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Primaire - 33 : pourquoi il faut toujours lire les livres jusqu'au bout

Depuis que notre matinaute a annoncé sa volonté d'aller voter, en scooter, à la primaire de la droite et du centre, pour barrer la route de l'Elysée au "Gaulois" Nicolas Sarkozy, il doit essuyer une rebellion ouverte dudit scooter, qui tente de l'en dissuader par tous les moyens. Mais pour qui roule le scooter du matinaute ?

Derniers commentaires

Tiens , il me donne des idées le Daniel : je vais aller voter à la primaire de la droite.
2 euros pour virer le gaulois, en effet c'est intéressant.
Roland Gori nous propose une analyse de psycho-sociopathologie clinique très riche qui permet de comprendre clairement en quoi le sujet François Hollande - ses rapports très ambigus avec les media et les journalistes, l'obsession difficilement voilée de passer pour ce qu'il n'est pas (un homme de courage, de ténacité et de valeurs) et de faire passer ce qu'il entreprend pour le contraire de ce qu'il fait réellement (défendre l'idéal "social-démocrate" alors qu'il s'emploie à en être le fossoyeur) - n'est que le symptôme d'un état général du corps social et politique, et à ce titre peut-être encore plus emblématique que les personnalités caricaturales qui se disputent la primaire à droite par une surenchère verbale de brutalité libérale et sécuritaire.

En résumé, nous vivons dans une société de contrôle et de réputation où la norme prévaut sur tout le reste et oblige les individus à vivre "au-dessus de leurs moyens" (au sens de leurs ressources psychiques, morales, intellectuelles et affectives), ce qui définit selon lui l'"imposture".

Il n'est dès lors pas étonnant que des sujets présentant des personnalités "éponges" ou "caméléons" comme F Hollande - le candidat "normal" - sont les plus adaptés à ces injonctions qui structurent l'ensemble du corps social, du travailleur ordinaire au Président de la République - pourtant en réalité bien plus inquiétantes sur le plan clinique que les "fous" et les "inadaptés" ordinaires, qui eux sont assignés et traités par des procédures d'évaluation et d'exclusion - et puissent parvenir ainsi durablement aux plus hautes fonctions de pouvoir.

Quelques extraits de cette analyse clinique de l'"imposture":

"Comme le fétichisme, le mensonge ou l'hypocrisie, l'imposture constitue une tentative de parer à une réalité blessante et douloureuse. (...) le sujet se confronte à une situation à laquelle il n'est préparé ni par son expérience, ni par celle des générations qui l'ont précédé. (..) Tout devient normal au fur et à mesure que la globalisation s'installe dans nos moeurs, dans nos têtes et détermine toujours plus les décisions à venir en les inscrivant dans les mécanismes des marchés financiers et industriels."

"Sa souffrance (celle de l’imposteur) provient de l’environnement qui l’a obligé à vivre au-dessus de ses moyens en le conduisant à une hyperadaptation aux idéaux et aux normes, formes imposées par l’autre. C’est d’ailleurs sur cette scène-là qu’il va déployer ses symptômes, symptômes qui sont autant les siens que ceux de l’autre. D’autre part l’imposteur est pris dans le social, en tant que plus que toute autre pathologie il a compris la dimension de semblant impliqué par tout discours, en particulier le discours organisé par la mascarade de l’éthique capitaliste. C’est bien pourquoi l’imposteur, du plus petit au plus grand, au-delà de toute psychopathologie, apparaît comme ce témoin de la scène sociale qui révèle l’imposture des signes qui en permettent le fonctionnement. C’est à ce titre que, pour le propos qui est le mien ici, j’ai cru bon de l’appeler à la barre des témoins d’un procès en accusation de cette pathologie de la raison formelle qui prétend aujourd’hui organiser nos existences. »

« Il ne s’agit plus pour l’imposteur d’identifications que le sujet digère, métabolise, transforme et, pour tout dire, transcende pour devenir lui-même. Non, la forme chez l’imposteur devient le fond, le ballet des silhouettes et des volutes successives, elle vient masquer ce sentiment de vide profond qu’ils avouent parfois ressentir et qu’éprouvent ceux qui les ont suffisamment approchés. Mais pas toujours, car l’imposteur est passé maître dans l’art de l’illusion. Par ses emprunts aux couleurs de l’environnement, l’imposteur témoigne d’une exceptionnelle “adaptation à la réalité” et, nageant dans les faux-semblants comme un poisson dans l’eau, respectueux plus que tout autre des règles, des procédures, des formes, il bénéficie souvent, jusqu’à ce qu’il soit démasqué, de l’estime de tous, ou presque. C’est le prototype de l’adaptation et de l’habileté sociale, le sujet idéal des façonneurs de comportements. Sentiment paradoxal du clinicien qui le reçoit : le sujet est plus que normal mais il y a quelque chose qui cloche. Malaise qui saisit parfois le clinicien qui l’écoute, impression de vide, de facticité, de politesse exagérée ou de grossièreté surfaite selon l’identification du jour, mais toujours une vive et alerte capacité à faire ce qu’il faut, dans la situation clinique comme dans l’existence. On dit de lui qu’il est sympathique, mais on ne sait pas à quel point cette opinion est vraie, pas davantage que l’on ne sait à quel point son opinion est vraie. C’est d’ailleurs un homme qui sait profiter de l’opinion, de son propre pouvoir de convaincre. Du crédit qu’il parvient à obtenir dépend le profit de son entreprise. C’est dire à quel point l’imposteur est un homme qui vit à crédit : sa vie dépend du crédit que les autres lui accordent, de leur appréciation, de leur évaluation et de leur “notation”, comme on dirait dans la finance. C’est la figure de notre temps, un “homme subprime” ! Avec des actifs aussi pourris que les titres du même nom, mais qui, comme eux, font que la comédie sociale se joue tant que personne ne demande de comptes… »
Il avait prévu d'aller à La moue est dans le prêt
Je ne pensais pas l'exercice réalisable mais bravo, chapeau l'artiste ! Sauvons le soldar Hollande. Tout était en fait calculé, et même ses "maladresses" naissent de son trop d'humanisme. Le tir de barrage de l'auteur, commencé la semaine dernière trouve ici sa vitesse de tir. Il fallait oser. Face à l'adversité, faisons prendre des vessies pour des lanternes. Plus c'est gros, plus ça passe.
Faire voter son chat n'est pas seulement une idée charmante,c'est aussi une idée efficace.Un chat a généralement un très sûr instinct pour choisir : griffer ou fuir? Manger ou dormir? Aucun chat digne de ce nom n'aurait l'idée saugrenue de signer un pacte avec Hulot,faire un Grenelle (ou une COP) et prendre Borloo comme ministre. Je ne suis pas enthousiaste pour confier à un scooter le choix du candidat de droite au 2ème tour vu qu'il n'est pas capable de me dire ce qu'est la gauche.
Nous devons parfois assumer nos propres contradictions ainsi cet individu m'est tellement insupportable que je souhaiterais ne pas m'y arrêter une seconde mais voilà sa fonction le rend pachydermique, il nous occulte l'horizon, il est incontournable. Alors me voici embarqué à réagir à ce tas de feuilles de papier que certains nomment livre. Ne l'ayant pas lu et n'étant pas près de le lire il y a cependant des commentaires qui me semblent pas correspondre à la réalité : la démonstration est aujourd'hui faite que cet individu n'est ni un mou, ni un capitaine de pédalo mais bien le contraire, un personnage déterminé à appliquer une politique qui lui correspond et qui n'a rigoureusement rien à voir avec une politique de gauche. Par ailleurs dans ses rapports aux autres il apparaît handicapé de toute empathie ( voir le communiqué de l'Elysée aprés sa rupture avec V. Trierweiler ). Moralité : que la terre s'ouvre sous ses pieds.
"L'inquisiteur persuadé de la platitude de la terre et de la supériorité de d ieu, escagasse le gnostique à coup de tison brûlant sans culpabilité, car il sait qu'il est cohérent. "
Pardon, mais je ne vais pas me mettre à défendre les Inquisiteurs, mais ce sont des mecs qui n'étaient pas dépourvus de réflexion comme ceux de la Contreverse de Valladolid qui en sortirent un peu ébranlés malgré leur volonté de garder la façade.

Comme vous, et bien qu'on soit à l'ombre de la soucca, et puisque Kippour est passé, je ne trouve aucune circonstance atténuante à Hollande et je ne crois pas à un Hollande de cohérence et certitude. On ne peut être parjure pour gagner le pouvoir et tromper l'Histoire. C'est un homme qui se satisfait des petites magouilles de conscience, soit par défaut de conscience, soit parce qu'il a une idée de lui-même qui dépasse toute éthique.

Sommes nous donc un peuple si pleutre pour avoir pour candidats à notre représentation que des débris sans conscience, qui font appel à nos terreurs les plus insensés (qui dira que les accidentés de la route en deux semaines effacent de leur nombre les victimes des actes terroristes), des candidats qui ne savent que faire vibrer nos cordes d'un passé illusoire (et révolu en tout cas) au lieu de nous brosser l'avenir avec ses immenses espoirs et ses rigueurs aussi.

Ces petits collégiens de la vidéo d'@SI en sont l'illustration la plus heureuse, les étudiants d'Erasmus une autre qui renvoie dos à dos les Brexiteurs et Barroso, et oblige à recréer l'Europe au lieu de la détruire.
"Hollande poursuit son opération déminage" Libération.

Initiative compréhensible.

Ce que l'on a du mal à l'expliquer, c'est opération minage qui a précédé.
Faire reconnaître sa cohérence ? Il y a mieux pour valoriser son travail.

Bardé de diplômes, de certitudes, on est cohérent.

L'inquisiteur persuadé de la platitude de la terre et de la supériorité de dieu, escagasse le gnostique à coup de tison brûlant sans culpabilité, car il sait qu'il est cohérent.

L'enfant qui croit au Père-Noël est cohérent. On lui a assuré son existence, alors bon.

Hollande a conduit la voiture qui mène vers le ravin, mais avec toutes les options de la certitude. Les options ça coûte cher. Mais il est cohérent. They're is no alternative, disait quelqu'un supposée être dans le camp adverse. Mais on n'est plus à ça près.

Alors, comme Roger Hanin dans le Grand Pardon, c'est kippour mais moi, l'excuse de la cohérence, franchement hein, je ne pardonne pas.

(Roger Hannin, oui bon, mais ça reste au PS)
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/10/17/le-mystere-de-l-elysee_5015023_3232.html

Excellent édito du Monde.

Mais désaccord sur un passage :

Son comportement actuel fait plutôt penser à Gribouille, qui détruit consciencieusement tout ce qu’il a construit.

- Ce qu'il a construit relève surtout de la destruction.

- La seule destruction de ce qu'il a construit n'est que celle sur la construction de sa reconduction (ouf, que de tions).

Je dirais bien "bon débarras" si je n'étais pas sûr qu'il ne sera pas remplacé par pire, de Fifille à Moicron en passant par Foutriquet ou Juju.
- 33 !


Je vais hiberner. Quelqu'un pourra-t-il me réveiller quand la campagne électorale sera terminée, svp.

Ah; il paraîtrait que sommes en campagne permanente …
Je m'excuse de le dire aussi crûment, mais les tours et détours des commentaires à partir de ce livre (ici ou ailleurs), et, si ça se trouve, le livre lui-même, sont vraiment de la branlette.

Un président dit de gauche déclarant "mon ennemi c'est la finance" pour se faire élire, puis qui fait passer la loi Travail est un président indigne.
Le reste, savoir s'il est plutôt comme-ci ou plutôt comme-ça, s'il a dit du mal de footballeurs ou pas, s'il est plutôt naïf ou plutôt manipulateur, si on a été trop méchant avec lui ou pas... est parfaitement inintéressant, autant que de savoir si le chat qui va voter à la primaire écolo est un Persan ou un Maine Coon.
Des millions de travailleurs vont devoir se coltiner la loi Travail, désormais, et la finance actionnariale va continuer de peser toujours autant sur la vie de la société - voilà ce qui compte.
Beauf ou dissimulateur, quel choix royal !! (sic) . Comment FH a t-il pu monter dans cette galère ?
Mais pour moi ce sont les auteurs du pavé qui me révulsent. Les Dupond et Dupont, leur appartenance au MONDE en banderolle, leur protecton policière dans les coulisses etc.. aborent une auto-satisfaction quasi perverse, tout en justifiant finalement, en toute innoncence, un piège presque parfait. Investigation ouais je dirai plutôt fouille-merde. Quel beau coup, quelles mines gourmandes. Franchement entre leur machin et les ambitions intimes, sauve qui peut !
Vous, vous avez regardé On n'est pas couché, où les deux journalistes sont apparus suffisants, voire connivents quand on pense aux échanges avec Luchini. On les sentait pressé d'entamer leur mois de présence médiatique.

Restent les mots de Hollande que la paire du Monde n'ont pas inventé. Ils font mal. Il disent l'histoire de Hollande, souverain absolu consentant. Un homme qui se rengorge du pouvoir absolu que confère le poste de Président de la République. Un politique qui, de son poste d'observation élyséen, trouvait que Mitterrand laissait trop de liberté à ses ministres.

Hollande: « J’aurai vécu cinq ans de pouvoir relativement absolu, finalement, puisque c’est aussi ça la Ve République. J’impose à mon camp, qui n’y aurait sans doute pas consenti naturellement, des politiques que je considère comme justes. » Mais pour lesquelles JE n'ai pas jugé utile de parler pendant la campagne présidentielle.

La tentation despotique est là. Mais enfoncer Hollande serait une perte de temps.

Si ce livre devait avoir une seule vertu, c'est de prouver par a + b que la Vème sera bientôt le lit institutionnel d'une gouvernance totalitaire en France, où l'on s'affranchira une bonne fois pour tout de la démocratie pour des questions d'efficacité.

Réfléchir sérieusement à un autre modèle de démocratie, on a déjà commencé la réflexion à gauche.
Voté !
voté aussi, et même pas de façon primaire, du moins je l'espère.

A part ça, on se marre bien à l'idée qu'il faudrait lire les livres en entier et se faire sa propre opinion, mais c'est évidemment primordial de le répéter. Comme le fait que manger gras est mauvais pour les artères, le diesel aussi, la guerre c'est dommage (co-latéral), et la planète va bientôt éjecter l'humain d'abord ou par tribord. Si les évidences vraies de la Vérité vraie avaient un impact positif sur le cours des choses, je reprendrais son bulletin de vote à mon chien. D'ailleurs je n'ai pas de chien, c'est un signe. Mais je vote sans soif, souvent.
On ne peut pas se faire sa propre opinion sur tout, et surtout sa propre opinion n'est pas forcément la bonne opinion. On a toujours besoin des autres.
Je pense qu'il faut apprendre à identifier quand on peut faire confiance ou pas, parce qu'il est totalement illusoire de croire pouvoir s'en sortir seul.
Perso je n'aime pas cet individualisme, et je préfère de loin la mise en commun de l'intelligence.
Je partage beaucoup votre sentiment de la nécessité de s'épauler, se renforcer les uns les autres, partager, échanger joies et peines, convictions et humanité. C'est un défi. Mon message était caustique en partie, et par ailleurs destiné quand même à me rappeler qu'il n'est pas de bataille qui ne se mène sans effort, même et surtout pacifique. Avec internet, ce qu'il me restait de dispositions à penser a été grandement atteint, mais ce n'est peut-être que l'âge qui me rend décidément peu endurant. En même temps, ce media m'a extraordinairement ouvert des fenêtres, ce forum entre autre sans doute. Donc, lire ou consommer du pré-mâché médiatique nécessite chaque jour de faire un choix, celui de l'intelligence évidemment ; là souvent je touche les limites. A la manière dont va le journalisme ou "l'info" en général, il est clair que l'une des voies mène à notre perte... Voilà pourquoi il vaut la peine de lire, d'écouter par soi-même, avec les moyens qui nous sont propres.
Pour les abonnés de Mediapart, un long papier qui complète la chronique deux-roues de Daniel.

François Hollande, monarque en son miroir
16 OCTOBRE 2016 | PAR LÉNAÏG BREDOUX
Dans le livre Un président ne devrait pas dire ça, le chef de l’État se livre au long de 61 entretiens qui donnent à voir un président isolé, commentant tout et rien comme si tout se valait, achevant de le discréditer.

https://www.mediapart.fr/journal/france/161016/francois-hollande-monarque-en-son-miroir?page_article=1
On a pas seulement commencé la réflexion a gauche, elle est déjà bien etayé. Arrêtons de vouloir a chaque fois tout recréer quand les projets de gouvernance par le peuple sont la depuis bien longtemps. C'est rigolo, a gauche faut tout le temps recommencer , pour aboutir a la même chose, le pouvoir du peuple par le peuple , sans jacobinisme, et a cet endroit , tout s'arrête, les gens prenant peur et retournant bien vite vers la hiérarchie. Pourtant nous sommes formé , éduqué, nous pouvons collectivement diriger.
S'inspirer de NDDL, et avant de la bataille du Larzac.
On a déjà commencé la réflexion à gauche, il y a bien longtemps, en effet.
Oui, vous avez tout à fait raison. Mais livre ou pas livre découvre-t-on vraiment la perfidie de la Vème ?
On serait même tenté de se demander pourquoi tous s'en priveraient...
Bien sur d'accord pour un autre modèle de démocratie. La verra-t-on c'est une autre histoire.
Non, la menace que fait peser le Ve est connu depuis longtemps, mais le rappel est cette fois-ci éloquent.
Aujourd'hui, c'est aussi l'impression qui ressort de l'écoute des radios France Info et France Inter, le Président n'a pas vraiment dit ce qu'on lui a fait dire et que tout le monde a dit qu'il avait dit.

Ils sont donc quelques uns qui comme le matinaute au scooter horripilant ont défié la loi du colportage pour aller au fond des choses.
Mais le fond des choses si tant est qu'il rétablisse quelques vérités comme le respect de la Justice ("Dans toutes ces affaires, comme l'affaire Cahuzac, s'il est coupable de quelque chose, c'est de naïveté, et d'un excès de confiance dans la nature humaine." dit notre scootériste préféré) n'en reste pas moins qu'il a pondu le 49.3 à plusieurs occasions, qu'il a déraillé sur la désidentification nationale et qu'il nous a sorti la Loi Travail via ce fameux 49.3, à moins qu'encore là il ait péché par "excès de confiance dans la nature humaine" en confiant à Valls les clés de la baraque. Faudrait pas pousser mémé dans les orties !!! Pour quelles raisons irions-nous confier le château une nouvelle fois à Hollande pour qu'il nous fasse de nouveau des enfants dans le dos et s'excuse en prétextant des excès de naïveté.

Ce qui m'étonne, c'est que l'on puisse pondre 600 pages sur cet homme marshmallow quand son ex, elle, en un seul tweet de quelques caractères en a résumé l'inadéquation au poste de représentant du socialisme. Bon c'est vrai que les actions de Twitter sont en perte de vitesse, peut-être parce qu'un seul tweet peut faire aujourd'hui plus de dégât collatéral qu'un livre de 600 pages et que les milieux de la finance les contrôlent moins.

Je suis allé voir si un besogneux comme il en est peu en dehors de Daniel Schneidermann, Gérard Filoche, avait aussi ingurgité les 600 pages et avait éclairé son blog de quelques remarques relativisantes. Mais Gérard s'est épargné cette tâche ingrate et même se révolte aujourd'hui contre l'idée de Mélenchon de demander à Hollande de se présenter. Il est certain que Mélenchon joue parfois des cartes tarabiscotées qui ressemblent trop à celles de Hollande.

Par contre France Info parlait de la môme à Lepen qui aurait paraît-il des angoisses à voir Juppé soutenu par la gauche et elle face à lui, au lieu d'être face à Bismuth. Alors on peut se complaire à se dire qu'il y a complot en la demeure, que c'est un appel au FaNs d'aller voter à la primaire des Réps, mais au bout du compte, le mouvement est lancé et le risque est si énorme en l'absence d'un représentant de la gauche au-dessus des magouilles picrocholines.
Comment, il y en a encore un qui lit un livre entier?
Un livre entier!

Les "bonnes pages" ne lui suffisaient pas.
Nous ne sommes pas loin de l'extra terrestre.
Merci Daniel :une sorte d'injustice est réparée. Mais ce qui restera de la séquence c'est, comme toujours, le barouf, le ramdam, le tohubohu médiatiques...ce qui est négligeable en somme.
Bonjour
Trop drôle! A près de 90 printemps, toujours voté A GAUCHE ....Sans scooter, a cause d'un petit bonhomme et l' horreur des Le Pen, ne voila-t-il pas que cette primaire de la droite m' intéresse....et pourtant quel ennui ce premier débat, mais que vais-je faire ?????

Bien cordialement G S
Dans toutes ces affaires, comme l'affaire Cahuzac, s'il est coupable de quelque chose, c'est de naïveté, et d'un excès de confiance dans la nature humaine.

L'ironie, c'est souvent le truc de DS, mais là, il crève le mur du scooter !

pour faire désespérément reconnaître, faute de réussite, faute d'audace, faute de charisme, au moins sa cohérence

Si c'est la cohérence du gars attelé à détruire l'espoir, à servir le MEDEF, ok, aucune ironie là.

On lui reconnaîtrait bien le mérite d'avoir détruit aussi maires et sénateurs faucialistes, en attendant les députés de la même farine ; malheureusement, c'est pour laisser venir encore plus droitard à la place.

Tout le résultat de ses louvoiements, on l'a avec ce qui symbolise le retour de la droite dure : la marée de lodens, de serre-têtes et de cols claudine qui a battu le pavé de Paris dimanche. A comparer avec la petite mare des anti-TAFTA-CETA.

PS Sur le retour de la droite dans le domaine des idées et de la culture, bon dossier dans le dernier Marianne (qui ne parle pas des vilains arabes, ouf)

http://misentrop2.canalblog.com/archives/2016/10/17/34449589.html
Il ne serait donc pas aussi médiocre ? Peut-être pourrons-nous échapper au vote Mélenchon ?
Voilà un scooter qui ne sera jamais repeint en doré.
Dommage que le chat ne soit pas noir.
"Un chat [s]noir[/s] tigré qui vote blanc, c'est moins rigolo.
On aurait aussi pu faire quelque chose avec "votez vert".
Ou bien avec "pas la couleur, rien que la nuance".
Quel courage ! 672 pages !
4.ans et demi ! plus 672 pages ... ce n'est plus du courage, c'est un sacrifice, une abnégation ...

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