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On vous attend sur Hors-Série
J'ai dit d'accord. Judith Bernard a un jour surgi dans mon bureau
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Derniers commentaires
pas forcement convaincu au départ, j'ai trouvé l'entretient assez intéressant. Merci!
100 %, ça y est ! HORS-SÉRIE EXISTERA !
Encore dix jours pour faire exploser le compteur, et nous donner les moyens de faire de la belle et bonne émission comme on aime !
Encore dix jours pour faire exploser le compteur, et nous donner les moyens de faire de la belle et bonne émission comme on aime !
Impossible de m'incscrire sur le site Ulule.
Que dois-je faire?
Canelle
Danielle LEGA
Que dois-je faire?
Canelle
Danielle LEGA
Hébé. Si vous aviez besoin d'un plaidoyer contre le forum, il vous est servi sur un plateau ! :-/
Vous faites en contrepartie un plaidoyer pour Facebook, et j'ai une question toute fraîche, toute naïve, et sans aucun ingrédient pervers dedans :
C'est quoi la différence ? Je refuse aussi de m'inscrire à ce truc (je connais des témoignages sidérants), donc je le connais peu, qu'est-ce qui vous fait dire que le boulot et l'investissement émotif personnel serait moindre avec ce mode de communication ?
Vous faites en contrepartie un plaidoyer pour Facebook, et j'ai une question toute fraîche, toute naïve, et sans aucun ingrédient pervers dedans :
C'est quoi la différence ? Je refuse aussi de m'inscrire à ce truc (je connais des témoignages sidérants), donc je le connais peu, qu'est-ce qui vous fait dire que le boulot et l'investissement émotif personnel serait moindre avec ce mode de communication ?
Sur FB, les conversations s'enflamment moins, parce que les commentaires s'empilent, au lieu de se répondre les uns aux autres - il est plus compliqué de poursuivre un petit duel d'ego (interminable par ici). L'expérience que j'en ai, en tout cas, m'a toujours donné l'impression d'un climat plus tempéré que dans les forums d'@si. Peut-être qu'en important sur FB l'état d'esprit d'@si, on retrouverait aussi une part de son agressivité, à vrai dire je n'en sais rien. L'expérience me semblait intéressante à tenter.
Judith, si vous avez besoin de vous protéger, vous avez raison de le faire. De toute façon. Mais quand vous parlez des forums d'@si, je me dis que vous n'avez jamais lu les forums des autres médias.
A côté, ici c'est un havre de paix, je vous jure ! :-) Et d'un bon niveau culturel (je dis ça, je précise que je suis un prolo bac -2)
Sinon, si vous préférez FB simplement parceque les commentaires s'empilent, effectivement il y a la solution des commentaires. Mais c'est vrai que ça nous enlève quelque chose. Effectivement on aura l'occasion d'en reparler, pour l'instant ça reste relativement accessoire.
Mais on vous lâchera pas, faites nous confiance ! ;-)
A côté, ici c'est un havre de paix, je vous jure ! :-) Et d'un bon niveau culturel (je dis ça, je précise que je suis un prolo bac -2)
Sinon, si vous préférez FB simplement parceque les commentaires s'empilent, effectivement il y a la solution des commentaires. Mais c'est vrai que ça nous enlève quelque chose. Effectivement on aura l'occasion d'en reparler, pour l'instant ça reste relativement accessoire.
Mais on vous lâchera pas, faites nous confiance ! ;-)
Sur facebook, vous evoquez le phenomene "d'une information qui chasse l'autre", pour aller vite, qui revient au principe du like, c'est plus facile a gerer, mais tellement loin de ce que peut permettre internet.
c'est ce qui me fait penser que vous ou Mr schneiderman etes d'une autre generation et etes peu apte a proposer des projets qui essayent d'utiliser davantage le potentiel que contient internet, vous faites simplement de la tele, l'esprit minitel comme dirait l'autre, les avantages et ses inconvenients font que le projet finit par reposer beaucoup moins sur le concept que sur un nom, et dans ce genre de dispositif, il y'a peu de place pour l'interactivité, il y'a aussi forcement l'investissement d'un soi en premiere ligne, exploité pour batir une "marque", un soi flatté par le succes, blessé par les critiques et l'echec, un soi qui devient un capital qui se gere, et que l'on veut voir prendre moins de risque, en gestionnaire prudent.
Meme si ca a pas vraiment l'air, ce n'est pas vraiment un jugement de valeur que j'essaye de porter, mais juste de decrire un fonctionnement qui finit par nous ramener aux medias classiques. C'est je pense la limite du projet @si et apparemment aussi celui du nouveau projet, un projet dans les ressorts de l'ancien modele qui ne sait pas donner une autre place aux passifs que celui d'etre passif.
Pour ma part, je trouve dommage de ne pas etre plus audacieux dans l'experimentation, tenter de construire quelque chose qui puisse exploiter plus le potentiel qu'offre internet, mais comme les medias classique, l'irruption eventuel de l'element fondamental qu'est le spectateur n'est percu que comme une source d'embarras, il ne fait pas parti du processus, il doit se contenter d'accepter de le subir.
c'est ce qui me fait penser que vous ou Mr schneiderman etes d'une autre generation et etes peu apte a proposer des projets qui essayent d'utiliser davantage le potentiel que contient internet, vous faites simplement de la tele, l'esprit minitel comme dirait l'autre, les avantages et ses inconvenients font que le projet finit par reposer beaucoup moins sur le concept que sur un nom, et dans ce genre de dispositif, il y'a peu de place pour l'interactivité, il y'a aussi forcement l'investissement d'un soi en premiere ligne, exploité pour batir une "marque", un soi flatté par le succes, blessé par les critiques et l'echec, un soi qui devient un capital qui se gere, et que l'on veut voir prendre moins de risque, en gestionnaire prudent.
Meme si ca a pas vraiment l'air, ce n'est pas vraiment un jugement de valeur que j'essaye de porter, mais juste de decrire un fonctionnement qui finit par nous ramener aux medias classiques. C'est je pense la limite du projet @si et apparemment aussi celui du nouveau projet, un projet dans les ressorts de l'ancien modele qui ne sait pas donner une autre place aux passifs que celui d'etre passif.
Pour ma part, je trouve dommage de ne pas etre plus audacieux dans l'experimentation, tenter de construire quelque chose qui puisse exploiter plus le potentiel qu'offre internet, mais comme les medias classique, l'irruption eventuel de l'element fondamental qu'est le spectateur n'est percu que comme une source d'embarras, il ne fait pas parti du processus, il doit se contenter d'accepter de le subir.
[quote=Makno]il y'a aussi forcement l'investissement d'un soi en premiere ligne (...) un soi qui devient un capital qui se gere
L'intérêt du forum d'@si est de susciter la réflexion: des plus différentes façons. De la plus irritante à la plus stimulante. Lesquelles se laissent expliciter - comme votre commentaire donne l'occasion de le faire - par la distinction à devoir spécifier entre "soi" et "moi" qui renvoient respectivement, le premier au préfixe auto- tiré du grec, et le second au pronom latin ego. La différence entre les deux est aussi abyssale qu'ignorée, la faute en étant la pensée moderne de la subjectivité dont la crise est la véritable raison de notre actuelle situation.
Car autonomie n'est pas égonomie (:égocratie en réalité). La loi du soi ne revient pas à la dictature du moi: "ce sombre tyran". Appliqué à @si, cela revient à dire qu'il faut y opposer ce que chacun des contributeurs, forumeurs comme journalistes ou chroniqueurs, souhaitent en retirer avec ce qui le régit: à savoir, la rencontre d' une intraitable, adverse altérité qui, à l'expérience et la réflexion, se révèle avoir beaucoup plus d'intérêt que celui qu'on souhaitait plus ou moins égoïstement en retirer.
Cette adverse altérité nous oblige en effet à devoir en permanence reconsidérer notre pensée pour la mettre en relation avec le réel en sa constante nouveauté. Sortir de la cage du moi autrement dit et tenter de se mettre au diapason de la révolution que vous vivons: laquelle ne va ni sans douleur, ni sans bonheur, l'une étant la condition de l'autre.
L'intérêt du forum d'@si est de susciter la réflexion: des plus différentes façons. De la plus irritante à la plus stimulante. Lesquelles se laissent expliciter - comme votre commentaire donne l'occasion de le faire - par la distinction à devoir spécifier entre "soi" et "moi" qui renvoient respectivement, le premier au préfixe auto- tiré du grec, et le second au pronom latin ego. La différence entre les deux est aussi abyssale qu'ignorée, la faute en étant la pensée moderne de la subjectivité dont la crise est la véritable raison de notre actuelle situation.
Car autonomie n'est pas égonomie (:égocratie en réalité). La loi du soi ne revient pas à la dictature du moi: "ce sombre tyran". Appliqué à @si, cela revient à dire qu'il faut y opposer ce que chacun des contributeurs, forumeurs comme journalistes ou chroniqueurs, souhaitent en retirer avec ce qui le régit: à savoir, la rencontre d' une intraitable, adverse altérité qui, à l'expérience et la réflexion, se révèle avoir beaucoup plus d'intérêt que celui qu'on souhaitait plus ou moins égoïstement en retirer.
Cette adverse altérité nous oblige en effet à devoir en permanence reconsidérer notre pensée pour la mettre en relation avec le réel en sa constante nouveauté. Sortir de la cage du moi autrement dit et tenter de se mettre au diapason de la révolution que vous vivons: laquelle ne va ni sans douleur, ni sans bonheur, l'une étant la condition de l'autre.
Je crois déceler un effort de pédagogie et de modestie dans cette intervention. Et je suis complètement d'accord avec le fond. Et je ne saurais probablement pas le dire mieux.
Merci Germain !
Merci Germain !
Un petit duel (pas d'ego) ici sur Facebook dont je donnais le lien plus haut qui a pu échapper à vous autres:
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1058603,1059487#msg-1059487
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1058603,1059487#msg-1059487
Après les attaques contre Judith, les leçons de maintien de Djac Baweur (qui nous revient plus puant que jamais, ou alors je rêve ?). Manque plus que nos amis dieudonnistes et on aura fait les tours de toutes les raisons de détester les forums. Que je regretterai pourtant (d'autant plus que je partage l'aversion de Sleepless pour FB).
Cela dit, s'il faut se passer de forum pour préserver la santé mentale de Judith, eh bien soit. (Mais Judith, frinnnchement, faudrait pas s'en faire pour si peu, on est quand même nombreux à vous apprécier, et à le manifester régulièrement; ça devrait compenser, non ?).
Cela dit, s'il faut se passer de forum pour préserver la santé mentale de Judith, eh bien soit. (Mais Judith, frinnnchement, faudrait pas s'en faire pour si peu, on est quand même nombreux à vous apprécier, et à le manifester régulièrement; ça devrait compenser, non ?).
Encouragement à Judith et ses pinecos, super initiative. Mais il faudra un forum, malgré les lourdauds et les briseurs d'ambiance mesquins. (Les extraits laissent espérer le meilleur, Wilms, Guiraudie et craindre le pire, Chevallier, et donnent déjà envie de poster à tout va, ce serait un drame si la possibilité ne nous en était pas laissée).
J'aime bien ce concept de parodie d'émissions culturelles ou de fausses interviews : voir la tronche décontenancées des invités par les tunnels interminables de la fausse animatrice égocentrée et souvent assez drôle mais je me demande si le format est adapté. Disons que c'est un peu longuet ( surtout vers la fin ). Raphael Mezrahi faisait ça très bien mais ça ne durait que quelques minutes.
Il faudrait mettre les making of quand les invités s'aperçoivent qu'ils ont été mystifiés.
Il faudrait mettre les making of quand les invités s'aperçoivent qu'ils ont été mystifiés.
La meilleure nouvelle de l' année : il faudra donc aller ailleurs pour écouter Judith s' écouter parler et dérouler ses longs monologues pompeux qui commençaient à me les briser sérieusement menu.
J' en avait marre, en effet .
Marre de ses grands airs de prof-qui-est-bien-plus-qu'une-prof-puisque-la-meilleure-des-profs-et-aussi-bien-autre-chose-encore (...).
Marre de devoir subir ses phrases alambiquées... mais qui au final ne voulaient pas dire grand chose.
J' ai fait Khâgne et HypoKhâgne : Judith, c' était trop de rappels scolaires de ces deux années là.
Il manquait un souffle, une individualité débarrassée de ses oripeaux de profs.
Il aurait fallu abandonner ce métier qui continue visiblement à la faire vivre : mais de ce danger là elle n' en veut pas !
Libre, émancipée de sa caricature, après deux ou trois ans elle aurait pu enfin parler de ses propres ailes... mais Judith veut la sécurité des factures payées...
Pour devenir ce qu' elle croit être, il aurait fallu se mettre en danger : mais de ça elle ne veut visiblement pas, Judith.
Dommage, car ses tics de langage et son ton professoral - qui gâchent tout - ne lui permettront JAMAIS d' avancer.
Quelque soit l' endroit où elle se trouve.
La télé ou les classes de cours : il faut choisir !!
J' en avait marre, en effet .
Marre de ses grands airs de prof-qui-est-bien-plus-qu'une-prof-puisque-la-meilleure-des-profs-et-aussi-bien-autre-chose-encore (...).
Marre de devoir subir ses phrases alambiquées... mais qui au final ne voulaient pas dire grand chose.
J' ai fait Khâgne et HypoKhâgne : Judith, c' était trop de rappels scolaires de ces deux années là.
Il manquait un souffle, une individualité débarrassée de ses oripeaux de profs.
Il aurait fallu abandonner ce métier qui continue visiblement à la faire vivre : mais de ce danger là elle n' en veut pas !
Libre, émancipée de sa caricature, après deux ou trois ans elle aurait pu enfin parler de ses propres ailes... mais Judith veut la sécurité des factures payées...
Pour devenir ce qu' elle croit être, il aurait fallu se mettre en danger : mais de ça elle ne veut visiblement pas, Judith.
Dommage, car ses tics de langage et son ton professoral - qui gâchent tout - ne lui permettront JAMAIS d' avancer.
Quelque soit l' endroit où elle se trouve.
La télé ou les classes de cours : il faut choisir !!
Salut les copains (sic)
Pas de forum sur Hors-série, a priori je suis déçue.
Et puis je me lance dans la lecture de celui-ci, et franchement, je change d'avis.
Reste une question : Y en aura aussi des abonnements pour amis fauchés, sur Hors-série ? Si vous avez les moyens, ce serait bien.
;-)
Pas de forum sur Hors-série, a priori je suis déçue.
Et puis je me lance dans la lecture de celui-ci, et franchement, je change d'avis.
Reste une question : Y en aura aussi des abonnements pour amis fauchés, sur Hors-série ? Si vous avez les moyens, ce serait bien.
;-)
Yeah ! Des patchworks apéritifs ! Une bonne façon de donner envie du projet de Judith et de sa nouvelle troupe.
En fait, les pilotes ne peuvent pas être livrés avant la clôture de la collecte ; car si la collecte n'atteint pas l'objectif, les souscripteurs sont remboursés - et donc les pilotes auraient été livrés gratuitement aux petits souscripteurs.
Donc, les dons à 5€ ouvrent droit à recevoir les liens vers les pilotes à la fin de la collecte si elle aboutit (le "tout de suite" signifiant que la date de fin de collecte précède la date de lancement du site, plus long à construire).
Donc, les dons à 5€ ouvrent droit à recevoir les liens vers les pilotes à la fin de la collecte si elle aboutit (le "tout de suite" signifiant que la date de fin de collecte précède la date de lancement du site, plus long à construire).
Salut Judith,
Re-question : les pilotes seront-ils dispos à la date de clôture, ou dès la participation enregistrée ?
Re-question : les pilotes seront-ils dispos à la date de clôture, ou dès la participation enregistrée ?
Le rêve impossible d' une jonction des médias et de la culture est assez bien incarné par Judith et ses complices. Cette impossibilité me paraît être la seule solution. Comment s'abonner ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
[quote=Daniel Schneidermann]J'ai dit d'accord. Judith Bernard a un jour surgi dans mon bureau, dont elle venait de défoncer la porte à coups de hache, et s'est adressée à moi en ces termes : "capitaine (même hache en main, elle m'appelle capitaine), on aimerait faire un site rien qu'à nous, dans le site. Sans critique de medias." J'ai froncé les sourcils. Mais j'ai jeté un oeil à son arme par destination, et je n'ai rien dit. "Enfin, disons sans trop de critique de media. Sans lien évident à l'actu. Avec de longs entretiens, fouillés, sur tous les aspects de la vie culturelle. Avec des gens qu'on n'entend jamais ailleurs. Bref, le site qu'on a envie de faire". Que pouvais-je répondre ? J'ai dit d'accord.
S'agissant d'arrêt sur images, il faut toujours en revenir à la question qui présida au "débat" Bourdieu-Schneidermann et procéder à sa "généralisation": peut-on critiquer la télévision à la télévision? devenant: peut-on critiquer l'ordre des médias dans un média? L'expérience de l'émission de Schneidermann sur la 5, puis celle d'@si démontre, en conformité avec les deux sens du verbe pouvoir en français (avoir la capacité: anglais can et avoir la permission: anglais may) que, de fait, on le peut mais que cela n'est pas véritablement permis: tout au plus - occasionnellement et modérément - toléré. Ce qui correspondrait à la concession prêtée à Judith Bernard: "Enfin, disons sans trop de critique de media".
Point trop en effet n'en faudrait. Le modèle doit être celui de "l'opposition de sa majesté": aussi respectueuse qu'elle: aussi liberticide autrement dit. Car tel est le permis et l'interdit auxquels les gens de médias sont assujettis. D'où l'exclusion de Bourdieu hors de ceux-ci; et les déplacements ou sursis accordés à Schneidermann en ceux-ci. La limite est intellectuellement bien définie: la "radicalité" étant réservée à la recherche dont le grand nombre est naturellement écarté étant donnée sa difficulté supposée. La récupération de certaines de ses avancées n'en est pas pour autant empêchée, une fois le temps de la décontamination passé et celui de la vulgarisation arrivé.
Ce temps-là est-il venu pour @si désormais? Ou, plutôt, est-il, pour le site, encore temps pour cela? Telle est en son actualité la question aussi dramatiquement que pudiquement présentée par Daniel Schneidermann: "Je ne sais pas si @si a la capacité de -attention, grand mot- me survivre, mais on va tout faire pour. Pour qu'il puisse continuer à remplir sa fonction critique, à proposer en toute indépendance articles dérangeants et émissions énervantes sur les représentations au sens large, quand je déciderai de partir planter mes choux dans d'autres riantes contrées." Parler de survie, n'est-ce pas déjà avoir pour l'essentiel reconnu ce que Bourdieu a paradigmatiquement illustré: qu'il n'est pour gens de médias qu'une seule alternative: se soumettre ou disparaître? Disparaître, soit être "volatilisé" comme Orwell nous l'a enseigné. Artistiquement, non médiatiquement.
S'agissant d'arrêt sur images, il faut toujours en revenir à la question qui présida au "débat" Bourdieu-Schneidermann et procéder à sa "généralisation": peut-on critiquer la télévision à la télévision? devenant: peut-on critiquer l'ordre des médias dans un média? L'expérience de l'émission de Schneidermann sur la 5, puis celle d'@si démontre, en conformité avec les deux sens du verbe pouvoir en français (avoir la capacité: anglais can et avoir la permission: anglais may) que, de fait, on le peut mais que cela n'est pas véritablement permis: tout au plus - occasionnellement et modérément - toléré. Ce qui correspondrait à la concession prêtée à Judith Bernard: "Enfin, disons sans trop de critique de media".
Point trop en effet n'en faudrait. Le modèle doit être celui de "l'opposition de sa majesté": aussi respectueuse qu'elle: aussi liberticide autrement dit. Car tel est le permis et l'interdit auxquels les gens de médias sont assujettis. D'où l'exclusion de Bourdieu hors de ceux-ci; et les déplacements ou sursis accordés à Schneidermann en ceux-ci. La limite est intellectuellement bien définie: la "radicalité" étant réservée à la recherche dont le grand nombre est naturellement écarté étant donnée sa difficulté supposée. La récupération de certaines de ses avancées n'en est pas pour autant empêchée, une fois le temps de la décontamination passé et celui de la vulgarisation arrivé.
Ce temps-là est-il venu pour @si désormais? Ou, plutôt, est-il, pour le site, encore temps pour cela? Telle est en son actualité la question aussi dramatiquement que pudiquement présentée par Daniel Schneidermann: "Je ne sais pas si @si a la capacité de -attention, grand mot- me survivre, mais on va tout faire pour. Pour qu'il puisse continuer à remplir sa fonction critique, à proposer en toute indépendance articles dérangeants et émissions énervantes sur les représentations au sens large, quand je déciderai de partir planter mes choux dans d'autres riantes contrées." Parler de survie, n'est-ce pas déjà avoir pour l'essentiel reconnu ce que Bourdieu a paradigmatiquement illustré: qu'il n'est pour gens de médias qu'une seule alternative: se soumettre ou disparaître? Disparaître, soit être "volatilisé" comme Orwell nous l'a enseigné. Artistiquement, non médiatiquement.
J'espères que Maja réinterviouvera Etienne Chouard, ça serait l'occasion de lui demander ce qu'il trouve de si intéressant chez égalité et réconciliation... :-/
Qu'est-ce que vous y gagnez, vous les @sinautes ? Beaucoup plus d'émissions : libérées de la tutelle éditoriale d'@si, on a le champ plus large, pour interviewer qui on veut, comme on veut. Je suis la directrice de publication, on est vraiment autonomes, on affirme un positionnement sur la critique artistique et intellectuelle bien clair.
En tant que consommateur des contenus du site d'@si, je trouve très juste le reproche que fait Judith sur la marotte de Daniel (et des @sinautes?) de toujours vouloir coller à l'actu (déformation professionnelle oblige). Cette envie de se dégager du flux (de "faire un pas de côté" selon l'expression houellebecquienne dans Approches du désarroi) est vitale pour essayer de conserver une vie intérieure.
Ce qui me rend sceptique quand à l'intérêt de votre démarche, Judith, c'est la transformation progressive de vos articles en tracts militants. Je constate sans surprise que Maja, qui semble avoir pris le virage du militantisme bien avant vous, vous accompagne dans cette entreprise. C'est également sans surprise que j'ai lu - en toussotant - la phrase "Avec des gens qu'on n'entend jamais ailleurs" (syndrome Taddéi?!). Je me souviens qu'il y avait eu un probable désaccord entre Daniel et Maja quant à l'opportunité d'interviewer votre ami Etienne Chouard (celui-ci s'était manifesté par la mention "Attention, Etienne Chouard ne trouve rien à redire aux propos conspirationnistes de Thierry Meyssan" sous la fenêtre de visualisation de l'émission).
Votre cursus et votre talent font de vous une excellente lectrice et une bonne intervieweuse, toutefois la volonté de laisser prendre en otage la "culture" par votre engagement politique a été un poison pour l'émission d@ns le texte.
De la même façon, l'ingénuité de façade de Maja derrière laquelle se cache un parti-pris assez péremptoire a transformé une émission d'information en une sorte de tribunal médiatique (si je me souviens bien, après avoir fait passer Alain Duhamel pour un fossile (quel talent!), Maja s'était pris les pieds dans le tapis en sortant de sa réserve face à Caroline Fourest (étiquetée méchante) là où elle n'avait rien rétorqué quand Etienne Chouard (étiqueté gentil) exposait sa meyssanophilie et son complotisme tranquille.
Pour conclure, même si Daniel a fait certains choix que je trouve - avec vous - discutables, il a eu le mérite de garder pour boussole le degré de compétence de ses invités (suite à une formation intellectuelle rigoureuse). J'ai bien peur qu'avant même de débuter votre site, votre boussole soit déréglée (sympa / pas sympa) et que le militantisme prenne le pas sur l'art...
"C'est là le triomphe de l'artiste sur les militants politiques, il ne cherche pas à persuader ni à faire le bonheur des gens, parfois même contre eux ; il laisse à chaque individu le plaisir de se découvrir et découvrir en même temps que lui ces choses merveilleuses et extraordinaires qui doivent exister quelque part dans l'univers..."
Emmanuel Dongala
En tant que consommateur des contenus du site d'@si, je trouve très juste le reproche que fait Judith sur la marotte de Daniel (et des @sinautes?) de toujours vouloir coller à l'actu (déformation professionnelle oblige). Cette envie de se dégager du flux (de "faire un pas de côté" selon l'expression houellebecquienne dans Approches du désarroi) est vitale pour essayer de conserver une vie intérieure.
Ce qui me rend sceptique quand à l'intérêt de votre démarche, Judith, c'est la transformation progressive de vos articles en tracts militants. Je constate sans surprise que Maja, qui semble avoir pris le virage du militantisme bien avant vous, vous accompagne dans cette entreprise. C'est également sans surprise que j'ai lu - en toussotant - la phrase "Avec des gens qu'on n'entend jamais ailleurs" (syndrome Taddéi?!). Je me souviens qu'il y avait eu un probable désaccord entre Daniel et Maja quant à l'opportunité d'interviewer votre ami Etienne Chouard (celui-ci s'était manifesté par la mention "Attention, Etienne Chouard ne trouve rien à redire aux propos conspirationnistes de Thierry Meyssan" sous la fenêtre de visualisation de l'émission).
Votre cursus et votre talent font de vous une excellente lectrice et une bonne intervieweuse, toutefois la volonté de laisser prendre en otage la "culture" par votre engagement politique a été un poison pour l'émission d@ns le texte.
De la même façon, l'ingénuité de façade de Maja derrière laquelle se cache un parti-pris assez péremptoire a transformé une émission d'information en une sorte de tribunal médiatique (si je me souviens bien, après avoir fait passer Alain Duhamel pour un fossile (quel talent!), Maja s'était pris les pieds dans le tapis en sortant de sa réserve face à Caroline Fourest (étiquetée méchante) là où elle n'avait rien rétorqué quand Etienne Chouard (étiqueté gentil) exposait sa meyssanophilie et son complotisme tranquille.
Pour conclure, même si Daniel a fait certains choix que je trouve - avec vous - discutables, il a eu le mérite de garder pour boussole le degré de compétence de ses invités (suite à une formation intellectuelle rigoureuse). J'ai bien peur qu'avant même de débuter votre site, votre boussole soit déréglée (sympa / pas sympa) et que le militantisme prenne le pas sur l'art...
"C'est là le triomphe de l'artiste sur les militants politiques, il ne cherche pas à persuader ni à faire le bonheur des gens, parfois même contre eux ; il laisse à chaque individu le plaisir de se découvrir et découvrir en même temps que lui ces choses merveilleuses et extraordinaires qui doivent exister quelque part dans l'univers..."
Emmanuel Dongala
Je vais y participer... Dommage que la sortie en boite n'est pas dans mon budget :)
La prochaine étape c'est la chaîne : "un monde de geek" avec comme émission "C'est pas qu'un jeu" et "14h42" ?
La prochaine étape c'est la chaîne : "un monde de geek" avec comme émission "C'est pas qu'un jeu" et "14h42" ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
[quote=Daniel Schneidermann]Je ne sais pas si @si a la capacité de -attention, grand mot- me survivre
Je crois que c'est là un des grands chantiers que les hommes et les femmes du 21e siècle vont avoir à relever si l'on veut collectivement sortir des impasses où s'embourbe la société.
L'essentiel des activités humaines est encore régi par ce principe de base qui veut qu'un individu (le chef, le capitaine, le leader...) soit l'échelle pertinente pour catalyser l'innovation, les dynamiques, l'audace créatrice etc...
Ce modèle que l'on retrouve dupliqué partout : en politique, dans l'entreprise, dans monde de l'art, dans celui des idées...
Les problèmes commencent dès lors qu'en vertu de cette prime au "chef" on en déduit une organisation pyramidale de la société qui fige les rapports et reproduit de la domination.
Et si encore cette domination était le prix à payer pour une efficacité sans pareille, mais ce n'est même pas le cas. Combien de chefs d'entreprise ou d'hommes politiques font chaque jour la démonstration qu'ils sont cent fois moins capables de remplir leur mission que l'ensemble de leurs employés ou électeurs réunis ? Il n'est pourtant pas si compliqué de comprendre qu'on réfléchit mieux à 40 millions d'électeurs qu'à 10 dans un bureau de l'Elysée. Ces forums en sont bien souvent la preuve du reste.
Donc oui, M. Schneidermann je comprends que ce soit là un de vos soucis, car, de fait, la structure de votre entreprise et la dynamique générale du site dépendent beaucoup de votre seule personne. Je dis cela sans animosité ou ironie, je ne dis pas que tout cela est facile, ni que j'ai des solutions toutes faites. Mais c'est souvent parce que l'on ne se pose pas le problème que l'on n'y trouve pas de solution.
En l'espèce, votre souci est-il de trouver un "digne successeur" ou bien de repenser les institutions mêmes d'@si pour que l'entreprise soit structurellement en mesure de ne pas dépendre d'un seul individu.
C'est d'ailleurs quelque chose qui m'étonne chez vous, si vous me permettez de vous prendre à partie comme je le fais, que de voir que, malgré votre parcours et la qualité critique de beaucoup des intervenants de vos émissions (et donc de vous-même), vous n'ayez pas cherché à mettre vous même en pratique, à l'échelle de votre entreprise, des principes d'organisations différents. Vous qui, par exemple, faites de temps à autres référence sur ce site au fait que vous avez été licencié à plusieurs reprises de façon arbitraire (Le Monde, France 5), comment gérez-vous ce pouvoir qui doit-être (j'imagine) dans vos mains à présent ? Est-ce que vous considérez que ce n'est pas grave en soi qu'un individu (le patron), dispose d'un tel pouvoir, et que ce qui compte c'est que le patron en question soit vertueux, comme vous l'êtes sans doute. Ou bien est-ce que ce pouvoir ne vous paraît pas nécessairement légitime, vous qui en avez pâti, auquel cas il faudrait inventer un modèle social et économique qui, sans compromettre l'activité de l'entreprise, ne soit pas aussi pyramidal.
Je crois que le changement dans les mentalités commencent ici, à votre échelle comme à la mienne, c'est un combat de tous les jours pour ne pas reproduire, bêtement ou inconsciemment, les schémas traditionnels qui corsètent la société dans son ensemble. Je suis bien conscient qu'il y a là une forme de violence à se faire à soi-même. La société telle qu'elle fonctionne aujourd'hui rend naturel cette idée que l'individu dynamique, créateur, volontaire a bien droit à une grosse récompense en pouvoir, en argent, en reconnaissance sociale et médiatique. Si une partie de la récompense est effectivement légitime, dans bien des cas elle n'est que le faux-nez qui cache mal une prise de pouvoir illégitime et, souvent, irréversible.
C'est un combat difficile et exigeant et malheureusement, nombreux sont ceux qui le portent qui ne se l'appliquent guère à eux-mêmes. Par exemple, le fonctionnement interne du Parti de Gauche est loin de mettre en oeuvre à son échelle les idées qu'il préconise pour la société dans son ensemble. Ce n'est pas un problème qui se joue au niveau de la base militante, mais plutôt au niveau de la direction qui reproduit un système très vertical et personnalisé du pouvoir. C'est une forme de schizophrénie qui malheureusement ne rend pas service aux idées par ailleurs défendues, j'imagine, sincèrement.
Encore une fois, je ne prétends pas délivrer la vérité révélée, je me demande simplement pourquoi des groupes qui portent une parole critique si nécessaire et si agréable à entendre (du moins pour moi), ont tant de mal à se défaire des carcans qu'ils dénoncent. J'apprécie beaucoup @si et, sans doute bientôt, son "Hors-série", et j'attends avec impatience le jour où elle s'appliquera à elle-même les bons conseils que l'on trouve dans ses émissions ;).
Je crois que c'est là un des grands chantiers que les hommes et les femmes du 21e siècle vont avoir à relever si l'on veut collectivement sortir des impasses où s'embourbe la société.
L'essentiel des activités humaines est encore régi par ce principe de base qui veut qu'un individu (le chef, le capitaine, le leader...) soit l'échelle pertinente pour catalyser l'innovation, les dynamiques, l'audace créatrice etc...
Ce modèle que l'on retrouve dupliqué partout : en politique, dans l'entreprise, dans monde de l'art, dans celui des idées...
Les problèmes commencent dès lors qu'en vertu de cette prime au "chef" on en déduit une organisation pyramidale de la société qui fige les rapports et reproduit de la domination.
Et si encore cette domination était le prix à payer pour une efficacité sans pareille, mais ce n'est même pas le cas. Combien de chefs d'entreprise ou d'hommes politiques font chaque jour la démonstration qu'ils sont cent fois moins capables de remplir leur mission que l'ensemble de leurs employés ou électeurs réunis ? Il n'est pourtant pas si compliqué de comprendre qu'on réfléchit mieux à 40 millions d'électeurs qu'à 10 dans un bureau de l'Elysée. Ces forums en sont bien souvent la preuve du reste.
Donc oui, M. Schneidermann je comprends que ce soit là un de vos soucis, car, de fait, la structure de votre entreprise et la dynamique générale du site dépendent beaucoup de votre seule personne. Je dis cela sans animosité ou ironie, je ne dis pas que tout cela est facile, ni que j'ai des solutions toutes faites. Mais c'est souvent parce que l'on ne se pose pas le problème que l'on n'y trouve pas de solution.
En l'espèce, votre souci est-il de trouver un "digne successeur" ou bien de repenser les institutions mêmes d'@si pour que l'entreprise soit structurellement en mesure de ne pas dépendre d'un seul individu.
C'est d'ailleurs quelque chose qui m'étonne chez vous, si vous me permettez de vous prendre à partie comme je le fais, que de voir que, malgré votre parcours et la qualité critique de beaucoup des intervenants de vos émissions (et donc de vous-même), vous n'ayez pas cherché à mettre vous même en pratique, à l'échelle de votre entreprise, des principes d'organisations différents. Vous qui, par exemple, faites de temps à autres référence sur ce site au fait que vous avez été licencié à plusieurs reprises de façon arbitraire (Le Monde, France 5), comment gérez-vous ce pouvoir qui doit-être (j'imagine) dans vos mains à présent ? Est-ce que vous considérez que ce n'est pas grave en soi qu'un individu (le patron), dispose d'un tel pouvoir, et que ce qui compte c'est que le patron en question soit vertueux, comme vous l'êtes sans doute. Ou bien est-ce que ce pouvoir ne vous paraît pas nécessairement légitime, vous qui en avez pâti, auquel cas il faudrait inventer un modèle social et économique qui, sans compromettre l'activité de l'entreprise, ne soit pas aussi pyramidal.
Je crois que le changement dans les mentalités commencent ici, à votre échelle comme à la mienne, c'est un combat de tous les jours pour ne pas reproduire, bêtement ou inconsciemment, les schémas traditionnels qui corsètent la société dans son ensemble. Je suis bien conscient qu'il y a là une forme de violence à se faire à soi-même. La société telle qu'elle fonctionne aujourd'hui rend naturel cette idée que l'individu dynamique, créateur, volontaire a bien droit à une grosse récompense en pouvoir, en argent, en reconnaissance sociale et médiatique. Si une partie de la récompense est effectivement légitime, dans bien des cas elle n'est que le faux-nez qui cache mal une prise de pouvoir illégitime et, souvent, irréversible.
C'est un combat difficile et exigeant et malheureusement, nombreux sont ceux qui le portent qui ne se l'appliquent guère à eux-mêmes. Par exemple, le fonctionnement interne du Parti de Gauche est loin de mettre en oeuvre à son échelle les idées qu'il préconise pour la société dans son ensemble. Ce n'est pas un problème qui se joue au niveau de la base militante, mais plutôt au niveau de la direction qui reproduit un système très vertical et personnalisé du pouvoir. C'est une forme de schizophrénie qui malheureusement ne rend pas service aux idées par ailleurs défendues, j'imagine, sincèrement.
Encore une fois, je ne prétends pas délivrer la vérité révélée, je me demande simplement pourquoi des groupes qui portent une parole critique si nécessaire et si agréable à entendre (du moins pour moi), ont tant de mal à se défaire des carcans qu'ils dénoncent. J'apprécie beaucoup @si et, sans doute bientôt, son "Hors-série", et j'attends avec impatience le jour où elle s'appliquera à elle-même les bons conseils que l'on trouve dans ses émissions ;).
Au départ, le quatuor féminin m'a un peu bloqué.
Normal, je suis encore macho malgré toutes ces années de pouvoir féministe...Arrrggh!!!...Sort de mon corps, Eric Zemmour!!!...
Bon après, je me suis remémoré les chroniques filmées de ces sacrées "nanas". Et j'ai dit :"OUi" à ce projet.
J'ai hâte de voir leurs émissions...des fois elles m'agacent.. des fois je les trouvent pertinentes...mais toujours leurs invités m'éclairent!
Normal, je suis encore macho malgré toutes ces années de pouvoir féministe...Arrrggh!!!...Sort de mon corps, Eric Zemmour!!!...
Bon après, je me suis remémoré les chroniques filmées de ces sacrées "nanas". Et j'ai dit :"OUi" à ce projet.
J'ai hâte de voir leurs émissions...des fois elles m'agacent.. des fois je les trouvent pertinentes...mais toujours leurs invités m'éclairent!
Je n'arrive pas à m'inscrire pour HORS-SERIE !! Lorsque je suis à la rubrique "se connecter", on ne reconnait ni mon adresse mail ni mon mot de passe... je suis bloquée et n'arrive pas à finaliser mon abonnement à ce nouveau site ! Merci de votre aide.
Marie.R
Marie.R
AUX RESSOURCES : un nouveau concept d'entretien, bien cash, consacré aux ressources matérielles des artistes et des intellectuels, au redoutable problème de l’argent et à la manière dont il infléchit l’élaboration des œuvres
Oui, bon, déjà ça commence mal. Il n'y pas que les artistes et les intellectuels qui ont des problèmes de ressources et dont l'activité professionnelle (et passionnelle) est affectée, il y a tous ceux qui s'engagent dans des activités qui ne s'articulent pas sans heurts avec l'ordre marchand : parmi eux des informaticiens, des agriculteurs, etc.
La distinction "artistes et intellectuels" me semble donc déplaisante, et là pour maintenir une hiérarchie sociale des activités, avec d'un côté les serviettes et de l'autre les torchons. Les auteures de l'émission étant, bien entendu, du côté des serviettes. L'artiste qui souffre et son duplicat moderne l'intellectuel précaire ont une aura médiatique et sentimentale dont ne bénéficient pas tant d'autres...
(au Moyen-Age, il me semble qu'on disait "arts libéraux" et "arts mécaniques", le terme arts à l'époque désignant encore l'ensemble des savoir-faire faisant l'objet d'une patiente élaboration, pas la portion congrue des Arts-avec-un-grand-A que le monde moderne a consacrés)
((ceci dit, en lisant le début de l'article j'ai eu peur qu'il s'agisse d'une n-ième émission sur les séries télé : de ce côté-là, je suis rassuré !))
Oui, bon, déjà ça commence mal. Il n'y pas que les artistes et les intellectuels qui ont des problèmes de ressources et dont l'activité professionnelle (et passionnelle) est affectée, il y a tous ceux qui s'engagent dans des activités qui ne s'articulent pas sans heurts avec l'ordre marchand : parmi eux des informaticiens, des agriculteurs, etc.
La distinction "artistes et intellectuels" me semble donc déplaisante, et là pour maintenir une hiérarchie sociale des activités, avec d'un côté les serviettes et de l'autre les torchons. Les auteures de l'émission étant, bien entendu, du côté des serviettes. L'artiste qui souffre et son duplicat moderne l'intellectuel précaire ont une aura médiatique et sentimentale dont ne bénéficient pas tant d'autres...
(au Moyen-Age, il me semble qu'on disait "arts libéraux" et "arts mécaniques", le terme arts à l'époque désignant encore l'ensemble des savoir-faire faisant l'objet d'une patiente élaboration, pas la portion congrue des Arts-avec-un-grand-A que le monde moderne a consacrés)
((ceci dit, en lisant le début de l'article j'ai eu peur qu'il s'agisse d'une n-ième émission sur les séries télé : de ce côté-là, je suis rassuré !))
Que de critiques. Pourtant il me semble qu'au contraire ce nouveau volet donne un espace de respiration au site d'arrêt sur images.De la critique des médias on élargit et nous en avons besoin Déçue que certains abonnés pourtant d'un niveau supérieur à ceux des autres sites,( par leurs commentaires) n'y voient qu'un surplus de paiement de 15 euros par an. Pléonexie quand tu nous tiens ! Toujours plus sans rien payer et pourquoi pas le tout gratuit. Après tout ce nouvel univers va demander un énorme investissement aux fondatrices et il faudrait l'avoir pour rien. 15 euros/an ciel ! De quoi vivent elles ces jeunes femmes d'amour (des abonnées) et d'eau fraîche. A l'évidence si leurs interventions existaient, elles n'étaient pas régulières c'est bien un nouvel espace régulier qui s'offre à ceux qui veulent du recul et de la véritable pensée. Au fond des citoyens ont l'information qu'ils méritent : le flux, le vide, l'abrutissement mais surtout du gratuit. Bon j'exagère un peu car le nombre qui répond présent est encourageant. Il semblerait néanmoins qu'il s'agisse d'une minorité. Souhaitons qu'une prise de conscience fasse que cette minorité s'élargisse et s'empare de la société pour que les choses changent.
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Hors série pourrait accueillir Anne Sophie et la fête serait complète.
Je ne paie jamais mes achats sur internet par carte bancaire. Or, on ne peut payer que de cette manière.
Dommage, le projet parait intéressant.
Dommage, le projet parait intéressant.
[quote=Daniel S.]A titre personnel, c'est aussi la première fois que je passe vraiment le relais. Disons, un premier morceau du relais. Mais d'autres doivent suivre.
Hein ???
On compte sur Daniel pour réinvestir l'argent économisé dans @si (par exemple en embauchant un journaliste, produisant une nouvelle émission)… si les finances du site le permettent. Il faudrait peut-être d'ailleurs clarifier la chose pour ne pas que certains @sinautes s'imaginent qu'ils vont être floués (ça a d'ailleurs été ma première pensée, mais j'ai changé d'avis).
Hein ???
On compte sur Daniel pour réinvestir l'argent économisé dans @si (par exemple en embauchant un journaliste, produisant une nouvelle émission)… si les finances du site le permettent. Il faudrait peut-être d'ailleurs clarifier la chose pour ne pas que certains @sinautes s'imaginent qu'ils vont être floués (ça a d'ailleurs été ma première pensée, mais j'ai changé d'avis).
Bon courage à toutes !
Mais, siouplé, si vous voulez faire œuvre de pédagogie et montrer une véritable différence d'avec les chroniqueurs de la presse n'y connaissant que peu ou prou (c'est bien ça, le cahier des charges ?), faites attention : on ne crédite pas un musicien (David Maur Cadiou) d'une musique originale (dans le teaser) quand il s'agit d'un arrangement d'une musique existante, en l'occurrence la musique originale composée par Jack Elliott et Allyn Ferguson pour le générique de la série télé Charlie's Angels.
Merci.
(PS : symboliquement, ce n'est pas terrible non plus. DS = Charlie ? Et kiki qui fait Bosley ? :)
Mais, siouplé, si vous voulez faire œuvre de pédagogie et montrer une véritable différence d'avec les chroniqueurs de la presse n'y connaissant que peu ou prou (c'est bien ça, le cahier des charges ?), faites attention : on ne crédite pas un musicien (David Maur Cadiou) d'une musique originale (dans le teaser) quand il s'agit d'un arrangement d'une musique existante, en l'occurrence la musique originale composée par Jack Elliott et Allyn Ferguson pour le générique de la série télé Charlie's Angels.
Merci.
(PS : symboliquement, ce n'est pas terrible non plus. DS = Charlie ? Et kiki qui fait Bosley ? :)
Mediapart propose des contenus supplémentaires sans taper dans le portefeuille de ses abonnés.
(Je dis ça, je dis rien.)
(Je dis ça, je dis rien.)
"de faire circuler l'info et de convaincre." :c'est déja leur demander leur numéro de téléphone,leur adresse etc...obligatoire sur e..Ulule...!
Ca m'intéresserait de connaître la catégorie socio-pro des abonnés de ASI et de Hors-Serie.
(Je parie qu'il y a/aura beaucoup de CSP+ et que les ouvriers sont/seront peu nombreux.)
(Je parie qu'il y a/aura beaucoup de CSP+ et que les ouvriers sont/seront peu nombreux.)
et hop ,un peu plus de fracture numérique et d'entre soi supplémentaire...
si vous vous entendez pas,moi aussi je m'entends de moins en moins avec vous!
si vous vous entendez pas,moi aussi je m'entends de moins en moins avec vous!
Beaucoup on l'air d'hésiter, dont moi...
Pas pour le prix, mais je regarde de moins en moins les émissions...
Alors pour le soutient "qu'on" me glisse à l'oreille.
Chut !
gamma
Pas pour le prix, mais je regarde de moins en moins les émissions...
Alors pour le soutient "qu'on" me glisse à l'oreille.
Chut !
gamma
5000 € pour une sortie en boîte ... J'hésite, pour ce prix, on peut se payer une croisière avec Laurent Joffrin.
Et bien ça fait envie !
Ulule, c'est fait.
Ulule, c'est fait.
Oh mon dieu la collection de grincheux.
Moi je suis très content. J'espère qu'on aura un forum là bas aussi. Je viens sur asi de moins en moins pour la critique des médias*, et de plus en plus pour les points de vue éclairés d'intellectuels hétérodoxes et les discussions qu'ils provoquent ici bas.
Bonne chance Judith, Maja, Laura et Murielle.
J'adorerais un Dans le texte avec Alain Damasio. On sait jamais, à la dixième requête, ça pourrait passer.
*: parcequ'au bout d'un moment, on a compris que la télé c'est pourri, que Twitter c'est pas mieux, que les vieux journaux coulent en raison de leur médiocrité. On ne le déplore plus que pour les "autres", ces gens qui vont encore regarder ce qu'il se passe sur ces médias en carton, parceque nous on a arrêté depuis un moment.
Moi je suis très content. J'espère qu'on aura un forum là bas aussi. Je viens sur asi de moins en moins pour la critique des médias*, et de plus en plus pour les points de vue éclairés d'intellectuels hétérodoxes et les discussions qu'ils provoquent ici bas.
Bonne chance Judith, Maja, Laura et Murielle.
J'adorerais un Dans le texte avec Alain Damasio. On sait jamais, à la dixième requête, ça pourrait passer.
*: parcequ'au bout d'un moment, on a compris que la télé c'est pourri, que Twitter c'est pas mieux, que les vieux journaux coulent en raison de leur médiocrité. On ne le déplore plus que pour les "autres", ces gens qui vont encore regarder ce qu'il se passe sur ces médias en carton, parceque nous on a arrêté depuis un moment.
Moi je suis ravie. D@ns le texte, d@ns le film et @ux sources se faisaient trop rares.
Et cette manie de toujours chercher à coller à l'actualité ... ;-)))
Ces émissions valent bien 15€ de plus, je m'abonne "de ce clic".
MERCI !!!!
Et cette manie de toujours chercher à coller à l'actualité ... ;-)))
Ces émissions valent bien 15€ de plus, je m'abonne "de ce clic".
MERCI !!!!
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Moi je suis ravi.
Au lieu d'un dans le texte tous les mois (au mieux), une émission de débat toutes les semaines - à côté d'ASI et du 14h42 bi-mensuel - super nouvelle! Et ce pour 1.25 euros par mois pour les abonnés d'ASI!
Y a t-il vraiment matière à grogner?
Au lieu d'un dans le texte tous les mois (au mieux), une émission de débat toutes les semaines - à côté d'ASI et du 14h42 bi-mensuel - super nouvelle! Et ce pour 1.25 euros par mois pour les abonnés d'ASI!
Y a t-il vraiment matière à grogner?
Y aura t il un forfait @si+Hors série pour les abonnements ?
L'idée me plait en tout cas et ça ne me traumatise pas de payer un peu plus...
L'idée me plait en tout cas et ça ne me traumatise pas de payer un peu plus...
...
Rien
Rien
Et faire un incubateur de start-up, vous y avez penser à ça ?
à hmmm hmmm: est-ce que c'est mieux des émissions bonus aléatoires ou payer 1,25 € par mois et avoir de la régularité?
Je me demande à quoi sert le pseudo sur le nouveau site?
Parce qu'il y a déjà un compte "poisson" sur ulele. Ça m'a fait arrêter l'inscription :-) et je me suis énervée sur le piqueur de pseudo, puis je me suis dis que c'était libre après tout. Et j'en suis à me demander si c'est moi-même, je cherche partout si j'ai un mot de passe ulele qui traine...
Je serais bien contente de retrouver Maja Neskovic. Dès que j'ai résolu cette affaire de pseudo, cépoisson sinon?
Je me demande à quoi sert le pseudo sur le nouveau site?
Parce qu'il y a déjà un compte "poisson" sur ulele. Ça m'a fait arrêter l'inscription :-) et je me suis énervée sur le piqueur de pseudo, puis je me suis dis que c'était libre après tout. Et j'en suis à me demander si c'est moi-même, je cherche partout si j'ai un mot de passe ulele qui traine...
Je serais bien contente de retrouver Maja Neskovic. Dès que j'ai résolu cette affaire de pseudo, cépoisson sinon?
Je trouve ça aussi dommage car j'accordait beaucoup plus de crédit à ce genre d'émission qu'à des partenariats avec canardPC ou jeuxVideo machin chose. C'était plus pour ces émissions que je payait mon abonnement que pour les chroniques quotidiennes du taulier... Et même si la critique média classique est la fonction première d'ASI, apporter en parallèle un autre regard sur d'autres sujets, en faisant intervenir d'autres personnes, c'est aussi une manière de répondre aux problèmes soulevés par la critique des média.
D'un point de vue purement comptable, c'est toujours un peu délicat de s'entendre expliquer que pour le même prix, on en aura moins.
D'un point de vue purement comptable, c'est toujours un peu délicat de s'entendre expliquer que pour le même prix, on en aura moins.
Et pourquoi pas un site pour chaque émission avec chaque fois un abonnement, sincèrement complétement absurde ! C'est l'idée du saucissonnage, très très déçu !
Dans le texte? Aux sources? Dans le film? Ce ne sont pas des émissions d'ASI?
Donc on nous enlève des émissions du site et - si on veut continuer à les regarder - il faut payer pour un deuxième site.
Désolé, mais j'ai du mal à prendre ça pour une bonne nouvelle.
Donc on nous enlève des émissions du site et - si on veut continuer à les regarder - il faut payer pour un deuxième site.
Désolé, mais j'ai du mal à prendre ça pour une bonne nouvelle.
Ca fait belle lurette que ASI ne fait plus uniquement de la critique média, du coup j'ai du mal à comprendre la démarche. Ah oui, ce doit être de la com.