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Commentaires

PPDA, une impunité française

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Ah ben là, on a le bingo complet en un commentaire :) ! Même pas besoin d'attendre le 8 mars :D

D'autres langues devraient se délier.
Ce matin, sur Twitter, le témoignage d'une certaine Clémence de Blasi :


J’en vois pas mal ici qui s’offusquent qu’on puisse toucher à un tel monument du « charme à la française ». Mon expérience avec lui : fin 2015(...)

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Tribunal médiatique, dénoncez-vous ? Et bien oui, oui oui oui et encore oui, au nom du principe que "nécessité fait loi" et du "faute de mieux".  Si vous ne voulez plus de tribunaux médiatiques, démerdez-vous pour que la justice s'applique à tou(...)

Derniers commentaires

Punaise, j'ai passé ma putain de vie au milieu d'une foule de violeurs, incestes, pédophiles, racistes, nazis, complotistes, fumeurs, covideux...Finalement, j'ai eu du bol!

C'est décidé, je vais écrire le roman de ma vie, j'ai déjà le titre: "Comment j'ai évité le pire à l'insu de mon plein grès"..."vidam", je ferais un prix aux abonnés d'ASI.

Hors sujet complètement total.


Le matinaute est indisposé, ou bien à Vâââl', ou à Courch' ou a l'Alpe d'Hu' ?

C'est une affaire à la Tarik Ramadan, sans la dimension perverse. Tant que les femmes représenteront des proies sexuelles ( depuis la nuit des temps) , ce phénomène perdurera , sauf peut être dans les arcanes de pouvoir. Les hommes auront peur de perdre leur situation de puissance. C'est pourquoi l'émancipation des filles doit commencer dès la maternelle en éduquant les garçons à l'égalité. A commencer dans les familles ... C'est pourquoi la mixité doit être une règle.

"PPDA était depuis des décennies auréolé d'une réputation, non pas de violeur, mais de harceleur sexuel", comme DSK en gros. Et il n'y a pas à douter que le petit monde du journalisme (dont inévitablement ASI) en connait d'autres.... Alors pourquoi ne pas les dénoncer ? Pourquoi attendre le prochain scandale ? 

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Qui n'a jamais pissé sur le canapé de son ex par dépit, lui jette la première pierre.

Je vous trouve bien naïf Monsieur Schneidermann. 

Un harceleur sexuel, oui, tout le monde savait, mais un violeur, inimaginable? Pourtant entre l'un et l'autre, il n'y a que l'occasion qui fait la différence et le pouvoir en donne beaucoup.

"En nous plongeant dans les zones grises du consentement, en dévoilant progressivement les mécanismes vertigineux de la sidération et de l'emprise, ces révélations en cascade nous amènent à re-considérer, et à renommer, les rapports de domination sexuelle. Rarement sans doute dans l'histoire les représentations auront été si rapidement bouleversées. "

Ce "nous" qui est amené à re-considérer... ce sont les hommes. Parce que "nous" les femmes étions déjà au courant. 

J'apprécierais beaucoup que vous invitiez Valérie Rey Robert pour éclaircir vos malentendus et désaccords.


Ah le sexe le sexe ça paie toujours autant , meme au 21 eme siècle , sacré PPD il a profité de son statut whaou la belle affaire , vive l'anarchie a mort les petits chefs ! Tant qu'il y aura un petit chef , il y aura un abus ....Ou alors vous vivrez dans la PEUR!!!!!

Le théâtre médiatique ressemble de plus en plus à un mauvais remake de Règlements de comptes à OK Corral.


La dénonciation de délits, certes plausibles, mais impossibles à prouver comme à réfuter est une arme de destruction massive.


Ses effets sont délétères et nauséabonds.


Mais qu'attendre d'un monde où la délation et la désignation de boucs émissaires tendent à se banaliser ?

Merci pour la chronique


Une petite question faussement naïve : comment des emprises si claires génèrent des zones soit-disant si grises ? 

Tiens, mais ce serait pas plutôt le concept de zone grise qui serait d'urgence à mettre à la poubelle ? Ce serait pas plutôt la capacité à créer de l'emprise qui devrait nous mobiliser tous, plutôt que de nous éparpiller dans une micro-entomologie au scalpel de ce qui serait gris ou pas, démarche qui contribue toujours à entretenir le soupçon à priori sur les plaignantes ou plaignants ?


Courage, Florence Porcel, je vous crois, vous êtes courageuse. Merci d'avoir parlé. Que la justice passe. 

Si Claire Chazal ,son ex-compagne pouvait /Devrait ?!? Témoigner elle en dirait des choses sur lui .C'est connu .C'est un homme violent ,harceleur .Rappelons-nous aussi la scène avec Béatrice Dalle .Elle n'était pas si innocente que ça (cette scène) .

Le pire me semble-t-il est à venir .Pour lui et d'autres .Ils doivent tous se planquer sous leur lit .Des "Célébrités" connus du monde de la musique ou du cinoche ou encore de la télé ..A suivre .

Elle se fait violer une premiere fois et elle y retourne ...meme pas avec une camera cachée , un dictaphone ? J'adore Elisabeth Salander , ça aurait été génial de voir PPDA avec une bite tatouer sur le front, je suis un sentimental .comme quoi y'a pas que les criminels qui reviennent sur le lieu de leurs forfaits , ...Les victimes aussi !

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On parle beaucoup des victimes et de leurs prédateurs et c'est bien ; de ce fait un certain nombre d'abuseurs doivent avoir des insomnies et c'est bien fait pour eux.


Par contre je trouve que l'on parle assez peu de la prévention car c'est là le meilleur remède. 


On peut commencer tôt l'éducation des petites filles, par exemple à la lumière d'un de ces faits divers. On ne se déshabille pas dans le bureau d'un recruteur juste parce qu'il vous le demande et que l'on veut terriblement la place, c'est un manque terrible de dignité et d'estime de soi. Sinon où ça s'arrête ? Va-t-on  se déshabiller à chaque fois que l'on souhaite obtenir quelque chose ? 

Il faut aussi souligner le plaisir et la fierté que l'on ressent lorsque l'on atteint un but sans ces compromissions dégradantes et en fin de compte destructrices. 

Tout le monde n'a pas les mêmes outils au départ, dans les gènes ; c'est pourquoi l'éducation doit intervenir pour rectifier ce qui doit l'être.


Oui, sauf que dans pas mal de cas, comme l'affaire Darmanin, ce qui est en jeu c'est la survie économique. Même si on sait qu'on ne devrait pas céder, c'est toujours moins douloureux que de ne pas avoir de quoi vivre décement.

Et même pour les autres, on peu enseigner ce que l'on veux, si ce qui est récompensé socialement ce ne sont pas les pratiques enseignées, elles ne résisterons pas aux faits.

En gros, l'éducation n'est que l'un des éléments du cadre, la plus pare du reste tiens aux rapports de forces dans la société.

Merci de remettre un peu de structuralisme là-dedans sinon le débat va finir individualisant et moral...

Le grand mot est lâché, structuralisme toutes les solutions sont là. On attend quoi alors ?

Les outils d'analyse, ici le structuralisme, ne donnent pas des solutions, il permettent juste de comprendre les réels tenant et aboutissants d'une situation. Placer les choses au niveau individualisant et moral ne permet même pas de comprendre la situation.

En plus de la réponse d'Alexis Robert ci-dessus, je rajouterais que justement, les analyses structuralistes nous rappellent à quel point le changement est long et fastidieux, et que les solutions individuelles ou moralisantes sont au mieux insuffisantes, au pire inutiles voire contre-productives (puisqu'on finit inmanquablement par faire peser la responsabilité des situations sur les personnes et notamment les victimes elles-mêmes)...

"c'est toujours moins douloureux que de ne pas avoir de quoi vivre décement" C'est vous que le dites.


"Et même pour les autres, on peu enseigner ce que l'on veux, si ce qui est récompensé socialement ce ne sont pas les pratiques enseignées, elles ne résisterons pas aux faits." 

 Il n'y a pas que la récompense sociale qui compte, l'estime de soi passe avant, puisque certaines de ces personnes atteignent leur objectif, (un rôle, un livre, un emploi...) mais sont néanmoins rongées par la façon dont elles l'ont obtenu. Ou est la récompense ?


Vous entraînez Alexis Robert dans des terrains où il se meut avec difficulté : ce n'est pas structuraliste (sic).

Ce n'est pas la question de s'y mouvoir avec difficultées, c'est la question de savoir si c'est pertinent et suffisement notable.

Mais comment matérialisez-vous votre analyse structuraliste ? Vous faites un tableau, un arbre, un diagramme... enfin un raisonnement dont on peut suivre le cheminement ? Parce que  là vous arrivez directement à une conclusion péremptoire sans aucune démonstration.


Par ailleurs, si je comprend bien votre point de vue, ces femmes n'ont aucun libre arbitre, aucune autre issue possible, captives d'un système mis en place depuis longtemps et dont en mettra très longtemps à sortir. 

Mais dans ce cas, les hommes eux aussi sont des victimes de ce système qui leur dicte leur comportement. 



"analyse structuraliste" analyse structurale

Non, "analyse structuraliste" marche très bien.

" Parce que  là vous arrivez directement à une conclusion péremptoire sans aucune démonstration. "
Exactement comme vous. Votre analyse individualiste, elle est basé sur quoi?

" Par ailleurs, si je comprend bien votre point de vue, ces femmes n'ont aucun libre arbitre, aucune autre issue possible, captives d'un système mis en place depuis longtemps et dont en mettra très longtemps à sortir. 

Mais dans ce cas, les hommes eux aussi sont des victimes de ce système qui leur dicte leur comportement. "
Le libre arbitre ne fonctionne pas indépendament de la société mais pa rapport à elle, les responsabilitées ne sont pas "dans l'absolut" mais par rapport au contexte.

"dans l'absolut"

Décidément, j'aime beaucoup votre absolut.

https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/2/5/8d791bf1a516415f36efa0d360b6c5e084bbe9406bf4fcf7b8d0775426491b/100892-001_1200x1200.jpg?u=https%3A%2F%2Fcdn.shopify.com%2Fs%2Ffiles%2F1%2F2788%2F1238%2Fproducts%2F100892-001_1200x1200.jpg%3Fv%3D1548063490&q=0&b=1&p=0&a=1

" Tout est relatif, et cela seul est absolu "  ( A. Comte)

In vino vodka veritas (obscur penseur)

Il faut boire de la vodka, en deux occasions ; quand on mange, et quand on  ne mange pas (  Olivier Veran ? ou Professeur Fisher ? )

Je suppose que je doit mettre ça dans la continuité de votre accusation comme quoi mes propos vous parratrait aussi vide de sens que ceux "d'un Enarque en fin de banquet" et autres évocations de l'idée que ce que je dit n'a pas de sens...

Toute chose qui me laisse songeur de votre part.  Après tout vous m'avez reproché de douter de la clarté d'un édito que la moitié seulement des forumeurs ont compris et vous êtes venu m'expliquer que les personnes formés en sciences experimentales, et non en science humaines, ne peuvent pas avoirs d'oppinions hors sols en sciences humaines car ces dernières ne peuvent créer de théorèmes robustes... (Je paraphrase. )

Plaît-il ?

C'est à vous de me le dire...

Vous ne comprenez pas ce que vous écrivez ?

Comment pourrais-je vous aider ?

Non, non, quand ça commence par "votre accusation",  "vous m'avez reproché" ou "vous êtes venu m'expliquer" c'est que ce qui suit c'est le contenu de vos propos, pas des miens.

" C'est vous que le dites. "
Plus l'étude de longue durée des gens dans la misère et des raisons de leur choix. Personellement je me garde de les juger, je ne fait que constater ce qui est dominant.

" Il n'y a pas que la récompense sociale qui compte, l'estime de soi passe avant "
Si on est marginalisé socialement, l'estime de soit elle en prend un sacré coup.

" Ou est la récompense ? "
En fait, ça peu être beaucoup de chose selon les situation, mais il n'y a qu'à voir le passé de personnes comme Tristane Banon pour voir que la récompence c'est déjà d'en prendre beaucoup moins dans la gueule, ne pas être socialement marginalisé.

Mais sinon vous réfléchissez comme si c'était un calcul rationel, ce n'est pas le cas, l'homo économicus est une fiction et là aussi ça ne marche pas. L'être humain est un être social qui se construit et vie par rapport au regard social et à sa position dans l'univers social.

C'est l'univers de Zola que vous décrivez là : soit on couche soit on est dans la misère, marginalisé et donc honteux. 


Quand on observe le fonctionnement des groupes genre moutons de panurge, il n'y a pas de honte à être marginalisé, dans certains cas c'est même un honneur.


Par ailleurs, je tiens à vous en informer, il n'y a pas qu'un regard social pas plus qu'un seul univers social. 


Je pense que vous êtes très calé en théorie mais vous en êtes, peut-être, un peu prisonnier.

" C'est l'univers de Zola que vous décrivez là : soit on couche soit on est dans la misère, marginalisé et donc honteux. "

L'époque et l'intensité n'est pas la même, mais il y un petit peu de ça.


" il n'y a pas de honte à être marginalisé "
Sur le principe je suis d'accord, mais tout ne fonctionne pas selon les principes, loin de là malheuresement.

" Par ailleurs, je tiens à vous en informer, il n'y a pas qu'un regard social pas plus qu'un seul univers social. "
Oui, mais sur un certain nombre de point ils se recoupent, c'est le principe d'une culture dominante.

" Je pense que vous êtes très calé en théorie mais vous en êtes, peut-être, un peu prisonnier. "
Vu que tous ça fonctionne à partir de nos biais, je pense justement que seul un pas de côté peu nous permettre de percevoir ce qu'il en est vraiment, nos perceptions sont vraiment trompeuses.

je ne suis pas sûre que "la survie économique" soit l'enjeu principal, dans la plupart des cas. Il me semble que c'est souvent, plutôt, la promotion sociale : ne pas rentrer dans le jeu de l'abuseur ne signifie pas "être condamné à la misère", mais bien, "renoncer à une (illusoire) promotion professionnelle ou au prestige d'être "choisie".

il y a, dans notre système social, bien des occasions de "faire la pute", qu'on soit un homme ou une femme, et pas seulement avec son cul. De soumettre au pouvoir dans l'espoir d'en recueillir une parcelle. C'est même, sans doute, la force principale de la domination que de laisser croire à chacun qu'en acceptant les compromissions il deviendra puissant. 


"l'arrivisme" comme force structurante des relations sociales (pourries) me semble être un concept aussi essentiel que la bourdieusienne "distinction". Partant de là, la responsabilité de chacun et de chacune dans le maintien de ce système est une question plus politique que morale.

C'était pour ce second groupe que j'avais tapé mon second parragraphe :
" Et même pour les autres, on peu enseigner ce que l'on veux, si ce qui est récompensé socialement ce ne sont pas les pratiques enseignées, elles ne résisterons pas aux faits. "

bien sûr que si, l'éducation peut permettre de se libérer des mécanismes systémiques, des conventions sociales, dès lors qu'on apprend à en analyser les ressorts et, surtout, à trouver des gratifications différentes dans d'autres comportements. 


Elle est nécéssaire mais non suffisante. Si les rapports de pouvoirs et ce qui est récompessé socialement ne change pas on se retrouve juste à mettre sur les épaules d'individus d'aller à l'encontre d'énorméments de mécanismes qui leur accordent un regard social positif, de l'estime collective et des gratifications matériels, et pire que ça de l'accès aux positions qui leur permettent de changer quelles sont ces règles.
On peu donc, potenciellement, juste forger des gens malheureux qui se sentent impuissant voir exclus.
Résumer à l'éducation ne suffit pas, il faut proposer un changement d'organisation qui arrête de favoriser le mécanisme repéré et donc en avoir une lecture politique et faire des propositions politique, placer ça au niveau de la décision politique et non sur les épaules des individus isolés, et donc chercher à instaurer des rapports de force pour renverser cet état de fait.

bah. Une révolution faite par des gens qui n'assument pas leur responsabilité individuelle dans la reproduction ou pas des mécanismes d'oppression, d'aliénation et d'exploitation, c'est une révolution de merde. 


d'ailleurs, je ne vois pas que des gens qui refusent de participer à ces fonctionnement pervers, d'être arrivistes et putassiers, de se compromettre ou de se laisser corrompre, soient particulièrement "malheureux, impuissants, et exclus". Pas plus que ceux qui sont toujours prêts à tout pour atteindre un prestige et un pouvoir qui leur échappe toujours.

" bah. Une révolution faite par des gens qui n'assument pas leur responsabilité individuelle dans la reproduction ou pas des mécanismes d'oppression, d'aliénation et d'exploitation, c'est une révolution de merde. "
Et une révolution qui ne change pas les raports d'organisations sociales au premier chef c'est une Révolution qui ne sert à rien et qui ne change rien et laisse les même dans la merde. Sinon on parle de gens qui subissent les systhèmes d'oppressions, pas de ceux qui les font subir aux autres, donc je je ne vois pas ce que la reponsabilité individuelle viens faire là dedans.

" d'ailleurs, je ne vois pas que des gens qui refusent de participer à ces fonctionnement pervers, d'être arrivistes et putassiers, de se compromettre ou de se laisser corrompre, soient particulièrement "malheureux, impuissants, et exclus". "
Ëtre écarté des poste et environements sociaux où les choses se passent et où ce passe ce qui nous interesse tout en sachant qu'on est sans doute en phase avec le rôle qe ceux qui sont en place? Que la société vous revoie une image de marginal alors que vous savez que vous n'auriez pas été contrait de le faire?

On parle de gens qui acceptent de subir ces systèmes dans l'espoir d'être reconnus, acceptés, ou, surtout, promus et récompensés. Et donc oui, il y a une part de responsabilité individuelle, sauf mauvaise foi (cf sartre).


Je n'ai jamais dit qu'elle est suffisante, mais si on renonce à l'exercer, on n'a aucune légitimité à prétendre à aucune responsabilité collective "là où les choses se passent". 


et je ne suis pas en train d'ériger un tribunal, même en faisant son possible on a les mains dans la merde. mais quand même, dédouaner "ceux qui subissent", comme s'ils n'étaient pas aussi, par système, ceux qui font subir à d'autres, comme s'ils n'avaient aucune responsabilité... ça me semble un point de vue très réactionnaire, individualiste et petit-bourgeois. 


Je ne sais pas vous, mais toutes les femmes à un moment ou à un autre ont eu à se poser la question de faire, ou pas, des "concessions" au phallocrate poisseux qui a du pouvoir, et si oui jusqu'où. Eh bien, l'idée qu'en acceptant on fait aussi une saloperie aux autres femmes mérite d'être considérée...


enfin, je ne prétend pas que la responsabilité individuelle se substitue à l'action politique.Je dis juste que sans elle, l'action politique est, au mieux, du flan, au pire (et le plus souvent) de l'imposture.

Je suis assez d'accord si on part sur cet équilibre.

"On peut commencer tôt l'éducation des petites filles, "

Sans doute.

Et celle des petits garçons ?

Vous avez complètement raison mais c'est moins facile.  

"c'est moins facile. "


Sur ce plan là, j'ai trouvé plus facile d'éduquer mes garçons que mes filles: il suffisait de leur apprendre le respect d'autrui, en général. Il n'y a pas cet étrange paradoxe qui fait qu'aux filles, il faut apprendre à la fois la prudence et le courage. Ne pas les mettre en danger, et quand même leur laisser le droit à l'insoumission... qui leur fera courir des risques.  

Je ne crois pas que l'éducation (des garçons comme des filles) puisse suffire. Si vos fils deviennent puissants socialement, ce sont ces structures de domination qui pourront les conduire à se comporter comme des "porcs". L'éducation initiale sera bien insuffisante pour éviter cela.
Je doute que tous les fauteurs qu'on découvre massivement aujourd'hui n'aient pas été bien éduqués par leurs parents et leur milieu social lorsqu'ils étaient enfants...


Encore une fois, un peu de structuralisme est nécessaire dans toutes ces questions pour éviter l'écueil de tomber dans l'individuel et le moralisant.

Vous doutez qu'ils n'aient pas été bien éduqués par leur parents ?


Ça dépend ce qu'on appelle "bien"... 

Toute cette génération d'hommes (d'un certain âge aujourd'hui) a été éduquée dans l'esprit d'un patriarcat allant de soi, jamais questionné comme problématique - le père c'est l'autorité, la femme est au service, toute dévouée à l'élevage des enfants et aux désirs de son mari etc. 

Et ce depuis des générations, et ça continue - peut-être dans une moindre mesure, peut-être inconsciemment - mais ça ne disparaît pas comme ça d'un coup de baguette magique de 68...

Les garçons on leur apprend bien sûr qu'il faut dire bonjour et merci, mais ils sont quand même les p'tits rois... mon frère (1966) ils lui ont jamais demandé de faire la vaisselle par exemple, ça commence par là.

Je comprends bien, mais si le problème n'était limité qu'aux plus de 50 ans, ce serait une bonne nouvelle ! Ce n'est pas le cas (cf. l'histoire atroce de Julie et des 22 pompiers qui l'ont violée pendant des années). Il y a donc bien des effets structurels derrière ce phénomène qui perdure.

L'éducation est indispensable, certes, mais pas suffisante. Il faut aussi détruire les effets de système qui sont derrière, et donc les rapports de domination en général. Et ça, ça prendra du temps malheureusement...

"si le problème n'était limité qu'aux plus de 50 ans, ce serait une bonne nouvelle !"


Nous ne sommes pas seules dans l'éducation de nos enfants. Quand mon fils, à 4 ans, m'a montré ses petits "muscles" en disant que j'en avais pas parce que j'étais une femme, j'ai bien compris que la partie était loin d'être gagnée.

"Je ne crois pas que l'éducation (des garçons comme des filles) puisse suffire."


Bah, c'est tellement évident que vous me vexez d'avoir cru que je le crois.

Désolé ! ^^


Mais ça va mieux en le disant...  :-p

Si vos fils deviennent puissants socialement, ce sont ces structures de domination qui pourront les conduire à se comporter comme des "porcs".

C''est du gauchisme ce genre de phrase. Comme si les violences sexistes étaient moins présente dans les classes populaires. J'ai même tendance a croire l'inverse.


L'education ne resout pas tout mais l'education est la base absolue du structuralisme. Ce n'est que quand il y aura une masse critique de personne qui souhaitent un changement que les structures évolueront. Pour que cette masse émerge il n' y a que l’éducation. 

L'education n'est pas que parental.

" C''est du gauchisme ce genre de phrase. Comme si les violences sexistes étaient moins présente dans les classes populaires.  "

Non, la domination sociale des hommes sur les femmes s'exerce dans les classes populaires comme dans les classes aisées, la remarque de Prométhée sur ceux "puissants socialement" ne vise pas ici les plus riches spécifiquement. Par contre, dans une entreprise ou d'autre collectifs, le fait d'être en position de pouvoir, ici un présentateur vedette, facilite l'exercice de la domination.

" Ce n'est que quand il y aura une masse critique de personne qui souhaitent un changement que les structures évolueront. "
Ce qui fait qu'enseigner de nouvelles valeurs ne suffit pas, il faut également enseigner la remise en cause des structures pour mettre en place une critique politique. Sinon la masse critique ne suffit pas, il faut aussi qu'elle soit organisé, une masse désorganisé, atomisé, n'a que peu de poids politique.

L'education ne resout pas tout mais l'education est la base absolue du structuralisme.


Pas nécessairement, non. Chez Marx et les structuralistes matérialistes, les structures évoluent aussi en raison de facteurs externes, pas forcément voulus (c'est même plutôt l'exception).

Par exemple, la place de la femme peut évoluer dans une société lors et après un conflit si elles ont dû prendre la place des hommes partis au front et/ou si ceux-ci sont tellement décimés qu'il faut bien les remplacer après...


Pour le reste, effectivement je n'entendais pas par "puissants socialement" uniquement la position socio-économique.

Qu'elles sont bêtes ces petites filles, elles auraient pu y penser quand même.


Heureusement que c'est leur faute et pas la faute de mécanismes de domination systémique qu'ils laissent des hommes de pouvoirs agresser sexuellement et harceler en toute impunité.

J'ai dit qu'elles étaient bêtes ? En aucun cas, car je ne le pense pas. Elles sont courageuses, déterminées, intelligentes, créatives et remplies d'espoir mais également vulnérables. 

De même qu'à un certain âge on dit aux enfants que l'on ne monte pas dans la voiture d'un inconnu, en aucun cas, quelle que soit la raison invoquée, on doit me semble-t-il, commenter les conséquence de ces situations de domination et tenter de donner des clés pour les affronter.

La domination systémique bien sûr qu'il faut aussi s'y attaquer, mais là encore il me semble que chacun peut jouer un rôle au niveau de la prévention. Exemple une abonnée nous dit que son patron lui montrait son zizi et les hommes autour rigolaient. Ben non  ça ne devrait pas passer c'est en montrant notre réprobation que l'on changera le système.

Le patron qui montre son zizi mérite-t-il d'être patron ? 


Il mérite juste un grand coup de latte dans les roubignoles.

"Par contre je trouve que l'on parle assez peu de la prévention car c'est là le meilleur remède."


Ça commençait bien et voilà que ça se gâte. Car ce que vous nommez prévention, ce sont des conseils de prudence et de morale donnés aux seules femmes. C'est ce qu'ont fait toutes les générations précédentes de femmes en parlant à leurs filles. Et ce que ça a donné? Des femmes craintives et culpabilisées, qui croient que tout est de leur faute et qui se soumettent à leurs abuseurs, en silence, voire même y retournent, persuadées de leur peu de valeur. 

Conseils de prudence oui mais pas de morale, ça me semble hors sujet ici. 

Par contre des conseils de respect de soi-même et de dignité oui, là j'assume complètement. 

j'ose penser que je n'apparais pas craintive aux filles de mon entourage.


"se soumettent à leurs abuseurs, en silence, voire même y retournent persuadées de leur peu de valeur.   " 

Oui c'est terrible et c'est ça qu'il faut casser chez la victime. Du fait que le prédateur l'a traitée avec mépris, comme un objet, elle obéît à l'injonction et se traite elle-même avec mépris. D'autant plus, quand le prédateur est un homme en vue. 



Une anecdote en 1994 sur la propriétaire d'un hôtel  dans les hautes-pyrénées qui me confiait . "Je voulais attribuer à chaque chambre de mon hôtel-restaurant, le nom d'une célébrité que j'apprécie. J'ai contacté PPDA qui m'a tout de suite demandé de me décrire physiquement de manière précise" .  Comme si toute rencontre avec la gent féminine passait par une étape incontournable de contact physique.  

Sans protection, en plus, la pipe !

Moi, je serais une meuf qui irait à un rancard avec un mec qui m'aurait violée une première fois, je prendrais une capote.

Florence Porcel n'est pas ce que l'on pourrait appeler "une parfaite victime". Avant le premier viol, rapporte Le Parisien, elle avait été harcelée téléphoniquement par le présentateur, qui l'avait interrogée sur sa virginité, ou sur la fréquence à laquelle elle se masturbait. N'aurait-elle pas dû pas se méfier ?


Je suis très très mal à l'aise en lisant ce paragraphe.

Qu'est-ce qu'une victime parfaite pour vous ? Une femme violée dans une ruelle sombre par un inconnu ?

On parle d'un type dont apparemment toute la profession était au courant de ses agressions sexuelles. Pourquoi parler d'un manque de méfiance de Florence Porcel ? 

Au bout d'un moment, il va falloir demander des comptes à tous ces "dragueurs lourds" occupants des postes à responsabilités. La galanterie à la française va sûrement en prendre un coup mais tous et toutes, nous serons plus tranquilles.


Toujours les mèmes euh ... 


Toujours les mêmes dans le Forum ! Ils courent comme Road Runner and Wile E. Coyote. 


"OK Boomer" ? Et boum reboum atome hic !


"Chaque année il y a de plus de plus de cons, mais cette année, j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là" Coluche.


"Avez-vous déjà vu un triste luron ou gai sire ?" Gotlieb.


Veni, vidi et reparti.


PS Bombay-Karachi, vaches maigres à Tombouctou.

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Florence Porcel semble avoir vécu et attiré à elle les pires maux de notre temps : harcelement sur internet par sa génération, harcelement sexuel par les boomers patriarcaux déséquilibrés couvert par la hiérarchie et le milieu ...


Elle doit avoir le vécu nécessaire pour faire une synthèse de la capacité de détraqués de développer ces mécanismes de domination, d'exploitation et d'abus de pouvoir, et sur la capacité des groupes humains qui les entourrent de metre en place un déni voire une acceptation de ces abus comme normaux...

On a rarement l'occasion de faire des compliments au Service Public,mais j'avoue qu' elle n' est vraiment pas mal cette nouvelle émission sur France 5 vers 22.30 du lundi au jeudi.

Elle rappelle un peu "Ce soir ou jamais," exilé sur RT.

Pourvu qu'on apprenne pas dans quelques années que Laure Adler a du céder aux avances pressantes de Karim Rissouli pour obtenir le poste.

Je l'ai vu "évoluer"... avant qu'il n'aille présenter le J.T. sur TF1... Je m'étonnais qu'il s'en soit sorti sans problème depuis le début de "metoo"... Je n'ai pas fait partie de celles qui ont subi ses assauts (j'avais son âge, j'étais trop vieille et puis vraiment, le mec ne me tentait pas du tout)... mais j'en ai connu, j'en ai éconduites (au téléphone, à la réception -une pauvre fille arrivée fraîchement de sa province qui disait que PPD l'avait invitée à venir le voir à Paris, qui m'est apparue comme un peu naïve et disait qu'ils allaient vivre ensemble-)... Une copine qui était passée "par sa fourche caudine" m'avait raconté qu'il avait un petit carnet sur lequel il donnait des notes à ses conquêtes... elle était d'ailleurs vexée car elle n'avait eu que 5/20. Elle aussi d'ailleurs était une fille un peu "perdue"... D'autres l'ont croisé se rhabillant en sortant des toilettes femmes du Studio 101 (où on enregistrait nos émissions)... puis ont vu sortir du même endroit une petite jeune faisant partie du public. J'ouvrais le courrier de l'émission qu'il co-présentait après avoir été évincé du 20H par Ockrent (à l'époque, ils ne se supportaient pas)  et il recevait des lettres d'amour dingues de très jeunes filles... mais aussi une lettre d'insultes de parents d'une jeune fille qui se serait suicidée à cause de lui (celle-ci, je ne l'ai pas lue, on m'en a parlé). 

La célébrité rendait certaines jeunes femmes dingues... et le moindre geste d'attention de leur "star" à leur encontre était très flatteur pour elles... Quand j'ai lu ou entendu ce que Claude François disait des femmes qu'il voulait très très jeunes... ça m'a fait sauter au plafond. A l'époque, ça ne choquait personne... 

Je suis contente que ces histoires commencent à sortir... parce que ça dénote vraiment combien les femmes de ma génération et de celles d'avant ont été "maltraitées", méprisées, rabaissées dans quelques milieux "élitistes"... 

Moi j'ai "eu la chance" de voir la "teube" d'un de mes boss, présentateur et producteur de plusieurs émissions... au bureau, où il était entouré par 2 journalistes mâles, rigolards... J'étais alors en conversation téléphonique avec mon meilleur ami... (donc absolument pas "clignottante de désir" ) ! 

Bref, le "barrage" taiseux médiatique commence à avoir de sérieuses fuites... je voudrais voir quand il va lâcher...

A l'intention des quelques abonnés d'ASI qui ne seraient pas encore abonnés au Parisien, il faut copier le texte flouté et le coller dans un éditeur de texte. Il apparaît alors en clair.

Il faut bien constater que le débat sur le "tribunal médiatique" est devenu l'arme de la contre-offensive aux divers #. 

Dans "C ce soir, en seconde partie,  Christian Saint-Palais, avocat, Marc Crépon, philosophe et Olivia Dufour journaliste débattent de cette question.


https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir-le-debat/c-ce-soir-le-debat-saison-1/2251581-justice-mediatique-juge-t-on-sous-le-coup-de-l-emotion.html


Paul Aveline signe un article le 12 février sur ASI à propos de MetooGay.


Rapprocher les faits tels qu'il les cite de ceux concernant Madame Porcel dans cette chronique suscite mon adhésion à la formule de DS : on est dans la "zone grise du consentement". 


J'ai 68 ans, et je fais part de ma réaction aux faits tels qu'ils sont rapportés; en vous lisant je me représente ces jeunes journalistes, hommes ou femmes de 18-25 ans comme des ados, presque des enfants, si je les compare aux jeunes du même âge de ma génération. 


Bien sûr, leur passivité face à l'emprise résulte de leur grande dépendance sociale et économique et de la poursuite légitime de leurs rêves; il n'en reste pas moins qu'ils semblent se jeter dans cette situation d'emprise avec une grande naïveté. 


Naïveté peut-être surtout dans leur honnêteté à rapporter leur comportement, comme si cette sincérité allait les protéger d'attaques virulentes, de poursuites en diffamation. Comme si la notion d'emprise était déjà suffisamment admise dans la société pour que leurs dires ne se retournent pas contre eux. Comme si leur naïveté, leur sincérité pouvait à elles seules les dégager de tout soupçon... une croyance très enfantine.


De tels témoignages ne vont-ils pas donner du grain à moudre à la "contre-attaque" ? celle-ci ne va pas manquer de les accuser de "l'avoir cherché", ou même d'avoir provoqué ces comportements. Comportements encore jugés  "normaux", entre adultes "consentants"  etc... ; 


Ces comportements de prédation, de chantage à l'emploi, à l'ascension sociale, bien sûr qu'ils existaient dans ma génération, et les parents savaient parfaitement que cela attendait leurs jeunes, car ils l'avaient eux-même vécu.


    --   mais soit ils n'en disaient rien, et comptaient sur une éducation réprimant la sexualité naissante ( zero information; condamnation, stigmatisation des "fautes" relayée par l'église et le milieu social; zero relation sexuelle hors mariage, menace d'être une paria si grossesse etc). Protection par "gestes barrière" !!


   --    Soit ils annonçaient la couleur, minimisant ces actes puisque toute la société les admettait, et que cela faisait partie du contrat social, de la domination acceptée des classes supérieures sur les subalternes, des hommes sur les femmes... etc. Ainsi à la campagne, à une fille qui subissait des atteintes sexuelles au vu et au su de sa mère, celle-ci le lui faisait comprendre : " on n'y peut rien, c'est comme ça, n'en fais pas une histoire, tu es grande maintenant, tu en verras d'autres ! " . 

Ou pire, en famille même on lui reprochait ce dont elle était victime: "tu n'avais qu'à pas le chercher". Fermer le ban.


Et puis rappelez vous.... c'est si loin! on allait en apprentissage à 14 ans... ou même plus jeune. On était déjà traité comme un adulte, sur le plan de la responsabilité et du respect de la hiérarchie; pas sur le plan des libertés! Ma grand-mère, née en 1895, racontait comment à 13 ans sa patronne, chez qui elle était apprentie couturière, lui donnait des coups d'aiguille dans les genoux quand elle levait le nez de son ouvrage. Alors, la sexualité...rien là-dessus. Silence. Les bonnes filles qui vont à l'église, obéissent à leur patronne, et les autres tant pis pour elles.


Donc soumises, les filles , à leur sort d'objet sexuel, oui ; mais naïves, non. Coupables d'avance, ça oui.

Quant aux gays, ça ne devait pas exister, donc pas de souci à se faire pour les garçons, on avait déjà assez de mal avec les filles.


J'essaie de comprendre...la naïveté qui se dévoile aujourd'hui. Et qui me stupéfie.


Internet avec la sexualité "virtuelle" dès le plus jeune âge me semble être une piste raisonnable. Le discours médiatique qui établit les normes, laissant les parents dépouillés de toute autorité sur ces questions. Dévoyant la libération sexuelle, un bienfait pour tous, vers la licence, une impunité pour les mêmes, toujours. Une vision banalisée de la sexualité la plus crue qui s'impose, venant à la rescousse des prédateurs; chacun pensant "puisque tout le monde le fait, c'est avéré par sms et autres Tw...c'est qu'il faut le faire comme ça... c'est moi qui me trompe, quand ce geste me dégoûte...". 


Donc une version actuelle du discours d'adhésion soumise, encore plus écrasant; discours déversé non plus par les parents, mais par la société du spectacle toute entière, et cela a encore plus de poids ? 


Après "il faudra bien y passer", on est arrivés à "je ne vais quand même pas me distinguer ?". Merci les Touittosses.



PPDA, une impunité à la Française

Je vous dirai que de l'autre côté des frontières sont pas sans une impunité près en cette matière

mais ce n'est pas une raison pour continuer à laudater le Poivre d'Arvor même si entre temps il est devenu poivre et sel

et qu'il ait fallu attendre si longtemps...


Par contre je vous dirai qu'il me gêne une chose dans le témoignage de Florence Porcel. C'est qu'elle revienne le voir cinq après

Non pas que le porc en devienne plus kasher pour autant mais parfois on peut se poser la question de l'inconscience

Personnellement, je ne reviendrais jamais sur les lieux du crime surtout  si j'ai été la victime


Je trouve plus important le témoignage que Ervé livre ci-dessous d'une certaine Clémence de Blasi 


Cela étant, ça me fait mal quelque part car Poivre d'Arvor, c'était un peu la découverte de la France pour moi

Il y avait ce côté des actualités que j'aimais bien ici à l'époque, on évite de parler des choses sérieuses pour aller voir à Clochemerle les stands du marché

à l'époque, je découvrais la ruralité Française et le guide Breton était sympa. Je ne savais pas qu'il était violeur et inséminateur

Il est vrai qu'à l'époque je ne me posais même pas la question même si mon époque est plus tardive mais j'ai été naïf très longtemps

Je trouve un peu curieux de mélanger les accusations de viols sur PPDA, ses fautes professionnelles et la qualité de son journalisme.

(j'ajouterais que je n'ai aucune sympathie pour le personnage)

Cela met en lumière notre relation au pouvoir... pouvoir monarchique présidentiel, pouvoir de l'idole médiatique, pouvoir institutionnel,  sommes nous prêt à refuser qu'un seul puisse avoir un tel attrait au profit d'un groupe d'un ensemble... les idoles pervertissent, quelles soient religieuses, politiques, amoureuses... revoir notre position en tant qu'être humain... en tant que groupe social ouvert sans dirigeant unique...

Et twitter est plein de cet extrait de Béatrice Dalle face à ppda :




D'autres langues devraient se délier.
Ce matin, sur Twitter, le témoignage d'une certaine Clémence de Blasi :


J’en vois pas mal ici qui s’offusquent qu’on puisse toucher à un tel monument du « charme à la française ». Mon expérience avec lui : fin 2015, je sors juste d’école de journalisme. Première pige, pour la revue politique 

@CharlesLarevue , je suis chargée de l’interviewer. 

On m’avait briefée : « avec #PPDA, il vaut mieux être en jogging qu’en décolleté! » L’entretien se passe bien, je rentre chez moi. S’ensuivent une invitation à dîner, à laquelle je ne réponds pas, puis des dizaines d’appels insistants, et des questions très, très intimes.

J’ai laissé courir. Avant d’apprendre que le grand homme avait appelé la rédaction du mag pour leur dire que je n’étais pas professionnelle, qu’il fallait me virer. Ça n’en fait certes pas un violeur, à la justice de se prononcer. Mais je suis contente que la voix s’ouvre enfin.

J'observe qu'ASI se met à ressembler au journal Le Monde, qui déborde jour après jours de ces "faits" (la version numérique, car si on imprime la version papier, étrange des articles ne figurent plus ou sont singulièrement réduits


Nous sommes donc en plein dans le tribunal médiatique


Le contre pouvoir que doit être la presse ou l'information a des allures de chasse au collabos, ou de chasse aux résistants de 1939-45, ou encore des horreurs du stalinisme, du maoïsme. Un petit travail de dénonciation c'est tellement délicieux. Ne manque plus que l'exécution publique, et c'est ce qu' on  fait, on jette en paâure ...(pardon on dévoile style Médiapart)


Sauf qu'avec PPDA, vous allez buter sur un os : son aura, sa popularité est intacte, et considérable; une immense majorité de français va se dire: " qu'est-ce qu'ils racontent? pas autre chose à faire? n'importe quoi.. etc..) . Et ce sera bien, logique réparateur pour les dégâts multiples hélas enclenchés.  Que ces journalistes aillent cultiver leur potager !!!!!!!!!!!!!!!!!


Et ce sera parfait pour les délires de Madame C de Haas, pour   tous et toutes les "haas bi-ne -    haas been.


La méthode est éprouvée, elle est pilotée toujours pas  les mêmes, ceux qui trafiquent en islamo-gauchisme, en repentance infinie du colonialisme, de l'éternelle absurdité du féminisme tel que l'envisage par exemple "osez le féminisme", le tout piloté par quelques khmers rouges des facultés ou de quelques médias. (en principe pas ASI)


Entre les zozos et zizines d'extrême-droite  et les bobos et bobines .

.ce n'est pas loin de s'épauler.


Comment hurlent les loups? on a même oublié comment, tout va trop vite. 

https://www.youtube.com/watch?v=xJf0dfTD4HQ


LRM semble lâcher les opposants politiques, mais protège bien ses séides.


On attend toujours la démission de Darmanin, de Dupont-Moretti, de Ferrand, etc., etc. 


Et le pouvoir organise son auto-immunité en ne faisant pas enregistrer comme c'est obligatoire les réunions décisionnelles de la crise Covid - et tout le monde a reçu l'ordre de passer par téléphone plutôt que d'envoyer des mail ou des SMS.


La justice française a choisi  son camp, semble-t-il : toujours celui du pouvoir en place.

Vous avez raison, j'ai toujours trouvé qu'il était plein de présomption  !

 A noter que la plainte de Florence Porcel risque de refroidir les ardeurs de la direction de TF1, qui manifestait récemment des velléités de rétablir à son poste le présentateur de LCI Darius Rochebin, suspendu en novembre dernier après des accusations d'agressions sexuelles


Est-ce que Patrice Alègre ( qui va peut-être bientôt sortir ) est pressenti pour le poste ?


 il a le profil selon les critères de TF1


;-)


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