"Refaire le coup d'American Pie, ça ne marche pas"
La sortie en France de "40 ans mode d'emploi" fera peut-être mentir la malédiction qui pèse sur le comique US en France. "Pourquoi les comédies américaines qui fonctionnent très bien aux Etats-Unis sont-elles des bides en France? Sont-elles mal lancées, mal "vendues", ou les Français sont-ils rebelles à un certain humour américain ? Ce sont les questions que Judith Bernard, accompagnée de Rafik Djoumi, ont posé au directeur marketing d’Universal France, Stéphane Réthoré. Cette émission a été mise en ligne en 2010.
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Derniers commentaires
Anime bien sûr car JB est généreuse, comme à son habitude… de grands gestes des bras et de renversements du torse, d’index pointé vers celui désigné à prendre la parole, de mentons qui approuvent ou au contraire de mines qui se renfrognent ou font la moue et évidemment de verbe, celui des questionnements profonds et des raisonnements experts.
Entourée de Rafik, ayant atteint le stade de « vénérable geek », consommateur amateur glouton devenu chantre encyclopédiste pro de la grande culture populaire de l’Empire et d’un diplômé marketing salarié universalien, JB fausse ingénue, posait à l’entame, les problématiques supérieures soulevées par l’échec relatif ou total des sorties en salles françaises de comédies américaines à succès :
1.Y aurait-il des humours nationaux qui expliqueraient ces résultats si divergents ?
2.Seraient –elles mal vendues, mal lancées ?
Personnellement, attiré à ce débat par le seul plaisir d’un nouveau spectacle de notre charmante maîtresse de maison, sa première question seulement excitait un peu mes dernières cellules grises…
Le jeu de JB fut splendide mais je restais sur ma faim quand à la question 1 car en quelques réponses les deux invités avaient tôt fait de la réduire à des spécificités sportives et parfois sociales et surtout à des choix stratégiques universaliens qui ne venaient en aucun cas remettre en cause la marche glorieuse de ces super-productions en DVD et autres diffusions TV. En plus la question était vraiment toute relative quand ils rappelaient l’existence de copier-coller par quelques producteurs d’ici puisant très largement leurs inspirations dans ces succès d’outre atlantique.
L’émission aurait pu s’achever là… 10 min à tout casser…
Il fallait tenir… et alors… alors…. JB a relancé… et si magistralement…
Fallait voir, une vraie pro du marketing, une patronne de haut-vol, une spécialiste tout à trac de ce cinéma US éclatant rudoyant ces employés qui ne faisaient pas le nécessaire pour que ces super-productions américaines rencontrassent le public des CSP+ citadins … alors quoi ? ? ?
A cet instant de l’émission les CSP+ de JB et ses réflexions induites par son affirmation d’appartenance à une communauté délaissée par l’Universalien cela m’avait traumatisé ; après avoir braillé et rué instinctivement et jusqu’à abrutissement en asinien très ordinaire contre cette injustice, je devais faire une pause… salutaire à mon entendement puisque les secrets de l’abréviation juditsienne m’étaient totalement hermétiques…
Fallait que je comprenne un peu cette nouvelle révolte de JB, pourquoi cette indignation si ostensible dans laquelle je m’étais jeté à ses côtés avec passion au point d’en être tout retourné? Que cachait donc ce cynisme universalien qui refusait aux CSP+ une attention spécifique et donc l’accès aux films du célébrissime Judd Apatow, réalisateur à multiples succès aux US réservé à des sorties confidentielles ici….
Cèpanormal cépajuste… les CSP+ yzenveulent…
Fallait voir, nos deux invités à cet instant là comme yzenmenaient pas large …
Bon ben voilà, après un détour à Wiki
CSP+ = Catégorie Socio-Professionnelle supérieure…
Fallait suivre et JB elle c’est qui m’aime me suive, quand elle s’adresse à des gens du marketing Universalien ou à des spécialistes de d’Abatow, c’est du travaillé, du lourd, du juste, du sérieux… j’avais qu’à comprendre mais, après explication,… à vrai dire je comprends pas vraiment…
Bon quand je n’ai vu presqu’entièrement de toutes ces éclatantes productions cinématographiques que 40 ans toujours puceau sans en garder un souvenir ineffable, que je n’ai jamais pu aller au delà de 10 min de visionnage d’american trip, d’en cloque mode d’emploi et autres plaisirs culturels de mes chers adolescents, alors que JB dont j’ai maintes fois apprécié la jeunesse et la modernité à l’aune de ses intérêts, de ses engagements et de ses révoltes multiples moque la politique marketing d’un jeune pro d’Universal qui n’a pas mis en œuvre les moyens pour s’assurer des succès de ces films auprès des CSP+,… je reste figé muet dans une ruade immobile…
Il faut que je me repose à nouveau, mais sans attendre il me semble que mes dernières cellules grises ont détecté quelque chose … la réédition de cette émission de JB et Rafik est simultanée à la promotion nationale du dernier d’Abatow et avant de me coucher j’ai encore démissionné après 5 minutes d’en cloque mode d’emploi diffusé sur la TNT.
Le combat de JB pour le succès de d’Abatox et consorts auprès des CSP+ en France se poursuit … aurait-il à voir avec la bataille pour la diffusion la plus large possible des nouveaux chiens de garde ?
Bon pour moi c’est fini encore un coup de vieux, suffisamment de râteaux et d’amours contrariés, je ne comprendrai donc jamais rien de rien à la psychologie féminine…
Merci encore JB, maîtresse redoutable et indomptable, pour cette leçon supplémentaire à mon éclairement.
Et puis cette réalisation inspirée et bourrés d'idées visuelles qui viennent servir le propos narratif, "level up, life up, double maléfique, et encore quelques autres que je ne saurais citer forcément de tête).
Pour Spaced, ouais j'ai déjà un peu regardé mais toujours des extraits rapides, vite vu, jamais je ne me suis posé devant la série et ne l'ai suivi sur une saison entière (d'ailleurs a t-il fait une saison ou plusieurs ?)
Je serais de ceux qui seraient fortement partant pour que la réalisation du Tintin 3 échoie à Edgar Wright, car franchement, il a maintenant largement les épaules pour gérer et un gros budget et une grosse distrib'.
bon en fait pas o à Marseille, mais des séances vraiment pas pratique, genre une séance par jour, sinon tout à plan de Campagne. :(
a quand une sur la culture geek justement? :)
Arrivant après la bataille, je tenais quand même à dire que j'ai trouvé cette heure passionnante, sur un sujet pour lequel mon ignorance est presque totale (hormis le délirant Hot Fuzz, je crois que je n'ai vu aucun des films évoqués).
Faites en plein d'autres comme ça ! Merci et bravo.
Cela aurait pu être risqué.
Mai j'ai beaucoup appris
Voir ici
Ceux qui ne l'ont jamais vu et qui le découvriront ce soir ont de la chance.
Dewaere au meilleur (ce n'est pas peu dire), des dialogues de Perec (sans accent sur le "e", je dis ça, passque y'a des esprits chagrins qui vous condamnent à lire des trucs zarbis ou à être voué aux gémonies d'un coup, comme ça...), Bernard Blier, Marie Trintignant...
Le meilleur film français de la fin des années 70 ?
Je dis "oui".
Voire plus.
Peut-être l'une des comédies les plus noires, les plus désespérées...
"C'est pas que j'm'ennuie, mais j'ai les joues qui m'brûlent..."
Staplin
Deuxième question. Je vois ce film annoncé dans le programme TV du quotidien suisse "Le Courrier" (journal plutôt gaucho-intello dont les pages télévisions sont souvent bâclées, faites de copier-coller machinal et approimatif), accompagné d'un logo "étoile vide" qui correspond au niveau zéro des estimations de qualité (étoile vide, étoile pleine, deux étoiles pleines, trois étoiles pleines... "Little Miss Sunshine" annoncé pour ce même soir sur France2 affiche 3 étoiles pleines). D'où viennent ces évaluations ?
Je n'ai pas vu ce film, je ne peux pas évaluer la validité de cette notation. Je pense a priori que Judith Bernard, qui l'a adoré, a le profil type du public-cible du Courrier. Il peut s'agir donc d'une manifestation de cette assimilation aux "American Pie" (une critique cinéma basée sur l'affiche du film?) de la part du Courrier ou de sa source. D'une certaine façon, institutionalisée ici par les médias.
Je ne pense pas que l'émission ait évoqué la réception "critique" de ce film en France, si ? Je serais en tout cas curieux de connaître l'origine de cette note "officielle", et la cause de son écart avec ce qui est affirmé du film sur @si (et avec les critiques effectivement assez élogieuses aux Etats-Unis).
Pour se prémunir contre les critiques de partialité ou de parti pris politique, je pense qu'il faudrait que toutes les émissions soient solides intellectuellement. Ceci dit , j'apprécie la majeure partie d'entre elles et les littéraires sont très bien préparées.
Bravo Judith, ce n'était qu'une petite réserve .
je signale aussi qu'Apatow travaille en coprod sur des projets avec certains des créateurs des "Simpsons"
Pour le cinéma proprement dit, faire de tous les productions Apatow un conglomérat qui ressortirait d'une certaine "vulgarité" ou au mieux d'une certaine facilité, sans avoir la subtilité de certaines séries, c'est mal connaître tout le potentiel de la créativité du bonhomme dans ce qu'il réalise ou ce qu'il produit. Et je maintiens que s'il est vraie que la série US innove souvent, c'est qu'elle bénéficie des moyens qu'on avaient tendance à voir réserver au cinéma , donc s'il y a bien une évolution dans ce domaine, Judd Apatow n'y est pas pour rien, loin de là et il suit cela encore certainement de très près.
Suite à cette émission j'ai regardé 40 years old virgin, bon j'avoue que c'est beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais avant de voir l'émission, mais j'en suis pas pour autant à me pâmer devant ce film, on en est pas quand même dans la finesse d'une série comme Arrested development. En bref c'est pas mal mais ça vaut pas non plus une place de ciné à mon avis. Mais bon je manque peut être de neurones pour comprendre ces films.
Mais le vrai sujet de cette intervention c'est bien Universal: Je trouve étonnant qu'ayant vu le représentant d'universal faire son show (pas inintéressant au demeurant, ce n'est pas totalement péjoratif), personne n'ai rapproché ses dires sur la "chance" d'avoir un public plus à même d'apprécier des films non block busters, et les mots de Jean Marie Moi Maitre du Monde Messier en 2001 quand il était PDG de Vivendi Universal :
[quote=J6M][large]L'exception culturelle française est morte[/large]
Pourtant ça pouvait en partie expliquer l'échec de leurs lancements français.
Mon premier message sur ce forum sera pour critiquer ... j'en suis triste mais bon...
L'émission est très intéressante. La culture de Rafik Djoumi donne une profondeur qui aurait manqué sans lui, Un grand merci à Stéphane Réthoré pour sa liberté de parole qui, elle aussi apporte beaucoup.
Par contre ...
Judith Bernard... Je veux bien accepter que son propos soit intéressant mais... comment dire ... je l'avais deja vu dans quelques @si, où son acharnement à mordre les mollets des invités rendait son propos inintelligible et là je teste pour la première fois une émission où qu'elle présente et j'en ressors avec la désagréable impression de m'être fait insulter pendant une heure.
Cette femme devrait profiter de sa culture littéraire pour hausser le niveau plutôt que pour tout écraser sous ses talons de "CSP+ qui répond à une stratégie plus subtile" que le reste des "gros ados boutonneux"
Dommage...
J'ai eu la chance de voir Scott Pilgrim vs. the World em avant-premiere a Dublin. Si vous souhaitez lire mon article...
http://libreire.blog4ever.com/blog/lire-article-340538-1885593-scott_pilgrim___rayons_laser_et_amour_courtois.html
Bonne lecture, et n'hesitez pas a envoyer vos commentaires !
(non pour dénigrer du travail de ces personnes mais pour rappeler la quasi invisibilité de films tels que "Aftershool" qui placent le cinéma indé amerloc' à une autre dimension tout de même.)
L'aspect marketing, why not, mais on se retrouve avec un directeur marketing qui nous prouve une fois de plus que si les campagnes sont plus insipides et bêtes les unes que les autres, c'est bien parce que ceux qui les créent sont de beaux imbéciles.
Ce type doit vendre. Il se trouve qu'il doit vendre des films. Il se trouve aussi que ce type est d'une frilosité terrible, et que du coup il nous ressert les bonnes vielles recettes, mais sans jamais prendre en compte la valeur du produit qu'il a entre les mains... C'est terrible.
Bref il aurait été intéressant d'approfondir ce que ces comédies américaines racontent de notre époque. Cela aurait permis de faire la différence entre la chiasse visuelle d'un very bad trip et la profondeur de notre ami Judd!
http://www.guardian.co.uk/culture/2010/aug/17/edinburgh-overseas-comics
En particulier "Frangins Malgré eux" ( titre français de "Step Brothers"), qui m'a beaucoup fait rire, et, au final touché.
Mine de rien, il y a un beau message derrière, pas foncièrement différent de l'énorme comédie "Rien que pour vos cheveux" ( pour moi le titre ne donne pas du tout envie): Dans l'un on pousse finalement les deux débiles à rester eux mêmes plutôt que rentrer dans le rang, car ils doivent garder leur originalité, même si leurs chansons sont stupides, tandis que Zohan dans "Rien que..." doit tout faire pour concrétiser son rêve... pas original, mais la façon de le faire passer est subtil, ce sont des films dans l'air du temps, et qui resteront, car humains et traitant de problèmes auxquels la plupart des gens peuvent s'identifier.
Le tout sous le vernis d'une comédie drôle et avec un cast attachant.
Si les comédies françaises s'exportent mal, c'est peut être dûs aux sujets exclusivement français: ça tourne souvent autour d'un luxueux appart parisien (donc pas mal de comédies de Francis Veber), que beaucoup de choses reposent sur les dialogues, et que tout simplement, la langue anglaise domine la langue française, et donc pour l'exportation, on a autant de chances qu'un film italien par exemple.
Exception peut être de l'Espagne, qui est sans doute le pays de l'Europe où le cinéma a le plus d'influence dans le monde.
Le film Fatal de Michael Youn, cultive effectivement l'influence d'Apatow, jusqu'à son message (Fatal doit rester faire ce qu'il sait faire sans se laisser distraire par des facilités), et mine de rien, c'est la comédie française que j'ai le plus apprécié depuis des lustres.
Je recommande aussi le film "Super Grave" ( je ne connais pas le titre en v.o), l'histoire de deux potes qui cherchent un moyen d'acheter de l'alcool pour rejoindre une fête de fin d'année , très drôle et qui se termine par une note incroyablement mélancolique, la nostalgie d'une époque révolue....
J'ai beaucoup aimé "En cloque mode d'emploi", un peu moins "Funny People", qui est en fait la première comédie d'Apatow que j'ai vu. D'ailleurs le terme "comédie dramatique" me semble plus approprié. J'ai trouvé le film très long, au bout d'une heure et demie on a l'impression que ça se termine, pour finalement repartir sur autre chose pendant une heure. Du coup j'ai eu du mal à revenir dedans.
"40 ans toujours puceau", j'aime bien, mais je ne suis pas du tout sensible à Steve Carrell, je le trouve aussi charismatique que Pierre Richard.
"Ricky Bobby roi du circuit", dans mes souvenirs c'était assez amusant pour quelques joutes verbales assez corsées, mais l'intrigue elle même ne m'a pas interessé. Ceci dit les courses automobiles sont impressionnantes.
Voilà!
Mais j'avoue qu'il m'est beaucoup plus douloureux d’avaler qu’un traitement médical ne sera pas commercialisé
faute d’une suffisante éventuelle rentabilité.
C'est cela la réalité marketing.
the million dollar haired baby-man: just a japanese joke
C'est dingue, finalement, comme les procédés humoristiques sont partout les mêmes!!
D'ailleurs c'est dingue de voir que dans ce film, l'esthéticienne qui a en charge d'épiler notre héros est une asiatique... Je ne sais pas si c'est l'empire des sens qui a contribué à cela ou pas, ou si c'est les estampes japonaises que je n'ai pas vues, mais force est de constater que le rapport dom/soum est, pour la plupart des internautes mondiaux, rapidement connoté asiatique.
Heu... J.Bernard nous disait que c'était un film "fin"?
Les années 90 ont fait de nous des clowns. Des clowns et des monstres grotesques. De ceux qui se pendent. De ceux qui se suicident et qui suffoquent. De ceux qui sont trop intelligents pour être sympa. De ceux qui sont trop différents pour être des voisins à qui on paye l'apéro sans se dire que la soirée finira nécessairement en cris et chuchotements, et avec du bruit et de la fureur, des raisins de Corinthe, et la tapenade de Colère...
Moi c'est plutôt les monty python. Les extraits de 40 ans toujours puceau m'ont fait un effet de pipi-caca, enfin touche-pipi ici. Et finalement ça se rapproche assez d'american pie, mais pour vieux... Je crois que je préfère encore un petit ZAZ.
Et puis finalement si ça marchait pas tout simplement parce que c'était nul ? Bon c'est vrai qu'en général (d'après mon indice goût) la qualité est inversement proportionnelle aux nombre d'entrées (non, je ne suis pas spécialement dingue de Godard).
Le type d'universal n'arrête pas de prouver que sa boîte est nulle mais qu'ils vont faire quelque chose (la grande science du marketing, faut les imaginer dans un laboratoire avec plein de trucs qui clignotent).
Au final j'ai envie de dire (pour les amateurs du genre) : on s'en fiche qu'Universal ou autre se fasse un max de blé. Bon le hic c'est juste que ça retarde voir anéantit certaines sorties.
Holala, Judith vous en êtes encore aux nuls et aux inconnus ! (ou alors on a pas fait mieux depuis ?)
Autre chose, un hacker n'est pas un pirate mais plutôt un programmeur/bidouilleur.
Hm pour finir. Aura-t-on droit à des thématiques axées sur des films un peu moins hollywoodiens/blockbuster ?
BRAVO et un tout grand MERCI
Quelques mots sur le programme, donc:
Contrairement à ce que Judith Bernard répète plusieurs fois dans l'émission, je ne pense pas que l'on peut "éduquer" le public sur tout. D'ailleurs, l'invité l'explique très bien avec le cas Will Ferrell, mais encore une fois vous revenez vers l'idée d'apprendre aux gens.
Il le dit, WF c'est des références autour des sports us, (baseball, basketball, hockey et football) les joueurs et les faits divers qui vont avec. On ne peut pas éduquer les gens sur ce genre de chose. Vous imaginez une sorte de flash news chaque semaine "en direct des usa, James part chez les Heat". Non ! Les personnes qui aiment ce sport sont au courant, les autres non. Il ne s'agit plus de culture personnel (et donc oublions cette idée d'éduquer) mais de passion et d'intérêt personnel.
Ce serai comme faire des références sur le nombre de match gagné par le PSG ou le tour de poitrine de Zahia. Qu'on soit ou non intéressé par le foot, en France on connait ces références, parce qu'on baigne dedans. C'est pareil pour les américains. Ceux sont des choses qui ne s'échange pas.
Autre point, mais que là que vous n'avez pas abordé, c'est la difficulté à traduire, et à doubler les comédies américaines. Encore plus quand elle font écho à la culture locale. Prenez n'importe quel Apatow ou Will Ferrell. Regardez le une fois en VO, comptez vos rires. Et une fois en VF maintenant. Et comptez encore une fois. Le chiffre sera facilement divisé par deux.
Ils ont des expressions, des phrases très courtes, ces fameuses punchlines comme ont dit qui sont intraduisibles. Et c'est une part importante du tenant comique de ces comédies. Et ne mentionnons même pas le fameux "fuck" que l'on traduit inlassablement par "putain". Nous on fait rire avec de longues phrases, eux c'est plutôt l'inverse.
D'un points de vue plus personnel, je pense qu'une des autres difficultés de ces comédies pour qu'elles marchent à l'export, c'est que ce sont des personnages typiquement Américain, stréotypés, mais qui n'ont pas leur alter égo chez nous. C'est comme nos "Jackie Tuning", il n'y a pas çà chez eux.
Du coup, on ne peut pas s'identifier, ni le cas échéant, arriver à rapprocher le personnage de quelque chose de connu. Encore une fois le ressort comique en prend un coup. C'est pour çà que certains tv show (faisant des audiences exceptionnelles) comme Two And A Half Man ou Everybody Loves Raymond (avec des personnages américains jusqu'au bout des ongles) n'ont jamais marché chez nous.
Bon, finalement, mon opinion ne laisse rien présager rien de bon pour les futures sorties du genre, mais il est vrai qu'une fois vider de tout ce que je mentionne plus haut, il ne reste plus rien (que pour vos cheveux).
On sent bien que ce salary-man récite sa leçon, n'est même pas un vrai passionné du sujet et la discussion vire au cours de maketing.... Pour les gens qui comme moi connaissent très bien le sujet je pense qu'on ne peut etre que déçu et pour les autres je trouve que c'est vraiment du gachi....Heureusement Mr Djoumi qui lui semble être un vrai aficionados, rattrape un peu le coup
Pusiqu'il est aussi question des Stand Up comedy aussi ( du moins dans le texte de présentation de l'émission ) j'ai envie de citer Bill Hicks, qui bien que méconnu aussi aux états unis, est considéré par ses pairs et les amateurs comme un des plus grand du genre :
En anglais dans le texte lol
" Au fait sil il ya des gens dans la salle qui sont dans le marketing ou la pub ???? Alller vous foutre en l'air !! Vous êtes la ruine de tout ce qu'il ya de bien. Nan Nan c'est pas une blague ... vous etes des petits pions de satan. (.... ) "
Regarder cet extrait si vous voulez voir la suite qui est vraiment plus drole à voir et entendre qu'a lire.
http://www.youtube.com/watch?v=gDW_Hj2K0wo
Un passage qui m'a bien plus
" On a de la chance à Universal on a un bureau qui se bat pour faire existé les spécificités européennes "
MDR . En tout cas c'est vrai que ça colle bien avec le sujet " humour " de l'émission...
Intéressante parce que je fais partie de ceux qui, en voyant une affiche de film "'40 et toujours puceaux", me suis dire que ca devait être une grosse bouse a l'humour au raz les pâquerettes. Je découvre donc que non, qu'il y a tout une culture de comédie Américaine que je ne connais pas (chouette !).
Décevante parce que ca ne traite toujours pas le sujet : le rire. On nous promet depuis quelque temps des sujets sur les rires dans le différentes époques et dans les continents (voir la première intro de DS et même celle de cette émission) et finalement, on en apprend beaucoup sur le mode de fonctionnement des studio, mais rien sur les types de rires au US, les différences avec chez nous etc. voir le rire as-il évolué depuis le début du cinéma américain.
Enfin c'est pas grave, bonne émission quand même. Mais faut pas tant en promettre, juste.
j'en puis plus de ce mot!
et cet inceste permanent entre art et bizness..
j'ai vomi avant la Fin!
Merci pour votre travail !
....
....
Non, décidément, j'abandonne.
Il y a des cas où le vide est trop intense pour qu'une pensée un tant soit peu consistante puisse décoller !
Bon, pour Scott Pilgrim ça semble perdu
Je vois par contre que les films les plus cons du monde n'ont pas été traité sur @SI : les Jerk, Harold et Kumar, Freddy got fingered et autres Hey dude where is my car ?
a+
je ressens de sa part un intérêt incroyable, une érudition (une science ?) et un amour
qui vont bien au-delà de la pauvre "consommation" des films,
c'est pourquoi cette expression me heurte
quelle horrible expression Judith !
Et pis merci à l'invité parceque quand même, aborder ce sujet, un travail assez mal vu en France, avec si peu de langue de bois (et pas mal d'autocritique), c'est suffisamment rare pour être noté et applaudis (des deux main).
"Les CSP+ regroupent les chefs d’entreprises, les artisans et commerçants, les cadres, les professions intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires. Les CSP + sont une cible privilégiée des actions marketing à cause du pouvoir d’achat et des modes de consommation de ses composantes. Les supports publicitaires touchant spécifiquement les CSP+ peuvent notamment pratiquer des tarifs plus élevés que la moyenne"
http://www.definitions-marketing.com/Definition-CSP,1360
Cette définition me semble oublier cette partie de la population qui voudrait rejoindre celle décrite ci-dessous et qui fera bcp d'effort pour cela (parfois financier ("Attends t'as pas acheter le coffret Godard?!") pour se rassurer sur son image donc.
Il serait aussi intéressant de se demander pourquoi les CSP+ tiennent absolument à se différentier ("Mouaaaaa j'aime les frères Dardenne Moooonsieur!"), et comment le marketing joue la desssus.
la faute aussi aux critiques de cinéma français que ne parle jamais du contenue du film ou de quoi ça parle ou ne comprene pas du tout le film ou le messsage, type zohan avec adam sandler ou 40 ans toujour puceaux et vous avez oublié des film comme "Napoleon Dynamite" mais c'est pas grave.
je pense qu'il faut voire au-dela de la simple pression sociale comme le dit "Rafik Djoumi" mais un appel a la différence ou a la tolérance pour ce genre de film en tout cas cela change fim français prétentieux les soi-disant film d'auteur.
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merci a vous
Cela dit, voici ce que j'en retiens :
1) Le marché français ne pèse pas lourd dans la balance des majors, d'où les éventuels gaspillages d'images pour des vedettes américaines qui valent pourtant le déplacement. C'est dommage mais c'est ainsi.
2) L'animatrice est de gauche (de son propre aveu). Pour moi, c'est une faute de ne pas tenter d'être apolitique lorsqu'on anime une émission.
3) La RATP (la SNCF ?) détermine pour le bien des Français ce qu'il convient d'afficher et ce qu'il ne convient pas d'afficher. En gros, des fonctionnaires non élus décident de refuser des publicités parce que ça ne leur convient pas, à eux. Et quand ils refusent un publicité, bien entendu, c'est nos impôts qui trinquent... Mort de rire !
Mais bon, ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle...
Excellent émission cela dit.
Grosse notoriété de la série en France, qui au contraire des US, ici, joue en défaveur du film, puisqu'on a toujours un à priori négatif sur les adaptations (livres, bédé, séries, -les comics et les super-héros étant un peu à part).
Et excusez du peu, les seconds rôles sont répartis entre les immenses S.MacLaine et M.Caine. Sans oublier le désormais fameux S.Carell que les leaders d'opinions que sont les @sinautes vont s'empresser, décompléxés, de faire découvrir à leurs amis citadins...
Et la réalisatrice, n'est autre que N.Ephron: Quand Harry rencontre Sally, comédie bien connue et reconnue qui ne joue absolument pas autour de la braguette, puisque la scène de simulation d'orgasme, n'est pas une simulation d'orgasme... Enfin si... mais c'est pas sexuel...'fin c'est sexuel... mais c'est pas pareil...
Bon c'est sûr, la deuxième partie est un peu décevante tant la première est enthousiasmante... Mais au final dans les critiques françaises, on retient la justesse et la légèreté de Kidman et la beaufitude de Farrell. Ce qui est juste fait exprès mais c'est pas grave... Et la sortie, comme le succès est très relatif, compte tenu du potentiel.
Perso, je m'en fous, mais pourquoi ce sectarisme dans le traitement de l'humour US populaire ?
Parce qu'il ne correspond pas à la thèse soutenant l'émission ?
yG
L'exemple de la croix gammée supprimée de l'affiche française de "Inglorious Basterd" et que l'on peut penser comme de la censure, c'est aussi une différence de sensibilité et de perception face à certains faits ; la France a été occupée, tous les Français ont vu des photos de Paris arborant l'étendard nazi...ainsi la croix gammé trouve une toute autre symbolique dans l'inconscient collectif des Français que celui des Anglais par exemple.
Dans le même ordre d'idée quand la série britannique Skins réalise dans un de ses épisodes une comédie musicale intitulé Osama The Musical (NDmoi: qui se base donc sur le 11 septembre), l'épisode est acclamé par la critique et le public Anglais....à son unique diffusion TV aux États-Unis, le même épisode à provoqué un tollé et la chaine qui le diffusait a du présenter des excuses.
Et pour ce genre de cas il n'y a rien à faire, le nazisme en Europe aura toujours une autre dimension que celle qu'il peut avoir en Amérique....et ce sera encore totalement différent en Asie et en Afrique.
Ce qu'il ne faut pas oublier non plus (et que Judith Bernard semble passer complètement à la trappe pour l'amour de l'art) c'est la rentabilité ; quand on parle de cinéma/télévision les budgets deviennent assez vite conséquent, si l'on se plante c'est beaucoup d'argent qui est perdu.
Ainsi la logique de l'édition selon laquelle on sort un Marc Levy ou un Amélie Nothomb tous les ans afin de pouvoir publier des auteurs plus confidentiels n'est pas applicable dans les même termes au cinéma à cause des coût de production/diffusion...et si certains trouvent que c'est une abomination capitaliste, cela n'en reste pas moins une réalité à prendre en compte.
Alors oui le fait que "40 ans, toujours puceau" marketé en comédie potache pour ado à la "American Pie" c'est dans l'absolu du grand n'importe quoi...le truc c'est que vendu de cette manière, le film a du atteindre ses objectifs d'entrées ; sans ce marketing là, il aura fait un bide totale ou du moins des entrées négligeables car le public Français ignore qui est Steve Carell.
Or comme le le montre très bien l'affiche américaine, le film est vendu sur lui...le public américain allait voir ce film pour retrouver le mec du Daily Show & The Office.
Bref pour les distributeurs il était plus intéressant de vendre le film pour ce qu'il n'est pas et faire un peu d'argent...que de le sortir pour ce qu'il est et en perdre.
Business is business. D'autant plus qu'il est concrètement impossible de présenter convenablement l'ensemble de la production mondiale comme en rêverait Judith Bernard.
A noter quand même que grâce à Internet, l'on est quand même beaucoup moins captifs des choix et politiques des studios/chaines de télé....car qu'il est très facile de nos jours de regarder des programmes Américains, Anglais, Allemands, Japonais etc...quasiment en même temps que les spectateurs du pays d'origine.
Dans le film se consacre à Avatar ou à 40 ans toujours puceau.
Cherchez l'erreur...
Il est vrai que l'émission n'en est qu'à son deuxième numéro. Je reste confiant, je me prends à rêver :
tiens, par exemple, une émission sur Godard, suite à son dernier film et à la parution de la biographie d'Antoine de Baecque, ou alors à la rentrée, 62 minutes sur Des hommes et des dieux en compagnie de Xavier Beauvois ?
Chiche ?
Du coup je n'ai besoin que de lire son nom sur une affiche pour me dire j'y vais, comme ce fut le cas quand il était aux côtés de Tina Fey (30 Rock et sosie officielle de Sarah Palin chez SNL - Saturday Night Live de NBC) dans Crazy Night.
Quand même Carell a fait ses armes dans cette même émission de NBC ainsi qu'au Daily Show, qui existe depuis longtemps outre-atlantique mais qui finalement n'est connue en France que depuis l'élection de Obama.
PS : je n'ai pas encore regardé l'émission, je m'en occuperai ce soir pendant que ma femme regardera [CENSURE]
Si les comédies américaines citées (et qui sont vraiment un genre particulier - une forme de grotesque ou de burlesque - dans lequel on ne peut bien sûr pas inclure les comédies de Wes Andersen et les films des frères Cohen, et encore moins "Harold Crick") ne marchent pas en France, c'est parce qu'ils font référence à des éléments de la culture américaine, souvent observés de manière très critique. De la même façon, The Office est un énorme succès aux Etats-Unis et méconnu en France, car pas importé, et surtout intraduisible : les références à la culture américaine sont beaucoup trop nombreuses.
40 ans, toujours puceau : le monde des geeks, fans de Star Wars & co., peu connu en France à l'époque.
Anchorman : the legend of Ron Burgundy : le monde du journalisme régional dans les 70's et la place de la femme dans le milieu du show-biz à l'époque
Walk Hard : les biopic, et l'histoire de la musique et des chanteurs américains
etc...
J'ai découvert Retour à la fac avec des lycéens bien français qui se le mataient une fois par an.
Je vous assure que contrairement à ce qu'on pourrait croire, distribuer un film n'importe comment empêche son partage.
Je n'ai pas bien compris votre allusion à Lio, mais je maintiens que les geeks américains n'étaient pas à l'époque connus en France. Le mot geek a mis beaucoup de temps à être adopté dans le langage français - je me demande même s'il l'est aujourd'hui, par les jeunes - d'ailleurs il n'en existe pas non plus de traduction.
Les épisodes des Simpsons ne sont pas (à quelques exceptions près) entièrement fondés sur des éléments particuliers de culture américaine, mais au contraire plutôt sur des éléments de vie quotidienne, où tout le monde peut s'identifier. Les films d'Apatow et cie, oui.
Mes parents ne connaissent pas le mot geek et comprendrais parfaitement tout ca.
Le mot est utilisé par les djeuns, mais c'est un peu à contre emploi :
On fourre du geek à toutes les sauces en france, mélangeant sans vergogne le geek, le nolife et le nerd, alors que la différence peut paraitre subtile pour un non initié mais elle est bien là :
Un geek est un "crétin", c'est la traduction la plus correcte du terme. Il y a un jeu très prisé au USA qui est "shoot the geek", illustré par des visages d'ados boutonneux à lunettes. En france je sais plus comment on appelle ça (ah la dictature de la culture anglo saxonne diront certains...) mais bon vous voyez le genre.
Les centres d'interet son principalement la science fiction, les super héros, les jeux vidéos, ce genre de trucs.
De base le geek n'est pas associal, c'est juste que les autres personnes n'en on rien à foutre de ses occupations...
Quand je tente d'expliquer ce terme, je pense souvent à "marotte", du sens du hobby un peu envahissant, un geek est un type à marotte. Ce qui ne veut pas dire qu'il est particulièrement fort dans des domaines technologiques ou dans les sciences, il peut très bien consommer de la SF ou des Comics à la pelle sans rien connaitre aux lois de la physique. D'ailleurs il y a eu un glissement sémantique du terme Geek ces 10-15 dernières années, le mot s'est rapproché de technophile. D'ailleurs actuellement les geeks sont considérés par les marketeux comme des moteurs de l'achat technologique dans la société, c'est comme ça par exemple que free (boite à la culture nerd) s'est imposé : ils ont fortement ciblé ce public par les fonctionnalités de leurs services.
Le nolife, c'est juste un gars qui n'a pas de vie sociale comme on l'entend habituellement, sa vie sociale peut être riche, mais c'est sur un autre support, quasi toujours les MMORPG. En gros pour eux, leurs contacts sur WoW, EQ, UO et autres sont plus importants que leurs relations directes qu'ils tentent de minimiser d'ailleurs. Chose amusante : Une chaine de tv de qualité sur les jeux vidéos crée il y a 3 ans s'appelle justement "nolife" alors qu'en fait son publique et sa culture sont plutot Geek/Nerds).
Un nolife n'a la majorité du temps aucun compétence particulière...A part celle de savoir jouer 18 heures par jour.
Le Nerd, c'est un cas très particulier du geek, d'ailleurs il s'en écarte à cause du glissement sémantique dont j'ai parlé. A la base le nerd est passionné de science et de technologie. L'ipad ne va pas l'interesser, mais par contre une tablette avec un obscure système d'exploitation qu'il pourra customiser entièrement feront son bonheur. Ce qui intéresse le nerd c'est de comprendre et de trouver des nouvelles choses, en ça les hackers (je parle du vrai sens, pas de celui de pirate) sont généralement des nerds.
Les nerds ont généralement un QI assez explosif et une connaissance ultra pointue de ses domaines d'intérêt. Ils ne sont généralement pas technophiles dans le sens commun du mot : ils vont avoir tendance à ne pas changer de matériel pendant longtemps, sauf s'ils ont un vrai besoin de puissance de calcul.
De par leur jusqu'au bout-isme les nerds ont une tendance à être des je sais tout aux yeux des autres, parce qu'en général quand ils parlent d'un sujet c'est qu'ils se sont penchés dessus et l'ont décortiqué. C'est en général ça qui les met en marge de la société.
Cependant, avec Internet, la nerditude prend le pouvoir, après le règne des ingénieurs (AT&T, IBM, microsoft...) on assiste à la prise de pouvoir au niveau information par des nerds ultra pointus dans leur domaine, avec des sociétés ultra importante dont les méthodes de recrutement sont axés sur l'ultra compétence technique et pas sur les diplômes, les sociétés les plus emblématiques sont évidement Google, facebook et Free en france. Les geeks gravitants autour des nerds, ils bénéficient de cette aura et je dirais même en profitent le plus, on peut prendre le cas d'apple : le nerd c'est Steve Wozniak, cheville ouvrière d'Apple à ses débuts, tandis que le Geek technophile c'est Steve Jobs. Steve Jobs est ultra connu, même du grand publique, par contre Wozniak...il est ultra connu chez les informaticiens qui s'intéressent à l'histoire de la micro on dira...Pour tant Apple doit bien plus au premier qu'au second.
une forme de grotesque ou de burlesque - dans lequel on ne peut bien sûr pas inclure les comédies de Wes Andersen et les films des frères Cohen
A parce-que la grosse bouse, intolérable cruauté, avec Clooney et Zeta Jones c'était pas grostesque ?
J'ai du me dire pendant les 20 premières minutes, "nan mais c'est pas possible, c'est les frères cohen, clooney et zeta jones: ça doit être du second, troisième, neuvième degré..." Ben non.
Et pareil, pour Burn After Reading: ce ne serait pas Pitt et Clooney, mais n'importe quel Lefèvre et Menez, que les personnages ainsi que leurs interprètes se seraient fait descendre en flamme.
Quand vos idoles jouent dans des nanards, la presse communique sur le thème: "un ovni cinématographique", alors que si c'est Farrell ou d'autres qui font la même chose, ce sont des ringards beauf qui surjouent dénués de toute finesse.
Et que dire de Marie à tout prix, glorifié et qui a fait un carton alors que le climax humoristique dure 10 à 15 minutes sur un gars qui se coincent les couilles dans sa braguette...
Mais promis juré, hein, on est des CSP+, et l'humour pipi-caca et qui tourne entre les genoux et le nombril, c'est pas du tout pour nous!!
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"auraient", là aussi vous avez raison (cette fois, c'est bien "avez")
les ressorts ne sont pas individuellement différents: ils sont bien les mêmes mais c'est la sensibilité propre de chacun qui split le truc.
j'imagine que vous me diriez -"ez" - (ici, vous trouverez {début de la mise en abîme}-"ez"-{fin de la mise en abîme, abîme, abîme, abîme, abîme, abîme, abîme...} dans un début d'un procédé comique de répétition, pétition, pétition, pétition, non, non, non, crs, ss, crs, ss...) que je joue sur les mots et que c'est exactement ce que vous disiez ("ez": oui en fait, pour faire du comique, comme je suis pas doué -"é"- je prends un truc simple pour commencer -"er").
Mais -"ais" comme dans "djinneo est un boulais"- finalement j'ai pris mes exemples avec soins. Les vôtres, du moins ceux des réalisateurs: sont-ce vraiment des contre-emplois ?
L'exutoire et la désacralisation ne sont-elles pas nécessaires à un moment ou un autre dans la vie ? Sans parler de ce que sont vraiment ces (nos?) stars, n'avons nous pas eu besoin de les voir ainsi à un moment ou un autre ?
Je veux dire par là que s'il est une liberté fondamentale pour les caricaturistes de parodier les puissants, et à demi-mots de les enculer virtuellement sur les ondes radiophoniques, d'une manière tout à fait fictive, n'est-il pas, de la même manière, aussi salutaire, de se payer la tête d'une autre forme de "puissants", les "gens heureux", les "stars d'hollywood" sur les toiles ?
Le tour de génie, tient dans le fait que justement, les stars jouent le jeu et sont volontaires, prêtant parfois leur voix à des satires hardcore comme Southpark, ou étant tout simplement volontaire pour une marche sur le feu, comme dans Burn After Reading.
L'humanité, le sens de l'humour, et la capacité d'auto-dérision qui en découlent... Loin de détruire un mythe... Cela le nourrit et le renforce. Et je ne pense pas que J.Bernard ou qui que ce soit ne dira vraiment le contraire.
Il en résulte que ces contre-emplois; pour G.Clooney ou B.Pitt; sont mathématiquement des "risques" bien calculés.
Mon propos était donc de comparer SIm et B.Pitt pour un même personnage. On garderait -"ait"- tout: le scénar', la distribution, la mise en scène, la lumière, les costumes, la BOF, et même le jeu... Pareil entre G.Clooney et B.Hill.
Le résultat, c'est que ça marcherait pour le populo qui transpire de l'aisselle et pour qui Camping est une comédie du tonnerre. Ca marcherait moins pour les snobinard de csp++, et en particulier toutes ces femmes vautrées dans leur ennui à 2 centimes alimentées par une identification à Emma B.
La différence, et ça vous étonnera j'en suis sûr, tient dans le fait que la couche populo, constitué de mocheté(e)s, de gras(ses) du bide, d'alocolos sans dents, tous les picolos et picolettes ont la capacité de voir en Sim, avec un perruque blonde, adoptant la démarche d'Aldo Maccionne, l'archétype du séducteur débile superficiel.
Tandis que le csp++ a besoin de voir B.Pitt dans ce rôle pour y croire...
Et j'ajouterais même que pour être décomplexé et économiser une séance de psy, il a besoin de voir B.Pitt dans ce rôle pour s'y croire.
...De la même façon, The Office est un énorme succès aux Etats-Unis et méconnu en France, car pas importé, et surtout intraduisible : les références à la culture américaine sont beaucoup trop nombreuses.
Euh non, The Office, c'est anglais à l'origine, (de et avec Ricki Gervais) qui est bien supérieur à Steve Carell et que je trouve difficilement adapté à l'humour américain. The Office est un bijou européen et c'est quand même dommage de se taper l'adaptation américaine qui est lourde comparée à l'original.
...De la même façon, The Office est un énorme succès aux Etats-Unis et méconnu en France, car pas importé, et surtout intraduisible : les références à la culture américaine sont beaucoup trop nombreuses.
c'est agaçant ces messages qu'on arrive pas à placer là où on voulait...
donc, je re-tente
Euh non, The Office, c'est anglais à l'origine, (de et avec Ricki Gervais) qui est bien supérieur à Steve Carell et que je trouve difficilement adapté à l'humour américain. The Office est un bijou européen et c'est quand même dommage de se taper l'adaptation américaine qui est lourde comparée à l'original.
Mystère et boule de gomme.
yG
Il n'en demeure pas moins que les américains ont réussi à adapter la série à leur culture - un peu dans la saison 1, même si elle est en grande partie calquée sur l'originale, mais surtout à partir de la saison 2.
Je te rejoins sur le fatalisme de la version UK par contre.
Pour ce qui est du fait que cette série soit adaptée par les américains renforce ce que je disais dans un autre message à propos des comédies françaises reprises par les américains : ils préfère s'inspirer et adapter que consommer les produits étrangers, d'ailleurs sur les forums de séries tv US, peu d'américains s'intéressent vraiment aux séries de la BBC, ceux qui le font sont vraiment les spectateurs les plus pointus.
Semi-Pro, sur le monde du basket dans les années... 70 est aussi compréhensible par tout le monde sans la moindre référence au basket. Et sans aucune référence a Saturday Night Live (sans le "Show", Judith). Un autre exemple de comédie américaine complètement passée a la trappe en France et pourtant de très grande qualité.
Est-ce que ces films ont une vie ensuite en télé ou en vidéo en France ? Ou simplement oublié ?
Le premier a en effet un fond compréhensible par tous, mais l'ambiance générale est très américaine : le monde de la télévision, et plus généralement la société telle qu'elle est montrée, en France à cette époque n'avait rien à voir avec ce qui est présenté. Pareil pour le basket, c'est tout à fait compréhensible. Mais pour apprécier ces films, qui font appel à un imaginaire commun, à un inconscient collectif, il faut être imprégné de la culture américaine.
Difficile d'apprécier un film sur la montée en puissance d'une petite équipe de basket quand le basket n'est pas sport national.
moi c'est justement ce qui peut m'attirer vers un film,
qu'il présente un monde, une société que je ne connais pas du tout ou pas tellement,
"Difficile d'apprécier un film sur la montée en puissance d'une petite équipe de basket
quand le basket n'est pas sport national."
je ne comprends pas,
ceci ne nous a jamais empêché d'adorer Rashomon,
même si on ne comprend rien à la tradition des samouraïs,
pareil pour les westerns ...
je ne parle pas de vos messages
mais du manque d'intérêt (supposé) des français pour de tels films
Je ne suis pas sûr par exemple qu'OSS 117 connaissent beaucoup de succès aux Etats-Unis. Quoique, le "Français couillon", c'est peut-être devenu un thème universel :)
Pour ajouter mon grain de sel, je préfèré la version américaine à la version anglaise (que j'ai vu d'abord), peut-être parce que sur la longueur, quelque chose de plus profond s'installe. Le jeu des acteurs y est pour beaucoup aussi : peu de gens peuvent se vanter de me faire autant rire avec un simple regard ou un haussement d'épaules.
sauf indirectement avec la présence de Jason Schwartzman sur l'affiche de Funny People.
Tout cela pour dire, quelqu'un a une idée de discussion à partir de cette émission ?
yG
Et pourquoi un film francais ( quel que soit le genre ) qui fonctionne tres bien en France, est-il un bide ... Partout ailleurs ?
P.S. : mais comment ça marche, si les caméras font la captation en 720 x 576 pixels, hein dites ? Menterie ? ;-)