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Réouverture des écoles : "Le 11 mai, je n'irai pas !"

Retourner à l'école ? Evidemment ! Maternelle, primaire, collège, lycée ! Mais dans quelles conditions, à quels risque, et qui doit assumer ces risques ? Redoutable question qui se pose aux parents et aux enseignants, de l'obéissance ou non aux consignes, même si ces consignes sont floues ou contradictoires, selon qu'on écoute Emmanuel Macron, Edouard Philippe ou Jean-Michel Blanquer. Question posée à nos deux invités : Fanny Le Nevez, institutrice en maternelle à Fresnes (Val-de-Marne), autrice d'un article de blog sur Mediapart, "Sans moi le 11 mai" ; et Olivier Vincent, professeur en lycée professionnel à Marseille.

Commentaires préférés des abonnés

M E R C I !

Des profs à qui on laisse le temps de parler, je crois que c’est la première fois de ma vie que je vois ça ! 


Et ils sont géniaux ... simplement parce qu’ils sont normaux. Ils n’ont pas une méthode à vendre ni un syndicat à représenter(...)

Tout d'abord, comme beaucoup l'ont déjà dit : MERCI. Une émission vraiment réussie avec de vrai « expert » qui savent de quoi ils parlent et, encore plus rare et appréciable, qui savent aussi reconnaître quand ils n'ont pas la réponse…


(...)

Enfin du charnel, de l'émotionnel, du corporel et du philosophique dans ce débat sur l'éducation. Et pourquoi ça ? Parce qu'on a eu affaire à des vrais professionnels (ça change des discours hors sol de pseudo spécialistes de rien qu'on entend à long(...)

Derniers commentaires

http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2020/05/14052020Article637250435761243497.aspx?fbclid=IwAR3xNO6gZMHJNopdRBGItNA8tJczMDy0SoX8kluFkW9E_9VWzFoW7T0M7r8#.Xr1qGGaBbw4.twitter

Des hauts fonctionnaires du ministère dénoncent le projet réactionnaire de JM Blanquer. 

Tribune reprise sur un blog à Médiapart.

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/sante-publique/covid-19-20-presidents-de-societes-savantes-de-pediatrie-reclament-le-retour-des-enfants-lecole


"Ce sont les adultes qui doivent protéger les enfants d’une possible contamination, tout en préservant des interactions de qualité entre adultes et enfants ainsi qu’entre les enfants eux-mêmes."

"Et demain". C'est le titre de la chanson interprétée par 350 personnalités du spectacle, du sport et des médias, pour soutenir l'hôpital. Son auteur est anonyme, et c'est mieux pour lui. La mélodie est aussi affligeante que le texte.

Un exemple de la création artistique française proposée par la télé française, les séries policières françaises offrant un autre volet de cette "création". Séries à propos desquelles une twitto s'interrogeait en ces termes :

Les séries françaises c'est un peu comme l'histoire de la poule et de l'œuf. Tu sais pas si c'est parce que les acteurs jouent mal que les dialogues sonnent faux, ou si c'est parce que les dialogues sonnent faux que les acteurs jouent mal. 

En effet, il n'y a pas plus indigent, moins imaginatif que les séries françaises. A part peut-être les séries allemandes.

L'émission était très concrète donc concrètement que va faire Fanny demain ? Un droit de suite me semble intéressant.

C'est vrai qu'enseigner avec un masque en respectent les mesures de distanciation, c'est VACHEMENT plus dangereux qu'être médecin ou infirmière en hôpital, sans même parler des caissières de supermarché ou des livreurs. ?


Heureusement que tout de même 15 % des élèves en difficulté pourront être accueillis à  partir du 12 mai, il y a quand même des enseignants qui prennent leur part du malheur collectif.


Ne te demandes pas ce que l'État peut faire pour toi, mais demandes toi plutôt ce que tu peux faire pour l'État ...

C'est vrai qu'enseigner avec un masque en respectent les mesures de distanciation, c'est VACHEMENT plus dangereux qu'être médecin ou infirmière en hôpital, sans même parler des caissières de supermarché ou des livreurs. ?


Heureusement que tout de même 15 % des élèves en difficulté pourront être accueillis à  partir du 12 mai, il y a quand même des enseignants qui prennent leur part du malheur collectif.


Ne te demandes pas ce que l'État peut faire pour toi, mais demandes toi plutôt ce que tu peux faire pour l'État ...

Avec PEPS (Pour une Ecologie Populaire et Sociale), nous organisons un meeting en ligne vendredi 8 Mai prochain de 18h à 19h30 pour réfléchir ensemble à un déconfinement démocratique et social et à l'après 11 mai.

Ce sera en Facebook live sur la page de l’événement, visible en direct dans la discussion. Voici le lien :
https://www.facebook.com/events/677526246150036/

Dans cette crise, et ce de manière globale, on a avant tout pensé aux adultes et très peu aux enfants. Des enfants ont été malades, certains gravement, et effectivement il y a eu de rares morts. Ce n'est pas à relativiser et nous avons tous à coeur de préserver nos enfants de cette maladie.

Cependant, il y a un équilibre à trouver. Quid des enfants victimes de violences, qui vivent avec leur (s) bourreau (x) H24?

Le nombre de signalements a augmenté, même pour des familles non connues auparavant. Car si des familles étaient déjà dysfonctionnelles auparavant, ce confinement est lui-même porteur de mal être et potentiellement agressivité pour toute la famille. A fortiori quand la famille vit en appartement mais pas que.

L'école, si dans les conditions décrites ne permet pas un véritable enseignement, sera au moins un moment de répit pour ces enfants, et l'occasion pour les enseignants de repérer le mal être des enfants.

Par ailleurs, même dans les familles non dysfonctionnelles, des enfants peuvent exprimer beaucoup de mal être à leur façon. Pour exemple personnel, ma fille de 4 ans et demi montre des signes de régression, d'agressivité, fait des "crises de nerfs" sans réussir à s'apaiser avant un bon moment. Elle adore son école, elle prépare son sac tous les jours. Elle veut revoir sa maîtresse, ses copines, apprendre...

Alors oui j'ai peur du Covid, oui j'ai peur de cette maladie assimilée à celle de Kawasaki. Mais j'essaie de rester rationnelle. Les enfants ont très peu de risques de tomber malades. Par contre ce qui est certain, c'est qu'elle est en mal-être actuellement. Et accessoirement, son père et moi avons un boulot, et pour ceux qui ne connaissent pas, télétravailler avec un enfant en bas âge c'est quasi mission impossible, sauf à le laisser devant les écrans toute la journée.

Donc oui, ma fille retournera à l'école dès que possible.


Bonjour et merci pour cette très bonne émission. Petite remarque de vocabulaire : l’école primaire réunit maternelle et élémentaire, de grâce, journalistes faites l’effort de l’intégrer dans votre lexique ! Je suis navrée que la charmante Fanny ait elle-même commis l’erreur ! Je résume : maternelle de Petite à Grande section, élémentaire de CP à CM2, et primaire de Petite section à CM2,! 

Superbe émission. Des témoignages et des interrogations à la hauteur du sujet. Merci à fanny Le nevez pour son éloquence sur la maternelle. 

Autre sujet que je suggère à Daniel; s'interesser au traitement de la crise en Allemagne.   L'historien Edourd Husson établit des comparatifs très intéressants avec la France .

J'ajoute  ma voix à ceux qui m'ont précédé dont 34-974 pour dire combien cette émission m'a plu


Je ne suis pas de l'éducation nationale

j'ai toujours échappé aux poncifs directement ou subversivement adressés aux professeurs

et j'ai à quelques exceptions près toujours été amené à apprécier le travail de ces professeurs auprès de mes enfants


mais malgré cela et involontairement, j'ai réduit l'action de ces professeurs pendant la pandémie à ce que les médias me rapportaient : bombarder les élèves de devoirs pour les tenir occupés quel que soit l'environnement où ils se trouvent


Et voilà une émission qui me ramène au sentiment qui m'a toujours conduit vis à vis de l'immense majorité d'entre eux

Comme quoi, la force de quelques mots entendus dans une chronique de France Inter ou Info peut avoir un effet dévastateur sur nous


Une nouvelle fois merci à @SI

Bravo à Daniel dans son rôle d'animateur, que de questions et relances pertinentes ! 

Merci !


...et vous remarquerez que "bizarrement" ils ne posent pas devant des bibliothèques :-)

Je débute le visionnage. Premier bon point : ce ne sont pas des agrégés issus de Paris centre ! Enfin de VRAIS profs et non pas dresseurs de futurs premiers de cordée.

Cette émission m'a fait prendre conscience des conditions impossibles de reprise pour les enseignants. Pourtant, je suis plutôt favorable à la réouverture des écoles, mais les règles imposées n'ont pas de sens. 

Alors la désobéissance ne passerait-elle pas plutôt par le non-respect de ces règles ? D'un côté, je comprends que les enseignants n'aient pas envie d'assumer la responsabilité d'une contamination éventuelle, d'un autre, les risques de contamination des enfants semblent faibles, alors que les risques liés à la fermeture des écoles sont eux bien connus et avérés. Tout cela m'amène d'ailleurs à m'interroger sur le rapport au risque dans notre société... Peut-être un sujet pour une future émission ?

Merci pour cette excellente émission. Celle-ci devrait être en accès libre le plus tôt possible pour être partagée et vue par le maximum d'enseignants et parents d'élèves surtout par ceux qui ne doutent pas de la pertinence de la reprise le 12 mai.

Encore merci

Merci pour cette belle émission. La situation dans le primaire, et plus particulièrement en maternelle, me semble absolument terrible. Je comprends que certains enseignants en fassent des crises de panique. On leur demande purement et simplement l'impossible. J'ai la chance d'enseigner au lycée et je trouve déjà cela très anxiogène. On pourrait se dire, à raison, que ces impératifs de distanciation sociale sont moins délirants en lycée. Néanmoins, j'ai beau y réfléchir, je ne vois pas de solution pédagogique qui respecte réellement les conditions définies.

* En portant un masque, le cours dialogué (le prof apporte du contenu et fait avancer le cours en sollicitant les élèves) parait intenable. J'ai des classes déjà difficiles en temps normal. S'ils ne me voient pas, ne se voient pas et qu'on s'entend tous mal, on peut oublier cette solution.

* Une alternative classique (et que j'utilise beaucoup parce que mes élèves en ont besoin), c'est le travail de groupe. Mais c'est infaisable en gardant un mètre de distance. En gros, il faut qu'ils puissent travailler sur la même feuille. 

* On pourrait imaginer un travail sur outil numérique (donc individuel), avec le matériel et l'assitance du prof. Outre qu'on ne peut pas faire travailler beaucoup d 'élèves ainsi (d'autant qu'il y a toujours une partie des ordis en panne), je ne peux, dans mon établissement, travailler ainsi qu'en circulant entre les élèves pour voir ce qu'ils font, à moins d'un mètre de l'écran. Il existe des logiciels qui permettent de surveiller les écrans des élèves depuis l'écran du prof, mais il faudrait les installer partout et nous n'avons pas le personnel pour.

* Même les travaux écrits, comment on fait? On ne peut pas désinfecter les copies! Or j'en ramasse au moins une par classe et par semaine...

Je passe sur le fait que les élèves n'ont jamais leur matériel (on fait quoi si un copain ne peut pas le leur passer : on les exclut?) et sur la largeur des couloirs en imaginant que nos chefs d'établissement soient des génies de la combinatoire et parviennent à mettre un place un organisation sans croisements. j'ai l'impression d'une démonstration par l'absurde : dès qu'on essaye de voir comment on peut faire, on arrive à la conclusion qu'on ne peut pas le faire.

Personnellement, j'aurais aimé rentrer et je l'accepterais volontiers si les risques nécessairement inhérents à une telle rentrée étaient assumés par le pouvoir et si ce pouvoir nous laissait donc la possibilité d'exercer notre métier. Je n'ai pas les compétences pour définir ce qui  est raisonnable ou non d'un point de vue sanitaire mais je crois qu'il faut accepter que si on rouvre des établissements scolaires, il y aura des transmissions dans ces établissements. La bonne question me semble être : comment fait-on pour surveiller efficacement l'état de la population scolaire pour fermer les établissements, au cas par cas, quand le virus semble y circuler? J'ai l'impression que ces protocoles  sanitaires délirants sont une façon de ne pas avoir à répondre à cette question.

Etant animateur socioculturel, élu à la CSSCT je m'abreuve de cette émission pour fourbir mes armes avant ma prochaine rencontre avec l'employeur qui doit nous annoncer comment quel cadre sécure il va mettre à notre disposition pour travailler. Je remarque juste que, comme d'hab on évoque pas notre existence dans cette vidéo. Pas que je tienne particulièrement à ce qu'on nous mette en lumière mais s'il est difficilement envisageable pour les profs et enseignants d'assurer le cadre en même temps que la sécurité affective des enfants. Quid alors des animateurs dont le travail reposent sur les loisirs et la sociabilité avec des moyens bien moindres encore que ceux de l'éducation et des formations également moins importantes? Mais merci pour cette émission pour laquelle je vote, comme toujours, d'utilité public.

Pas d'ordinateur, encore moins de smartphone, pas de réseau : c'est là, que les enseignants ont redoublé de dévouement et d'imagination  !

Des enfants qui ont peur, qui ne veulent plus sortir de chez eux, qui craignent de mourir du virus... Avec un taux de mortalité estimé pour cette population à 1,7 sur un million (source : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.05.20054361v1... 

Il y a pas eu un raté quelque part? Une occasion peut-être pour les médias (et le politique) de réfléchir à leur traitement de l'actualité ?

En Suède et en France le virus tue de façon comparable, et pourtant la peur n'y est pas du tout la même : 70% des Suédois déclarent ne pas craindre pour leur vie (peut-être craignent-ils pour la vie de leurs proches, c'est une autre question). 

La situation est déjà difficile et d'une gravité sans précédent.

A chacun de prendre ses responsabilités pour ne pas créer des problèmes là où il n'y en a pas. Les enfants ne sont pas en danger, du moins pas du virus. 


Ce serait bien si ASI pouvait faire une emission sur l'impact des médias sur nos émotions dans cette crise. Non seulement sur nos peurs mais aussi sur l'expression de notre compassion. J'ai du mal à comprendre comment notre compassion se destine presqu'exclusivement aux morts, malades, aux aides-soignants tandis que le milliard de personnes qui ne pourra bientôt plus se nourrir et laissé en dehors de notre vision, loin des yeux loin du coeur... 


1,6 milliard d'êtres humains qui n'ont plus de moyens de subsistence dans le monde, https://www.aljazeera.com/ajimpact/world-workers-face-losing-jobs-ilo-200427171840169.html)


Pour ma part, je ressens une dissonance cognitive forte.. Peut-être qu'ASI ou abonné m'expliquera. 


OUBLI LAMENTABLE :


voilà voilà : https://www.huffingtonpost.fr/entry/non-le-coronavirus-ne-transforme-pas-leducation-nationale-en-garderie-nationale-elle-letait-deja_fr_5ea9b246c5b61c645b83bc98?ncid=other_facebook_eucluwzme5k&fbclid=IwAR1k4wsPoT2RzAx2b3j_OTf_nBQudJoaazJn-_uTDf2yABnZkcHKpqH5gHQ

Merci pour cette très bonne émission. 

Je suis particulièrement heureux d'avoir entendu ENFIN l'idée selon laquelle il y aurait dû avoir un recensement au sein des familles concernant les situation sociales familiales et professionnelles afin d'organiser la reprise des  enfants par ordre de priorité. 

Quelle que soit cette priorité et considérant que tout les enfants doivent retourner à l'école à terme, un tel recensement aurait au moins eu pour bénéfice d'obliger le gouvernement à énoncer des critères de sélection des enfants prioritaires dans l'accès physique à l'école.

BRAVO pour vos émission.

Le confinement vous va plutôt bien à ASI !?


Pour ma part, je ne vous adresse aucun remerciement et je vais rarement lire les commentaires.

Mais là, au bout de la 30è minute, j’ai arrêté tellement c’était déconnecté à mon sens... y’avait beaucoup de nombril et d’angoisse là dedans. 


Je me suis toujours sentie un peu « transfuge de classe » mais rarement sur ASI.

Alors, en les écoutant, j’ai saigné des oreilles quand j’ai pensé à ma mère « agent d’entretien » dans une commune qui nettoie, tous les jours en ce moment, astique et astiquera les pupitres (etcétéra...) des élèves qui viendront ou pas. J’ai pensé à mon frère livreur sans masque mais qui est plus préoccupé par son ramadan. J’ai pensé à ma sœur infirmière en activité à l’hopital public et à ma dernière sœur, aide soignante, en Ehpad. 

Ils sont, les 3 sans enfant et jeune. Ouf, ils n’ont pas à se préoccuper des devoirs à distance etc. et aussi, des tergiversations existentielles sur les meilleures modalités de reprise.

Et moi, j’ai le choix de continuer mon activité de cadre de la FTP en télétravail ou pas. Et j’ai décidé de remettre ma fille à la maternelle...


J’adore les interventions de Laelia mais je n’ai pas le courage auditif de poursuivre.

Juste pour dire que tous les abonnés ne s’y retrouvent pas... 

Dommage que vous n’ayez pas prolongé l’écoute, vous auriez entendu que nombreux sont les profs qui auraient aimé que des critères de priorité soient établis, et non le prétendu «  volontariat » très hypocrite. 

Tout aussi hypocrite que l’impératif pédagogique. 


Cela est fait pour certaines professions déjà , dont les enfants ont été accueillis dans les écoles sans discontinuer depuis le début du confinement y compris les jours non scolaires. 

Pour reprendre votre situation : vous avez choisi de remettre votre enfant à la maternelle, mais s’il n’y a pas de place pour tous, l’enfant d’un livreur comme votre frère ne devrait-il pas être prioritaire ? 

Bien sûr à terme tous doivent revenir à l’école , mais pour le moment ce sera au mieux une garderie dans des locaux scolaires, en capacité d’accueillir un tiers des élèves à temps partiel, et avec pour conséquence l’arrêt de l’enseignement à distance pour les autres. 


Oui, il faudra aussi une émission pour les livreurs sans masque et les travailleurs de la propreté et de la santé, ceux qui prennent le max de risques comme ceux qui sont aussi invisibles qu'indispensables, et ceux qui font les deux. Ce qui ne dévalue pas pour autant les travailleurs de l'éducation.


Remettre les hiérarchies à l'endroit, et pointer enfin que "la base" de la pyramide, cette base sur laquelle elle repose tout entière, est bien plus importante que le sommet. 

MERCI!! 

Enfin une émission où l'on peut entendre un discours de terrain, parce que ce qui est dit par ces  2 collègues est ce qu'expriment les 3/4 des enseignant·es (le dernier quart étant dans "l'apprenance" chère à Taddéi et consort...et/ou totalement évaporé) 

Merci à Mme le Nevez d'avoir expliqué la spécificité des préélem (mon métier depuis ...bientôt 40 ans) y compris la double tutelle ednat et commune de l'école primaire (primaire= élem+préélem/maternelle.

Merci aussi d'avoir expliqué la différence de position face à la crise du moment entre les enseignant·es et les soignant·es notamment après les exclamations du sieur Praud. 

Les enseignant·es en prennent plein la g... depuis des lustres en tant que bouc-émissaires commodes pour dériver le mal être populaire, le mépris bourgeois et variable d'ajustement économique (profession largement féminisée).... ainsi que de GGG (grande garderie générale) dont on voit l'expression la plus évidente prévue pour le 11 mai.

Laelia bien pointé aussi ce qui nous fait frémir (l'innovation blabla...et la récup qui sera opérée par le ministère)

J'ose à peine espérer que, grâce à la crise sanitaire que nous traversons, la pensée générale se modifiera envers bien des catégories de la population, si c'est le cas, cette émission y aura certainement participé.. vote immédiat pour qu'elle soit diffusable largement.

Même chose. Excellente émission. Excellents intervenants. Très émouvant aussi ce qui ne gâche rien et éclaire le vif (au sens vivant) du sujet. Merci et bon courage aux enseignants, en première ligne, quoiqu'en dise le crétin de service au poste.

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Je suis terriblement en colère contre cet émerveillement face au numérique et face à la créativité dont font preuve certain·e·s profs.

Depuis le début du confinement, j'accompagne 7 mineurs étrangers. Ils ont entre 15 et 17 ans, sont scolarisés en lycée technique, CAP... Aucun d'entre eux n'a d'ordinateur. Ils ont tous un smartphone mais sans forfait données. Il a fallu se démener pour chercher des PCs (trouvés finalement via Emmaüs), les tester, les installer et s'assurer qu'ils fonctionnent. Puis fournir une clé 3G afin d'avoir accès à Internet, retrouver les accès à Pronote... Et ce n'est que le début.

Et c'est sans compter les enseignant·e·s qui ne sont pas à l'aise non plus à le numérique ou avec Pronote, qui envoient un document sans explication/consigne, qui galère pour scanner un exercice qu'on ne reçoit qu'en partie. Les enseignant·e·s qui finissent par envoyer des devoirs par mails parce que l'ENT ne fonctionne pas... mais ce qui suppose d'avoir une adresse mail pour recevoir ces instructions.

Bref la fracture numérique est plus que jamais d'actualité en France. Alors allez bien vous faire cuire le cul avec vos superbes tuto Youtube et vos magnifiques classes virtuelles.

Magnifique emisssion (je ne suis pas enseignant).

Moi le 11 mai je n'irai pas pour epargner mes enfants ET leurs enseignants.

De plus une question on evoquée : si tous les parents amenent leurs enfants , comment transformer une ecole concue pour accueillir physiqeuement 25 eleves par classe a une ecole avec 15 eleves par classe ? On double la surface ? On double le nombre d'enseignants (classes reparties dans 2 salles ) ?


C'est vrai que moi aussi j'aimerais pouvoir partager cette emission avec des non asinautes.


Quant à la recuperation, c'est exactement le meme schema pour la santé: le message est 'regardez comme nos soignants ont été inventifs et ont reussi a surmonter la crise'! Sous entendu: avec les moyens du bord. Du coup ne changeons rien, on pourra a nouveau compter sur eux la prochaine fois , avec pousrquoi pas encore moins de moyens! Le parallelle me semble assez flagrant.


Bravo pour cette emission.


Bonjour

l'éducation nationale a lancé courant mars, en version anticipé le projet https://apps.education.fr qui propose des peertube, nextcloud, etherpad, blog, forums...


exemple https://tube-versailles.beta.education.fr

Bravo . Enfin du parler vrai.


 "L'éducation nationale, c'est nous le terrain: les enseignants, les AESH,  les directeurs et directrices d'école" C'est nous qui sommes là pour les élèves et pas le ministre et les hiérarchies EN qui ne savent que nous donner des ordres souvent contradictoires .


Les grandes oubliés sont aussi la médecine du travail EN inexistante, les médecins scolaires et les infirmières qui ont des secteurs de 2000 élèves , les psychologues et les postes spécialisées dont les postes sont en diminution tous les ans.


Et tous nos élèves en situation de handicaps que deviennent-ils dans ce dé-confinement.

Comment faire avec des autistes, des enfants avec des troubles du comportement ?


Enfin du charnel, de l'émotionnel, du corporel et du philosophique dans ce débat sur l'éducation. Et pourquoi ça ? Parce qu'on a eu affaire à des vrais professionnels (ça change des discours hors sol de pseudo spécialistes de rien qu'on entend à longueur de temps dans les médias). Et en plus c'était bien dit. Merci à tous. Il faudrait rendre cette émission en accès libre !

Le discours de ces enseignant.e.s est bien sûr tout à fait juste, mais des questions restent en suspens ou n'ont pas été posées je trouve :

- si l'école ne reprend pas en mai et/ou juin (ce sera le cas en partie sans doute), que font les enfants ? ils vont en partie continuer à rester à la maison (les cours à distance continueront), mais ils vont peut-être sortir aussi, voir des copains dans la rue, les uns chez les autres, etc., est-ce moins dangereux au niveau sanitaire ?


- un point essentiel pour moi, ce sont les aspects psychologiques. Dans l'émission, les difficultés psychologiques d'un retour à l'école sont abordées, des enfants (et des adultes) qui ne veulent plus sortir et pour qui ce sera un traumatisme de retourner en cours, mais qu'en est-il de l'impact psychologique de ne pas retourner en cours, n'est-ce pas aussi traumatisant d'être beaucoup enfermé.e, de ne pas voir ses copains, d'entendre qu'on ne peut pas sortir, aller à l'école, parce qu'on va être malade ou parce qu'on va contaminer qq ? J'ai du mal à me dire que retourner à l'école seulement en septembre sera vraiment mieux pour les enfants. L'école, ce n'est pas que la continuité pédagogique et encore moins un gardiennage pendant que les parents travaillent, c'est aussi un lieu de socialisation où on apprend des choses et où on s'amuse.


- je crois que c'est encore à l'étude, mais a priori, les enfants auraient moins de risque d'être contaminés et seraient moins contaminants que les adultes, quels sont donc les risques effectifs de réouvrir les écoles à la fois pour la santé des enfants, celle de l'entourage et en terme de risque de saturation des hôpitaux ?


Pour moi, qui suis maman (filles au collège), la question de la santé dans l'établissement scolaire est bien sûr importante, même si j'ai l'impression que le risque est surtout pour l'entourage quand il y a des personnes fragiles ou en termes collectifs (la fameuse 2e vague), mais ce qu'on leur fait vivre en ce moment avec le confinement, l'est tout autant et doit être pris en compte.


Merci d'avoir préciser que le minister de l'EN ne FOURNI AUCUN OUTIL à ses agents.

Quelle entreprise du privé demande à ses salariés de trouver et de financer seul ses outils de travail ?

A propos des outils pédagogiques "microsoft, zoom et youtube" comme alternatives aux plateformes de l'éducation nationale qui fonctionnent mal, le choix de certains enseignants  est aussi d'echapper au flicage et au fichage de la hierarchie. Ils n'ont pas pas oublié le combat contre base-élève".

Comme quoi enseignant C'EST UN MÉTIER hein... chaque acte d'enseignement est réfléchi et justifié.


Et quelle protection des agents par le ministère ?

L'enseignement à distance fait des ravages depuis longtemps dans le secteur des écoles et centres de formations privés (pas privé sous contrat mais entièrement privé). 


Dans certaines régions il y a toujours plus d'établissements post-bac qui ouvrent, et pourtant il est toujours plus difficile comme professeur de retrouver des heures de cours à donner chaque année. Les grands groupes "pédagogiques" privés, parfois nord-américains, qui rachètent les écoles, imposent leur loi de rentabilité et les nouveaux établissements ne consistent plus qu'en des salles de réunions où les élèves viennent voir un professeur sur un écran.


INCROYABLE : les gens découvrent que les enseignants sont des gens créatifs et adaptables....


Vous pensez-vous que l'on peut faire cours sans être réactif et adaptable ?

Bonjour à tous, 


Je suis une enseignante à la retraite, soulagée de ne pas avoir à affronter une situation brutale dans laquelle on apprend, par la radio, comment nous sommes censés travailler.

 J'ai vécu cela avec la suppression du samedi matin et de la formation des enseignants, sous Sarkozy.

 Le mépris pour notre travail s'accentue, il est maintenant acté que l'école a un rôle de gardiennage, alors que non: on peut garder des enfants dans des structures, mjc, garderies, mais le rôle de l'école est l'instruction et l'éducation...donc, limiter le nombre d'heures en collectivité, qui détruisent la capacité d'attention des élèves. Les classes supérieures le savent, les classes populaires subissent un discours falsifié.


D'autre part, je voudrais faire le parallèle avec d'autres professions, à l'hôpital, à la poste, à EDF, dans les usines, dans les supermarchés.......la liste est tellement longue......C'est toujours le même schéma: détruire soi-même son savoir-faire, pris dans des injonctions paradoxales qui nous rendent fous et toujours coupables, quoiqu'on fasse.


Merci à ces intervenants impliqués, qui nous rappellent  que la transmission entre adultes et enfants se fait par l'échange, la présence, l’intérêt partagé, la joie. Ils font vivre cette citation de Albert Einstein:

"C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler et de connaître."
corroborée par toutes les recherches en sciences cognitives...

Des gens, des vrais de terrain dont un prof de lycée technique.


Merci à @SI de leur avoir donné la parole en toute liberté.


Les poli-technochrânes seront dépassés, complètement, par la vague à venir : la désobéissance civique.


Mélenchon le dit clairement : "injonctions odieuses !"  


Conséquences à venir ... espoir.



Tout d'abord, comme beaucoup l'ont déjà dit : MERCI. Une émission vraiment réussie avec de vrai « expert » qui savent de quoi ils parlent et, encore plus rare et appréciable, qui savent aussi reconnaître quand ils n'ont pas la réponse…


Merci a tous ces professeurs qui continuent de travailler avec dévouement et par vocation envers et contre leur administration qui vise depuis des années à faire dysfonctionner l'école publique. J'en sais quelque chose ; personnellement j'ai dû jeter l'éponge il y a quelques années.


Et merci à Laélia. Je dois avouer que je n'étais pas convainque par ces interventions sur les premières émissions. Mais aujourd’hui les fins d'émission sont vraiment devenus un point d'orgue grâce à elle. 

L'émission est très bien et aborde tous les sujets de l'éducation de fond, pour  cette période,

les responsables politiques gestionnaires sont des ennemis de l'école,on peut en être sûr!

Les propositions qu'ils font ne sont pas à la hauteur de l'enjeu nécessaire pour les élèves.






Fabuleuse cette émission. J ai l'impression de rencontrer des profs dont je me sens très proche, des normaux quoi! rien a priori d extraordinaire mais au fond ben si des gens bien. Fanny Le Nevez parle du lien avec les enfants et du manque. Oui pourvu que la technique ne vienne détruire ( au nom de l'innovation) ce qui fait l'essentiel de l'éducation.

Je n'ai pas encore vu l'émission. Toutefois je vous annonce que nous sommes une très grande majorité à ne pas y retourner le 11 mai. Je suis professeure dans un grand lycée du 93 : 2200 élèves et plus de 320 personnes à y travailler. Nous avons été nombreux avoir été contaminés . J'en ai fait partie sans aucune reconnaissance de la dangerosité de ce virus. Alors, j'assure les réunions et le travail à distance mais le 11 mais c'est sans moi. Je ne transmettrai pas la maladie et la mort!

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La question finale de "la peur de faire trop bien avec les outils numériques et que cela soit récupéré pour redéfinir le métier." est biaisée.

Médiatiquement, on compare ici une activité cachée et invisible le plus souvent (un professeur avec une classe) et une activité ultra-visible (un professeur qui cause sur Youtube).

Il faudrait, pour être sérieux, faire intervenir une équipe de chercheurs qui évaluent non pas l'émission de telles séquences (*) mais leur réception par les élèves.

Comment un élève s'empare et se construit à partir de chacun de ces deux modes pédagogiques ? 

Personnellement, je n'ai aucun doute sur la plus-value du premier par rapport au deuxième même si la dissymétrie de visibilité médiatique entre les deux peut nous leurrer trois secondes.

Donc, malgré cette dissymétrie, il faut remettre les choses dans le bon ordre : la séquence Youtube est du bricolage, du "mieux que rien" mais ne vaut pas le centième du bénéfice social d'une interaction - certes non visible médiatiquement - fine entre un professeur et ses élèves.

Et bien malhonnête sera celui qui s'emparera de ces effets de halo pour tirer des conclusions erronées. 

Hélas, il y aura des malhonnêtes et des suiveurs.


(*) J'ajoute même que la plupart du temps, les inspecteurs sont eux-mêmes les victimes - consentantes - d'une mise en scène le jour de l'inspection et que pas un d'entre eux n'a le temps ni la possibilité d'évaluer la réception du travail pédagogique observé dans les boîtes noires que constituent le cerveau des élèves.



M E R C I !

Des profs à qui on laisse le temps de parler, je crois que c’est la première fois de ma vie que je vois ça ! 


Et ils sont géniaux ... simplement parce qu’ils sont normaux. Ils n’ont pas une méthode à vendre ni un syndicat à représenter, pas un Pascal Praud à contrer : ils témoignent de la vraie vie . 


Dingue ! J’en chialerais presque. Je suis sérieuse.


Je voudrais ajouter 3 choses . 


Un point qui n’a pas été abordé et me paraît hautement préoccupant : 

En imaginant que la moitié d’une classe soit accueillie à l’école , tout le monde fait comme si l’autre moitié allait continuer le téléenseignement.... mais le prof qui fait sa journée ( de merde et probablement inutile pédagogiquement) à l’école il va faire le distanciel quand ? On sait que prof c’est très  polyvalent mais y’a pas l’ubiquité dans la définition de poste, et doubler les journées c’est pas possible. Donc ? 


Un autre point qui n’a pas été développé, juste évoqué : dans la majorité des familles il y a moins de 10 ans d’écart entre l’aîné et le dernier , donc ils sont scolarisés en maternelle / élémentaire / collège : 

si le petit de maternelle a classe le lundi et le jeudi mais le frère ou la sœur de CE1 le mardi et le vendredi ... ça ne règle même pas le problème de garde pour les parents ! 


Enfin, on parle fort peu des profs qui sont personnes à risque : obligés de reprendre ou pas ? Comme dans l’éducation nationale il n’y a pas de médecine du travail ( je répète : il n’y a pas de médecine du  travail , je veux dire pas du tout et non une mauvaise ou insuffisante, je trisse : y’en a pas) personne ne sait si un agent est fragile donc aucune adaptation de poste possible .  Et je sais très bien ce qu’il va se passer : des gens fragiles vont y aller pour ne pas laisser tomber les collègues, et ça chester grave. Normalement l’EN devrait leur interdire. Mais personne n’y pensera et quand bien même, personne ne sait. 


Et j’espère que les inquiétudes des ces 4 derniers jours autour de la maladie de Kawazaki sont une fausse alerte, sinon la réouverture va EN PLUS être un carnage. 


Merci ASI d’avoir donné la parole à des profs ( en plus de mater et lycée pro..  si souvent oubliés ) , merci, merci . 


Vous nous faites une série d’excellence là ... on va être encore plus exigeants !

Direct en libre accès cette émission SVP.



Un grand merci à ces profs qui ont remis au centre de l’institution scolaire  et pénitentiaire , les enfants , les jeunes, les hommes , les femmes ,les affects , la vie, les peurs , le toucher , le son des voix , les mots dits , les familles , les difficultés sociales  , émotionnelles et psychologiques avant le fameux programme académique et les évaluations . Bravo à vous!


Et ce gouvernement incapable de trouver des solutions spécifiques  et en priorité pour les parents solo et les enfants et familles en difficultés ?

Abonné de longue date et plutôt amateur du site, je n'ai jamais commenté une émission. Mais là: chapeau! 

Comme 34-974, j'ai trouvé cette émission d'une très grande qualité, intervenants, contenus abordés, conduite de l'émission...

Si elle pouvait être en accès libre le + vite possible, on pourrait la conseiller à beaucoup.

Merci pour cette émission et merci spécifiquement à Laélia qui apporte un angle nouveau et passionnant à ces émissions.

Très belle émission, merci

Merci pour cette belle émission,


En réponse à ce que dit Laelia Veron, il existe cependant quelques outils en logiciel libre dont on peut se servir, même si Framasoft le déconseillait au début du confinement : 


Ils sont à disposition ici :


https://chatons.org/


Merci pour tout



Juste pour en ajouter un peu sur la réactivité de l'institution : Mrs Marple me souffle qu'elle a reçu le 28 avril (pour un télétravail commencé le 17 mars) un courrier de la DRH de son Académie comportant des recommandations. En résumé : se reposer les yeux et se dégourdir les jambes de temps en temps, et aménager un coin dédié au travail.

 En pièce jointe, un document de 25 pages de l'Inserm : que faire si vous avez mal au dos / au cou / aux yeux... avec des dessins d'exercices de gym. Et en prime une bibliographie sur le sujet. 

Comme si les profs avaient attendu un mois et demi avant de se demander s'il ne fallait pas se dégourdir les jambes de temps en temps !

Merci, merci merci

Un professeur d'enseignement professionnel en lycée professionnel.

Merci pour cette émission, merci d'avoir invité un professeur de Lycée professionnel, c'est tellement rare. Eh bien moi aussi, je suis émue, émue de pouvoir crier que mon métier, je l'aime et que j'aime mes élèves et que non je ne suis pas une lâche qui ne veut pas reprendre et qui ne travaille que 18 heures.

Merci pour cette belle émission.

(Mais euh !... c’est pas gentil, j’ai pleuré.)


Un mot à l’adresse du principal grand responsable : sale virus pourri !

(non, je ne parle pas de Blanquer, quoi que...)

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