous raconte "personne n'en parle à part vous"... mais punaise, lisez le Diplo ! Lisez Hérodote ! Lisez au moins les sommaires des revues !
- il est insultant en plus le journaliste de BFM. Bravo.
- super le côté champêtre d'Anne-Sophie, super utile, merci =/.
- "je ne l'invite pas parce qu'il ne viendrait pas" ... ah. Bah sans l'inviter il ne viendra pas, c'est sûr.
- "on parle du réel" ... oui, enfin on ne parle pas des ouvriers, des employés, des syndicalistes ; on parle de ce qui pourrait arriver de pire aux entrepreneurs si ceci et si cela, etc. Mais on ne parle pas des défauts sur la dette. Qui n'ont ja-mais existé sauf quand ils ont existé. Le réel...
- Berruyer est quand même bien calme devant tant de conneries, et bien pédagogue quand il parle. Merci à lui.
Mais que des ouvriers ou des syndicalistes viennent faire remonter leurs point de vue sur une stratégie d'entreprise, c'est totalement inutile... alors qu'on pourrait aussi appeler ça du "collaboratif".
Pourquoi le "collaboratif" entre clients et entreprise serait un élément positif,
alors que le "collaboratif" au sein même de l'entreprise ne le serait pas... on n'en sait rien.
Je crois qu'il n'était pas possible qu'un débat ait lieu avec les invités du plateau. Anne-Sophie Jacques projette une vision du monde en décalage de celle de M. Soumier. Selon ses dires, il est dans le "réel", et sa "contradictrice", dans le rêve et l'incantation. Il ne pouvait y avoir que des galets qui se cognent. Mais en l’occurrence, comme il l'a été rappelé dans un des commentaires, M. Soumier a monopolisé la parole.
Pour une autre angle autour du même sujet, j'invite les auditeurs à revenir sur cette émission de d@ns le texte. Une précision éclairante a lieu à partir de 37'30. Et pour les plus curieux, l'émission de Là-bas si j'y suis, un angle d'attaque Gramscien autour de l'activité de trading comme pratique culturelle, cultivée sur BFM Business.
Pour enrichir la discussion autour du premier sujet de l'émission, j'aimerais rapprocher les "geonpi" avec les travaux d'un sociologue, anthropologue américain, Christopher Lash. Plus précisément sur son dernière ouvrage : La Révolte des Élites. Des les premiers chapitres, il fait état d'une nouvelle élite sociale, pour vulgariser, constituée de ceux qui "innovent". Ils sont regroupés en poches fermées (même pratiques culturelle, connivences, vision du monde semblable), c'est-à-dire inconsciemment et mécaniquement déconnectés du tissu social, mais dans lequel invariablement ils s’inscrivent et agissent dessus.
Il est très intéressant de l'écouter, car débordant d'enthousiasme, mais sa rhétorique "des faits, seulement des faits (Daniel!)" est très limitée car il écarte à chaque fois l'importance du jeu politique dans les mécanismes économiques.
Et merci Olivier Berruyer, vraiment.
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2605
Et cela avec des questions bien simples :
Peut on s'enrichir sans appauvrir quelqu'un ou quelque chose?
Jusqu’où ce quelqu'un ou quelque chose supporte son appauvrissement pour arranger celui qui en bénéficie?
voila ...voila ... voila ...
emission intéressante , un peu longue , mais une petite remarque :
si vous invitez un commercial,batteleur de metier, comme S Soumier , il faut s'entrainer à faire face !!!
sinon il vous vend sa camelote (frelatée!) tout le temps ...
autrement pour DS et ASJ : bravo , pour avoir essayé quand même ...
cordialement
mb
Pour ce que j'en ai entendu, de ce capharnaüm prise de chou, celui qui squattait le crachoir en partage avec son hôte nous promet un monde joyeux, où nul n'a d'obligation vis à vis de qui que ce soit. T'es ouvrier: crève, on n'a plus besoin de toi. L'acier se fera ailleurs grâce à la fonte des glaces polaires, le transport étant réduit de moitié. Le mur dans lequel va ce modèle de production, on s'en fout on est modernes! Votre vieux monde d'artisans est fini, c'est nous qu'on est les meilleurs, parce qu'on vous a déjà écrasés. Les Chinois sont réduits en esclavage dans un smog qui les étouffe? et alors, moi je choisis la couleur de la voiture qu'il vont me fabriquer, c'est à dire le poison qui va les tuer pour que je puisse devenir hystérique au volant dans les bouchons des périphs des pays centraux. Chouette alors! Tout ça n'est que du fric qui se déplace d'une poche de nanti à la même poche de nanti après avoir fait un tour par la Mer de Barentz. Moi, le monde promis par ce monsieur ne me tente pas, la société qu'il annonce comme triomphante me fait gerber. Tout ce qui se fait contre me semble légitime et souhaitable. J'espère bien qu'il subsistera autre chose et que l'inventivité des insoumis rendra possible autre chose de plus vivable, de plus épanouissant, et que le plaisir de vivre passera encore par d'autres secteurs que le supermarché et l'imbécile consumérisme. Il y a mieux à faire de la vie. Et il y a même plein d'économistes qui le pensent.
La multiplicité des avis émis vers la fin de l'émission m'a permit d'y voir un peu plus clair, de voir certains termes du jargon économique expliqués, et même s'il faut se méfier de ce qui sort de la bouche de M Soumier il faut reconnaitre que ses interractions avec Olivier sont très intéressantes. En plus on a une petite histoire de la finance.
Je regrette cependant que Soumier ait vampirisé le temps de parole au début, sans grande opposition.
J'aurais aimé voir un économiste théoricien, n'en déplaise à M Soumier qui considère que l'économie n'est que pratique
Emission nulle à la gloire du TINA, ces forces surnaturelles et bénites qui nous dirigent.
Le cas de la séparation des banques de dépôt et d'affaires est vraiment typique : tout le monde dit qu'il faut le faire mais il ne faut pas le faire parce que ça existe !
Vous non plus @si, ne perdez pas votre temps avec ce genre d'individu.
J'imagine qu'ils sont sortis de la même école?
http://www.youtube.com/watch?v=fUtw5lNoTr0
Personnellement, je suis syndicaliste, secrétaire fédéral d'une organisation syndicale postale. Je participe à des comité d'échange stratégique en tant que syndicaliste et des élus de notre organisation syndicale siège au conseil d'administration de La Poste. Alors nous faire croire que nous n'avons aucun regard sur la stratégie de notre entreprise ou en tout état de cause un regard qui n'est pas intéressant semble bizarre. C'est d'ailleurs une erreur de la part de Soumier, parce qu'à ce que je comprend, il ne s'intéresse qu'à la stratégie appliqueé et non pas à ce la possibilité de choix stratégiques différents et en discuter la validité ou non. Il est donc dans une émission de constat et non pas de prospective. Pour exemple, à La Poste, les réflexions sur les choix stratégique de La Poste face à Dexia ou au CIF, sur un pôle public financier et les contours qu'il pourrait avoir n'ont pas l'air d'être son problème. De la même façon, la stratégie web de La Poste (e commerce, mail) n'ont pas l'air d'être questionné (d'ailleurs La Poste a raté le virage web et courre après maintenant). La question de La Poste mobile ou de la mise en place d'une box connecté avec des services en plus sont questionnable. Et l'avis d'un syndicaliste ou autre pourrait être intéressant.
Bref, cette question est fondamentale, parce que nous faire croire qu'une stratégie valable est celle adopté par le chef d'entreprise est totalement absurde. Certains échecs n'auraient peut être pas eu lieu si on avait écouté les syndicalistes ou les salarié-es.
Emission très intéressante, qui permet de se faire une représentation très précise du discours dominant actuel.
Néanmoins j'ai eu l'impression de voir un homme en mettre quatre autres à terre. Quelle force dans le [s]poignet[/s], dans le verbe!
Vers la fin de la lutte, Olivier Berruyer se redresse et l'affronte vaillamment. Pourtant, le présentateur de BFM pratique le ju-jitsu mental: il sait agréer en toute circonstance et ainsi retourner la force de son adversaire contre lui-même.
Mise en scène:
Pour être franc, j'ai trouvé la mise en scène de l'émission assez violente: il m'a semblé qu'il était question de mettre en cause à 4 contre 1, un journaliste de BFM. Ca ressemble à un procès dont le jugement est pré-déterminé: "Vous êtes coupable, venez tenter de vous défendre lamentablement. Si vous le pouvez, ayez l'air contrit."
Puis, à ma grande surprise, ça tourne au vinaigre: l'accusé est tellement bon que le tribunal perd toute son autorité. C'est simple, ça aurait pu être Bernard Tapie, il ne s'en serait pas mieux tiré. Pour le dire simplement, ça aurait fini par ressembler à l'arroseur arrosé, si monsieur Berruyer n'avait pas apporté des éléments solides en fin de [s]procès[/s] discussion.
Citations marquantes:
Des remarques fusent:
Mr. Soumier - "Une entreprise, c'est une réponse à un problème."
Ca me semble être pour le moins réducteur. Cela expose bien le biais idéologique assumé de ce monsieur.
Mr. Soumier - "Occupez-vous des vrais problèmes, comme le chômage des jeunes de 25 ans et des séniors."
Il me semle que la critique de la crise et de la dette vient à l'origine d'une critique radicale partant du constat de chômage généralisé. Peut-être alors faut-il s'occuper du chômage comme le font les politiques depuis 20 ans? Ca, c'est être dans le concret, non? C'est-à dire DIRE que l'on va éradiquer le chômage, sans jamais rien faire... ça c'est le réel.
Mr. Scheidermann (début d'émission) - "Pourquoi c'est important parce que ça commence et que c'est la première fois?"
Vous atteignez les limites de votre posture "anti-Soumier"... Vous n'arriveriez pas à comprendre comment les débuts de l'imprimerie sont un moment important? Les débuts d'internet? Les débuts de ce que vous voulez??? Non, mais enfin, dans le raisonnement de monsieur Soumier, on comprend très bien pourquoi ça lui semble être important, cette nouveauté chez Auchan. Critiquez donc sur le fond, mais pas en feignant la stupidité s'il vous plaît.
Sur le fond:
J'en retiens une seule chose. Du point de vue des puissants, et du monde de la finance: TINA. On aimerait bien changer des choses, mais on ne le peut pas: c'est impossible.
Bien, dans ce cas, vers 1H23' d'émission, j'ai eu envie de poser la question "c'est impossible? Mais comment donc font tous ces pays d'Amérique latine?". Car en effet, ce qui semble impossible pour certains, est réalisable pour d'autres...
En réalité tout le monde est d'accord pour voir le risque d'anéantissement du système. Même ceux qui y participent. Pourtant, comme des drogués vous diront: "impossible de vivre sans drogue", tous ceux qui participent et bénéficient de la situation vous diront "non, c'est impossible." A bout d'arguments, certains iront jusqu'à lacher: "de toute façon c'est beaucoup trop complexe, trop difficile, et puis ça fait mal." AH! Donc on y arrive, ce n'est pas si impossible que ça, ça fait juste un peu mal.
Je pense qu'il manque à ces braves gens, ces bons hommes raisonnables, un peu de détermination. Détermination qui a tendance à apparaître lorsque l'on a plus grand chose à perdre, et qui va se délitant lorsque l'on est bien au chaud et bien nourri. Ainsi, la politique se résumerait à une étude statistico-énonomique des risques (que le pillage -autre nom du capitalisme- s'arrête). Que des gens souffrent, que des vies se brisent, que l'espérance de vie recule et que la poésie soit partout chassée, cela ne figure pas sur le bulletin prévisionnel de ces messieurs.
Encore pire: que la marche du monde actuel menace notre éco-système ne semble pas effleurer l'esprit de ces commentateurs du réel. Ah! Si! Mille excuses: "Les OGM (la Science Dure!) résoudront tous nos problèmes." J'ai envie de rajouter: surtout avec Monsanto derrière, on y croit.
Donc en définitive: vous nous emmerdez avec vos considérations philosophiques, vous faites entrave au marché.
Un message fort, un message dans nos gueules, un [s]message d'espoir pour les smicards[/s]!
Je m'arrête ici.
Au final:
J'ai apprécié la sincérité des intervenants. Pour moi, il n'y a rien de pire que quelqu'un qui joue faux-jeu. Là, il est possible de critiquer politiquement le discours des uns et des autres, ce qui est honnête et éclairant. C'est, de plus, très rare.
Merci à tous les intervenants de l'émission pour votre travail à tous.
Matthieu S
Le client c'est l'annonceur, le spectateur est le produit !
Et ce n'est pas nouveau : Richard Serra - Television Delivers People
Je retrouve avec cette émission une sensation lointaine : avoir 8 /12 ans, écouter les adultes parler "décentralisation" à la fin d'un repas, se rendre compte que c'est vraiment important et que ça les remue ... mais sans réussir à saisir le propos. Ça me fait pareil cette émission.
C'est bon pour la nostalgie, mais pas pour l'égo : ça fait un peu chier de se dire qu'à 40 berges passées on en est à ne toujours pas comprendre les règles qui régissent notre quotidien.
A un moment y'en a un qui dit : " les banques doivent xxxx milliards à la BCE et le problème c'est que plus personne ne veut prêter aux banques." ils s'iamginent pas l'effet que ça me fait ce genre de phrases.
J'entrave que pouic.
Déjà, les milliards, j'imagine pas très bien combien ça fait. Le truc le plus cher que je connais, c'est le crédit que vais mettre en tout 20 ans à rembourser ( plus que 12 !) , et pourtant c'est pas un château que j'ai acheté. Un emprunt à 5 chiffres et vlan, 20 ans à casquer tous les mois !
Mon domaine numérique, moi, il va tout juste aux milliers. par exemple, quand je vois le prix d'une voiture sur une pub, ça, je comprends, une maison dans une agence immobilière ça demande plus d'efforts, mais je peux Les milliards ... non.
Le but du jeu, pour moi, c'est éviter le découvert, qui pendant de longues années était inévitable au-delà du 20 du mois. Et quand je réussis, et qu'il reste un nombre à 2 ou 3 chiffres sur le compte avant que ne tombe le salaire, je suis sincèrement hyper contente, parce que ça n'a pas toujours été le cas. Alors les milliards ... fouyouyou !
Après y'a "les banques ".
Moi je ne connais que les agences bancaires. J'y vais quasi-jamais en plus,
"prêter aux banques". ... ?! Qu'est-ce que vous voulez que je prête à une banque ? ? Moi j'emprunte. Peut-être que l'épargne c'est une façon de prêter, mais moi je peux pas épargner. Mon salaire bouge pas, et tout le reste augmente.
"acheter de la dette " .... ?! Euh ... moi j'achète de la nourriture, de l'essence, des chaussures, je m'abonne à @si. Mais j'achète pas de la dette. Et même si je voulais je sais même pas concrètement ce qu'on fait pour en avoir. C'est en boîte, dans un sachet, par lot ?
En fait, c'est ça, le truc que j'aime pas avec l'économie : on retombe dans l'ignorance de l' enfance, on comprend rien, et quand on pose une question y'a
ceux qui te disent : laisse, c'est pas de ton âge, va jouer ( genre l'invité qui parle beaucoup, une fois sur deux quand il prend un exemple j ene vois même pas le rapport entre ce qu'il disait et l'exemple qu'il prend, c'est dire à quel point je suis out !)
ceux qui s'attendrissent de nos questions naïves
et ceux qui nous disent sans arrêt " mais non c'est pas compliqué !" comme Anne-So ... du coup on se sent encore plus nul de pas comprendre !
Louis XVI pensait aussi que sa tête resterait sur ses épaules.
La guerre peut arriver, les banques peuvent couler et Soumier regardera le monde s’écrouler en disant : "cela n'arrive pas."
Il est pitoyable, pauvres hommes d'affaires qui vivent dans le monde irréel de Soumier.
Super Anne Sophie a essayer de lui fermer son clapet, mais les hyènes ont du mal a se taire quand elle reniflent de quoi manger et Anne-So était son repas du jour.
En fait ce mec ne défend que son boulot, ses raisonnements suivent ces courbes d'audience,son public veut entendre que le neo-liberalisme est l'essence de la vie.
Pauvre mec de mon point de vue.
Quand a l'autre intervenant, il aurait pu passer un autre jour.
D'ailleurs toujours sur M. Soumier je pense que le point d'orgue des 50 premières minutes est sa réponse à D.S. à propos de sa vision de son métier de "non journaliste". J'ai trouvé ça hallucinant, très cru et terriblement révélateur de notre époque.
Il y aurait beaucoup à en dire et je pense que ça mériterait un arrêt sur image entier sur le métier de directeur de média.
Sinon comme dit plus haut, les 30 dernières minutes sont plus "conventionnelles" et le débat plus posé et plus équilibré (et effectivement, cet actuaire que je ne connaissais pas gagnerait à être plus médiatisé!).
En résumé rien que pour le témoignage de M. Soumier de sa condition de "vecteur d'information" cette émission vaut le détour et mériterait un debriefing dans une prochaine émission (Avec par exemple un Fréderic Lordon et un sociologue des médias).
Sinon je tiens quand même à tirer mon chapeau à Stéphane Soumier d'avoir accepté l'invitation à @SI (si jamais il passe par là), BFM Business est quand même quoi qu'on en dise à peu prêt le seul média sérieux en terme de contenu (même si je suis opposé à 80% à leur ligne éditoriale, je ne peux rien écouter d'autre en allant au travail tant je préfère entendre des gens avec qui je ne suis pas d'accord mais qui savent de quoi ils parlent que des tocards à la J.M. Apathie qui débitent conneries sur conneries).
http://www.visions-csfa.org/site/un-pigeon-peut-en-deplumer-un-autre/
Berruyer pour sa part a très peu parlé mais ses interventions ont été d'une clarté chirurgicale, j'ai adoré l'écouter dans ses explications, pour la peine je compte suivre son site désormais, ça lui apprendra.
Bref super émission, hâte de voir la prochaine sur cette matière si opaque et nébuleuse : l'économie.
Les grand média fond du spectacle d'information pour au final dire de rester tranquille, que si le libéralisme c'est mal quand ça fait de l'audience de le dire il faut continué à rabâcher la même sauce et les "nouveau" média comme BFM fond de l'information idéologiquement ciblé avec un modèle éditorial super original : on singe juqu'au nom des media économique main stream américain pour défendre bec et ongle modèle libéral sous couvert de réalisme...
Je vois beaucoup de critiques sur Soumier, or il me semble tout à fait adapté à l'émission. Soumier fait le même boulot que n'importe quel directeur de presse type Le Monde, le Figaro, Libération, TF1 ou encore Europe 1 ; il distribue de l'information calibrées à des clients qui le sont tout autant. Bon après il a un petit côté rustre particulièrement désagréable...
En fait cette émission me fait penser à une phrase de William Shakespeare : « Les dangers visibles nous causent moins d'effroi que les dangers imaginaires. ».
Emission dont le thème était passionnant et qui a pris 85 % du temps des allures de café du commerce, merci au beauf de service Stéphane Soumier dont la morgue, les effets de manche et l'omniprésence m'ont rappelés si besoin était pourquoi j'exècre les libéraux et leurs discours de camelots de foire...
"Lever plus d'impôts ? Impossible mais on attend avec impatience la hausse de la TVA" : ne taxons pas les riches qui vont tous partir (qu'importe si la France détient le record d'Europe de millionnaires en $), tapons plutôt sur la classe moyenne...
"Les pigeons c'était l'explosion des avocats fiscalistes en France"; or il se trouve que j'ai fait du droit des affaires en licence, et que la première chose qu'on nous y apprend, c'est comment conseiller les dirigeants d'entreprise pour échapper le plus possible à l'impôt et croyez-moi, l'éventail est large.
"Séparer les banques, impossible et puis les mecs ont compris, ils ont eu peur et ne recommenceront plus". D'ailleurs Goldman Sachs ne spécule plus du tout c'est bien connu...
"Etre contre la mondialisation c'est revenir au champs de tomate du papa d'Anne-Sophie", le même argument que les pro-nucléaires nous servent avec "le retour à la bougie"...
"Mélenchon c'est bien c'est l'ultragauche"... Ce type a t'il un minimum de bagage politique pour définir ce qu'est l'ultragauche (qui n'a rien à voir avec le FdG) ?!
Liste non exhaustive mais ce n'est pas vain, j'ai trouvé plus bête et vulgaire que FOG au Point, une gageure !.
Pour moi l'émission est en partie ratée du fait que Soumier cannibalise le temps de parole et que hélas, malgré toute sa bonne volonté, Anne-Sophie Jacques n'a pas le bagage suffisant pour faire contre-poids. Il aurait fallu inviter en face un Sapir, un Lordon, ou un Généreux capables de rentrer dans le dur techniquement. Seules les 30 dernières minutes sont intéressantes parce qu'Olivier Berruyer prend tardivement la parole et que là, c'est à la fois concret et construit (d'ailleurs Soumier lui donne moins la réplique).
Un détail amusant, sur les niches fiscales des journalistes : DS et Anne-Sophie Jacques ne répondent pas à la question de savoir s'ils en profitent et DS se contente de dire que si elle est un jour supprimée, il ne s'en offusquera pas.
Fred v
Olivier Berruyer nous explique que la dette de l'Europe est aujourd'hui un placement risqué, il parie sur un défaut partiel. Dans le même temps les très riches et fonds de pensions prêtent aux Etats à des taux proche de 0% (y a même eu un moment des taux négatifs! Donc inférieurs au placement dans le matelas quand même!)
En micro-économie qui donne une théorie du choix de l'agent "rationnel" entre un placement peu rentable et peu risqué et un placement plus rentable et plus risqué, il me semble que le placement à 0% risqué ne rentre pas dans le cadre: tout autre choix est plus rationnel non?
En macro-économie, j'entrevois bien une sorte de dynamique: la concentration de richesse et la financiarisation de l'économie ont atteint un point tel que les fonds de pension n'ont plus le temps d'être rationnels : trop de pognon à placer dans un laps de temps trop court! Au début, ils ont raisonné micro-économiquement, en demandant aux dirigeants politiques davantage de rigueur par peur du défaut. Or, dans un monde fini, "macro-économique", si les Etats se "serrent la ceinture" et empruntent moins, les fonds de pensions se retrouvent mécaniquement avec encore plus de pognons à placer autre part que dans la dette des Etats! ils cherchent mais n'y arrivent plus assez vite, impuissants, ils acceptent des taux de plus en plus bas (à 0% leur matelas déborde, celui des gosses aussi!) les taux continue de baisser ! Ils songent à acheter la matelasserie à coté de chez eux (je me fais une petite cinématique ça m'aide à comprendre) à ce moment précis, ils demandent du bout des lèvres à Daniel Cohen de plaider la relance de l'emprunt...
Mais keskidit ? C'est quoi ce raisonnement ?
Qu'est le PORTRAIT du premier ministre pour un pays ? Rien. Absolument rien.
Qu'est l'hymne pour un pays ? Un symbole national.
Au nom de quoi le portrait serait plus fédérateur que l'hymne ? ? ?
Ça prouve quoi sa comparaison ?
Ah, bein, il s'explique.
Et avec un argument de choc : un "jeune" ( oui, le foot, c'est pour les "jeunes" d'après Bohler ...) peut avoir grandi sans qu'on lui apprenne la Marseillaise, par contre, tout le monde connaît la tête du 1er ministre. Voilà, c'est posé, ça ne se conteste pas.
La Marseillaise est au programme de l'école élémentaire, comme le drapeau tricolore, la devise, et la Marianne. La fonction du 1er ministre y est enseignée aussi. Par contre, la tronche des ministres, non, c'est pas au programme de l'école.
Cela dit, je me fous du foot, je ne connais pas la Marseillaise au-delà du couplet des enfants et je peux pas voir Ayrault.
Ca s'appelle Usibor en fait.
Tom
Il suffit d'écouter l'interview de F.Oudéa, le Pdg de la banque Société Générale, par S.Soumier sur BFM .
Il le dit lui même , il n'est pas journaliste mais patron de presse et il faut faire rentrer la pub .
Jamais un tel personnage ne dira du mal des banques , il en est trop proche.
Et pourtant , il faut absolument séparer la banque de détail de la banque d'affaires, si l'on veut sauvegarder l'économie réelle et les économies du particulier lambda . C'est vital pour l'économie nationale .
Le débat n'a pas été sur le terrain par exemple du trading de haute fréquence , pratique bancaire qu'il faudrait surtaxer afin qu'il disparaisse. Plus de la moitié des ordres de bourse sont passés en automatique par des ordinateurs qui suivent des algorythmes toujours plus sophistiqués et qui porteront à n'en pas douter une banque à sa perte dans un temps pas si lointain.
Il y a d'autres pratiques financières comme celle -ci qu'il faudrait réglementer .
-se fader tout le déroulé du guss qui ne-disconvient-de-quasi-aucune-critique-du-système-tout-en-parvenant-quand-même-à-nous-insuffler-le-mot-d'ordre "circulez y a rien à [s]voir[/s] faire"
-pour ensuite mettre en scène le deuxième guss (qu'à force de se taire on pensait qu'il dormait) et le voir lâcher les chevaux comme il l'a fait... classe !
conclusion : faut surtout pas rater la dernière demi-heure.
(décryptage de film, niveau collège)
Par définition il n'y a pas de débat possible.
Sinon le métanier... intéressant.
ILs sont partout, distillent leur idéologie grossière maquillée sous la forme d'une science... IL faut encore les retrouver sur ASI ! Et personne en face pour leur claquer le beignet... Le casting est mauvais, très mauvais...
C'est sans doute un livre très intelligent, certainement hors de l'orthodoxie et utile à la réflexion, peut-être même peut-il sauver l'humanité. Mais est-ce une raison pour faire ce que même les médias traditionnels n'oseraient guère et seraient pointés du doigt pour bien moins ?
Déçu avant même d'écouter les protagonistes, ne serait-ce que pour la définition préalable de l'objet. Une émission de présentation, ou, s'il y a eu des lecteurs de niveau suffisant et d'accord pour le faire, de critique du livre de A-S Jacques, d'accord. Mais là...
Brillantes interventions d'Olivier Berruyer sur la fin de l'émission, dommage que se soit si tard dans le débat.
Je suis enclin à croire une partie de ce que ce monsieur disait. Je suis prêt à reconnaître la rapidité du système. Mais on peut également se placer d'un point de vue différent. Ce qu'il prend pour rapide n'est peut-être qu'un emballement de ce système légèrement plus long qu'on appelle la révolution industrielle. Qu'elle en soit à sa troisième ou quatrième phase, la révolution industrielle, dans le réel, peut tout à fait en être à sa phase terminale. Une sorte de parenthèse de l'histoire d'un monde global, qui englobe les bacilles d'un autre âge, les dinosaures, les australopithèques, les sapiens d'il y a 80000 ans, les grands empires religieux, etc.
Quand cet "homme qui parle fort" dit qu'il faut s'occuper du réel, il oublie qu'il décide en même temps de ce qui est réel. Il se croit objectif, mais fait preuve du plus grand subjectivisme. Ce n'est pas un défaut, ni une qualité. Dans l'émission, c'est quand même un problème. Car personne ne le lui reproche. Les contradicteurs pensent devoir répondre à ses arguments. Ils ne le devraient pas. Ils devraient l'interroger sur son idéologie, ses principes, ses raisons.
Le plus intéressant, et le plus signifiant finalement, furent les silences de Daniel et les haussements de sourcils d'Anne-Sophie. J'ai vu qu'elle savait ce que disait le bonhomme. Mais elle n'a pas été capable de lui dire. Car les rhéteurs savant très bien mener la discussion et l'emmener là où ils gagneront.
Je rajoute que le réel du monsieur en question est bien de faire du fric sur la niche des cadres co, managers et quelques petits commerçants. Les directeurs chez casto, Les chefs de rayon de auchan, tt ces personnes qui ont une cravate et entre 2 et 200 collaborateurs a leur disposition, sont en admiration devant les pierre kosciusko-morizet comme des joueur de foot amateur devant zidane.
Et quand la star patron dira :"on est pas des pigeons, ils reprendront ts en cœur la rengaine sans savoir que l'essentiel est de connaître qui veut vous manger.
Le principe de ses sites n'est pas de donner de l'info mais de rassembler une famille ou des soldats.
Quand Soumier parle de monde rapide, je ne pense pas qu'il formule une analyse historique ou philosophique du capitalisme. En ce sens, je ne pense pas qu'il parle tant d'une économie en mutation (un monde en changement) que de l'économie contemporaine, virtualisée, où les créations de richesses et les flux sont effectivement colossaux et ultra-rapides (un monde en mouvement).
Il est certes très intéressant de prendre du recul afin de qualifier et de mettre en perspective l'évolution du capitalisme à travers les âges, ne serait-ce que par rapport à il y a 10 ans avec l'Internet démocratisé, ou 35 avec les ordinateurs. On peut même remonter, avant la révolution de l'information, à la révolution des transports, et encore à la révolution industrielle. Ceci afin de produire un savoir sur notre économie et notre histoire.
Mais ce savoir n'est pas un centre d'intérêt pour les acteurs financiers dont l'activité se focalise sur la connaissance des flux actuels: ce qui est, pour eux, le réel. Et de facto, ces flux sont bien réels, car contemporains.
Ainsi, il n'y a pas débat sur ce qui est, car il n'y a pas d'analyse à ce niveau, ni prise de recul (sauf éventuellement personnelle): la question ne se pose pas. Leur activité, étant par nature de la gestion de flux et d'informations, elle s'ancre par définition dans l'immédiateté.
Ainsi, les financiers n'ont pas inventé et n'érigent pas l'immédiateté comme un principe idéologique qu'ils imposent au reste du monde. C'est un réel qui s'impose déjà a priori à eux-mêmes, de par leurs activités. Par contre, ce qui est idéologique de leur part, c'est de vouloir persuader le reste du monde qu'il est lui aussi soumis à ce principe du réel économique. Exactement de la même manière qu'un militant politique veut persuader l'humanité que le monde entier n'est que réalité politique.
Ainsi, les financiers n'ont pas inventé et n'érigent pas l'immédiateté comme un principe idéologique qu'ils imposent au reste du monde. C'est un réel qui s'impose déjà a priori à eux-mêmes, de par leurs activités.
Ah bon ? Ils ne sont pas à l'origine du trading à haute fréquence par exemple ? Qui le leur a imposé ?
Ah bon ? Ils ne sont pas à l'origine du trading à haute fréquence par exemple ? Qui le leur a imposé ?
A mon avis ils se sont juste rendu compte qu'ils pouvaient gagner de l'argent. Je ne trouve pas qu'il s'agit d'un contre argument à l'explication de djinneo.
Vous parlez là de gens irresponsable... Il faut leur imposer des barrières et non les laisser prendre toutes les initiatives...
Quand ils imposent à des boites du 15% annuel, ils érigent un principe de l'immédiateté qu'ils imposent au reste du monde en faisant suer le burnous à l'autre bout de la chaîne...
Ces gens là sont asociaux au sens premier du terme.
bref un Voltairien pur et dur, qui essaye en plus de dissimuler son ramage... Bref une "ordure"
C'est surtout que je cherche moins à trancher des têtes qu'à remettre en cause le système lui-même. Quand un jeu est mal conçu avec des règles bancales, il ne faut pas s'étonner que les joueurs en tirent partie. Vous pourrez toujours les gronder en scandant des slogans idéologiques moraux, et même changer les joueurs: le système sera toujours en place.
Rappelez-vous de cette chronique de Judith Bernard sur les responsabilités. La faute à qui ? A ceux qui tirent la couverture à eux en utilisant le système à leur profit ? Ou à ceux qui élaborent et maintiennent le cadre légal ? Vous pensez que J.Kerviel et V.Bolloré se sont réveillés un matin en se disant: eurêka, j'ai inventé la capitalisation boursière ?
Ils n'étaient pas encore nés que les règles du jeu étaient déjà écrites. Et leur couper la tête ne changera absolument rien à l'affaire.
Tout ou presque, au départ, était moral et visait à l'intérêt général. Le but de la partie ? Gagner de l'argent et le cercle vertueux faisait que tout le monde en profitait.
Ce ne sont pas les hommes d'affaires qui ont perverti le jeu. C'est la logique du jeu elle-même qui était viciée dès le départ. Nul besoin d'être sorti de la cuisse de Jupiter pour s'apercevoir que l'on peut gagner des parties sans se soucier du bien commun. Je vous concède que l'avidité et l'égoïsme font le reste.
Je suis au regret, AirOne, de vous apprendre que la "main invisible" existe bel et bien. C'est celle qui vous indique qu'en sacrifiant votre fou, vous pouvez croquez la reine d'en face.
[quote=AirOne]Créer des subprimes, complexifier les produits financiers, spéculer sur les matières premières, démultiplier les effets de levier, déréguler le marché financier, trader à haute fréquence, ça n'est pas une logique financière découlant de leur activité qui s'imposent aux banquiers; ce sont des choix stratégiques et économiques court-termistes, totalement irresponsables économiquement et socialement
Le qualificatif "irresponsable" constitue un jugement moral, et non strictement économique. Pour rappel, la règle du jeu "faire du pognon en toute légalité" ne stipule en rien quelque paramètre d'ordre moral que ce soit. Libre au législateur de promettre de "moraliser le capitalisme", mais tout ce qu'il peut faire, c'est de coller des patch à la législation existante.
Sinon, à part les dérégulations qui sont du ressort du politique, tout ce que vous citez, relève de la logique financière. D'ailleurs je ne vois absolument pas quelle différence vous pouvez bien faire entre une logique financière et un choix de stratégie économique.
Or la logique financière, ou la stratégie économique, quelque-soit la manière dont vous souhaitez l'appeler, constitue la base de leur activité. Et les techniques d'une activité s'imposent à celui qui s'y livre: on peut regretter qu'un sportif s'adonne au tennis, mais si on le lui permet, on ne peut décemment pas lui reprocher de frapper la balle.
Ou alors il faut changer les règles.
Peut être, après tout, que je suis un homme ; ou un martiens - d'un autre âge.
Notre cher D.S n'a pas eu le "rélfexe" de questionner cet homme sur certaines parties de notre histoire.
Car, vraiment, sans cynisme aucun, je serai très curieux de connaître la réponse à ces questions :
- Pourrait-il nous citer, ce moderne, qui défend avec tant d'ardeur son système parfait, le nom de l'homme le plus riche de la cité d'Athène, vers 300 avant jésus christ ; ou bien celui de l'homme le plus puissant de la période de la renaissance ? Pourrait-il nous décrire sa vision de l'histoire ?
Car, si, alors, je peux découvrir qu'en effet, l'histoire de l'antiquité égyptienne, de l'antiquité grecque, romaine, de celle du XVIIième, bref, de ces hommes et de ces femmes qui ont jalonné les parcours humains de leurs créations, de leur imagination - si, donc, je découvre que cette histoire n'est pas faite de Socrate, de Pythagore, de Platon, d'Euclide, d'Archimède, de Léonard de Vinci, de Diderot, de Hilbert, de Planck, etc ; mais qu'en fait se cache des Ford, des Steve Jobs, des Pinault, tout cela depuis des temps très reculés, alors oui, j'avouerai ma défaite.
Sinon, nous, hommes et femmes, depuis cette conscience que nous avons du réel, n'avons eu de cesse de nous tromper. De croire que l'invention d'un Newton n'a que peu de valeur façe à la BNP. Il faudrait d'ailleurs commencer à réviser l'ensemble de ce que nous voulons transmettre à nos enfants.
Oui. Tiens. Ces adorateurs de l'entreprise. Que voudraient-ils transmettre aux futurs générations ? Faudrait-il demander aux histoiriens de revoir l'ensemble de leurs oeuvres, et de se pencher, enfin, sur ce qui a fait l'âme de la civilisation grecque ? Non pas la philosophie, non, mais leurs entreprises ?
J'avoue être tombé dans le cynisme.
En tout cas, très sérieusement, je serai plus que curieux de savoir ce que ces hommes et ces femmes nous disent de l'histoire. Alors, qui sait, peut être qu'un jour D.S posera cette question -
"Mais dites moi, quel est donc cet entrepreneur de l'histoire antique qui vous a tant marqué ??"
Cependant, je crains de connaître la réaction de l'invité par avance. Ce sont des hommes et des femmes modernes, après tout. Et, nous le savons aussi - l'histoire est écrite par les vainqueurs.
Malgré tout, j'ai du mal à imaginer un professeur d'histoire du XIIIème siècle commençant son cours sur la période 1970-2000 par
"Chapitre 1 - Steve Jobs ou les entrepreneurs du XXième siècle".
Mais bon, peut être qu'après tout, les hommes et les femmes se trompent depuis plus de 2000 ans : l'homme ne vie pas sur terre pour apprendre, comprendre et connaître. Il vit sur terre pour produire et consommer ce que l'Entreprise veut bien lui vendre.
Ne mélangeons pas les genres. Les acteurs économiques, moraux ou immoraux, sont aussi ceux qui impriment l'histoire de nos sociétés !
A partir du moment où on considère - à juste titre - que l'état doit assurer une éducation "gratuite" à tous, tout succès individuel peut-être remonté jusqu'à une éducation dispensée par l'état, ou payée par lui si c'est un établissement privé sous contrat.
De là à en faire le déclencheur et l'origine de toute innovation technique ou découverte scientifique, il y a une grosse marche. Je sais bien qu'il y a une légère surreprésentation du corps enseignant ici, mais quand même, on peut lui reconnaître une part raisonnable sans se voir obligé de lui attribuer TOUS les mérites des résultats d'autrui.
La variété des acteurs et des structures utilisées tend à indiquer que le mode d'organisation n'est pas, et de loin, le déterminant unique de la construction du savoir et de la survenue de l'innovation.
Jamais personne n'a pu dire à une équipe de chercheurs " vous me ferez telle découverte à telle date"
Un type l'a dit dans des termes à peine différents, il y a moins de 5 ans, ça devait être un chef d'entreprise, Nicolas Sarko-quelquechose
Une étude, que j'ai un peu la flemme de chercher, mais qu'on doit pouvoir retrouver si vraiment nécessaire, disait il y a quelque temps que le financement des activités artistiques et culturelles avait des ordres de grandeurs très proches en France et aux États-Unis. Les États-Unis n'ont pas de ministère de la Culture et très peu de financement public de ce type d'activité.
Le fait de ne pas avoir l'État assumer ce rôle ne fait disparaître le besoin vital d'avoir ces activités improductives, qui trouvent toujours un autre chemin. De même qu'il y aura toujours des profiteurs et des opprimés dans les régimes communistes.
Le besoin de chercher ou l'envie de domination sont des traits de la nature humaine qu'aucune organisation n'a pu éradiquer. A surinvestir perpétuellement le régime politique comme porteur d'une vertu intrinsèque, on va aux mêmes déconvenues.
Pas parce qu'il dit des choses juste mais simplement parce qu'il dit repose sur une vision assez restreinte de la société et qu'il n'y a personne pour le contredire pire encore lorsque ce type de farfelus monopolise la parole et coupe celle des autres pour asséner des vérités dont-il ne voit pas les conséquences où refuse de les regarder.
Ce genre du type arrogant, il faut vraiment avoir un certain contrôle de soi pour arriver à l'écouter ou le regarder dire ses diatribes.
Personnellement je ne pense pas arriver à le regarder cette vidéo de nouveau un jour.
Je vous ai compris là !..Vous n'êtes pas seul a en avoir envie, et envie de retrouver le plan de la guillotine aussi car des têtes il va falloir en couper pas mal et les bonnes cette fois ci. Si vous voulez on se contacte, car je crois qu'on va devenir une majorité nationale, quoi qu'en disent les diseurs de bonne aventures que sont les "expertologues" de tout acabit ..Sachez que je compatis. .
C'est de mieux en mieux fréquenté ici
Parfois je me sens un peu con...
Normalement, c'est elle qui aurait dû mener ce débat, puisqu'elle avait écrit un livre. Franchement, je n'ai même pas envie de le lire, quand on voit comment elle a laissé le monsieur monopoliser la parole, comment elle s'est laissé couper la parole, voire insulter. Vraiment dommage. Heureusement qu'il y avait Olivier pour dire des choses sensées, simples, et éclairantes. Déception totale.
Ben moi je l'acheterai pas son bouquin. Je suis pas sur que leur opération promo est bien marché.
Soumier : 8
Schneiderman - Jacques : 2
Berruyer sur le banc de touche
Le gauchiste en moi se révèle, pour moi ce mec c'est l'ennemi. Mais il est drôle, sorti du contexte !
2- Auchan veut surtout économiser de payer du marketing à mon avis... Si on regarde de ce coté là, l'avenir il est plutôt au DIY et aux Fablabs, et Auchan a 5 ans de retard...
Heureux de voir Olivier berruyer chez @si, j'ai souvent donné des liens vers son site ici, c'est une mine d'infos, il fait un boulot extraordinaire qui mérite d'être largement connu. Ceci dit, c'est pas exactement un hétérodoxe, il est très "dans le cadre", mais il nous apporte de la matière, en masse, qu'on ne trouve nulle part ailleurs et qui nous permet de nous faire une idée.
J'ai pas encore acheté le bouquin d'Anne-Sophie, vous qui l'avez lu dites nous tout le mal que vous en pensez ! ;-)
La Bise, Anne-So ! (tel un ultragauchiste de Tarnac, je fais partie des transis tapis dans l'ombre!)
Je me cale dans mon fauteuil, un vieux cognac en main, et on se retrouve après.
Je commenterai demain, les serveurs d'@SI chauffent à plein régime à cette heure et pour le streaming, chez Orange, c'est pas top (mais moins pire que chez Free apparemment)...