Commentaires
Quotas : vous avez dit "terrifiant et imbécile" ?
A propos des révélations de Mediapart sur l'idée de quotas de "bi-nationaux" dans le foot-ball, nous avons reçu de Michel Caillat, sociologue du sport, animateur du Centre d'Analyse Critique du Sport (CACS) le court texte suivant. Nous le publions, car il nous semble décentrer le débat, de manière radicale mais stimulante.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Bonjour
Exclu à 16 ans car trop "individualiste" (je me marre encore c'était un cross, j'en ai 51 de plus) par un type dont la profession était "prof de gym". A partir de ce jour ma philosophie et mon sport préférée a été "le coup de pied au cul" (ce forum ne m'a pas trop déçu).
Un esprit sain dans un corps sain comme disaient mes profs de gym, ainsi j'ai joué à leur réaliser parfaitement le saut de singe.
Bravo à Fleur, Anne Sophie, Judith, Didier, Alain, Daniel et toute la troupe, gardez bon pied!
Exclu à 16 ans car trop "individualiste" (je me marre encore c'était un cross, j'en ai 51 de plus) par un type dont la profession était "prof de gym". A partir de ce jour ma philosophie et mon sport préférée a été "le coup de pied au cul" (ce forum ne m'a pas trop déçu).
Un esprit sain dans un corps sain comme disaient mes profs de gym, ainsi j'ai joué à leur réaliser parfaitement le saut de singe.
Bravo à Fleur, Anne Sophie, Judith, Didier, Alain, Daniel et toute la troupe, gardez bon pied!
Je trouve la réaction de Michel Caillat et Daniel idiote.
Pour Michel (je peux t'appeler Michel), ce discours sur la différence entre le sport et l'activité physique est intéressante mais hors de propos.
C'est comme si on parle de la différence entre le travail rémunéré et l'activité de loisir alors que le sujet est la discrimination à l'embauche en entreprise.
La discrimination à l'embauche est une mauvaise chose (dans le sport comme dans le monde du travail). Et l'article de Médiapart parle de cela et pas d'autre chose...
Le fait que Daniel (je peux t'appeler Daniel) ne connaisse rien au football importe peu. C'est comme si un intellectuel répond "je ne connais rien aux histoires juives" quand on lui parle de discriminations dans les années 30-40 (et suivantes).
Enfin, pendant toute l'émission, se demander s'il y a racisme ou non, c'est tout aussi idiot. Quand il y a discrimination, il y a racisme.
Je rappelle que certains français et allemands répondaient "je n'étais pas raciste mais j'obéissais aux ordres" (pendant une certaine période).
En fait, on se fout de ce que pense une personne, c'est dans ses actes qu'il faut le juger. Pendant une réunion d'un comité, une parole est un acte. Ce n'était même pas des blagues racistes, c'était des propos discriminatoires de personnes ayant des fonctions permettant de mettre en œuvre une politique discriminatoire.
Pour Michel (je peux t'appeler Michel), ce discours sur la différence entre le sport et l'activité physique est intéressante mais hors de propos.
C'est comme si on parle de la différence entre le travail rémunéré et l'activité de loisir alors que le sujet est la discrimination à l'embauche en entreprise.
La discrimination à l'embauche est une mauvaise chose (dans le sport comme dans le monde du travail). Et l'article de Médiapart parle de cela et pas d'autre chose...
Le fait que Daniel (je peux t'appeler Daniel) ne connaisse rien au football importe peu. C'est comme si un intellectuel répond "je ne connais rien aux histoires juives" quand on lui parle de discriminations dans les années 30-40 (et suivantes).
Enfin, pendant toute l'émission, se demander s'il y a racisme ou non, c'est tout aussi idiot. Quand il y a discrimination, il y a racisme.
Je rappelle que certains français et allemands répondaient "je n'étais pas raciste mais j'obéissais aux ordres" (pendant une certaine période).
En fait, on se fout de ce que pense une personne, c'est dans ses actes qu'il faut le juger. Pendant une réunion d'un comité, une parole est un acte. Ce n'était même pas des blagues racistes, c'était des propos discriminatoires de personnes ayant des fonctions permettant de mettre en œuvre une politique discriminatoire.
Je voudrais en finir une fois pour toutes avec la vision politique du sport en général, et du foot en particulier.
Tous les dimanches matins, partout en France, sur les terrains de foot, dans les banlieues résidentielles ou parmi les barres HLM, dans les campagnes, sur les lisières de Paris, on voit des groupes de mecs qui se sont divisés en deux équipes et qui se disputent un objet en courant après, en n'utilisant que leurs jambes et leurs pieds. Ils éprouvent visiblement un grand plaisir à courir après un ballon.
Plein de gens aiment aussi se rassembler à dates fixes par milliers pour en regarder d'autres faire la même chose, sauf que ceux-là sont particulièrement doués à ce jeu, et sont payés à millions d'euros.
Plus, tous les quatre ans, tous les meilleurs joueurs et des milliards se spectateurs et téléspectateurs se rassemblent pour disputer des matchs homériques qui se termineront par le couronnement d'une seule équipe. Et on remettra ça quatre ans plus tard.
C'est quand même bizarre qu'à part quelques pays, tout ce monde soit si branché football.
Sauf qu'il y a quelque chose de remarquable, c'est que ce sont avant tout les hommes qui s'intéressent au foot. Les dimanches matins, il n'y a pas de femmes qui courent après le ballon, et à part les matchs très médiatisés qui sont vus par énormément de gens, ce sont les hommes qui regardent et surtout qui jouent la coupe du monde.
Vous connaissez le nom d'une seule joueuse de football, vous ?
Un sport fortement sexualisé, donc.
J'emploie le mot dans les deux sens du terme : En effet, le mot sexualisé recouvre deux définitions :
- Attribuer tel ou tel comportement ou tel ou tel rôle dans la vie à l'un ou l'autre sexe
Introduire la sexualité dans un domaine; donner un caractère sexuel à quelque chose
Le caractère sexuel est visible à travers le vocabulaire footballistique , tirer, coup (franc), touche, . Françoise Dolto explique dans Sexualité Féminine que dès qu'ils sont petits, les enfants n'emploient pas le mot « tirer » dans le même sens : pour les filles, tirer, c'est tirer à soi, et pour les garçons, c'est tirer au pistolet ou au foot. Et cette différence ramène à leurs fonctions respectives dans l'acte sexuel.
Cette dimension d'envoyer quelque chose vers l'extérieur avec son membre et de le projeter dans un endroit bien particulier qui est défendu, le but ou le sexe féminin, ne fait plus aucun mystère lorsque vous l'avez dit. Même le mot foot ressemble beaucoup à Foutre. Non ?
Les hommes par le football expriment la symbolique de primates supérieurs dont les femelles sont toujours disponibles mais jamais à disposition, et qui projettent leur frustration dans un jeu où ils se retrouvent entre eux pour mimer collectivement et symboliquement l'acte sexuel.
Et avez-vous remarqué que les stades de foot ne sont jamais couverts ? Quand on a construit le nid, le stade de foot pour les jeux olympiques de Pékin, il était prévu pour être couvert, et pourtant, on y a renoncé. Il n'y a pas de grandes compétitions de foot à Bercy, qui est couvert, mais on pourrait le faire, puisqu'il y a des tournois de prestige, parfois.
Et que la forme d'un stade de foot, vue du haut, du fait qu'il n'est pas couvert, évoque la yoni des Shivaïstes indiens, le symbole du sexe féminin ?
Ma théorie est que ce simulacre d'acte sexuel, pour se débarrasser de la problématique féminine, se produit directement dans un sexe féminin symbolisé.
La ola fait frémir les parois du stade, comme si elles réagissaient à l'acte sexuel.
De plus, cette fonction tournée vers l'extérieur du fait du rôle sexuel, a déterminé aussi les rôles respectifs dès la fin de l'hominisation et a poussé les hommes à aller à la chasse et à la guerre, et les femmes, plus intérieures, à faire de la cueillette et à s'occuper de la maison.
Et cette continuation dans un univers pacifié et où les animaux sauvages n'existent quasiment plus, se retrouve aussi dans le football puisqu'on se divise en équipes qui se combattent, comme à la guerre, et on poursuit et on se dispute un simulacre de gibier formé d'une boule en cuir et on peut aussi y retrouver la symbolique de l'ovule. Cette dimension de simulacre de guerre hystérisée aboutit quelquefois à des phénomènes de hooliganisme, puisque la guerre ressort tout naturellement de la projection pour retrouver la réalité.
Évidemment, les femmes ne sont pas interdites de stade, mais ce sont avant tout les hommes qui s'intéressent au football.
Dans le sport en général, la compétition renvoie à cette compétition originelle qui est celle des spermatozoïdes affrontant mille périls pour accéder à l'ovule, et où un seul doit triompher. Évidemment, il s'agit là de principes masculins et féminins, mais chacun de nous, homme ou femme, est le produit de cette lutte qui détermine le choix darwinien non du plus fort mais du mieux adapté.
Si les sportifs veulent s'affronter en joutes pour le fun, ça les regarde, au nom de quoi devrions-nous les empêcher pour des raisons politiques ?
Si cette fonction, de toute évidence nécessaire à la société et à bon nombre d'individus, est remplie par le football et le sport en général, en quoi pourrions-nous donner une signification politique à ce qui est une attitude collective qui à ma connaissance n'opprime personne ? Les perdants seraient opprimés ? Mais personne ne les oblige à participer. Au contraire, c'est la compétition qui forme le lien et les soude.
Le sport donnerait une image compétitive de la société ? Mais là encore personne n'est contraint ni à participer ni à regarder.
Les régimes de type fasciste ont magnifié le sport ? C'était une façon de plus pour eux d'enrégimenter la société puisque les sports correspondent à des regroupements collectifs par nature apolitiques, et faciles à contrôler.
Mais le rassemblement de Nuremberg n'avait rien de sportif, et pourtant.....
Et le sport constituait pour ces régimes, comme pour tous les pays, une vitrine de leurs soi-disants prouesses avec leur idéologie de l'homme nouveau, d'ailleurs fascistes comme communistes en ont joué, alors qu'ils étaient dans les faits d'absolues régressions politiques, collectives et sociales.
Pour ce qui est de l'équipe de France, je vais me contredire, parce qu'évidemment, gagner, pour l'équipe de France, a une incidence de nature politicienne à travers le prestige que peut récupérer un chef d'état français de victoires de l'équipe de France, même si tenir ses promesses est beaucoup plus sûr pour être réélu.
Et je ne suis pas sûre qu'Edwy Plenel, grand tacticien et antisarkozyste devant l'éternel, ne charge pas pour chasser Blanc et compromettre l'équipe de France, en jouant sur l'émotionnel, le racisme étant un sujet qui soulève le coeur et pas le cerveau.
En effet le sport n'est pas de nature politique, mais qu'il ait des enjeux politiciens est indéniable.
Tous les dimanches matins, partout en France, sur les terrains de foot, dans les banlieues résidentielles ou parmi les barres HLM, dans les campagnes, sur les lisières de Paris, on voit des groupes de mecs qui se sont divisés en deux équipes et qui se disputent un objet en courant après, en n'utilisant que leurs jambes et leurs pieds. Ils éprouvent visiblement un grand plaisir à courir après un ballon.
Plein de gens aiment aussi se rassembler à dates fixes par milliers pour en regarder d'autres faire la même chose, sauf que ceux-là sont particulièrement doués à ce jeu, et sont payés à millions d'euros.
Plus, tous les quatre ans, tous les meilleurs joueurs et des milliards se spectateurs et téléspectateurs se rassemblent pour disputer des matchs homériques qui se termineront par le couronnement d'une seule équipe. Et on remettra ça quatre ans plus tard.
C'est quand même bizarre qu'à part quelques pays, tout ce monde soit si branché football.
Sauf qu'il y a quelque chose de remarquable, c'est que ce sont avant tout les hommes qui s'intéressent au foot. Les dimanches matins, il n'y a pas de femmes qui courent après le ballon, et à part les matchs très médiatisés qui sont vus par énormément de gens, ce sont les hommes qui regardent et surtout qui jouent la coupe du monde.
Vous connaissez le nom d'une seule joueuse de football, vous ?
Un sport fortement sexualisé, donc.
J'emploie le mot dans les deux sens du terme : En effet, le mot sexualisé recouvre deux définitions :
- Attribuer tel ou tel comportement ou tel ou tel rôle dans la vie à l'un ou l'autre sexe
Introduire la sexualité dans un domaine; donner un caractère sexuel à quelque chose
Le caractère sexuel est visible à travers le vocabulaire footballistique , tirer, coup (franc), touche, . Françoise Dolto explique dans Sexualité Féminine que dès qu'ils sont petits, les enfants n'emploient pas le mot « tirer » dans le même sens : pour les filles, tirer, c'est tirer à soi, et pour les garçons, c'est tirer au pistolet ou au foot. Et cette différence ramène à leurs fonctions respectives dans l'acte sexuel.
Cette dimension d'envoyer quelque chose vers l'extérieur avec son membre et de le projeter dans un endroit bien particulier qui est défendu, le but ou le sexe féminin, ne fait plus aucun mystère lorsque vous l'avez dit. Même le mot foot ressemble beaucoup à Foutre. Non ?
Les hommes par le football expriment la symbolique de primates supérieurs dont les femelles sont toujours disponibles mais jamais à disposition, et qui projettent leur frustration dans un jeu où ils se retrouvent entre eux pour mimer collectivement et symboliquement l'acte sexuel.
Et avez-vous remarqué que les stades de foot ne sont jamais couverts ? Quand on a construit le nid, le stade de foot pour les jeux olympiques de Pékin, il était prévu pour être couvert, et pourtant, on y a renoncé. Il n'y a pas de grandes compétitions de foot à Bercy, qui est couvert, mais on pourrait le faire, puisqu'il y a des tournois de prestige, parfois.
Et que la forme d'un stade de foot, vue du haut, du fait qu'il n'est pas couvert, évoque la yoni des Shivaïstes indiens, le symbole du sexe féminin ?
Ma théorie est que ce simulacre d'acte sexuel, pour se débarrasser de la problématique féminine, se produit directement dans un sexe féminin symbolisé.
La ola fait frémir les parois du stade, comme si elles réagissaient à l'acte sexuel.
De plus, cette fonction tournée vers l'extérieur du fait du rôle sexuel, a déterminé aussi les rôles respectifs dès la fin de l'hominisation et a poussé les hommes à aller à la chasse et à la guerre, et les femmes, plus intérieures, à faire de la cueillette et à s'occuper de la maison.
Et cette continuation dans un univers pacifié et où les animaux sauvages n'existent quasiment plus, se retrouve aussi dans le football puisqu'on se divise en équipes qui se combattent, comme à la guerre, et on poursuit et on se dispute un simulacre de gibier formé d'une boule en cuir et on peut aussi y retrouver la symbolique de l'ovule. Cette dimension de simulacre de guerre hystérisée aboutit quelquefois à des phénomènes de hooliganisme, puisque la guerre ressort tout naturellement de la projection pour retrouver la réalité.
Évidemment, les femmes ne sont pas interdites de stade, mais ce sont avant tout les hommes qui s'intéressent au football.
Dans le sport en général, la compétition renvoie à cette compétition originelle qui est celle des spermatozoïdes affrontant mille périls pour accéder à l'ovule, et où un seul doit triompher. Évidemment, il s'agit là de principes masculins et féminins, mais chacun de nous, homme ou femme, est le produit de cette lutte qui détermine le choix darwinien non du plus fort mais du mieux adapté.
Si les sportifs veulent s'affronter en joutes pour le fun, ça les regarde, au nom de quoi devrions-nous les empêcher pour des raisons politiques ?
Si cette fonction, de toute évidence nécessaire à la société et à bon nombre d'individus, est remplie par le football et le sport en général, en quoi pourrions-nous donner une signification politique à ce qui est une attitude collective qui à ma connaissance n'opprime personne ? Les perdants seraient opprimés ? Mais personne ne les oblige à participer. Au contraire, c'est la compétition qui forme le lien et les soude.
Le sport donnerait une image compétitive de la société ? Mais là encore personne n'est contraint ni à participer ni à regarder.
Les régimes de type fasciste ont magnifié le sport ? C'était une façon de plus pour eux d'enrégimenter la société puisque les sports correspondent à des regroupements collectifs par nature apolitiques, et faciles à contrôler.
Mais le rassemblement de Nuremberg n'avait rien de sportif, et pourtant.....
Et le sport constituait pour ces régimes, comme pour tous les pays, une vitrine de leurs soi-disants prouesses avec leur idéologie de l'homme nouveau, d'ailleurs fascistes comme communistes en ont joué, alors qu'ils étaient dans les faits d'absolues régressions politiques, collectives et sociales.
Pour ce qui est de l'équipe de France, je vais me contredire, parce qu'évidemment, gagner, pour l'équipe de France, a une incidence de nature politicienne à travers le prestige que peut récupérer un chef d'état français de victoires de l'équipe de France, même si tenir ses promesses est beaucoup plus sûr pour être réélu.
Et je ne suis pas sûre qu'Edwy Plenel, grand tacticien et antisarkozyste devant l'éternel, ne charge pas pour chasser Blanc et compromettre l'équipe de France, en jouant sur l'émotionnel, le racisme étant un sujet qui soulève le coeur et pas le cerveau.
En effet le sport n'est pas de nature politique, mais qu'il ait des enjeux politiciens est indéniable.
L'or en blanc
Laurent Blanc, mon petit Lolo… lol pour les plus grands.
Regarde-moi bien les yeux dans les yeux et dis-moi que tu ne vas pas toi aussi nous prendre pour des bleus.
Non… je ne te parlerai même pas de quottas, ni de statistiques à la noix... Non je ne vais pas te la jouer plus royaliste
que les rois, ni plus réaliste que les rats de la DTN. On n’en est pas là… Laurent…
tu le sais bien au fond qu’il n’y a pas lieu de distinguer, surtout quand on se veut joaillier entre l’or jaune, l’or blanc ou l’or noir…
Mais ce n’est pas de ça qu’il s’agit. Tu as dit clairement pour ceux qui aiment le même sport que toi, que ces blacks, que tu adores par ailleurs, ont une valeur athlétique supérieure à la notre. Comme dirait l’autre, ils courent plus vite, sautent plus haut et frappent plus fort.
Joli compliment ou triste constat ? That’s the question !
Non je ne te fais pas marcher, je marche, je cours et je vole à ton secours pour dire Non… ce n’est pas une estocade de la part du sélectionneur national, mais juste une boutade…
Un petit sourire de vestiaire… tu n’es pas R A C I S T E mais avec ce genre de dixit, tu incites nos petits poussins à le devenir. Racistes ! Et nos cadets à s’en souvenir…
Pour les blancs comme pour les noirs, c’est le tacle de trop, celui qui te vaut une suspension, quand on applique seulement les règles du jeu… ou que l’on se rappelle du premier principe: le respect de l’AUTRE.
Ce qui ne veut surtout pas dire carte blanche pour égratigner les siens… et c’est ce que tu as fait, mon grand Lolo, à l’insu de leur plein gré, tu as marché sur le pied de tes coéquipiers… ce sont les tiens que tu as offensé noir sur blanc : sous prétexte que les catalans t’ont attesté : qu’on peut escalader le Mont Blanc sans le concours d’un seul black.
Jadis, si je me souviens bien, le Real Madrid s’est dispensé pour des raisons financières, du géant Makélélé et depuis, ils n’ont plus jamais retrouvé leur suprématie.
Si j’étais toi, je n’hésiterai pas une seconde : je rendrais mon tablier pour donner la plus belle leçon de FAIR-PLAY… Liberté… que m’importe ton nom, si le ballon ne redevient pas rond pour tout le monde.
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/lor-en-blanc/
Laurent Blanc, mon petit Lolo… lol pour les plus grands.
Regarde-moi bien les yeux dans les yeux et dis-moi que tu ne vas pas toi aussi nous prendre pour des bleus.
Non… je ne te parlerai même pas de quottas, ni de statistiques à la noix... Non je ne vais pas te la jouer plus royaliste
que les rois, ni plus réaliste que les rats de la DTN. On n’en est pas là… Laurent…
tu le sais bien au fond qu’il n’y a pas lieu de distinguer, surtout quand on se veut joaillier entre l’or jaune, l’or blanc ou l’or noir…
Mais ce n’est pas de ça qu’il s’agit. Tu as dit clairement pour ceux qui aiment le même sport que toi, que ces blacks, que tu adores par ailleurs, ont une valeur athlétique supérieure à la notre. Comme dirait l’autre, ils courent plus vite, sautent plus haut et frappent plus fort.
Joli compliment ou triste constat ? That’s the question !
Non je ne te fais pas marcher, je marche, je cours et je vole à ton secours pour dire Non… ce n’est pas une estocade de la part du sélectionneur national, mais juste une boutade…
Un petit sourire de vestiaire… tu n’es pas R A C I S T E mais avec ce genre de dixit, tu incites nos petits poussins à le devenir. Racistes ! Et nos cadets à s’en souvenir…
Pour les blancs comme pour les noirs, c’est le tacle de trop, celui qui te vaut une suspension, quand on applique seulement les règles du jeu… ou que l’on se rappelle du premier principe: le respect de l’AUTRE.
Ce qui ne veut surtout pas dire carte blanche pour égratigner les siens… et c’est ce que tu as fait, mon grand Lolo, à l’insu de leur plein gré, tu as marché sur le pied de tes coéquipiers… ce sont les tiens que tu as offensé noir sur blanc : sous prétexte que les catalans t’ont attesté : qu’on peut escalader le Mont Blanc sans le concours d’un seul black.
Jadis, si je me souviens bien, le Real Madrid s’est dispensé pour des raisons financières, du géant Makélélé et depuis, ils n’ont plus jamais retrouvé leur suprématie.
Si j’étais toi, je n’hésiterai pas une seconde : je rendrais mon tablier pour donner la plus belle leçon de FAIR-PLAY… Liberté… que m’importe ton nom, si le ballon ne redevient pas rond pour tout le monde.
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/lor-en-blanc/
Bob Marley, le "pape du reggae" aux plus de 200 millions d'albums vendus dans le monde, est mort le 11 mai 1981 à Miami, il y a 30 ans, occasion de rendre hommage à celui qui continue, génération après génération, de faire vibrer la planète..;j'ai trouvé 1 site " logostore " où j' ai acheté T-Shirt, etc....à des prix corrects...pour les FANS.....allez, go.......
Parler de religion, d'attirance sexuelle pour le même sexe que le sien, ou d'origine ethnique ? il y a là un grand tabou actuellement à en parler sur la place public.
Voilà le problème pour moi.
Qui décortique ce qui s'est vraiment passé ? Peu de gens. La plupart du temps on entend des personnes à la radio, à la Tv s'offusquer et exprimer leur mépris du racisme (comme si elles avaient peur de se mettre à tenir les mêmes propos dont personne ne sait s'ils sont vraiment racistes.)
Personnellement, je ne sais pas s'il y a un problème de racisme dans cette affaire de la FFF. En revanche, je vois :
- Mediapart faire un grand coup de projecteur sur sa soi-disante qualité journalistique
- des intérêts divers pour faire démissionner le sélectionneur de l'équipe de France
- et surtout, dans la société Française, un gros problème d'interdit moral à propos du thème de l'origine ethnique. Nous sommes tous égaux certes, mais nous sommes tous différents. Et le dire n'est pas raciste.
Voilà le problème pour moi.
Qui décortique ce qui s'est vraiment passé ? Peu de gens. La plupart du temps on entend des personnes à la radio, à la Tv s'offusquer et exprimer leur mépris du racisme (comme si elles avaient peur de se mettre à tenir les mêmes propos dont personne ne sait s'ils sont vraiment racistes.)
Personnellement, je ne sais pas s'il y a un problème de racisme dans cette affaire de la FFF. En revanche, je vois :
- Mediapart faire un grand coup de projecteur sur sa soi-disante qualité journalistique
- des intérêts divers pour faire démissionner le sélectionneur de l'équipe de France
- et surtout, dans la société Française, un gros problème d'interdit moral à propos du thème de l'origine ethnique. Nous sommes tous égaux certes, mais nous sommes tous différents. Et le dire n'est pas raciste.
@ Yanne
Vous ne savez pas que la discrimination entre Français est illégale ? Zemmour vient d'être condamné rien que pour l'avoir justifiée. Alors la pratiquer, vous pensez bien...
Mais si ça vous gêne pas, il y a de très bons sites comme Causeur, Bivouac, fdesouche, Riposte Laïque qui devraient correspondre à vos idées. Je ne vous donne pas les liens, faut pas exagérer quand même.
Vous ne savez pas que la discrimination entre Français est illégale ? Zemmour vient d'être condamné rien que pour l'avoir justifiée. Alors la pratiquer, vous pensez bien...
Mais si ça vous gêne pas, il y a de très bons sites comme Causeur, Bivouac, fdesouche, Riposte Laïque qui devraient correspondre à vos idées. Je ne vous donne pas les liens, faut pas exagérer quand même.
Ce que je trouve terrifiant et con, c'est de discuter autant sur des conneries pareilles.
Un enregistrement de mecs qui font des considérations entre eux en essayant de trouver la meilleure solution pour l'avenir. Et qui ne veulent pas former des jeunes pour que ça profite ensuite à la concurrence.
Et tout le monde crie au scandale et philosophe à propos de tout et de rien.
On a moins hurlé quand Sarko a dit que les gitans étaient des voleurs de poules, et pourtant,c c'était autrement raciste et con.
On est en train de décliner, mais c'est vraiment tout ce qu'on mérite....
Autant d'imbéciles dans 500 000 m2, c'est vraiment déprimant.
Un enregistrement de mecs qui font des considérations entre eux en essayant de trouver la meilleure solution pour l'avenir. Et qui ne veulent pas former des jeunes pour que ça profite ensuite à la concurrence.
Et tout le monde crie au scandale et philosophe à propos de tout et de rien.
On a moins hurlé quand Sarko a dit que les gitans étaient des voleurs de poules, et pourtant,c c'était autrement raciste et con.
On est en train de décliner, mais c'est vraiment tout ce qu'on mérite....
Autant d'imbéciles dans 500 000 m2, c'est vraiment déprimant.
Nous le publions, car il nous semble décentrer le débat, de manière radicale mais stimulante.
radicale ET stimulante?
radicale DONC stimulante?
...
radicale ET stimulante?
radicale DONC stimulante?
...
Ouais. Très bon.
Très bonne analyse, qui rejoint indirectement les témoignages de ces jeunes sportives sur France Inter !
http://www.dailymotion.com/video/xikv2i_au-secours-la-republique-azouz-begag_news#from=embed
http://www.dailymotion.com/video/xikv2i_au-secours-la-republique-azouz-begag_news#from=embed
Pas d'accord avec Michel Caillat :
Ce n'est pas parce que M.Caillat est sociologue du sport et que Laurent Blanc travaille dans le domaine sportif qu'il faut tout ramener à la question du sport. Certes, on peut convenir aisément que les pires aspects du sport de haut niveau ou professionnel (sélection, compétition) soient un terreau favorable aux développements de pratiques racistes. Mais la lepénisation des esprits en France est un problème actuel, pressant, important et séparé qui mérite autant voire davantage d'indignation, d'opposition et de combat que la perversion de l'esprit du sport par la compétition de haut niveau et le professionnalisme.
L'infiltration progressive et subreptice du racisme au plus profond de notre société républicaine, même dans les recoins que l'on pensait les mieux protégés, existe en dehors du monde du sport. Cette "affaire" n'est qu'un symptôme supplémentaire, une conséquence de cette "décomplexation" généralisée de la parole raciste, de la pensée raciste et des mesures racistes. Et en ce qui concerne ce phénomène, le monde du sport ne semble pas davantage touché que celui de l'éducation, de la politique, des médias, de la police, du travail, etc. Il ne se passe plus quasiment un jour sans que nous soyons informés d'un soit-disant "dérapage" raciste, qui n'a plus rien d'un dérapage mais qui est bien raciste. Laurent Blanc s'inscrit ainsi dans une longue lignée de déclarations racistes plus ou moins niées, ingénues ou provocatrices : voir ce montage pour se rafraichir la mémoire. Laisser penser que les noirs ne sont pas capables d'apporter de la technique et de l'intelligence dans le football est uniquement une façon de rappeler une suprématie intellectuelle blanche, comme l'avait fait Jean-Claude Narcy commentant les défilé des "géants" pour l'ouverture de la Coupe du monde 1998. Laurent Blanc se sent sûrement la légitimité de le dire, mais facteur aggravant : il a aussi le pouvoir de l'appliquer.
sur le même sujet : un livre, un site
Ce n'est pas parce que M.Caillat est sociologue du sport et que Laurent Blanc travaille dans le domaine sportif qu'il faut tout ramener à la question du sport. Certes, on peut convenir aisément que les pires aspects du sport de haut niveau ou professionnel (sélection, compétition) soient un terreau favorable aux développements de pratiques racistes. Mais la lepénisation des esprits en France est un problème actuel, pressant, important et séparé qui mérite autant voire davantage d'indignation, d'opposition et de combat que la perversion de l'esprit du sport par la compétition de haut niveau et le professionnalisme.
L'infiltration progressive et subreptice du racisme au plus profond de notre société républicaine, même dans les recoins que l'on pensait les mieux protégés, existe en dehors du monde du sport. Cette "affaire" n'est qu'un symptôme supplémentaire, une conséquence de cette "décomplexation" généralisée de la parole raciste, de la pensée raciste et des mesures racistes. Et en ce qui concerne ce phénomène, le monde du sport ne semble pas davantage touché que celui de l'éducation, de la politique, des médias, de la police, du travail, etc. Il ne se passe plus quasiment un jour sans que nous soyons informés d'un soit-disant "dérapage" raciste, qui n'a plus rien d'un dérapage mais qui est bien raciste. Laurent Blanc s'inscrit ainsi dans une longue lignée de déclarations racistes plus ou moins niées, ingénues ou provocatrices : voir ce montage pour se rafraichir la mémoire. Laisser penser que les noirs ne sont pas capables d'apporter de la technique et de l'intelligence dans le football est uniquement une façon de rappeler une suprématie intellectuelle blanche, comme l'avait fait Jean-Claude Narcy commentant les défilé des "géants" pour l'ouverture de la Coupe du monde 1998. Laurent Blanc se sent sûrement la légitimité de le dire, mais facteur aggravant : il a aussi le pouvoir de l'appliquer.
sur le même sujet : un livre, un site
Oh j'adore la puissance de feu de l'évidence compétitive. "Mais mais enfin, la compétition est partout, elle est naturelle, elle est morale, le sport ne fait que ressembler à la Vie, comme le Capitalisme. Co-co-comment pourriez-vous imaginer des intéractions ludiques non compétitives ? Ou une école non-hiérarchisante ? Ce serait... illogique ! A quoi servirait tout, sinon à distinguer les supérieurs et les inférieurs, à révéler les rôles gagnants (aaah bravooo) et les rôles perdants (ouuuh bien fait). Où donc serait le sens de la vie !? Si cela ne débouche pas sur l'identification de qui a vaincu l'autre, que peut donc bien produire une activité ?"
Bien sûr, plus on détruit les contre-modèles, plus l'évidence se renforce, et plus l'idéologie culturelle se "naturalise". Et plus elle raffermit son monopole du pensable. Je ne crois pas tellement aux "faits sociaux totaux" (trop de choses peuvent être désignées comme tels), mais effectivement, lorsqu'une valeur culturelle domine à ce point, on la retrouve facilement tous les domaines de la société : rituels, économie, mythologies, organisation sociale, organisation familiale, représentation de la nature, etc... Dans les pays où la différenciation socio-économique est mal vue, les jeux et sports peuvent suivre des logiques parfaitement frustrantes pour nous : matchs de foot où celui qui marque un but doit changer d'équipe, passages de ballons qui doivent rester le plus longtemps en l'air sans toucher le sol, etc. Au total, pas de "meilleure équipe" et pas de "j'ai gagné au ballon". Aucune gratification, pour l'habitué des gains individuels. "Ce n'est pas un jeu, ça !", "ce n'est pas du sport !", "on est chez les bisounours ou alors quoi alors quoi alors ?"...
Bon, c'est pas tout ça, mais popcorn. Je suis venu assister aux discussions, et regarder qui va "gagner", "défendre" ses arguments, "vaincre" ceux des autres, et "marquer des points". Après tout, à quoi bon parler sans ça...
Bien sûr, plus on détruit les contre-modèles, plus l'évidence se renforce, et plus l'idéologie culturelle se "naturalise". Et plus elle raffermit son monopole du pensable. Je ne crois pas tellement aux "faits sociaux totaux" (trop de choses peuvent être désignées comme tels), mais effectivement, lorsqu'une valeur culturelle domine à ce point, on la retrouve facilement tous les domaines de la société : rituels, économie, mythologies, organisation sociale, organisation familiale, représentation de la nature, etc... Dans les pays où la différenciation socio-économique est mal vue, les jeux et sports peuvent suivre des logiques parfaitement frustrantes pour nous : matchs de foot où celui qui marque un but doit changer d'équipe, passages de ballons qui doivent rester le plus longtemps en l'air sans toucher le sol, etc. Au total, pas de "meilleure équipe" et pas de "j'ai gagné au ballon". Aucune gratification, pour l'habitué des gains individuels. "Ce n'est pas un jeu, ça !", "ce n'est pas du sport !", "on est chez les bisounours ou alors quoi alors quoi alors ?"...
Bon, c'est pas tout ça, mais popcorn. Je suis venu assister aux discussions, et regarder qui va "gagner", "défendre" ses arguments, "vaincre" ceux des autres, et "marquer des points". Après tout, à quoi bon parler sans ça...
@DS et tous ceux qui minimisent les FAITS :
La discrimination basée sur la nationalité (ici exclusive), la religion ou la couleur de peau est ILLEGALE.
Cette histoire de "quotas" ne parle pas de sport, elle parle d'administration, de politique, de droit; l'intervention de votre sociologue est donc parfaitement hors-sujet (en plus de se placer à charge contre des individus n'étant pas parties du problème : FFF - Ministère - médias).
N'auriez vous pas un sociologue qui puisse nous parler des discriminations, de leur évolution sur les décennies, un juriste qui puisse nous aider à statuer pour nos consciences sur les faits?
Finalement pour décentraliser le débat, ce court texte est inégalable :
- MC ne parle pas de droit (1)
- MC ne parle pas de racisme (2) (1+2 = on ne parle plus des FAITS )
- MC parle de sélection de physique, de philosophie du sport
- MC renvoie tous les sceptiques sur les faits à leur inculture sociologique, philosophique et historique.
Cet écran de fumée sur @si est, je l'espère, une des dernières répliques d'un barbecue dominical mal digéré...
La discrimination basée sur la nationalité (ici exclusive), la religion ou la couleur de peau est ILLEGALE.
Cette histoire de "quotas" ne parle pas de sport, elle parle d'administration, de politique, de droit; l'intervention de votre sociologue est donc parfaitement hors-sujet (en plus de se placer à charge contre des individus n'étant pas parties du problème : FFF - Ministère - médias).
N'auriez vous pas un sociologue qui puisse nous parler des discriminations, de leur évolution sur les décennies, un juriste qui puisse nous aider à statuer pour nos consciences sur les faits?
Finalement pour décentraliser le débat, ce court texte est inégalable :
- MC ne parle pas de droit (1)
- MC ne parle pas de racisme (2) (1+2 = on ne parle plus des FAITS )
- MC parle de sélection de physique, de philosophie du sport
- MC renvoie tous les sceptiques sur les faits à leur inculture sociologique, philosophique et historique.
Cet écran de fumée sur @si est, je l'espère, une des dernières répliques d'un barbecue dominical mal digéré...
Vous êtes dur. Je trouve cette intervention au contraire très intéressante.
Elle aide à mieux définir ce qui nous pose problème ici, et nous pousse à réfléchir plus profondément sur d'éventuelles contradictions dans nos idéologies. En revanche, si vous recherchez un camarade pour condamner toutes l'équipe de la FFF, effectivement vous allez être déçu ce n'est pas le propos.
Donc si on résume, notre société est entièrement basée sur la discrimination. Comme le dit quelqu'un plus haut, la méritocratie.
En théorie la société trie et choisit les plus compétents, en les mettant en concurrence : Dans l'entreprise (à l'embauche, à la promotion)/ entre les entreprises (le marché)/ à l'école (notes, concours d'entrée)/ en politique (campagnes électorales); le tout étant calqué sur l'idée de compétition sportive (elle-même liée à l'idée d'affrontement guerrier).
En pratique elle y ajoute parfois aussi d'autres critères de discriminations : Niveaux de revenus, relationnel, milieu culturel (héritage socio-culturel), et couleur de peau etc.
La question ici posée est effectivement celle de la discrimination dans son essence (ce qui est déjà un vaste sujet). Mais pour rester pragmatique une autre question peut se poser, celle du curseur du critère discriminant.
Dans ce cadre là, on admettra alors par principe l'idée de méritocratie, sur laquelle est fondée notre civilisation. Ainsi on acceptera la discrimination sur critères de compétence, mais on refusera tout autres critères, soit évidemment la question de l'origine ethnique, mais même sociale.
Et cela fait apparaître à mon sens quelque chose d'assez troublant :
si le paradigme actuel de nos démocraties libérales semble lutter intensément contre cette discrimination sur critères d'origine ethnique (en paroles en tout cas, et à juste titre), il semble que la discrimination socio-culturelle ne soit pas ou peu combattue, alors que celle-ci est omniprésente. Pourquoi?
Enfin pour revenir brièvement à la première question, il semblerait qu'il y ait un besoin naturel de discriminer de classer de hiérarchiser les hommes entre eux (qui ne le fait pas, plus ou moins consciemment). En d'autres termes, nous accordons à chacun une valeur différente (et c'est mon questionnement de prédilection), sur des critères variables, parfois purement spéculatifs (ou basée sur une apparence ayant un impact particulier sur nos psychologies), et qui consciemment ou non vont influencer drastiquement nos comportements. C'est d'ailleurs en partie liée aux conclusions d'Ash et de Milgram. Ce qui a valeur faisant autorité, que ce soit la valeur accordée à l'autorité "officielle" (l'uniforme ou la blouse blanche dont le rôle est de créer une discrimination valorisante donnant force et autorité à la personne qui les porte, de même que la quantité, donne force et autorité), la question de la valeur sociale et donc du processus de formation des critères de discrimination, est évidemment politique. Or dans notre société de l'apparence et du narcissisme, et de la vision "économiste" presque totalitaire, les processus de discrimination ont changé, l'homme a une valeur d'échange (voire les sites de rencontres "select"), la discrimination joue pleins pot, et les critères qui la servent sont totalement dérégulés, rendant la question de l'autorité très fluctuante et manipulable à volonté par jeu de communication (image, relation publique, propagande).
Or cette discrimination de la compétence déborde, s'étend et se mélange pour former un gloubiboulga infâme, et j'ai la sensation comme ça (en attendant de réfléchir plus profondément à la question posée) que quelque part nous avons dévoyé l'idée juste et saine d'émulation, par la discrimination dans ce que l'on appelle compétition. Emulation qui est la base de l'esprit sportif : "l'important c'est de participer", pour se dépasser pour pousser l'Homme, et non pas l'homme. Une idée collective et désintéressée en somme, qui par les médias de masse agglomérant la vanité du star system, puis la concurrence du fric, a été totalement dévaluée, si bien qu'aujourd'hui, comment ne pas ressentir, au simple visionnage d'une émission sportive avec un Gérard Holtz barbouillant de louanges la beauté du sport, le décalage avec la machine à business que tout cela est devenu. Mais ceci n'est pas nouveau.
Elle aide à mieux définir ce qui nous pose problème ici, et nous pousse à réfléchir plus profondément sur d'éventuelles contradictions dans nos idéologies. En revanche, si vous recherchez un camarade pour condamner toutes l'équipe de la FFF, effectivement vous allez être déçu ce n'est pas le propos.
Donc si on résume, notre société est entièrement basée sur la discrimination. Comme le dit quelqu'un plus haut, la méritocratie.
En théorie la société trie et choisit les plus compétents, en les mettant en concurrence : Dans l'entreprise (à l'embauche, à la promotion)/ entre les entreprises (le marché)/ à l'école (notes, concours d'entrée)/ en politique (campagnes électorales); le tout étant calqué sur l'idée de compétition sportive (elle-même liée à l'idée d'affrontement guerrier).
En pratique elle y ajoute parfois aussi d'autres critères de discriminations : Niveaux de revenus, relationnel, milieu culturel (héritage socio-culturel), et couleur de peau etc.
La question ici posée est effectivement celle de la discrimination dans son essence (ce qui est déjà un vaste sujet). Mais pour rester pragmatique une autre question peut se poser, celle du curseur du critère discriminant.
Dans ce cadre là, on admettra alors par principe l'idée de méritocratie, sur laquelle est fondée notre civilisation. Ainsi on acceptera la discrimination sur critères de compétence, mais on refusera tout autres critères, soit évidemment la question de l'origine ethnique, mais même sociale.
Et cela fait apparaître à mon sens quelque chose d'assez troublant :
si le paradigme actuel de nos démocraties libérales semble lutter intensément contre cette discrimination sur critères d'origine ethnique (en paroles en tout cas, et à juste titre), il semble que la discrimination socio-culturelle ne soit pas ou peu combattue, alors que celle-ci est omniprésente. Pourquoi?
Enfin pour revenir brièvement à la première question, il semblerait qu'il y ait un besoin naturel de discriminer de classer de hiérarchiser les hommes entre eux (qui ne le fait pas, plus ou moins consciemment). En d'autres termes, nous accordons à chacun une valeur différente (et c'est mon questionnement de prédilection), sur des critères variables, parfois purement spéculatifs (ou basée sur une apparence ayant un impact particulier sur nos psychologies), et qui consciemment ou non vont influencer drastiquement nos comportements. C'est d'ailleurs en partie liée aux conclusions d'Ash et de Milgram. Ce qui a valeur faisant autorité, que ce soit la valeur accordée à l'autorité "officielle" (l'uniforme ou la blouse blanche dont le rôle est de créer une discrimination valorisante donnant force et autorité à la personne qui les porte, de même que la quantité, donne force et autorité), la question de la valeur sociale et donc du processus de formation des critères de discrimination, est évidemment politique. Or dans notre société de l'apparence et du narcissisme, et de la vision "économiste" presque totalitaire, les processus de discrimination ont changé, l'homme a une valeur d'échange (voire les sites de rencontres "select"), la discrimination joue pleins pot, et les critères qui la servent sont totalement dérégulés, rendant la question de l'autorité très fluctuante et manipulable à volonté par jeu de communication (image, relation publique, propagande).
Or cette discrimination de la compétence déborde, s'étend et se mélange pour former un gloubiboulga infâme, et j'ai la sensation comme ça (en attendant de réfléchir plus profondément à la question posée) que quelque part nous avons dévoyé l'idée juste et saine d'émulation, par la discrimination dans ce que l'on appelle compétition. Emulation qui est la base de l'esprit sportif : "l'important c'est de participer", pour se dépasser pour pousser l'Homme, et non pas l'homme. Une idée collective et désintéressée en somme, qui par les médias de masse agglomérant la vanité du star system, puis la concurrence du fric, a été totalement dévaluée, si bien qu'aujourd'hui, comment ne pas ressentir, au simple visionnage d'une émission sportive avec un Gérard Holtz barbouillant de louanges la beauté du sport, le décalage avec la machine à business que tout cela est devenu. Mais ceci n'est pas nouveau.
Bonsoir/bonjour
Je ne suis pas dur, simplement factuel comme peuvent l'être les aspects illégaux des actes et des discours des 'cadres' du foot français.
Merci pour vos réflexions, mais le hors sujet vous guète aussi : nous parlons bien de l'administration, de la politique du sport, pas du sport. Nous parlons bien la légalité des actes et des propos des cadres, qui ne sont pas des opinions personnelles ni des actes individuels , ces cadres portant des responsabilités collectives et les assumant moyennant finance, prestige, carrière.
Il est inadmissible que ces personnes se réfugient (ou soient réfugiées) derrière l'argument des "discussions de comptoir".
Il est inadmissible que des responsabilités soient confiées à des individus n'ayant pour culture que sport, pouvoir et argent.
Il est inadmissible de baisser les bras devant l'incurie, indignons-nous, indignons-nous toujours quand la loi est inhumaine ou quand la loi n'est pas respectée.
Je ne suis pas dur, simplement factuel comme peuvent l'être les aspects illégaux des actes et des discours des 'cadres' du foot français.
Merci pour vos réflexions, mais le hors sujet vous guète aussi : nous parlons bien de l'administration, de la politique du sport, pas du sport. Nous parlons bien la légalité des actes et des propos des cadres, qui ne sont pas des opinions personnelles ni des actes individuels , ces cadres portant des responsabilités collectives et les assumant moyennant finance, prestige, carrière.
Il est inadmissible que ces personnes se réfugient (ou soient réfugiées) derrière l'argument des "discussions de comptoir".
Il est inadmissible que des responsabilités soient confiées à des individus n'ayant pour culture que sport, pouvoir et argent.
Il est inadmissible de baisser les bras devant l'incurie, indignons-nous, indignons-nous toujours quand la loi est inhumaine ou quand la loi n'est pas respectée.
...il est inadmissible de baisser les bras devant l'incurie, indignons-nous, indignons-nous toujours quand la loi est inhumaine ou quand la loi n'est pas respectée.
Merci Pepette, oui, indignons-nous même si ça dérange le "oh mais c'est partout pareil"!
Merci Pepette, oui, indignons-nous même si ça dérange le "oh mais c'est partout pareil"!
Il est inadmissible que ces personnes se réfugient (ou soient réfugiées) derrière l'argument des "discussions de comptoir".
Il est inadmissible que des responsabilités soient confiées à des individus n'ayant pour culture que sport, pouvoir et argent.
Il est inadmissible de baisser les bras devant l'incurie, indignons-nous, indignons-nous toujours quand la loi est inhumaine ou quand la loi n'est pas respectée.
Tout ceci soulève plusieurs questions éthiques qui mériteraient plus ample discussion.
A-t-on le droit ou non de tenir des discours à forte connotation raciste, voire racistes, en privé?
A-t-on le droit ou non de tenir des discours à forte connotation raciste, voire racistes dans des discussions de travail lorsqu'on est à un poste à responsabilité?
Est-il anormal que l'on confie des responsabilités à des individus n'ayant que pour culture, sport, pouvoir et argent, quand leur mission est de gagner sportivement, de faire rentrer l'argent dans les caisses, et évidemment d'être en capacité de garder leur position de pouvoir pour ce faire?
Y a-t-il eu, dans le cas présent, une loi non respectée, ou le cas échéant, un acte commis qui mériterait de réfléchir à la création d'une nouvelle loi qui le sanctionnerait?
C’est un peu comme faire le constat qu'il n'y a pas de démocratie dans l'armée...
Excellent article au demeurant.
Excellent article au demeurant.
Ils sont tous cons, obtus, buttés, pisses-vinaigre, bandes-mou, fascistes, racistes, voient pas plus loin que le bout de leurs crampons, saufs, bien entendu, [large]moi, moi, moi, moi[/large], ma sœur et ma mère.
Ce qui m'étonne, c'est qu'on n'ait pas encore entendu ceux qui refusent les classements à l'école - pensez donc, çà traumatise ces chers petits -, demander la suppression des classements lors d'épreuves sportives; ou au moins exiger la présence obligatoire de cellules de soutien psychologique pour les 2° et 3° marches du podium ...
Cet article m'a fais me souvenir d'un livre de George Perec, W ou le souvenir d'enfance, où il est question d'une île, W, sur laquelle existe une civilisation basée sur le sport. Les gens y sont à la fois des athlètes et des prisonniers. L'île glisse lentement du stade au camp de concentration.
Le rapprochement que fait Perec entre le monde sportif et un régime autoritaire discriminatoire n'est pas absurde aux vues des ce que l'affaire des quotas de bi-nationaux.
Le rapprochement que fait Perec entre le monde sportif et un régime autoritaire discriminatoire n'est pas absurde aux vues des ce que l'affaire des quotas de bi-nationaux.
Je vois pas bien le rapport entre le fait que le sport soit discriminant lorsqu'il oblige les équipes à ne prendre que les meilleurs et une discrimination fondée sur la couleur de peau.
Le monde où l'on garde les moins bons parce que c'est pas gentil d'exclure, c'est le monde de oui-oui, ça n'existe nulle part. Et le sport est loin d'être le seul domaine concerné. Ca s'appelle la méritocratie.
Quant au parrallélisme entre sport et facsime... Faut-il comprendre que les pires fascites de l'histoire sont les grecs antiques qui créérent la pire compétion sportive qu'il soit, les Jeux Olympiques ?
Ce sociologue, de mon point de vue, ne donne pas un nouvel éclairage sur ce débat. Il en crée un autre, qui s'apparente plus à une polémique qu'à autre chose.
Le monde où l'on garde les moins bons parce que c'est pas gentil d'exclure, c'est le monde de oui-oui, ça n'existe nulle part. Et le sport est loin d'être le seul domaine concerné. Ca s'appelle la méritocratie.
Quant au parrallélisme entre sport et facsime... Faut-il comprendre que les pires fascites de l'histoire sont les grecs antiques qui créérent la pire compétion sportive qu'il soit, les Jeux Olympiques ?
Ce sociologue, de mon point de vue, ne donne pas un nouvel éclairage sur ce débat. Il en crée un autre, qui s'apparente plus à une polémique qu'à autre chose.
Ça y est, Daniel Schneidermann a trouvé un allié moins con que Dugarry ! Remarquez, c'était pas difficile.
On le savait, bordel, que le sport rassemble les tares ici énumérées. Et alors ? C'est parce qu'on rajoute de la discrimination à la discrimination que la discrimination se transforme, grâce à plaidoirie de DS pour les dirigeants de la FFF, en "simple connerie".
On le savait, bordel, que le sport rassemble les tares ici énumérées. Et alors ? C'est parce qu'on rajoute de la discrimination à la discrimination que la discrimination se transforme, grâce à plaidoirie de DS pour les dirigeants de la FFF, en "simple connerie".