"On se focalise sur «TPMP», mais «Quotidien» aussi produit de la violence"
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Il a tout à fait raison Nicolas Frachon, la domination du bloc bourgeois dans les médias ne s’explique pas seulement par le fait que la plupart des médias appartiennent aux milliardaires, mais aussi parce que la plupart des journalistes font partie d(...)
Quotidien ! depuis des mois si ce ne sont des années je dénonce cette émission faussement objective mais en fait installant une ambiance amorphe, de laisser se perpétuer cette société en descendant en flammes toute contestation intelligente, st(...)
Bourgeoisie de gauche contre bourgeoisie de droite, on n'en sort pas. Ce ne sont pas "que" les 1% le problème (en référence au fameux slogan d'Occupy Wall Street : We are the 99%), c'est en réalité les 10%, donc journalistes de cours compris, ces der(...)
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Quotidien, fausse impertinence, vraie compromission.
Je vous recommande vivement l'interview de Nicolas Framont pour le site Elucid :
https://www.youtube.com/watch?v=_MfbgkePqTg
Ça me dérange toujours qu'on utilise le terme "philosophe", même pour le dénigrer, pour parler de Raphaël Enthoven.
Un rappel salutaire. Bouygues ne vaut pas vraiment mieux que Bolloré. Pas plus que Drahi, Arnault ou Niel.
Merci! votre article est passionnant de bout en bout, il fait partie des rares articles d'ASI que je lis en entier, trop souvent déçue par un contenu déjà connu ou alors mi-chair mi-poisson.
Il y a peut être un aspect que vous devriez explorer en plus, c'est comment les journalistes "qui montent" sont sélectionnés, et comment ça dissuade ceux qui aiment leur métier et veulent l'exercer de se montrer trop lucides. Il m'est arrivé de voir certains journalistes que j'appréciais infléchir peu à peu leur discours pour le rendre plus conforme... avant de se retrouver en meilleure place. Ou après...
Onze ans après la sortie du film "Les Nouveaux chiens de garde" on en est au même point. Les critiques du film le descendait en disant qu'il était caricatural et qu'il ne nous apprenait rien. Certes, à ceux qui savaient déjà et aux critiques des médias, il n'apprenait pas grand chose, mais pour les autres, il était plutôt édifiant.
Malheureusement, j'ai bien peur qu'il en soit de même en ce qui concerne les publications de Nicolas Framont. On le sait, tout ça, mais on ne fait rien pour y remédier. Faire de la question des médias une question politique, ce n'est pas facile. Et c'est désespérant de voir que les politiques de tout bord sont prêts à tout pour passer à la télé, y compris dans les émissions les plus crapoteuses alors qu'il ne faudrait pas avoir peur de critiquer les médias dans les médias.
Perso j'ai voter pour rendre l'article gratuit. Et vous ?
Comme je ne regarde pas la télé, je suis allé chercher des vidéos de Quotidien sur "MyTF1" : Stéphane Richard PDG d'Orange et Fourest+Enthoven
J'ai appris entre autre que le journal Franc-tireur veut éviter la polisarisation - un doux parfum de macronie
Un plateau où les bons mots bien nettoyés au gel hydroalcoolique donnent une atmosphère "cosy" de salon bourgeois
Enthoven est présent à Strasbourg chaque année aux Bibliothèques Idéales, et cette présence imposée déteint sur cette manifestation. On en vient même à se demander s'il existe en France des philosophes qui boivent un ballon de rouge au zinc des bistrots ou s'il n'y a plus que cette espèce de philosophe danseur qui trempe une éternelle madeleine dans leur tasse de thé
Je reviens de la manif. Il y avait moitié moins de monde (10.000 auj) mais plus de jeunes, la raison est tout simplement une affaire d'euros sur le bulletin de salaire. Comme les fois précédentes, ce qui était à remarquer, c'est que les manifestants étaient majoritairement des personnes dont les mains reflètent la dureté de leur occupation. Cette fois-ci encore davantage en particulier derrière la bannière des hôpitaux universitaires, les personnels administratifs étant absents
Bourgeoisie de gauche contre bourgeoisie de droite, on n'en sort pas. Ce ne sont pas "que" les 1% le problème (en référence au fameux slogan d'Occupy Wall Street : We are the 99%), c'est en réalité les 10%, donc journalistes de cours compris, ces derniers souhaitant évidemment brosser les 1% dans le sens du poil : c'est eux qui payent !
Quotidien ! depuis des mois si ce ne sont des années je dénonce cette émission faussement objective mais en fait installant une ambiance amorphe, de laisser se perpétuer cette société en descendant en flammes toute contestation intelligente, structurée, sous les rires et les applaudissements de spectateurs béats, heureux d'être la, fiers d'avoir cotoyé yann barthes, le mètre étalon de la bien pensance
C'est très exagéré. Quotidien fait des sujets et reçois des invités sur les difficultés de classe également. Ce n'est jamais aussi bien qu'on le voudrait peut être, les interviewers sont toujours trop complaisants envers les personnes qu'on aime pas, mais de la a parler de domination .. ou alors on appelle domination le fait de choisir les sujets, y compris des sujets qui ne me plaisent pas....
En plus ils sont drôles et pas donneurs de leçon 🙂
Je trouve au contraire qu’ils passent leur temps à donner des leçons. Plus précisément à donner des leçons, et à couper la parole des personnes qu’ils convoquent. Il y a aussi des personnes qu’ils invitent, alors là bien sûr c’est différent. Parmi les convoqués, il y a Ruffin. Parmi les invités il y a Malka.
Après, cette méthode serait facilement visible s’il n’avait pas trouvé un moyen de faire diversion : traiter de sujets bien pensants, respectables, inclusif, moyen pour l’émission de faire semblant de se distinguer de celle d’Anas. Un moyen de noyer le poisson. Le but de cette émission, c’est de bousiller la vraie gauche, c’est sa seule mission.
J’ai pris l’exemple de ces deux personnes, de ces deux personnalités, car elles étaient dans l’émission à un ou deux jours de distance. Autant Malika a pu dérouler son discours, donc je ne vous infligerais pas la profonde bêtise, devant un parterre de journalistes et de chroniqueur muets d’extase, autant Ruffin a passé son temps à se faire couper la parole. Plus exactement, et c’est ça qui est pire, à ne pas pouvoir terminer une phrase sans être coupé. Ce qui est particulièrement agaçant autant pour celui qui s’exprime que pour ceux qui écoutent. Car la fin de la phrase donne sa signification générale.
Ça m’énerve à chaque fois que Ruffin ne reprenne pas les malpolis. Il pense que ce n’est pas une bonne chose, il ne veut pas tomber dans les polémiques stériles, c’est son choix.
Enfin bref, quotidien, c’est pire que Hanouna. Parce que Hanouna, son dessein est écrit sur l’enseigne.
Vous trouvez drôles les bidonnages et les manipulations de cette bande d'escrocs ?
J'ai du mal à y voir des escrocs.
Quand on ne veut pas voir... Ça fait plus de 10 ans qu'Acrimed démonte les bidonnages de l'équipe de Yann Barthès. Ici par exemple. Ou alors ici.
Ils bidonnent tellement qu'à un moment la Commission de la carte de presse a refusé d'accorder la carte de presse à certains membres de l'équipe de guignols.
Pour votre gouverne, même Arrêt sur images, site auquel vous êtes abonné, a consacré une émission au cours de laquelle les bidonnages de Yann Barthès et son équipe ont été longuement évoqués.
Je ne dis pasqu'il' n'y a pas de problème, je dis juste qu'il est très exagéré de s'en prendre à quotidien comme vecteur de violence et de les traiter de bandes d'escrocs... On est très loin d'Hanouna.
C'est pire qu'Hanouna puisque l'on sait qu'Hanouna est une émission de guignolades tandis que Yann Barthes met sur le même plan des infos sérieuses et des manipulations (présentées comme des caricatures si elles sont éventées), du coup on ne sait plus ce qui relève du journalisme.
Dommage c'est un peu court ! :) On ira lire son livre.
Il a tout à fait raison Nicolas Frachon, la domination du bloc bourgeois dans les médias ne s’explique pas seulement par le fait que la plupart des médias appartiennent aux milliardaires, mais aussi parce que la plupart des journalistes font partie de cette classe sociale (la dérive du « canard enchainé » en est un bon exemple). Les préoccupations des journalistes, même de ceux qui travaillent dans des médias alternatifs comme le vôtre, ne correspondent pas toujours à celles de vos lecteurs. Sans parler des biais idéologiques de votre corporation.
Ce n’est pas nouveau, comme le montre le livre de Dominique Pinsolle « A bas la presse bourgeoise »