Pourquoi le "choc de simplification" sonne un peu mou
Tout part d’une bonne intention. Au printemps 2013, François Hollande annonce un choc de simplification des démarches administratives pour les entreprises, mais aussi pour les particuliers. Et dans le choc, une révolution : auparavant, lorsque vous formuliez une demande à l’administration, son silence équivalait à un refus. Aujourd’hui, depuis le 12 novembre exactement, c’est l’inverse : son silence vaut accord. Si les médias ont accueilli ce principe avec enthousiasme, hier, au jour J de son entrée en application, on les découvre boudeurs. Trop complexe et trop d’exceptions selon les uns, "une loi qui n’a de simple que le nom" pour les autres. Pour autant, cette nouvelle règle n’est-elle pas une avancée pour les droits des usagers ?
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Derniers commentaires
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On imagine assez rapidement, comme il est signalé dans l'article, l'hypothèse des refus administratifs sans examen réel de la demande, dictés par la date butoir du "SVA" et non par l'analyse de la demande. Une avalanche de recours est-elle à craindre ? Peut-être, mais sans grand risque pour l'administration, qui saura traiter en priorité les gros dossiers à risques (pouvant donner lieu à recours y compris en tribunal), au détriment des médiocres dossiers de l'usager moyen. C'est une hypothèse, dans laquelle on peut donc imaginer nombre de renoncements au recours et de transgression de refus pour lesquels l'usager soupçonnera de mauvaises raisons.
Reste aussi la possibilité de demandes délibérément abusives faites par celui qui jouera contre la montre, en espérant bien acquérir par absence de réponse un droit dont il sait que l'examen se solderait par un refus. Là, le progrès présumé pourrait bien avoir des conséquences parfois désastreuses.
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Également on se demande pourquoi plusieurs modes d'imposition sur les revenus, l'impôt unique progressif serait une imposition simple et plus égalitaire.
Mais je me demande comment on va régler les litiges concernant l'inversion du système du consentement. Si l'administration ne vous répond pas cela équivaut à une réponse positive? Mais comment prouver que la demande a été faite? Le recommandé avec accusé de réception ne garantie rien du tout en la matière.
- à reception d'un dossier, création d'une entrée dans un site web centralisé des démarches administratives qui vaut accusé de reception et permet d'indiquer si le dossier est complet
(notifié à une adresse email fourni avec le dossier)
- indication du délai applicable à la démarche en cours
- à expiration du délai, email de notification et possibilité d'imprimer un justificatif pour l'administré
- si le dossier n'est pas concerné par la SVA, indication sur le site. Quand la décision est prise, elle est communiquée sur le meme site.
C'est de la simplification car l'administré n'a plus à savoir si la procédure est concernée ou non par le SVA ni quel est le délai applicable.
Simple, clair et précis.
foi de fonctionnaire!
C'est bien, l'article dit exactement le contraire un peu plus haut (cf. les allers-retours entre secrétariat d'Etat et ministères).
FO se distingue par une opposition de principe sur le thème "surtout ne rien faire".....
- Dérogation à la durée minimale de repos quotidien
- Autorisation de dépassement de la durée quotidienne maximale de travail effectué par un salarié
- Autorisation de dépassement de la durée maximale hebdomadaire absolue du travail
- Dérogation à la durée quotidienne maximale de travail accompli par un travailleur de nuit
- Dérogations aux durées quotidienne et hebdomadaire maximales de travail effectif des jeunes travailleurs
- Dérogation à l’obligation d’accorder deux jours de repos consécutifs par semaine aux jeunes travailleurs
- Dérogation aux durées quotidienne et hebdomadaire maximales de travail effectif des apprentis de moins de dix-huit ans
- Dérogation à l’interdiction du travail de nuit pour les apprentis de moins de dix-huit ans
- Autorisation de dépasser la durée maximale quotidienne de dix heures pour les équipes de suppléances
- Dérogation accordées à l’employeur en matière d’aménagement des vestiaires collectifs, lavabos et douches
- Dérogation lorsque l’application des mesures prévues par en matière d’hébergement sur chantier est rendue difficile par les conditions d’exploitation du chantier
Vivement le retour de la gauche.
Merci Anne-Sophie pour ce billet.
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Mais formulez-moi vos demandes : si dans deux mois je ne vous ai pas répondu, considérez que je suis d’accord avec vous.
Dans le doute, je demanderai quand même une attestation d'absence d'opposition.