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Poutine : l'étrange déni

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Dans une période précédant une crise ouverte (crise économique, militaire, révolutionnaire, etc) il y a toujours des signes contradictoires. Refaire l'histoire à posteriori n'a aucun intérêt. Ce qui compte c'est la vision géo stratégique d'ensemble. (...)

Déni sur Poutine

Déni sur les inégalités

Déni sur le climat.


Déni et procrastination sont les qualités essentielles  pour réussir en Politique.


Le déni , c'est croire qu'il n'y a pas de solution : " s'il n'y a pas de solution,  c'est qu'il n'y (...)

Merci pour cette chronique. On avait d'ailleurs de bonnes raisons de se méfier du renseignement américain, en mémoire des fake news pour justifier les interventions en Serbie et en Irak.


Une chose m'étonne. Que les journalistes et analystes n'aient pa(...)

Derniers commentaires

C'est bizarre, j'ai soigneusement lu tous les commentaires et tout le monde oublie le grand criminel que fut Staline. Pour moi Poutine est comme une réincarnation de Staline, et il vit comme lui avec l'état d'esprit du XXème siècle mais utilise les armes du XXIème. Accessoirement c'est Staline qui, entre autres déportations de peuples, a déporté les Tatars de Crimée. 

Il ne faut pas oublier non plus que les Russes n'ont jamais connu la démocratie. On parle de l'URSS mais le tsarisme n'était pas mal non plus.  Mais tous cultivaient la fierté de la "grande et sainte Russie (Pierre "le grand" et Catherine II, qui accessoirement était...allemande).

Une analyse intéressante sur la situation en Ukraine sans parti pris.

https://cf2r.org/documentation/la-situation-militaire-en-ukraine/

Comment la France peut-elle souhaiter à la Corse son autonomie, et la refuser à Donetsk et Lougansk ?

Mais où est le déni quand des Ukrainiens se baladent avec des drapeaux de croix gammée à Kiev, quand le Maire de Kiev donne le nom d'un SS qui a des milliers de morts sur la conscience à une avenue de Kiev, quand depuis 2014 l'armée Ukrainienne bombarde le Donbass faisant plus de 14000 morts, quand le président Zélensky est élu par la une moitié de l'Ukraine l'autre moitié n'ayant pas pu voté, quand il n'applique pas les accords de Minsk et que Ni Paris ni Berlin ne font en sorte que Kiev honore leur signature. Non le déni n'est pas que d'un côté.

Boris Romantschenko  survivant des camps de Buchenwald, Peenemünde, Mittelbau-Dora et Bergen-Belsen a été tué par un projectile à Charkhiv.

Poutine a dit qu'il voulait dénazifier l'Ukraine. Ce criminel de guerre commence en tuant les victimes du nazisme.


Pardon, le gouvernement Russe est susceptible, il ne veut pas qu'on dise de poutine qu'il est un criminel de guerre. Il ne fait que rétablir l'ordre en Ukraine et les civils tués ne le sont que collatéralement en devenant des cibles.


Bravo aux aveugles, sourds et muets

"la fascination pour l'Homme Fort, le vrai de vrai, pas ramolli par la décadence occidentale"


En résumé, Gengis* can, but Emmanuel can't. 


(*)alias Poutine

A bien y réfhekryr (ukrainien), j'aurais été macron à cette table, je me serais assis, levé, puis tiré.. Mais Manu croyait encore infléchir Vlady et ne pouvait que se prendre au sérieux. 

Je trouve que le déni est toujours bien présent. La psychologisation continue des acteurs, et le refus de prendre au sérieux les causes géopolitiques nombreuses sont des marqueurs évidents de ce déni. C'est un petit peu comme d'ignorer l'éléphant au milieu du magasin de porcelaine. Le dollar n'existe pas. L'OTAN n'existe pas. Les occidentaux n'existent pas. L'ONU n'existe pas (ah, pour cette dernière, on me dit que oui, en effet, son état de mort cérébrale est acté depuis au moins 2003. A moins que ce ne soit 1999... ou encore avant, en 1991 ?). Seul Poutine existe. Et lui seul et ses psychopathies expliquent tout. Comme Assad hier. Ou Sadam avant hier. 


Quand on sait le temps qu'il faut pour arriver à une histoire à peu près satisfaisante des événements du passé, on ne peut être qu'admirati.f.ve de tous ces historien.ne.s qui ont déjà des certitudes!... Moi je me débats encore avec l'écriture inclusive et je chéris le doute, rarement décevant.

70 % des Russes ont une bonne opinion de Poutine. 

Rien de surprenant, ils sont intoxiqués par les médias à la botte du Président.


70 % des Français on une mauvaise opinion de Poutine. 

Rien de surprenant, ils sont informés par des médias libres et objectifs.

...Bref , faut bien que çà serve , quand on a un complexe militaro-industriel si vaste employant tant de monde et de capitaux , comment s'étonner que ce ne soit pas utilisé un jour ou l'autre , d'un point de vue macro , c'est une évidence , les horreurs grandissantes du reste (conflits locaux) ne sont qu' "épiphénomènes" amplifiés par les sauts technologiques , les victimes importe peu quand il est question de business ...

Je n'appellerais pas cela du déni.

Les raisons pour lesquelles Poutine ne pouvait pas attaquer sont toujours les mêmes.


Il a fait déchanter ses alliés opposants occidentaux naïfs, personnalités politiques ou simples commentateurs sur les réseaux sociaux, qui ont pris leurs distances. Je sais, il y a encore ici et ailleurs des anti-OTAN obsessionnels qui prétendent encore que célafotalotan, mais leur nombre baisse, et ils ne seront bientôt qu'un lointain souvenir.


La Russie n'a pas assez de poids économique, même pour s'attaquer à un petit pays. Son régime dictature-mafieux n'est pas taillé pour faire la guerre parce que même si une partie de l'argent qui reste au pays va à l'armement, l'essentiel des ressources va aux oligarques et ceux qui les protègent, surtout lui.


D'ailleurs, le grand ours piétine lamentablement aux portes d'Odessa et de Kiev.

Pire, si la résistance ukrainienne a eu le temps de s'organiser, faire fuir les femmes et les enfants plus loin, puis défendre pied à pied l'avancée (Je n'ai pas besoin d'un taxi, mais d'armes, a répondu à Biden le petit Zelenski, quand on lui proposait de se mettre à l'abri), c'est parce que l'intendance russe n'a pas suivi.

Comme le prouve l'incident du tracteur qui a fait le tour du net, les véhicules sont tombés en panne d'essence.

MAIS QUEL GENRE D’ARMÉE AVANCE SANS PRÉVOIR LE RAVITAILLEMENT ET SON ORGANISATION ?

On n'a pas vu ça depuis l'antiquité, et encore !


S'il n'y avait pas autant de morts, y compris parmi les rangs russes (on estime 7 000 morts), ce serait risible.

D'ailleurs, lorsque l'Union Soviétique était triomphante, les opposants, qui ne voulaient pas terminer au goulag, recouraient au sabotage de diverses manières : ils ne venaient pas travailler, ils délaissaient leurs postes pour aller faire la queue pour trouver à manger, ils travaillaient mal. C'était une plaie, et ça explique en partie pourquoi le régime s'est effondré aussi vite en 89. Un jeune Russe me l'avait expliqué quand j'avais visité le pays en 1992.


On se demande si les Russes ne sont pas en train de pratiquer en tapinois la même stratégie aujourd'hui. Les élites intellectuelles sont en train de fuir.

Même les oligarques amis ont fui le pays dans leur jet craignant la colère du boss au regard de Shere Khan, et qui faisait le matamore avec son corps d'athlète avant d'avoir 71 ans.


Le seul fait que l'armée russe, dont Poutine croyait qu'un blitzkrieg allait réduire l'Ukraine en quelques jours, s'enlise dans un pays à la toute petite armée, mais à la résistance citoyenne agressive, prouve qu'il a eu tort.

Ses alliés doivent regarder ça avec stupéfaction et dédain. Et je ne parle pas de la Chine qui a selon toute probabilité rayé la Russie de la liste de ses alliés forts. Elle est seule...


 Quand on roule des mécaniques dans la cour de récréation, il faut éviter de se trouver mêlé à une bagarre avec le petit nerveux qui ne se laisse pas faire, car on perd toute crédibilité, même si le petit a perdu.


Si Poutine a attaqué, c'est pour des raisons émotionnelles de Khan tout-puissant qui n'aime pas que la réalité lui résiste, et est prêt à toutes les infamies pour prouver qu'il a la plus grande. 

Mais évidemment, la réalité lui résiste encore plus. 

C'est un animal à sang froid, et il fait la même chose que les Américains, il fait semblant que tout va bien.

Et ça marche dans les deux cas.

Jusqu'à quand ?




Imaginons un Mexique ou un Canada devenus communistes...que font les US ? Pour le cas du Mexique (sans idéologie aucune) et la "menace migratoire inutilisable" (au sens de non exploitable par une production US quelconque) , on a constaté sous Trump la construction d'un mur , imaginons l’installation de bases militaires mexicaines ou de missiles balistiques ... quelle réaction serait employée ?  

Vu comme c'est en train de se dérouler , il est évident que l'occident n'a pas laissé d'autres choix a Poutine .Le partage avait déjà été fait en amont de la guerre , fallait juste le faire accepter aux foules ,ça c'était sur le papier mais ça se passe pas comme ça . Après que Poutine ait été induit en erreur sur le comportement des russophones ukrainiens , ça aussi ça parait évident et c'est ce point là qui déséquilibre Poutine .La seule vraie question , est ce qu'il est capable de perdre , est ce que les américains ont calculé l'hypothèse nucléaire ? Je dirais oui , maintenant est ce qu'ils vont le pousser a cette extrémité ?... Vu le passé des américains , je dirais oui ! Et nous n'avons pas les moyens de nous y opposer ! J'espère que Poutine va vite trouver l'ouverture , j'espère que ça prendra les américains de vitesse , sinon , bonne chance , chacun sa mère !

Très bonne analyse. Pour tout dire, à mon minuscule niveau de citoyen de base, et compte tenu de la "fiabilité" (antiphrase) des grands médias, j'étais aussi en plein déni...

"A l'ouest, on se mêlait...."

Dans son livre "emprise" Marc Endeweld explique qu'a son arrivée à l'Élysée, Macron était en désaccord avec le Quai car il voulait un rapprochement avec la Russie.

Dans quelle Schneiderman met Macron ?

La Syrie a été  un  révélateur des impostures : "Aujourd’hui, les discours fascistes et ceux de cette gauche anti-impérialiste sont impossibles à distinguer. " Leila Al-Shami  2018

"L'Est, qui se souvenait de la dictature soviétique, était bien moins indulgent" : Mouais... dans les 2 dernières semaines avant l'attaque russe, les Ukrainiens eux-mêmes et même Zelensky, ont demandé  aux Etasuniens d'arrêter les communiqués alarmistes qui versaient de l'huile sur le feu. Ce qui signifie quand même clairement qu'eux-mêmes ne pensaient pas le conflit inéluctable, contrairement à ce qu'on entend partout aujourd'hui.

Excellent constat, de la part de quelqu'un qui a étudié la venue de 39-45 dans les médias d'alors.


L'Est, qui se souvenait de la dictature soviétique, était bien moins indulgent.


Et comment.

Les ukrainiens savaient bien, au moins depuis 2014, les intentions de poutine.
Le conseiller Arestovych (conseiller de Zelensky) l'avait prédit il y a deux ans : il va y avoir une tentative d'invasion de l'Urkaine, il le savait. 

Après l'armement des séparatistes du Donbass et l'invasion de la Crimée (signes pourtant parfaitement avant-coureurs), les ukrainiens savent comment les journalistes, activistes, sympathisants ukrainiens y ont été enlevés, torturés. Cela recommence à l'identique actuellement dans les territoires conquis par la russie. Ils savent bien à qui ils ont affaire. Ce qui s'est passé à Alep, c'est ce qui se passe à Marioupol : même méthode, même volonté de tout raser, civils compris.


C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'armée ukrainienne résiste si bien : ils s'y préparaient. Les discours de poutine sont régulièrement clairs : il n'y a pas d'Ukraine, l'Ukraine n'existe pas. Poutine se targue depuis longtemps de penseurs nationalistes extrêmistes obsédés par la grandeur russe. Poutine parle maintenant d'épurer les traîtres à la nation. 


Oui, on aurait du savoir.



"À l'Ouest se mêlaient, à gauche, l'hostilité post-communiste à l'Otan, et à l'extrême droite, les intérêts financiers, la fascination pour l'Homme Fort, le vrai de vrai, pas ramolli par la décadence occidentale, et une aveuglante idéologie europhobe (à vous de coller sur cette phrase les noms propres de votre choix). Enfin dans la droite néolibérale, régnait la conviction que les intérêts bien compris du commerce finissent toujours par l'emporter sur les passions nationalistes, s'ils sont expliqués avec pédagogie, fût-ce aux deux bouts d'une longue table."


Le Monde, et/ou Daniel, oublient le fait que les américains racontent (et font) n'importe quoi depuis 20 ans. Cela a peut-être un peu compté dans le scepticisme ambiant, non?

C'est marrant, il y a quelques jours (semaines ?!) maintenant, je soulignais justement sous un tweet de Julien Pain (journaliste anti-fakenews de France Info) un biais de jugement rétrospectif sur le lien entre RT, l'attaque Russe, et les objectifs belliqueux de la Russie contre l'occident.

C'est à trouver ici, et ça me semble un bon cas d'école d'analyses qu'il faudrait s'éviter de faire..

La question que pose Daniel Scneidermann ce jour, France Culture essaye d'y répondre dans Culture Monde ( 11 H ce jour aussi )

à écouter en replay si vous voulez...

Eh voilà, l'archéologie de la dictature commence avant même le Nüremberg de ce criminel de guerre si habile à se jouer des faiblesses intellectuelles et économiques de ceux qui lui sont contraires


Voici en Anglais une vidéo déjà ancienne (ancienne, le 13 mars, dans ces jours où chaque actualité compte, où l'égrenage des heures nous semble dur, et on l'imagine encore plus dur pour ces personnes qui risquent à chaque minute de succomber)

Comment le poutine longtemps absous de son péché originel pourra-t-il déambuler dans les ruines de Kyiv ou Mariupol et croire qu'il effacera de la mémoire ses crimes.


Rotterdam encore aujourd'hui se souvient des bombardements, même "l'oublié" (het vergeten)


Mais y aura-t-il une table assez longue dont poutine serait incapable de faire table rase ?

Les cerveaux des criminels de guerre ne connaissent que l'explosion en chaîne jusqu'à ce qu'ils soient désintégrés

Est-il imaginable de penser que les intentions de Poutine ont évoluées en fonction des réactions et actions des USA et de l'UE ? Depuis combien d'années les USA (OTAN mais pas seulement) installe des bases militaires autour de la Russie (et de la Chine) ? Si quelqu'un a une carte actualisée des plus de 750 bases militaires USA, je suis preneuse.

Est-ce qu'on peut imaginer que les USA savaient que Poutine allait envahir l'Ukraine parce que c'était leur objectif et qu'ils ont tout fait pour ça ?

A minima dans la relation Russie - Otan, c'est comme dans toute relation humaine, chacun des deux a une action ou une parole qui influe sur l'autre et réciproquement. Cela signifie aussi qu'on peut croire que des guerres pourraient être évitées grâce à des relations diplomatiques intelligentes et équilibrées. Mais là, je rêve surtout pas les temps qui courent !

Le déni, le déni, mouais, disons que la vérité est étouffée en toute connaissance de cause, par des qui approuvent l'oppression, l'autorité, et croient pouvoir les utiliser à leurs propres fins en faisant mine de s'allier. 


"On" est tributaire du renseignement étatsuniens qui est basé sur une seule source, inrecoupable, tu parles d'une justification! Pris de court trop ballot. Pas de chance. Ça s'est joué à un rien. Un peu plus et on anticipait. 

Et on laissait courir quand même, tant pis, dommage, oh zut, rappelez-moi les conséquences pour les usa? Famines, manques de matières premières, prix du pétrole? 


De toute façon je rappelle le paradoxe de la prémonition qui modifie le présent et donc invalide la prémonition. 


(variante du paradoxe du voyage dans le passé, prouvé: je rappelle que le gars qui va tuer Bonaparte est amené à tuer le garde et que ce n'est autre que son propre ascendant qu'il tue, pffft)

Bizarrement, cette liste d'arguments très pertinents en omet un, tout aussi solide, à savoir la perte totale de crédibilité du camp atlantiste après la succession d'interventions militaires illégales (Irak, Serbie, Kosovo, Libye...) justifiées par des tombereaux de bobards.
L'absence de crédibilité de l'administration états-unienne a en fait induit une dénégation (nier un fait possible) plutôt qu'un déni (affirmer un fait impossible) qu'on pourrait qualifier de "syndrome de la fiole".

D'où vient votre distinction entre déni et dénégation ?

Pour moi dans ce cas précis, déni est utilisé au sens freudien, le déni est alors un refus de croire en la réalité ou une vérité pour des raisons psychologiques.

La dénégation au sens freudien toujours, est un mécanisme par le quel la personne nie son désir. Par exemple bien qu'elle aime les fraises, cette personne diras je desteste manger des fraises.


Au sens littéraire, le déni est simplement un refus, comme le refus de rendre justice. On a beaucoup parler de déni de démocratie après le 49.3


Et la dénégation au sens littéraire c'est l'action de nier quelque chose.


« Dans l’analyse, il n’existe aucun « non » provenant de l’inconscient, et l’acceptation du contenu de l’inconscient de la part du moi s’exprime par une formule négative. »

Sigmund Freud


"Le déni est un mécanisme par lequel le sujet refuse de constater, de considérer, de voir l’évidence. Ce mécanisme porte sur le réel, plus exactement sur le réel d’une perception. Il peut se résumer à ceci : le refus de la réalité d’une perception", ramenant ainsi "ce mécanisme du côté du psychotique."


"La dénégation est un mécanisme par lequel le sujet refuse d’accepter, d’admettre, de reconnaître l’évidence. Ce mécanisme porte sur des contenus intra-psychiques, tel le refus d’avouer, de reconnaître ce qui répond cependant aux caractéristiques de la réalité constatable, à savoir une certitude concrète. Il peut se résumer à ceci : le refus d’admettre une vérité, même argumentée. En cela il impliquerait plutôt à considérer l’ordre du névrotique."

Nicolas Koreicho - Institut Français de Psychanalyse

Plutôt que de parler de "syndrome de la fiole", que je ne connaissais pas, ça me fait énormement penser au petit garçon qui criait aux loups...

A force de crier au loup sur des usages d'armes interdites à tout va pour justifier des conflits armés, les USA se sont rendus inaudibles pour alerter...

" La littérature n'est pas née le jour où un jeune garçon criant Au loup ! Au loup ! a jailli d'une vallée néandertalienne, un grand loup gris sur ses talons : la littérature est née le jour où un jeune garçon a crié Au loup ! Au loup ! alors qu'il n'y avait aucun loup derrière lui. Que ce pauvre petit, victime de ses mensonges répétés, ait fini par se faire dévorer par un loup en chair et en os est ici relativement accessoire. Voici ce qui est important : c'est qu'entre le loup au coin d'un bois et le loup au coin d'une page, il y a comme un chatoyant maillon. Ce maillon, ce prisme, c'est l'art littéraire."

Vladimir Nabokov - "Austen, Dickens, Flaubert, Stevenson"

ça ressemble à l'histoire qu'on raconte aux petits enfants :


à force de crier au loup ....


" La littérature n'est pas née le jour où un jeune garçon criant Au loup ! Au loup ! a jailli d'une vallée néandertalienne, un grand loup gris sur ses talons : la littérature est née le jour où un jeune garçon a crié Au loup ! Au loup ! alors qu'il n'y avait aucun loup derrière lui. Que ce pauvre petit, victime de ses mensonges répétés, ait fini par se faire dévorer par un loup en chair et en os est ici relativement accessoire. Voici ce qui est important : c'est qu'entre le loup au coin d'un bois et le loup au coin d'une page, il y a comme un chatoyant maillon. Ce maillon, ce prisme, c'est l'art littéraire."

Vladimir Nabokov - "Austen, Dickens, Flaubert, Stevenson"

Une chose m'étonne : c'est de ne retrouver,

ni ici, ni ailleurs, ce qui se passait en 2018

en ce qui concerne l'OTAN...et dont je vous

passe un lien: le premier qui apparaît lorsque 

j'écris : " manœuvres de l'OTAN en Europe de l’est "

sur mon moteur de recherche: "Qwant"

OTAN (en emporte le vent)

C'est intéressant, mais si tout le monde avait eu conscience de ce qui se préparait, qu'est ce que cela aurait changé?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

J'ai appris incidemment que le stade de foot de la ville de Ternopil à l'ouest de l'Ukraine a été rebaptisé Stade Roman Choukhevitch.

A la fin de la présentation du personnage dans sa longue fiche Wikipedia on peut lire: "Il fait assassiner des dizaines de milliers de civils polonais et juifs".

je n'ai pas un service de renseignement. Je ne paie pas à prix d'or avec un argent qui n'est pas le mien un cabinet de conseil.

Je ne suis pas entouré de russophiles, de diplomates, de têtes bien pleines et bien faites qui connaissent le sujet Russie.

Et bien, sans me vanter, je savais que Poutine envahirait l'Ukraine pour une raison trivialement simple : un pays qui a le PIB d'un pays européen moyen, qui masse à la frontière ukrainienne cent cinquante mille hommes (alors que ça lui coute un bras) ne vas pas faire revenir son armée dans ses casernes parce qu'un MACRON invite POUTINE au fort de Brégençon.

Selon MERKEL, le gars a pété une durite depuis 2014. Il fait assassiner ses opposants à l'étranger quand il ne les emprisonne pas au mépris des principes de droit les plus élémentaires. Il mène depuis des années une guerre numériques.

Alors si, Daniel, l'invasion de l'Ukraine était ultra-prévisible.

Quand on se pique de représenter un peuple, on doit être tragique, cad voir la réalité telle qu'elle est et pas telle que l'on voudrait qu'elle soit.

J'attends votre chronique dans 10 ans, sur le réchauffement climatique sur le thème "ce n'était pas du déni ; c'était quand même difficile...."

Je parlerai moins de déni que d'erreur de jugement. Le déni c'est quand c'est évident et qu'on refuse de voir. Or Poutine  a depuis des années mobilisé des troupes à la frontière de l'Ukraine, il teste, il menace, c'était devenu une routine, il n'y avait aucune raison particulière de penser qu'il passerait à l'action militaire cette fois-ci. D'autant qu'on comprend mal ce qu'il va y gagner puisque jusqu'à présent semble se dessiner une victoire à la Pyrrhus : il remobilise l'OTAN et les Européens, tout le monde occidental se ligue contre lui, ses copains oligarques vont souffrir et même son peuple va commencer à râler si la vie devient trop dur et que trop de gamins russes restent sur le carreau.

Il y aurait déni si à sa prochaine menace, on la traitait par dessous la jambe.

Ce ne sont pas les puissances à deux doigts de la ligne rouge qui manquent. Qu'ils la franchissent ou pas, personne ne peut le savoir. La chine a mis des minorités musulmanes dans des camps. Ligne rouge franchie. D'autres aimeraient bien le faire et en donnent tous les signaux. La Corée du Nord aimerait bien envoyer un missile sur son voisin. Si ça arrive, on pourra dire qu'on était prévenus. L'Arabie Saoudite qui pilonne et affame le Yemen est-il le signe d'un passage à l'acte encore plus grave ?

Mais enfin, même si la vidéo de l'annonce de l'intervention Russe n'a pas été tournée à l'avance, on s'est tous jeté dessus, y voyant une preuve de préméditation, alors que les mouvements de troupes en étaient une preuve bien plus éclatante. Refaire le match après le match.

Oui c'est étrange, d'autant plus que l'OTAN a participé  à écrire une partie du scénario catastrophe, ce qui a été et est encore tout autant nié.  Ceux qui verraient dans ma remarque des propos pro Poutine liront avec intérêt et bénéfice cet article du Courrier International  https://www.courrierinternational.com/article/interview-noam-chomsky-il-est-imperatif-de-menager-une-porte-de-sortie-pour-poutine


Mouais. Ca ressemble encore à une chronique d'auto-justification de la part de DS.


Il y avait des signes (assez évidents) que Poutine voulait pousser ses pions en Ukraine, et préparait quelque chose. Le fait qu'il ai massé autant de troupes à la frontière, c'était a minima pour exercer une forte pression sur l'Ukraine et, vu les actions passées de Poutine, une invasion était possible, si ce n'est probable.


Sur ce forum, je m'était fait insulter pour avoir simplement envisagé que les Russes préparaient bien quelque chose, et que tout ça ce n'était pas simplement de la com'.



" L'état poétique est le seul promontoire connu d'où, par n'importe quel temps du jour ou de la nuit, l'on découvre à l'oeil nu, la côte nord de la tendresse. " ( René Depestre)


Ett personne pour analyser le pouvoir, l'émergence d'une pléiade de docteur folamour, la main mise sur les  institutions pour s'en approprier les leviers ( à petit niveau : conseil de défense sanitaire qui n'a de compte à rendre à personne).

On ne s'étonne pas car on fait des affaires. 

Et alors, boum!

Oh!

Et il faut déblatérer des conséquences.


On vit une époque formidable.

« l'Histoire est un juge impitoyable, qui tranche avec un bandeau sur les yeux, et sans appel. »

Juste constat .Que l’on peut appliquer à beaucoup de médias, y compris au votre.

Pour lever un coin du bandeau on pourra voir l’interview de  Marc Eichinger par D Robert  sur Blast.

Et l’article de Régis de Castelnau.

https://www.youtube.com/watch?v=zyiBUZJDYmc

https://www.vududroit.com/2022/03/ukraine-loccident-et-le-reste-du-monde/



Dans une période précédant une crise ouverte (crise économique, militaire, révolutionnaire, etc) il y a toujours des signes contradictoires. Refaire l'histoire à posteriori n'a aucun intérêt. Ce qui compte c'est la vision géo stratégique d'ensemble. Mélenchon n'a pas prévu l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, comme tant d'autres, par contre il a prévu- et averti-depuis longtemps que la situation dans l'Est européen était grosse d'un conflit armé.

Déni sur Poutine

Déni sur les inégalités

Déni sur le climat.


Déni et procrastination sont les qualités essentielles  pour réussir en Politique.


Le déni , c'est croire qu'il n'y a pas de solution : " s'il n'y a pas de solution,  c'est qu'il n'y a pas de problème !  ".

Merci pour cette chronique. On avait d'ailleurs de bonnes raisons de se méfier du renseignement américain, en mémoire des fake news pour justifier les interventions en Serbie et en Irak.


Une chose m'étonne. Que les journalistes et analystes n'aient pas anticipé, bon, à la limite, ils avaient de bonnes raisons pour le faire. Mais que l'OTAN, qui est une administration militaire, n'ait pas pris la peine de prendre ce scénario au sérieux (parmi d'autres, évidemment), et n'ait pas du tout anticipé de riposte, ou de rapport de force préalable, est tout de même ennuyeux. J'ai beaucoup moins de bienveillance pour cette organisation, dont c'est le métier d'anticiper pour assurer la sécurité en Europe.

"L'Est, qui se souvenait de la dictature soviétique, était bien moins indulgent " - Tout à fait. Triste est le romantisme du socialisme de l'URSS de celui qui a toujours vécu en France. De mes ami.es Pragois.es, toutes et tous antifascistes, gauchiss,et tout ce qu'on veut ... pas un.e ne regrette l'hiver sans fin. Les pays qui étaient encore plus durement jugulés à l'époque doivent d'autant plus redouter Poutine.

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