Quand la radio finançait la reconstruction d'un village normand
Fin novembre, le Téléthon lancera sa campagne annuelle de dons en partenariat avec France TV, les Enfoirés ouvrent la billetterie : bref, les campagnes caritatives soutenues ou organisées par les médias depuis les années 1980 restent populaires. Elles ne sont cependant pas pionnières. C'est la Radiodiffusion Française, à la fin des années 1940, qui a lancé la tradition, en reconstruisant un village normand détruit en 1944 : Epron, le "Village de la Radio".
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Derniers commentaires
Jean Nohain est une belle personne qui mérite d'être redécouvert. Son émission "36 chandelles" était sans doute la première des grandes émissions de variétés télévisées. Ce qui est bizarre, c'est que j'ai l'impression d'avoir vu certaines de ces émissions alors que j'avais deux ans quand elle s'est arrêtée. Peut-être que j'ai vu des rediffusions ? Jean Nohain, dit Jaboune, était par ailleurs avocat et l'auteur des chansons de Mireille. Cet extrait pour vous donner une idée du personnage.
Merci pour cet article.
Je pense que le titre de l'opération imaginée par Francis Bernard a bénéficié aussi de sa quasi homonymie avec le "Tour de la France par deux enfants", manuel scolaire de lecture publié de 1877 à 1976 ...
Sans oublier que "Le tour de France par deux enfants", par ailleurs d'une grande qualité, était destiné aussi à chauffer le patriotisme de tous les petits écoliers afin de les préparer à partir "la fleur au fusil" en 1914.
Si tu veux la guerre... il te faut y préparer les esprits. Longtemps à l'avance.
Activité qui révoltait les instituteurs car elle était animée par des militaires de métier. Pendant ce temps les filles avaient droit à une couturière qui suppléait elle aussi l'institutrice.
cette dissociation d'étude entre filles et garçon a duré très longtemps puisque jusqu'en 68, les filles au lycée avaient couture et les garçons dessin industriel. Pour égalité, on a obligé ensuite les filles à faire couture et dessin industriel, elles avaient donc 2 h de plus que les garçons, je ne sais jusqu'à quand cette ineptie a duré.
Cette dissociation a duré même plus tard. Dans les années 70, dans mon lycée, dans les classes techniques (celles et ceux qu'on jugeait pas assez bons) il y avait les 4ème gâteau pour les filles et les 4ème rabot pour les garçons.
Tant que ça! j'étais écolière jusqu'en 62. J'avais entendu parler de ce livre par mon père mais ne l'ai jamais tenu entre les mains ni en tant qu'élève ni en tant qu'institutrice depuis 1972.