Rythmes scolaires : "le scoubidou permet de préparer à la lecture !"
C'est un déluge qui s'est abattu dans les médias sur la réforme des rythmes scolaires mise en oeuvre à la rentrée. En répercutant ces critiques, les radios, les télévisions ont-elle joué leur rôle de vigies face au gouvernement ou bien ont-elles servi de caisse de résonance de certains parents de certains milieux - en l'occurence, les plus aisés ? Et à ce propos, n'a-t-on pas perdu de vue l'objectif initial de la réforme : faire que les enfants travaillent essentiellement le matin, heure à laquelle ils sont plus attentifs?
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Derniers commentaires
Néanmoins, j'y ai vu ce que je ne pensais pas voir sur ASI, une réforme des rythmes scolaires... sans enseignant.
L'absence d'un membre du corps enseignant pour parler d'école, d'élèves et d'apprentissage est un non sens. Aubervilliers compte 32 écoles, et 4 syndicats représentés en inter-syndicale, comment croire que vous n'ayez trouvé personne pour participer à votre émission.
Le débat est donc à l'image de la réforme mise en place par Monsieur Peillon, sans concertation avec les professionnels.
Et les absents ayant toujours tord, on en profite pour participer au travail de sape générale des enseignants, orchestré par l'Etat (qui tue son service public lentement mais sûrement) et relayé par les médias, dont vous faites le jeu Monsieur Schneidermann.
C'est la faute des enseignants qui ne veulent pas prêter leur classe, qui ne veulent pas faire d'heures supplémentaires, qui s'enferment dans le corporatisme. A vous écouter, on croirait voir le monde enseignant comme un vieux monstre rétrograde incapable d'aller de l'avant.
Je remercie monsieur Lasbleis d'avoir rappelé quelques réalités de terrain comme le manque de remplaçants ou la vétusté des locaux.
Malheureusement, quand tout le monde sur le plateau s'interroge sur le pourquoi des 95% d'enseignants en grève le 3 octobre dernier, personne ne peut réellement répondre.
La réalité est que depuis la réforme initiée par monsieur Sarkozy et la suppression du samedi matin, les élèves français ont perdu 2 heures de classe (et sont passés de 26h à 24h de classe). Les enseignants eux ont conservé leur volume horaire avec une annualisation de leur temps de travail (temps de concertation en équipe pédagogique, travail en petit groupe), ce qui ne leur permet pas d'effectuer des heures supplémentaires.
Quand bien même ils le voudraient et/ou le pourraient, ne serait-ce pas préjudiciable à leur travail. Car si le temps de présence d'un enseignant est de 27h en primaire et de 18h dans le secondaire, c'est qu'il est considéré qu'un temps de préparation et de correction est nécessaire pour le bon déroulement de la classe.
Mais revenons à la réforme initiée par monsieur Peillon.
De quoi s'agit-il exactement ?
De raccourcir les journées de classe à 5h30 maximum et de rajouter une matinée supplémentaire. Il n'a nullement été question de redonner les 2h de classe perdues il y a cinq ans (vous savez quand, déjà, les enseignants râlaient et qu'ils dénonçaient un passage de 4 jours et demi à 4 jours...)
5h30 de classe par jour, donc. Il ne vous alors pas échappé qu'à Aubervilliers comme à Paris, la mise en place de cette réforme est hors-la-loi, puisque les élèves ont deux jours de classe avec 6h d'enseignement. Il a donc fallu faire une dérogation à la loi !
Et c'est là que le bât blesse... comment peut-on prétendre mettre en place une réforme dans l'intérêt des enfants quand dès le départ on ne respecte pas la loi.
Et le résultat est là, les enfants sont déboussolés. J'enseigne en classe de CP, et mes élèves ne se repèrent pas dans le temps puisqu'aucune journée de classe ne ressemble à la précédente. Je n'ose imaginer les effets sur les élèves de maternelle, dont, on le sait les apprentissages sont basés sur les rituels.
Ce n'est pas un hasard si ce n'est qu'au collège, à l'âge de 10 ans, que les élèves sont en mesure d'avoir un emploi du temps variable.
Que dire des enfants de 3 ans ou de 6 ans ?
Il en est des repères spatiaux comme des repères temporels puisque les locaux de l'école, parfois même les classes sont occupé(e)s par d'autres adultes que les enseignants.
Je ne rentrerai pas dans le débat du contenu des activités périscolaires, ni même sur le problème de qualification des personnels en cadrants. Rappelons seulement que fin septembre, les animateurs d'Aubervilliers ont fait quatre journées de débrayage pour signaler leur mécontentement auprès de monsieur Salvatore.
L'école, auparavant sujette à un règlement intérieur établi en conseil d'école se voit maintenant ouverte à toutes sortes pratiques, de la plus laxiste à la plus militaire sans que ni la directrice, ni l'équipe enseignante n'ait son mot à dire. Nos élèves avec qui nous travaillons le respect des règles de vie nécessaires et indispensables aux apprentissages, deviennent des enfants agités et bruyants sitôt l'arrivée de l'animateur dans la classe.
Cette perte de repères spatio-temporels est, à mon sens, extrêmement préjudiciable aux enfants.
Mais alors pourquoi cette réforme, pour le bien de qui ?
Il est probable que pour des communes plus petites, et plus riches qu'Aubervilliers, aucun de ces problèmes ne se pose. Les enfants profitent de journées de classe plus courtes et participent à des activités variées.
Le problème est là, justement. Il ne s'agit plus d'une éducation nationale, mais d'une éducation communale, puisque les horaires sont différents, les activités sont différentes.
On compare la France à ses voisins européens à grands coups d'évaluation PISA, mais on n'apprend pas à lire le français comme on apprend à lire l'espagnol. Chaque pays a ses spécificités et lorsque l'on cite l'Allemagne et ses journées de classe qui se terminent à 15h, rappelons aussi que dans ce pays peu de femmes ayant des enfants en bas-âge ne travaillent.
Quant à parler d'une réforme des rythmes scolaires sur l'année entière, je pose la question de la lutte contre l'absentéisme. A Aubervilliers où l'on travaille en partie avec des classes sociales défavorisées issues de l'immigration, on se retrouve chaque année confrontés au problèmes des départs en vacances anticipés ou retours tardifs pour cause de billet d'avion trop cher.
Aucun de ces sujets n'a été abordé sur votre plateau ni par vous, ni par les journalistes, si spécialistes de l'enseignement soient-elles. Et je le regrette.
La seule qui parle un peu des enfants (Marie-Estelle Pech) se fait interrompre en permanence du fait qu'elle endosse le rôle de l'opposante de droite. Insupportable.
Les enfants sont incapables de dire ce qu'ils ont fait pendant la journée.
La perte de repère dans le temps (journée, semaine) et dans les rôles (instit', auxiliaire, intervenant) est totale...
Nos gosses sont les rats de laboratoires...
Allez je vous laisse, je vais aller chercher mon fils en maternelle à Paris...
La semaine dernière, il s'est endormi sur le paillasson pendant que j'ouvrai la porte...
Autour de moi, je vois des activités autour de l'illustration, de la musique, du sport, du jeu de go (vous parlez des jeux dans votre émission) qui ne sont que des continuité du travail des enseignants, simplement effectuées de manière plus ludique, la plupart du temps des spécialistes et pas simplement "des jeunes" comme j'ai pu entendre (comme si être jeune et transmettre, par ailleurs, posait un problème c'est idiot). Reste qu'en Alsace, et dans la riche ville de Strasbourg où je travaille, il est possible que le réseau périscolaire soit en avance, et il était d'ailleurs grandement développé bien avant cette réforme.
Simplement, ça se passe mal à Paris, et on ne parle que de Paris, comme toujours.
Cela dit, c'était un témoignage sur ce que je connaissais, c'est tout, car je ne sais pas comment ça se passe ailleurs, et j'imagine que les campagnes doivent être lésées comme toujours.
Déjà sur le cadre de la réforme : celle-ci est décidée par l’état mais appliquée et financée ( en grande partie) par les collectivités territoriales.
Pour travailler dans trois d’entre elles et connaître un bon nombre de fonctionnaires territoriaux, les collectivités depuis plusieurs années et à grand coup de pression de la cour des comptes n’échappent pas à l’idéologie ambiante à savoir : faire des économies.
C’est leur priorité numéro un !
A partir de là on comprend déjà mieux pourquoi la mise en place d’activités périscolaires n’est pas facile puisque la priorité des mairies n’est pas l’éducation mais les économies.
Ca veut dire essayer de fourguer un max d’enfants à minimum d’animateurs ave un minimum de moyens.
A ce titre, j’aurais beaucoup aimé que l’on demande au Maire d’Aubervilliers si les embauches d’animateur sont des embauches de titulaires ou non ( mais cela doit pouvoir ce vérifier sur le site du centre de gestion du 93 ) .
Ensuite, dans les faits dans beaucoup de communes ces activités sont payantes ( sauf le Temps Libre Surveillé dont on a pas parlé dans l’émissions, mais qui le deviendra dans certaines communes).
De fait les activités ne sont pas pour tout le monde.
Les gens qui ont peu d’argent souvent parce qu’il n’ont pas de boulot n’en n’ont pas forcement les moyens et étant au chômage se retrouve disponible pour aller chercher leur enfant à la sortie d’école.
Dernières choses non abordées dans l’émission, c’est la différence entre primaire et maternelle.
C’est plus un ressenti personnel avec mon propre enfant mais à cet âge, je n’ai pas l’impression qu’il ne fasse bien la différence entre l’école et les activités.
De plus si ces dernières sont bruyantes ( c’est le cas du temps libre surveillé qui est très long) cela les fatigue d’autant plus.
Sinon j’ai bien aimé l’émission. Encore un peu plus de fluidité dans les passages de paroles entre DS et Laure Daussy ( ou Sébastien Rochat et Anne-Sophie Jacques le cas échéant) et ce sera vraiment top !
Je suppose que Madame Royal ne s'est pas interrogée pour savoir pourquoi des milliers d'étudiants français faisaient leurs études ici, aux frais de la Fédération Wallonie-Bruxelles et que beaucoup de médecins et une majorité de médecins vétérinaires français étaient porteurs d'un diplôme belge... Les étudiants français sont les bienvenus, mais tant qu'à donner des leçons, elle pourrait commencer par se préoccuper de problèmes bien hexagonaux: le numerus clausus, les concours et le bachotage
http://www.lalibre.be/actu/belgique/le-recteur-de-l-ulg-fustige-segolene-royal-525c555d35703e44368bd76c#.Ul1yJog8CeA.facebook
Si, dans certaines écoles, la sécurité des enfants n'est pas assurée, c'est grave, oui.
Si un enfant n'a pas l'activité qu'il avait demandée. S'il s'ennuie 1h30. S'il fait une activité peu épanouissante tel jour à telle heure. Est-ce grave ? Ce n'est pas souhaitable, ok, ça pourrait être mieux, d'accord, mais est-ce grave ? Si 5 enfants regardent 5 autres jouer à un jeu de société (après tout, regarder une partie est aussi une façon d'apprendre les règles quand on ne les connaît pas), c'est grave ? Sans rire ?
C'est tout le problème avec ce débat, on superpose des problèmes microscopiques, des vrais problèmes de moyenne importance et de graves problèmes... A mes oreilles, ceux qui couinent parce que leur enfant s'est ennuyé 1h30 dans la journée perdent toute crédibilité. Mais ça doit être normal, j'ai pris ma carte de mère indigne il y a bien longtemps déjà...
Enfin, il va falloir, à un moment donné que l'on arrête de dénigrer telle ou telle activité "en soi". Je pense que toute activité peut avoir un intérêt ludique et/ou pédagogique, selon la façon dont elle est menée. Le scoubidou est évidemment bon pour la motricité fine et constitue un délassement (on se vide la tête en se concentrant sur une activité répétitive ayant pour finalité de produire un objet). Je vois là-haut quelqu'un qui s'étonne qu'on pratique le bridge... Je ne maitrise pas bien ce jeu mais dans mes souvenirs il demande une sacrée capacité de mémorisation... Bref, tout dépend du prof ou de l'animateur. Une séance de yoga ou de percussions, activités vues comme plus "utiles", je suppose, menée par un-e nullos n'apportera rien, contrairement à du canevas, du tricot ou du coloriage, si la séance est correctement conduite ! Le mépris pour certaines activités vues comme idiotes ou rabaissantes, finit par me filer le mal de mer.
Oui, les parents doivent financer. OUI, dans les petites villes c'est un casse tête (vécu sur place, nos 2 écoles sont passées aux 4 jours et demi). OUI, les activités périscolaires c'est une totale impro avec des gens qui ont été formés 8 jours. OUI, ils sont peu nombreux pour encadrer les activités, c'est pour ça qu'on fait des groupes qui les uns apès les autres, selon la période, peuvent participer à ces activités.
La journaliste du Monde qui parle de clichés n'est manifestement pas beaucoup allée sur le terrain (et je ne parle pas que de notre coin évidemment).
Alors on se dit ok, c'est pas très grave, c'est le début, il faut du temps pour que ça passe.
Et sinon, l'instit qui ne veut pas laisser la classe parce que c'est son identité...on rêve. L'instit a autre chose à faire comme préparer les cours et les activités, comme ne pas revenir pour s'assurer que rien ne manque et que rien n'a été abîmé...mais elle sort d'où cette femme ?!
Ces 1OO% une fois atteints, le bac tombera comme un fruit mûr. Etape cruciale du grand démantèlement.
A vous êtes vous aussi partisant de la grande conspiration! Je vous croyais au dessus de celà. Deçu...
Combien d'élève d'une classe de 6ème arriveront au Bac ?
Vous n'avez pas l'impression qu'il y a entre les deux, des élèves qui sortiront du système ?
Enfin, combien d'élève ayant le bac vont poursuivre leurs études et pourquoi ?
Car, contrairement à une idée reçue, il y a aussi des élèves qui n'arriveront jamais en 6ème, ou qui n'y resteront pas longtemps.
L'école aussi a ses "déchets / déchus"...
Pour les chrono-machins, juste une remarque de pur bon sens, tout le monde l'a constaté, des gamins des adultes sont plus volontiers du matin ou du soir et inversement ;))
Question la plus bête de monde : pourquoi les personnes de ma génération, à l'école dans les années 40 et 50 du 20ième siècle, savent toutes lire, écrire, compter, et qu'actuellement et depuis longtemps, déjà à l'époque de mon fils, l'orthographe est en baisse vertigineuse pour ne parler que de ce problème. Ma petite fille de 13 ans en 4ème dans un collège plutôt huppé, écrit comme un cochon, excuses pour elle, s'est "tapé" des heures et des heures de travail à la maison dès le CE1. En revanche elle est excellente en maths.
La seule question qui m'importe : C'est pour quoi faire l'école ?
Je pense qu'un des problèmes majeurs de cette réforme et peut-être de toutes les réformes de l'éducation nationale est qu'elle laisse de côté le principal qui est d'abord la concertation entre tous les intervenants: les instits, les mairies, les parents, les ATSEM, les éducateurs/animateurs, les autres personnels municipaux, et maintenant les associations et probablement d'autres encore... C'est sûrement difficile à mettre en œuvre, mais je ne vois pas d'autre moyen de faire quelque chose de correct!
Par exemple, pas étonnant que les instits ne veuillent pas "prêter leur classe": à qui? (les animateurs changent en permanence) et pour faire quoi? (quel projet, dans quel but...).
Autre exemple, "les enfants sont plus réceptifs le matin", peut-être mais le matin c'est quoi pour un enfant qui s'est couché à 19h30 par rapport à un qui s'est couché à 23h (pareil pour le lever, 6h00 ou 8h00)?
etc...
L'autre question est de savoir combien on met sur la table pour que ça fonctionne? C'est à dire que l'on se demande si l'éducation est une priorité ou pas? Si c'est le cas, effectivement, il faut des moyens humains (je crois me souvenir que les "modèles" nordiques reposent sur des classes à moins de 15-20, dans ces conditions, les rythmes...), des rémunérations (en particulier pour les ATSEM, qui je crois ne gagnent pas des masses, finissent souvent avec le dos cassé, mais s'occupent aussi des enfants et on probablement une influence non négligeable sur leurs apprentissages, en particulier le langage) et de la formation.
Maintenant, une question pour les scientifiques du forum, que disent les chronobiologistes de la sieste? mon expérience qui statistiquement ne vaut que très peu, me dit que ça peut changer les rythmes d'apprentissage... Quelqu'un connaît des études sur ce point? Qu'elles existent ou non, je crois qu'elles mettent en avant les limites des études scientifiques, celle de la délimitation du modèle étudié...
Je pense que les questions de riches/pauvres sont inutiles, mais que celle qui manque, est celle de savoir pourquoi fait on l'éducation nationale si le savoir n'est plus un but premier... Un exemple encore: combien de chercheurs formés en France, à l'étranger, en situation précaire (cf loi Savaudet), ou réorientés vers autre chose...?
Merci
Ceci étant posé, je décide de prendre la plume.
1- Le point remarquable de l'émission : le parent d'élèves souligne l'état de délabrement des locaux et pose la question des priorités. Faut-il consacrer maintenant des sommes considérables pour de l'animation alors que soit l'entretien des locaux n'est pas assuré soit/et les classes sont sous équipées en matériel pédagogique. A défaut de fournir des chiffres sur l'état des écoles de France et de Navarre, je propose de quelques questions qui permettraient de dresser un état des lieux :
- à quelle date la classe a été repeinte ?
- quel est l'état des huisseries ?
- quel est l'état du sol ?
- les toilettes sont elles éloignées des classes ? (en province il n'est pas rare que les toilettes soient dans un pré fabriqué dans la cour et non chauffées)
- le mobilier scolaire est-il récent ?
- y a t'il suffisamment d'espaces de rangement ? Beaucoup d'enseignants achètent avec leurs propres deniers des boîtes de rangement, des cartons à dessins...Une classe ordonnée est indispensable pour que les élèves apprennent gérer le matériel. Cela leur permet également d'accéder à une certaine autonomie."Je veux faire telle activité, je peux prendre le matériel nécessaire car je sais où il est".
- est-ce ques les élèves disposent chacun d'un manuel ? Là encore les enseignants achètent avec leur salaire des manuels pour un ou deux élèves qui sont en difficulté. Quand nous voulons faire réussir nos élèves nous sommes obligés de différencier les supports entre autre. Donc d'acheter des livres, des jeux... Soit le crédit accordé par la municipalité n'est pas suffisant soit il faut attendre l'année prochaine parce que la période des commandes est terminée.
- est-ce que la classe dispose d'espaces aménagés selon l'âge des élèves (tapis, fauteuils, petit matériel de motricité, jeux, bibliothèque) ?
Actuellement les enseignants (c'est une généralité, mais difficile de s'exprimer autrement) pallient les manques (récupération, achat).
Alors oui je rejoins le parent d'élèves, est-il opportun de consacrer l'argent public à de l'animation quand l'école va si mal ? A ceux qui doutent de l'état de décrépitude de notre école je conseille de se documenter sur la qualité de service offerte en Finlande ou au Québec. La comparaison est édifiante.
La France est loin d'être à la hauteur de ses ambitions. Les discours se suivent et se ressemblent mais les investissements ne sont jamais faits. Certains inspecteurs de l'Education Nationale répondent que l'argent ne résoudra pas l'échec scolaire. Certes mais il y contribue et fortement. Lorsque les enseignants disposeront d'une formation de qualité (pas les actuels prof de collège qui enseignent dans les ESPE. Le nom a changé mais les gugus restent), de locaux adaptés à l'accueil des enfants et du matériel pédagogique nécessaire, les élèves réussiront.
Monsieur Schneidermann vous vous étonnez de la volonté des enseignants de rester anonymes. Sachez que certains inspecteurs imposent le silence aux enseignants par la menace d'un rapport d'inspection peu élogieux qui freinerait l'accès à l'échelon supérieur. Lequel échelon permet de gagner 100 euros par mois en plus, soit dit en passant. En règle générale les enseignants du premier degré doivent se taire.Peu importe que la formation continue soit tellement médiocre qu'elle ne leur apprend rien, peu importe qu'ils soient obligés d'acheter du matériel pédagogique avec leur salaire, peu importe qu'ils fassent un nombre incalculable d'heures supplémentaires non payées, peu importe que leur salaire ne leur permette plus d'avoir accès à la propriété en ville ou tout simplement de partir en vacances, peu importe qu'ils travaillent 10 heures par jour pour préparer la classe, peu importe qu'ils travaillent pendant les vacances toujours pour préparer la classe. Les enseignants du premier degré doivent se tairent ! D'ailleurs se sont en majorité des femmes. Un hasard ?
Et pour cause, vu la rapidité, sur Paris, de la mise en place de la réforme : appel de projet aux associations en avril/mai, sélection en juin, vote au Conseil de Paris les 18 et 19 juillet, résultats communiqués (avec répartition dans les écoles) fin juillet début août - le tout pour une rentrée au 1er septembre… À rajouter les élèves inscrits sur les liste mais qui vont au dernier moment dans une autre école, ceux qui se rajoutent, les associations qui se sont manifesté au dernier moment, celles qui ne se sont pas manifesté du tout - il était mécanique, dans ces conditions, que ce soit une panique d'organisation autant pour les chefs d'établissement, les responsables éducatifs ville, que pour les associations elles-même.
D'autre part, le manque de locaux adéquats, de matériel sur place, rend extrêmement difficile de mettre en place sérieusement certains ateliers. Le plus gros problème étant d'avoir 18 élèves par atelier pour un animateur : c'est un nombre bien trop important pour faire autre chose que des activités type centre-aéré. Pour l'éveil musical en conservatoire, par exemple, on essaie de ne pas dépasser en gros 10 élèves ; au-delà, la concentration et l'attention deviennent très difficile à maintenir pour une activité qui en requiert particulièrement si on veut la mener sérieusement.
Et si Paris est si favorisée, bein, vous n'avez qu'à ne pas vivre au fin fond de la Creuse
C'est l'image de présentation de cette vidéo, montrant le populaire et sympathique journaliste de TF1. On jurerait qu'elle a été choisie dans le seul but de le dévaloriser.
Dans la série de séquences sélectionnées, Jean-Pierre est comme à son habitude, sérieux, magistral, convaincant. Et là, sur l'image fixe... il sourit niaisement. Si, si, observez bien. On dirait un frère jumeau débile.
C'est trop facile. N'importe qui, filmé en public, peut connaître un instant de relâchement, et apparaître à son désavantage. Même Nadine Morano, même Nicolas Sarkozy, même François Hollande, même Steevie Boulay...
En tirer parti de manière si peu élégante, je trouve ça dégueulasse.
Merci à vous :)
C'est vrai que les domestiques restent à l'office.
D'abord le postulat des "chronobiologistes" : gnagnagna pic d'attention gnagnagna. Explication magique, qui plus est (idéologiquement ?) oublieuse du fait que la scolarisation est bien plus une aventure sociale qu'une expérience cognitive. D'autre part, les instits ne sont pas des abrutis et tiennent compte de tout ça dans l'organisation des journées.
Les enfants choisissent les activités. C'est une blague ? Comment imaginer ne serait-ce qu'une seconde qu'on puisse mettre en place nationalement un système de prise en charge (sur fonds municipaux, et c'est tout le problème de la réforme, qu'elle dénationalise l'éducation pour en mettre une partie à charge des communes... avec des moyens différents ici et là) où tous les enfants pourraient choisir leur activité ? Dire un truc pareil relève du même niveau déontologique que celui de Pernaut.
Je note qu'il n'y a pas d'enseignant sur le plateau. Logique, puisqu'on parle d'une réforme de l'école. Ils vous parleraient sans doute de bien autre autre chose que d'un délire de "pic d'attention". Pour moi on nage en pleine expérience de Milgram. S'échiner à prouver qu'en supprimant une pause (le mercredi, donc) on travaille mieux en étant moins fatigué, le PDG de Carrefour doit en rêver. Je suis médusé par la malhonnêteté intellectuelle à l'oeuvre. Quant à dire que les parents les plus favorisés gnagnagni gnagnagna, je pense bien que ce "pic d'attention" horaire (confondons donc les enfants avec des tournesols, ne nous gênons surtout pas) n'est pas franchement une préoccupation première chez les pauvres.
Pourquoi diable personne ne parle jamais du coeur du problème, à savoir l'intérêt financier des municipalités à opter pour le mercredi plutôt que pour le samedi ? Ajoutez une demi-journée de classe le samedi, et un certain nombre d'enseignants (qui perdront pourtant leur week end) deviendront d'un même coup favorables à la réforme.
"Est-ce que ce ne sont pas des problèmes qui arrivent de toute façon hors réforme des rythmes scolaires ?" Question naïve qui occulte encore un truc essentiel : la gestion des enfants par les enseignants n'est pas la même que celle que font tant bien que mal des vacataires mal payés, pas formés, souvent recrutés avant tout parce qu'ils étaient au chômage depuis bien longtemps. Collez des animateurs professionnels à temps plein et ça se passera très bien, mais on en revient à la question financière...
.. que l'émission, pour l'instant s'entête à ne pas aborder.
- Ah tiens, des enseignants ont peur de parler, tellement c'est une secte, les enseignants. Non mais bonne blague, vraiment.
- Les enseignants de veulent pas laisser leur classe parce que "pour l'instit, c'est vraiment l'identité professionnelle". Elle est bien bonne, celle-là, aussi. Décidément, l'éducation nationale regorge de cas psychiatriques, à vous écouter. Est-ce que par hasard vous seriez prêts à entendre qu'on est en galère de matériel, et qu'on a un peu autre chose à gérer qu'avoir à vérifier que rien n'a disparu ou n'a été cassé ? Ou tout connement qu'on la prépare, la classe, pour le lendemain, et que c'est assez compliqué à faire s'il y a un animateur avec des élèves à l'intérieur ?
"Est-ce que ce n'est pas de la mauvaise volonté des enseignants" ? Si si, voilà, c'est de la mauvaise volonté, exactement. Laure Daussy peut postuler à la communication de Peillon.
"La spatialisation du métier est encore plus importante". Pfff. Et aussi les placards ne ferment pas malgré des demandes réitérées à la mairie, le budget pour une classe pour un an est de 450 euros là où je suis, du coup j'ai un peu tendance à être attentif au matériel. Non mais chronobiologie pour les enfants et psychanalyse pour les enseignants, c'est bien, ça fait expert. Mais... avez-vous mis les pieds dans une école, tous autant que vous êtes ?
Donc il y a des grèves d'enseignants et d'animateurs parce que les enseignants vont pas bien dans leur tête. Chapeau, l'explication, je suis admiratif, ça évoque un peu l'URSS mais c'est bien balancé.
"Quand on rentre au fond des questions, on se heurte à des trucs très surprenants". Grave. Par contre le fond de la question, le pognon alloué à l'éducation des mômes dans le primaire, le retrait des enseignants supplémentaires qui par exemple faisaient fonctionner la bibliothèque, le fait qu'on fonctionne sans personne d'autre que le directeur pour gérer ce que gèrent dans les collèges un principal, un principal adjoint, deux CPE et des assistants d'éducation, et tout ça avec 26 heures d'enseignement par semaine (non mais essaye, Daniel, qu'on se marre, tu vas te heurter à un truc "très surprenant", et puis fais filmer et mets sur le site sans montage steplait), tout ça, ben vous n'en avez pas encore parlé. Le fond de la question, c'est la psychanalyse du corps enseignant. Fumisterie intellectuelle.
Ah tiens, Daniel s'est réveillé. Même son aveuglement à vouloir prouver qu'il s'agit d'une "vraie réforme de gauche" n'a pas suffi. Gardons espoir !
"L'ATSEM, la personne qui est habituellement chargée du ménage". N'importe quoi. Dans certaines communes, oui, dans d'autres, elles participent abondamment à la mise en oeuvre... des programmes de l'éducation nationale en concertation avec l'enseignant(e) qui définit la programmation et les activités. Bien des ATSEM sont complètement capable de gérer des groupes d'enfants avec une finalité éducative, il n'y a rien d'étonnant à cela, et tant mieux si on cesse de les sous-employer...
... mais à quand une revalorisation salariale, alors ?
Laure Daussy découvre en milieu d'émission qu'il peut y avoir une part municipale dans la rémunération des instits. Alors que la municipalisation de l'éducation est précisément l'enjeu central de la réforme. Eh bé.
"Qu'est-ce qui empêchait qu'à une plus grande échelle ce soient les instituteurs qui fassent des heures sup" ? Euh, les 26 heures d'enseignement à préparer, les copies à corriger, les 108 heures de réunions annuelles, les rencontres avec les parents et, accessoirement, le fait qu'on a une vie, aussi, desfois ? Et côté municipalité, le calcul est vite fait : un vacataire, c'est smic horaire, un enseignant c'est variable selon les endroits, mais en tout cas c'est bien plus cher.
A 40'32" : ah tiens, un parents d'élève (le seul qui, depuis le début, n'ouvre pas la bouche pour dire n'importe quoi) parle des problèmes de remplacement. En matière de rythmes scolaires, effectivement, remplacer les absents, c'est pas un détail. Le machin avec la chronobiologie ne sert qu'à masquer la pénurie totale de moyens. Que les parents de milieux dits "favorisés" acceptent que leurs mômes soient parfois plus de 30 par classe, ça me dépasse. Preuve qu'ils ne sont pas si revendicatifs que ça, et que s'ils râlent contre la réforme, ça n'est peut-être pas sans raison.
Quant aux milieux défavorisés... les communes massivement pourvues en logements sociaux et donc assez démunies en matière de rentrées fiscales vont avoir un très très gros problème à la mise en oeuvre de la réforme, qui va coûter très cher. Et c'est pour cette raison qu'elles cherchent à imposer à tout prix le mercredi matin travaillé, alors que le samedi serait bien plus logique (mais plus cher). Et l'intérêt des enfants ?
Bon, je vais pas regarder la fin de l'émission, hein...
Ah, et si le SNUIPP a pas voulu venir... Y a d'autres syndicats, hein !
Sur le fond du débat, je suis d'accord avec FLO. Je suis enseignante retraitée et j'ai un petit-fils en CE1, donc particulièrement concernée par cette réforme.
Qu'il faille une réforme de l'école et ses rythmes, j'en suis persuadée et je l'attends. J'ai d'ailleurs attendue une vraie réforme toute ma carrière...
Mais sur les temps scolaires en école élémentaire, le résultat est navrant.
je vous parle de l'école que je connais qui est celle d'une petite ville de la périphérie rennaise. Il y existe une mixité sociale qui fait que c'est assez représentatif au niveau des catégories socioprofessionnelles des parents et donc des enfants.
Sur les activités périscolaires à l'école, les enfants peuvent choisir une activité par semaine et seulement une. Et oui ! C'est difficile à organiser et c'est cher. De plus comme les autres activités extra -scolaire ont le lieu le soir puisque le mercredi matin est occupé, le choix se restreint.
Mon petit-fils qui voulait faire "atelier bois" fait des arts plastiques...
Les trois autres soirs les enfants sont en garderie. Ils sont d'ailleurs très contents car ils peuvent jouer au foot ou aux toupies.
Je ne pense pas que cela améliorera l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
Ce que j'aurais aimé c'est que l'Etat qui initie la réforme en assume la responsabilité et ne se défausse pas sur les collectivités locales qui ont déjà beaucoup de problèmes surtout dans les zones les moins favorisées.
Sur l'apprentissage de la lecture
Un des gros problèmes est le passage entre grande section et CP.
A la fin de la grande section certains enfants sont prêts à apprendre la lecture et pourraient même débuter cette année là, d'autres en sont loin.
Or en CP, on leur demande d'apprendre non seulement en un an mais on fixe plus ou moins la limite à la fin du premier trimestre. beaucoup de parents étant d'ailleurs mécontents si leurs enfants ne lisent pas à Noël.
Il faut mieux répartir les apprentissages sur les deux premières années de l'école élémentaire.
Voilà quelques remarques, il y a bien d'autres que les ministres de l'Education pourraient avoir entendues s'ils étaient plus à l'écoute des gens de terrain.
Les réactions colériques face au maire d'Aubervillier marque une forme d'impatience digne d'une attitude totalement immature et non constructive qui tient plus de la politisation clanique que d'une réelle volonté de construire des conditions meilleures pour les enfants.
Il est indispensable de constater les ratés, les erreurs, tout le monde sait bien qu'on se construit inévitablement de cette façon mais cette attitude bien franco française d'en faire un psychodrame politique détourne du pragmatisme pour jouer à la politique politicienne avec des débats stériles dont les enfants sont les premières victimes.
Merci @si, pour ce réconfort inattendu !
ps: Ne tremblez pas parents, le chaos commence doucement à s'organiser...On se bat mais on y arriveras!
l'autre question que pose cette réforme c'est comment justifier qu'un poste puisse ne comporter que 45 minutes par jour de présence en face à face ... alors que, pour rejoindre Jack l'école primaire est le lieu privilégié de l'interdisciplinarité. On va dire que ce n'est que e début et que de belles choses vont peut être émergéer de tout ça ...
amis journalistes au lieu de gloser sur la glose, préparez vous à aller à la rencontre des inventions de ceux qui n'auront pas les moyens de Paris ... (je dis ça, j'espère qu'il y en aura)
l'autre question que pose cette réforme c'est comment justifier qu'un poste puisse ne comporter que 45 minutes par jour de présence en face à face ... alors que, pour rejoindre Jack l'école primaire est le lieu privilégié de l'interdisciplinarité. On va dire que ce n'est que e début et que de belles choses vont peut être émergéer de tout ça ...
amis journalistes au lieu de gloser sur la glose, préparez vous à aller à la rencontre des inventions de ceux qui n'auront pas les moyens de Paris ... (je dis ça, j'espère qu'il y en aura)
mais hélas cela se fait sur le dos des éléves qui sont sacrfiés.
Mais peut être sont ils visionnaires et que dans trente ans l'enseignement sera mort !!
Qui finance a l heure de l explosion de la dette publique, de l'augmentation des impots, de la baisse du pouvoir d'achat, de la généralisation de la précarité ? Si les parents doivent financer quel sera l'impact sur le travail féminin ? Que dire des conséquences pour l organisation familliale lq on a plusieurs enfants dans des établissements differents qui auront évidemment choisi des horaires differents ?
Cette réforme est clairement un cheval de troie visant a renforcer la privatisation de l education qui aura aussi pour consequence de ramener des femmes a la maison. (Vive le modèle allemand, 1.4 de tx de fecondite, precarité absolue pour les femmes mais des supers rythmes pour les gamins qui sortent de l ecole à 13 heures )
[râle] Je sais bien que les spécialistes de l'éducation que sont les journalistes sont nettement plus compétents que les enseignants (que ne donnerais-je pas pour en voir un dans une classe, rien qu'une journée, on n'a pas si souvent l'occasion de rire ces derniers temps) mais tout de même, ça aurait pu éclairer un peu le débat, non ? Encore une fois, l'éducation est débattue sans nous, je sais bien que nous puons de la gueule mais franchement, vous comptez les faire comment vos réformes, sans nous ? A vrai dire, vous devriez tous nous virer, puisque nous sommes si galeux, si pelés, que notre cas est pendable. Après vous feriez classe à notre place et nous, on applaudirait en riant aux larmes. Chiche ? [/râle]
A quand une émission avec des vrais morceaux de profs dedans ?
:)
Y'a un probleme au niveau de l'ecole primaire, faut que ca bouge, ca gueule de partout, tout le monde ne coopére pas (et vu le nombre d'intervenant : commune, EN, parent, professeur, educateur etc....), bref c'est le foutoir.
Rien de nouveau l'EN bouge pas sans peter quelques rondelles....
Peillon a eu raison de se precipiter, sinon sa reforme ne serait jamais passé, et on serait toujours la dans 20 ans a en discuter et a deplorer la mediocrité de l'ecole (ce que l'on continuera surement a faire...). Forcement, il a cassé des oeufs, mais sur un sujet aussi sensible dans ce domaine concernant des "marmots", vaut mieux savoir courir vite que d'etre marathonien....
Le vrai problème est de savoir si cette réforme va améliorer l'éducation des enfants.
Le but est d'alléger les journées de classe en répartissant les 24 heures de cours hebdomadaires sur 4 jours et demi au lieu de 4 jours.
Au total, il y aura donc autant d'heures de cours auxquelles vont s'ajouter des activités joliment appelées périscolaires.
Les enfants vont donc passer plus de jours et plus d'heures à l'école ! Quel allègement.
Pendant des décennies, des écoles ont expérimenté différents rythmes scolaires dans différentes régions de France.
Pourquoi ne pas d'abord faire un bilan de ces expériences avant de tout chambouler ?
A ma connaissance, les résultats obtenus par ces écoles ont été identiques quel que soit le rythme choisi.
Et si la solution était d'alléger l'effectif des classes plutôt que les journées?
Mais pourquoi prendre le temps de la réflexion avant de lancer cette réforme ? Après tout, il ne s'agit que de l'avenir de nos enfants...
Jacques Salvator:
«...J'ai construit quasiment une école par an depuis 6 ans...»
mais:
«...On a un déficit... on est pas à la hauteur...»
Apropriation de la réussite, répartition de l'échec, c'est important pour réussir en politique...
Je sais, c'est mesquin de ma part.
dommage ce pendant, d'avoir invité que des journalistes et un maire parent d'élève opposé à la réforme
Un(e) enseignant(e) voir un autre parent mais qui est favorable (même via Skype) auraient put peut-être (car je ne l'ai pas encore visionné) apporté un plus.
Je le télécharge pour le regarder et en dirais plus par la suite