Quand la guerre du climat franchit la ligne j@une
Comment s'est construit le consensus général des climatologues sur le réchauffement climatique ? Sur des intrigues, des manipulations de statistiques, des manoeuvres pour évincer les adversaires des revues qui comptent ? C'est ce que laisse soupçonner le "climate-gate", cette récente divulgation, par de mystérieux "hackers", à quelques semaines de l'ouverture du sommet de Copenhague, d'échanges de mails parfois ambigus ou violents, entre climatologues.
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Derniers commentaires
Je pense qu'il s'est trouvé peu ou prou face à 3 interlocuteurs septiques (dont je fais peut être partie..........................en fait je ne sais plus trop bien).
Reconaissons lui au moins le fait qu'il a été très clair et cohérent dans ses interventions,et je reste impressionné par la qualité du débat
Un petit reproche à l'animateur pour son manque de recul face à lui,mais que vivve encore longtemps "la ligne j@une"
Cordialement
Sir King estime que c'est une équipe de professionnels qui a piraté le serveur de l'université d'East Anglia abritant des milliers d'emails échangés depuis 13 ans entre scientifiques travaillant sur le réchauffement climatique. Des pros mandatés par un gouvernement étranger ou par des lobbyistes américains opposés à l'idée d'un changement climatique créé par l'homme.
"La fuite des emails était destinée à déstabiliser la conférence de Copenhague" titre la double page. Au centre une photo de Rajendra Pachauri patron du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU. L'article explique que c'est un homme ambitieux et très contesté qui figure au conseil d'administration d'une vingtaine d'organismes (banques, universités, groupes de réflexion) et vit dans un quartier pour milliardaires à New Delhi.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2739
Ciel ! Un complot ! bravo à tous ceux qui avaient anticipé cette réalité qui bien sur avait la pus forte probabilité d'être la bonne.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=7021
alors maintenant y en a marre des sourds et des aveugles, soit vous changez de vocabulaire et vous arrêtez de parler de conspiration ou de complot à chaque fois qu'on envisage qu'un lobby se cache derrière une loi, ou qu'un état ou un politique ment, ou qu'un état dit aller quelque part pour faire quelque chose alors qu'en fait il y va pour faire autre chose. Soit vous décidez de persister dans votre cécité pour pourvoir vivre heureux tels des autruches enfonçant la tête dans le sable.
finalement moi ce qui m'énerve c'est pas ceux qui nous roulent dans la farine, c'est ceux qui se laissent rouler dans la farine sans s'en rendre compte et qui au lieu de vous remercier vous maltraitent quand vous tentez de leur faire prendre conscience qu'ils sont en train de se faire rouler dans la farine.
Nouvelles accusations contre le GIEC : le Climategate s'aggrave
http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#6990
juste pour dire que quand je lis ce genre de revue de presse, c'est à la fois intéressant et initéressant.
intéressant car ça nous informe
inintéressant car ce qu'on voudrait savoir c'est si on doit sur cette histoire avoir confiance en la presse.
on l'a vu avec l'affaire peillon/apathie/duhamel
avec la soirée du lundi 25 janvier: sarko chez bouygues brother
et la petite mise au point sur le dernière article d'anne sophie.
on a plus que jamais besoin de décryptage, on veut pas savoir ce que dis la presse, on veut savoir si la presse a mené une enquete pour savoir , où se situe précisément la polémique , on veut les éléments pour savoir où se situe la vérité scientifique, où se situent les hypothèses, où se situent les doutes et les certitudes....
et toujours cette lancinante question: incompétence? erreur ? mensonge?
cette question concerne de plus ne plus d'émétteurs différents: politiques, médias et maintenant scientifiques avec la campagen de vaccination ou les histoires du GIEC
et bien sur tout ça se complique puisque des lobbies oeuvrent en sous main de façon totalement invisible.
on se retrouve avec un carré complexe sur ces 2 dossiers (climat et vaccination) comme sur les dossiers concernant les OGM, le nucléraire, les antennes de téléphonie, les nano technologies, scientifiques, médias, politiques et lobbyistes intervenant parfois tous dans le même sens, tous incompétents? tous faisant la même erreur? tous proférant les mêmes mensonges?
non ils ne sont pas toujours tous d'accord. voilà les éléments en présence, je crois qu'on ne peut plus se contenter de lire la presse ou d'écouter les politiques, non maintenant il nous faut les données scientifiques et nous prendre la tête nous mêmes pour comprendre les choses, il faut oeuvrer dans ce sens, et si ce n'est pas fait à l'école il ne nous reste qu'une solution, l'éducation populaire.
Trop d'exceptions: inégalité devant l'impôt.
Une fois de plus nos gouvernants doivent corriger leur copie.
Sur le fond du problême, on ressort de l'émission encore plus perplexe, sans vraiment savoir si le caractère réellement scientifique de la climatologie, de ses modèles et de ses prévisons, et les conclusions du GIEC doivent être remis en cause, comme semble le penser Mr Galam, faute d'un débat de fond précis et rigoureusement argumenté sur ce sujet. En dautres termes, comme l'a remarqué un étudiant scientifique plus haut, il est absolument nécéssaire de poser et d'expliciter les bases de la climatologie pour pouvoir réellement se positionner ici, sans quoi on ne comprend pas vraiment de quoi on parle, et d'aller au delà des problèmes de mesures des températures qui seules on été abordées. Tout le reste, c'est à dire l'emballement politico-médiatique, les films d'Al Gore et Nicolas Hulot, le catastrophisme et la manipulation dénoncés aussi bien par les climato-sceptiques que par Mr Huet, est le fait de militants qui ne se posent plus de questions depuis longtemps.
J'ai trouvé cette émission aussi frustrante qu'une émission sur les OGM. Deux thèses qui s'opposent et pas moyen de discuter sereinement.
A la fin, on n'en sait pas beaucoup plus, et on reste comme des couillons. La climatologie, j'en ai fait il y a fort longtemps. Les papiers dont parle Sylvestre Huet, possible que je puisse en comprendre quelque chose, pas sûr, mais de toute manière : PAS ENVIE. J'ai d'autres priorités et si c'est ça la stratégie du journaliste scientifique, n'être compréhensible qu'à ceux qui ont tout lu, ben changez de métier, hein. Ou formez une secte, restez entre vous, entre gens qui se sont donné la peine de tout lire et ont les capacités de comprendre.
C'est si compliqué d'exposer ce qui relève du fait, de la théorie, du modèle. Mais à aucun moment, on ne savait de quoi on parlait vraiment. Il est vrai que les interventions de Serge Galam y ont été pour beaucoup, dans le genre j'embrouille les choses, il est top niveau.
Monsieur Huet n'a pas vraiment non plus été toujours top, niveau argumentaire. Balancer une courbe sur un plateau, ça n'a strictement aucun sens. On a rien vu, on ne sait pas d'où ça vient, complètement inutile.
Alors il est vrai qu'il m'a bien semblé que celui qui maîtrisait le plus son sujet, c'était quand même Monsieur Huet, mais pourquoi alors moi aussi, je lui en aurait bien collé une à certains moments ?
Il n'a strictement rien compris à la problématique exposé par la journaliste, qui était pourtant simple : ce que reçoit le grand public est très éloigné de l'état de la Recherche. Il n'y a pas les doutes. Il n'y a pas les guerres de chapelles. Tout est lissé et comment le béotien fait-il pour obtenir des réponses claires à ses questions, sans se transformer en climatologue et se goinfrer une tonne de publis ?
On n'est pas assez intelligent pour comprendre peut-être ?
Cet été j'étais à Londres. Le musée des sciences est gratuit - sans doute d'autres, mais je n'ai pas fait les autres.
Et je me souviens d'un truc qui m'a plus - en dehors de l'aire de pique-nique nettoyée en permanence dans le musée même - c'était le coin des OGM.
Deux séries de panneaux face à face, avec d'un coté, les arguments de ceux qui y trouvent du positif. Et de l'autre les arguments de ceux qui y trouvent du négatif. Après à vous de vous faire votre idée, avec les billes qu'on vous a donné. Là pas possible, puisque les intervenants ne parlaient jamais de la même chose.
Monsieur Huet, lorsqu'il sortait de son rôle du méchant pas beau qui se catastrophait de la médiocrité ambiante a réussi à nous expliquer quelques trucs. Il en est donc capable, je pense notamment à son explication de comment se fait le rapport du GIEC et des mesures avant le thermomètre. Enfin de l'info, de la vraie. Et alors le reste qu'est-ce qu'on sait sur ce rogntudju de climat ? Qu'est-ce qu'on observe, quels sont les hypothèses possibles. Est-on capable de les classifier en plus ou moins probables ?
A un moment, il y a eu une discussion sur une période lointaine où les températures auraient été encore pus chaudes qu'aujourd'hui. Il y aurait donc des précédents. Pour autant, peut-on en déduire quoi que ce soit ? Ben au final, je n'ai pas trop suivi ...
Ce n'est pas au milieu d'une guerre de tranchée qu'on peut comprendre quoi que ce soit.
Il y a eu une émission d'asi sur les experts je crois, sur la difficulté pour lambda d'avoir des infos auxquelles se fier, parce que personne ne pouvant tout savoir, il faut bien se reposer à un moment sur quelqu'un de plus compétent que soit. Et je me souviens d'une réflexion sur le plateau que quand un expert est invité sur le plateau, il y avait plusieurs règles à édicter en plateau pour savoir à qui on avait à faire. Je suis une mauvaise élève, je les ai oubliée, mais parmi elles il y avait celle qui exigeait de l'expert de la transparence sur ses relations avec le milieu dont il parle, afin de se faire une idée de son degré de liberté de parole et de parti-pris.
C'est peut-être ce qu'il a manqué dans cette émission, revenir sur ces règles - ya bien quelqu'un qui s'en souvient. Car, au regard de la virulence des deux Messieurs, en savoir plus sur leur CV serait peut-être éclairant.
Serge Galam qui s'était montré plutôt confus tout au long de l'émission a fait une conclusion lumineuse qui parlait de l'humanité des chercheurs. Les experts aussi sont des humains, avec parfois de gros gros défauts. Et là, la démonstration a été éclatante. Et moi, je suis restée sur ma faim ... comme beaucoup d'autres.
C'est curieux j'aurais cru qu'un journaliste comme Mr Huet aurait été capable de rebondir sur le rôle de candide suffisamment informé pour savoir qu'il a besoin d'explications supplémentaires... plus ou moins l'@sinaute lambda. En clair, Mr Huet semble avoir postillonner sur l'@sinaute durant toute l'émission ou presque. Et non un candide n'est pas incapable de réfléchir et oui il est en droit de poser des questions. Lui reprocher de poser la mauvaise question ou la question qui traduit une ignorance (la raison même d'une question entre-nous) me parait mal placé et mal embouché. Ce type d'émission a le mérite de vouloir prendre son temps afin d'y voir plus clair et plus juste à la toute fin. Certainement pas de tancer, juger ou lever et baisser le pouce selon sa foi.
Mr Huet m'a rappelé le passage où Cervantes fait charger des moulins par Don Quichotte: magnifique et absurde, une gloire décadente et prise de folie. La fin d'un croisade.
L'émission portait sur le fait que dans l'actualité,disant tout sans rien informer, il était grand temps de séparer le bon grain de l'ivraie. Hors dans cette émission Mr Huet n'a pas joué le jeu ni fait son travail de journaliste. Il était obnubilé par museler tous ceux qui n'étaient pas dans son orthodoxie. Comment un journaliste ne s'intéresse t-il pas à ce que pense son voisin autrement que pour lui dire que c'est soit un ignare soit un demeuré ? Mr Huet a-t'il un sens aigu de l'humour en caricaturant au paroxysme ce qui se fait de pire humainement dans le journalisme ?
Les faits ne sont pas la vérité ou pierres angulaires de toutes explications Mr Huet. Ce ne sont que des outils comme d'autres avec leurs qualités et leurs limites. Par exemple Mr Huet, dans cette émissions vous vous êtes drapé avec puissance de faits mais au lieu de fournir des explications permettant d'y voir plus clair dans ce fatras "hopenaguien", ils n'ont servir qu'à alimenter un combat dont vous seul teniez de toute évidence. Comme quoi les faits ne sont pas scientifiques seulement mais aussi partisan et ici (a)social de toute évidence. Ce n'était pas très glorieux à mes yeux.
J'ai trouvé votre comportement indigne d'un débat, hérissant émotionnellement ce qui a pour résultat immédiat une sanction : celle de trouver vos raisonnement en a priori irrecevables. La vie n'est pas faite de faits scientifiques, loin s'en faut. Aussi revenez sur le plancher des vaches. Vous y verrez autre chose que de gros boeufs placides mais aussi des êtres humains qui se préoccupent du terre à terre car la vie s'y déroule.
C'était sûrement là que voulait au départ se situer l'émission : sur un terrain assagit, préhensile et compréhensible.
Dommage pour nous, Mr Huet, vous avez un combat à mener qui ne concerne en rien celui qui veut comprendre en toute simplicité.
C'était un débat de sourds que seul un coup de boule bien ajusté aurait pu résoudre. Heureusement, tout le monde n'a pas que les faits à voir sur l'autel.
Mais que la voie tracée par ce soit disant réchauffement soit la bonne(mise à par le nucléaire,qualifié de propre!!!),cela ne fait aucun doute.Les matières premières de notre petite planète au rhytme du gaspillage actuel de cette folle croissance s'épuisent rapidement(biomasse,métaux,hydrocarbures etc..)
Est-ce que tous veulent croire ou faire croire à ce réchauffement pour cette évidence?
OU peut-être que mr sarkosy veut y croire ou le faire croire pour vendre des centrales nucléaires à l'étranger.
Mr Birenbaum a fort bien joué son rôle d'animateur et de journaliste investigateur car au final nous avons appris...
Mr Sylvestre Huet serait sans doute le mieux documenté, mais gagnerait fort à se montrer moins psycho-rigide et plus nuancé dans ses réponses. En effet il est beaucoup trop intolérant voire même imbus de sa personne pour supporter la moindre contradiction et cela nuit gravement à sa crédibilité, ses remarques agressives indisposent tout le monde, et il n'est sans doute pas le seul détenteur de vérités.
Mme Sophie Verney-Caillat représente à mon sens la "vraie" journaliste, prudente, circonspecte, documentée et pondérée tels que devraient être tout ses collègues avant de diffuser leurs papiers.
Mr Serge Golam, par ses positions plus modérées, presque politiques tranche énormément avec Monsieur Huet à tel point que la vérité doit à mon humble avis se situer quelque part à mi-chemin de ce qu'ont pu dire ces 2 participants.
En conclusion, il n'y a pas à mon avis de vrai Climate-gate au sens crapuleux du terme, mais plutôt des querelles traditionnelles d'artistes, plus ou moins amplifiées et récupérées pour entretenir le doute, et ainsi influer sur les décisions de Copenhaque.
On nous a aussi sans doute un peu "noirci" le tableau c'est le propre de toute vulgarisation, en tout cas je l'espère, mais ce n'est absolument pas une raison pour ne pas mieux nous gérer, nous mêmes et notre planète. Il n' y a pas photo cette fois mais des vidéos. Même s'il s'agissait d'une grandiose mise en scène, Home n'est pas une pure fiction, il ne peut être que salutaire d'admettre que nous sommes des prédateurs d'en prendre vraiment conscience et d'essayer d'y remédier même par simple principe de précaution.
On empêche les scientifiques sceptiques de publier, on empêche les journalistes sceptiques de poser des questions.
L'angoisse d'avoir à penser.
Le plaisir de se vanter d'être nul.
On a ça partout. Pourquoi ?
Le seul qui avait de l'info à exposer, on l'a censuré !
L'animateur voulait une opinion, la voilà.
Pakontan
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/16/le-changement-climatique-pourquoi-l-information-est-elle-aussi-brouillee-dans-l-opinion-publique-par-vincent-moron_1281607_3232.html
Il y avait sur ce plateau UNE personne qui connaisait le sujet et une femme intelligente ! (manque de bol c'était pas la meme personne).
Le truc c'est que l'animateur ne comprenait pas la portée de ce que racontait le journaliste de libé qui effectivement disqualifiait mais avec des arguements tout a fait pertinent ce que racontait son vis a vis .......le vrai souci c'est que le débat était assymétrique ....que du vent pour contrebalancer le journaliste de libé qui s'énervait a se voir opposer des arguements qui n'en sont pas.
La seule invitée a eu la parole de la fin .....c'est le travail des journalistes d'expliquer et de vulgariser....oui mais pour ça il faut connaitre et le seul qui serieusement pouvait vulgariser c'était HUET.
Je termine a l'instant le message d'Arcus ......rien a rajouter.
Mais au-delà de ces questions "d'attitude", le problème principal est la place faite à des gens au discours fumeux ou, au mieux, approximatif. Rien de vraiment étayé dans les discours des contradicteurs de Sylvestre Huet.
De manière générale, lorsque l'on voit un Courtillot, ou un Allègre, invités sur tous les plateaux pour égrener leurs arguments éculés et depuis longtemps discrédités, on se demande quel est le but visé par les animateurs des émissions qui les accueillent. Comme votre ami David Abiker et son émission Parlons net.
Comment peut leur laisser répéter des arguments aussi débiles (désolé, il n'y a pas d'autre mot face à une telle mauvaise foi) :
- confusion entre météo et climat ("on ne sait prédir le temps au-delà de 5 jours, comment voulez-vous qu'on prévoit le climat à 10 ou 20 ans") (article)
- différence entre la température du jour et de la nuit ou de Nice et de Paris, pour dire que quelques degrés de différence n'ont aucune importance,
ou asséner des arguments faux et connus comme tels :
- Groëland = pays vert au Moyen-Age donc il n'y avait pas de glace à cette époque (article)
- Vignes au Moyen-Age au Nord de l'Angleterre alors qu'il n'y a plus de vignes actuellement. Alors qu'on trouve jusqu'à l'extrême Nord de l'Angleterre.
(article)
Etc., etc. Il est à noter que ces deux éminences n'osent plus revenir sur leur oubli, dans les calculs de l'incidence du Soleil, que la Terre n'est pas plate. (article)
Les journalistes qui prêtent leur concours à ces opérations apportent, plus ou moins invonlontairement, leur contribution à une bien réelle opération de désinformation. En effet, le but avéré (et documenté) des lobbyistes qui contestent le réchauffement climatique n'est pas de confronter bille en tête le réchauffement climatique, c'est simplement de semer le doute et de retarder aussi longtemps que possible toute décision contraignante pour leurs bailleurs de fonds.
Pour éclairer cette question, on peut lire (en anglais, je sais) cet article de Wikipédia sur les controverses artificielles (article) ou, mieux encore, le livre de David Michaels "
Doubt is Their Product: How Industry's Assault on Science Threatens Your Health" (compte-rendu).
Pour exemple, en 1969, Brown & Williamson Tobacco Corp, dans un document interne, expliquait qu'ils ne pouvaient prendre position directement contre les "forces anti-tabac" et dire que la cigarette améliore la santé. "Aucune information ne soutient un telle affirmation". Et ils expliquaient que s'ils arrivaient à mettre en oeuvre une controverse, il serait ainsi possible de mettre de côté les faits sur le tabac et la santé. (article)
Leur seul but est d'instiller le doute. Et l'opération Climategate, qui tombe à point deux semaines avant Copenhague, aura été une réussite complète si le GIEC se lancent dans une longue et coûteuse nouvelle vérification de leurs données.
A quand un dossier de Rue89 ou une émission de Guillaume Durand pour démolir systématiquement les arguments anti-scientifiques d'un Courtillot ou d'un Allègre ?
A force de le voir être systématiquement en désaccord avec ce qui est dit par autrui, j'en suis venu à totalement oublier quel point de vue il était venu défendre.
Du très très mauvais travail de journaliste, donc. Du caca nerveux égocentrique et suffisant que j'espère ne jamais revoir sur ASI.
Pour ma part je trouve que l'émission a au moins le mérite de faire ressortir la complexité des questions...un peu trop peut-être d'ailleurs. Il me semble que l'on aurait pu déjà séparer la question du réchauffement climatique de celle de l'épuisement des ressources planétaires, questionnement beaucoup plus global. L'intervention des extrait de films en particulier met un peu le bazar dans le débat...mais elle a le mérite de partir du vécu (lorsqu'ils ont vu le film) et des préoccupations du citoyen de base !
Je trouve que l'attitude de GB (à part peut-être le "j'aurais pu vous en coller une"...) était respectueuse bien que trahissant un énervement compréhensible. Je partage l'énervement de voir quelqu'un (Huet) qui apparemment maîtrise particulièrement bien son sujet mais qui soit ne veut pas (pourquoi alors ??) soit ne peut pas (ne sait pas) le rendre plus accessible dans sa forme (faire passer l'auditeur pour un débile qui ne comprendrait rien n'aide pas à soutenir son attention !!). On dirait qu'il a peur de trahir ces fameux écrits qu'il doit passer un temps faramineux à décrypter et que du coup l'imprécision lui fait horreur...De la part d'un scientifique c'est un défaut qu'on peut à la rigueur comprendre, de la part d'un journaliste c'est beaucoup plus surprenant. Ca me fait penser à cette phrase de Schrodinger (un sacré scientifique pour le coup) parlant de l'activité de recherche: « Si vous n’êtes pas capable -à longue échéance- d’expliquer à n’importe qui ce que vous avez fait, votre activité a été inutile ».
Par contre sur ce prétendu "climat-gate" il s'agit réellement d'un non évènement. La rédaction d'article scientifique et la mise en forme des résultats qu'elle suppose laisse toujours une marge de manœuvre plus ou moins grande. Il y a donc toujours quelque chose, au moins dans la partie discussion ou conclusion qui s'apparente à de l'opinion, du parti pris...bref quelque chose de vivant, de saignant. Je suis surpris de voir les réactions des journalistes sur le plateau qui s'étonne de cette découverte: comment les scientifiques ne sont pas des robots ? Ils peuvent laisser leurs émotions/ opinions guider une partie ne serait-ce qu'infime de leur activité ? Ben oui...la recherche reste une activité humaine, même dans les disciplines dites dures. Elle est toujours le fruit d'une action, d'un processus éminemment complexe avec des zones d'incertitudes. Attention cela ne remet pas en cause l'impartialité des chercheurs sur le fond des résultats (les cas de fraudes avérées sont très rares même s'ils sont réels).
Il a dépassé la ligne rouge depuis longtemps !
Quelle horreur.
Il n'y a que le journaliste de libération pour relever le niveau.
Pfff, horrible comme émission
J'ai l'impression qu'il aime bien s'entendre parler , qu'il doit avoir une très haute estime de lui-même
et que le respect d'autrui est un concept qui passe très loin derrière son ego.
Pour ma part si j'avais été a la place de guy birenbaum , j'aurais simplement arrêté le "débat" et remis les choses au point hors caméra sur la différence entre monologue péremptoire et débat d'idée entre personne civilisé.
Sur la question de fond du climat , je pense qu'il y aura toujours des incertitudes scientifiques que ce soit en climatologie tous comme en archéologie, en paléontologie ou en astrophysique, et c'est ce qui fait la force de la science , sa capacité a se remettre en question a explorer de nouvelles pistes; Comme la dit une autre @sinaute : " la science progresse à coup d'assertions qu'on réfute "
Qui s'est entendu dire qu'il avait besoin d'une psychothérapie ou encore s'est vu comparé à un dictateur nazi?
Certainement pas le présentateur mais plutôt le journaliste de libération dont j'ai trouvé qu'il était le seul parfaitement clair, compréhensible et informé!
Julie
Dommage
ou plutôt, vous avez à faire un travail sur vous même pour apprendre à communiquer, à échanger.
Ne pas arriver à convaincre quand on a raison c'est gacher son savoir!
Merci encore.
à elle seule elle vaudrait un "arrêt sur image" tellement elle est la caricature du traitement médiatique des sujets scientifiques "chauds".
Vous étiez trois journalistes sur le plateau, un seul avais fait ses devoirs et avait un minimum de crédibilité pour parler non seulement du fond mais aussi de l'écume (assez peu intéressante par ailleurs) dont vous aviez décidé de faire le sujet de votre émission. Ce n'est pas parce que la science est plus compliquée que les sujets de société qu'il est acceptable pour un journaliste de se gargariser de son ignorance et de ne préparer une émission sur un potentiel "climategate" sans avoir RIEN lu sur le sujet si ce n'est trois blogs.
Très sincèrement, les qques euros d'abonnement à asi.net m'ont parus chers payés pour regarder un débat d'un niveau sensiblement égal à celui d'un talk show.
Amicalement
Vincent
Je veux bien admettre que ce soit parfois parce qu'on sent venir une redite, ou parce qu'on sent poindre un hors sujet, mais la promesse de début, c'était de laisser tourner l'émission tant qu'elle n'était pas morte d'elle-même et de ne pas se laisser pourrir par une deadline auto-imposée. Et elle n'est pas tenu, et particulièrement dans cette ligne jaune. Certes Mr Huet est irrité et irritant, certes il a clairement basculé du journalisme à la science, certes ses emportements sur l'usage ordinaire des mots et sa méconnaissance totale de ce qu'est la vulgarisation, ou encore sa volonté obstinée à prendre toute critique pour lui et à refuser de comprendre le contexte médiatique du sujet, sont horripilants; certes, il est une erreur de casting en tant qu'invité pour toutes ces raisons et d'autres encore, mais il est une erreur à assumer, et il n'y a pas que des péquins moyens à culture littéraire qui regardent l'émission, il y en a aussi à culture scientifique, voire le deux à la fois, et eux, ça les aurait peut-être intéressé de le laisser développer pour mieux le contrer par la suite. Que Guy ne soit pas un expert, c'est une chose et c'est bien pour ça qu'il en a invité deux sur son plateau. Qu'il les laisse parler tant qu'il veulent et si les asinautes que ça n'intéressent pas zappent, tant pis, on n'est plus à la télé et il n'y a pas de pub à satisfaire.
en toute amitié
Merci tout d'abord pour cette émission, éprouvante mais très intéressante.
Je pense que la plupart des personnes qui regardent la ligne jaune sont conscient de la difficulté de votre travail et apprécient vos efforts pour aller vers la polémique et pour aborder les thèmes qui fâchent, très souvent couronnés de succès.
Attention cependant à ne pas trop vous réfugier derrière l'humour et les smileys dans votre animation et/ou dans ces échanges sur le forum. Si cela rend les choses plus vendables et divertissantes pour le spectateur, cela vous permet aussi d'éviter de répondre franchement à des critiques qui peuvent être bien fondées ou de vous sortir d'une position difficile dans un échange tendu, je trouve que votre crédibilité de journaliste et d'animateur en souffre.
Vous n'êtes pas un ignare, nous non plus. Nous souffrons tous d'un certain manque de formation et d'information sur des sujets complexes qui demanderaient des centaines d'heures de lecture à chaque citoyen pour se faire une opinion bien fondée. M. Huet avait certainement tort de prendre un ton hautin qui vous a braqué d'emblée, tout comme bon nombre de spectateurs. Vous avez cependant sous-estimé sa mémoire encyclopédique qui lui a permis de ne pas se laisser déstabiliser, et êtes resté un peu ambivalent dans vos questions: vouliez-vous parler du fond du débat entre scientifique, cette facette qui s'était effacée derrière les discours militants et simplificateurs qui dominent les médias, ou bien de ce phénomène lui-même (la "home-isation" du discours médiatique sur le climat)?
C'est souvent le problème sur @si: vous êtes tentés d'aborder les questions de fond (ce qui est tout à votre honneur!) tout en vous réclamant d'une approche essentiellement focalisée sur le traitement médiatique de ces questions. Le problème est que l'on ne peut pas traiter les deux sujets uniquement en étant préparé à l'aspect médiatique, c'est-à-dire en ayant lu les publications des invités, et éventuellement de leurs contradicteurs, et rassemblé quelques séquences vidéo illustratives. Vous le reconnaissez vous même dans l'émission: vous ne vous êtes pas intéressée aux sources primaires mais à leur restitution. Dans ce cas, il est relativement peu judicieux à mon sens de conclure l'émission en disant qu'au fond, on ne sait toujours pas si la planète se réchauffe ou non.
La solution serait peut-être de définir une (ou quelques questions) qui définissent de quoi l'on veut discuter spécifiquement dans des émissions qui comme celle-ci touchent à des sujets d'une complexité et d'une ampleur démesurée, et ce avec, peut-être, une participation active des invités dans la préparation des émissions (je n'ai aucune idée de vos méthodes de travail, peut-être est-ce déjà le cas?).
Mais merci encore d'avoir abordé cette thématique et ce débat, malgré sa difficulté.
Il semble que les climato-catastrophistes ne soient pas très à l'aise en ce moment, il était temps.
Mon seul petit problème c'est que l'on puisse porter comme un étendard ou un badge de valeur "l'ignorance". Sylvestre est un scientifique qui écrit dans un journal. C'est la raison pour laquelle il est radical. Le mot qui le fait tiquer sur la fin c'est "position médiane". Ceci laisserait entendre que l'homme et le rayonnement solaire sont des intrants de même valeur dans l'équation du réchauffement. Ça peut énerver. D'un autre côté, il est parfaitement exact que la climatologie est une discipline jeune et qu'à ce titre les protocoles qui la régissent doivent être scruté avec attention.
Pour vous faire comprendre le point de vue que j'essaye de mettre en lumière, un petit exemple pris outre-atlantique. La lutte des créationniste est de vouloir instiller dans la tête du citoyen que Créationnisme et Évolution sont deux "théories", et qu'une position équilibrée, "médiane" serait de les étudier avec le même scepticisme, l'une et l'autre. J'ai, ce pendant, la violente faiblesse de croire que le Créationnisme est une ânerie sans nom et la théorie de l'évolution ce qui explique le mieux les observations.
Donc non, tout ne se vaut pas et c'est pour ça qu'on peut être un peu violent quand on écrit un papier de tonalité scientifique.
Ah oui, une dernière petite remarque, quand votre invité barbu raconte que les papiers qui sont faux seront contredits par des papiers justes, il répond évidemment à côté de la plaque : C'est le processus de relecture qui était en cause. Apparemment (je n'ai pas lu le texte en question) l'article vérolé était bourré de conneries ; des conneries telles qu'elles n'auraient normalement pas pu dépasser le stade du reviewing-process :)
Allez,
Superbe émission que la ligne jaune, vous êtes excellent et saurez vous rattraper.
Seb.
P.S. : Faites un peu de sciences, c'est hyper méga génial et ça empêche pas d'adorer la Princesse de Clèves (au contraire) ;)
Réaction rapide; Le journaliste de libé a un problème pour expliquer clairement sa position d'où un sentiment pénible de l'auditeur mais aussi des intervenants à essayer de le comprendre. A aucun moment il n'a été mentionné que le débat actuel du réchauffement menait à un monétisation de sa conclusion, celle-ci devenant alors TRES sujette à caution... Il aurait fallu à un moment de l'émission prendre le débat à l'envers et de cette fameuse TAXE CARBONE (ou premier impôt planétaire!) dérouler le fil des débats pour parvenir à sa conclusion qui à été la votre sur le plateau; une incertitude et des sentiments partagés tant au niveau du citoyen qu'au sein même de la communauté scientifique.
Je pense qu'il y a matière à une autre émission sur ce sujet.
Merci de l'avoir abordé! ;)
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Nous sommes en présence de trois camps: un journaliste scientifique convaincu de la justesse de la production scientifique sur le sujet, un scientifique convaincu du contraire, et deux journalistes (je vous compte comme journaliste guy car vous animez l'émission). Ces deux journalistes sont le centre du débat. Ils représentent l'opinion publique.
Les jeux sont biaisés au départ. En effet le physicien n'a qu'un seul message à faire passer: ceux qui considèrent que le réchauffement du climat est dû à l'homme et ceux qui considèrent le contraire se valent, on ne peut pas trancher. Le journaliste scientifique, lui cherche à prouver que les deux opinions ne se valent pas et que le consensus exprimé sur le sujet est valide.
Le terme "réchauffiste" n'a rien d'insultant dans votre bouche mais dans l'oreille de quelqu'un qui a un peu suivi les débats sur le sujet, il est immédiatement connoté comme "falsificateur qui cherche à prouver l'existence d'un réchauffement climatique inexistant". Il est donc perçu par le journaliste scientifique comme une mise en défaut dès la présentation des intervenants. Vous le renvoyez dans les cordes dès les premières tentatives de précision. Il est véhément et cherche à être précis ce qui ne le place pas en position de force dans le débat.
Le physicien ne s'y trompe pas. D'un ton calme et posé, il débite des énormités (à dessein je suppose) afin de faire réagir l'autre. Il ne prend que peu la parole: il n'en a pas besoin, sa cause est déjà acquise. Il sait que l'autre devra, tout au long de l'émission, justifier les prises de position du GIEC, s'embrouiller dans des termes scientifiques. Lui ne sort que des piques de temps à autre pour le relancer.
La journaliste de rue89 est un peu à coté de ses pompes. Elle a découvert (ah bon???) que les scientifiques sont humains et qu'il y'a des magouilles autant que dans les autres milieux. Pourtant sa démarche immédiate est d'aller vers le "on m'aurais menti?" et de considérer que finalement, on ne sais pas ce qu'il en est du réchauffement climatique. Parce qu'elle n'est pas capable de comprendre, vous savez...
Et votre phrase finale, à propos de la "position médiane" signe l'acte de défaite du journaliste scientifique. D'où l'énervement qui s'ensuit.
Du coup le débat n'a pas porté sur les questions principales:
- n'était-ce pas le rôle des journalistes de rendre compte des réserves de la communauté scientifique sur certains aspects des rapports du GIEC?
- n'est ce pas leur rôle, aujourd'hui, de démêler ce qui est sur de ce qui ne l'est pas?
- ne sont ils pas en train de faire une grosse erreur en présentant les deux positions comme égales, tentant par là de rattraper leurs silences précédents?
- pourquoi ne font ils pas le travail d'investigation? Ce n'est pas si compliqué de comprendre, vraiment. Et pour quelqu'un qui sort un article sur le "Climategate" c'est quand même le minimum de se renseigner et de ne pas se cantonner à compter les points.
- peut on réduire un débat scientifique à deux camps, les "pour" et les "contres"?
pour finir, je voudrais mettre ici deux liens:
- les courbe de température d'après de nombreux articles
- la réfutation de l'article de Courtillot dont il est question dans le débat : (désolé, le lien incorporé ne fonctionne pas)
Mais...
Ce qui est drôle dans tout ca, c'est que "la science économique" (et oui, on a mi a mort l'économie politique, merci Samuelson and Co) est aussi truffée de points litigieux (voir totalement absurdes) et les controverses abondent. Seulement, on dirait que ce n’est pas très croustillant comme sujet... Le "réchauffement climatique" vend mieux...
L'heure des discours structures, qualitatifs est révolue (vive le quantitatif et les courbes sans barre d'incertitude), ils ont cédé leur place aux analystes clones qui pensent sur commande en 5mn.
Il est très intéressant (d un pt de vue sociologique) que nous soyons si attentifs a des climatologues qui nous invitent a faire attention et de ramener de la "mesure" dans nos process de production industrielle/consommation, mais que par contre nous acceptons (sans toute déconstruction bien sur, comme @SI proclame le champion) des discours de politique économique a base de guerre de tous contre tous et d'utilitarisme forcené ... La encore, il n y a pas a gratter beaucoup pour se rendre compte de l'axiomatique sous jacente de tels discours "pragmatiques". Mais c'est surement moins intéressant...
(oui, c'est vrai, Lordon est par exemple passe a @SI... Vous voila dédouanés ? )
... surement que les conditions de production sont telles qu'elle rendent totalement impossible (impensable?) l'allocation de quelques heures pour la lecture d'histoire/philosophie des sciences (Fleck, Popper, Kuhn, Lakatos, Hacking, entre autres)... J aime a croire que nos journalistes produiraient un bien meilleur travail s'ils avaient un minimum de notion en épistémologie. Par contre, on voit que les travaux de Lyotard ou Derrida sont toujours (trop ?) apprécies.
2. GB m'a énervé encore plus que Sylvestre. N'aurait-il pas bien fait une seule fois de laisser une démonstration se terminer, au lieu de jouer les benêts systématiques ? On n'est pas si crétins que ça, les Asinautes, savez-vous !
3. Le meussieu de Libé est effectivement un militant déguisé en journaliste "objectif". De plus, il n'est vraiment pas doué pour la vulgarisation. J'eusse tout de même apprécié de mieux entendre ses arguments…
4. J'ai bien aimé la pondération et l'aisance de la dame de RUE89.
5. Quant au physicien, dont a priori je suis plus proche, il était un peu falot.
6. Serait-il si difficile de glisser un court insert de banc-titre pour voir les documents, au lieu de les présenter comme ça "à la dégueulasse" devant une caméra pas faite pour ????
7. Enfin, et le plus important : moi qui ne suis pas plus intelligent que Guy Birenbaum (mais moins VIRIL, car je ne menace que rarement les gens de leur en "coller une"), je pense que tout le monde y gagnerait si les asinautes pouvaient se faire une idée plus précise de ce dont on parle : DES LIENS ! DES LIENS ! DES LIENS ! Sur le climat-gate, sur les articles cités, sur les sites divers, sur les vrais enjeux scientifiques.
Merci.
J'en suis au début, petite remarque à chaud, le physicien à lunette à raison, on ne mélange des données, en physique on qu'on ne peut pas mélanger des carottes et des patates, ou si on le fait on a une démarche claire et établie pour le faire. Moi même je bosse avec des models (actuariels), et le "trick" dont on parle au début est clairement une manipulation pour moi. Travailler avec un model, c'est un peu travailler dans un monde virtuel, si le model du giec contredisait les faits, ils auraient dû l'invalider, pas chercher à mélanger les carottes et les patates. Et Huet est particulièrement détestable dans sa façon d'insulter et de couper la parole. Cela dit ce n'est pas parce que que le giec s'est mal démerdé sur un model que sa invalide la thèse du réchauffement.
Au fur et à mesure de l'émission, un curieux sentiment de trahison m'envahit. C'est pourtant clair, je suis en train de me faire avoir.
Moi qui pensais avoir droit à une analyse de cette fameuse "ligne jaune" qui sépare les "alarmistes" des "optimistes" ou bien encore celle plus intéressante encore qui sépare les scientifiques, des experts, des politiciens,
me voila embarqué dans un mauvais remake des pires émissions d'Ardisson.
Je m'explique:
1. G.Birenbaum commence son émission en s'assurant bien grâce à des présentations à peine "orientées" que les différents acteurs du débat sont bien prêt à se taper dessus. Ici pas de gris, du blanc ou du noir que diable!
2. G.Birenbaum ne connait rien au sujet (déjà pas génial en soit...une émission ça se prépare!) mais en plus ne VEUT rien savoir!
De toute façon c'est trop compliqué et puis le spéctateur est limité, il va zapper...bref attention l'audimat!
3. Comme il ne veut rien savoir, cela lui permet de rester bien évidemment à un niveau superficiel, celui la même ou il sait que ca va saigner puisqu'il s'agit de rapport de personnes et non de faits qu'on discute.
4. Tout au long de l'emission, G.Birenbaum feint un énervement qui monte envers Sylvestre Huet qui trouve son apogée à la fin avec une menace on ne peut plus claire. Ouahh, du grand art, à la Ardisson justement, la mayonnaise qui monte pour accrocher le chaland, c'est beau. Seulement voila, on m'a trop fait le coup sur TF1!
Bref, c'est pauvre, contre-productif sur le sujet lui-même et j'irais jusqu'à dire que cette émission nuit à l'image d'asi qui se veut un endroit de débats argumentés dans lesquels on analyse et on dénonce plus qu'on ne cherche à se taper dessus et à faire du show.
D'accord pour analyser la ligne jaune, mais vous n'ètes pas là pour la créer!
M.Birenbaum, je pense sincèrement que vous avez la un concept d'émission très intéressant, quel dommage!!!
Alexis
1. Le temps de parole total estimé des 3 invités est :
- 50% pour S. Huet,
- 30% pour S. Galam
et 20% pour S. Vernier-Caillat. J'ai tout simplement pris le temps d'additionner le temps de parole en ré-écoutant l'émission.
Donc, cela confirme la sensation empirique que j'en avais : S. Huet a beaucoup parlé.
2. Interrompre d'autres personnes pour leur préciser que ce qu'ils disent est inexact est une technique connue lors de débats afin d'intimider (surtout lorsqu'elle est utilisée au début). Les autres personnes ont tendance à perdre en spontanéité et donc en répartie car tournent la lanque 7 fois dans leur bouche avant de parler. Cela crée en outre une impression d'expertise.
Dans un débat, il est parfois utile de préciser ou corriger des choses afin d'être constructif. Mais pardonnez-moi ! Quand S. Huet reprend G. Birenbaum pour lui dire qu'on ne prend pas en compte la taille des écorces d'arbre mais celle des cernes en dendrochronologie, cela est certes plus précis, mais tout le monde avait compris de quoi il parlait. Cela était donc plus destiné à agacer qu'autre chose...
3. S. Huet a également utilisé des artifices de communication, tel que montrer du papier à la caméra afin de crédibiliser son discours.
A mon avis S. Huet a mieux démontré sa connaissance des techniques de débat et de communication que de la rigueur dans son argumentaire sur changements climatiques.
Merci à G. Birenbaum pour ne pas être tombé dans le panneau de S. Huet.
Intéressant tant pour le sujet que pour voir en quoi la sélection des protagonistes peut orienter et modifier le sens, le ton et la profondeur d'un débat.
je suis preneur de toute proposition concrète d'ajout ou de modification pour clarifier cette partie de la page.
Il y a terrible dialogue de sourd avec le journaliste de Libération qui n'arrive pas à se mettre à la hauteur de votre inculture dans le domaine. Mais quand on a une carte de presse, je trouve que l'on se doit de travailler le dossier avant. On ne peut pas se vanter d'avoir un point de vue extérieur et non informé.
Le fait d'amalgamer les 3 films présentés et les rapports du GIEC pose problème. Cela n'a rien à voir.
Notamment : Les 3 extraits que vous avez passé : Il n'y a pas du tout ce que vous dites c'est à dire une certitude des chercheurs sur leur travaux en terme de CO2... Pourtant, vous le dites en présentation et en conclusion des extraits. Drôle non?
Mais il faut croire que c'est le fight qui vous intéresse, plus que le fond du débat pour lequel vous ne manifestez pas un grand intérêt.
Les spectateurs ont qu a lire Bourdieu sur le "champ des medias"...
"Non, non, personne ne vous comprendra"
"Allons a l'essentiel"
pourquoi je paye pour ASI, alors qu elle sert la meme merde formatee qu a la TV ou a la radio (1h d emission, ni plus, ni moins) avec une parodie de debat. Mr Birenbau est il trop occupe pour laisser la discussion faire son chemin? Comment exposer des theses qui ont du sens dans des reponses de 3-5mn max??? Ah, j oubliais... Je suis con et j ai pas le temps...
Franchement...
Je suis pourtant plutôt d’accord avec la malhonnêteté dont on traite ce sujet mais ce comportement n’est en aucun cas favorable à un débat d’idées.
Cela fait 12 ans que je n'ai plus la télévision, mais je suis fidèlement les émissions d'@si, et surfe pas mal sur internet.
J'apprécie beaucoup les émissions "Ligne Jaune" (tout comme "Arrêt sur images"), et cela vient surtout de votre façon de gérer les débats et les interlocuteurs.
Bravo et longue vie à la "Ligne Jaune"!
Bravo pour l'excelente (et difficile) animation de Mr Birenbaum
que dire de plus que ce qui a été déjà dit dans les centaines de messages précédents (que je n'ai pas tous lus).
Au risque de répéter:
d'abord j'ai aimé l'émission au point pour la première fois d'éprouver l'envie de m'exprimer dans le forum.
sans doute Guy Birenbaum a un peu dépassé les bornes. Heureusement qu'il n'a pas mis à exécution son envie de rentrer dans le chou du climatologue! Mais bon, cela a donné une émission tonique, surtout car sylvestre Huet ne s'est pas laissé emporter.
Seul lui m'a appris quelque chose. Serge Galam, rien, sinon le rappel (honorable) de la nécessité du doute scientifique.
Ancien universitaire du domaine des sciences sociales, j'ai retrouvé dans le discours de ce dernier toute la morgue des physiciens, de ceux qui s'érigent en gardien du temple de la science et qui ne voient hors les maths, la physique et la chimie et quelques domaines médicaux que sciences "molles", savoirs mal dégrossis d'une gangue de présupposés passionnels.
Ces scientifiques des sciences qu'ils qualifient volontiers de "dures" sont à mon avis, du fait de leur champ disciplinaire, des handicapés mentaux incapables d'intégrer l'humain -en tant qu'être social - dans une analyse. D'où leur incapacité aujourd'hui à considérer une possible action de l'homme sur le climat. Les "climatologues" qui prennent en compte les effets naturels et sociaux me semblent de ce point de vue beaucoup plus conséquents.
En tout cas je souhaite que l'émission continue et avec le même animateur ...dans un climat peut être plus tempéré.
Sur le fond, l'émission était chaude, il est vrai que le journaliste de Libé est assez "tête à claques". Pourtant je lis avec intérêt ses articles, c'est un très bon professionnel (travail, rigueur, honnêteté) bref tout ce qui fait un bon journaliste, en revanche, il passe pas à la télé .... il a le défaut de ses qualités cad il ne supporte pas les approximations, les n'importe quoi, les mensonges, ... de ses interlocuteurs , c'est normal (c'est humain bien qu'il faille essayer de se corriger) , lui, il se donne du mal, il travaille , il fait pas ds l'amalgame, il fait travailler son cerveau plutôt que ses tripes , donc ça l'énerve.... Mais bon, le monsieur scientifique à côté de lui : c'était quoi son message ? pas compris. Il veut qu'on continue comme avant : on pollue à tout berzingue, on pille toutes les ressources naturelles et par voie de conséquence les pays tiers, etc, .... non, alors quel est son problème ?
Sinon les films de AG, YAB et NH, ils sont insupportables , c'es vrai, mais ils sont faits pour la grde part de la population qui ne s'intéresse pas à ces pbs : donc ça fait trop, ça fait catastrophique, ils veulent alerter, et eux ils parlent aux tripes pas au cerveau des gens , donc c'est nul mais là on aborde le sujet des moyens : est-ce que tous les moyens peuvent être utilisés pour une cause que l'on trouve juste ? je ne sais pas, vaste débat.
En tout cas, en ce qui me concerne, je suis intéressée depuis longtemps par ses sujets, donc j'ai pas besoin d'eux et je trouve insupportable la nouvelle doxa qui consiste à donner du "green" partout, ds tous les sens et souvent ds le n'importe quoi, mais .....
Enfin la petite journaliste : elle a l'air de découvrir que le monde des scientifiques n'est un monde de franche camaraderie, hé oui, ce n'est pas le pays de OUI OUI, c'est comme ailleurs, ça se bagarre, c'est des fois un peu dégeu ds leurs relations, il y a la course à l'échalote pour les publications au prix d'employer des méthodes peu ragoutantes ... (hé oui c'est comme ça), donc si elle veut être une journaliste spécialisée ds le scientifique (sciences molles ou dures) il faut qu'elle se renseigne un peu plus pour être au top, son étonnement était gentil mais pas pro.
Allez, continue Guy (j'ose le prénom seul) , trop bien ton émission (Alain je voudrais bien t'en convaincre car j'écoute ts les samedis ton émission comme quoi on peut faire les 2 sans être malade mentale)
Pourquoi inviter des personnes comme Sylvestre Huet, il est impossible d'avoir un dialogue avec lui. Il est bien conforme à la suffisance de Libé, obtus sur de lui. (beurk)
Guy, c'est vrai, parlez un peu moins ça sera plus facile à suivre surtout pour ma petite tête, à part ça vous m'avez fait bien rire et dans une émission comme celle là, ça vaut son pesant de cacahuètes.
Poser le doute, à travers ce "Climat-gate", est aussi un moyen de résister au changement. "Si nous ne sommes pas sûr à 100%, alors cela est-il si nécessaire de changer de paradigmes ?" Car c'est cette révolution qui est la plus complexe. S'accrocher à ce modèle que nous connaissons, même s'il nous est nuisible dans notre quotidien, fait peu être moins peur que de s'ouvrir à un modèle encore inconnu dont nous serions les auteurs et les acteurs. Prendre le risque de créer c'est prendre le risque de se dévoiler et de s'affirmer ; prendre position, c'est prendre le risque de se retrouver seul.
Alors n'ayons plus peur et retrouvons nous tous, seul et ensemble à discuter d'un monde meilleur à créer !
C'est pour moi l'information majeure du débat qu'a dirigé M. Birnbaum, et le sujet n'a été qu'effleuré.
Il serait intéressant de recueillir les explications des responsables des media télé/radio, voire grande presse à ce sujet.
De mon point de vue, ces grands media se sont une fois de plus discrédités en étouffant littéralement, et d'une façon sans précédent, cette information très importante, dont on mesure aujourd'hui encore assez mal les conséquences.
Le contenu de certains messages n'est absolument pas anodin, même si on tente d'adopter une position neutre.
Comment ne pas être touché par l'attitude, voire le comportement de certains scientifiques à l'égard de leurs confrères qui ne font que leur métier en exposant un scepticisme normal en regard de ce qui ne sont que des hypothèses ?
Comment ne pas être surpris par le "traficotage" de données "pour coller aux thèses" là où l'on s'attendrait à une exposition honnête des données scientifiques.
Comment enfin ne pas être navré de voir qu'il ne s'est pas trouvé un seul, et je dis bien pas un seul, rédacteur en chef de presse écrite, radio ou télé, qui se soit engagé dans un article à la Une pour même simplement s'interroger ?
Alors que leurs confrère anglo-saxon en ont fait leurs gros titres pendant plusieurs jours !
Ce que je constate simplement, c'est qu'autour de moi, personne n'est au courant, et que je le suis moi-même, au courant, parce que je suis abonné à @si.
Il y a vraiment quelque chose qui cloche dans le monde médiatique aujourd'hui, et un débat sur ce thème, avec de bons intervenants, retiendrait pleinement, je pense, l'attention de nombreux internautes.
Ici M. Birenbaum s'agace quand on lui demande s'il a lu la synthèse du GIEC destinée aux "politiques" : il ne l'a pas fait et c'est cela que je lui reproche : ce monsieur n'est pas légitime pour animer un tel débat puisqu'il ne s'est pas mis en position d'exercer lui même un jugement sur ce que les personnes interviewées racontent : conclusion 2ème carton rouge !
Quand les journalistes se décideront enfin à sortir de leur paresse et de cette position facile consistant à prendre le ton de Saint Just pour dénoncer le fait que les choses sont souvent complexes et n'appellent pas une réponse univoque!
Je regrette de m'être abonné.
André Oudiz, Paris
L'expert escientifique était un physicien et il a dit que la climatologie n'était pas scientifique car on ne pouvait pas faire de montages expérimental...sous entendu, comme en physique....c'est vrai que la physique est la plus scientifique des sciences saud les maths qui la surpasse parce que toutes les conclusions y sont vraie et reproductible...la médecine est moins scientifiques que la physique car elle utilise des statistiques et travaille sur l'humain, la climatologie est située à peu près comme la médecine, et fait mieux que la sociologie et la psychologie...
Et la passioon du journaliste de libe me fait penser au"Et poutant elle tourne!" de Galilée, je crois...on peut être enthousiste pour une science cela n'enlève pas son aspect scientifique, si elle l'est réellement...
D'autrepart ce sont plutôt les pétroliers qui feraient de la contre-information avant copenhage...et qui sont peut-être à l'origine du Hacking?
Dr Claire Sagnières
Pourquoi bloquer ses tentatives de rentrer dans le vif du sujet ?
Visionner cette émission a été une réelle épreuve car elle relevait presque de la malhonnêteté intellectuelle : vous forcez votre invité à faire ce que vous reprochez aux Hulot, Al Gore, Bertrand : SIMPLIFIER.
M. Birenbaum, votre émission est bancale dès les premières minutes car elle s'engage dans la simplification à outrance.
Je vous ai par ailleurs trouvé bien plus violent/virulent que M. Huet - bien que le reproche lui soit adressé -. Comme pris en défaut par la précision de ses réponses, comme quelqu'un essayant de se raccrocher à sa ligne directrice initiale (très binaire).
La rigueur dont fait preuve Sylvestre Huet dans ses interventions (rigueur lexicale, rigueur dans les sources...) est réellement plaisante. Que dire des autres intervenants ?
"Non, je n'ai jamais lu un résumé du GIEC, je vous pose une question journalistique !" C'était grandiose !
Une question journalistique de "quidam moyen", de "béotien", de "con-con", comme vous vous êtes défini dans cette émission, c'est dommage.
Ça laisse un arrière goût de journalisme expéditif, imprécis, à l'emporte pièce. C'est regrettable.
vu de loin, je remarque qu'en ce moment, il est très tendance d'être dans le courant des sceptiques...par exemple, la marionnette d'allègre aux guignols est très sympa,très esthétique, celle de hulot est ridicule....
et surtout toujours beaucoup de plaisir à écouter ligne jaune..continuez!
comment vous dire ?
au début, enthousiaste, par votre façon de franchir la ligne jaune des tabous, je suis déçu de semaine ne semaine.quel souci vous préoccupe ? celui du décryptage ? ou celui de l'apologie du complot ?
le journaliste qui vous faisait face avait juste l'air de connaître son sujet à la différence de la journaliste de rue 89 qui se voulait la représentante du béotien de base, est ce un crime d'être un journaliste ?
désolant, et finalement tellement dans l'air du temps...place à l'émotion et fi de la raison..
a bientôt sur je suis partout
amicalement
samuel Mollière
Que ceux qui se pourlèchent des guerres médiatiques et autres buzzes internautiques entre "réchauffistes" et "anti-climatistes" prennent ces 3mn pour écouter ce qu'il décrit. Ils nous diront ensuite où est le vrai sujet.
Ce qui est dommage dans ces émissions sur le climat, en général, c' est que personne ne parle de la vitesse de l' évolution des phénomènes de glaciation ou de réchauffement. En général, elles s' installent au cours de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d' années.
Même la période de "réchauffement" du moyen âge s'est déroulée sur plusieurs siècles. On n' a jamais vu une rapidité de fonte des calottes glaciaires comparable à celle qui a débuté avec l' ère industrielle, ce qui m'incline à penser que l' activité humaine n' y est pas étrangère.
Du bon boulot malgré une tension évidente dès le début.
Contrairement à vous, j'ai appris plein de choses. J'ignorais qu'il existait un tel extrémisme sur ce sujet du climat, bien que je soit consciente qu'on nous bourre le mou avec le réchauffement et son cortège de catastrophes afin de venir fouiller dans nos poches pour aider à la résolution de problèmes pour lesquels je n'y suis pas pour grand chose.... Rien que la taxe carbone, par exemple. Je n'achète pourtant pas d'ail qui vient du Mexique, je vais l'acheter en vélo sur le marché.....
Ligne Jaune franchit à donf certes, mais c'est pour cela que je vais de ce pas renouveler mon abonnement. Au moins à @si, on n'est pas dans le concensus mou !
L'ouverture de la foire aux claques, à la fin m'a fait hurler de rire.
le problème avec une emission sur un tel sujet, c'est que le forum qui s'en suit est illisible, dans le temps que nous allouons chacun à notre information personnelle. Impossible le samedi suivant de tout lire, pour éviter des redits.
Juste une question. J'habite dans le sud de la France et je suis allé au dessus de la grotte Kosker en rando, il parait que son entrée est à moins 40 m du niveau actuel de la mer. Que je sache, la montée des eaux n'a pas été dué à l'homme ni à son industrie, alors de la faute à qui ?
La nature et le soleil étaient présents, eux, en ces lointaines époques ...
Merci de m'éclairer un peu
Or, la tenue de ce débat par Guy Birenbaum, m'amène a constater que sont reproduits exactement tous les stéréotypes rencontrés sur toutes les vecteurs d'infos généralistes. On sent la nécessité d'utiliser, d'exploiter, "le scoop" du "climatgate", il faut retrouver de l'émotionnel, du feuilleton à la M6. "Alors ils disent quoi ces mails? il prouvent bien la machination, non???" "l'Astuce" ça veut bien dire magouille, non???"
Que les intervenants, soient passionnellement réalistes (sylvestre Huet), ou plus modéré (Serge Galam), l'animateur ne doit pas tomber dans le piège de la réaction. C'est ce qu'a fait tout au long de l'emission Guy Birenbaum, en évoquant, tension, chaleur, militantisme des débats... Il a semblé être bloqué durant toute l'émission par Sylvestre Huet, dont on peut admettre qu'il n'enrobe pas ses propos. Mais peut on en vouloir à un journaliste qui mène ses investigations avec une précision rare, et qui réagit tout simplement pour rétablir certaines évidences. Je préfère quant à moi ces réactions, plutôt que celles inodores incolores de la journaliste de rue 89, qui elle était tout à fait dans le registre d'une presse peopolisée.
le role des chercheurs est avant tout d etablir des modeles. ensuite d essayer d apporter des elements pour les confirmer/invalider. en tant que doctorant j ai souvent l impression que la societe attend trop des scientifiques alors qu elle leurs fait finalement peu de place. il ne faut pas oublier que la pluspart des labos tournent avec des doctorants qui gagnent juste le smic.. il faut mieux savoir jouer au ballon que de s interresser a l etude des systemes complexes. alors le climategate ... pschiiitttttt !!
Content de m'être réabonné donc !
Sur le forme de l'émission d'aujourd'hui, je trouve aussi que Guy aurait du plus souvent reformuler ce qui était dit.
L'histoire de "l'approche médiane" en est une bonne illustration. Huet s'arrête sur le mot pas sur ce que dit Guy B à ce moment précis.
Au fait, minimiser l'impact du CO2 sur le réchauffement au profit de causes moins liées à la production et au mode de vie des hommes, ça profite à qui juste avant Copenhague ?
C'est dommage qu'on ne puisse pas parler calmement du réchauffement climatique et qu'aucun débat serein ne paraisse possible sur ce sujet.
C'est dommage que la passion, le phantasme et la peur, anesthésient l'esprit critique, et même, le diabolisent.
C'est dommage que le scepticisme, pourtant loué par Voltaire et Montesquieu, soit pris comme une attaque ad hominem de ceux qui affirment que tout va mal, que c'est urgent.
C'est dommage de ne pas se rappeler que Einstein disait qu'une théorie n'est scientifique, que si elle est réfutable.
C'est dommage que l'argument d'autorité soit considéré comme recevable dans une discussion scientifique.
C'est dommage qu'on ait l'impression que S. Huet défende un bastion religieux, totalement rétif à toute argumentation contre une pensée dominante.
C'est dommage qu'on entende toujours parler d'une unité complète du monde scientifique à propos du réchauffement climatique, alors que tout montre que c'est faux, et cette émission bien sûr.
C'est dommage qu'on continue à accuser l'humanité d'être seule responsable, voire même responsable, d'un réchauffement climatique, alors que de nombreux autres facteurs entrent en jeu dans les évolutions du climat.
C'est dommage d'ignorer l'histoire, même récente, des climats dans le monde, et faire croire que les évènements climatiques de ces dernières années sont sans précédent.
C'est dommage qu'on ait l'impression d'être manipulés par Hulot, Gore ou Arthus-Bertrand, dont les habiles montages génèrent plus d'émotions que de réflexion.
C'est dommage que peu nombreux soient ceux qui saluent M. Birenbaum pour la pertinence de son émission.
C'est dommage que pour contester la valeur de cette émission, certain en soient réduits à l'insulte et la calomnie, au lieu de prendre un peu de recul et se poser quelques questions simples.
C'est dommage de ne pas lire que c'est pour ce genre d'émission qu'on s'abonne à @si et qu'on se réabonnera l'année prochaine.
Relisez donc tous ces messages et dites avec moi que c'est dommage.
Merci Guy Birenbaum (et Clemenceau).
- Guy Birenbaum nul:il ne laisse pas parler ses invités et particulièrement le plus rigoureux et scientifique d'entre eux, j'ai nommé Sylvestre Huet. On aurait bien aimé avoir des détails, mais Birenbaum ne laisse pas développer...
- Sylvestre Huet: Bravo, voila au moins quelqu'un de rigoureux et de constant dans ses affirmations et qui étaye ce qu'il raconte avec des preuves concrètes. Même s'il parait rustre dans son discours, c'est de loin le plus intéressant.
- Serge Gala: il raconte n'impoirte quoi, confond passé et modélisation, ose affirmer que les articles publiés dans les revues comportent plein d'erreurs alors que les dits articles en général sont bien visés par les pairs pour justement éviter toute source d'erreur. Quand Huet montre la courbe des températures des 20 dernières années, croissantes sans contestation possible, voila qu'il nous parle de prévisions, de modélisation: du grand n'importe quoi, on se demande s'il écoute ce qu'on lui présente...
- Sophie Vernekaia: oui elle est en charge d'expliquer et de vulgariser: eh bien, pour cela, il faut se pencher sur les sources scientifiques et ne pas propager les idées des uns ou des autres...
Bref, un débat animé, chaud, mais Birenbaum ne laisse pas parler et laisser développer les gens intéressants (Sylvestre Huet en l'occurrence)
Un documentaire sur arte sur le rechauffement climatique avait mis en avant un climatologue qui disait, mais dont je me rappelle plus le nom, que la theorie du rechauffement par l'homme rassure les scientifiques parce qu'ils n'aiment pas reconnaître qu'ils ne savent pas et le soleil étant de plus en plus mis en cause les a confronté au fait qu'ils n'y connaissent rien à cet astre.
SYLVIE
Je vous recommande le documentaire
Enfumés
sur France 4
Mercredi 09 décembre à 22h10
"A l’occasion du COP15, sommet de l’ONU sur le climat qui se déroulera du 7 au 18 décembre à Copenhague, France 4 vous propose Enfumés... une enquête documentaire inédite de Paul Moreira sur le lobby pétrolier américain et l’action des négationnistes climatiques. Le journaliste revient sur cette tempête politique montrant comment les industriels du pétrole, du charbon et de l’automobile ont placé leurs agents d’influence au cour même de l’administration américaine."
N'y connaissant rien en climatologie, mes seules armes pour me faire un avis sont de l'ordre du ressenti, jauge pour le moins subjective. Il en ressort cependant que l'agressivité et l'orgueil insupportable de Huet cache quelque chose. Il termine son intervention en disant "j'ai un message à faire passer" (en toute fin d'émission), ce qui le range définitivement du côté des militants,et retire de fait toute crédibilité à ses propos. Je pense que cette phrase lui a échappé, et qu'il la regrette. Car Huet est journaliste, et son rôle, à l'instar de celui de Verney-Caillat, irréprochable, son rôle est d'informer et non de "faire passer des messages".
Vous avez ouvert un débat (@SI et Rue89 sont les seuls à l'avoir fait, bravo pour ce courage), et nous commençons à voir les masques tomber. Pas suffisamment pour se faire une opinion (comment pourrait-on tirer la moindre conclusion à ce stade embryonnaire ?), mais suffisamment pour voir apparaître derrière des querelles scientifiques louables, le masque du catéchisme, du dogme et de l'intransigeance, qui certainement n'ont rien à y faire. Attendons et restons vigilants. Merci.
Poser le doute, à travers ce "Climat-gate", est aussi un moyen de résister au changement. "Si nous ne sommes pas sûr à 100%, alors cela est-il si nécessaire de changer de paradigmes ?" Car c'est cette révolution qui est la plus complexe. S'accrocher à ce modèle que nous connaissons, même s'il nous est nuisible dans notre quotidien, fait peu être moins peur que de s'ouvrir à un modèle encore inconnu dont nous serions les auteurs et les acteurs. Prendre le risque de créer c'est prendre le risque de se dévoiler et de s'affirmer ; prendre position, c'est prendre le risque de se retrouver seul.
Alors n'ayons plus peur et retrouvons nous tous, seul et ensemble à discuter d'un monde meilleur à créer !
moi y a juste un truc qui me dérange, toujours eu du mal avec des journalistes qui avaient un "message", tout en se revendiquant journaliste, la posture dite de l'Aphatisme,(va bien falloir qu'on définisse ce terme de journaliste, peut être juste après le débat sur l'identité national. Comme on a du temps à perdre.
Cette fois vous avez voulu faire passer la ligne jaune où il n'y a pas de ligne : les scientifiques ne peuvent pas en général répondre à vos questions telles que vous les formuler, et encore moins quand il s'agit d'assembler des disciplines pour pouvoir répondre. Le Giec tente de mobiliser ces connaissances . Les mails sont un processus courant dans la création scientifique, rien de rare. Où passe la ligne jaune ? Entre ceux qui utilisent des connaissances issues des recherches, des experts qui les traduisent et des vulgarisateurs qui on besoin de donner des solutions. Mais là il faut distinguer entre les fumigènes, les gros sous et le pouvoir.
Autant je t'ai apprécié dans toutes tes autres emissions pour ta sagacité, ta bonne humeur, autant dans celle-cie tu es particulièrement de mauvaise fois / Huet. C'est d'ailleurs bien la première fois que je te vois perdre ton calme et la raison probable est que tu ne maitrises visiblement pas le sujet.
Donc OUI tu as franchi la ligne jaune et comme tu le dis parfois en klaxonnant, claironnant et avec la corne de brume...
Je ne sais pas si cela vient du fait que tu n'as pas de passé scientifique mais c'est grave ce que tu as fait. Je pense aussi que Huet est plus scientifique que journaliste ...et donc il se défend mal...ce qui n'arrange pas les choses mais tout de même...
Quand on est incompétent dans un domaine, on prend 2 pas de recul et on réfléchit un peu : Le rôle d'un journaliste c'est aussi d'analyser les intérets respectifs, de chercher la dépendance des parties prenantes : Or à aucun moment on ne s'interoge dans cette emission pour savoir pour quelle raison ce "climat gate" sort à quelques jours du sommet de Copenhague (Je rappelle que vous êtiez 3 journalistes sur le plateau). Personne ne s'interroge pour savoir pourquoi l'article du scientique sceptique (dont j'ai oublié le nom) est publié sans que ces erreurs grossières ne soient relevées. Personne ne réagit sur le plateau quand Serge Galam met sur le même plan ces mêmes erreurs PUBLIEES et les corrections apportés dans les courbes des scientifiques du Giec dans des mails privés et donc par nature NON PUBLIEES ? Sur un sujet aussi grave, commettre des erreurs ou expliquer comment on présente des résultats dans des échanges privés n'a pas la même portée que de le faire dans une publication scientifique. Personne ne relève que à quelques jour du sommet de Copenhague l'objectif des lobys qui cherchent à éviter tout accord ambitieux est de semmer le doute...simplement de semer le doute... et qu'ils y sont parvenus.
Quant à Sophie Verney-Caillat, sa naïveté me laisse scotché...Elle a l'air d'être surprise que les scientifiques du Giec puissent ne pas tous être d'accord...Comment penser que des centaines de personnes puissent être 100% sur une position identique ? Comment penser que parmis tous ces gens il ne s'en trouve pas qui se désolidarisaient pas des rapports finaux s'ils ne les cautionnaient pas pleinement ? On voit que vous n'avez jamais participé à des travaux en communs pour lesquels un document final est supposé exprimé la position de tous !!
Par ailleur mon cher Guy, tu as franchi la ligne une deuxieme fois car tu as dit toi même que tu n'as pas lu les rapports du Giec. Ok c'est pas forcément digeste mais on comprend quand même si des doutes s'y expriment, si les positions ont l'air complètement imposées ou pas. Donc c'est pas pro.. et je ne te felicite pas mais alors pas du tout....
Pour le coup et en cherchant à être le plus neutre possible, (si c'est possible malgré ma colère) c'est toi qui apparait comme celui qui prend position alors qu'Huet me parait d'une probité telle qu'elle confine au masochisme. Le pauv' gars il a répondu comme un scientifique et il s'est enfoncé alors qu'il aurait du vous répondre comme un journaliste et vous renvoyer à vos études de JOURNALISTE et pas de sciences....
Tu auras compris que je suis sorti de cette emission vraiment énervé, bien sûr car je suis plutôt d'accord avec Huet, mais surtout parce qu'à aucun moment tu n'as été capable de metre en doute la position des sceptiques et en perspective les interets en jeux. Or c'est pour cela que je paye un abonnement à @si. Je continuerai d'ailleur...mais là j'ai vraiment les boules pour commencer le WE...Je ne te remercie pas
Ciao,
Sans rancune quand même...
seule leçon que j'ai tiré de cette émission : pour être informé, éviter libé qui dans ce domaine fait de la pure propagande. Il est vrai qu'il n'est pas le seul.
Pour L’eau cela vient de l’agriculture intensive.
Pour le reste même Courtillot dit que la terre se réchauffe, simplement il explique cela par des causes naturelles.
La réalité est due probablement aux deux causes, ceux qui disent que s’était un regain d’activité du Soleil, pourquoi pas, simplement que l’activité solaire est à un minimum depuis 3 ans !
PS Nicolas Hullot et Artus Bertand, j’apprécie leurs photos, mais pour le reste ce n'est pas des références
2) Huet, correspondant de Jones : ayant travaillé dans des universités anglo-saxonnes, non les courriels ne sont pas vite rédigés. Au contraire, ils contiennent quasiment pas de fautes d'orthographe ou même typographiques, ensuite les universitaires savent qu'ils doivent faire attention et que l'université doit conserver les courriels des professeurs et employés car ils peuvent servir de preuve quand il y a contestation (même pour les notes des étudiants). Enfin Huet oublie opportunément les données découvertes qui sont une horreur, rechercher Harry-read-me.txt
http://wattsupwiththat.com/2009/11/25/climategate-hide-the-decline-codified/
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/11/scandales-ethiques-chez-les-eco.html
Merci de ces differentes opinions !
(Desole pour les accents, mais mon clavier est anglophone. Je vous suis du Canada !)
Serge Galam qui ne dit pas grand chose, qui reste dans un flou constant en lancant des piques minables et qui n'apporte finalement pas grand chose au débat (pourquoi pas Claude Allègre)
et la pauve journaliste Sophie Vernier-Caillat et vous même perdus.
C'était une épreuve a suivre. Je veux bien lire Mr Huet mais pitié ne me le faites plus subir à l'oral.
"Dorénavant, j'aurai le souci de ne pas braquer mes invités d'entrée."
Car qualificatif réducteur et invité pointisceptible font mauvais ménage.
Puisque c'est vous et que j'ai eu recours à un mot-valise, le copier-coller à la souris est exceptionnellement autorisé.
Au plaisir de savourer la webopsie que ne manquera pas de pratiquer sur votre émission un panel d'@sinautes experts scientifiquement choisi...
Evidemment ce Monsieur Huet parait un peu brut de décoffrage mais il n'a fait que réagir, au sens de réaction après une action, à chaque contre vérité, chaque approximation ou chaque abus de langage qu'il a cru déceler dans les propos des uns et des autres. Il s'est sans doute emporté mais l'attaque par Monsieur Birenbaum (dont j'apprécie habituellement la verdeur de la langue) d'entrée de jeu l'a sans doute mis mal à l'aise. Je comprends le point de vue M. Huet sans en partager l'emportement mais -je suis enseignant moi-même- je sais que je peux parfois m'emporter lorsque des chose non-vraies sont dites (non-vraies dans le sens où elles ne sont pas exactes d'un point de vue très strict pour le spécialiste qu'il est) et qu'un débat s'engage sur des prémisses fausses... Parfois La ligne jaune permet de rendre compte avec synthèse de problème complexes et de points de vues contradictoires. Cette émission n'y est pas parvenu...
Pour information, je ne suis pas scientifique mais j'aime suivre l'actualité scientifique; et je ne suis ni partisan du réchauffisme ni un adepte du complot climatique. Mettons que je suis un bête citoyen. ;-p
Autant ce journaliste a prouvé sa compétence sur différents sujets (Areva hier sur @si, le climat maintenant), autant sa suffisance et son agressivité, doublés d'une incompréhension quasi-totale vis-à-vis des "indigents de l'intellect" largués par les subtilités de la recherche scientifique, tuent complètement à la fois la discussion, l'envie d'en débattre et ses arguments dans la foulée.
Bref, ce débat prouve surtout qu'on manque en France de journalistes scientifiques bon vulgarisateurs, et conscients de la difficulté du débat public sur des thématiques complexes !!!
Surement déja cité, mais bon ca peut pas faire de mal de le remettre
Il aurait fait un très bon invité (Jeancovici) , il est beaucoup plus pédagogique que M Huet, et joue le même role de vulgarisation (Ce qui est le noeud du problème.)
PS: Ce n'est pas un scientifique (il ne fait pas de recherche en tant que tel) malgré une formation scientifique.
- Je trouverai très intéressant de savoir le temps de parole réel de chaque invité. L'impression que j'en ai empiriquement est que Mr Huet est celui qui a parlé le plus longtemps. Et cela de manière croissante à mesure que l'émission avançait. J'ai plus eu le sentiment que Mr Huet souhaitait occuper l'espace et le son tout le temps. Ce qui rendait nécessaire de le couper au bout d'un moment pour que les autres puissent aussi parler.
- Amener un papier pour donner de la crédibilité à un discours est une ficelle de communication. Je trouve que Mr Huet a plutôt utilisé des ficelles de discours et de communication que démontré de la rigueur dans son argumentaire.
- Ce n'est parce qu'on est spécialiste d'un domaine, qu'on a une vision objective de celui-ci. Et inversement, ce n'est pas parce qu'on ne l'est pas, qu'on dit forcément des inepties. Un exemple déjà cité sur a@i : je ne me rappelle plus quel historien avait dit que la situation sanitaire de la population en 1918 n'était pas comparable avec aujourd'hui. Ce qui ne permettait donc pas de faire un parallèle correct entre la grippe de 1918 et la grippe A de 2009.
remarque technique : lorsque vous recevez des scientifiques qui font référence a des articles , donnez s'il vous plait les references de l'article. Que ce soit en note , en bas page, ou en sous-titre pendant l'emission.
Tres bonne emission, merci.
Guillaume
Il y a un élément que vous refusez de laisser percer malgré tous les commentaires apportés ici. Certes Huet ne prend pas l'angle que vous aviez choisi. C'est dans la prépa de l'émission que ça a du bugger aux vues du départ houleux.
Huet est journaliste, il se pense comme cela il a raison de ne pas accepter votre terme de réchauffiste. Si j'ai appris quelque chose dans cette émission c'est grâce à lui. Si on me parle du Climegate c'est surtout grâce à ses interventions que je pourrai discuter. Bien sûr votre angle de lecture apporte de l'eau au bidule tout comme celui de Sophie Vernier-Caillat. Mais ça aurait pu constituer la seconde partie de l'émission. Huet fait tout le travail de contexte factuel. S'il s'était fait sereinement alors peut-être aurait on pu déboucher sur la difficulté de "médiater", vulgariser les questions scientifiques.
Quant au physicien là franchement joker. A se demander si lui n'était pas un véritable chauffagiste(cf inanité des arguments).
Enfin dire que tout cela ne vous touche pas alors que vous finissez par des menaces physiques à l'encontre d'un de vos invités(il y a toujours du vrai dans l'humour). Ah mauvaise foi quand tu nous tiens. EN TOUT CAS MERCI POUR TOUT, VOS EMISSIONS M'INFORMENT(sur des trucs qui passent assez peu à l'image) ET C'est VACHEMENT BON!!!!
La position de M. Galam peut se résumer ainsi: la climatologie en est à ses balbutiement et donc il ne faut rien affirmer tant qu'on est pas sûr. Mais c'est précisément le principe de la science. Newton disait vrai jusqu'à ce qu'il soit dépassé par Einstein, qui sera sans doute à son tour dépassé par une autre théorie. Donc, en effet on ne sera jamais sûr de rien, sauf le jour où on aura les pieds dans l'eau!
LA SCIENCE NE PEUT ET NE DOIT PAS SE SUBSTITUER AUX DÉCISIONS POLITIQUES. Il me semble qu'on est sur un faux débat. La question véritable, et cela a été effleuré à un instant durant le débat, concerne la remise en question de notre modèle de société. Malheureusement les seuls mots qu'on entend alors sont ceux de croissance verte, durable ou encore mieux heureuse!!! Tant qu'on n'aura pas compris qu'un modèle basé sur une croissance infini n'est pas viable, on continuera à avancer droit dans le mur.
Ce qui est aussi surprenant aussi c'est qu'on parle bien peu du MÉTHANE qui est un gaz effet de serre bien plus efficace que le CO2, produit notamment par nos amis bovins. Or la croissance de l'élevage au niveau mondial a connu une accélération sans précédent durant ces 20 dernières années. De grosses poches de méthanes sont également présentes dans le fond des mers ainsi que dans les glaces de l'arctique et dont la stabilité pourraient être compromise par une augmentation de la température.
Pour terminer je ne suis pas spécialiste, néanmoins j'ai quelques difficulté à imaginer que le fait de transférer, comme on le fait depuis un siècle, les réserves d'hydrocarbures (pétrole, charbon, houille...) du sous sol vers l'atmosphère en les brulant ne puisse pas avoir d'impact sur le climat.
'chez le scientifique le doute est fécond, chez l'expert le doute fait con'
Le rapport du GIEC fait peur de par sa taille. Pourtant la synthèses à l'intention des décideurs fait moins de 20 pages très rapide à lire :
http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf
A vous de juger la principale source du débat. S'agit-il d'un texte politique et militant ou d'un texte scientifique et nuancé ?
il m'a semblé dommage de vous voir en permanence chercher une voie "moyenne" , un compromis entre des données avérées ( Huet),et une contestation doucereuse mais sans fondement (Galam) .
sans doute difficile pour un animateur de maîtriser la véhémence d'un Sylvestre Huet mais l'écouter vous aurait évité le naufrage ....
je reste beaucoup aimer ce que vous faites , Mr Birenbaum.
à quand un sujet sur le 9/11. ??????????? Car pour franchir la ligne jaunej, y'a pas mieux !!!!!!!! suffit d'inviter des gens qui depuis le début se posent, des sous le regard gaguenard des journalistes bien pensant , questions ( légitimes !! ) sur la version officielle à l'image des familles des victimes !!!
Ma femme est américaine et je peux vous dire que REOPEN 9/11 à un sens de plus en plus pour la majorité des gens.
même si le dossier à été traité par "arret sur images" il ne serait pas unitile d'y revenir....
bravo continuez comme ça vous êtes tous ( entre les lignes et arret sur images compris ) ma source principale de reflexion !
pour l'organe officiel de l'état... j'ai france culture !
Je regrette que vous n'ayez pas laisser la possibilité à M Huet de démontrer ses propos avec des exemples scientifiques car même sans être étudiant en physique à l'ESN Cachan, l'humble étudiant en droit que je suis aurait aimé entendre arguments à l'appui en quoi la contestation des-dits "climatosceptiques" est dérisoire à ses yeux, au lieu de la guéguerre stérile et pleine de mépris à laquelle nous avons assisté. Je n'ai pas tiré grand chose de cette émission, en grande partie à cause du comportement des deux intervenants que j'ai nommé. J'espère que nous aurons l'occasion de démêler les lignes (jaunes?) de cet épineux problème au cours d'émissions futures.
PS : N'étant pas un @sinaute de la première heure, je me demande souvent pourquoi DS et vous-même Guy ne vous considérez pas comme des journalistes. Merci d'éclairer ma chandelle.
http://www.rue89.com/2009/12/03/climategate-le-climatologue-mis-en-cause-se-met-en-conge-128624
Je viens de visionner votre salutaire débat sur le "climategate",
et j'espère que vous lui ferez une place (même petite) dans la version télé de votre émission,
ce serait tout à votre honneur (et un acte d'un grand courage) de briser le silence assourdissant
des grands médias sur le sujet,
grands médias qui, je crois, servent un agenda et des intérêts qui leur imposent de traiter cette affaire par le mépris,
ne donnant aucune sorte de crédit à ce qui pourrait inviter les citoyens à remettre en question :
- leur propagande culpabilisatrice manifeste et intensive visant à paver de bonnes intentions
le chemin vers Copenhague 2009 (année de "la gouvernance mondiale" annoncée par Von Rompuy dans son discours d'investiture*)
- la validité, la valeur journalistique et le rôle même de la boite à images ...
* http://www.youtube.com/watch?v=rGCEVq-s_tU
On pourrait trouver bizarre (ou pas) que cette affaire
(de fraude scientifique, et de mariage moyenageux entre pseudo-science-religion et états)
n'ait pas fait les choux gras de France Télévision,
mais à n'en pas douter, le prix à payer aurait été un ridicule mortel après tant de pseudo-science enveloppée
de sensationalisme quotidien servi ad nauseum aux heures de grande écoute.
Frank Zappa, qualifiait la télé d'"outil du gouvernement et de l'industrie" (dans "I'm the slime" sur son album "Overnite Sensation" en 72/73) ...
L'auteur (ou les auteurs) de ce site (une impressionnante mine d'informations passées sous silence dans la théorie officielle)
http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html présente le (ou les) hacker(s) plus comme un "whistle-blower"
(dénonciateur au sens noble du terme) que comme un pirate informatique en tant que tel, et donne des précisions intéressantes
sur la présentation (élégante et altruiste ?) des données et sur le nom du dossier dans lesquelles elle ont été soigneusement classées.
En remettant sérieusement en question la crédibilité et l'honnêteté de ces chercheurs chargés de faire la pluie et le beau temps,
cette affaire pourrait peut être apporter une réponse au "comment ?" (mettre en place une gouvernance mondiale, cf. Von Rompuy*),
et poser inévitablement la question du "pourquoi (faire) ?", et en soulever d'autres concernant la sincérité des voeux pieux
qui animent soudain les dirigeants du monde ...
* qui a manifestement été sélectionné (rien de démocratique dans ce genre d'"élection") lors d'une réunion surprise du très secret
et infâme groupe Bilderberg, cité (fait rarissime) dans un grand média national :
http://www.rtbf.be/info/economie/m-van-rompuy-se-devoile-devant-le-groupe-de-bilderberg-lecho-de-tijd-160590
C'est à se demander si l'on peut maintenant parler de complot (tout court) et oublier le terme de théorie, devenu obsolète ...
Il est devenu difficile de compter les mentions d'un "nouvel ordre mondial" entendues de la bouche des dirigeants
(les Bush, Kissinger (à propos d'Obama http://www.youtube.com/watch?v=SISUIhprOa8 ), G. Brown etc ...)
et dans d'innombrables articles des grands médias ...
Autant de questions en apparence hors-sujet, mais le débat scientifique
(et sa rhétorique qui plait tant à l'invité à l'attitude défensive et paradoxalement belliqueuse du journaleux de Libé)
pourrait bien n'être que la partie visible d'un gigantesque (titan(ic-)esque) iceberg ...
J'ai cru comprendre au cours de mes lectures que les accords de Copenhague signifieront des restrictions
et des taxes pour les pays développés
(en réalité, davantage pour les contribuables que pour les grandes industries polluantes qui financent
et soutiennent l'agenda qui leur permettra de continuer à s'enrichir grace au marché boursier basé sur le carbone,
cf. la réunion au bureau oval de Clinton et Gore avec Ken Lay (Enron) et Sir John Browne (BP-British Petroleum) en Decembre 1997)
qui ont contracté une dette (de carbone) auprès des pays en voie de développement et des pays sous-développés.
Ces derniers, financièrement endettés de manière forcée et inique jusqu'à ce jour,
(si leur dirigeants se laissent corrompre et signent le traité) n'auront pas les moyens de s'acheter le droit de polluer
et seront maintenus dans l'asservissement et continueront à être exploités par le nouveau gouvernement mondial
qui provoquera la hausse des prix de l'alimentaire en réquisitionnant de plus en plus de surfaces agricoles
pour la culture de "carburant vert" ...
Les pays dits "en voie de développement" (Chine, Brésil, Inde ...) quant à eux, pourront se payer le droit de polluer,
ce qui changera radicalemment la donne sur l'échiquier mondial (selon la vision "The Grand Chessboard" de l'infâme Zbigniew Brzezinski),
et assurera la prospérité d'une infime minorité pour qui tout ceci n'est qu'un jeu ...
Vous l'aurez compris, je suis un "sceptique convaincu" pour ce qui est de la sincérité de la volonté des maîtres du monde
de "Sauver la planète" et d'aider financièrement les pays en développement à lutter contre le changement climatique,
j'ai bien peur que pour ces pays, "aide" signifie en fait dette à perpétuité (et pour les globalistes "business as usual")
et que "développement durable" signifie eugénisme ...
Tenez, en cherchant une (inquiétante et troublante) citation de Maurice Strong (leader environnementaliste de l'U.N.)
je suis tombé sur cette série de citations (en anglais), certaines très inspirées et invitant à la réflexion,
de divers sceptiques du changements climatique anthropogène, et autres (y compris 2 citations de Maurice Strong) :
http://www.climatesceptics.com.au/curb-the-climate-cult.html
Maurice Strong est un ami de Ted Turner
(magnat des médias américain, fondateur de CNN, "philanthrope",
membre du "Think Tank" environnementaliste "Club de Rome"),
pour lequel il ne tarit pas d'éloges,
voici 2 citations de Turner,
d'après lui, si l'on ne fait rien contre le "global warming" :
"Most of the people will have died and the rest of us will be cannibals."
c'était en 2008 ...
et en 1996, il a dit à "Audubon Magazine" :
"A total population of 250-300 million people, a 95% decline from present levels, would be ideal."
Encore une citation tirée de "La Première révolution mondiale : un rapport du Conseil du Club de Rome"
par Alexander King et Bertrand Schneider 1991 :
- une idée (et une conclusion) troublante :
"Dans la recherche d'un ennemi commun, contre lequel nous pourrions unir la planète, nous avons développé l'idée que la pollution,
la menace du réchauffement de la planète, la pénurie d'eau, la famine et ainsi de suite, ferait l'affaire.
Dans leurs totalité et leurs interactions, ces phénomènes constituent une menace commune qui doit être confrontée par tout le monde, ensemble. Mais, en désignant ces dangers comme l'ennemi, nous tombons dans le piège, dont nous avons déjà mis en garde les lecteurs,
à savoir confondre les symptômes avec les causes.
Tous ces dangers sont causés par les interventions humaines dans les processus naturels,
et ce n'est que par un changement d'attitude et de comportement qu'ils peuvent être surmontés.
Le véritable ennemi est l'humanité elle-même."
la citation est en page 75 ici :
http://www.scribd.com/doc/2297152/Alexander-King-Bertrand-Schneider-The-First-Global-Revolution-Club-of-Rome-1993-Edition
Je vous laisse lire cet article (en anglais) à propos d'un inquiétant et influent personnage
qui s'est retrouvé impliqué dans le "Climategate" et a dû s'exprimer à ce sujet :
http://zombietime.com/john_holdren/
et une dernière citation d'un sombre personnage, encore un "philanthrope", Prince Philip, Duke of Edinburgh :
"In the event that I am reincarnated, I would like to return as a deadly virus, in order to contribute something to solve overpopulation."
"Foreword to Fleur Cowles, If I Were an Animal" (William Morrow, publisher, 1987, ISBN 9780688061500)
La propagande pseudo-scientifique voudrait nous convaincre que le CO2 est un dangereux polluant responsable
du réchauffement climatique, alors qu'il est un des éléments indispensable à la photosynthèse (eau + lumière + CO2 = oxygène).
En réalité, c'est le réchauffement des océans
(dû aux nombreux cycles solaires : http://news.nationalgeographic.com/news/2007/02/070228-mars-warming.html )
qui libère des taux élevés de CO2, bénéfiques à l'agriculture et donc à l'humanité.
Et pourquoi, alors que la forêt Amazonienne est détruite et empoisonnée depuis des décénnies (exploitation lucrative des bois précieux, puis cultures intensives destinées aux carburants verts et/ou à la fabrication du papier),
l'administration Obama a-t-elle autorisé l'exploitation d'une des dernières forêts primaires en Alaska (l'autre poumon de notre planète)
reniant ainsi sa promesse de campagne ? :
http://www.huffingtonpost.com/2009/07/16/obama-administration-appr_n_235311.html
... apparemment le but avancé est de créer des emplois ... mouaih ...
Les OGM seront-ils un jour considérés comme de la pollution et un danger pour l'environnement ?
et qu'en est-il de l'armement à l'uranium appauvri (utilisé en Serbie/Kosovo (par l'OTAN ), en Irak (en 91 et en 2003),
au Liban, à Gaza, et en ce moment même en Afghanistan, sûrement aussi au Pakistan, et sans doute bientôt en Iran ...) ?
le Guardian préfère parler de "modern munitions" et de "Controversial weaponry" :
http://www.guardian.co.uk/world/2009/nov/13/falluja-cancer-children-birth-defects
mais on pourrait auss se demander, comme un des invités à commencer à le faire, sans suite malheureusement, si là où le bât blesse, ce n'est pas que l'approche médiatique et très offensive des climatologues fait de l'ombre aux labos de physique et s'il ne s'agit pas au-delà de différences d'approches scientifiques, d'une crainte des physiciens de voir les subsides leur échapper.
et là je suis restée sur ma faim.
http://anthropia.blogg.org
(un bichon aurait peut-être détendu l'atmosphère pourtant! ;-D)
Effectivement chaque assertion est introduite par les termes mis en italique dans le document original : likely, very likely, with high confidence, very high confidence, unlikely pour indiquer le degré de certitude. Il indique à certains endroit si il y a "much evidence", "medium evidence"
A la page 8 par exemple, plusieurs scénarios de hausse de température sont données avec les incertitudes sur les prévisions.
A la page 13 un tableau résume les conséquences probables avec une colonne qui indique le degré de certitude.
Note : likely = probable
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
"Le bout de la courbe, notre situation actuelle, indique clairement son caractère singulier à l'échelle des 1500 dernières années. Pas seulement par la rapidité de l'élévation des températures, mais par son caractère global... et surtout par ce qu'elle permet d'envisager si les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître : des températures... qui vont sortir du cadre du graphique." (source : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/11/l%C3%A9volution-du-climat-depuis-1500-ans-pr%C3%A9cis%C3%A9e.html)
Regardez bien la partie en gras. D'où sort elle ? Elle ne peut sortir du papier de Science : il parle de comparaisons de données climatiques, pas de source du changement climatique. La réponse est simple : elle sort des opinions de M. Huet. M. Huet pense que le réchauffement climatique vient des émissions de gaz à effet de serre, et pensent que si elles continuent à croître, les températures "vont sortir du cadre du graphique". M. Huet parsème tous ses articles d'ajouts de ce type qui reflètent son avis et non pas les informations contenues dans les documents scientifiques qu'il rapporte.
M. Huet a droit à la subjectivité comme chacun d'entre nous. Toutefois, sa réaction épidermique à une affirmation de Guy Birenbaum qui s'étaye assez facilement par la lecture de ses articles prouve qu'il souffre bien du complexe du wannabe-matheux dont parle Laurent Gosse ci-dessus.
Ceci étant dit, je comprends parfaitement la dure tache de M. Huet : ce champ scientifique est si sujet à controverse que si vous vous faites labelliser, vous risquez de perdre toute légitimité. La seule solution pour vous, M. Huet, si vous voulez éviter les accusations de subjectivité, est de faire relire vos papiers pour éviter le type d'écart que je pointe ci-dessus.
Par ailleurs, cet article de M. Huet montre qu'il participe de ce dont parle la deuxième partie de l'émission, et que M. Huet semble vouloir ne pas entendre comme je l'ai déjà dit dans un message plus haut : les positions scientifiques sur le climat sont simplifiées dans les médias au point de gommer tout doute. Pire, des décisions politiques de portée mondiale vont être prises sur la base de ces simplifications.
Pourtant, il existe des raisons objectives pour réduire l'utilisation des combustibles fossiles :
- les combustibles fossiles sont consommés infiniment plus rapidement qu'ils ne sont produits
- il y a aujourd'hui des pans entiers d'industrie qui n'ont pas d'autre choix que d'utiliser des hydrocarbures (plastiques, aviation), alors que de nombreux autres secteurs peuvent s'en passer en grande partie dès aujourd'hui (production d'électricité, chauffage, automobile)
- qui déclencherait des guerres du pétrole s'il n'était plus la première source d'énergie ? (OK, celle-là est nettement plus polémique !)
Laurent Gosse, dans son excellent message ci-dessus, a raison : la climatologie est une science très jeune qui en est encore à ses balbutiements et ses adeptes se voient beaucoup trop beaux. J'ai peur des décisions que nous allons prendre sur la base de théories scientifiques aussi peu validées.
En fait la ligne se situe entre ceux qui s'énervent pour les mêmes raisons que S. Huet et ceux qui s'énervent pour les mêmes raisons que G. Birenbaum. Mais est-ce qu'on peut tout simplement ne pas s'énerver? Inutile de reproduire ce qui s'est produit sur le plateau dans ce forum. Certains ont dû manquer de sommeil ces derniers jours, est-ce que du coup cela vous a apporté quelque chose de positif de débattre sur le forum? (bon je sais il est plus de 4h là mais moi je suis insomniaque c'est pas pareil). En fait on est pas obligé de prendre parti pour l'un ou pour l'autre, on peut aussi avoir une position "médiane".
Voilà donc mon avis sur l'émission elle-même.
Pour moi l'erreur initiale vient de S. Huet, qui ne sait pas toujours vulgariser ses propos mais qui surtout est très agressif, et sur-réagit quand il s'estime caricaturé. Ce que je me dis aussi c'est qu'il n'est pas habitué (voire pas compétent) à débattre avec des non-scientifiques. Ceux-ci, et c'est normal, ont tendance à trop simplifier, ce qui engendre des imprécisions. Cela dit sur le fond il répond bien aux questions et sa position est claire. C'était intéressant d'avoir ses précisions sur les mails du climategate et sur la discorde qui l'oppose au scientifique invité à "Parlons Net".
Je pardonne tout-à-fait à G. Birenbaum de s'être emporté lui aussi. Et encore seulement en fin d'émission. S. Huet manque clairement de tolérance face aux personnes "naïves". Cette position de naïf et d'ailleurs tout-à-fait légitime. Il faut partir de cette naïveté pour obtenir les explications et les avis de chaque intervenants qui soient accessibles à l'@sinaute moyen.
Néanmoins je me dis qu'il n'était pas nécessaire de rentrer dans cette spirale de l'énervement (et de continuer sur le forum). Si ça amuse S. Huet d'être agressif c'est son problème, pas la peine de rentrer dans son jeu. Je sais que moi, face à quelqu'un de cette trempe, je me dis: ça vaut pas la peine de se battre pour lui prouver qu'il réagit excessivement, tout le monde le voit bien.
Voilà. Pour finir un petit coucou aux @sinautes passés par l'ENS Cachan, il y en a au moins deux qui se sont exprimés ici (moi compris...).
on invite des journalistes (que l'on connait plus ou moins) mais qui ne maitriseront jamais le sujet comme un scientifique.
ca me rappelle le debat entre scientifique et litteraires qu'il y avait eu sur un plateau d'ASI a propos des geeks.
tout comme pour l'emission sur loose change, aucun scientifique d'inviter, que des journalistes. pas un ingénieur genie civil, pas un archi, que dalle.
donc au final on reste en surface et c'est tres dommage.
Un vrai débat entre scientifiques pourrait être plus intéressant, par exemple entre Jean Martin (chercheur scientifique en retraite) et les auteurs du GIEC par exemple Hervé Le Treut ou Jean Jouzel. A mon avis ces individus sont capables à communiquer le sujet au grand publique vu leurs compétences. De plus il y a quelques mails de Hervé Le Treut et Jean Jouzel qui figurent parmis les fameux mails diffusés.
1/ c'est à mon avis une erreur de porter des recherches scientifiques sur la place publique comme l'a fait Al Gore: Courtillot explique très bien ce que savent les gens qui ont fait de la thermodynamique, à savoir que la température n'est pas une grandeur extensive. On peut additionner des masses, mais pas des températures. Dans ce cas, qu'est-ce que la température moyenne ? (ça me fait penser à tous les véliplanchistes qui parlaient de cavitation aux abords de l'aileron sous les carènes--les fabriquants aussi--jusqu'à ce qu'un ami calé en hydro m'explique, calculs à l'appui qu'il faudrait que la planche aille à 100kms/h pour caviter; on n'avait que de la vaporisation par chute de pression, mais clairement le terme est moins vendeur).
2/ ce qui m'amène au second point: il y a un énorme paquet de pognon en jeu, et ça fait tourner la tete des gens. Si vous avez les futurs financements d'un labo qui dépendent de quelques papiers bien publiés dans des revues "qui pètent", je vous assure que des patrons de labos feront tout ce qui est en leur capacité pour les faire passer (j'ai été précaire dans la recherche, donc je ne crache pas dans la soupe, je me borne à constater). Ca commence avec trouver les bons collaborateurs dans les carnets d'adresse (genre Ulmard de compétition), les inviter dans un endroit enchanteur aux frais de la princesse (ca s'appelle un "investissement", genre proposer un hotel Piazza di Spagna au printemps avec bobonne et les mouflets), ça peut se poursuivre avec l'adjonction de noms pour faire une author list mettant en avant le labo dans sa globalité ... Et si vous etes referee (ou reviewer) d'un truc comme ça, dites-vous bien que l'Editor qui gère la soumission aura tendance à examiner avec circonspection un rapport négatif de votre part. Personnellement, en tant que CR2, j'ai été amené à référer des Full Profs, y trouver des coquilles, et certains (pas tous) de mes rapports ont fini à la corbeille!
3/ Galam n'est pas une référence scientifique, mais il dit des trucs justes de temps à autres. En particulier que la climato n'est pas encore une science mure et que les politiques et les militants en attendent trop. Du coup les pratiquants sont sous pression et peuvent attrapper la grosse tete, surtout avec la masse de pognon qui a convergé dans ce domaine au détriment d'autres choses. J'ai eu l'occasion d'aller personnelllement en 2002 dans un institut de climato à Potsdam (le PIK, voir sur Google), j'y ai rencontré le Prof. Rupert Klein qui est tout sauf un manche. On avait discuté sérieusement et il m'avait fait part de l'ampleur de la tache que représentait mettre un peu de rigueur mathématique dans les calculs météo. Pour des matheux, c'était la foire aux problèmes ouverts en 3D: Navier-Stokes gazeux couplé avec l'océan, de l'homogénéisation pour passer d'une échelle locale à une échelle plus ample, sans parler de la stabilité numérique ...
4/ une bonne comparaison pour décrire ce qui se passe dans la climato actuellement pourrait etre la situation des mathématiques financières il y a quelques années. Dans les années 90, il y a eu un afflux massif de gens vers la modélisation probabiliste des marchés (pour faire simple, la modélisation inspirée en droite ligne par les travaux de Louis Bachelier dans sa thèse de 1903). Pendant 10 ans, on ne pouvait pas aller contre ça dans n'importe quelle discussion officielle sans passer pour un retardé mental; en fait, le vrai attrait de cette théorie était qu'elle était assez simple à comprendre (elle réduisait la complexité des marchés à pas grand-chose, meme si c'est relatif!) et qu'elle induisait une violente sous-évaluation des risques (on l'a vu en 2008), ce qui permettait aux banques d'avoir des effets leviers démentiels légalement. Là aussi, on avait en apparence un consensus unanime (qui venait en bonne partie d'une collusion d'intérets et d'une certaine naiveté); ça s'est révélé au bout du compte complètement faux .....
5/ Pour finir, je crois (mais je peux me tromper) que Mr.Huet (que je ne connais pas) souffre d'un mal pernicieux: le complexe du wannabe-matheux. Ca consiste à vouloir parler comme les grosses tronches alors qu'on sait qu'on n'en est pas. Un peu comme certains économistes qui sont des physiciens ratés et qui veulent absolument mettre de la physique là ou en fait, il n'est pas clair qu'il y en ait. Ces gens-là sont terriblement preremptoires parce qu'ils veulent compenser un complexe d'infériorité qu'ils ont avec les vrais praticiens. Autre exemple peut-etre plus parlant: les plus ardents défenseurs des classes préparatoires sont parfois des gens qui n'y ont jamais mis un pied. Les gens comme Huet, chez moi, on les appelle les "secchioni", c'est-à-dire les bons bétonneurs des revues; c'est des mecs qui connaissent toutes les références par coeur, qui seraient des super-bibliothécaires, mais qui au fond ne pipent pas grand-chose à la substance. Mais comme ils ont le vocabulaire et qu'à force de fréquenter les balèzes, ils arrivent assez bien à les imiter, ils font illusion! Dans la difficulté, ils sont agressifs, c'est exactement ce qu'on a vu pendant une heure ...
Je termine ce message trop long en disant que j'ai regardé l'émission avec une attention déclinante. Le coup de la courbe de température me faisait penser aux gens qui tracent des channels sur les cotations boursières en disant que ça va aller comme ci et comme ça. Ou bien à Le Pen dans ses débats télévisés d'il y a 10 ans. Par contre, la personne de Rue 89 m'a semblé faire une bonne prestation. Guy, tu es trop gentil avec les militants!
Voila la situation: les passeurs d'information, c'est à dire les journalistes, n'ont en général pas la culture ou le courage de comprendre le message brut des scientifiques. Donc, en général, les journalistes ne se basent pas sur les articles scientifiques, mais sur les communiqués de presse. J'en ai déjà fait et soyons clair, il faut que ce soit à la fois compréhensible et percutant, voire racoleur sinon, ça n'attire pas l'attention des journalistes et du grand public. Ensuite les journalistes repassent un couche de simplification et de distorsion à leur sauce(*).
Et ils font ça parce que le public n'en a rien à fiche des subtilités, des incertitudes et des nuances, mais il faut que le message soit bien compréhensible.
La dessus, des gros malins balance sur internet que c'est de la propagande parce que ce qu'on présente au grand public comme avéré est en fait incertain, nuancé et discuté...
Le pire, c'est que tout le monde a raison, là dedans.
Le chercheur fait son boulot, le journaliste fait ce qu'on lui demande, le grand public ne peut ni ne doit comprendre toute la complexité de tous les problèmes et les blogueurs dénoncent une supercherie bien réelle.
BB
(*) Exemple imaginaire: un Danois produit une étude qui met définitivement en évidence un effet soupçonné auparavant, en collaboration avec 2 collègues Danois, 1 Allemand, 2 Américains, un Français et un Suédois.
Article de base: Nouveaux indices de ...
Communiqué de presse: Un chercheur Français participe à la découverte de ...
Article presse: Une équipe de scientifiques Français a découvert ...
Commencer une émission de décryptage en présentant "d'un côté" le climato-sceptique (qui sonne "sympathique" pour un décrypteur) et de l'autre côté de la ligne jaune "l'incarnation" ("diabolique"?) journalistique du "réchauffiste" (qui fait penser à "négationniste" l'invité d'ailleurs le récuse en disant "un réchauffiste c'est quelqu'un qui nie la réalité") et de l'autre côté, comme hors du ring, la journaliste "potiche"(je m'excuse d'employé ce mot, mais c'est l'impression que j'ai eu). C'est déjà conditionné le débat, non?
J'imagine que vous avez de bonnes raisons, je ne connais pas les invités, mais quand vous dites au rechauffiste, "nous allons parlé de vos écrits et vous allez nous dire si c'est du journalisme", j'aimerais bien savoir pourquoi vous dites cela? Qu'est-ce qu'il faut lire entre les lignes jaunes?
j'aime ASI mais globalement, on a toujours l'impression qu'ils s'invitent entre eux...
Huet etait tres bien renseigné et documenté, il a regretté que les autres ne le soient pas autant.
si j'avais un reproche a faire a la ligne jaune est le manque de profondeur, on reste toujours en surface et rien n'avance au final
Ceci étant dit, le débat qui promettait de m'intéresser au plus haut point et qui au final s'avère un frustrant. Contrairement à beaucoup de monde je ne vois pas le mal qu'il y a à titiller gentiment Sylvain Huet en le présentant comme "réchauffiste". Cet individu confisque le débat par ses pinailleries de forme et n'est remis à sa place qu'à la fin de manière assez dure (mais juste au demeurant) mais "time is up" ... on aurait pu jouer un peu les prolongations tout de même ! C'est un vrai débat non pas sur le fond mais sur la formation du consensus dans les médias qui était annoncé. Comment se fait il que Pujadas en est il arrivé à nous expliquer à nous (pauvre français) que le réchauffement climatique est forcément du à l'homme ? Et puis essayer un peu de voir quand et comment les hommes politiques et les organisations internationnales récupèrent le thème ... Sylvain Huet croit démontrer l'importance incontestable du sujet par l'existence de gesticulations médiatiques comme le sommet de Coppehague (ce seul raisonnement me laisse rêveur sur sa soit disant rigueur scientifique) alors que tout ce que ça prouve c'est c'est un sujet susceptible de rapporter des points de sondage. Et puis les chinois qui construisent une centrale thermique par semaine, ça serait pas d'abord à eux d'arrêter les frais ?
Sylvestre Huet = SH
Sophie Verney-Caillat = SV
Serge Galam = SG
Guy Birenbaum = GB
transcription de l'émission selon la double grille:
1) le duel GB SH
2) les propos de SH relèvent-ils de l'opinion auquel cas ils prêtent à débat ou bien simplement des faits auquel
cas le fait que chacun soit d'accord ou pas importe peu il n'y a pas de débat possible.
00.00.00 générique introduction: les chiffres du GIEC sont-il truqués, tronqués, pipotés?
00.01.20 présentation de SG
00.01.40 perésentation de SH comme réchauffiste, celui-ci répond "pas du tout" GB insiste à 3 reprises et il finit
même par dire "alors je n'ai pas bien lu vos papiers" l'autre n'a encore rien dit à part "pas du tout" qu'en gros GB
se présente déjà comme une victime SH insinuerait que GB ne sait pas lire, on sent déjà GB agacé.
00.02.00 SH reprend la parole "réchauffiste c'est pas ça", il est interrompu par GB qui lui dit "mais pour moi qui
suis sommaire c'est ça" encore une fois GB se présente en victime comme si SH insinuait que GB est primaire. SH
poursuit en expliquant ce qu'est un réchauffiste "c'est quelqu'un qui nierait la réalité en disant que le climat se
réchauffe alors qu'il ne se réchauffe pas"
00.02.12 GB fait amende honorable en disant qu'il est obligé de caricaturer, mais il remet une troisième couche
"pour un esprit simple comme le mien" encore une fois il insinue que SH dit que GB a un esprit simple, 3 attaques
imaginaires , étrange suceptibilité de GB quand même.
premier bilan: SH s'est fait agresser, il a répondu gentiment sur 2 faits, il explique ce qu'est un réchauffiste,
pour GB un réchaufiste est seulement quelqu'un qui prétend que le climat se réchauffe. A mon avis le désaccord ne
relève pas de l'opinion, dans le monde scientifique les réchaufistes sont bel et bien ceux que décrit SH. et GB
s'érige 3 fois en victime IMAGINAIRE
00.02.15 présentation de SV puis SV nous parle du climategate, sa naissance sur le net, petit hitorique, une semaine
en arrière les bloggers la BBC en parle, elle fait son article
00.04.20 retour sur SH , GB écorche son nom et lui demande comment il a découvert l'affaire du climategate
00.04.30 avant de répondre il veut rectifier la présentation que GB a fait de lui, il dit qu'il est connu depuis 20
ans pour être antialarmiste, ne parle que des publications scientifiques, ne fait jamais parler les militants, il
dénonce les militants du climat, il dit qu'il s'est senti attaqué parce qu'en le présentant comme réchauffiste GB
l'a présenté comme journaliste militant, il critique ensuite les jorunalistes qui cherchent le sensationnel donnent
toujours la parole aux ONG etc.
deuxième bilan: encore une fois il parle des faits ce qu'il dit est aisément vrifiable, ensuite il dit qu'il s'est
senti attaqué, là aussi c'est un fait et il y a de quoi se sentir attaqué (cf 00.01.40)
00.06.00 GB : on va en parler à travers ce que vous avez écrit et on, verra si c'est du journalisme ou pas le moment
venu.comment avez vous appris les choses sur le climategate
00.06.15 SH dit qu'il l'a appris par mail vers le mois de mai, il explique sa première réaction, explique qu'il a
dialogué par mail avec Jones à une époque, (rien que des faits)
00.07.11 il parle des mails exhibés par les hackers:"ils ne contiennent aucune révélation de données scientifiques"
ce sont des conversations entre scientifiques, il explique comment les scientifiques utilisent les mails, ils
parlent très vite de manière élliptique, et "quand ils ont une information réelle, un résultat de recherche, un
calcul, des modèles, des données d'observations à se transmettre, ils ne le font pas par mail mais de façon
formalisée
je traduis: ça veut dire clairement que si par téléphone je parle à un collègue je lui dis bon j'ai trouvé un truc
avec les équations de bidule, puis ensuite je publie un article dans lequel je présente clairement mes calculs sur
les équations de machin de manière formalisée, je démontre, je prouve mes dires.
petite passe d'armes GB est encore acerbe au lieu de demander "ça veut dire quoi formalisé" il part sur "quoi ils le
font par des emails cryptés" bref une question qui montre que GB ne connait vraiment rien aux milieux scientifiques
et ce n'est pas un problème s'il se comporte comme tel face à quelqu'un qui visiblement sait comment se comportent
les scientifiques.
00.07.53 alors que SH pouvait parachever en expliquant ce que voulait dire "formalisé" et en disant que donc les
vrais résultats étaient forcément publiés dans des articles, SV s'invite dans la discussion: "On est dans la cuisine
des climatologues" SH reprend c'est incontestable, GB l'interromp "on verra plus tard" mais SH n'a pas encore dit ce
qui était incontestable.
00.08.00 SH nous dit ce qui est incontestable: on est pas dans l'élaboration d'article avec ses mails on est dans le
cadre d'échanges informels.
bref: oui c'est incontestable c'est un fait, la science se construit de manière formelle dans des articles qui
seront publiés. Point à la ligne c'est un fait et pas une opinion!
07.08.07 SH: "dans ces mails il n'y a donc aucune donnée cachée"
00.08.21 GB "donc climategate : pschitt" on passe sur SG
commentaire: bon alors y a t il oui on non des données cachées dans ces e mails??? voilà une question qu'elle est
intéresante , mieux que "donc climategate : pschitt"
00.08.22 SG : "j'ai appris ça par internet" puis il dévie "je trouve marrant qu'à l'amorçage du débat vous sentiez
la nécessité de vouloir dresser un bilan de moralité etc " bref il attaque SH au lieu de dire comment il a découvert
l'affaire du climategate, puis deuxième attaque énorme en disant qu'il veut se présenter "comme un ange du
journalisme" relisez la transcription, SH a juste dit il dit qu'il est connu depuis 20 ans pour être antialarmiste,
ne parle que des publications scientifiques, ne fait jamais parler les militants, et il dénonce les militants du
climat, il explique comment il travaille et qui il est c'est tout. SG continue "moi je vais pas dire si je suis un
bon physicien , un mauvais physicien" mais enfin c'est quoi ça????
bon à ce stade huet en a déjà pris plein la gueule par SG et GB alors qu'il n'a énoncé que des faits, et aucune
opinion, à partir de là on comprend bien que la discussion ne pourra plus être sereine.
si j'ai le courage je continue au moins jusqu'àux 2 extraits précis sortis des emails un peu plus tard, car à la
première vision je me souviens avoir été encore choqué à ce moment là par les réactions aux éclairages donnés par SH
Et rire, rire, rire...
l'analyse est très bonne,
Il semble que vous ne comprennez pas du tout le milieu scientifique (bon post plus haut sur thèse antithèse synthèse) et du coup les réponses de SV qui s'inscrivent dans cette démarche, avec je le reconnais un tact qui n'a d'égal que sa pédagogie.
Par ailleurs il semble préfarable a votre place de faire une auto-critique plutot que de vous moquer des @sinautes
Un "votre analyse est pertinente mais seulement a charge ou subjective" aurait amplement suffit.
mais néanmoins pertinente et reflete je pense bien la facon dont SV a vécu le débat.
Ou la facon des les "scientifiques" dont je fais parti l'on vu. c'est pourquoi il faut l'entendre en tant qu'animateur.
Au fait
d'habitude je vous trouve très bon c'est ce qui explique, un peu,
la relative rudesse de mes deux posts.
je n'ai pas la prétention de décrypter car comme je le dis au début j'ai une double grille de lecture ce qui me place effectivement en position subjective
transcription de l'émission selon la double grille:
1) le duel GB SH
2) les propos de SH relèvent-ils de l'opinion auquel cas ils prêtent à débat ou bien simplement des faits auquel
ce qui ressort de ces 8 premières minutes et ça c'est parfaitement objectif c'est que huet est la victime, je vois dans ton rire et ton refus d'argumenter un avoeu , mais je comprend qu'il soit douloureux pour toi de l'admettre publiquement et je m'en voudrais de t'imposer davantage de souffrance, en poussant cette transcription plus avant.
sache que ton manque de considération à mon égard me blesse mais je sais mon cher Guy que tu t'en tapes !
Je note toutefois que personne ne répond sur le fond de la querelle scientifique malgré de nombreuses invitations la dernière étant ici 00:20 le 02/12/2009
bon je dois à mon tour céder un peu de terrain, toutes les remarques qui ont été formulées sur la forme des interventions de SH sont fondée, pertinentes et je les partage. Mais j'ai préféré centrer mes interventions sur le fond, et je pense que pour comprendre cette émission il faut réussir à clairement dissocier les deux. Ca nous demande un effort mais il faut le faire car ce qui compte au final c'est bel et bien le fond.
En parlant de subjectivité, certains des écrits de Galam sur le sujet sont assez amusants...
Dire qu'on est pas certain de la validité des modèles, certes, dire qu'en conséquence il est urgent de ne rien faire, comme l'a déja fait Galam, c'est plus drole, question subjectivité, le calme, la posture semble vous suffire a vous déterminer, l'agité est partisan, le calme est neutre et youpi c'est évident...
@ guy birenbaum : j'apprécie votre démarche de venir réagir sur le forum, mais pitié, arrêter ces réponses "mitraillettes" par lesquelles vous semblez mépriser tous ceux qui émettent des réserves sur l'émission et sont en désaccord avec votre regard sur celle-ci. On dirait un gosse qui s'entête en disant "Nan. Nan. Pas vrai. C'est pas moi." (la comparaison n'est pas très heureuse mais c'est l'impression que cela me laisse).
Si vous souhaitez intervenir, prenez donc le temps de synthétiser les diverses remarques (positives ou négatives) qui sont faites ici, et répondez-y donc par un discours construit (thèse / antithèse / synthèse si vous voulez). Ce sera bien plus instructif pour tout le monde et permettra de faire avancer les discussions.
Vous voulez donc non seulement m'expliquer comment animer une émission, mais aussi comment répondre dans un forum ?
En ce qui concerne vos mode de réponse dans le forum, ma petite expérience du net et, plus généralement, des échanges écrits, me montre que ce n'est pas une façon de faire adaptée pour un dialogue serein, et ça contribue à générer de la tension entre les participants.
Sur l'émission, je ne fais qu'exprimer mon ressenti sur ce que j'ai vu, en aucun cas je n'ai exprimé de "formule magique" pour animer une émission. Et ce serait d'autant plus mal venu que l'animation de réunions dans le cadre professionnel n'est certainement pas mon point fort. Ce n'est pas pour autant que je ne suis pas capable de voir des choses qui clochent.
Dommage que Guy Birenbaum ne daigne pas accorder plus de deux lignes en réponse aux commentaires. C'est bien de sa part de vouloir réagir aux @sinautes, mais avec un lance-pierres, ça n'apporte pas grand chose. Je pense qu'il y a eu de nombreux arguments énoncés dans tous les messages, il doit y avoir de quoi construire une analyse un peu étoffée...
Il y a eu certains éléments intéressants qui ont été avancés dans les commentaires et comme on sait que vous lisez et réagissez, on aimerait (du moins j'aimerais, mais je crois ne pas être le seul) avoir votre avis dessus.
Du coup lors que vous répondez, par exemple, « Lorsque la subjectivité la plus visible - la vôtre... - se pare des masques de l'arbitrage et du décryptage, je ne peux que m'incliner...
Et rire, rire, rire... » à un long message de Fred B, on se dit que quitte à avoir une réponse on aimerait en avoir plus !
Vous expliquez un peu après votre propos : vous retrouvez dans la transcription de Fred B des « défauts apparus lors de l'émission », et là on voudrait savoir lesquels ! Bref on aimerait une critique de cette émission par le principal intéressé. On est sur un site de critique des médias, c'est normal qu'on soit demandeurs, non ?
Au 2ème : les experts
Au 3ème : les journalistes
Au 4ème : les @sinautes...
Etant scientifique (et piètre vulgarisateur), je constate que la guerre évoquée dans l'émission est plutôt une guerre contre le manque de culture scientifique. On reproche, à la fois, aux chercheurs de répondre par des notions et des termes précis et argumentés, mais difficilement compréhensibles par le commun des mortels, et exactement l'inverse lorsqu'ils tentent de faire passer des messages simples et formatés pour notre société du zapping et de l'effort allégé.
Quand la journaliste "scientifique" de Rue89 nous parle du "bon sens populaire" elle évoque sûrement la terre toute plate sur laquelle nos ancêtres tournaient à fond les ballons autour du soleil ?
Monsieur Huet est bien patient pour supporter tout ça !
L'émission aurait pu être intéressante si elle n'avait été menée sur le ton de la provocation : le sujet et @si ne méritaient pas une telle hystérie. Quand Daniel Schneidermann nous refait-il un débat là-dessus ?
Vincent.
Je pense comme xxxy que Huet était le véritable connaisseur du sujet même si c'est un mauvais vulgarisateur. Pour ma part je suis le sujet du réchauffement depuis longtemps et pour les experts le débat n'est plus tellement si OUI ou NON le réchauffement vient principalement de l'activité humaine fortement génératrice de CO2 (pas que) mais BON SANG COMMENT allons nous nous organiser pour changer notre mode vie energivore et comment décarboner la société. Moi aussi je m'énerve !
Climate gate = piège à média
A+
Pierre Binder
Quant au présentateur j'ai particulièrement apprécié le fait qu'il dévoile sont ressenti ,a savoir une impression de violence , c'est la seule fois ou le journaliste scientifique a été déstabilisé.
Merci pour la qualité de vos émissions.
msieur Schneiderman faut dire à GB de fermer la boutique !
)
M. Huet est effectivement très enervant à ponctuer non seulement les réponses ou commentaires des autres par une parole ou une gestuelle qui suinte pas mal le "mais qu'il est con" (le masculin n'étant employé ici qu'à des fins de légèreté) mais aussi les questions qu'on lui pose ! Poser une question ne devrait pas avoir l'air d'être une offense, ce qui n'est malheureusement pas le cas avec Sylvestre Huet dans la majorité des cas... Ça fait un peu touche pas à ma tour d'ivoire.
M. Sylvestre (;o)) aurait pu prendre les choses de moins haut et finalement être un bien meilleur défenseur de la position qu'il dit tenir. Mais bref.
Ceci dit j'ai trouvé que finir l'émission par "j'aurais pu t'en coller une, hahaha" c'est pas mal franchissement de ligne jaune dans son genre même si Sylvestre Huet a tout fait pour que tout le monde ait envie d'être là pour au moins le pincer pour le ramener sur terre, je trouve qu'il aurait mieux valu le laisser tout seul dans son caca.
C'est un peu comme le coup de tête à Zidane... c pas sympa d'insulter sa soeur, sa mère ou son chien, mais ce qui reste au final c'est le coup de boule qui n'a pas sa place sur le terrain.
Alors pousser les invités dans leurs retranchements, poser les questions clairement, les mettre face à leur contradictions ou les absences de réponse, oui... leur dire que ça a failli chauffer pour leur miches, bof.
Extrait :
« J’y vois [dans le débat sur le climat] plutôt un effet du “biais centriste” défini il y a quelques jours par “Time Magazine” : exposer deux points de vue contradictoires avec l’ambition d’être objectif.
Le problème, c’est que la science n’est pas une opinion comme les autres, où l’on devrait nécessairement être modéré. La science est naturellement clivante – et Offit de préciser dans Wired que les véritables anarchistes d’aujourd’hui sont les scientifiques. En cherchant un “juste milieu” entre des positions opposées, on en vient dans la pratique à promouvoir des positions parfois obscurantistes et anti-science.
Les journalistes en ont d’autant moins conscience qu’ils sont, pour l’immense majorité d’entre eux, issus de parcours littéraires probablement plus habitués à la pratique du thèse/antithèse/synthèse et aussi assez ignorants de la science et de la pratique scientifique. Les sceptiques comprennent et exploitent ce biais, en insistant très souvent sur des “doutes”, fournissant ainsi l’antithèse à la parole d’expert, la synthèse étant le plus souvent panglossienne sur le mode “il est urgent de ne rien faire” tant qu’on aura justement des “doutes” »
On était parfaitement dans cette situation avec Sylvestre Huet qui est là pour nous informer sur les faits scientifiques, la démarche et les derniers résultats (mais vu par GB comme d'un côté de l'échiquier et donc de ceux qui défendent une « thèse »). Comme il y aurait un « pro » réchauffement, il faut un « anti » (mais on n'est pas dans un débat sur le port de la burqa !) et donc Serge Galam remplit ce rôle. Dans le rôle de la synthèse Sophie Verney-Caillat, la journaliste qui a une position mi-figue mi-raisin et qui correspond exactement à la synthèse panglossienne décrite ci-dessus.
La Terre n'est pas un peu ronde et un peu plate, elle ne tourne pas un peu autour du Soleil et un peu l'inverse. C'est soit l'un soit l'autre. Il se trouve qu'il y a un réchauffement climatique principalement dû aux activités humaines (notez le principalement, ça veut dire que ce n'est pas la seule cause), que ça ne fait plus débat parmi les chercheurs concernés, mais uniquement dans le grand public.
Comment un débat « scientifique » peut-il avoir lieu dans les médias alors qu'il n'existe pas parmi les scientifiques ? Justement en s'astreignant au « pour » et « contre », on donne de la visibilité à des thèses qui ne sont pas étayées scientifiquement mais ça, à la télé, on ne s'en rend pas compte.
Pour conclure, à la télé, un débat il doit y avoir des pour et des contre ; à la télé, un débat ça doit pas être trop compliqué pour que les gens ne zappent pas ; à la télé un débat ça ne doit pas être trop long pour qu'on ne s'ennuie pas ; à la télé un débat il doit y avoir du sang pour mettre de l'ambiance.
Cette ligne j@une a été tout ça à la fois, dommage, je pensais qu'@si voulait être un média différent...
Pour conclure (vraiment cette fois !), le besoin du « pour » et du « contre » (de façon générale, ce n'est pas une attaque personnelle) dans un débat est là pour compenser l'ignorance du journaliste. On obtient un débat où le journaliste ne sait plus que croire parce qu'il n'a pas forcément le temps d'assimiler les informations en plus du débat qu'il doit mener. Pourquoi un journaliste devrait-il pouvoir traîter tous les sujets, quitte à commettre des erreurs et à être assez rapidement dépassé ? Pourquoi lors d'une interview d'un climatologue (ou d'un sceptique) ne pourrait-on pas avoir un journaliste spécialiste d'environnement ? Pourqoi lors de l'interview de n'importe quel ministre, sur n'importe quel sujet a-t-on droit à Demorand, Aphatie, Duhamel, Chabot et al. ? Sont-ils omniscients ? Non ! Ils se font (souvent) enfumer par l'interviewé qui connait ses dossiers bien mieux que l'intervieweur. Et j'imagine que je ne suis pas le seul à avoir déjà bondi en entendant une interview d'un personnage qui sort une énormité (pour moi, avec la connaissance que je peux avoir du sujet traité) devant laquelle le journaliste ne bronche pas.
Remarquez, il nous avait déjà montré de quoi il était capable.
Rien que sur les revues scientifiques, il y a de quoi le baffer.
Quant à ses arguments "scientifiques", ce sont - dans cette émission - à chaque fois de purs arguments d'autorité. Le coup de la courbe "qui prouve" est un grand moment.
Cà me désole d'être d'accord avec lui sur le fond du dossier.
Nota : un aspect qui n'a pas du tout été abordé dans cette controverse est : n'y aurait-il pas des intérêts économiques en jeu, qui pourraient permettre de comprendre pourquoi la controverse prend cette ampleur maintenant?
PS : GB, vous avez été aussi bon qu'il était possible de l'être avec un énergumène comme celui que vous aviez là; même si je regrette de ne pas avoir entendu plus son contradicteur.
intéressante car elle pose la question de la recherche, du doute, dans un contexte de certitude médiatique et politique ; entre la réalité fragile et complexe et les discours fermes et catégoriques, il y a toujours une marge énorme. En ce sens, l'objectif de l'émission est râté car on apprend rien sur le climat et les diverses thèses, mais sur la manière de s'informer, de vulgariser et de transmettre une information nécessairement partielle car en permanente construction, là c'est une réussite.
énervante car le journaliste de libé est véhément ; il souffre du syndrome de l'intolérance du spécialiste (dont je souffre moi-même dès qu'on caricature le moyen-âge), et du caractère brouillon de celui qui connaît ; il manque de pédagogie et d'esprit constructif. Le spécialiste en l'occurence n'a presque pas pu l'ouvrir, et l'animateur aurait pu l'aider dans sa démarche.
fondamentalement, le problème est que ni les politiques, ni les journalistes, ni les citoyens n'acceptent la nuance. C'est la loi de l'info aujourd'hui : il faut être radical, et être sensationnel, d'une part pour asséner des vérités et se draper d'autorité, d'autre part pour vendre. Or, j'ai travaillé sur le réchauffement quand je préparais les concours, et il existe plusieurs thèses, dont celle du refroidissement, provoqué justement après une première phase de réchauffement (théorie que je dis "du gulf stream"). Bon ce n'est pas "le jour d'après" non plus, faut arrêter. L'extrême variabilité décennale du climat est avérée, et la question est aussi de savoir si le "réchauffement actuel" est bien original, et s'il est le produit de la conservation des gaz à effet de serre ou si c'est toute la machine qui débloque, et dans quelle mesure les deux sont liés.
merci à Guy d'avoir été un humain et d'avoir remis le journaliste à sa place.
C'est un peu comme le capitalisme fimancier, quoi, il y a depuis quelques mois un consensus unanime pour dire que ça marche pas, et puis bienôt on nous parlera de la pensée unique et hop! On repart de plus belle!
Vive le progrès! "Ce fanal obscur, invention du philosophisme actuel, breveté sans garantie de la Nature ou de la Divinité, cette lanterne moderne jette des ténèbres sur tous les objets de la connaissance;"
Certes, l'émission part d'une polémique sur des documents internes au GIEC, certes les personnes utilisant ces documents oublient consciencieusement de rappeler que les rapports du GIEC ne sont pas absolument unanimistes, et incluent les nuances de ces documents, sans doute imparfaitement, mais les rapportent tout de même, ce que M. Huet a rappelé.
Mais une fois cette précision apportée, tout le reste de l'émission, Guy et les autres ont courageusement tenté d'expliquer à M. Huet que les milliers de pages de documents de recherche qu'il compulse fiévreusement, et les rapports du GIEC, sont caricaturés dans le grand public à longueur de documentaires tous plus réducteurs les uns que les autres, et pire, que la sphère politique était à deux doigts de s'appuyer sur ces simplifications pour prendre des décisions de portée mondiale qui vont nous engager pour plusieurs décennies. Et ce bougre d'andouille de mettre sa tête dans le sable, je ne vous vois pas, je ne vous entends pas, vous et le monde réel n'existez pas, seuls existent les documents scientifiques qui eux ont toutes les nuances de l'arc-en-ciel ! C'est pas possible d'être une telle caricature du savant cosinus, obsédé par ses petites affaires, oublieux de tout ce qui existe autour de lui, alors qu'il n'est même pas scientifique mais journaliste scientifique !
Guy, je vous félicite de votre calme, j'aurais été en face d'un Rain Man de ce tonneau, je me serais beaucoup moins retenu.
Faire passer Guy Birenbaum pour l'agresseur, et Huet pour l'agressé, faut quand meme le faire.
Moi, je suis pas scientifique, je suis pas climatologue, et j'attends juste d'une émission comme celle-ci qu'elle me permette de comprendre la polémique.Je suis pas réchauffiste, je suis pas sceptique, d'autant moins que je ne savais pas que ce débat existait.
Désolé, je lis pas "Science" tous les mois, et visiblement je dois etre seul sur ce forum, si j'en lis quelques extrapolations définitives.
Donc, je ne parlerai pas du fond.
Mas de la forme.
Alors, là, contrairement à beaucoup d'intervenants ici, je félicite Guy Birenbaum de ne pas lui en avoir collé une.
De prétention, d'avis définitifs, ce mec a été insupportable du début jusqu'à la fin.
Les vérités assénées, les médiocres graphiques face caméra, le mépris affiché face aux béotiens, ..la Totale...
J'en finissais par croire que de tant de violence, il devait y avoir sous -jacent un quelconque intérèt personnel.Pensée qui certes ne m'honore pas mais en revisitant le débat va finir quand meme pas m'effleurer.
Seule ombre au tableau: on n'en sait guère plus.
Encore que , vu la violence des débats, on prend la mesure du conditionnement et des intérèts en jeu.
Pour conclure: un mot à Guy Birenbaum.
Continuez comme ça.
Si vous ne voulez pas qualifier les dégâts de "climatiques", appelons-les environnementaux.
voir (entre autres ) 2 présentations qui viennent d'être mises en ligne sur le site de GRAIN (www.grain.org)
http://www.grain.org/o/?id=90
http://www.grain.org/o/?id=93 Les deux présentaitons sont disponibles en français (et en espagnol) il suffit de cliquer en haut à droite sur la langue
Pour répondre à ta question finale, Guy, je trouve que tu as franchi la ligne jaune, et c'est bien dommage, car tu es censé être l'arbitre. Je suis peut être un peu vieux jeu, mais j'aime bien quand l'animateur d'un débat ne se montre pas agressif envers un des participants, qu'il laisse les invités débattre en distribuant le temps de parole, et en faisant redescendre la pression par moments.
Il faudra, professionnellement, rendre des comptes !
je diffame? et alors!
Serieusement:
Moi qui suis en train de finir de rédiger ma thèse en biologie (youhou!), je peux me permettre de dire que le propre de la science, c est précisemment qu on est sûr de rien, on émet des hypothèses, on se contredit, on cherche! chaque réponse obtenue laborieusement amène 10 nouvelles questions. On peut rarement dire "c est faux", "c est exact", tout dépend du protocole adopté, du modèle utilisé, de l'hypothèse de départ...
des resultats publiés (dans de très bons journaux), qui sont considérés a posteriori comme des erreurs, ca arrive tous les jours, et c est bien le propre de la recherche...
alors, avec ces petites courbes, il me fait bien rire...
mais bon, Serge Galam a dit tout ca bien mieux que moi (53-56ème minutes)
PS: Guy, SVP, respectez le temps de parole entre vos invités!
A voir son rire final, je suis sûr que Guy est un psychopathe qui mange des petits chats !!!
Comme j'ai lu au dessus, le sujet n'était pas forcément simple. Mais à vouloir trouver absolument un franchissement de ligne jaune là où il n'y en a pas forcément, là est le danger de l'émission...
Les réponses de monsieur Huet étaient on ne peut plus claires, et la mauvaise foi de Serge Galam mais aussi de Guy Birenbaum qui s'accrochait à trouver des problèmes même après ces clarifications m'ont fortement agacé. Je trouve normal que monsieur Huet s'agace quand en face on semble ne pas l'écouter et avoir décidé qu'on ne pouvait admettre qu'il venait de répondre à la question... (pour caricaturer c'était du niveau : mr Huet : "vous voyez, globalement cette courbe elle monte, même si c'est en dent de scie" et en face limite "oui mais vous voyez bien qu'a des moments elle descent, ça pose problème... "
quand on dit "ne m'expliquez pas je vais rien y comprendre" y a vraiment un problème
Que de mauvaise foi , notamment quand monsieur Galam fait remarquer la pseudo contradiction de monsieur Huet : défendant d'un coté les mails et accusant d'un autre coté le problème posé de validité d'un article scientifique. Mr Huet s'explique sur les mails dont on parle, et il nous montre que si cela pose problème ce n'est que par méconnaissance. Idem pour l'article "vérolé", il s'en explique fort bien.
Et le fait que personne ne vient contredire cette "attaque" infondée, Il y a de quoi devenir fou. c'est là ou je suis fortement déçu, qu'on ne décode pas l'incohérence des propos tenus lors de l'émission. A mon sens à vouloir absolument nourrir la polémique et se mettre de l'autre coté de la ligne jaune on ne vois pas quand les arguments sont clairs ou quand c'est un procès d'intentions infondé. Et j'attendrais quand même d'une émission sur un site qui analyse les médias un peu plus de clairvoyance dans le débat, car en tant que spectacteur, c'est fortement agaçant quand on suit mieux les réponses des invités que le présentateur (je ne suis pas un spécialiste du climat pourtant).
Et le clou c'est quand au fur et à mesure on reproche à Mr Huet de s'agacer... c'est du délire. On peut dire q'un triangle isocèle a quatre cotés égaux de façon calme, cela passe sans souci, mais quand on s'agace quand on répond que non ce n'est pas un triangle, alors là on est accusé de semer la guerre, je trouve ça un peu fort .
Quand Sophie Verney-Caillat dit que pour faire de la vulgarisation il faut parler des différents point de vue, à mon sens, il faut d'abord savoir de quoi on parle.
A quand une émission arrêt sur image qui décoderait "la ligne jaune", c'est peu être ce que vous allez nous proposer pour la fin de l'année ?
Je garde malgré tout un grand intérêt à voir et lire tout le travail d'@si
Je viens de regarder cette émission sur le climat et je peux vous dire qu'elle m'a fait froid dans le dos...
OK, Guy Birenbaum est meneur du débat, mais je pense qu'il a tort de sacrifier à la mode très répandue dans les débats filmés ou radiophoniques qui consiste à constamment interrompre les intervenants pour donner du rythme et du punch à l'émission. Ceci est d'autant plus dommageable sur des sujets aussi difficiles que celui-ci. En effet, la vulgarisation scientifique est quelque chose d'extrêmement délicat à faire passer, exposer un point de vue dans ce domaine demande du temps et ne peut se faire en séquences limitées à deux secondes.
Ceci étant posé, je considère que Sylvestre Huet a en effet eu beaucoup de mal à défendre son point de vue, il a véritablement été passé au pilori dans cette émission et le fait que vous lui reprochiez d'être agressif et carrément violent est un peu fort de café alors que d'après moi il pouvait à juste titre se sentir oppressé par vos propos et votre posture qui le contraignait à constamment se défendre.
Je pense que face au stress que doit procurer ce genre de situation, n'importe quel être normalement constitué et qui tient à défendre un point de vue déjà difficile à faire passer de part sa complexité, ne peut que faire preuve de "niaque" et ne devrait en tout cas pas se retrouver dans la position de l'accusé montré du doigt pour sa soi-disant violence.
En résumé face à Sylvestre Huet, vous m'avez donné l'impression d'être ironique à mauvais escient, partial, tout de même un peu "chochote" de vous être senti agressé par un intervenant qui ne faisait que défendre son point de vue de manière soutenue, et en définitive très injuste, voire grossier dans la phase finale de ce débat.
Quant à Serge Galam, dans la posture du type qui a la totale maîtrise de lui-même, il était parfait dans le rôle du larbin envoyé là par un groupe de pression pour mettre le doute dans le débat, mais il n'a donné aucun argument convainquant ou étayé.
Voilà, l'atmosphère se réchauffe peut-être, mais mon intérêt pour votre émission à baissé de quelques degrés ce soir.
A plus pour un meilleur débat.
Huet remet bien les choses à leur place sur le plan technique, même si il pue l'orgueil et que ça le dessert un peu. Il faut dire que la mauvaise foi de certains arguments de Gallam et en partie l'attitude de Birnbaum sont un peu énervantes.
C'est donc la jolie journaliste de rue89 qui repositionne le débat, sans toute fois aller jusqu'au bout. La vérité, c'est que nos sociétés (riches) doivent changer radicalement de mode de fonctionnement, pour tout un tas de raisons qui excèdent largement la question du changement climatique. Je ne referai pas ici le catalogue des crises écologiques qui s'annoncent.
Dans ce contexte, contester de vagues courbes et sortir quelques emails de leur contexte pour finalement nous expliquer que non, il n'y a pas de quoi s'exciter, qu'il ne faut surtout rien changer... c'est poursuivre l'objectif politique de la perpétuation des inégalités internationales et du capitalisme sans limite.
Gallam est bien de mauvaise foi, en effet, quand il dit que la climatologie ne fait pas de prédiction. Elle en fait pourtant une et c'est même l'objet de l'émission. Le problème, c'est qu'on ne saura si elle a raison qu'a posteriori, probablement pas avant 2050 ou 2080. Mais l'erreur serait de croire qu'il s'agit d'une simple expérience scientifique. L'enjeu n'est pas de valider ou non tel modèle ou telle partie d'une théorie, mais de survivre dans de "bonnes" conditions à l'échelle de l'espèce !
Bon je vous avoue qu'il faut que je recompte, passe que j'ai aussi refait l'équation d'Einstein, et je trouve E=mc5.
Mon impression était qu'il fallait aller chercher ses informations au fond de son gosier, les lui arracher, et en ressortir des morceaux qui faisaient un peu bric à brac et pas forcément adaptés au débat. Et de ces bribes, on pouvait faire émerger une sorte de compréhension vague mais pas de certitude car ses arguments n'en étaient pas, mais des affirmations. On en est là.
Je ne suis pas beaucoup plus avancée sur le débat. Regrettable. Je pensais au moins en sortir des idées claires. Mais ça ne l'a pas fait....
On ne réussit pas à tous les coups....
Espérons que Copenhague nous en dira plus, mais.... hemmm, comment dire... Je doute.
En effet, la climatologie et l'économie ont en commun que ce sont des sciences qui se basent sur des modèles, souvent épouvantablement complexes, pour produire des scénarios. Dans les deux cas, hormis la tendance générale (et encore), il faut tout de même avouer que ces sciences n'arrivent pas à produire de résultats corrects (n'arrivent pas à anticiper l'avenir de façon convaincante, n'arrivent pas à se soumettre à la répétition de l'expérience censée produire les mêmes résultats). Pour l'économie c'est du au fait que souvent les axiomes de base sont peu judicieusement choisis, pour la climatologie au trop jeune âge de cette discipline.
A côté de cela, nous avons donc la sphère médiatique, qui se doit (car c'est son rôle) de traiter ces sujets (d'autant qu'ils touchent à notre quotidien). Face à la complexité de la tache, il faut avouer que mis à part des cas particuliers, l'immense majorité des journalistes recopient les avis "avisés" sans pousser le bouchon plus loin.
Nous avons vu le résultat avec la crise financière, et j'attends toujours l'autocritique d'une grande partie de nos journalistes (économistes). Bref, je crains que nous assistions à exactement le même phénomène, à ceci près que j'ai pour ma part plus confiance en la probabilité d'un réchauffement climatique qu'en la suprématie du modèle libéral anglo-saxon.
Bref, tous les avis (argumentés) existent dans la nature, et c'est de la faute des journalistes s'ils ne font pas l'effort (nécessaire) pour digérer les informations contradictoires pour produire une synthèse raisonnable. Ou qu'au moins les redac-chef emploient deux journalistes distincts pour produire deux points de vue opposés (mais argumentés) pour que le lecteur intéressé puisse se faire sa propre opinion sans avoir à fouiller lui-même.
D'ailleurs, Huet me rappelle un peu l'économiste Cohen. "Mais si, regardez les chiffres, vous voyez bien qu'ils ont (que j'ai) raison."
Plutôt que de sombrer dans l'hystérie complète façon Hulot il serait peut-être bon d'avoir un point de vue sur :
1. Si réchauffement il y a, et qu'il est causé par l'homme, que pouvons nous faire (la position actuelle)
2. S'il n'y a pas de réchauffement, comment se fait-il qu'on arrive à ces observations (bref un point de vue contradictoire argumenté, il ne suffit pas de s'opposer)
3. Si réchauffement il y a, et qu'il n'est pas causé majoritairement par l'activité humaine, que nous ne pouvons l'enrayer, que pouvons nous faire pour faciliter l'adaptation
Pour ma part je n'accorde pas d'intérêt au 2. mais je pense qu'il a sa place dans le débat. Par contre le 3. m'interesse vivement.
Honnêtement (pour rester cohérent avec moi même), j'ai trouvé que la seule personne qui portait un jugement intéressant sur le problème était Mme Vernier-caillat. Le problème des deux autres c'est que le physicien est un spécialiste du désordre mais pas de la climatologie et ne connais visiblement pas grand chose à cela, et que le journaliste n'a aucun sens pédagogique et ne peut concevoir que le quidam ne connaisse que Home et le film d'Al Gore.
Au final un débat plutôt stérile ne montrant qu'au spectateur moyen qu'il n'est pas scientifique (mais ca il le savait déjà), et au scientifique que les gens normaux ne veulent pas faire l'effort de les comprendre.
D'ailleurs les réaction de Mr Birenbaum, affirmant qu'il ne comprenait pas et qu'il ne voulait pas entendre d'explication m'ont fait pensé à un candidat de qui veut gagner des millions. Je m'explique : un candidat arrive à 1000 € si ma mémoire est bonne (avant le premier palier) et tombe une question informatique pour laquelle la seule utilisation d'un ordinateur permettait de répondre par déduction. Le candidat s'est braqué et a pris 1 joker sans même réfléchir.
Ce que je veux dire c'est que ne pas tout connaitre ne veux pas dire ne pas comprendre. Les termes scientifiques sont souvent contournables pour une explication à un non scientifique et se braquer face à la science ne peut pas la rendre plus compréhensible.
Pour revenir au débat de l'émission. Le problème avec les climatosceptiques c'est qu'ils ne peuvent concevoir que la climatologie n'est pas de la météorologie. On le voit bien sur la courbe montré (sans assez d'explication nous sommes d'accord) par Mr Huet, les températures fluctuent sur des temps cours. Ce à quoi s'intéresse la climatologie est au contraire les temps longs (supérieurs à 10 ou 20 ans) sur des procédés de moyennage spatial (à l'échelle de la Terre) et temporels.
Le problème des alarmistes est comme il a été dit dans l'émission d'omettre, sciemment, le role de Dame Nature. Elle est très présente par le biais du soleil, mais également par l'effet de l'océan comme absorbeur de CO2 et comme régulateur sur les temps cours de la température.
Au final, le problème est, à mon avis, bien plus complexe que ne le laisse penser l'émission, avec 2 camps qui se font une guéguerre idéologique. Les scientifiques (au moins ceux qui connaissent le sujet) s'accordent sur la responsabilité du soleil comme moteur du réchauffement et celui de l'homme dans le rôle d'amplificateur-détracteur POTENTIEL du climat. La vrai question de société n'est pas "où sont les preuves du réchauffement?" mais "Voulons nous avoir les preuves d'un tel réchauffement, mais alors il sera trop tard?". Mais ceci n'est pas d'ordre scientifique mais politique.
Huet a beau être un journaliste expert de ce sujet, n'oubliez pas, s'il vous plait, le travail considérable de Galam, plus d'une centaine de publications revues par ses pairs. Laisser entendre qu'il puisse moins maitriser les outils mathématiques/statistiques/ou de mesures scientifiques que Huet est au mieux simplement faux, au pire insultant (et j'y reviendrai). Disqualifier systématiquement des scientifiques sur le fait qu'ils ne sont pas "expert" est excessif, je ne vois vraiment pas l'intérêt d'attaquer Ad Hominem Courtillot ou n'importe lequel des scientifiques qui décident de se mettre à étudier ce domaine.
La plupart des scientifiques (Courtillot et Galam compris) enseignait les thèses réchauffistes (non, calmez-vous, ce n'est pas plus péjoratif que climato-sceptique), il y a moins de 10 ans. Thèses fondées sur le travail d'une "science" qui avait moins de 20 ans à l'époque.
Je relève aussi que durant l'émission, il a été abordé l'article à charge contre Courtillot, reposant (comme insistait Huet justement) sur le travail d'un chercheur nommé Bard qui demandait (et obtenait) le soutien de Phil Jones justement dans les mails fuités du Climategate.
Je reviens aux insultes lues ici ou là sur les scientifiques qui doutent. C'est le début de ce que nous pouvions craindre de pire. Le GIEC, ou les membres du CRU de East Anglia, ont visiblement alimenté plus qu'un débat: une petite guerre entre pro et anti. Pour éviter de prendre le temps de confronter leurs prédictions aux faits (certains pensent que cette précipitation relève d'un alarmisme justifié, d'autres pensent qu'il y a beaucoup d'argent et de subventions de recherche en jeu, faites vous votre opinion). En décrédibilisant leurs contradicteurs au lieu de dialoguer, ils ont, aux yeux de leurs "fans" réchauffistes, il suffit de voir Huet parler à Galam , discrédité la preuve scientifique, la science en général, celle bâtie sur des faits, et non des consensus.
Si la thèse du réchauffement climatique induit par l'homme, ou essentiellement par l'homme, est infirmée, les "fans" réchauffistes, n'auront plus confiance en la science, et bonjour le retour à l'obscurantisme, il en sera de même pour les citoyens bernés par la propagande d'Al Gore, etc.
Une telle crise de confiance pourrait avoir des résultats plus grave sur nos sociétés modernes qu'une hausse de 40cm du niveau de la mer.
Soyons raisonnable, redonnons aux scientifiques le temps d'étayer leurs théories, et cessons de faire de la politique là ou elle n'a pas lieu d'être.
Sur le fond, j'ai été très intéressé par les explications de S Huet sur le GIEC, son fonctionnement, et l'écart entre science et expertise.
Sur la forme, le débat était tendu, et outre la personnalité "vive" de M. Huet, je remarque plusieurs points. Tout d'abord, un certain décalage entre les attentes sur le traitement médiatique du problème (Al Gore, ClimateGate et Opinion publique) de Guy B et de Sophie Vernier-Caillat d'une part, et les réponses sur le fond de S Huet (et faiblement de S Galam), d'où un certain nombre de malentendus agaçant pour tout le monde (comme sur la fin). Il faut dire que l'aspect "traitement médiatique" a été largement balayé d'un revers de main par S Huet ("Les films ne m'intéressent pas et n'ont pas l'influence qu'on leur prête" , "le climategate est sans objet et les mails sont à placer dans leur contexte").
Je pense que la discussion aurait pu être plus intéressante en laissant développer les arguments de chacun. Ceux de M. Galam m'ont parut quasi inexistants. Il semble que M. Huet en revanche, avait moult exemples à donner. Que ne lui laissez vous pas le temps de développer? N'insulter pas votre intelligence, Guy (ni la nôtre)! Monsieur a l'air extrêmement compétent. Son travail consiste à vulgariser ses questions. Il aurait pu ainsi aller au bout de ses propos, ce qui il me semble est quand même intéressant.
Fut un temps où vous (@si) nous parliez d'émission sans durée fixe. Il semble que ce ne soit plus le cas. Les émissions font toutes peu ou prou une heure. S'agit-il de rentrer dans le format télé (j'ai peut-être loupé un épisode où vous expliquiez ce changement de politique). Je trouve très dommage d'abandonner de cette force que donnait le support internet. Au pire vous pourriez toujours (je n'ignore pas que cela prendrait du temps et nécessite des moyens) proposer une émission intégrale (sur ce sujet aussi intéressant qu'épineux, peut-être 2h!) et une version montée, plus courte pour @sinautes fainéants...
Pour faire court le problème de cette émission, c'est... le quiproquo général !
le sujet est complexe et le manque de connaissance du sujet par l'animateur est flagrante (il le dit lui-même). Donc il ne peut mener sereinement le débat. Ceci dit, il a le mérite de s'y intéresser et d'ouvrir le débat (même si il lui échappe par la suite).
Car la question est complexe et toute généralité doit être nuancée : les scientifiques produisent un savoir complexe et contradictoire (ce qui est normal) qui ne peut être résumé en deux lignes sans trahir la "vérité scientifique".
Voila le cheminement du savoir :
.................................politiques
................................./.......| .......\
scientifique ->expert ...|........ citoyens
.................................\.......|....... /
..................................journalistes
Concrètement, une grande majorité de scientifiques pense que les probables changements climatiques futurs seraient potentiellement catastrophiques pour une large part de l'humanité.
A partir de là commence le travail des "experts" (un conglomérat de personnes plus ou moins compétentes qui agissent dans la société réelle), qui vont passer l'information remachée aux politiques et aux médias, plus particulièrement aux journalistes, qui retransmettent au public (qui a lui-même peut-être un effet sur les politiques)
En gros pour le péquin moyen : scientifique -> expert -> journaliste -> citoyen
- Le scientifique peut déjà se tromper, mais dans un rapport comme celui du GIEC (équipe 1) qui rassemble une large gamme de scientifiques, l'erreur est quantifiée (dans les limites des connaissances actuelles), et à aucun moment niée.
- l'expert est sujet à caution (là s'exerce la majeur pression des lobby - politiques, industriels, financiers), et c'est ici qu'on perd la mjeure partie de l'information "incertitudes sur les prévisions", car il faut des propositions concrètes et sures, pas des probabilités.
- le journaliste peut être incompétent, mal informé lui-même, ou encore idéologiquement marqué, etc..
- le citoyen peut fermer les yeux, se boucher les oreilles, et boire un pastis (de dépit).
La plus grande marge d'erreur se situe donc au niveau de l'expertise et des journalistes, pas des scientifiques !
Donc c'est un comble pour des journalistes que de reprocher aux scientifiques de ne pas bien informer les gens !
C'est votre boulot de rapporter au péquin moyen la "vraie" information, c'est à dire celle qui est toujours accompagnée d'un regard critique et contradictoire. Car la réalité est toujours plus complexe que ce que vous pouvez dire. N'affirmez pas des généralités simplistes en disant que c'est "scientifiquement prouvé", c'est la moindre des choses.
Si vous ne voulez pas vous plonger dans la complexité de la réalité, si vous ne vous basez que sur "HOME" et Al gore, n'allez pas crier au "complot international des scientifiques" !!!
S'il devait y avoir complot, peut être que ce seraient ceux qui n'ont pas interet à ce que ça change (pays libéraux - je ne citerait personne). Et puis d'abord c'est qui ce hacker ?
Il y a de la propagande des deux cotés (pro et anti)... c'est certain, et alors?
alors : le mieux est de se fier aux scientifiques, pas aux experts ni aux journalistes ! Et si les scientifiques vous diront peut-être : 50% de chances de +2° en moyenne sur terre, 0.0001% de -15°, etc. Point.
Pour ce qui est de la politique à suivre, il faut prendre en compte l'envirronnement, mais aussi les considérations économiques, sociales, geopolitiques et geostratégiques.
En tout cas sachez que (et ce sont des faits, je dis ça comme ça :P)
1) les ressources viennent à manquer, car l'humanité détruit certaines ressources naturelles plus vite qu'elles ne se renouvellent (notamment à cause d'un système économique desastreux, écologiquement et socialement parlant)
2) le climat change constamment, à court, moyen et long terme (l'homme est un facteur parmi d'autres, évidemment)
3) les changements climatiques peuvent être desastreux pour une grande partie de l'humanité.
A partir de là, choisi ton camps... on continue de vivre dans une société de merde qui pourrit tout et tout le monde et on fait exploser la souffrance mondiale, ou bien on s'arrete, on réfléchit et on vit mieux ?
C'est LA question...
NB : synthèse ratée...
les thèses de Courtillot arrivent à rassembler pas mal de monde et pourtant voici ce qu'on peut lire aussi :Comme la plupart des travaux du genre, celui-ci est construit sur un vide intellectuel –comme si tout ce que nous savions déjà en physique du climat devait être mis au rebut pour une idée nouvelle (et en fait pas si nouvelle). Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là. Avec l’aide d’un Commentaire publié par Bard et Delaygue, nous exposerons un ensemble d’erreurs suspectes et d’omissions qui remplissent le papier de Courtillot. Je-m’en-foutisme et ignorance, est l’interprétation de loin la plus charitable que l’on puisse apporter à cet ensemble.
http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/12/les-chevaliers-de-l%E2%80%99ordre-de-la-terre-plate-part-ii-courtillots-geomagnetic-excursion/
petite exégèse pour les flemmards
le lien de cause à effet attendu entre l’augmentation des gaz à effet de serre à longue vie (comme le CO2) et l’augmentation de température ne repose pas sur une vague corrélation inexpliquée entre la température et la concentration des gaz à effet de serre au cours du 20e siècle.
L’augmentation présumée de la température a été prédite bien avant d’être détectable dans l’atmosphère, en fait bien avant de savoir que le CO2 était vraiment en train d’augmenter. Ceci a été prédit pour la première fois par Arrhenius en 1896 à partir d’idées extrêmement simples sur l’équilibre radiatif, puis fut reproduit en utilisant de la physique moderne des rayonnements par Manabe et collaborateurs dans les années 60. Aucune de ces prédictions ne reposait sur des modèles de circulation générale, qui sont apparus dans les décennies suivantes et ont permis des prévisions plus détaillées. Mais la prédiction de base du réchauffement est fondée sur des principes de physique vraiment fondamentaux ayant trait à l’absorption des infrarouges par les gaz à effet de serre, à la théorie radiative du corps noir, et à la thermodynamique de l’atmosphère saturée. Chacun de ces éléments a été vérifié avec une très bonne précision par des expériences de laboratoire et des observations de terrain.
Aucune autre théorie basée sur des principes physiques quantifiables n’a pu faire de même. Si quelqu’un arrivait avec la brillante idée que, disons, le réchauffement global est dû à la pluie de Phlogistique tombant de la Lune, cela n’effacerait pas d’un coup tout ce que l’on sait sur la thermodynamique, sur l’absorption des infrarouges, l’équilibre radiatif, et la température. Au contraire, c’est le boulot de l’avocat du Phlogistique de quantifier les effets du Phlogistique sur l’équilibre radiatif, et de les ajouter de manière cohérente aux forçages climatiques existants. Quasiment toutes les tentatives d’enfoncer la théorie de l’effet de serre anthropique ont perdu de vue ce principe simple mais incontournable.
Comme il n’y a pas de mécanisme physique quantifié reliant les variations du champ au climat, Courtillot doit se rattraper en nous montrant quelques supposées corrélations entre les variations de température et du champ magnétique. Pour ne rien arranger, Courtillot n’arrive pas à décider si une augmentation du champ devrait réchauffer le climat ou le refroidir, ce qui fait qu’on ne sait même pas quelle corrélation rechercher. L’absence d’un modèle physique ne permet pas de traiter les différents forçages sur un pied d’égalité ni d’attribuer de manière fiable les causes des changements climatiques.
La confiance avec laquelle Courtillot met en doute le rôle, accepté de façon générale, du forçage anthropique sur les changements climatiques du dernier siècle est surprenante, au vu des limites fondamentales de tout argument basé seulement sur une corrélation. Mais c’est encore pire que ça : comme le montre Bard et Delaygue, la plupart des corrélations sur lesquelles reposent les pauvres cas de Courtillot et al. sont en fait bidons.
il y a du truand. Ces papiers franchissent la ligne séparant l’erreur simple de la tromperie active. Les papiers de cette catégorie commettent ce que Damon et Laut nomment judicieusement un "ensemble d’étranges erreurs". Les papiers de cette catégorie utilisent souvent des manipulations de données criticables (et souvent cachées et non expliquées) pour fabriquer des corrélations quand elles n’existent pas. Les travaux des fanatiques danois du soleil, largement discutés par Damon et Laut, sont des exemples typiques de cette catégorie de truand. Nous laissons au lecteur le soin de décider, après la discussion qui suit, si le papier de Courtillot est simplement du brut, ou s’il a versé dans le truand.
Courtillot exagère le forçage radiatif des nuages d’un facteur quatre, car il attribue pratiquement tout l’albédo terrestre aux nuages et oublie de prendre en compte l’effet de serre des nuages.
En ignorant encore une fois l’importance bien documentée des aérosols anthropiques, il dit plus loin : "Notons que la stabilisation ou diminution de la température entre 1940 et 1970 correspond bien aux séries solaire et magnétiques, au contraire de l’accélération monotone de la hausse du CO2". Non seulement, c’est une dissimulation à la Crichton d’un phénomène bien connu, mais comme nous le verrons plus loin la supposée "correspondance" est le résultat d’une manipulation discutable des données.
Courtillot soutient que la corrélation entre les sauts ou "jerks" géomagnétiques et les avancées des glaciers alpins étaye une influence solaire et magnétique du climat. Comme le soulignent Bard et Delaygue, ceci nécessite une réponse aux variations du champ magnétique exactement opposée à celle avancée par Marsh et Svensmark (2000), qui est celle supposée par ailleurs dans le papier de Courtillot. Courtillot concocte une explication ad hoc de cette hypothèse, mais celà l’éloigne encore plus de ce qui peut être justifié par de la physique connue et quantifiée. On peut trouver toute sorte de corrélation si on se permet de changer le signe de la relation attendue lorsque ça arrange, et cela sans contrainte physique.
Courtillot fait grand cas du fait que la périodicité millénaire des débris glaciaires à hématite des données de Gerard Bond -considérés alors comme un indicateur de la température du nord de l’Atlantique- s’aligne bien avec les variations géomagnétiques. Cependant, comme le notent Bard et Delaygue, des travaux postérieurs avec une meilleure chronologie, plus de carottes et une meilleure résolution temporelle, montrent que l’enregistrement de Bond n’est pas un indicateur de température représentatif de toute la région nord atlantique. Ces enregistrements plus complets ne montrent pas ou peu de relation avec les variations géomagnétiques.
ATTENTION A PARTIR DE LA CA DEVIENT DU LOURD
Bard et Delaygue ont mis à jour un certain nombre d’erreurs d’une nature plus troublante. Courtillot et al. commettent l’erreur de la "Terre plate" d’où provient le titre de notre article : ils donnent une impression trompeuse de la comparaison entre les forçages dû à la variabilité solaire et dû aux gaz à effet de serre, en oubliant de prendre en compte la géométrie sphérique de la Terre et son albédo.
dans leur Figure 1, Courtillot et al. montrent des données géochimiques provenant d’une stalagmite des Alpes Centrales, données qui prétendent établir une corrélation très forte entre des variations climatiques et un indicateur de l’activité solaire. Comme le notent Bard et Delaygue, Courtillot et collaborateurs ont caché le fait que la corrélation est aussi bonne précisément parce que la chronologie des séries comparées a été finement ajustée afin de maximiser expressément la corrélation. Les données originales non ajustées ne montrent pas une si bonne corrélation.
En découpant le dernier bout de la courbe et en le normalisant à une déviation standard, Courtillot gonfle la variabilité et rend la corrélation meilleure qu’elle ne le serait en utilisant la totalité de la courbe. Comme morceau de manipulation trompeuse de données, celui-ci doit rejoindre dans les tréfonds de l’Histoire le lissage sélectif utilisé pour certains enregistrements solaires, comme discuté par Damon et Laut dans leur critique des travaux danois sur le soleil. Maintenant, dans sa réponse à Bard et Delaygue (il y a toujours une Réponse à un Commentaire), Courtillot s’enfonce encore un peu plus. Il déclare que la raison pour laquelle il a utilisé une série solaire tronquée est que les données ne proviennent pas de Solanki (comme suggéré dans le papier) mais en fait de sorties du modèle SOLAR2000 de Tobiska. Le papier de Tobiska n’est même pas cité par Courtillot et al. (2007), alors que Solanki (2002) y est cité comme dans les papiers précédents de ces auteurs sur des sujets similaires. Il n’y a aucune raison valable pour utiliser SOLAR2000 dans une étude comme celle tentée par Courtillot et al. car, comme le notent Bard et Delaygue, le modèle SOLAR2000 est limité à la petite fraction ultraviolette du spectre solaire, ce qui n’en fait pas le bon choix, sauf si on s’intéresse explicitement à des phénomènes liés au forçage des ultraviolets (voir Lean, 2002). On peut penser que Courtillot et al. sont allés pêcher ces données dans la mare la plus proche, parce que c’était la première courbe trouvée qui leur donnait quelque excuse pour tronquer l’enregistrement de façon à obtenir le résultat voulu.
Bard et Delaygue ont remarqué autre chose d’étrange. La courbe "Tglobe" de Courtillot ne ressemble pas vraiment à celle publiée par Phil Jones. La courbe de Phil Jones, provenant de ses vrais fichiers de données, est représentée dans la version corrigée par Bard et Delaygue de la figure. Ils ont également ajouté la reconstitution de la NASA pour comparer. Ces deux courbes sont en accord, mais aucune ne montre la succession rapide de réchauffement/refroidissement entre 1940 et 1970 visible sur la figure de Courtillot. Alors si les données de Courtillot ne sont pas les températures moyennes globales de Phil Jones, qu’est-ce-que Courtillot a représenté ? Nous ne le saurons peut-être jamais. Dans sa réponse à Bard et Delaygue, Courtillot assure que ses données proviennent d’un fichier nommé : monthly_land_and_ocean_90S_90N_df_1901-2001mean_dat.txt. Bard et Delaygue soulignent cependant que Phil Jones n’a connaissance d’aucun fichier de la sorte dans sa base de données, et ne reconnait dans la supposée courbe "Tglobe" aucune version de la température moyenne globale que son groupe ait pu produire.
Bard et Delaygue concluent avec une figure, reproduite ci-dessous, qui illustre bien ce que nous disons depuis des années à RealClimate. Sur cette figure ils ont représenté la température moyenne globale de Phil Jones avec un index global magnétique (l’index aa), un index du flux de rayons cosmiques (Climax), et la série composite PMOD des mesures satellitaires de l’irradiance solaire. Ces courbes sont moins lissées que celles du graphe précédent. La variabilité inter-annuelle de la température est liée à des causes naturelles comme les éruptions volcaniques majeures, les événements ENSO, et la variabilité solaire. Cependant, seule la courbe Tglobe est caractérisée par une tendance à l’augmentation très significative -une tendance qui ne peut être expliquée par ces causes naturelles. Répétez-le trois fois chaque soir avant d’aller vous coucher : la température augmente. L’influence solaire monte et descend, monte et descend, monte et descend. Vous ne pouvez pas plus transformer ça en une tendance que faire de l’or à partir du plomb.
Félicitations à Sylvestre Huet, sa connaissance du sujet a repoussé Sophie Vernier-Caillat et surtout Guy Birenbaum du mauvais côté de la ligne jaune, mais que dire de Serge Galam sinon qu'il a été en dessous de zéro et mon fuchsia n'aime pas ça du tout
Il n'y a pas trop de commentaires pour l'instant mais la tendance qui se dégage c'est de traiter a priori M.Galam de rigolo, M.Huet de journaliste compétente et M.Birenbaum d'agité à l'orgueil blessé.
Je ne vous cacherai pas que le journaliste compétent m'a agacé par son ton pontifiant, son incapacité totale a se mettre au niveau de ses interlocuteurs et par son imprécision d'autant plus impardonnable qu'il n'a eu de cesse de reprendre les autres.
A la 13ème minute par exemple il y a un micro débat sur la manière dont l'auteur du mail a répondu, communiqué ou interview. ça peut paraître anodin mais le gars qui se trouve confronté à deux démentis commence à bafouiller ses négations avec de moins en moins de force pour finir sur un "si vous voulez" assez pitoyable, ça pose quand même le personnage l'air de rien.
Laissons cela pour ce qui vient juste après. M.Huet nous dit que l'astuce a consisté à introduire des données réelles dans une courbe. Une courbe de quoi ? Des données qui viennent d'où ? Pour l'instant on ne sait pas. Le présentateur lui dit qu'il ne comprend pas, ce qui est admissible à ce stade parce que la phrase est quand même diablement imprécise. Et là, notre journaliste, après un petit silence de consternation et un "Comment ça vous ne comprenez pas ?" se contente de répéter exactement la même chose en hachant bien les syllabes comme s'il s'adressait à un demeuré. Et bien je suis peut-être susceptible mais là je n'aurais pas été plus heureux que M.Birenbaum et surtout beaucoup moins diplomate par la suite. Et après la répétition, je veux bien être pendu si à ce stade (12:50) quelqu'un a compris quelque chose. Bonne remarque de Guy, "Mais alors la courbe ne provient pas de données réelles ?". Après ça c'est la chute, le mayday du cortex, l'hallali sur l'imprécision. Il n'y avait pas de thermomètre à l'époque car il s'agit de paleotempérature (c'est là qu'on l'apprend, fallait être patient quand même) mais la courbe provient de mesure indirecte (ah bah ce sont de vrais mesures alors mais indirectes et d'après un modèle, ok) et les "fameuses mesures réelles" alors ? Je cite "il les a introduit où l'on disposait de données de thermomètre" (13:46) Ben je croyais qu'on avait pas de thermomètre à l'époque ? (13:20)
Franchement, si quelqu'un a capté quelque chose a cette histoire, pitié, qu'il m'aide. Le comble de la mauvaise foi venant ensuite avec le reproche fait à M.Galam de ne rien comprendre et de raconter des âneries sur le mélange données réelles et modélisation. Ce que disait M.Galam n'était pas idiot mais effectivement hors sujet si la courbe n'était pas issue d'une modélisation. Par contre, je vois pas comment on aurait pu le savoir à partir du salmigondis produit par M.Huet qui dans cette dernière intervention dit aussi une grosse bêtise. Non, une modélisation ne concerne pas que l'avenir et la paléoclimatologie c'est de la modélisation parce que les mesures sont éparses, indirectes et qu'elles donnent une valeur brute à replacer dans une paleoathmosphère qu'il faut elle même reconstituer avec des modèles.
En Bref, ce journaliste est encore plus obscur qu'un scientifique parce que le scientifique on a peut-être du mal à le suivre mais au moins il va quelque part et il a la cohérence de sa discipline.
A la 41ème minute c'est pas joli non plus. "Moi je ne m'intéresse pas aux films d'Al Gore et Nicolas Hulot parce que je n'ai pas de temps à perdre". Pas sympa mais bon, au moins s'il veut parler de l'opinion publique ce serait pas mal de se forcer un peu. Et je ne m'étend pas sur la naïveté du personnage qui croit que les gouvernements prennent des mesures parce que les scientifiques le leurs disent. Ha ha ha. Si l'opinion s'en foutait mon gars, il n'y en a pas un qui lèverait le petit doigt parce que comme il le dit "les gouvernements de la terre n'ont pas envie de s'occuper du climat". Marrant d'avoir tous les arguments en main et d'arriver à une conclusion inverse de celle que l'on pourrait déduire.
Et alors, à 41:25, le coup du pathos climatique c'est excellent. Il faut choisir entre les ours ou les enfants du Sahel. Déjà, sortir les petits enfants aux ventres gonflés et aux yeux plein de mouches du tiroir pour s'opposer au pathos et au spectaculaire c'est gratiné mais nous proposer un choix alors qu'en ce moment les uns comme les autres crèvent là c'est la réponse taille 44 en bas du dos qui s'impose.
Bref, vous avez compris, je n'ai pas trop apprécié le ton ni le fond des propos de M.Huet et M.Birenbaum a fait montre d'une patience d'ange que je ne le soupçonnais pas d'avoir. Je tire mon chapeau au professionnel. Malheureusement l'émission a souffert de tout cela et cette ligne jaune ne sera pas de celles que je regarde plusieurs fois rien que pour le plaisir. Pas grave, Il y en a des vielles sur lesquelles je pourrai me rabattre et de prochaines qui seront à la hauteur.
PS : Le fait de se pointer un peu à l'arrache, Guy, ça passe la plupart du temps parce que vous êtes au niveau du spectateur (bien vu pour l'écorce, c'était pas loin et M.Huet est un mufle) et que cela oblige vos interlocuteurs à être explicites, mais là ce n'était pas une bonne idée parce que quand vous tombez sur un participant qui est confus vous vous mettez dans l'incapacité de nous expliquer directement ce dont il est question tout simplement parce que vous ne comprenez pas non plus.
Le dicton est bel est bien vrai, un chercheur qui a trouvé devient nuisible pour la science...
LONDRES - l'université britannique d'East Anglia, explique que le directeur de son prestigieux Climatic Research Unit (Phil Jones) se retire en attendant une enquête sur des allégations selon lesquelles il a surestimé le cas dans celui des changements climatiques.
L'université affirme que Phil Jones quittera son poste jusqu'à l'achèvement d'un examen indépendant des allégations selon lesquelles il a travaillé à modifier la manière dont les données de la température mondiale a été présenté.
Décembre 01, 2009 03:21 CEST
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ben non ! il y a des gens , minoritaires pour l'instant, qui parle de décroissance.
c'est pourtant elle qui nous dit (minute 58) que le rôle de journaliste c'est de donner une information complète...
- je me réjouissais d'avoir la possibilité de comprendre ce qui se jouait derrière cette histoire de hacking.
- j'ai assez vite eu le sentiment, après un 1er tour de table, que les participants à l'émission étaient à des niveaux de compétence assez hétérogènes, ce qui me semble avoir considérablement nui à la clarté et à la cohérence des échanges. Si la seule conclusion a tiré est "non au catastrophisme", alors j'ai perdu mon temps car je le savais déjà.
- guy birenbaum a glissé progressivement de la posture de Candide à celle d'un Narcisse blessé. Comme s'il avait pris parti à un moment.
M. Huet a certes une voix désagréable à l'oreille et une tendance aux sourires mode mépris "on", mais il a donné de multiples preuves de son expertise journalistique au cours du débat, ce qui n'est pas le cas des deux autres invités.
Une consolation toutefois, cette émission m'a donné l'idée d'être désormais plus attentif et vigilant aux articles signés Sylvestre Huet.
J'espère que Guy aura pris un peu de repos après ce dur combat ! Il l'aura mérité.
D'accord sur le ton parfois véhément du journaliste de libé, mais mine de rien c'est lui qu'on a davantage laissé parler, ce qu'il disait ne devait pas être complètement dénué de sens. Malgré sa violence paradoxalement il apportait tout de même une certaine mesure (notamment avec tous ses distingos communauté scientifique/experts/opinion publique etc). Et il y a chez lui un truc que j'avais déjà observé aussi chez d'autres spécialistes de la question (et partisan de la thèse du réchauffement par l'homme), ils pensent que le temps presse (et c'est un euphémisme), et s'agacent donc de la remise en cause de toutes ces questions, pensant qu'on ne fait que perdre du temps qu'on a déjà trop perdu.
Après je n'irais pas emmerder Guy B. sur le terme réchauffiste, caricaturer c'est son métier, et au final le fond de l'émission est tout sauf caricaturale (c'est pourquoi on n'en sort d'ailleurs sans aucune certitude!).
Sur le fond, je ne peux quand même pas m'empêcher de penser un peu comme la journaliste de rue89 que le Climategate apparait en réaction à, et qu'il y a des gens ni scientifiques ni journalistes qui adorent remettre en cause les thèses officielles, un peu comme pour le 11 septembre, et qui propagent leur thèse à eux de manière efficace et virale. Les mails en question, si j'ai bien compris on en a retenu deux sur les 1000 et quelques, complètement décontextualisés, et qui ne prouvent pas grand chose. moi en tout cas, ils ne m'ont pas convaincu!
Bonne émission en tout cas.
Par contre, je suis en cours d'émission là, et je ne connais pas ce Serge Galam, présenté comme physicien, mais qu'est-ce qu'il raconte comme co***ries ! En fait, toutes les fois où il a ouvert la bouche pour le moment c'était pour provoquer gratuitement ou faire des amalgame stupides. Mais bon, je regarde la suite, et je reviens après...
J'ai trouvé le journaliste de libé énervant et j'ai vraiment eu dû mal à comprendre ce qu'il disait contrairement aux autres invités qui étaient beaucoup plus posés. Chaque fois qu'un autre invité (ou Guy) disait quelques choses, il n'était pas d'accord voire même se marrait. Le débat aurait été plus intéressant sans cet invité.
Pour ma part il me semble que remettre en cause le réchauffement climatique est vain, au delà de ce débat il y a la condition humaine, la protection de notre biosphère, et l'avenir de nos gosses qui est en jeu, malheureusement je crois que ce courant sur le web actuellement consistant à traiter les "ecologauchos" d'alarmistes et de terroriste est en fait la manifestation de l'autruche (mon dieu j ai peur je me planque dans mes certitudes pour y réchapper).
Ouvrons l'oeil et le bon.
Je ne suis ni rechauffiste ni sceptique mais vous poussez le bouchon un peu loin :
1) vous le traitez de rechauffiste.(par provoc ou pour faire vite). L'invité étant pointilleux, on peut immaginer que cela l'enerve si comme il le dit, il traite l'information et toute l'information , qu'il accorde de l'intérêt a toute les positions, qu'il se coltine les articles princeps............etc.........et il voit débouler un gugusse qui le baptise rechauffiste, le meme gugusse qui ne connait rien au sujet.
2) Il explique la demarche de fonctionnement du GIEC qui part des données brutes pour publier une synthèse à destination du pékin lambda et des politiques. Et vous reprochez au journaliste de Libération que TF1 ne parle que des degrés en plus sans mention de l'incertitude. En gros vous reprochez votre flemme de vous coltiner un sujet. Lui l'invité, il les connait les nuances et les incertitudes, c'est pas de sa faute si les journalistes aujourd'hui ne produisent que ce qu'on leur demande de produire....sans chercher a comprendre de quoi ils parlent, sans aller chercher les données brutes qui existent.
3) Sur courtillon encore une fois, il ne lui reproche pas son erreur, il se pose la question de l'intégrité des comités de lecture des revues qui l'ont publié.........
Non décidément, votre rage était infondée et je decerne a l'invité une palme d'honneur d'avoir su garder son sang froid.
Vous avez invité Serge Galam qui s'était ridiculisé il y a quelques années en écrivant dans un article du monde (que j'ai la flemme de rechercher ce soir) en en affirmant qu'avant Galilée on ne savait pas que la terre était ronde ( Magellan en avait déja fait le tour avant la naissance de Galilée!)
Bonsoir! Amusez vous bien!