"Refaire le coup d'American Pie, ça ne marche pas"
La sortie en France de "40 ans mode d'emploi" fera peut-être mentir la malédiction qui pèse sur le comique US en France. "Pourquoi les comédies américaines qui fonctionnent très bien aux Etats-Unis sont-elles des bides en France? Sont-elles mal lancées, mal "vendues", ou les Français sont-ils rebelles à un certain humour américain ? Ce sont les questions que Judith Bernard, accompagnée de Rafik Djoumi, ont posé au directeur marketing d’Universal France, Stéphane Réthoré. Cette émission a été mise en ligne en 2010.
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Derniers commentaires
Anime bien sûr car JB est généreuse, comme à son habitude… de grands gestes des bras et de renversements du torse, d’index pointé vers celui désigné à prendre la parole, de mentons qui approuvent ou au contraire de mines qui se renfrognent ou font la moue et évidemment de verbe, celui des questionnements profonds et des raisonnements experts.
Entourée de Rafik, ayant atteint le stade de « vénérable geek », consommateur amateur glouton devenu chantre encyclopédiste pro de la grande culture populaire de l’Empire et d’un diplômé marketing salarié universalien, JB fausse ingénue, posait à l’entame, les problématiques supérieures soulevées par l’échec relatif ou total des sorties en salles françaises de comédies américaines à succès :
1.Y aurait-il des humours nationaux qui expliqueraient ces résultats si divergents ?
2.Seraient –elles mal vendues, mal lancées ?
Personnellement, attiré à ce débat par le seul plaisir d’un nouveau spectacle de notre charmante maîtresse de maison, sa première question seulement excitait un peu mes dernières cellules grises…
Le jeu de JB fut splendide mais je restais sur ma faim quand à la question 1 car en quelques réponses les deux invités avaient tôt fait de la réduire à des spécificités sportives et parfois sociales et surtout à des choix stratégiques universaliens qui ne venaient en aucun cas remettre en cause la marche glorieuse de ces super-productions en DVD et autres diffusions TV. En plus la question était vraiment toute relative quand ils rappelaient l’existence de copier-coller par quelques producteurs d’ici puisant très largement leurs inspirations dans ces succès d’outre atlantique.
L’émission aurait pu s’achever là… 10 min à tout casser…
Il fallait tenir… et alors… alors…. JB a relancé… et si magistralement…
Fallait voir, une vraie pro du marketing, une patronne de haut-vol, une spécialiste tout à trac de ce cinéma US éclatant rudoyant ces employés qui ne faisaient pas le nécessaire pour que ces super-productions américaines rencontrassent le public des CSP+ citadins … alors quoi ? ? ?
A cet instant de l’émission les CSP+ de JB et ses réflexions induites par son affirmation d’appartenance à une communauté délaissée par l’Universalien cela m’avait traumatisé ; après avoir braillé et rué instinctivement et jusqu’à abrutissement en asinien très ordinaire contre cette injustice, je devais faire une pause… salutaire à mon entendement puisque les secrets de l’abréviation juditsienne m’étaient totalement hermétiques…
Fallait que je comprenne un peu cette nouvelle révolte de JB, pourquoi cette indignation si ostensible dans laquelle je m’étais jeté à ses côtés avec passion au point d’en être tout retourné? Que cachait donc ce cynisme universalien qui refusait aux CSP+ une attention spécifique et donc l’accès aux films du célébrissime Judd Apatow, réalisateur à multiples succès aux US réservé à des sorties confidentielles ici….
Cèpanormal cépajuste… les CSP+ yzenveulent…
Fallait voir, nos deux invités à cet instant là comme yzenmenaient pas large …
Bon ben voilà, après un détour à Wiki
CSP+ = Catégorie Socio-Professionnelle supérieure…
Fallait suivre et JB elle c’est qui m’aime me suive, quand elle s’adresse à des gens du marketing Universalien ou à des spécialistes de d’Abatow, c’est du travaillé, du lourd, du juste, du sérieux… j’avais qu’à comprendre mais, après explication,… à vrai dire je comprends pas vraiment…
Bon quand je n’ai vu presqu’entièrement de toutes ces éclatantes productions cinématographiques que 40 ans toujours puceau sans en garder un souvenir ineffable, que je n’ai jamais pu aller au delà de 10 min de visionnage d’american trip, d’en cloque mode d’emploi et autres plaisirs culturels de mes chers adolescents, alors que JB dont j’ai maintes fois apprécié la jeunesse et la modernité à l’aune de ses intérêts, de ses engagements et de ses révoltes multiples moque la politique marketing d’un jeune pro d’Universal qui n’a pas mis en œuvre les moyens pour s’assurer des succès de ces films auprès des CSP+,… je reste figé muet dans une ruade immobile…
Il faut que je me repose à nouveau, mais sans attendre il me semble que mes dernières cellules grises ont détecté quelque chose … la réédition de cette émission de JB et Rafik est simultanée à la promotion nationale du dernier d’Abatow et avant de me coucher j’ai encore démissionné après 5 minutes d’en cloque mode d’emploi diffusé sur la TNT.
Le combat de JB pour le succès de d’Abatox et consorts auprès des CSP+ en France se poursuit … aurait-il à voir avec la bataille pour la diffusion la plus large possible des nouveaux chiens de garde ?
Bon pour moi c’est fini encore un coup de vieux, suffisamment de râteaux et d’amours contrariés, je ne comprendrai donc jamais rien de rien à la psychologie féminine…
Merci encore JB, maîtresse redoutable et indomptable, pour cette leçon supplémentaire à mon éclairement.
Et puis cette réalisation inspirée et bourrés d'idées visuelles qui viennent servir le propos narratif, "level up, life up, double maléfique, et encore quelques autres que je ne saurais citer forcément de tête).
Pour Spaced, ouais j'ai déjà un peu regardé mais toujours des extraits rapides, vite vu, jamais je ne me suis posé devant la série et ne l'ai suivi sur une saison entière (d'ailleurs a t-il fait une saison ou plusieurs ?)
Je serais de ceux qui seraient fortement partant pour que la réalisation du Tintin 3 échoie à Edgar Wright, car franchement, il a maintenant largement les épaules pour gérer et un gros budget et une grosse distrib'.
bon en fait pas o à Marseille, mais des séances vraiment pas pratique, genre une séance par jour, sinon tout à plan de Campagne. :(
a quand une sur la culture geek justement? :)
Arrivant après la bataille, je tenais quand même à dire que j'ai trouvé cette heure passionnante, sur un sujet pour lequel mon ignorance est presque totale (hormis le délirant Hot Fuzz, je crois que je n'ai vu aucun des films évoqués).
Faites en plein d'autres comme ça ! Merci et bravo.
Cela aurait pu être risqué.
Mai j'ai beaucoup appris
Voir ici
Ceux qui ne l'ont jamais vu et qui le découvriront ce soir ont de la chance.
Dewaere au meilleur (ce n'est pas peu dire), des dialogues de Perec (sans accent sur le "e", je dis ça, passque y'a des esprits chagrins qui vous condamnent à lire des trucs zarbis ou à être voué aux gémonies d'un coup, comme ça...), Bernard Blier, Marie Trintignant...
Le meilleur film français de la fin des années 70 ?
Je dis "oui".
Voire plus.
Peut-être l'une des comédies les plus noires, les plus désespérées...
"C'est pas que j'm'ennuie, mais j'ai les joues qui m'brûlent..."
Staplin
Deuxième question. Je vois ce film annoncé dans le programme TV du quotidien suisse "Le Courrier" (journal plutôt gaucho-intello dont les pages télévisions sont souvent bâclées, faites de copier-coller machinal et approimatif), accompagné d'un logo "étoile vide" qui correspond au niveau zéro des estimations de qualité (étoile vide, étoile pleine, deux étoiles pleines, trois étoiles pleines... "Little Miss Sunshine" annoncé pour ce même soir sur France2 affiche 3 étoiles pleines). D'où viennent ces évaluations ?
Je n'ai pas vu ce film, je ne peux pas évaluer la validité de cette notation. Je pense a priori que Judith Bernard, qui l'a adoré, a le profil type du public-cible du Courrier. Il peut s'agir donc d'une manifestation de cette assimilation aux "American Pie" (une critique cinéma basée sur l'affiche du film?) de la part du Courrier ou de sa source. D'une certaine façon, institutionalisée ici par les médias.
Je ne pense pas que l'émission ait évoqué la réception "critique" de ce film en France, si ? Je serais en tout cas curieux de connaître l'origine de cette note "officielle", et la cause de son écart avec ce qui est affirmé du film sur @si (et avec les critiques effectivement assez élogieuses aux Etats-Unis).
Pour se prémunir contre les critiques de partialité ou de parti pris politique, je pense qu'il faudrait que toutes les émissions soient solides intellectuellement. Ceci dit , j'apprécie la majeure partie d'entre elles et les littéraires sont très bien préparées.
Bravo Judith, ce n'était qu'une petite réserve .
je signale aussi qu'Apatow travaille en coprod sur des projets avec certains des créateurs des "Simpsons"
Pour le cinéma proprement dit, faire de tous les productions Apatow un conglomérat qui ressortirait d'une certaine "vulgarité" ou au mieux d'une certaine facilité, sans avoir la subtilité de certaines séries, c'est mal connaître tout le potentiel de la créativité du bonhomme dans ce qu'il réalise ou ce qu'il produit. Et je maintiens que s'il est vraie que la série US innove souvent, c'est qu'elle bénéficie des moyens qu'on avaient tendance à voir réserver au cinéma , donc s'il y a bien une évolution dans ce domaine, Judd Apatow n'y est pas pour rien, loin de là et il suit cela encore certainement de très près.
Suite à cette émission j'ai regardé 40 years old virgin, bon j'avoue que c'est beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais avant de voir l'émission, mais j'en suis pas pour autant à me pâmer devant ce film, on en est pas quand même dans la finesse d'une série comme Arrested development. En bref c'est pas mal mais ça vaut pas non plus une place de ciné à mon avis. Mais bon je manque peut être de neurones pour comprendre ces films.
Mais le vrai sujet de cette intervention c'est bien Universal: Je trouve étonnant qu'ayant vu le représentant d'universal faire son show (pas inintéressant au demeurant, ce n'est pas totalement péjoratif), personne n'ai rapproché ses dires sur la "chance" d'avoir un public plus à même d'apprécier des films non block busters, et les mots de Jean Marie Moi Maitre du Monde Messier en 2001 quand il était PDG de Vivendi Universal :
[quote=J6M][large]L'exception culturelle française est morte[/large]
Pourtant ça pouvait en partie expliquer l'échec de leurs lancements français.
Mon premier message sur ce forum sera pour critiquer ... j'en suis triste mais bon...
L'émission est très intéressante. La culture de Rafik Djoumi donne une profondeur qui aurait manqué sans lui, Un grand merci à Stéphane Réthoré pour sa liberté de parole qui, elle aussi apporte beaucoup.
Par contre ...
Judith Bernard... Je veux bien accepter que son propos soit intéressant mais... comment dire ... je l'avais deja vu dans quelques @si, où son acharnement à mordre les mollets des invités rendait son propos inintelligible et là je teste pour la première fois une émission où qu'elle présente et j'en ressors avec la désagréable impression de m'être fait insulter pendant une heure.
Cette femme devrait profiter de sa culture littéraire pour hausser le niveau plutôt que pour tout écraser sous ses talons de "CSP+ qui répond à une stratégie plus subtile" que le reste des "gros ados boutonneux"
Dommage...
Judith... "inintelligible"... l'impression de vous faire "insulter pendant une heure" en sa présence.
C'est possible, mais assumez alors car, elle n'est, jusqu'à preuve du contraire, inintelligible et insultante que pour la bêtise.
yG
C'est possible, mais assumez alors car, elle n'est, jusqu'à preuve du contraire, inintelligible et insultante que pour la bêtise.
yG
J'assume sans problème, je dois donc être bête. Merci de me le signaler, j'aurais au moins appris quelque chose à poster ici.
Je suis bête OK, mais pas méchant. Pour vous le prouver j'étaie mon propos.
Dans l'émission "La téléréalité recourt à la manipulation mentale" qu'apporte-t'elle au débat sinon l'insulte ? Pour l'instant (mais je ne prétends pas les avoir toutes vues) toutes les ses contributions aux émissions @si (de celles que j'ai vu, je ne généralise pas) étaient sur ce mode de "défense aggressive"
Je m'essaie à un d@ns le texte en me disant que très certainement, en position de force car présentatrice, elle fera peut etre preuve d'un peu de retenue et d'objectivité, et pendant une bonne partie de l'émission j'ai droit à un amalgame étonnant sur le gout et l'intelligence ? Allons !
Et non seulement cela mais en plus de gouts diffèrents, il faudrait plus de subtilité pour attirer un csp+ dans un cinéma ?
Alors si vous le voulez je suis peut être bête, peut être même plus que ça, mais ces aprioris et ces amalgames m'ont paru insultants.
Il m'a souvent semblé que l'intelligence consistait plus à laisser croire à son interlocuteur qu'il est de votre niveau qu'à lui imposer le ressenti d'une infériorité. J'ai du me tromper. Mais ça ne m'empèche pas de trouver votre façon de me le faire remarquer très peu cordiale
C'est par cela qu'il fallait commencer si vous vouliez être bien accueilli, Karam.
"Dans l'émission "La téléréalité recourt à la manipulation mentale" qu'apporte-t'elle au débat sinon l'insulte ? Pour l'instant (mais je ne prétends pas les avoir toutes vues) toutes les ses contributions aux émissions @si (de celles que j'ai vu, je ne généralise pas) étaient sur ce mode de "défense aggressive""
Désolé, mais j'écoute et lis Judith depuis plus de quatre ans maintenant et je ne vois pas ce que vous pointez, je ne vais pas revisionner cette émission juste pour vous répondre.
Vous voulez défendre la téléréalité ?
Bon courage.
"Je m'essaie à un d@ns le texte en me disant que très certainement, en position de force car présentatrice, elle fera peut etre preuve d'un peu de retenue et d'objectivité, et pendant une bonne partie de l'émission j'ai droit à un amalgame étonnant sur le gout et l'intelligence ? Allons !"
Pareil, je ne vois pas ce que vous soulignez.
"Et non seulement cela mais en plus de gouts diffèrents, il faudrait plus de subtilité pour attirer un csp+ dans un cinéma ?"
Et pourquoi pas ? On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre. La faute en revient-elle à Judith d'avoir des exigences concernant un produit culturel ou au marketing de n'en avoir aucune pour son public ?
"ces aprioris et ces amalgames m'ont paru insultants."
Soyez plus précis, c'est toujours trop vague pour que je puisse vous répondre.
"Il m'a souvent semblé que l'intelligence consistait plus à laisser croire à son interlocuteur qu'il est de votre niveau qu'à lui imposer le ressenti d'une infériorité. J'ai du me tromper. Mais ça ne m'empèche pas de trouver votre façon de me le faire remarquer très peu cordiale"
Je serai éventuellement cordial, lorsque vous appuierez vos arguments et que je pourrai vous amenez à réviser votre jugement.
yG
Bah, au moins, cette émission aura eu ce mérite-là, faire connaître à Judith (et à d'autres) des comédies plus subtiles que ne le laissent entendre le packaging grossier et bâclé du secteur marketing des studios. Aller au delà des apparences, lorsqu'il sort plus de 500 films par an, n'est pas un devoir (avoir l'esprit ouvert), c'est d'abord un luxe, en terme de temps et d'argent, que nous n'avons pas tous.
Au moins, sait-elle écouter les conseils qu'on lui donne et reconnaître certaines qualités, lorsqu'elle y est confronté.
yG
"C'est quand même étonnant que Judith n'ait connu Adam Sandler, Apatow et toute la "nouvelle" comédie américaine que depuis si peu de temps.." Bah, au moins, cette émission aura eu ce mérite-là, faire connaître à Judith (et à d'autres) des comédies plus subtiles que ne le laissent entendre le packaging grossier et bâclé du secteur marketing des studios. Aller au delà des apparences, lorsqu'il sort plus de 500 films par an, n'est pas un devoir (avoir l'esprit ouvert), c'est d'abord un luxe, en terme de temps et d'argent, que nous n'avons pas tous. Au moins, sait-elle écouter les conseils qu'on lui donne et reconnaître certaines qualités, lorsqu'elle y est confronté. yG
Exact, et elle était pas loin d'avouer son amour pour l'excellent Adam Sandler, c'est surtout pour ça que je lui signalait de voir "Click" et aussi le remake de Capra "Mr Deeds", et son compère de plateau lui indiquera d'autres choses à voir, mais c'est quand même étonnant, bref j'épiloguerai pas là dessus, mais c'est vrai que le directeur marketing n'en pouvait mais, pour expliquer la situation. Moi perso je m'en fous ayant bien compris ce qu'il fallait voir sans me ruiner, ni en argent ni en polémique. Au fait allez voir "Hot Tube Time Machine" le deuxième film du déjà sympatique "Admis à tout prix";)
Par exemple, le fait d'avoir éjecté ou simplement ignoré Woody Allen, Wes Anderson, les frères Coen de cette émission n'est pas un hasard.
yG
Oh, il ne s'agit pas que d'ego, mais d'une lutte concernant diverses approches du cinéma, parfaitement incompatible. Par exemple, le fait d'avoir éjecté ou simplement ignoré Woody Allen, Wes Anderson, les frères Coen de cette émission n'est pas un hasard. yG
il s'agit de querelles intestines concernant diverses approches du cinéma totalement compatible, voire complémentaires.
Relisez le sujet, on parle des comédies qui ne fonctionnent pas, il ne me semble pas que les films de Allen, Anderson ou les Coen fassent des bides. Bref, ça n'a rien à voir avec vos supputations personnelles "les avoir viré de cette émission n'est pas un hasard", hé non, c'est un complot, le complot geek, mouhahahaha, enfin restons sérieux deux minutes.
Un complot geek, non juste un biais geek. C'est bien assez pour être dénoncé.
Que n'avons-nous à nous étonner qu'un produit formaté pour le public américain qui connait les acteurs grâce au Saturday Night Live ne fonctionne pas aussi bien en France où ces acteurs sont inconnus ou presque...
Que n'avons-nous à soutenir ou nous inquiéter d'un cinéma qui même sans la France serait encore produit, car, largement rentable sur le seul territoire américain et qui par conséquent serait finalement accessible à qui le souhaite, sous une forme ou une autre ?
La problématique même de cette émission est une problématique geek. Puisqu'elle vise à obtenir une reconnaissance pour un produit ici considéré comme un produit geek (mais populaire ailleurs) et à en rejeter la faute sur une cause externe au produit lui-même, à savoir ici le marketing qui fait mal son boulot, ne pouvant transformer le téléspectateur Français en téléspectateur américain d'un simple coup de baguette magique, allez savoir pourquoi.
Au cris de détresse du geek devrait répondre et s'opposer dans cette émission l'étonnement du succès d'un Wes Anderson en France, alors qu'il est bien plus modeste aux US, idem pour Woody Allen.
Car, si un Wes Anderson fait en France 400 000 entrée avec Darjeeling limited soit autant qu'Apatow avec 40 ans toujours puceau, pour le premier, c'est un succès par rapport à ce qu'il engrange aux USA et pour l'autre, un échec. Choisir de pointer l'échec de l'un et de ne pas souligner l'étrange succès de l'autre est une manière de promouvoir un genre bien particulier de cinéma, voilà ce tropisme geek que je dénonce.
yG
Choisir de pointer l'échec de l'un et de ne pas souligner l'étrange succès de l'autre est une manière de promouvoir un genre bien particulier de cinéma, voilà ce tropisme geek que je dénonce. yGModifié 1 fois. Dernière modification le 22:47 le 25/08/2010 par yannick G.
excuse-moi Yannick G, mais quel âge as-tu, so d'une part que connais-tu des geeks (en dehors des clichés exposé par Gavroche), d"autre part, il n'y pas de produit geek en soi, et les geeks sont énorméments donc ya pas à dire populaire ou pas.
L'étonnement est sur l'insuccès des comédies Apatow, par sur le succès même relatif des Wes Anderson et autres Allen, Coen and co.
Excuse-moi pour ta dernière phrase, mais je ne rentre pas dans les théories du complot personnellement. Et je ne connais ni biais geek, ni tropisme geek, ni aucune branlette intellectuelle à propos des geeks. C'est surtout une manière de parler d'un genre qui n'arrive pas à atteindre un public plus large que les geeks justement fautes de principe marketing adapté.
J'en croise régulièrement dans le magasin de bd de l'un de mes potes, ce n'est évidemment qu'un échantillon, qui d'ailleurs peu dire qu'il connait les geeks.
Dernièrement, le plus timidement possible, une jeune fille introverti au-delà de ce qu'il est permis, après moult effort m'a demandé d'une voix à peine audible, croyant que parce que je fréquentais ce lieu indé, je devais connaître, dans quel endroit se retrouvait les geeks de la ville...
J'en suis resté comme deux ronds de flan, tellement elle ressemblait à l'archétype qu'elle recherchait.
"L'étonnement est sur l'insuccès des comédies Apatow, par sur le succès même relatif des Wes Anderson et autres Allen, Coen and co."
Mais justement, pourquoi cette orientation de l'émission, elle ne va aucunement de soi. La comédie américaine contemporaine, c'est aussi et encore Woody Allen, Wes Anderson, Tom Dicillo ou les frères Coen, alors pourquoi se focaliser sur le relatif échec d'Apatow ?
"geeks. C'est surtout une manière de parler d'un genre qui n'arrive pas à atteindre un public plus large que les geeks justement fautes de principe marketing adapté."
Non, il n'y a pas que cet aspect, "moi seul connait" dans le geek, car, un nombre considérable d'oeuvre n'atteignent pas non plus le public faute d'une plus large publicité. C'est le rapport à la norme qui fait le geek, elle lui permet autant à se définir (je ne suis pas dans la norme) que de se complaire (la norme me rejette), preuve en est, lorsque le geek est rattrapé par la norme, il change de territoire, d'objet de culte. Il est donc toujours dans l'hypocrisie, ce rapport ambivalent vis-à-vis de la norme, car, c'est dans son éloignement qu'il se définit comme ce qu'il est et c'est celui-ci qui fait la valeur de son savoir atypique et en même temps, il ne cesse jamais de pester contre la norme qui ne le reconnait pas...
En cela, il est la fidèle image dans le miroir d'une certaine approche élitiste, cet élitisme de pacotille, qui vise à conserver son avantage, son écart avec la norme, coûte que coûte. Il se rejoigne d'ailleurs parfois, lorsque l'objet marquant la séparation d'avec l'ordinaire est un objet luxueux, Rolex ou Apple-maniaque.
Si la geek attitude fonctionne par opposition avec des systèmes plus élitistes, ce n'est qu'en apparence qu'ils s'opposent. Ce n'est que dans la nature des valeurs qu'ils diffèrent, l'élite repose sur des valeurs déjà assurées, admises, léguées, alors que le geek tente de faire admettre les siennes, pas encore intronisées, en devenir, qu'il élabore. L'objet n'en reste pas moins le même, le pouvoir lié au savoir. Celui d'un orfèvre d'un côté, travaillant un matériaux déjà anobli et celui d'un alchimiste de l'autre, tentant de transformer le plomb en or.
yG
Ensuite, oui certains geek se réfugient dans un élitisme geek parce que des élitistes intello les ont pris de haut ou se sont moqués de leurs passions (cf tes propres messages pour s'en convaincre) mais ça ne fait pas la norme des geeks, je ne connais personnellement aucun geek élitiste, et j'ai plein d'amis qu'on pourrait classer dnas la catégorie intello-CSP+-public exigeant et je ne sais quoi, qui se mate du Apichatpong et du Bela Tarr avec ravissement.
Le geek qui fonctionne sur le mode hypocrite n'est pas un bon geek, CQFD. Un geek est justement quelqu'un qui par son amour du genre, des jeux vidéos, de l'animation japonaise et j'en passe est à même de s'ouvrir l'esprit à n'importe quel produit culturel qui peut-être ne l'intéressait pas avant, ne confonds pas geek tolérants, geek élitiste, nerds, et nolife, ils n'ont tous rien à voir.
"Celui d'un orfèvre d'un côté, travaillant un matériaux déjà anobli et celui d'un alchimiste de l'autre, tentant de transformer le plomb en or".
Et si cet exemple c'est pas du mépris de troll à 100% contre la communauté geek, je me demande bien ce que c'est. tu crois que les geeks contrairement aux intello-élitiste s'en foutent de s'intégrer, ils demandent pas mieux mon gars, mais on leur refuse cette possibilité là.
pour ta question sur pourquoi cette émission plutôt qu'une autre, adresse toi aux intéressés car perso je n'ai aps la réponse. Tout au plus tu peux deviner que justement Rafik est arrivé sur le site pour parler de la culture geek et rajouter donc un plus sur une connaissance qu'apparemment ni mr Korkos, ni Judith n'avait à la base.
Plus aujourd'hui, Apple est désormais sorti de sa niche et devient un conquérant aux grandes dents réservé toutefois à l'élite économique, le fameux csp+ qui peut foutre deux à trois fois plus cher dans un mac que dans un pc.
"Ensuite, oui certains geek se réfugient dans un élitisme geek parce que des élitistes intello les ont pris de haut ou se sont moqués de leurs passions (cf tes propres messages pour s'en convaincre) mais ça ne fait pas la norme des geeks"
Ces geeks-là ne valent pas mieux que ceux qu'ils décrient. Quant à me moquer des geeks, oui, je ne m'en priverai pas, la dimension monomaniaque du geek le rend d'office condamnable à mes yeux.
"j'ai plein d'amis qu'on pourrait classer dnas la catégorie intello-CSP+-public exigeant et je ne sais quoi, qui se mate du Apichatpong et du Bela Tarr avec ravissement."
Et vous les considérez comme des geeks vos csp+ amateur du cinéma indépendant ?
Le geek ne se détermine pas tant par rapport à son objet (il y a des geeks de toute sorte en matière d'objet) que par son rapport obsessionnel à celui-ci. L'ancêtre du geek est le collectionneur dont il partage les mêmes défauts.
J'ai des dvd de Bela Tarr sans être un geek pour autant. Ouf.
"Le geek qui fonctionne sur le mode hypocrite n'est pas un bon geek, CQFD."
Mais oui, mais oui, toujours la même rengaine, classique chez les religieux d'ailleurs qui partagent aussi le même vice et la même structure mentale...
Dommage que pour un bon geek selon vous, on doive se taper tous les autres. :)
"Un geek est justement quelqu'un qui par son amour du genre, des jeux vidéos, de l'animation japonaise et j'en passe est à même de s'ouvrir l'esprit à n'importe quel produit culturel qui peut-être ne l'intéressait pas avant, ne confonds pas geek tolérants, geek élitiste, nerds, et nolife, ils n'ont tous rien à voir."
Vous vous contredisez sans même le noter, l'amour du genre pour le geek conditionne son espace de recherche principal pour ne pas dire le plus souvent, exclusif, il ne permet donc pas ou ne facilite pas une quelconque transversalité, vers un autre genre et plus encore vers un hors-genre.
Tout au plus le geek passe-t-il d'une monomanie à une autre, incapable qu'il est de piocher ici et là selon des thématiques qui ne soient pas des thématiques de genre, mais bien plus personnelle.
"Et si cet exemple c'est pas du mépris de troll à 100% contre la communauté geek, je me demande bien ce que c'est."
Oui, je suis 100% méprisant contre la communauté geek, comme un peu contre toutes les communautés soit-dit en passant. Mais cela n'a rien à voir avec du trolling comme par paresse vous vous obstinez à le répéter, ce qui en soit est du trolling, mais vous n'êtes pas à un paradoxe près. :P
"tu crois que les geeks contrairement aux intello-élitiste s'en foutent de s'intégrer, ils demandent pas mieux mon gars, mais on leur refuse cette possibilité là."
C'est d'ailleurs pour cela qu'ils forment moutonnement des communautés d'exclus travaillant à dresser des forteresses inexpugnables de savoir de fond de tiroir. Qu'ils restent donc entre eux dans leur château de carte et autres fiches de making-of.
"tu peux deviner que justement Rafik est arrivé sur le site pour parler de la culture geek et rajouter donc un plus sur une connaissance qu'apparemment ni mr Korkos, ni Judith n'avait à la base."
Qu'il soit venu pour ça, promouvoir la culture geek, non, je ne crois pas, mais qu'il fasse ça, c'est indubitable et c'est précisément ce que je lui reproche, ne voulant rien avoir affaire avec cette approche pathétique de la culture.
yG
"Qu'il soit venu pour ça, promouvoir la culture geek, non, je ne crois pas, mais qu'il fasse ça, c'est indubitable et c'est précisément ce que je lui reproche, ne voulant rien avoir affaire avec cette approche pathétique de la culture. yG
il est venu pour apporter un éclairage sur le cinéma de genre décrié justement, en témoigne une de ses analyses sur la guerre des mondes dans laquelle il regrette que trés peu d'ouvrages théoriques sur le cinéma de Spielberg existe par exemple alors qu'il y a tant à en dire.
Je ne vois pas en quoi l'ouverture vers une autre forme de cinéma serait une approche pathétique de la culture. La culture c'est la seule chose qui reste quand on a tout oublié, St Jonh Pierce :)
Il n'y pas LA Culture et le reste en plus, il ya des approches fondamentalement diverses de cultureS. C'est à cause d'énergumène dans votre genre que Alexandre Dumas ou Jules Verne ne sont pas étudiés en classe et en université, alors que comme le disait hier dans le reportage sur France 2 un historien-écrivain spécialiste de Dumas. "Je ne considère pas les romans de Dumas comme de simples romans de Cape et d'Epée, ils sont tellement plus que ça".
Et qu'il est si peu connu le gars, son oeuvre ayant un succès tellement limité qu'il mérite d'être réhabilité, c'est ça ?
J'oubliais, vous êtes un fan absolu de Spielberg, réalisateur pour lequel, cela dit en passant, je n'ai aucun intérêt particulier, alors que j'ai vu les trois-quart "au moins" de sa filmo.
"Je ne vois pas en quoi l'ouverture vers une autre forme de cinéma serait une approche pathétique de la culture."
Elle est pathétique car, elle fait de la culture un identifiant, un marqueur, ce qu'elle est déjà bien trop souvent pour certains.
Il ne s'agit pas dans votre approche et celle de Rafik de parler d'un "autre" cinéma, car, en partant sur cette base, vous nous refaites déjà une approche par "genre".
Or, il est inutile d'avoir une approche par genre d'une œuvre pour y trouver un quelconque intérêt.
Rien que cette approche dénote l'intention de briller par le jeu des références appartenant à un champ bien particulier, indépendamment de ce que l'œuvre peut apporter en elle-même.
"C'est à cause d'énergumène dans votre genre que Alexandre Dumas ou Jules Verne ne sont pas étudiés en classe et en université"
Et pourquoi devrait-il l'être, l'un ou l'autre, bougre de dieu, puisqu'ils sont déjà abondamment lu et donc que chacun en a fait l'expérience en autodidacte. Si la fac n'est là que pour entériner ce qu'on a déjà glané sans effort, parce que présent partout, disponible et accessible à tous, à quoi bon.
Autant transformer nos écoles de cuisine en fast-food et nos conservatoires en fête de la musique.
Ah, c'est vrai, j'oubliais, vous allez nous pondre un mémoire sur Spielberg. :)
Vous illustrez tout à fait mon principal grief contre la culture geek, son approche bottom-up, celle qui consiste à vouloir ériger en tant que valeurs ce qui est déjà cautionné, si ce n'est par le grand public, au moins par la communauté geek elle-même. Au lieu de soutenir une approche Top-down, qui tente de partager des fruits plus délicats, moins rustre, plus subtile, avec ceux qui sont près à faire cet effort.
Pour un Tarantino ou un Tim Burton, deux auteurs à la culture geek incontestables, qui arrivent à extirper de la sous-culture (soupe-culture devrai-je dire) les ingrédients pour en faire des plats raffinés, qui n'ont donc plus qu'un très très lointain rapport avec ce dont ils s'inspirent, combien ne font qu'alimenter leur plaisir coupable et égotiste en ne cessant de geindre qu'on ne reconnait pas la délicatesse de leur junk-culture ?
yG
"C'est à cause d'énergumène dans votre genre que Alexandre Dumas ou Jules Verne ne sont pas étudiés en classe et en université" Et pourquoi devrait-il l'être, l'un ou l'autre, bougre de dieu, puisqu'ils sont déjà abondamment lu et donc que chacun en a fait l'expérience en autodidacte. Si la fac n'est là que pour entériner ce qu'on a déjà glané sans effort, parce que présent partout, disponible et accessible à tous, à quoi bon. Autant transformer nos écoles de cuisine en fast-food et nos conservatoires en fête de la musique.
la preuve donc que vous considérez Jules Verne et Alexandre Dumas comme de la merde et le succès d'un auteur comme une chose à combattre, pensée typiquement française sur le succès et l'art, l'argent et l'art. La preuve est sur votre comparaison Jules Verne (fête de la musique) avec la vraie littérature (le Conservatoire) mais ça n'est qu'un cliché de plus de dire ça.
Autre chose, et ça sera peut-être une de mes dernières tentatives de discuter à vous monsieur j'ai réponse à tout, et je change pas mon avis d'un iota, il ya justement bien plus à glaner comme vous dites chez Spielberg, et chez Verne/Dumas que vous ne le dites. Parce qu'il ya ce qui est glané sans effort comme vous dites, et tout le sous-texte que personne à commencer par vous n'a vu.
"Ah, c'est vrai, j'oubliais, vous allez nous pondre un mémoire sur Spielberg. :)"
non merci, c'est déjà fait :)
"Vous illustrez tout à fait mon principal grief contre la culture geek, son approche bottom-up, celle qui consiste à vouloir ériger en tant que valeurs ce qui est déjà cautionné, si ce n'est par le grand public, au moins par la communauté geek elle-même".
ce n'est pas suffisant qu'elle soit cautionné, j'aimerais qu'elle soit accepté et reconnu comme tel, comme trés importante pour le cinéma ce qu'elle est. Ce que certains arrivent curieusement d'ailleurs à avoir, les Guillermo Del Toro et autre Alphonso Cuaron que les Geeks aiment tout autant mais qu'il est hype et in de citer en soirée mondaine alors que leur "tambouille" pour reprendre votre exemple culinaire n'a rien à envier à celle d'un Peter Jackson ou d'un Spielberg, pire même Spielberg est le réalisateur préféré de Alphonso Cuaron auquel il rend hommage dans plusieurs de ses films.
"Au lieu de soutenir une approche Top-down, qui tente de partager des fruits plus délicats, moins rustre, plus subtile, avec ceux qui sont près à faire cet effort".
justement je soutiens une approche Top-down, tenter de partager les fruits délicats, moins rustre, plus subtile avec des gens qui ne voient en Spielberg qu'un habile faiseur ou qu'un simple amuseur de l'ordre d'un cynique Bruckeimer. Il serait temps de s'en rendre compte justement. Je suis sûr qu'il ya des symboliques de la Guerre des Mondes par ex qui vous sont passés à ,100 lieux au-dessus de la tête parce que vous vous êtes réfugiez dans ce que Rafik appelle un état de "crétinerie volontaire" c'est à dire que parce que le film que vous voyez est un Spielberg, il n'y a rien à en extraire autre que le divertissement (ouh le vilain mot que je déteste aussi), que l'Entertainment du propos premier.
"Pour un Tarantino ou un Tim Burton, deux auteurs à la culture geek incontestables, qui arrivent à extirper de la sous-culture (soupe-culture devrai-je dire) les ingrédients pour en faire des plats raffinés, qui n'ont donc plus qu'un très très lointain rapport avec ce dont ils s'inspirent", combien ne font qu'alimenter leur plaisir coupable et égotiste en ne cessant de geindre qu'on ne reconnait pas la délicatesse de leur junk-culture ? yG
mauvais exemple, Burton n'est plus avec Alice que l'ombre de ce qu'il a été, même si je continue pour ma part à l'apprécier, quant à Tarantino, laissez-moi rire, il est justement dans cette envie de faire de la junk-culture et d'emmerder ceux qui n'aiment pas, tout en enrobant cette junk-culture de références qui feront se pâmer les pseudo intellectuelles snobinards qui voient chez Quentin ce qu'ils refusent catégoriquement de voir chez Steven. Les Tarantino n'ont rien de "raffinés", certainement pas son dernier, c'est juste une espèce de bouillie, gardant même des morceaux de jeu de prise raté (cf Mélanie Laurent bafouillant puis se reprenant, des acteurs qui joue mal, (le noir projectionniste est juste une honte, pire que du cinéma amateur), cotoyant d'excellent acteur, le tout dans une célébration un brin immature de la violence au cinéma (comme toujours chez Quentin). Bref on repassera pour la soi-disant "raffinerie" de Tarantino, il plait aux critiques snobinardo-élitistes c'est une affaire entendue, mais alors pourquoi, là est la question :(
en plus l'ouverture de IB est incroyable, on y croirait presque, mais alors le reste :(
Yannick Dahan a d'ailleurs fait une critique du film que je rejoins quasiment entièrement : http://www.megaupload.com/?d=YNONX1E8 (désolé je ne retrouve pas la vidéo sur le net, ceci est une archive de l'émission en question si ça vous intéresse).
Non, pas plus qu'un hamburger ou la pop musique, j'apprécie les deux pour ce qu'ils sont et ne tente pas d'en faire ce qu'ils ne sont pas. Voilà en quoi je ne suis pas geek.
"et le succès d'un auteur comme une chose à combattre, pensée typiquement française sur le succès et l'art, l'argent et l'art."
Non, encore une fois hors-sujet, je ne me préoccupe pas de savoir si le film a marché auprès du public, dont je me contrefiche, je m'intéresse à des avis nominatifs, ceux de tel ou tel critique, dans telle ou telle revue et pas dans telle autre.
"La preuve est sur votre comparaison Jules Verne (fête de la musique) avec la vraie littérature (le Conservatoire) mais ça n'est qu'un cliché de plus de dire ça."
Encore une fois, vous tapez à côté, la fête de la musique est nécessaire, Jules Verne aussi, mais pas la peine d'en passer par une école pour y avoir accès, pas la peine de faire partie d'un cercle d'initié pour y prétendre. Vous me rappelez par votre attitude le clip sciemment caricatural de Yo La Tengo intitulé Sugarcube qui ridiculise la tendance à tout normaliser, y compris la pop-culture.
"tout le sous-texte que personne à commencer par vous n'a vu."
Tant pis, je n'ai que faire du sous-texte d'une œuvre, s'il est à ce point opaque. Si le sous-texte est plus pertinent que ce qui affleure, ce n'est pas à moi de faire l'effort d'aller le chercher, c'est à l'auteur de mettre à jour son sous-texte. Rien à foutre des œuvres d'art qui ne s'apprécient qu'avec le manuel de note de bas de page qui se doit de les accompagner, voire de les précéder. C'est typiquement élitiste et geek, cette tendance à accorder la préséance à ce qui ne se dévoile pas de soi-même, cet attachement à l'herméneutique, question encore de reconnaitre et séparer les initiés des autres.
"ce n'est pas suffisant qu'elle soit cautionné, j'aimerais qu'elle soit accepté et reconnu comme tel, comme trés importante pour le cinéma ce qu'elle est."
Vous vous foutez de moi, il est déjà reconnu comme tel par Hollywood, le public, vous voulez quoi ? Que l'intelligentsia que vous méprisez le reconnaisse comme tel ? Pourquoi, comme tous les geeks, vous ne pouvez vous contenter d'apprécier ce que vous aimez, sans en faire un objet que tout le monde devrait apprécier ? Pourquoi ce prosélytisme pour un auteur qui n'en a pas besoin pour exister ?
"Ce que certains arrivent curieusement d'ailleurs à avoir, les Guillermo Del Toro et autre Alphonso Cuaron que les Geeks aiment tout autant mais qu'il est hype et in de citer en soirée mondaine alors que leur "tambouille" pour reprendre votre exemple culinaire n'a rien à envier à celle d'un Peter Jackson ou d'un Spielberg, pire même Spielberg est le réalisateur préféré de Alphonso Cuaron auquel il rend hommage dans plusieurs de ses films."
Aucun de ces réalisateurs ne fait parti de mon Barnum. Je n'en parlerai donc jamais en soirée ou ailleurs.
"Je suis sûr qu'il ya des symboliques de la Guerre des Mondes par ex qui vous sont passés à ,100 lieux au-dessus de la tête parce que vous vous êtes réfugiez dans ce que Rafik appelle un état de "crétinerie volontaire" c'est à dire que parce que le film que vous voyez est un Spielberg, il n'y a rien à en extraire autre que le divertissement (ouh le vilain mot que je déteste aussi), que l'Entertainment du propos premier."
Vous croyez quoi, que Spielberg est arrivé comme ça et que des préjugés qui ne savaient où se coller sont venus par hasard se greffer sur lui ? Je m'en fous des symboliques qui me passent à cent lieux au-dessus de la tête, elles ne sont là que pour flatter l'égo du geek qui s'amusera à passer ses soirées à les rechercher, rien à foutre de ce jeu de rôle de plus.
"mauvais exemple, Burton n'est plus avec Alice que l'ombre de ce qu'il a été, même si je continue pour ma part à l'apprécier"
Qui vous parle d'Alice, je pensais à Ed Wood, dont la vision par Burton vaut plus que l'original dont elle s'inspire. Idem pour Le boulevard de la mort de Tarantino ou Pulp Fiction.
"quant à Tarantino, laissez-moi rire, il est justement dans cette envie de faire de la junk-culture et d'emmerder ceux qui n'aiment pas, tout en enrobant cette junk-culture de références qui feront se pâmer les pseudo intellectuelles snobinards qui voient chez Quentin ceux qu'ils refusent catégoriquement de voir chez Steven."
Hélas pour vous, Tarantino ne fait pas de la junk-culture, il s'en sert, c'est tout à fait différent. Reservoir Dogs était déjà beaucoup trop soigné pour y prétendre... je vous dis cela alors que j'ai vu ce film en salle plusieurs fois, bien avant qu'il ne devienne culte.
"Les Tarantino n'ont rien de "raffinés", certainement pas son dernier, c'est juste une espèce de bouillie, gardant même des morceaux de jeu de prise raté (cf Mélanie Laurent bafouillant puis se reprenant, des acteurs qui joue mal, (le noir projectionniste est juste une honte, pire que du cinéma amateur), cotoyant d'excellent acteur, le tout dans une célébration un brin immature de la violence au cinéma (comme toujours chez Quentin)."
Si vous le dites. Même le jeu parfois hésitant de Mélanie Laurent peut s'expliquer par son personnage. Quant à la célébration de la violence immature, elle l'est infiniment moins que les modèles dont il s'inspire, ce dernier montrant un soucis d'inclure la violence dans l'histoire, l'exemple le plus patent étant de ce point de vue dans "Le boulevard de la mort" où les jeunes femmes meurent... une fois que nous avons appris à les connaitre, les apprécier, ce qui rend leurs morts aucunement gratuite.
"Bref on repassera pour la soi-disant "raffinerie" de Tarantino, il plait aux critiques snobinardo-élitistes c'est une affaire entendue, mais alors pourquoi, là est la question :("
Ben alors, vous qui vous targuez de voir le sous-texte, vous séchez si honteusement lorsque tout est à l'écran ?
"en plus l'ouverture de IB est incroyable, on y croirait presque, mais alors le reste :("
L'ouverture, le quart d'heure initial, ce face à face dans la ferme, est effectivement le point d'orgue d'"Inglourious Basterds", mais il sert surtout à installer le personnage joué par Christoph Waltz, l'ennemi incarné à lui seul, hyper peaufiné, raffiné, polyglotte, que nous retrouverons plusieurs fois dans des scènes équivalentes, sachant désormais à quoi nous attendre de sa part.
Pour le reste, je n'ai que faire de l'avis de Dahan, j'ai désormais le mien.
yG
C'est typiquement élitiste et geek, cette tendance à accorder la préséance à ce qui ne se dévoile pas de soi-même, cet attachement à l'herméneutique, question encore de reconnaitre et séparer les initiés des autres.
J'aime beaucoup la façon dont l'élitisme csp+ de la présentatrice est justifié, approuvé voir presque revendiqué comme nécessaire et réaliste, alors que l'avis geek (qui n'est, bien que chacun en ai sa définition, que l'affirmation d'une liberté à trouver un interet et des qualité au delà de ce qui est directement apporté sur un plateau) serait un élitisme négatif.
Je me suis donc encore trompé. Vous n'avez même pas la subtilité d'un troll.
J'adore en fait comme vous portez en vous les germes mêmes de la réfutation de vos arguments.
Alors les comédies américaines ne trouvent pas leur public parcequ'elles sont vendues comme des produits de sous culture. Le csp+ (ou plutot "la" car je ne compte pas englober plus que l'auto-étiquetée présentatrice) ne se fait pas trainer dans les salles obscures par des stratégies marketing si bassement accrocheuses. Et elle a selon vous raison.
Néanmoins, toujours selon vous, l'offre pléthorique qui est faite au consommateur justifie une approche consumériste basée sur les avis tiers,les publicités et le fait que le succès soit un indice de qualité ("Aller au delà des apparences, lorsqu'il sort plus de 500 films par an, n'est pas un devoir")
Par contre le geek, qui parvient a fonder son opinion sans le renfort du marketing, a lui fondamentalement tort. Limite à vous lire si son ouverture d'esprit ne scellerait son hermétisme.
J'aime à voir comme vous attachez une connotation positive à l'étiquette csp+ et négative à geek.
J'aime à voir comme vous vous illusionnez de la supériorité du csp+ qui ne se laisserait pas attraper par du vinaigre alors que l'obsession du geek l'emprisonne.
Et vous ne voyez toujours pas ce que cela a de réducteur et d'insultant ?
forcément...
Bizarrement il me semble que celui qui se laisse le moins avoir c'est le geek. Car fut-ce du miel en place du vinaigre, une mouche attrapée reste attrapée.
Le problème à se croire supérieur, c'est qu'on éprouve toujours le besoin pour cela de voir l'autre en inférieur. Est-il si difficile de concevoir le gout autrement que comme une variable ordinale ?
Je n'aurais pas été choqué si Judith avait qualifié les films de vulgaires etc, ce qui me gène c'est qu'elle catégorise le public. Ce qui me gène c'est le "moi en tant que csp+ j'ai besoin d'une approche marketing plus subtile". Et pour la forme, je précise que si elle avait utilisé le mot geek, j'en eu été tout aussi peiné.
Ah et juste pour finir, il ne sert à rien de comparer les mérites respectif d'Apatow ou de Spielberg, Anders-Thomas Jensen est bien meilleur ;-)
non quand je dis hésitant c'est pas son personnage, c'est moi Mélanie Laurent, oups je m'ai trompé dans mon texte et je reprend, et la prise est gardée telle quelle au final, peut-être par inadvertance (enfin étant monteur je crois moyen à l'inadvertance), soit parce que les personnages français on s'en fout, soit encore par pose manière de dire par Quentin, hé j'suis un auteur, moi aussi je me la joue façon nouvelle vague on joue mal comme des cochons en regardant l'équipe de tournage hors-cadre et la caméra toutes les trois secondes.
"L'ouverture, le quart d'heure initial, ce face à face dans la ferme, est effectivement le point d'orgue d'"Inglourious Basterds", "
certes, c'est bien de cette ouverture dont je parle, mais généralement le point d'orgue il est à la fin d'un film, pas au début, avec le reste du métrage qui court derrière pour rattraper l'efficacité d'une telle scène. Et pourtant j'aime Tarantino et que ce soit BVDLM ou IB, j'ai vraiment voulu y croire, même si après coup et certains éléments rapprochant BVDLM de Psychose, j'apprécie un peu plus ce dernier.
"Pour le reste, je n'ai que faire de l'avis de Dahan, j'ai désormais le mien"
vous vous contredisez mon cher, vous vouliez des avis nominatifs, vous préocuppant plus de l'avis de tel ou telle journaliste ciné plutôt que du votre. Je ne fais confiance qu'à un avis personnellement, le mien. Ensuite si je retrouve des journalistes qui développe un propos mieux écrit et qui souligne, complémente ou rejoint le mien, je le lis avec attention et intérêt.
"Jules Verne aussi, mais pas la peine d'en passer par une école pour y avoir accès, pas la peine de faire partie d'un cercle d'initié pour y prétendre."
justement si, et c'est ça que vous refusez de comprendre. Pas la peine de passer par une école pour voir le sens premier, mais comme dans tout objet d'art ou d'histoire, on passe par le regard d'un historien ou d'un historien de l'art pour voir au-delà, et là nous sommes exactement dans ce schéma type de pensée.
Ensuite vous mélangez deux terme "élitiste et geek". Les Geeks comme vous dites n'ont pas d'élitisme, du moins ils se contentent des références et de la forme, là où justement l'élitisme forcené va vouloir des messages, des leçons de morale et j'en passe.
pour vos soirée mondaines futures, et pour me faire plaisir livrer vous à ce petit jeu, vous donnerez les noms que je vous donne en disant que vous aimez son cinéma et vous me direz ce qu'il en a été des réactions :)
je peux déjà vous prédire que
pas in : Spielberg, Jackson, Zemeckis
in : Lynch, Kubrick, Godard, Apichatpong, Cronenberg, Innaritu, Bruno Dumont, Haneke, Mallick, les Frères Dardenne.
nouvellement in : Guillermo del Toro, Alphonso Cuaron, Clint Eastwood (re in après une période assez longue de pas in du tout car prétendument facho), Michael Mann.
pour le sous-texte de la guerre des mondes, lisez cette analyse de rafik, et vous verrez par vous-mêmes que absolument rien n'est caché (contrairement à certains sous-texte de film dit intello)
http://rafik.blog.toutlecine.com/1381/Si-simple-War-of-the-Worlds/
Des raisons de Tarantino pour avoir gardé cette prise, je n'en sais rien et je m'en contrefiche, car, contrairement à vous, je trouve que cela ne gâche rien, cela ne fait que renforcer l'opposition entre la proie éblouie et prise dans les phares de son prédateur froid et calculateur. Elle sait elle ce qu'elle risque face à lui, elle se doit de se maîtriser, ce qu'elle ne parvient à faire aisément, on peut la comprendre.
"généralement le point d'orgue il est à la fin d'un film, pas au début, avec le reste du métrage qui court derrière pour rattraper l'efficacité d'une telle scène."
Outre que le "généralement" ne constitue qu'une commodité qui ne mérite aucun respect en soi, peu importe où se trouve le point d'orgue, une fois atteint, il se conserve comme tel dans le souvenir. Rien n'est plus exaspérant que cette manie du point d'orgue conservée pour la dernière scène, une approche qui rend le film artificiel de bout en bout (comme dans le pitoyable "Sixième sens" du surestimé et mystique à deux balles Night Shyamalan- J'avais évité de le voir en salle, le pitch sur l'affiche révélant déjà la conclusion pour qui prêtait attention). Dans l'excellent "The Crying Game" de Neil Jordan (1992), le point d'orgue arrive réellement par surprise, car, il n'attend pas la fin pour se manifester et l'histoire ne se focalise pas dessus.
"Et pourtant j'aime Tarantino et que ce soit BVDLM ou IB, j'ai vraiment voulu y croire, même si après coup et certains éléments rapprochant BVDLM de Psychose, j'apprécie un peu plus ce dernier."
Mais vous pouvez arrêter de vous exprimer par abréviation et acronyme, rien n'est plus geek que cette attitude, une approche ségrégative stérile, d'un côté ceux qui savent de quoi on parle, de l'autre, ceux qui doivent chercher, typiquement ce qui distingue les initiés des non-initiés et qui plait tant aux geeks de tout poil.
"Pour le reste, je n'ai que faire de l'avis de Dahan, j'ai désormais le mien"
vous vous contredisez mon cher, vous vouliez des avis nominatifs, vous préocuppant plus de l'avis de tel ou telle journaliste ciné plutôt que du votre."
Encore perdu, je ne me préoccupe des critiques qu'a priori, pour m'aider à prendre ma décision d'achat, dois-je perdre du temps et de l'argent dans ce produit...
Je ne les lis jamais a posteriori, car, je peux me faire mon avis, mon ressenti a déjà été exprimé et par conséquent peu m'importe d'avoir loupé quelques choses, si le réalisateur, auteur les a caché, car, je ne vais pas enseigner cette œuvre.
Inversement, si je dois faire un exposé, si je dois faire le pédagogue, je m'informerai sur ce que d'autres y ont vu. Mais je n'occupe pas cette place et ne tient pas à le faire.
"comme dans tout objet d'art ou d'histoire, on passe par le regard d'un historien ou d'un historien de l'art pour voir au-delà, et là nous sommes exactement dans ce schéma type de pensée."
Je n'ai besoin éventuellement d'un historien de l'art que pour comprendre une œuvre qui n'appartient pas à mon cadre référentiel historique, ce qui n'est pas le cas du cinéma dont l'histoire est suffisamment récente pour que ces arcanes soient assez connu pour ne pas nécessiter un filtre ou éclairage supplémentaire la plupart du temps.
Rien n'est plus horripilant que ces œuvres contemporaines qui se veulent autonome, mais qui sont totalement hermétiques sans le livret explicatif qui se doit de les accompagner, voire précéder. Preuve en est de leur incapacité à exprimer ce qu'elles sont censés justement exprimer d'une manière nouvelle, mais qui se doit d'être encore et toujours traduite dans le langage antérieur pour y prétendre.
"Ensuite vous mélangez deux terme "élitiste et geek". Les Geeks comme vous dites n'ont pas d'élitisme, du moins ils se contentent des références et de la forme, là où justement l'élitisme forcené va vouloir des messages, des leçons de morale et j'en passe."
Aucune confusion, c'est la même démarche, celle du pouvoir lié au savoir qui guide les deux, l'élite et le geek. La seule différence, c'est dans l'origine de ce pouvoir, l'un l'hérite, ce savoir a déjà été institué, l'autre tente de l'élaborer, de l'imposer comme devant être institué. Ce qui ne change rien au final.
"pour le sous-texte de la guerre des mondes, lisez cette analyse de rafik, et vous verrez par vous-mêmes que absolument rien n'est caché (contrairement à certains sous-texte de film dit intello)"
J'irai voir si je prends le temps...
yG
"Des raisons de Tarantino pour avoir gardé cette prise, je n'en sais rien et je m'en contrefiche, car, contrairement à vous, je trouve que cela ne gâche rien, cela ne fait que renforcer l'opposition entre la proie éblouie et prise dans les phares de son prédateur froid et calculateur. Elle sait elle ce qu'elle risque face à lui, elle se doit de se maîtriser, ce qu'elle ne parvient à faire aisément, on peut la comprendre. "généralement le point d'orgue il est à la fin d'un film, pas au début, avec le reste du métrage qui court derrière pour rattraper l'efficacité d'une telle scène."
non non, je parle pas de son personnage, je parle de Mélanie Laurent en tant qu'actrice qui joue, ya pas de branlette intellectuelle à faire sur ça, ça ne renforce pas son opposition entre elle et son prédateur ou je ne sais quoi, c'est juste, Moi Mélanie Laurent j'ai foiré la prise en me reprenant (donc pas son personnage qui hésite, juste elle qui se plante comme une buse comme ça arrive mille fois sur un plateau de cinéma) et pour une raison inconnue on garde la prise foirée (sans parler des scènes du projectionniste noir qui est lui aussi trés mauvais, et qui joue trés faux).
donc ça "je trouve que cela ne gâche rien, cela ne fait que renforcer l'opposition entre la proie éblouie et prise dans les phares de son prédateur froid et calculateur. Elle sait elle ce qu'elle risque face à lui, elle se doit de se maîtriser, ce qu'elle ne parvient à faire aisément, on peut la comprendre." c'est la même branlette que vous reprochez aux oeuvres d'art contemporain dont il faut le livret explicatif.
pour le point d'orgue ou Climax, ce sont bêtement les règles de toute écriture de scénario un tant soit peu digne de ce nom, un scénario suit un parcours qui est pour ainsi dire tout le temps le même, c'est une des règles élémentaires de l'écriture, qu'on peut transgresser mais généralement pour un soucis d'efficacité de ce qu'on raconte et pour ne pas ennuyer le spectateur dans des aller-retours sans fin, on ne le fait pas. Kubrick par exemple a un climax dans tout ses films, que celui-ci intervienne dans la dernière bobine ou vers la fin.
Le vrai climax de Inglourious Basterds (puisque vous avez du mal à comprendre les sigles qui sont d'ailleurs annoncés avant par leur signification seulement c'est long écrire ces putains de film avec des noms à rallonge), c'est la scène finale dans le cinéma, malheureusement pour des raisons X ou Y, ce final ne m'a pas touché comme la scène du début a pu le faire, et j'ai trouvé le temps bien long et la monstration de toute la scène même pas éprouvante, juste inutile et un brin complaisante (comme l'a aussi remarqué Dahan).
Autre chose, Sixième Sens n'a rien de pitoyable, il est même plutôt trés bon, même si ça n'est pas le meilleur film de Shyamalan, je dirais que c'est son plus "mauvais", mais bon même le plus mauvais Shy vaut tout les meilleurs films des yesman et autres analphabète de l'image comme Paulo Greengrass par exemple). Les meilleurs film de Shy sont sans contestation possible Incassable, le Village et La jeune fille de l'Eau, ses plus personnels, ses plus incompris aussi par les gens comme vous qui ne cherchent pas à voir plus loin que les images montrées (c'était aussi le défaut des premières critiques de Hitchcock avant qu'ils se rendent compte du génie de cet homme, vous auriez surement fait à l'époque un trés bon détracteurs de Hitchcok, et vous auriez brûlé avec la masse des intellos ce pauvre génie d'Alfred.
??
heu ... : ><><><><><><
"analphabète de l'image comme Paulo Greengrass par exemple"
L'analphabetisme est en ce qui concerne Greengrass, plutot du cote de celui qui ne sais pas lire ...
Dernière modification le 13:31 le 27/08/2010 par L-P R ( maintenant a "tu et a toi" avec tout le monde ( quand j'oublie pas ( damn education ! ))).
le dernier maitre de l'air j'attend de le revoir pour m'en faire un avis définitif.
en revanche pour Greengrass, oui il a tout les points de vue et aucun point de vue donc, il met 25 caméras qui filme dans tout les sens, mais jamais il n'atteint la force d'un Mc Tiernan ou même d'un Tony Scott. Le seul film que j'ai aimé de lui c'est son premier "Bloody Sunday" qui est un chef d'oeuvre et pour lequel sa mise en scène sert réellement le propos, pas vu Vol93 et pas encore vu Greenzone mais les deux Bourne, eeeeerk !
http://www.dailymotion.com/video/x6i1rr_yannick-dahan-invite-dans-le-cercle_shortfilms
5min04.
Son style "camera a l'epaule" lui est venu, parce qu'au debut lorsqu'il bossait pour la tele ( il n'a, a ma connaissance, jamais bosse dans le theatre contrairement a ce qui est dit dans cette emission ) il n'avait pas assez de budget pour s'acheter ou louer un tredpied. a lui est reste pour ses films.
Tous ce dont ces vieux sur le plateau ( sauf un ) de cette emission se plaignent est en fait du a leur incapacite a comprendre les clefs de communications actuelles, et ne peuvent comprendre une oeuvre que dans le cadre extremement restreint d'un aprentissage de la maniere de faire un film au siecle dernier.
Marrant de vori a quel point sur un autre forum beaucoup tentent de s'evertuer a parler d'une oeuvre immersive ( sous le terme bizarre de "happening" employe en francais dans un sens different de l'original ) pour des films dont la forme est d'un traditionnalisme deconcertant et laissant donc toujours une certaine forme de distance entre l'oeuvre et le spectateur, alors que le but de Greengrass n'est pas comme tout le monde le raconte dans cette emission que tu as mise en ligne, une volonte de "recreer la realite", mais bien d'immerser le spectateur au coeur meme de l'action.
Sa direction et le montage sont tres tres loin d'etre improvises malgre l'effet donne dans l'oeuvre finale
Ces films sont épuisants à regarder, mais pas parce qu'ils sont bien, parce que quand j'en sors (et pourtant j"ai "que" 30 ans) j'ai qu'une envie c'est me prendre une aspirine.
Même les dialogues il filme de partout en secouant sa cam, comme dit Dahan, ça fait un peu effet blanc sur blanc quoi.
http://www.excessif.com/cinema/actu-cinema/news-dossier/debat-michael-bay-est-il-un-bon-cineaste-page-8-5012645-760.html
le dossier est sur Michael Bay mais tu noteras ce que un certain journaliste pense de Greengrass, j'suis donc pas le seul, avec lui et Dahan ça fait déjà trois :) c'est plus qu'une coïncidence ou un hasard.
tu as mal regardé la vidéo par contre, tu vois beaucoup de mécontent à part Dahan toi ? ils ont tous a-doooo-ré le film. Y a peut-être que Beigbeder qui s'en plaint,mais bon c'est pas un grand cinéphile clairement.
En plus le pire c'est que j'aimerais aimer le cinéma de Greengrass vraiment, mais ça m'est impossible, sincèrement. Parce que ce que tu dis c'est peut-être vrai pour certains mais moi son cinéma m'immerge moins au coeur de l'action que celui de Mc Tiernan ou même pour parler de réalisateur 2D ou un peu télé, Tony Scott.
Tous ce dont ces vieux sur le plateau ( sauf un ) de cette emission se plaignent est en fait du a leur incapacite a comprendre les clefs de communications actuelles, et ne peuvent comprendre une oeuvre que dans le cadre extremement restreint d'un aprentissage de la maniere de faire un film au siecle dernier.
je suis jeune, et j'ai les clés pour comprnedre la communications actuelles et la mise en scène actuelle ; ben je trouve que par exemple le film de Donner 16 Blocks, est bien plus réussi en terme d'immersion dans l'action que les 2 Bourne que j'ai vu. Comme le dit Dahan, on a dans le 3 des personnages concepts pour lesquels on ne ressent plus rien, pas même de la tristesse ou de l'empathie (le principe même du cinéma narratif), on en a plus le temps, alors si c'est ça qu'il voulait démontrer, je l'ai bien vu mais j'aime pas cette manière de réaliser là.
Ben oui, lorsqu'elle n'a pas tort de critiquer l'inadéquation entre la forme présentée en affiche et le fond, constaté sur film (dvd).
"Le csp+ (ou plutot "la" car je ne compte pas englober plus que l'auto-étiquetée présentatrice) ne se fait pas trainer dans les salles obscures par des stratégies marketing si bassement accrocheuses. Et elle a selon vous raison."
Ben oui (bis), "si votre ramage. Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.", il y faut un minimum de cohérence pour que les signes fassent justement signe de quelque chose.
"Néanmoins, toujours selon vous, l'offre pléthorique qui est faite au consommateur justifie une approche consumériste basée sur les avis tiers,les publicités et le fait que le succès soit un indice de qualité ("Aller au delà des apparences, lorsqu'il sort plus de 500 films par an, n'est pas un devoir")"
Le succès un indice de qualité, vous m'avez mal lu. Ce n'est jamais que du bête quantitatif. Non, ce que je disais, c'était qu'il faut du temps et de l'argent pour lire des critiques, ce que je fais pour ma part (Apatow a régulièrement été défendu notamment dans les Inrocks), c'est donc un luxe que tout le monde n'a pas, d'où la nécessité de travailler encore les affiches pour ne pas duper l'audience potentielle.
"Par contre le geek, qui parvient a fonder son opinion sans le renfort du marketing, a lui fondamentalement tort."
Le geek n'a pas nécessairement tort de défendre ce qu'il défend, il a tort de le faire pour les raisons qu'il avance, c'est tout autre chose. Ainsi, ici, certains défendent Apatow, non pas en raison de sa sensibilité, de son approche sociologique, que sais-je encore, mais bêtement en raison de son succès outre atlantique. C'est l'orientation qui a été donné à l'émission.
"Et vous ne voyez toujours pas ce que cela a de réducteur et d'insultant ?"
Insultant pour le geek ? Tant mieux.
"Le problème à se croire supérieur, c'est qu'on éprouve toujours le besoin pour cela de voir l'autre en inférieur. Est-il si difficile de concevoir le gout autrement que comme une variable ordinale ?"
Vous rigolez ? Le geek n'est que jugement de valeurs selon cette fameuse variable ordinale, il passe son temps à dénigrer ce qu'aime autrui et à valoriser ce qu'il aime, en allant à la recherche des micro-détails qui n'apportent de valeurs qu'à ses yeux, par exemple, le fait que Cameron bosse sur Avatar depuis plus de quinze ans comme nous l'apprenez Rafik...
Mais qu'est-ce qu'on en a a branler si le résultat ne s'en ressent pas ?
"Je n'aurais pas été choqué si Judith avait qualifié les films de vulgaires etc, ce qui me gène c'est qu'elle catégorise le public. Ce qui me gène c'est le "moi en tant que csp+ j'ai besoin d'une approche marketing plus subtile"."
Pourquoi, vous n'assumez pas d'avoir été bassement racolé ou que le distributeur pense que vous deviez l'être aussi grossièrement ? Prenez-vous en à lui. Encore une fois, vous vous trompez de cible.
Si le film avait été à l'avenant de sa couverture médiatique hexagonale, Judith ne s'y serait pas fait prendre deux fois. C'est parce qu'il y a hiatus, justement, qu'elle peut se permettre de critiquer l'affiche.
yG
Pourquoi, vous n'assumez pas d'avoir été bassement racolé ou que le distributeur pense que vous deviez l'être aussi grossièrement ?
Parce que je n'ai pas à le faire, je n'ai pas été racolé, quoi que vous en pensiez. C'est justement là que se situe l'insulte. Je ne pense pas que le public de ces films mérite d'être caractérisé "gros ado boutonneux", pas plus que je ne pense qu'il faille etre csp+ pour apprécier la subtilité.
Il est étrange que le fait d'avoir un avis m'oblige à assumer des choses qui ne sont pas de mon ressort.
Le succès un indice de qualité, vous m'avez mal lu. Ce n'est jamais que du bête quantitatif. Non, ce que je disais, c'était qu'il faut du temps et de l'argent pour lire des critiques, ce que je fais pour ma part
C'est bien. Je serais curieux de savoir ce que le succès est puisqu'il n'est pas un effet de la critique du consommateur. Vous aimez vous contredire.
Le geek n'a pas nécessairement tort de défendre ce qu'il défend, il a tort de le faire pour les raisons qu'il avance, c'est tout autre chose. Ainsi, ici, certains défendent Apatow, non pas en raison de sa sensibilité, de son approche sociologique, que sais-je encore, mais bêtement en raison de son succès outre atlantique. C'est l'orientation qui a été donné à l'émission.
En fait il ne suffit même pas d'avoir bon gout, il faut en plus avoir bon gout pour de bonnes raison. Magnifique.
Si le film avait été à l'avenant de sa couverture médiatique hexagonale, Judith ne s'y serait pas fait prendre deux fois. C'est parce qu'il y a hiatus, justement, qu'elle peut se permettre de critiquer l'affiche.
Qu'elle dézingue l'affiche ne serait aucunement génant si elle n'en profitait pas pour rabaisser une bonne partie de la population.
Je récapitule, il est donc normal de suivre l'avis des critiques ou l'avis commercial. Se faire un avis soi même ou suivre le succès, non.
Vous n'êtes décidément pas à une énormité près
Insultant pour le geek ? Tant mieux.
au final, ça sent la frustration du wannabe geek non reconnu.
Votre grande soeur a rasé votre Chewbacca en peluche ou bien ?
Vous rigolez ?
c'est marrant pour moi vous être en train de décrire le journaliste type des Inrocks avec votre définition.
"L'intello des Inrocks n'est que jugement de valeurs selon cette fameuse variable ordinale, il passe son temps à dénigrer ce qu'aime autrui et à valoriser ce qu'il aime, en allant à la recherche des micro-détails qui n'apportent de valeurs qu'à ses yeux,"
tu as vu, ça marche aussi :)
"Et vous ne voyez toujours pas ce que cela a de réducteur et d'insultant ?"
Insultant pour le geek ? Tant mieux."
c'était le mot de trop en ce qui me concerne, vous êtes définitivement un troll à éviter.
Vous rigolez ?
c'est marrant pour moi vous être en train de décrire le journaliste type des Inrocks avec votre définition.
Je ne lis pas assez ce média pour apprécier à sa juste valeur votre commentaire.
Mais non, je ne rigole pas. J'ai des plus ou moins d'affinités pour certains films/réalisateurs/acteurs, mais je ne crois pas avoir besoin de dénigrer les autres pour justifier ces affinités. Encore moins dénigrer leurs spectateurs pour me sentir supérieur.
D'ailleurs de base, je ne me sens pas le besoin de justifier de mes affinités. Au contraire j'apprécie d'autant plus un film dont je ne sais exactement quels sont les ingrédients qui m'ont gouté.
Citation:Vous rigolez ? c'est marrant pour moi vous être en train de décrire le journaliste type des Inrocks avec votre définition. Je ne lis pas assez ce média pour apprécier à sa juste valeur votre commentaire. Mais non, je ne rigole pas. J'ai des plus ou moins d'affinités pour certains films/réalisateurs/acteurs, mais je ne crois pas avoir besoin de dénigrer les autres pour justifier ces affinités. Encore moins dénigrer leurs spectateurs pour me sentir supérieur. D'ailleurs de base, je ne me sens pas le besoin de justifier de mes affinités. Au contraire j'apprécie d'autant plus un film dont je ne sais exactement quels sont les ingrédients qui m'ont gouté.
attends, en fait je suis 100% d'accord avec toi, je répondais en réalité à Yannick G.
tu as vu, ça marche aussi :) : LeVeilleur
Sauf qu'il faut, quitte à le reprendre, aller jusqu'au bout de mon propos. Il faut encore que le micro-détail soit pertinent. Or, le geek accumule les informations dont certaines n'ont strictement aucun intérêt, mais qu'il met néanmoins en avant, car la raison pour laquelle il recherche de l'info, c'est par désir d'exhaustivité, un désir quantitatif, seul garant de ce après quoi il court vraiment, l'argument d'autorité qu'il veut incarné. En cela, une fois de plus, il confond quantité et qualité.
"Insultant pour le geek ? Tant mieux." c'était le mot de trop en ce qui me concerne, vous êtes définitivement un troll à éviter."
Passez donc votre chemin, si vous n'avez que cela à m'objecter, je ne vous éviterai pas pour ma part et continuerai à m'opposer à votre approche du cinéma.
yG
"Il faut encore que le micro-détail soit pertinent. Or, le geek accumule les informations dont certaines n'ont strictement aucun intérêt, mais qu'il met néanmoins en avant, car la raison pour laquelle il recherche de l'info, c'est par désir d'exhaustivité, un désir quantitatif, seul garant de ce après quoi il court vraiment, l'argument d'autorité qu'il veut incarné.
j'attends des exemples, ça suffit pas de balancer un truc au petit bonheur la chan ce en pensant qu'on a touché juste parce qu'on a froissé son interlocuteur, ça marche peut-être avec d'autres mais pas avec moi, alors des exemples précis pour argumenter ce préjugé de plus.
Lisez l'analyse de Rafik sur la guerre des mondes et vous verrez si les microdétails que personne n'a vu n'apporte pas un plus à la compréhension globale de l'oeuvre.
Ensuite, pour répondre à ce que vous dites à Karam, oui Yannick G, on est censé je dis bien censé respecter les avis et les goûts de chacun, même si ils sont différents de soi, sinon c'est le premier pas vers la dictature et le totalitarisme.
pour moi le débat est clos oui, j'ai tendance à éviter les gens qui m'insulte et insulte ce que je suis, de vieux restes de mon éducation que vous ne semblez pas avoir sans doute.
J'en ai déjà donné un, Rafik qui nous sort lors de l'émission sur Avatar que Cameron bosse sur son truc depuis des lustres, comme si cela garantissait quoi que ce soit. Idem concernant Die Hard, l'espace peut se rendre ainsi ou ainsi, cela n'explique toujours pas en quoi cela garantit de la qualité de l'œuvre en question.
"Ensuite, pour répondre à ce que vous dites à Karam, oui Yannick G, on est censé je dis bien censé respecter les avis et les goûts de chacun, même si ils sont différents de soi, sinon c'est le premier pas vers la dictature et le totalitarisme."
Vous oubliez la fin du monde.
Respecter les goûts des autres et quoi encore ?
Comme si les goûts de tout à chacun n'influaient pas sur ce que nous avons à notre disposition.
Comme s'il y avait de la place pour tout, comme si les parts de marché ne se gagnaient pas au détriment d'une autre culture, par exemple, par le biais du nombre d'écran à disposition pour tel out tel film, de place sur les tables des librairies, de théâtre proposant telle ou telle pièce...
Comme si les valeurs que véhiculaient certains œuvres n'impactaient pas sur nos existences, etc...
Vous vous foutez du monde où quoi ?
La liberté d'aimer ce qu'on veut, comme de croire ce qu'on veut en son for intérieur, on l'aura toujours. Rien à y redire. Cela ne se discute pas.
Mais dès lors que cette liberté s'exprime publiquement, elle façonne nos vies par la bête loi du plus grand nombre. Et cela, nous n'avons pas à l'accepter sans lutter, que cela soit au niveau des préférences culturelles, religieuses, politiques.
Non, encore une fois, tout ne se vaut pas et ceux que cela chagrine, qui aimeraient pouvoir afficher tranquillement toutes leurs préférences, tant pis pour eux. Ce monde d'indifférence face aux valeurs, aux idéologies, aux religions n'est que celui qui sied au libéralisme qui se fout de tout, du moment qu'on consomme, peu lui importe que cela soit de la merde, l'essentiel, c'est que cela se fasse en masse.
"pour moi le débat est clos oui, j'ai tendance à éviter les gens qui m'insulte et insulte ce que je suis, de vieux restes de mon éducation que vous ne semblez pas avoir sans doute".
Bah, que n'ai-je à m'en soucier, c'est vous qui prônez une tolérance pour laquelle je n'ai et n'ai à avoir aucun respect. Je n'attends donc pas le vôtre.
En ce qui me concerne votre approche de la culture est déjà une insulte par rapport aux valeurs que je défends.
Je n'ai donc pas besoin de votre accord ou de vos réponses pour critiquer vos positions.
yG
Mais on s'en fout de vous en particulier, la campagne de pub pour ces films n'a pas été conçu pour vous et elle a bien été racoleuse, elle. C'est cette campagne marketing qui n'est pas subtile, c'est elle qui fait passer ces films pour des films pour "gros ado boutonneux" pas subtiles pour un sou, c'est elle qui repousse ceux qui recherchent justement la subtilité en humour, dont notamment les csp+ qu'on ne peut blâmer pour cela a contrario de ceux qui veulent du gros qui tache, parce qu'on va pas se prendre la tête devant un film, un livre, une bd, un disque... etc.
"Il est étrange que le fait d'avoir un avis m'oblige à assumer des choses qui ne sont pas de mon ressort."
Parce que précisément, de votre ressort, on ne discute pas ici, on discute de celui du marketing.
"C'est bien. Je serais curieux de savoir ce que le succès est puisqu'il n'est pas un effet de la critique du consommateur. Vous aimez vous contredire."
Le succès n'est aucunement corrélé à la qualité d'une œuvre, depuis le temps, cela se saurait. Il n'est qu'une expression quantitative qui peut parfaitement être l'effet d'un moutonnement, d'un effet de mode, d'un emballement qui ne s'explique et donc ne se planifie pas. Inversement, le non succès n'est pas un gage de mauvaise qualité.
"En fait il ne suffit même pas d'avoir bon gout, il faut en plus avoir bon gout pour de bonnes raison. Magnifique."
Ben oui, bien évidemment. Il ne suffit pas de consommer le bon produit, il faut encore le faire pour les bonnes raisons. On peut se retrouver à avoir acheter un bon livre, un bon vin, juste pour l'étiquette, parce qu'il a du succès, etc... indépendamment de ses qualités intrinsèques et être a posteriori toujours incapable d'expliquer pourquoi ce produit mérite d'être mis en exergue, juste le pourquoi on l'aime, genre: "woua, il a une belle jaquette et la fille sur l'affiche a de trop belles jambes".
"Qu'elle dézingue l'affiche ne serait aucunement génant si elle n'en profitait pas pour rabaisser une bonne partie de la population."
Et en quoi est-ce gênant ? Tout les goûts se doivent d'être respectés parce qu'ils existent, parce qu'ils correspondent à une demande ?
Et quoi encore ?
Oui, la relation population/exigence suit une répartition en courbe de Gauss, ne serait-ce que parce que l'exigence ne flatte pas directement l'égo et la paresse qui nous anime à la base.
Alors, oui, il y a bel et bien une hiérarchie à faire, y compris dans les produits culturels, car, tout ne se vaut pas en ce domaine non plus.
Que certains se sentent insulté n'est que le revers de ce qu'ils attendent, ils voudraient être congratulé parce qu'ils consomment n'importe quoi, n'importe comment, pour n'importe quelles raisons. Qu'ils se sentent insulté, c'est tout ce qu'ils méritent à vouloir ainsi le beurre et l'argent du beurre, à ainsi se vautrer tout en voulant être respecté pour cela.
Et quoi encore ?
"Je récapitule, il est donc normal de suivre l'avis des critiques ou l'avis commercial. Se faire un avis soi même ou suivre le succès, non.
Vous n'êtes décidément pas à une énormité près"
Vous n'avez rien compris, je ne peux donc me sentir offusqué par votre dernière remarque.
Se faire un avis par soi-même est le comble du luxe et ne concerne donc qu'une minorité qui n'attend en cela que d'être flatté dans son orgueil, moi-je, j'ai découvert ce film tout seul. Pathétique.
"au final, ça sent la frustration du wannabe geek non reconnu.
Votre grande soeur a rasé votre Chewbacca en peluche ou bien ?"
Si vous n'avez trouvé que cela...
yG
Vous êtes décidemment un grand comique.
Par contre, votre argumentation au final est plus que lacunaire.
Judith a raison parce que son élitisme csp+ est normal.
Toute approche geek est par essence faussée.
L'élitisme est une tare sauf lorsque c'est vous qui le pratiquez.
Et par ailleurs les gouts de chacun devraient etre tus pour ne pas manger les parts de marché de ce qui vous plait ?
Je vous fait une petite volée de réponse :
la part de marché c'est un pourcentage, ne vous inquiétez pas ce n'est pas au détriment de ce qui vous plait que je vais voir ce qui m'attire. Car justement si ça ne m'attire pas, je ne vais pas. Ce n'est donc en aucune manière un transfert de public de l'un vers l'autre.
Le succès n'est aucunement corrélé à la qualité d'une œuvre, depuis le temps, cela se saurait.
Ma phrase était pourtant simple. Je vais en déduire que vous faites exprès de répondre à coté.
La critique d'un critique est pertinente mais celle du public ne l'est pas...
Je serai éventuellement cordial, lorsque vous appuierez vos arguments et que je pourrai vous amenez à réviser votre jugement.
[...]
Respecter les goûts des autres et quoi encore ?
[...]
[...] lorsque le respect s'en est allé, de politesse, il n'est plus question et le respect se mérite.
Le respect se mérite effectivement. Néanmoins les conventions font que généralement on donne provision de ce mérite jusqu'à preuve contraire; on nomme cette pratique la bienséance, quelques fois même l'éducation.
Il semble que vous en manquiez.
Par ailleurs si vous ne venez sur un forum que pour imposer votre raison, j'oserais dire que vous manquez également de bon sens.
Pour toutes ces raisons, et parce que vous avez épuisé votre provision et que je tiens à rester poli, cette discussion avec vous est close pour ma part.
"Et non seulement cela mais en plus de gouts diffèrents, il faudrait plus de subtilité pour attirer un csp+ dans un cinéma ?" Et pourquoi pas ? On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre. La faute en revient-elle à Judith d'avoir des exigences concernant un produit culturel ou au marketing de n'en avoir aucune pour son public ?
je crois pas qu'il parle des exigences d'un CSP+ par rapport à un public lambda, mais plutôt le fait qu'un CSP+ croit avoir des exigences, enfin c'est ce que je déduis de son message. En gros, certains CSP+ se croient plus intelligents ou plus exigeants que le spectateur lambda, mais c'est un faux semblant. Le spectateur lambda accepte de visionner tout film en dehors de sa forme ou de son genre, à la différence de certains CSP+.
j'ai bon Karam ?
Ce qui ne fait pas de lui pour autant un esprit curieux, ouvert, sans préjugé, mais juste un boulimique.
C'est toute la différence entre un cinéphage et un cinéphile.
yG
"Le spectateur lambda accepte de visionner tout film en dehors de sa forme ou de son genre, à la différence de certains CSP+. " : LeVeilleur.
Ce qui ne fait pas de lui pour autant un esprit curieux, ouvert, sans préjugé, mais juste un boulimique.
C'est toute la différence entre un cinéphage et un cinéphile.
yG
Ok, je ne pensais pas trouver un troll ici, toutes mes excuses. Je me méfierai à l'avenir.
Citation:"Le spectateur lambda accepte de visionner tout film en dehors de sa forme ou de son genre, à la différence de certains CSP+. " : LeVeilleur. Ce qui ne fait pas de lui pour autant un esprit curieux, ouvert, sans préjugé, mais juste un boulimique. C'est toute la différence entre un cinéphage et un cinéphile. yG Ok, je ne pensais pas trouver un troll ici, toutes mes excuses. Je me méfierai à l'avenir.
ben maintenant tu es prévenu, je te présente Yannick G, the Troll grande classe :) à ce niveau là, c'est presque un partenaire de Sauron ;)
Mais oui, mais oui, je suis un troll.
Si vous n'avez que cela à m'opposer...
yG
"Le spectateur lambda accepte de visionner tout film en dehors de sa forme ou de son genre, à la différence de certains CSP+. " : LeVeilleur. Ce qui ne fait pas de lui pour autant un esprit curieux, ouvert, sans préjugé, mais juste un boulimique. C'est toute la différence entre un cinéphage et un cinéphile. yG
si c'est justement ce qui fait de lui un esprit curieux, ouvert, sans préjugé. Les Geeks sont aussi de trés bons exemples.
Fier d'être un cinéphage alors, les pseudocinéphiles me donnent des boutons.
Concernant Judith et Alain, en tant que CSP+ exigeant ais-je le droit de réclamer qu'ils sachent parler un minimum de ce qu'ils abordent dans l'émission ? par exemple que mr Korkos ne mélange pas des chef d'oeuvre de la 3D avec des bouses infâmes en les présentant comme des bouses (La créature du lagon noir par exemple) ou bien que Judith sache un minimum qu'est-ce que la perforrmance capture (renommé depuis Cinéma Virtuel) et l'avancée incroyable qu'elle représente pour un comédien et une équipe de tournage sur un plateau ?
Ais-je le droit de réclamer ce minimum de savoir là ?
Z'êtes pas le leader du fan groupe de Rafik pour des prunes, vous. :)
"Concernant Judith et Alain, en tant que CSP+ exigeant ais-je le droit de réclamer qu'ils sachent parler un minimum de ce qu'ils abordent dans l'émission ? par exemple que mr Korkos ne mélange pas des chef d'oeuvre de la 3D avec des bouses infâmes en les présentant comme des bouses (La créature du lagon noir par exemple) ou bien que Judith sache un minimum qu'est-ce que la perforrmance capture (renommé depuis Cinéma Virtuel) et l'avancée incroyable qu'elle représente pour un comédien et une équipe de tournage sur un plateau ?
Ais-je le droit de réclamer ce minimum de savoir là ?"
Non, car, vous n'êtes pas ici dans un espace geek, en tout cas, je lutte contre cette tendance à laquelle certains se laissent aller, à savoir prendre leurs vices pour leurs vertus.
yG
"Fier d'être un cinéphage alors, les pseudocinéphiles me donnent des boutons." Z'êtes pas le leader du fan groupe de Rafik pour des prunes, vous. :) "Concernant Judith et Alain, en tant que CSP+ exigeant ais-je le droit de réclamer qu'ils sachent parler un minimum de ce qu'ils abordent dans l'émission ? par exemple que mr Korkos ne mélange pas des chef d'oeuvre de la 3D avec des bouses infâmes en les présentant comme des bouses (La créature du lagon noir par exemple) ou bien que Judith sache un minimum qu'est-ce que la perforrmance capture (renommé depuis Cinéma Virtuel) et l'avancée incroyable qu'elle représente pour un comédien et une équipe de tournage sur un plateau ? Ais-je le droit de réclamer ce minimum de savoir là ?" Non, car, vous n'êtes pas ici dans un espace geek, en tout cas, je lutte contre cette tendance à laquelle certains se laissent aller, à savoir prendre leurs vices pour leurs vertus. yG
c'est un espace geek de réclamer qu'un journaliste fasse un minimum son travail de recherche préparatoire ? vous me l'apprenez, vous voulez dire que faire son boulot est une tendance contre laquelle il faut lutter ? je ne comprends pas bien le rapport désolé.
C'est une problématique geek que de chipoter sur la définition de la motion capture lorsque le propos ne s'en trouve aucunement altérée.
C'est une tropisme geek que de considérer l'anthropomorphisme comme acceptable, parce qu'on l'a aimé, et d'être incapable de le critiquer pour ce qu'il est, une paraisse, une facilité qui ne mérite aucune louange.
C'est une approche geek encore que de prendre les multiples références contenues dans une œuvre (l'initié connait le langage cryptique, c'est en cela qu'il est un initié et que les siens le reconnaissent = geek, geek, geek) pour un quelconque gage de qualité d'icelle.
Alors oui, Judith n'a pas la même approche du cinéma que Rafik, c'est un fait.
Comme l'est aussi celui que je n'échangerai pas une seule de ses analyses idéologiques, politiques, sociales d'une œuvre cinématographique contre la veine auto-célébration geekienne qui s'opère dans le sillage des chroniques djoumiennes.
yG
C'est par cela qu'il fallait commencer si vous vouliez être bien accueilli, Karam.
Généralement j'opte plutôt pour le bonjour, j'ai du me tromper sur ce point aussi
Je vais reprendre votre methode pour vous répondre.
[quote=yannick G]
Désolé, mais j'écoute et lis Judith depuis plus de quatre ans maintenant et je ne vois pas ce que vous pointez, je ne vais pas revisionner cette émission juste pour vous répondre.
Vous voulez défendre la téléréalité ?
Ne pas insulter un type qui a le courage de venir s'expliquer ne me parait pas une défense de la téléréalité.
[quote=yannick G]
Pareil, je ne vois pas ce que vous soulignez.
[...]
Et pourquoi pas ? On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre. La faute en revient-elle à Judith d'avoir des exigences concernant un produit culturel ou au marketing de n'en avoir aucune pour son public ?
Vous ne voyez pas de quoi je parle, mais dans le doute j'ai tort et puis elle ne fait pas d'amalgame mais elle a raison de le faire...
[quote=yannick G]
Je serai éventuellement cordial, lorsque vous appuierez vos arguments et que je pourrai vous amenez à réviser votre jugement.
Ah en fait je n'avais pas compris que la politesse dépendait du fond et de la capacité a faire changer l'autre de jugement, j'ai toujours cru qu'elle était liée à la forme.
De plus je fais part d'un ressenti, je n'ai aucun besoin d'appuyer quelque argument que ce soit.
[quote=LeVeilleur]
je crois pas qu'il parle des exigences d'un CSP+ par rapport à un public lambda, mais plutôt le fait qu'un CSP+ croit avoir des exigences, enfin c'est ce que je déduis de son message. En gros, certains CSP+ se croient plus intelligents ou plus exigeants que le spectateur lambda, mais c'est un faux semblant. Le spectateur lambda accepte de visionner tout film en dehors de sa forme ou de son genre, à la différence de certains CSP+.
j'ai bon Karam ?
Tout à fait bien qu'en l'occurrence ce soit plutot le corollaire qui me gène, à savoir que les non-csp+ n'ont que des gout pipi-caca, à ras la braguette (terme qui il me semble revient à plusieurs reprise).
Sa caractérisation de son exigence cinématographique qu'elle amalgame à l'ensemble csp+ et qu'elle place par définition bien au dessus des exigence des autres est insultante.
Non seulement, elle réduit en catégorisant, mais les généralités qu'elle en tire lui servent de base à un jugement de valeur.
Mais je me rend compte que j'ai du mal à m'expliquer; le problème dans l'ordre inverse :je ne suis pas csp+, en ai-je forcément des gouts sous la ceinture ? Peut-on me faire aller au cinéma en me mettant un kinder au bout d'une cane à peche ?
En quoi mes exigences sont inférieures aux siennes ? En quoi mes goûts sont inférieures ? Et de quelle étude étrange décide-t'elle que la vulgarité me sied ?
Oh, je crois me souvenir, vous parlez de cette émission où un mec avait écrit un bouquin pour dénoncer ceux à quoi il avait grassement participé. C'est bien celle-là ?
Je ne vois pas ce qu'on peut reprocher à Judith face à ce dernier, hormis peut-être son relatif self-control. :)
"Vous ne voyez pas de quoi je parle, mais dans le doute j'ai tort"
Ben oui, j'ai appris à faire confiance sur pièce à Judith, mais pas à vous. Ce qui ne risque pas de changer de si tôt, lorsque je constate que les pièces viennent chez vous justement à manquer.
"Ah en fait je n'avais pas compris que la politesse dépendait du fond et de la capacité a faire changer l'autre de jugement, j'ai toujours cru qu'elle était liée à la forme."
Pour certains, oui, elle n'est que question de forme, ils saluent quiconque de la même façon, y compris ceux qu'ils méprisent. Moi pas, lorsque le respect s'en est allé, de politesse, il n'est plus question et le respect se mérite.
"De plus je fais part d'un ressenti, je n'ai aucun besoin d'appuyer quelque argument que ce soit."
Mais de votre ressenti, nulle ne doit s'en soucier ici.
Ce ne sont que de vos arguments pour le soutenir que nous devons nous préoccuper.
Or, il n'y en a pas.
"Sa caractérisation de son exigence cinématographique qu'elle amalgame à l'ensemble csp+ et qu'elle place par définition bien au dessus des exigence des autres est insultante."
Et pour cause, des exigences des autres, non csp+, il n'est pas fait mention, car, précisément, il n'y en a pas, c'est juste parce que le film est à l'affiche, quelque soit l'affiche d'ailleurs. Pour un connaisseur du SNL dans la salle, combien vont voir le film juste comme ça, parce qu'on est en bande, parce qu'on veut pas se prendre la tête ?
"je ne suis pas csp+, en ai-je forcément des gouts sous la ceinture ? Peut-on me faire aller au cinéma en me mettant un kinder au bout d'une cane à peche ?"
Il faut croire, car, le marketing vous le vend ainsi, sans faire plus d'effort. Vous vous trompez donc de cible, ce n'est pas que le csp+ qu'il faut incriminer pour ses exigences, mais le marketing pour les non-exigences qu'il vous octroie d'office.
Et de quelle étude étrange décide-t'elle que la vulgarité me sied ?
Parce que tout bêtement, vous allez voir un film qui vous est vendu aussi vulgairement, de façon aussi racoleuse. Voilà pourquoi. Voilà ce manque de considération que vous reprochez à Judith alors que vous devriez le reprocher aux studios. Vous vous trompez de cible.
yG
J'ai eu la chance de voir Scott Pilgrim vs. the World em avant-premiere a Dublin. Si vous souhaitez lire mon article...
http://libreire.blog4ever.com/blog/lire-article-340538-1885593-scott_pilgrim___rayons_laser_et_amour_courtois.html
Bonne lecture, et n'hesitez pas a envoyer vos commentaires !
(non pour dénigrer du travail de ces personnes mais pour rappeler la quasi invisibilité de films tels que "Aftershool" qui placent le cinéma indé amerloc' à une autre dimension tout de même.)
L'aspect marketing, why not, mais on se retrouve avec un directeur marketing qui nous prouve une fois de plus que si les campagnes sont plus insipides et bêtes les unes que les autres, c'est bien parce que ceux qui les créent sont de beaux imbéciles.
Ce type doit vendre. Il se trouve qu'il doit vendre des films. Il se trouve aussi que ce type est d'une frilosité terrible, et que du coup il nous ressert les bonnes vielles recettes, mais sans jamais prendre en compte la valeur du produit qu'il a entre les mains... C'est terrible.
Bref il aurait été intéressant d'approfondir ce que ces comédies américaines racontent de notre époque. Cela aurait permis de faire la différence entre la chiasse visuelle d'un very bad trip et la profondeur de notre ami Judd!
http://www.guardian.co.uk/culture/2010/aug/17/edinburgh-overseas-comics
En particulier "Frangins Malgré eux" ( titre français de "Step Brothers"), qui m'a beaucoup fait rire, et, au final touché.
Mine de rien, il y a un beau message derrière, pas foncièrement différent de l'énorme comédie "Rien que pour vos cheveux" ( pour moi le titre ne donne pas du tout envie): Dans l'un on pousse finalement les deux débiles à rester eux mêmes plutôt que rentrer dans le rang, car ils doivent garder leur originalité, même si leurs chansons sont stupides, tandis que Zohan dans "Rien que..." doit tout faire pour concrétiser son rêve... pas original, mais la façon de le faire passer est subtil, ce sont des films dans l'air du temps, et qui resteront, car humains et traitant de problèmes auxquels la plupart des gens peuvent s'identifier.
Le tout sous le vernis d'une comédie drôle et avec un cast attachant.
Si les comédies françaises s'exportent mal, c'est peut être dûs aux sujets exclusivement français: ça tourne souvent autour d'un luxueux appart parisien (donc pas mal de comédies de Francis Veber), que beaucoup de choses reposent sur les dialogues, et que tout simplement, la langue anglaise domine la langue française, et donc pour l'exportation, on a autant de chances qu'un film italien par exemple.
Exception peut être de l'Espagne, qui est sans doute le pays de l'Europe où le cinéma a le plus d'influence dans le monde.
Le film Fatal de Michael Youn, cultive effectivement l'influence d'Apatow, jusqu'à son message (Fatal doit rester faire ce qu'il sait faire sans se laisser distraire par des facilités), et mine de rien, c'est la comédie française que j'ai le plus apprécié depuis des lustres.
Je recommande aussi le film "Super Grave" ( je ne connais pas le titre en v.o), l'histoire de deux potes qui cherchent un moyen d'acheter de l'alcool pour rejoindre une fête de fin d'année , très drôle et qui se termine par une note incroyablement mélancolique, la nostalgie d'une époque révolue....
J'ai beaucoup aimé "En cloque mode d'emploi", un peu moins "Funny People", qui est en fait la première comédie d'Apatow que j'ai vu. D'ailleurs le terme "comédie dramatique" me semble plus approprié. J'ai trouvé le film très long, au bout d'une heure et demie on a l'impression que ça se termine, pour finalement repartir sur autre chose pendant une heure. Du coup j'ai eu du mal à revenir dedans.
"40 ans toujours puceau", j'aime bien, mais je ne suis pas du tout sensible à Steve Carrell, je le trouve aussi charismatique que Pierre Richard.
"Ricky Bobby roi du circuit", dans mes souvenirs c'était assez amusant pour quelques joutes verbales assez corsées, mais l'intrigue elle même ne m'a pas interessé. Ceci dit les courses automobiles sont impressionnantes.
Voilà!
Mais j'avoue qu'il m'est beaucoup plus douloureux d’avaler qu’un traitement médical ne sera pas commercialisé
faute d’une suffisante éventuelle rentabilité.
C'est cela la réalité marketing.
the million dollar haired baby-man: just a japanese joke
C'est dingue, finalement, comme les procédés humoristiques sont partout les mêmes!!
D'ailleurs c'est dingue de voir que dans ce film, l'esthéticienne qui a en charge d'épiler notre héros est une asiatique... Je ne sais pas si c'est l'empire des sens qui a contribué à cela ou pas, ou si c'est les estampes japonaises que je n'ai pas vues, mais force est de constater que le rapport dom/soum est, pour la plupart des internautes mondiaux, rapidement connoté asiatique.
Heu... J.Bernard nous disait que c'était un film "fin"?
Les années 90 ont fait de nous des clowns. Des clowns et des monstres grotesques. De ceux qui se pendent. De ceux qui se suicident et qui suffoquent. De ceux qui sont trop intelligents pour être sympa. De ceux qui sont trop différents pour être des voisins à qui on paye l'apéro sans se dire que la soirée finira nécessairement en cris et chuchotements, et avec du bruit et de la fureur, des raisins de Corinthe, et la tapenade de Colère...
Moi c'est plutôt les monty python. Les extraits de 40 ans toujours puceau m'ont fait un effet de pipi-caca, enfin touche-pipi ici. Et finalement ça se rapproche assez d'american pie, mais pour vieux... Je crois que je préfère encore un petit ZAZ.
Et puis finalement si ça marchait pas tout simplement parce que c'était nul ? Bon c'est vrai qu'en général (d'après mon indice goût) la qualité est inversement proportionnelle aux nombre d'entrées (non, je ne suis pas spécialement dingue de Godard).
Le type d'universal n'arrête pas de prouver que sa boîte est nulle mais qu'ils vont faire quelque chose (la grande science du marketing, faut les imaginer dans un laboratoire avec plein de trucs qui clignotent).
Au final j'ai envie de dire (pour les amateurs du genre) : on s'en fiche qu'Universal ou autre se fasse un max de blé. Bon le hic c'est juste que ça retarde voir anéantit certaines sorties.
Holala, Judith vous en êtes encore aux nuls et aux inconnus ! (ou alors on a pas fait mieux depuis ?)
Autre chose, un hacker n'est pas un pirate mais plutôt un programmeur/bidouilleur.
Hm pour finir. Aura-t-on droit à des thématiques axées sur des films un peu moins hollywoodiens/blockbuster ?
BRAVO et un tout grand MERCI
Quelques mots sur le programme, donc:
Contrairement à ce que Judith Bernard répète plusieurs fois dans l'émission, je ne pense pas que l'on peut "éduquer" le public sur tout. D'ailleurs, l'invité l'explique très bien avec le cas Will Ferrell, mais encore une fois vous revenez vers l'idée d'apprendre aux gens.
Il le dit, WF c'est des références autour des sports us, (baseball, basketball, hockey et football) les joueurs et les faits divers qui vont avec. On ne peut pas éduquer les gens sur ce genre de chose. Vous imaginez une sorte de flash news chaque semaine "en direct des usa, James part chez les Heat". Non ! Les personnes qui aiment ce sport sont au courant, les autres non. Il ne s'agit plus de culture personnel (et donc oublions cette idée d'éduquer) mais de passion et d'intérêt personnel.
Ce serai comme faire des références sur le nombre de match gagné par le PSG ou le tour de poitrine de Zahia. Qu'on soit ou non intéressé par le foot, en France on connait ces références, parce qu'on baigne dedans. C'est pareil pour les américains. Ceux sont des choses qui ne s'échange pas.
Autre point, mais que là que vous n'avez pas abordé, c'est la difficulté à traduire, et à doubler les comédies américaines. Encore plus quand elle font écho à la culture locale. Prenez n'importe quel Apatow ou Will Ferrell. Regardez le une fois en VO, comptez vos rires. Et une fois en VF maintenant. Et comptez encore une fois. Le chiffre sera facilement divisé par deux.
Ils ont des expressions, des phrases très courtes, ces fameuses punchlines comme ont dit qui sont intraduisibles. Et c'est une part importante du tenant comique de ces comédies. Et ne mentionnons même pas le fameux "fuck" que l'on traduit inlassablement par "putain". Nous on fait rire avec de longues phrases, eux c'est plutôt l'inverse.
D'un points de vue plus personnel, je pense qu'une des autres difficultés de ces comédies pour qu'elles marchent à l'export, c'est que ce sont des personnages typiquement Américain, stréotypés, mais qui n'ont pas leur alter égo chez nous. C'est comme nos "Jackie Tuning", il n'y a pas çà chez eux.
Du coup, on ne peut pas s'identifier, ni le cas échéant, arriver à rapprocher le personnage de quelque chose de connu. Encore une fois le ressort comique en prend un coup. C'est pour çà que certains tv show (faisant des audiences exceptionnelles) comme Two And A Half Man ou Everybody Loves Raymond (avec des personnages américains jusqu'au bout des ongles) n'ont jamais marché chez nous.
Bon, finalement, mon opinion ne laisse rien présager rien de bon pour les futures sorties du genre, mais il est vrai qu'une fois vider de tout ce que je mentionne plus haut, il ne reste plus rien (que pour vos cheveux).
On sent bien que ce salary-man récite sa leçon, n'est même pas un vrai passionné du sujet et la discussion vire au cours de maketing.... Pour les gens qui comme moi connaissent très bien le sujet je pense qu'on ne peut etre que déçu et pour les autres je trouve que c'est vraiment du gachi....Heureusement Mr Djoumi qui lui semble être un vrai aficionados, rattrape un peu le coup
Pusiqu'il est aussi question des Stand Up comedy aussi ( du moins dans le texte de présentation de l'émission ) j'ai envie de citer Bill Hicks, qui bien que méconnu aussi aux états unis, est considéré par ses pairs et les amateurs comme un des plus grand du genre :
En anglais dans le texte lol
" Au fait sil il ya des gens dans la salle qui sont dans le marketing ou la pub ???? Alller vous foutre en l'air !! Vous êtes la ruine de tout ce qu'il ya de bien. Nan Nan c'est pas une blague ... vous etes des petits pions de satan. (.... ) "
Regarder cet extrait si vous voulez voir la suite qui est vraiment plus drole à voir et entendre qu'a lire.
http://www.youtube.com/watch?v=gDW_Hj2K0wo
Un passage qui m'a bien plus
" On a de la chance à Universal on a un bureau qui se bat pour faire existé les spécificités européennes "
MDR . En tout cas c'est vrai que ça colle bien avec le sujet " humour " de l'émission...
Intéressante parce que je fais partie de ceux qui, en voyant une affiche de film "'40 et toujours puceaux", me suis dire que ca devait être une grosse bouse a l'humour au raz les pâquerettes. Je découvre donc que non, qu'il y a tout une culture de comédie Américaine que je ne connais pas (chouette !).
Décevante parce que ca ne traite toujours pas le sujet : le rire. On nous promet depuis quelque temps des sujets sur les rires dans le différentes époques et dans les continents (voir la première intro de DS et même celle de cette émission) et finalement, on en apprend beaucoup sur le mode de fonctionnement des studio, mais rien sur les types de rires au US, les différences avec chez nous etc. voir le rire as-il évolué depuis le début du cinéma américain.
Enfin c'est pas grave, bonne émission quand même. Mais faut pas tant en promettre, juste.
j'en puis plus de ce mot!
et cet inceste permanent entre art et bizness..
j'ai vomi avant la Fin!
Merci pour votre travail !
....
....
Non, décidément, j'abandonne.
Il y a des cas où le vide est trop intense pour qu'une pensée un tant soit peu consistante puisse décoller !
Bon, pour Scott Pilgrim ça semble perdu
Je vois par contre que les films les plus cons du monde n'ont pas été traité sur @SI : les Jerk, Harold et Kumar, Freddy got fingered et autres Hey dude where is my car ?
a+
je ressens de sa part un intérêt incroyable, une érudition (une science ?) et un amour
qui vont bien au-delà de la pauvre "consommation" des films,
c'est pourquoi cette expression me heurte
quelle horrible expression Judith !
Et pis merci à l'invité parceque quand même, aborder ce sujet, un travail assez mal vu en France, avec si peu de langue de bois (et pas mal d'autocritique), c'est suffisamment rare pour être noté et applaudis (des deux main).
"Les CSP+ regroupent les chefs d’entreprises, les artisans et commerçants, les cadres, les professions intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires. Les CSP + sont une cible privilégiée des actions marketing à cause du pouvoir d’achat et des modes de consommation de ses composantes. Les supports publicitaires touchant spécifiquement les CSP+ peuvent notamment pratiquer des tarifs plus élevés que la moyenne"
http://www.definitions-marketing.com/Definition-CSP,1360
Cette définition me semble oublier cette partie de la population qui voudrait rejoindre celle décrite ci-dessous et qui fera bcp d'effort pour cela (parfois financier ("Attends t'as pas acheter le coffret Godard?!") pour se rassurer sur son image donc.
Il serait aussi intéressant de se demander pourquoi les CSP+ tiennent absolument à se différentier ("Mouaaaaa j'aime les frères Dardenne Moooonsieur!"), et comment le marketing joue la desssus.
la faute aussi aux critiques de cinéma français que ne parle jamais du contenue du film ou de quoi ça parle ou ne comprene pas du tout le film ou le messsage, type zohan avec adam sandler ou 40 ans toujour puceaux et vous avez oublié des film comme "Napoleon Dynamite" mais c'est pas grave.
je pense qu'il faut voire au-dela de la simple pression sociale comme le dit "Rafik Djoumi" mais un appel a la différence ou a la tolérance pour ce genre de film en tout cas cela change fim français prétentieux les soi-disant film d'auteur.
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merci a vous
Cela dit, voici ce que j'en retiens :
1) Le marché français ne pèse pas lourd dans la balance des majors, d'où les éventuels gaspillages d'images pour des vedettes américaines qui valent pourtant le déplacement. C'est dommage mais c'est ainsi.
2) L'animatrice est de gauche (de son propre aveu). Pour moi, c'est une faute de ne pas tenter d'être apolitique lorsqu'on anime une émission.
3) La RATP (la SNCF ?) détermine pour le bien des Français ce qu'il convient d'afficher et ce qu'il ne convient pas d'afficher. En gros, des fonctionnaires non élus décident de refuser des publicités parce que ça ne leur convient pas, à eux. Et quand ils refusent un publicité, bien entendu, c'est nos impôts qui trinquent... Mort de rire !
Mais bon, ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle...
Excellent émission cela dit.
Grosse notoriété de la série en France, qui au contraire des US, ici, joue en défaveur du film, puisqu'on a toujours un à priori négatif sur les adaptations (livres, bédé, séries, -les comics et les super-héros étant un peu à part).
Et excusez du peu, les seconds rôles sont répartis entre les immenses S.MacLaine et M.Caine. Sans oublier le désormais fameux S.Carell que les leaders d'opinions que sont les @sinautes vont s'empresser, décompléxés, de faire découvrir à leurs amis citadins...
Et la réalisatrice, n'est autre que N.Ephron: Quand Harry rencontre Sally, comédie bien connue et reconnue qui ne joue absolument pas autour de la braguette, puisque la scène de simulation d'orgasme, n'est pas une simulation d'orgasme... Enfin si... mais c'est pas sexuel...'fin c'est sexuel... mais c'est pas pareil...
Bon c'est sûr, la deuxième partie est un peu décevante tant la première est enthousiasmante... Mais au final dans les critiques françaises, on retient la justesse et la légèreté de Kidman et la beaufitude de Farrell. Ce qui est juste fait exprès mais c'est pas grave... Et la sortie, comme le succès est très relatif, compte tenu du potentiel.
Perso, je m'en fous, mais pourquoi ce sectarisme dans le traitement de l'humour US populaire ?
Parce qu'il ne correspond pas à la thèse soutenant l'émission ?
yG
L'exemple de la croix gammée supprimée de l'affiche française de "Inglorious Basterd" et que l'on peut penser comme de la censure, c'est aussi une différence de sensibilité et de perception face à certains faits ; la France a été occupée, tous les Français ont vu des photos de Paris arborant l'étendard nazi...ainsi la croix gammé trouve une toute autre symbolique dans l'inconscient collectif des Français que celui des Anglais par exemple.
Dans le même ordre d'idée quand la série britannique Skins réalise dans un de ses épisodes une comédie musicale intitulé Osama The Musical (NDmoi: qui se base donc sur le 11 septembre), l'épisode est acclamé par la critique et le public Anglais....à son unique diffusion TV aux États-Unis, le même épisode à provoqué un tollé et la chaine qui le diffusait a du présenter des excuses.
Et pour ce genre de cas il n'y a rien à faire, le nazisme en Europe aura toujours une autre dimension que celle qu'il peut avoir en Amérique....et ce sera encore totalement différent en Asie et en Afrique.
Ce qu'il ne faut pas oublier non plus (et que Judith Bernard semble passer complètement à la trappe pour l'amour de l'art) c'est la rentabilité ; quand on parle de cinéma/télévision les budgets deviennent assez vite conséquent, si l'on se plante c'est beaucoup d'argent qui est perdu.
Ainsi la logique de l'édition selon laquelle on sort un Marc Levy ou un Amélie Nothomb tous les ans afin de pouvoir publier des auteurs plus confidentiels n'est pas applicable dans les même termes au cinéma à cause des coût de production/diffusion...et si certains trouvent que c'est une abomination capitaliste, cela n'en reste pas moins une réalité à prendre en compte.
Alors oui le fait que "40 ans, toujours puceau" marketé en comédie potache pour ado à la "American Pie" c'est dans l'absolu du grand n'importe quoi...le truc c'est que vendu de cette manière, le film a du atteindre ses objectifs d'entrées ; sans ce marketing là, il aura fait un bide totale ou du moins des entrées négligeables car le public Français ignore qui est Steve Carell.
Or comme le le montre très bien l'affiche américaine, le film est vendu sur lui...le public américain allait voir ce film pour retrouver le mec du Daily Show & The Office.
Bref pour les distributeurs il était plus intéressant de vendre le film pour ce qu'il n'est pas et faire un peu d'argent...que de le sortir pour ce qu'il est et en perdre.
Business is business. D'autant plus qu'il est concrètement impossible de présenter convenablement l'ensemble de la production mondiale comme en rêverait Judith Bernard.
A noter quand même que grâce à Internet, l'on est quand même beaucoup moins captifs des choix et politiques des studios/chaines de télé....car qu'il est très facile de nos jours de regarder des programmes Américains, Anglais, Allemands, Japonais etc...quasiment en même temps que les spectateurs du pays d'origine.
Dans le film se consacre à Avatar ou à 40 ans toujours puceau.
Cherchez l'erreur...
Il est vrai que l'émission n'en est qu'à son deuxième numéro. Je reste confiant, je me prends à rêver :
tiens, par exemple, une émission sur Godard, suite à son dernier film et à la parution de la biographie d'Antoine de Baecque, ou alors à la rentrée, 62 minutes sur Des hommes et des dieux en compagnie de Xavier Beauvois ?
Chiche ?
Du coup je n'ai besoin que de lire son nom sur une affiche pour me dire j'y vais, comme ce fut le cas quand il était aux côtés de Tina Fey (30 Rock et sosie officielle de Sarah Palin chez SNL - Saturday Night Live de NBC) dans Crazy Night.
Quand même Carell a fait ses armes dans cette même émission de NBC ainsi qu'au Daily Show, qui existe depuis longtemps outre-atlantique mais qui finalement n'est connue en France que depuis l'élection de Obama.
PS : je n'ai pas encore regardé l'émission, je m'en occuperai ce soir pendant que ma femme regardera [CENSURE]
sauf indirectement avec la présence de Jason Schwartzman sur l'affiche de Funny People.
Tout cela pour dire, quelqu'un a une idée de discussion à partir de cette émission ?
yG
Et pourquoi un film francais ( quel que soit le genre ) qui fonctionne tres bien en France, est-il un bide ... Partout ailleurs ?
P.S. : mais comment ça marche, si les caméras font la captation en 720 x 576 pixels, hein dites ? Menterie ? ;-)