"Oui, je veux revenir au Franc !"
L'euro est-il menacé d'éclatement ? Depuis quelques jours, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour expliquer que de toutes façons, la monnaie unique ne pouvait pas fonctionner, avec des pays aussi différents que l’Allemagne ou la Grèce, que cette monnaie était atteinte dès le départ de vice de fabrication, et que ce qui arrive aujourd’hui devait arriver.
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Derniers commentaires
Devrait être accessible à tous le monde !
voté :
- 1) le changement de la constitution française (
http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo9000.asp )
- 2) le Traité de Lisbonne ( http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0083.asp )
Et pire le 14 juin 2005 au parlement européen, .. notamment contre " (...) et exprime solennellement son respect pour
le choix démocratique de la France et des Pays-Bas d'avoir voté "non" à 54,9 % et 61,6 % respectivement ; "
(
http://www.observatoiredeleurope.com/47-eurodeputes-francais-rejettent-le-resultat-du-referendum_a480.html )
Si le PS n'a pas diabolisé le peuple français qui a voté NON ( non pas à l'Europe, et pas par rejet quelconque ..,
mais en ayant substantiellement analysé ce traité même simplifié qu'on nous a dit .. ), c'est qu'on ne parle pas
la même langue .. ?
C'est bien un déni de démocratie !
Rappel :
- Traité modificatif ou traité de Lisbonne, Traité dit simplifié ..
-
Déni de démocratie et laïcité en danger : le Traité de Lisbonne ratifié par l’Assemblée et le Sénat ..
Aujourd'hui, université d'été du PS. La question reste : quelle remise en cause du traité de Lisbonne, du statut de la BCE, de la politique économique catastrophique imposée par le FMI à la Grèce et aux anciens pays de l'est qui (aur)ont des conséquences sociales (et économiques) dramatiques mais qui plaisent bien "aux marchés" ?
J'ai beaucoup aimé l'idée de JFK selon laquelle au nom de la concurrence libre et non faussée, il faudrait interdire le dumping fiscal et le dumping social. Formidable ! Qui s'y colle ?
24 minutes, Madame Guigou ne peut pas finir un seul de ses argumentaires... pénible!!!! Elle est "attaquée"... soit... elle a quand même le droit répondre? Elle a le droit de ne pas être interrompue à tout bout de champ? de terminer?
chaque participant a des choses tres interessantes à dire et j'aimerais pouvoir les entendre s'exprimer à égalité.... merci
Ce matin, l'agence de notation-crédit Moody's a dégradé de deux crans sa note sur la dette souveraine du Portugal, la ramenant à 'A1' contre 'Aa2' précédemment. Elle souligne que cette décision vient clore l'annonce, le 5 mai dernier, d'une mise sous revue des notes du pays en vue d'une possible dégradation.
Une crise de l'Euro, où ça?? Le CAC a fini à + 1,92% comme tous les marchés... Après s'être goinfré sur une crise scénarisée qui arrange tant de monde, ce genre de nouvelles n'intéresse vraiment plus personne et plus aucun financier. Ce sont des clapotis de marchés!
Des animateurs dont on ne sait plus s'ils sont là pour animer ou pour livrer leurs propres opinions.
Un sentiment d'inachevé, de problèmes mal posés et de positions peu documentées.
Sur la mondialisation qui irait plus vite que l'Europe, on en parle comme si l'Europe se faisait imposer cette mondialisation alors qu'elle en est l'acteur. En fait elle y pousse tant qu'elle peut et la Commission européenne fait ce qu'il faut dans les négociations commerciales, quitte à sacrifier les intérêts européens, aveuglée qu'elle est par ses préjugés idéologiques. Elle le fait sans avoir la légitimité démocratique et dans une habile répartition des rôles entre les lieux de pouvoir européens qui permet d'imposer aux peuples cette politique absurde sans risque de sanction électorale.
Ce n'est pas l'Europe qui subit la mondialisation, ce sont les peuples européens qui subissent les effets d'un système où les élites mondialisées imposent leurs choix en contournant les aspirations des peuples.
J'espère que Dupont Aignant va percer, car il est le seul a voir clair dans l'hypocrisie générale
Le Topo sur la gouvernance était au poil, très lourd en sens, il l'a très bien compris et est même sorti de sa réserve habituelle assez prudente sur ce terrain.
Il est grand temps d'ailleurs d'arriver sur ce terrain.
Remarque à propos de Guigou, d'une suffisante langue de bois comme à l'accoutumée....
Qu'elle joie de la voir déguerpir... Ouf! Une vraie plaie.
Merci sinon à @si de
+ faire de vraies émissions sur l'économie, c'est vraiment passionant
+ d'inviter des gens que l'on voit rarement sur les médias traditionnels
+ creuser des sujets trop peu étudiés
Je poste en bout de forum afin d'attirer l'attention de tous sur la teneur des messages de monsieur Guyot puisque je suppose que beaucoup ne les lisent plus.
Jetez un oeil, je vous prie, à la liste de ses derniers envois. Vous constaterez qu'aucun ne concerne les thèmes des divers forums où ils sont postés. Tous en revanche ont quelques points communs : ce sont tous des messages qui visent le même @sinaute, ce sont tous des messages fielleux, insidieux, visant à blesser et à éreinter par des attaques incessantes, personnelles, méprisantes et dégradantes.
Chacun peut constater qu'il ne s'agit plus du tout d'une anicroche un peu enflammée entre deux contradicteurs mais de fiel agressif et malveillant n'ayant plus aucune mesure avec le débat. Pour exemple, en arriver à souhaiter la mort de son interlocuteur sur un forum me paraît franchement malsain.
Non content d'être parvenu à dégoûter de se réabonnerce contributeur intéressant, courtois et attentif à ses interlocuteurs, monsieur Guyot s'est manifestement donné comme objectif de le chasser de tous les forums en le poursuivant de sa hargne venimeuse.
Si nous souhaitons tous pouvoir nous exprimer en confiance sur le principe que les forums sont des espaces de dialogue et d'échange qui supposent donc une bienveillance mutuelle et une volonté de se comprendre sans procès d'intention ni désignation d'ennemi, je crois qu'il faut que nous ne laissions se dérouler sous nos yeux cet acharnement. Je vous invite en conséquence à user du bouton d'alerte et à l'indiquer dans un post.
Je voulais faire une remarque sur ce qu'il me semble être une erreur d'Anne-Sophie. Vers la fin de l'émission lorsque le sujet porte sur des universités européennes, Anne-Sophie parle d'une démarche avec la Lorraine et la Sarre. Je pense qu'elle parle du projet UGR (Université Grande Région) que je connais bien pour y travailler. Il s'agit d'un projet européen dont le partenariat réunit les universités de Lorraine, de la Sarre, du Luxembourg et de Liège. Il ne s'agit cependant pas d'un projet de fusion, mais de mutualisation.
Juste une question : pourquoi les journalistes, et Daniel également, doivent-ils interrompre leurs invités ? Ne peut-il y avoir un bâton de parole ? C'est très fatigant à écouter, cela frustre invités et internautes. Daniel, ne pouvez-vous briefer vos invités avant l'émission sur les questions qui seront posées et le temps qui leur sera donné ? On suppose que les internautes ou auditeurs vont se lasser si le débat ne rebondit pas immédiatement ?
Anne
Décidément il se dit des choses sur les plateaux d'@si que l'on n'entendrait pas dans d'autres media.
La chronique d'Anne-Sophie sur le mot "gouvernance" est à cet égard absolument passionnante : elle est révélatrice de la lame de fond qui traverse nos démocraties malades, qui abandonnent leur pouvoir au profit du secteur privé ou d'autres entités comme les organisations internationales (puisque telle est la nature juridique de l'Union européenne), bien que ce transfert de pouvoir n'ait dans un cas pas les mêmes motivations et finalités que dans l'autre.
La chronique fait naître un malaise terrible dans mon esprit de juriste passionnée de multilatéralisme. Ma thèse porte précisément sur les traités interétatiques qui transfèrent des responsabilités à des organisations internationales. Le sujet comprend des implications juridiques complexes qu'il est inutile de développer ici mais son choix n'est pas innocent : je suis persuadée depuis mon plus jeune âge que la coordination des activités étatiques, et au-delà la coopération, est le meilleur moyen de régler en commun des thématiques qui dépassent le cadre national (environnement, finance, commerce mondial, trafic de stupéfiants, protection des civils et militaires en temps de guerre, etc.).
J'en suis encore plus convaincue lorsque je réfléchis à la sécurité collective, dont la centralisation au sein d'un même organe (conseil de sécurité des nations unies) est la condition de la paix mondiale : l'idée même d'alliance militaire régionale me rebute, parce qu'elle suppose l'opposition de forces ou de blocs, et porte donc en elle le germe de conflits potentiels.
Problème : ces transferts de compétence se doublent d'une méfiance étatique à l'égard des institutions attributaires de cs mêmes compétences, phénomène qui entrave souvent leur action. Problème encore plus grave à mon sens soulevé par Fred B. il y a bientôt un an à l'occasion des élections régionales sur les fora d'@si, le déficit démocratique qui accompagne ces transferts de compétences : le fil entre l'épicentre décisionnel et les populations est distendu puis peu à peu coupé, et l'Europe en est l'exemple le plus frappant.
J'ai longtemps défendu l'Europe, celle du discours Schumman d'abord, puis celle du commerce et des frontières intérieures disparues, avant de me rendre compte des ravages économique qu'elle provoque et de la normalisation accélérée qu'elle induit, dans tous les secteurs des activités humaines - le tout sans que les citoyens européens aient le droit véritable d'en rediscuter les conditions - je ne referai pas ici la revue de jurisprudence déjà faite sur d'autres fils, qui endormirait tout le monde. En ce sens la technique du traité interétatique comprend une dimension politique forte relativement anti démocratique, et je dois dire que l'admettre m'arrache les doigts à mesure que je tape sur le clavier.
Les aspirations de NDA, relativement au protectionnisme, par exemple, me rendent l'esprit chagrin :j'ai déjà posté ici en ce qui concerne la marge de manœuvre juridique, quasi nulle, laissée à l'Europe par la ratification des conventions multilatérales de l'OMC, mais sans rien dire des règles des traité de Rome sur le même sujet : c'est que la marge est ici encore réduite à néant, et je ne vois pas en quoi sortir de la zone euro, ce qui est parfaitement possible, résoudrait la question de la protection de nos industries, services et agricultures européennes.
Il faudrait pour cela, 3 hypothèses, alternatives ou cumulatives, au choix :
- que l'UE sorte de l'OMC comme je l'ai dit plus haut - ce qui permettrait de se défaire des règles relatives aux obstacles tarifaires et non tarifaires au commerce, et revenir à un protectionnisme de l'Europe contre le reste du monde
- renégocier un traité européen dont les termes seraient radicalement nouveaux et ne reposeraient pas sur une "libre circulation des marchandises, personnes, capitaux et services", ce qui reviendrait en fait à redessiner les frontières étatiques au sein même du marché commun
- que la France sorte non seulement de la zone euro mais encore de l'Union, comme le préconise J.-M. le Pen.
A ces phénomènes de blocages institutionnels et juridiques, qui dessinent en fait un monde voué à la privatisation de toutes les activités économiques (dont bien évidemment aucun domaine n'est voué à être exclu, comme la santé, l'éducation, et bientôt pourquoi pas la sécurité publique et l'activité militaire) s'ajoute une dérégulation extrême qui prive là encore les pouvoirs publics de toute puissance véritable. L'équilibre des forces jouant chaque jour davantage au profit des premiers au détriment des seconds, et rien n'étant fait pour freiner le phénomène, la course n'est pas prête de s'arrêter.
C'est ainsi que le monde de la gouvernance devient global, faisant disparaître avec lui l'intérêt général, le bien public, le pouvoir politique légitime et rediscuté à chaque élection. L'émergence d'autres activités à caractère transnational, comme le net par exemple, contribuent à rendre caduque la notion même de Nation, voire d'Etat, tout simplement.
Pour résumer, la gouvernance livre les hommes à l'activité privée, transnationale, sans ancrage, sans contrôle, ôtant à ces derniers tout pouvoir de résistance, par une savante dissolution de l'intérêt collectif au profit de l'individuel.
A quand la révolution ?
Cet emballement d%u2019aujourd%u2019hui est d%u2019autant plus étonnant que lors de la création de l%u2019euro, qui n%u2019est pas si ancienne %u2013 à peine dix ans, puisqu'il a été mis en circulation le 1er janvier 2002- tous ces vices de fabrication avait été tus, presque personne n%u2019en avait parlé.
J'ai rien compris. C'est de l'Égyptien ancien ?
Je voudrais revenir au sujet du débat sur le traitement médiatique. Et plus particulièrement à une question posée par Daniel Schneidermann. Il a demandé deux fois à Mme Guigou, si la presse n’avait pas caricaturé les anti-euros en beauf. Les reportages à la clef montraient Philippe De Villiers refusant la monnaie en euros dans un café et plusieurs reportages du 13 heures de Jean Pierre Pernault. C’est très fort de prêter à TF1 la volonté à travers ces reportages de promouvoir l’euro en caricaturant les partisans du Franc. Serait-ce en fait du billard à trois bandes ? Jean Pierre Pernault est-il un intellectuel de gauche, qui ringardise la droite par ses reportages et ses commentaires poujadistes ?
Je pense que la question traduit plus un malaise de Daniel Schneidermann et de l’équipe d’@si de se retrouver de ce coté là de la barrière.
J'ai simplement regardé l'intervention de Lucie qui m'a mise très mal à l'aise. Il me semble que cette marée noire est quand même une catastrophe écologique terrible. Et je la vois sourire, presque rire, ravie de mettre à jour le manque de rigueur professionnelle des journalistes dans le traitement de cette information. Je n'ai rien contre "Lucie" et je pense même que son sourire "déplacé" (vu les circonstances du sujet dont elle parle) est peut être dû à une gêne, je n'en sais rien en fait.
Je voudrais simplement attirer votre attention sur le fait de ne pas oublier, derrière la critique du traitement de l'information, l'Information elle-même. Parfois on a l'impression que vous, l'équipe d'@si, êtes simplement très "contents de vous", de pouvoir montrer à quel point "lémédia" sont nuls... N'oubliez pas de rester connectés à la Réalité elle-même, on n'est pas dans le jeu des 7 erreurs où c'est le meilleur qui gagne.
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Petit détail - Dans le reportage de France 2 lorsque Maryse Burgot, l'envoyée spéciale de la chaîne en Louisiane, trempe un linge blanc dans la mer mazoutée, il en ressort complètement maculé. Logique.
Or, si on observe attentivement, on se rend compte d'une coupure entre 06'47 et 06'48.
A 06'47, le linge est à peine maculé de mazout.
A 06'48, après la coupure, le linge est complètement tâché.
Il semblerait que la journaliste ait accentué l'ampleur de la catastrophe écologique en trempant le linge à nouveau dans la mer afin que son linge soit bien sale.
pourquoi ? parce-ce que cela tourne en rond !
l'euro n'est pas tabou; j'aurais voulu que les protagonistes répondent à la question suivante: l'euro a-t-il fait augmenter les prix ?
une bonne partie des français sont contre l'euro car ils sont persuadés que jusqu'à présent, l'euro est responsable de l'inflation
donc de la baisse de leur pouvoir d'achat;
il faudrait répondre une bonne fois pour toute à cette question;
mr Dupont Aignan est un baratineur : il pense que le retour au franc réglerait le chômage etc mais il n'a pas expliqué comment;
j'ai voté non au référendum sur le traité de Maastricht et je n'ai pas été la seule parce-que ce traité ne proposait pas une Europe
sociale mais je suis pour l'euro et la Grande Europe avec la Turquie ; je veux cette grande europe mais pas pour qu'elle fasse
n'importe quoi comme ce qui est en train de se passer !
le non à une Europe telle qu'elle nous est imposée aurait été majoritaire; sans doute justement parce-que le peuple
européen a senti ce qui arrive : c'est l'europe des banques, de la finance et des lobbies qui gouvernent et les travailleurs
paient ; c'est le contraire qu'il aurait fallu faire;
la mondialisation va + vite que l'Europe: non , personne ne va + vite; il y en a simplement qui exploitent + !
C'est Chevenement qu'il aurait fallu inviter ...., ou François Asselineau..... ou tant d'autres... sinon on pourra encore dire dans quelques années que ces gens là n'ont rien dit... évidemment si on ne leur donne jamais la parole......
A quoi servent les traités ???? de la poudre aux yeux ? de la communication ?
Cependant cela valait la peine d’être vu pour entendre NDA (que je découvre réellement) sans qu’il soit caricaturé.
Il ne sert à rien d’inviter des soit-disantes « épées », vaut mieux des participants modestes ou inconnus ayant des choses à dire, cohérents, honnêtes mais bien sur avec leurs convictions. Après, à nous de nous faire une opinion.
Ce n’est pas avec EG (ou d’autres de cet acabit) que l’on peut arriver à ce résultat !
Sujet scabreux mais central, vital, il faut le reprendre. C’est une page lourde de notre histoire contemporaine. ASI est un vrai espace médiatique démocratique, abusez de ce thème, on a besoin d’apprendre.
"Le Siècle" est un "club de réflexion" (ou "think tank") qui réunit de nombreux socialistes dont Martine Aubry membre du Parti Socialiste et que conseille Alain Minc, lequel conseille aussi le président de la République sur certains dossiers. Invité cette semaine de Parlons net , il il s’interroge à haute voix "sur le fait de savoir comment on récupère les dépenses médicales sur les très vieux en mettant à contribution, ou leur patrimoine quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droits ?"
Il serait peut-être temps de réagir avant que de telles mesures ne soient mises en place.
Et sinon concernant le post en desous : le siècle ce n'est qu'un repas entre gens de bonne compagnie .... enfin officiellement ... tout comme le groupe Bilderberg qui se tiendra en espagne début juin .. que les journalistes ou autres ne connaissent pas
Je ne me lasse pas de cette vidéo d'anthologie venant de france 5
Calvi et le bilderberg ... une invention d'un téléspectateur ....
il leur suffirait de taper le mot clef chez wikipédia pour en savoir un peu plus mais le veulent il vraiment ?
pas plus que la comission de la trilatérale qui a eut lieu du 06 au 10 mai en irlande ...
Tout celà n'existe pas puisque les journalistes n'en parlent pas.
Et chez arret sur image non plus apparement, pourtant y'aurait une belle ligne jaune a faire ! la question est surtout de savoir avec qui ?
Mais en l'occurrence la proposition de Minc est une attaque contre la sécurité sociale, c'est un coin enfoncé jusqu'où ; pourquoi payer des soins à des gens condamnés par la maladie et qui traînent à quitter notre triste monde, un exemple parmi d'autres, pourquoi soigner des bouches inutiles comme les handicapés...
Première information, on vit vieux chez les Minc, ça promet, il risque de pouvoir sévir pendant encore longtemps
Deux, malgré tous les bénéfices qu'il accumule et les conseils de rigueur qu'il distribue sans vergogne, il n'a pas proposé de régler la note.
Bon retour dans le forum.
Mon petit doigt me dit que vous êtes assez familier avec l'auteur de cet article :-)
je ne comprend pas que des personnages comme cela se hissent aussi haut simplement parce-qu'ils savent bien parler et qu'ils ont une base de connaissances, certes + importante que la moyenne, mais pas de raisonnement ou d'analyses derrière
Apres chaque emission, une foule de reflexions me monte a la tete et j'essaie de me poser devant mon clavier pour les aligner et produire un commentaire que j'estimerai digne d'interet. Malheureusement apres avoir formule deux, trois idees embrouillees, je m'enerve et j'abandonne, jusqu'a la prochaine emission.
Les emission d'@si sont importantes pour moi parce que je trouve le dispositif efficace et je ne le trouve qu'ici. Le plateau d'invites soumis a un journaliste-directeur des debats qui dirige la conversation sans (trop) orienter ce que disent les interlocuteurs est finalement assez frequent mais le fait qu'ils disposent potentiellement d'un temps de parole illimite est je pense, ce qui rend l'exercice particulierement revelateur.
En mettant en regard l'emission avec le representant d'Acrimed et celle de nos trois politiques, on voit la puissance et la souplesse du dispositif. Dans le premier cas, j'ai assiste a une emission fascinante, extremement dense et prenante. Une emission de contenu en somme. L'inhabituelle densite de cette emission doit notamment a la capacite d'Henri Maler a revenir a l'objet initial de ses reponses malgre les diverses interruptions et digressions - qui ont leur valeur et legitimite - dont elles ont ete l'objet. Cette maniere de systematiquement revenir a l'objet premier de la reponse qu'il avait commencee est intellectuellement tres prenant mais aussi tres stimulant !
Dans le second cas, le dispositif d'@si a mis en lumiere les ficelles de communiquant des politiques. En ignorant joyeusement les prerequis d'@si, les participants se sont en quelque sorte fait avoir. Comme il n'y a rien qui ressemble plus a un plateau tele qu'un autre plateau tele, ils se sont engouffres dans le debat politique type qu'on retrouve sur les chaines habituelles. Il s'est agi de delivrer un message politique a d'eventuels electeurs sans prendre le temps d'une vraie integration de ce que dit l'autre. Ca a ete particulierement frappant quand DS a repris EG sur le fait qu'elle ne repondait pas a sa question. Le travers de l'homme politique communiquant est a mon sens, pris en flagrant delit ici. Sans compter qu'en arrivant en retard et en quittant le plateau avant la fin elle n'a pas bien compris a qui elle s'adressait (cf. les commentaires sur la politesse plus haut) ni l'etendue de l'exercice qu'est @si. Donc ici je trouve qu'on a une emission qui illustre le contenant i.e. les differentes techniques de communication politique mises en oeuvre a faire passer un message - c'est un sujet qu'avait evoque Nicolas Demorand lors d'une precedente emission.
Je m'arrete la, je suis fatigue de reflechir, c'est dur de s'y remettre.
c'est avec grand plaisir que j'ai suivi vos deux dernières émissions (débat Touati-Mélenchon et débat Guigou-Dupont Aignan). Emissions pendant lesquelles vous permettez à des hommes politiques d'horizon divers de s'exprimer longuement et en profondeur sur leurs idées et leurs analyses de la situation, et surtout sur les sujets politiques essentiels que sont la construction européenne, son avenir, le déni democratique actuel engendré par la situation politique bancale actuelle de l'Europe, etc... Bref, tous les sujets de fond qui sont très peu abordés alors qu'ils nécessitent absolument d'être débattus et tranchés si nous voulons retrouver le goût de la politique.
Alors, je vous remercie !
Ces débats sont passionants !
Malheureusement, nous nous éloignons peut-être de la vocation d'analyse médiatique de votre émission et j'ai donc bien peur qu'un recadrage ou un recentrage mette un coup d'arrêt à ces débats.
Et pourtant il serait tellement intéressant de permettre à ces débats d'exister dans un tel format d'une façon ou d'une autre. J'espère que vous la trouverez !
Dans les autres pays européens,nous allons subir la meme chose.Ca commence en France avec la réforme des retraites ce qui permettrra à Sarkozy d'etre bien noté.
Reprendre notre pleine indépendance de l'UE ne serait pas le pire choix(le pire serait de couler avec elle) mais il faut bien préparer le mouvement alors. NDA est exactement comme je l'imaginais, intelligent, cultivé et gentil, mais un peu naïf pour la présidence qu'il vise. Il n'ira probablement pas très loin, il lui manque du Machiavel, dans la tête comme dans les tripes. Mais je voterai pour lui tout de même. Entre lui et Le Pen ou Bayrou, c'est le seul avoir ce qu'il faut dans le crâne et à vouloir vraiment changer notre direction.
Le invités ne répondent pas aux questions, se coupent la parole, digressent, s'invectivent, déforment les propos des autres invités, et j'en passe. Sans jamais évidement oublier de faire sa promo ou celle de son parti pour les deux politiques. J'ai coupé avant la fin, le "débat" étant trop confus et stérile. Et les points de vue défendus audibles sur toutes les ondes qui plus est.
On aurait dit le plateau de "ripostes". Et ce n'est vraiment pas un compliment venant de moi.
Une EG :
- qui arrive en retard, part avant la fin : que de désinvolture et de manque de respect.
- qui se contente de débiter son crédo social libéral ou libéral social.
Un NDA qui pour une fois peut s'expliquer sur ses thèses.
Une Anne Chronique au top !
Un DS qui nous a souvent montré qu'il peut mieux faire…
Au final une émission intéressante mais sans plus.
Nous pouvons observés les participants politiques, invités sur ASI, se comporter et dialoguer
Comme sur les chaines TV.
Je m’explique, où le temps de parole est plus démocratique et non tenu au temps d’antenne et publicitaire sur ASI.nos concurrents du marathon du dialogue fonctionnent avec le même professionnalisme souvent reproché sur nos chères chaines télévisuelles.
Un grand bravo pour madame Guigou, du pur TF1 (son départ pour prendre l’Eurostar)
Ps : Anne tu peux dire merci a Daniel « Anne-Chronique » risque de te rester mais (ana chronisme)
C’est pire !!
avenir de la Grèce ?
un début de réponse :
quand Minc affirme qqchose, il se passe généralement l'inverse
toutenbateau
désolé Daniel mais vous posez de bonnes mauvaises questions
par contre question 1:qui profite de la dévaluation de l'euro?qui manipule qui dans ce jeu ?les marchés ou les Etats?
le gouvernement francais emprunte à 1,50 et prete à la Grèce à du 5 %?(conception bizarre de la solidarité)
Lagardère nous explique dans le monde que ' que le taux de 5% se justifie pour ne pas encourager le VICE'(surtout si on se remplit les poches sur le dos du citoyen grec???? c'est ce qu'on appelle la solidarite entre les peuples)
question 2. les marchés sont-ils un mal nécessaire? ne testent-ils pas la valeur de notre 'amour' pour la Grèce?(elle s'avère etre nulle,ce que les marchés ont compris)
la fonction des marchés c'est de tester le PRIX que nous accordons à la VALEUR 'solidarité' or personne n'est disposé à souffrir pour les grecs au contraire nous les enfoncons un peu plus avec des taux rédhibitoires
la seule consolation pour les grecs c'est de nous dire 'votre tour viendra'
que diront les politiques? soyons solidaires c'est la seule facon de s'en sortir
Quand au sujet de l'emission ??? revenir au franc, non mais sérieusement y'en a qui croient que c'est possible ? n'importe quoi ! au moins j'ai vu le passage ou Jfk disait que ça n'aurait rien changé, d'une part c'est certain mais surtout ça couterait encore un fric fou, et foutrait encore plus une merde noire. Allez donc lire ne serait-ce que le titre d'émission à des 15 et 25 ans : ils vous riront au nez.
Belle réunion de vieux ! (Anne Sophie comment avez vous pu vous commettre dans une telle affiche ?)
Allez j'vais continuer à m'pinter, parce que quand je vois ce genre d'émission ....
En attendant j'ai vu des liens sur le forum ça sera sans doute plus interessant.
autant celui-ci a bien peu de choses de captivant, tient plus du brouhaha :
- Trois personnes, c'est le bazar ? le problème ne vient pas seulement du fait que trois opinions se chevauchent plus ou moins, il y a aussi la personnalité des intervenants, la manière de s'exprimer qui rends le débat pesant.
- Évidemment chacun a sa sensibilité [politique] ou ses convictions, mais j'ai été très étonné de trouver des partis pris dans les questions/déclarations de Daniel S. et même des "vous avez raison" de Anne Sophie à la fin.. Je croyais en toute naïveté qu'un peu de neutralité rendait le débat ouvert. J'ai eu l'impression qu'Elisabeth Guigou était tombé dans un "piège", où elle ne pouvait pas vraiment intervenir puisque le débat était déjà orienté contre l'Euro ou contre l'Europe, d'ailleurs on ne sait plus..
Si bien qu'on y apprends pas grand-chose, quelques énormités.. Le petit mot sur la gouvernance donne plus matière à réflexion.
PS : je découvre le site, j'apprécie beaucoup votre liberté de ton et votre indépendance, pourvue qu'elles durent ! Merci
NDA n'est pas contre à l'euro (bien/mal) ; il dit qu'étant donné l'incohérence de nos hommes politiques, son maintien n'est probablement pas possible. Il oppose deux propositions cohérentes, euro et protectionnisme / sortie de l'euro et déflation et fait un choix entre les deux (favorable/défavorable). Si la définition du rôle du politique est de faire de réfléchir puis de faire des choix cohérents, il ne reste plus que Mélenchon, NDA... et Le Pen. Je vous dispense d'inviter le dernier. Brice H ( sa conductrice, son polygame prochainement déchu) est recalé.
Concernant la 1ere partie de l'émission, E. Guigou se croît sur un plateau de télévision traditionnel et récite son catéchisme (dédicace). Les mêmes vices qui stérilisent chaque débat : la pertinence sous l'angle de l'opposition gauche/droite, passé/présent qui défocalise l'attention au lieu de poser les vrais questions ; d'un point de vue moral par exemple.
A la semaine prochaine donc !
PS : N dupont-"agnan"( le premier de la classe), m'a paru sympathique et ses idées pas si nulles que ça...je le verrai bien s'associer à Besancenot.
[à propos de la crise, et de l'euro] :
"Les médias étant strictement incapables de cette vigilance élémentaire en quoi consistent le travail d’archives et la remise des directeurs attitrés de l’opinion publique face à leurs propos du passé, on rêverait de la machine à remonter le temps qui nous ramènerait en 2005 et nous ferait entendre à nouveau les promesses de prospérité éternelle (et aussi d’impossibilité de toute alternative)."
http://blog.mondediplo.net/2010-05-07-Crise-la-croisee-des-chemins
Une vraie mission pour ASI il me semble.
(+) une wikibio de l'écrivain par ici.
Le rôle et le poids de l'Allemagne ne se cantonnent pas au système économique et monétaire européen.
Vous devriez lire l'ouvrage fondamental publié en 2001 par Pierre Hillard (professeur de relations internationales): "Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régions, le plan allemand qui va bouleverser l'Europe".
Je pourrais, le cas échéant, vous transmettre le courriel et le N°de téléphone de l'auteur.
"L'Europe qui se prépare est un État fédéral des régions à base ethnique et l’on ne peut que souligner le rôle très influent joué par l’Allemagne dans cette évolution. Il existe en effet cinq documents-clefs qui orientent la construction européenne au profit du bloc germanique : la Charte des langues régionales ou minoritaires, la Convention-cadre pour la protection des minorités, les Chartes de l’autonomie locale et régionale et la Convention-cadre sur la coopération transfrontalière (ou Charte de Madrid). Ces cinq textes marqués du sceau européen sont en réalité d’inspiration allemande et risquent d’aboutir à une parcellisation ethnique de l’Europe conduisant à l’éclatement des États-nations. La Charte des langues régionales ou minoritaires et la Convention-cadre pour la protection des minorités ont été préparées par l’intermédiaire d’un institut, l’UFCE (l’Union Fédéraliste des Communautés Ethniques Européennes ou FUEV, Föderalistische Union Europäischer Volksgruppen) dont le siège est à Flensburg. Directement soutenu par le Ministère de l’Intérieur allemand par l’intermédiaire d’un haut fonctionnaire, Rolf Gossmann, l’UFCE a été en mesure de propulser la Convention-cadre pour la protection des minorités au sein du Conseil de l’Europe en liaison en particulier avec des parlementaires espagnols de la région de Catalogne comme M. de Puig grâce à sa recommandation 1201. Favorisant la promotion de toutes les caractéristiques propres aux minorités (article 5), ce document prend encore plus d’ampleur grâce à la Charte des langues régionales ou minoritaires lancée par la résolution 192 (1988) du Conseil de l’Europe avec le rapporteur allemand Herbert Kohn, membre du comité juridique de l’UFCE. Cette Charte favorise l’emploi des langues régionales dans tous les domaines (éducation, médias, justice, administration, ...), mais aussi fait fi de l’existence des frontières (articles 7 et 14).
Cette reconnaissance ethnique ne pourra véritablement prendre effet qu’à partir du moment où l’on appliquera l’autonomie politique à l’échelle régionale. C’est justement l’enjeu de la Charte de l’autonomie locale lancée par la résolution 126 (1981). Ce texte s’appuie à l’origine sur un rapport de 89 pages intitulé « Les institutions régionales en Europe » de l’allemand A. Galette qui reconnait l’autonomie politique à tous les degrés (financier, administratif…). Ce début de parcellisation prendra une ampleur encore plus vive avec la Charte de l’autonomie régionale lancée par la recommandation 34 (1997) du Conseil de l’Europe et dont le rapporteur est Peter Rabe, député socialiste au Land de Basse-Saxe. Il faut savoir aussi que c’est à l’initiative du gouvernement de ce Land - à l’époque, son ministre-président est le futur chancelier Gerhard Schröder - qu’un premier projet de Charte a été présenté à Hanovre le 22 mars 1996. L’éclatement définitif des Etats de l’Union européenne s’épanouira avec la Convention-cadre sur la coopération transfrontalière lancée par un institut européen de façade mais allemand dans sa création, l’ARFE (l’Association des Régions Frontalières Européennes qui siège à Gronau). L’objectif suprême de cet institut, comme le stipule sa Charte, est de transformer les frontières des Etats en frontières administratives. Par conséquent, la modification du tracé frontalier en fonction du caractère ethnique se fera encore plus aisément. Ceci est d’autant plus vrai que l’Allemagne - via l’UFCE - soutient une centaine de mouvements autonomistes en Europe dont les mouvements bretons, alsaciens, mosellans, flamands et la Ligue savoisienne. Pierre Hillard"
Il était fort intéressant de montrer que le mot gouvernance élude les acteurs derrière, comme si l'action était désincarnée et les acteurs déresponsabilisés. Ceci étant, à l'échelle de l'Europe, il est difficile de parler de gouvernement, inexistant dans les institutions, et la gouvernance est soit collective, soit inexistante. Je ne nie pas le rôle idéologique de ce terme, qui rejoint l'idée de main invisible du marché et vise à entraîner une acceptation fataliste des choses (bref, un retour de l'irrationnel), mais ne faut-il pas le nuancer, sachant que la structure même de l'UE empêche l'incarnation de la gouvernance dans un gouvernement ?
La problématique de l'Europe concrète et vécue rejoint le sujet de géographie tombé à l'agrégation d'histoire cette année ("les effets géographiques de l'intégration communautaire en Europe"). L'unité transnationale dont parle AS est un exemple de coopération, mais elle demeure tardive depuis 1992, et quand même ponctuelle, que ce soit au niveau du secteur concerné (l'enseignement supérieur) que du public touché (des étudiants et universitaires). C'est incontestable que l'UE demeure abstraite pour beaucoup. L'historiographie a démontré ce caractère élitiste de l'Europe et la défiance populaire en résultant. Et les médias ou politiques de faire de l'Europe le carcan limitatif des politiques nationales, le responsable de tous les maux. Par ailleurs, lorsque l'UE agit sur les territoires et dans le quotidien, il n'agit pas seul, mais en partenaire des autres acteurs politiques. En outre, ce n'est pas tant l'Europe qui agit que les acteurs qui réagissent à l'intégration communautaire, par diverses prises de décisions. Enfin, il manque une réelle pédagogie. Qui se dit que les campagnes actuelles, avec leurs openfield, sont les purs produits de la PAC, donc l'autosuffisance et la puissance agricole ? Qui se dit que Lille, grâce à l'abolition des frontières, a pu se reconvertir comme nœud de transport et ville tertiaire de par sa situation de carrefour ? Qui se dit que les aides régionales accordées par le FEDER permettent aux collectivités de s'en sortir face à un état ne décentralisant pas ses ressources financières, et que ces aides sont vitales pour nos régions ultra-marines ? Actuellement, l'UE offre un cadre et un financement, bref quelque chose de très abstrait, mais pas sans conséquences indirectes.
NDA n'a pas fondamentalement tort, l'Europe demeure floue. Ce déficit est dû à un manque de pédagogie mais aussi parce qu'elle est loin d'avoir atteint tous les niveaux du quotidien d'un individu, à commencer par l'emploi. Au XIXè siècle, en France, la République s'est faite acceptée par le concret : transport, école, service militaire... et une pédagogie que l'on nomme aussi propagande !
En tout cas, merci de cette émission intéressante. Le départ de Guigou a en effet permis au débat de s'approfondir, je trouve aussi.
C'est bien dommage, il aurait fallu quelqu'un de gauche crédible pour discuter face à Kahn et Dupont-Aignant.
Guigou me fait penser à Lepen (père et fille) : "tout ceux qui ne pensent pas comme moi sont des cons et je les méprise..."
Essayez d'inviter des gens qui aient un autre objectif que de consolider les remparts qu'ils ont construit autour de leur propre nombril.... Ca fera avancer le débat...
Nous avions la hauteur du degré de tension dans la classe politique avec cette émission. JF Kahn semblait au début ,un peu abasourdi comme si le off l'avait miné, pas à son habitude
Tout celà souligne qu'asi est bien un site avec des émissions qui n'ont pas la meme consistance, approche que toutes les autres télés du paf: là, les politiques savent que les questionneurs (le) ne sont pas sous controle, ce qui rend l'exercise attrayant et dangereux d'où l'empoignade avant l'entrée en sçène
L'outrance,comparer la constitution européenne à l'organisation nazi a poussé E Guigou à partir, ce qui peut se comprendre
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ce type de plateau ne peut qu'aboutir au brouhaha auquel on a assisté et qui s'est calmé dès que EG est partie (un de trop). Le débat contradictoire systématisé dans lémédias ne fait qu'obscurcir les thèmes, il conduit à la simplification, il est l'occasion de tous les catéchismes et langue de bois, il fragmente les raisonnements et fait la part belle aux techniciens de la prise de parole (Frédéric Lordon l'explique très bien dans cet article que j'ai lu hier grâce à un @sinaute qui l'a fait remonter des archives: merci).
Si l'on n'a que des intervenants aguerris, c'est le concours à la plus grande langue de bois. Si, comme il me semble que c'était le cas pour NDA dans cette émission, l'un des intervenants n'est pas rompu à l'exercice, son discours, lui, l'est rompu, et décrédibilisé en plus. Formellement, il donne l'impression de ne plus lâcher la parole alors que, factuellement, c'est lui qui est le plus souvent interrompu. Son raisonnement paraît laborieux parce qu'il le reprend à la base plusieurs fois, et inabouti parce qu'il ne parvient à le développer qu'en luttant pour finir. Daniel (surtout) et Anne-Sophie, vous y avez contribué ( exemples : 32'-34; 56'-57') : il est interrompu sans cesse et a du mal à poursuivre parce que l'on parle en même temps que lui. Chacun s'engouffre dans la faille, saisit un élément de son discours (pas tous le même) et s'empare de la parole successivement pour le bombarder d'objections, de questions, de commentaires. Cacophonie, raisonnement avorté, inaudible et pénible, pff.
Un plateau NDA/Guetta (simple suggestion) aurait peut-être été plus efficace. Guetta représentant le discours dominant sur l'euro etc. dans les médias, engagé des points de vue politique et du traitement médiatique. A deux, il y a plus d'espace pour la parole de chacun et, on peut l'espérer, plus d'écoute mutuelle (quoique, avec Guetta, ce n'est pas gagné non plus).
Mais pourquoi envisager le débat autour d'une opposition? Pourquoi ne pas inviter deux personnes qui défendent le même courant d'idées sans appartenir au même mouvement. Je pense à une discussion entre NDA et Asselineau (que j'ai découvert grâce à un @sinaute récemment) : ne seraient-ils pas bien placés pour analyser la couverture médiatique dont ils disposent? Ne seraient-ils pas en situation d'exposer clairement les fondements de leurs positions tout en éclaircissant ce qui ne les rassemble pas (et qui m'intrigue). La véritable pluralité n'est-elle pas de permettre à tous les points de vue d'être réellement audibles? (le point de vue opposé s'exprimant dans une autre émission du même type). Par exemple, le D@ns le texte entre Filippetti et Filoche m'a paru très fructueux pour comprendre l'état du PS, du fait que les participants n'étaient pas dans la posture défense/attaque et ont pu nuancer et développer leurs analyses.
Cela dit c'était peut-être pas plus mal.
J'avais interrompu le visionnage à moins du tiers de l'émission et, influencé par certains commentaires, suis revenu voir l'excellent dernier acte avec la chro d'Anne-So.
"On a donné des centaines de millions aux banques" Bon celle là on l'entend au moins une fois par semaine. Bon allez les gars dites moi en France. Combien on a donné et à combien de banque(s) ? Allez j'vous aide, quand on donne avec 5 ou 6% d’intérêt ça s'appelle prêter. Bon alors combien et a combien de banque(s)? Bon allez j'vous aide encore quand on prend des participations ça s'appelle posséder. Allez maintenant c'est pas fortiche.
"au XVIeme siècle y z'auraient différencier gouvernement et gouvernance pour des problèmes de la légitimité", moi moi j'ai une theorie super pourrie, j'peux la dire, allez quoi, l'ôte mec bourré là il l'a bien dite sa blague à 2 cents, oh pardon a 2 centimes de francs j'veux dire.
J'ai aussi adoré "y a 2 sortes de légitimités, celle divine et celle du peuple", zut alors les gars ont viens de perdre 1000 ans de notre histoire. Parce qu'avant Clovis ils étaient pas élus (ha je te jure j'ai lu tous Asterix et pas une fois y vote!) et y étaient pas élus de dieu.
Du pont machin: "Il faut organiser un protectionnisme Européen" .... 20 minutes plus tard "de toutes les façons on est dans un monde globalisé, y'a qu'a voire nos mômes" ça vous choque pas, y a pas une contradiction. Le mec préconise un truc et derrière dit lui même que ça marchera pas.
Bon j’arrête avec mon hyper-tension ça me fait du mal des débats comme ça. Faut nous remettre Mélenchon et Touati c’était quand même autre chose, pis Daniel si tu pouvais nous remet un pti dernier et des cahouttes.
-la grèce au moment de sa rentrée dans l'€uro, demande à un des asset manager qui a pignon,sur rue de lui apporter un conseil economique
-quelques années plus tard , les montages financier (considéré légaux a l'époque) qu' a conseillier goldman sacks sont labélisé illégaux , au regard des désatres qu'ils peuvent engendré, deux ans plus tard ces prèt a court terme arrivent a échéance, "la bulle arrive à la surface de l'eau"
-goldaman saks sentant le bon coup financier mise désormais sur l'echec du plan de relance grèc et la propagation du phénomène parce qu'il sait avoir conseillier dans le même sens d'autres pays de la zone €uro.
-la spéculation grandissante qui en découle, commence déjà (je supposes) à rapporter le fruit du "montage"
-la position anglo-saxonne tends semble t'il à toute force, à faire diversion, en pointant d'un doigt accusateur, certains méchanismes certes déféctueux des institutions européennes , afin surtout qu'on ne se penche pas sur les problèmes fondamentaux de la crise actuelle, à savoir les déréglementation adoptée progressivement depuis un peu moins de 15 ans, qui contenait tant bien que mal les effets toxiques du néolibéralisme dont les modes de fonctionnement sont le cœur du problème.
-prenant un peu de recul pour voir ce fiil d'ariane dans sont ensemble il apparait que c'est plus les organisme comme goldman saks sur qui il faudrais reporter les amendes des conséquences de la crise , quitte à les voir se faire dissoudre ce qui ne serait pas une mauvaise chose .
- les anglo saxon affectionne l'alégorie du panier de pomme , ne pointez donc pas la pomme grèque , qui commence à montrer des signe de moisissure , allons plutot creuser au fond du panier la pomme complètement blêtte et qui pourris complètement le panier , les asset managers entre autre, les agent de régulations qui ont laisser faire d'autre part., peutêtre (vœu pieu) cela dissuaderais les futurs agent de regulation de ne pas faire ce pour quoi ils ont été créer, et leurs en rendre les moyens qui ont été progressivement démantelé.
Sauf que clairement, le politique laisse faire, perd du terrain, de la crédibilité et du pouvoir ... car désormais, la puissance financière réside dans la haute finance ...
La seule façon de s'en sortir c'est de favoriser l'économie non capitalisée (non présente sur les marchés financiers), à savoir des artisans, des PME détenues à plus de 50% par des personnes physiques, etc, etc.
C'est le seul moyen de lutter contre la dictature économique de la haute finance.
Si on imaginait des normes étendues, on pourrait par exemple exiger que les produits manufacturés dans les pays pauvres et vendus en Europe soit fabriqués par des gens disposant d'une couverture sociale et sanitaire, quel que soit le pays de production. En faisant cela, vous tuez la compétitivité des pays du sud et vous renchérissez le coût du travail pour eux. Ce type de norme sociale sera alors exactement perçu comme une forme subtile de protectionnisme économique.
Sinon, le débat manquait quand même d'un économiste.
Sans me prononcer pour ou contre cette éventualité, j'aimerais témoigner d'une étrange asymétrie médiatique entre la France et l'Allemagne.
En Allemagne, depuis des années, les newsmags ont popularisé l'aspect technique de la construction de l'Euro, en soulignant le fait que l'Allemagne, souveraine, pouvait s'en défaire à tout instant. Dans le même temps, la France restait hermétique à ce langage, et le discours officiel soulignait que le passage à l'Euro était à sens unique.
Curieux hiatus, entre deux pays se jouxtant dans une Europe intégrée. Comment se peut-t-il que le niveau d'information entre les peuples soit si différent, de part et l'autre du Rhin ? La barrière de la langue, ou bien les intérêts des classes dirigeantes ?
Bref, il y a quelques années déjà, en Allemagne, une campagne de presse voulut militer pour l'exclusion de l'Italie de la zone euro (toujours l'indolence méditerranéenne...) La monnaie Italienne, devenant donc suspecte, fut refusée par de nombreux commerçants. A tout moment, pensaient certains, l'euro Italien pouvait sortir de la zone Euro, et donc ne plus être équivalent à l'euro Allemand.
Pure élucubration ? Pas du tout.
Il fut alors expliqué au grand public que chaque pays possède ses masses monétaires propres. Les pièces ont une face nationale, les billets une lettre par pays (au début de leur numéro: U pour la France), et chaque agence bancaire une nationalité. Du jour au lendemain, il est techniquement possible de dissocier un pays de la zone Euro. Les logiciels des banques centrales nationales sont maintenus pour garder la possibilité d'intégrer un taux de change. Les circuits de compensation interbancaire passent toujours par les banques centrales nationales pour garder la possibilité d'applique ce taux de change...
Les observateurs noteront que la Grèce est exactement dans la même position que l'Argentine, lorsqu'elle voulait tenir sa monnaie à parité avec le dollar. De là à penser que cela ne durera pas longtemps, il n'y a qu'un pas que je n'oserai franchir ce soir...
A-S le dit : le mot est revenu par l'anglais, mais pas n'importe quel anglais, celui de Thatcher, du FMI, de la Banque mondiale et plus récemment de l'OMC.
Dupont-Aignan va très loin dans son analyse (je suis surpris, j'avoue), mais tout ça pour en conclure qu'il faut baisser les charges sociales... là je me souviens que c'est un type de droite.
En revanche, Guigou, je n'arrive jamais à me souvenir que c'est une femme de gauche...
discours droit dans ses bottes "C'est pas moi c'est la droite" !! Ect ...
Elle nous fait le coup de l'unité du PS ! Ahahahahahahahhahahaha
Moi je me rapelle de ce foutu traité de Maastricht que nous avons tous
recu dans la boîte aux lettres , complètement illisible car tellement dense
et volontairement incompréhensible car rédigé par des technocrates qui
voulait faire passer le Oui en force appuyer par F. Mitterand .
Quelle arnaque gigantesque !! Depuis que des désillusions et le dernier
gros camouflet le reniement du vote du peuple contre le traité de Lisbonne
par La "Bling Bling Connection" !
JFK toujours précieux dans les débats , Dupont Aignan sincère je pense même
si je ne partage pas ses idées quand à Guigou qui fout le camp avant la fin , bel
exemple d'incorrection pour l'ex garde des sceaux !!!
Bonne série en cours depuis la semaine dernière (Mélenchon VS Touati) continuez
Daniel !
L'émission met aussi en lumière les contradictions de Dupont-Aignan (il est plus crédible à la fin que lorsqu'il nous sort ses poncifs et énormités sur la Commision européenne)
En cela, c'est une belle émission. Il était difficile d'y tricher. Pas étonnant que les politiques se précipitent plus sur un plateau de Chabot que sur le votre ! Je ne suis pas d'accord avec les messages qui disent que le niveau des invités était nul. Au contraire, je trouve que le niveau était très relevé. Et du coup, le débat d'assez haut niveau.
(Quand même, le départ de Guigou aurait pû être plus aimable et/ou mieux expliqué).
Un second volet avec des économistes s'impose, quelques bons diagnostiqueurs, quoi, qui nous feraient une thérapie de groupe histoire de calmer nos doutes et inquiétudes...
Une chose est sure, quand on invite 3 politiques (Kahn n'est plus vraiment journaliste), ca fait 2 de trop.
Je n'avais jamais entendu parler de ce monsieur ... Dupont-Aignan. C'est maintenant chose faite et j'en suis fort heureux : voilà enfin un politique français entendant quelque chose à l'économie ! (Après plus ou moins 30 ans d'aveuglement dans ce domaine. et un taux de chômage avoisinant les 10% quoiqu'il arrive, ça mérite au moins un petit vivat... !).
J'ai rarement pu entendre un politique aussi éclairé et aussi soucieux des Français pauvres - droite et gauche confondues.. Chose intéressante, monsieur Dupont-Aignan s'associerait sans doute à Milton Friedman dans cette interview dont le sujet tombe plutôt pile en ce moment : http://lupus1.wordpress.com/2010/02/06/milton-friedman-limprobable-passage-a-la-monnaie-unique (je viens de lire cet article et il convient parfaitement !).
Cela dit, mme Guigou, que je ne connaissais pas non plus, m'a semblée populiste dès la 5e minute : elle avait raison et c'est la droite qui avait tort. Quand on lui fait remarquer qu'elle avait éventuellement tort, elle répond qu'on a eu plus tort encore ailleurs, les yeux fermés, la bouche pointue, la mine méprisante. Wikipédia m'a confirmé ses travers : nulle, mais malheureusement avenue...
M. Kahn, que j'ai pu apprécié à quelques reprises ici, me semble toujours aussi étonnant ! Ni tout à fait de gauche mais surtout pas à droite !...
J'exagère, bien sûr - il écoute toujours ses interlocuteurs, profondément, et ses arguments sont solides. J'achetais Marianne à l'époque (2000, 2005..) pour rigoler des journaux français. Depuis que je vois JFK ici, j'ai appris à apprécier cette lecture et ce personnage... Il est parfois à l'ouest, mais ses arguments pour y être sont souvent sensés :-))
Finalement, concernant le sujet de cette émission - la Grèce, l'Europe et l'Euro : il me semble que le tout était fort artificiel dès sa genèse. En ce qui m'intéresse le plus (la France), cette dernière aurait dû il me semble décider de ne pas s'occuper des autres (sous Mitterrand). Faire la fière et lier sa monnaie à la monnaie allemande aura couté tous les espoirs de 2 ou 3 générations de Français... Et c'est terrible, véritablement, parce que ces Français-là ne le méritaient pas....
Ce serait même encore plus chouette de faire un vrai travail de décryptage sur ladite rhétorique (un boulot pour l'excellente Anne-Sophie Jacques, peut-être ?), qui est une sorte de mise en scène d'une impertinence journalistique en carton-pâte. La reprendre à votre compte, c'est, sauf votre respect, plonger un orteil dans les nauséabonds marécages du sensationnalisme à deux sous.
en outre, je remarque que la bonne vieille technique qui consiste à interrompre un interlocuteur au beau milieu d'un raisonnement quand on sent que ce qu'il dit va être gênant fonctionne toujours à merveille, et là les 3 invités maitrisent parfaitement.
Cf. A. Smith : la main invisible.
Interview d'un trader dans le monde : "le marché ne se trompe jamais". Mais quelle est cette doxa?
Les aparatchiks du libéralisme sentent le sol se dérober sous leur pas.
La crise de 1929 se résout par la guerre.
Nous entrons dans une période de turbulence et ce n'est pas la fois mortifère dans les les marchés qui nous en sortira.
En regardant E. Guigou, cette façon de regarder DS et de le prendre à témoins, comme si elle était chez Chabot ou chez Calvi, et cette façon de ne pas regarder Dupont-Aignan m'interrogeait.
Dans cette attitude était tout l'autisme du PS. Tant de choses ont si peu d'importance : l'idée que le peuple pourrait avoir des convictions et des intérêts différents de ses "élites", qu'il pourrait provoquer une énorme rupture comme en 2002.
C'est Robert Musil qui disait que le monde peut changer à tout moment dans toutes les directions, (il savait de quoi il parlait, puisqu'il a connu en tant que citoyen autrichien, la chute en quelques années de l'immense empire austro-hongrois). Visiblement, E Guigou n'a aucune idée de cet état de choses.
Elle a voté les yeux fermés le remède qui va tuer la Grèce . Le patient mourra guéri, mais peu importe puisque le but est de le guérir.
Mais surtout qu'on ne lui en reparle pas. Remarquez, elle a raison, c'est fait, il n'y a plus qu'à attendre... C'était avant qu'il fallait réfléchir...
Je voulais aussi rebondir sur la démocratie : en définitive, les personnes que la démocratie intéresse et qui y trouvent un avantage, ce sont ceux qui ne détiennent pas de pouvoir. Et la notion simple, qu'esquisse Dupont-Aignan mais sans jamais mettre les pieds dans le plat, c'est que la démocratie, c'est un ensemble de règle construites, et elles l'ont été à l'intérieur des états-nations. La démocratie ne va pas de soi et n'apparait pas en Europe spontanément. Il lui faut un cadre et une volonté politique très revendiquée. Ou elle disparait des institutions. C'est bien ce qui est en train de se faire. La négation des réponses des peuples aux référendums ne fait que l'affirmer.
En quoi son respect pourrait-il intéresser Mme Guigou ?
Après tout, chacun n'a qu'à se mêler de ses affaires. Que les journalistes aient favorisé le oui au traité européen, c'est le problème des journalistes. Pas du tout celui du pouvoir politique..... De toutes façons, on devait le faire :volonté divine, nécessité historique, mais dans ce cas, si on a pensé aussi loin, pourquoi ne pas avoir pensé la démocratie elle-même ?
Question : à quoi sert Mme Guigou ?
Dans ma propre conception de la démocratie, les élus sont les représentants du peuple, c'est-à-dire qu'ils vont porter la parole et les intérêts des mandants qui ont voté pour être représentés. Les intérêts qui sont exprimés. La phrase "C'est pour ton bien" est, d'après Alice Miller, seulement une phrase de parent maltraitant.
Visiblement, cette vision simple à l'origine du pacte social qui fonde notre régime et donc la société n'est pas la conception d'E Guigou. elle vit dans le Champ Politique dont parle Bourdieu sans le remettre en cause. D'ailleurs, quand JFK lui parle du fait que de nombreuses personnes lui en parlent quand il fait des réunions en province, elle répond que les tenants du non ont fini par convenir qu'ils avaient eu tort. Mais évidemment, elle pense à Montebourg et à Fabius en disant cela, pas du tout de la plupart des gens.
Bref ! Elle est socialiste !
Il est donc évident, en l'écoutant, que le PS ne sera pas dans la course en 2012, Pour l'instant, il est dans un grand plongeon d'un immeuble, et à chaque étage, il se dit "Jusqu'ici tout va bien".
De toute façon, elle n'a pas le temps, ce genre de débat n'est pas intéressant, Il est vrai que chaque étage est très court.
Quand elle et le PS connaîtront le choc final, celui qui les disloquera à l'arrivée sur la terre ferme, ils se mettront à hurler comme des perdus qu'ils sont.
Et nous, on se dira : quand on pense que ces gens ont réussi à se faire passer pour des élites.....
Ils ont raison de nous prendre pour des cons, parce qu'on en est vraiment.
Guigou coupe la parole sans arrêt. Dupont-Aignan ne la lâche plus dès lors qu'on la lui donne. Khan m'a sauveR! (il n'y que lui que je suis parvenu à comprendre).
Vu pour la première fois de ma vie médiatique une Elisabeth Guigou débordée! Vision de brushing trahi par le vent malgré tout l'art du foulard qui le contient.
Débordée par quoi au fait? Par l'ampleur du désastre? Mais lequel : plongeon économique ou dé-démocratisation. Un doute comme un remord et qui se refuse et qui débouche en colère ?
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais pour moi c'était palpable ce soupçon qu'on y serait peut-être pour quelque chose dans cette merde, mais soupçon qu'on n'admettra jamais.
Cela vaut sans doute pour toute une génération politique de gauche.
PS:Trop facile de dire : moi personnellement je n'ai jamais méprisé le peuple français avant ou après qu'il se soit exprimé contre le traité. Moi personnellement, je n'ai jamais ricané contre ces pauvres ploucs du non à la constitution. Moi personnellement je n'ai pas décidé que l'on s'essayerait / assoirait sur la volonté du peuple français exprimée qui dit non, surtout et malgré qu'il rejoint trois autres non populaires et ploucards irlandais, hongrois ou slovaque.... Que voulez-vous que le bon peuple comprenne de ce qui est bon pour lui, voilà une phrase que je n'ai personnellement jamais dite. J'ai juste cautionné parce que je n'ai rien dit, jamais protesté, quand mes amis s'exprimaient à ma place, qu'ils aient été journalistes ou collègues. C'étaient là mes amis et mon camps. Et bien au delà toute une certaine élite politique à laquelle j'appartiens par cooptation et par consensus.
J'étonnerais Mme Guigou et ses amis, mais j'ai plutôt beaucoup de respect pour sa "gouvernance", et ce n'est évidemment pas sa faillite personnelle, mais la faillite ou les limites d'une génération. Votre génération en politique. Un peu trop désinvolte et goulue. S'ils n'étaient pas d'accord, ils ont alors tous manqué singulièrement de courage politique pour oser la ramener au sein de leur propre formation.
Elle est Présidente fondatrice et co-présidente avec Jean-Noël Jeanneney de l'association Europartenaires, son propre cercle patronal, et son lobby féministe Femmes d’Europe. En outre, elle siège au conseil d’administration de la fondation de Jacques Delors, Notre Europe. Elle a défendu le « oui » au référendum du 29 mai, avec bonheur dans sa fédération socialiste en 2004, mais sans succès envers ses électeurs l'année suivante. Élisabeth Guigou est aussi membre du conseil d'administration du think tank Les Amis de l'Europe. En 1990, elle entre au club Le Siècle. Elle copréside avec Abderahmane Hadj Nacer le comité de pilotage politique du Think Tank Ipemed qui se consacre à la coopération euro-méditerranéenne.
Son nom circule pour être nommé chef de la diplomatie européenne mais celui de Catherine Ashton est retenu.
Question : pourquoi, quand cela est lié au sujet de l'émission, ne pas présenter aussi précisemment que possible le CV ( après l'avoir épuré certes, vérifié certes, mais pas vidé complètement ) d'un invité et lui demander de le commenter ?
Autre exemple récent : Marc Touati, chez Natixis de 1997 à 2007 comme directeur de la recherche économique et financière
P.S. : n'est-ce pas Bourdieu qui disait qu'avant d'écouter quelqu'un il faut toujours se demander d'où il parle ? EG, visiblement, ne parle pas seulement en terme de membre dirigeant du Parti Socialiste.
Quand a Guigou elle m'exaspère de son arrivée à sa sortie. Elle ne vous respecte pas en arrivant en retard et partant avant la fin et en nous servant son baratin pour Arlette Chabot et comme moi je vous respecte c'est comme si elle me crachait a la gueule et de celle des autres @sinautes.
Après Mélenchon ça fait un choc.
mdr
ce Diktat des marchés qui innonde nos médias depuis quelques jours est le signe qu'une étape a clairement été franchie, l'assassinat financier sur l'Europe vient d'avoir lieu.... mais le cadavre court encore, il a néanmoins déjà un genou à terre.
maintenant je vais regarder l'émission.
Il y a tellement enfumage aussi sur le plateau que les gaz soporifiques ont eu raison de mon attention : rrrrooonnnn zzzzzzzzz, rrrroooonnnn zzzzzzzzzz.
Des trois, aucun ne ratrappe l'autre et DS semble battre des bras pour désenfumer mais il ne fait qu'accroitre l'enfumage.
Mettez des fenêtres sur le plateau et AEREZ !!!
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1051601,1052260#msg-1052260
Elle nous a récité ( timecode 24:00 ) son catéchisme ( le même que celui de François Hollande sur Mediapart aujourd'hui ?), i.e. en gros c'est la faute à la Banque Centrale et à l'absence de Gouvernement européen. Qu'est-ce que le Traité de Lisbonne a institué de nouveau par rapport au Traité de Maastrich à ce propos, Traités pour lesquels elle a voté ?
À cette question que lui pose NDA, elle en fait une tête : timecode 30:07, juste avant le plan de coupe :P
D'ailleurs, JFK l'a remarqué quelques minutes plus tard...
Bravo Anne-Chronique pour cette merveilleuse et judicieuse Sophie ! Lumineux !
Le début est à oublier !
-Ya Mme Guigou qui part. Au début, j'ai cru qu'elle était fâchée.
-Après Dupont-Aignant montre sa montre pour dire qu'il veut partir pendant la sophie d'Anne Chronique
-Enfin JFK qui se lève comme ça avant la fin de l'émission.
En plus, ils se sont tous coupés la paroles de telle façon que le débat était difficile à suivre.
Revient Mélenchon!
Pourquoi Kahn? à quel titre ? (il est journaliste ou il ne l'est plus?)
Pour le moment, l'impression qui domine après l'émission c'est d'avoir les oreilles saturées.
Sinon bravo à Guigou pour avoir sorti (à propos du traité de Masstricht) : "sur le papier tout est génial, c'est de la faute des autres"... c'est un discours de type soviétique ça. Le plan est génial, il est juste mal exécuté.
elle est de mauvaise foi ! cette grognasse ! si nous sommes unis: trop !
le PS uni…. ouf elle se barre.
Quel débat politique minable.
gamma
ASI pourrait peut-être s'intéresser aux think tank, sur leur fonctionnement, sur leur influence, sur leur discrétion. Il y a bien quelques journalistes pour enquêter sur la question, j'ose espérer. A voir "L'encerclement" pour mieux décrypter les propos de Guigou et de DSK que l'on voudrait bien nous refourguer comme candidat de gauche, je ne sais s'il faut en rire ou se désespérer.
Guigou n'a rien à faire des conséquences concrètes de ce système économique et de ses crises sur la vie quotidienne "des petites gens". Je n'ai même pas envie d'écouter l'émission jusqu'à son terme.
au passage, un article du monde diplo sur le sujet daté de... février 2009
Daniel essaye de recadrer, mais après 25 minutes de visionnage, je suis inquiet sur la tournure du truc.