Sanctions US : pour suivre le grand jeu
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Pour approuver notre bon Zabou, qui du fond du Finistère nous apporte, enfin, la bonne parole, on peut affirmer que les U.S.A. sont invulnérables et montrent le bon chemin aux petits peuples.
Ce pays qui a marqué le monde de son empreinte morale(...)
"factuellement, et pragmatiquement "
Vous connaissez beaucoup de pays où on tue des enfants dans les écoles par dizaines voir centaines de façon régulière, et cela malgré la présence d'autres armes et de systèmes de détection etc.
Et même si on armait (...)
Effectivement Médiapart a publié le 9 mai un article intitulé " le dollar arme suprême de Trump" signé par Martine Orange dans lequel celle-ci fait expressément référence au rapport Berger- Lellouche et le met en lien
https://www.mediapart.fr/jo(...)
Derniers commentaires
Il n'y a pas besoin d'une loi interdisant le boycott de l'Iran par les sociétés françaises.
Cette loi existe déjà. C'est l'art 225-2 du code pénal qui réprime l'entrave à l'activité économique de personnes physiques ou morales à raison de leur origine, leur nationalité etc...
La cours de cassation a de nombreuses fois confirmé que l'appel au boycott des produits d'un pays était une infraction à la loi. La dernière fois le 30 mars 2016.
Il s'agissait, à la demande d’israéliens, de condamner des militants des droits de l'homme qui préconisaient le boycott des produits israéliens.
Si maintenant on autorise le boycott de l'Iran juste parce que les israéliens (via les US) veulent faire chier ce beau pays presque démocratique, cela devient du grand n'importe quoi!
Note: Il ne faut pas confondre 'boycott' et 'embargo' qui sont presque pareils sauf qu le second est décidé par un gouvernement. Il est alors légal.
Alors, ce n'est plus un complot d'Hubert Védrine en vue d'obtenir on ne sait trop quoi des iraniens ? Effectivement, c'est difficile à suivre ce "grand jeu" vu par DS.
Quel que soit l'air menaçant de l'aigle qui sert d’emblème à la justice américaine, il ne pourra s'opposer à ce principe intangible qui dépasse de beaucoup tous les principes de justice dans tous les pays : le capital n'a pas de patrie.
C'est leur intérêt et leur intérêt seul qui guidera la conduite des multinationales dans cette affaire. Qu'elles soient d'ici, de là où même d'ailleurs.
medias mainstream
Je lis et entends ça sur votre site deux fois par semaine.
Une traduction en français ne serait pas de refus.
Exemples :
les médias influents, les médias dominants, les médias courants, les médias schtroumpfs, les schtroumpfs schtroumpfs.
Il faudrait peut-être remettre les choses en place, et regarder la réalité en face : les dépenses militaires des USA sont de 622 milliards de dollars en 2016, soit 40% des dépenses militaires mondiales.
Et alors, me direz-vous ?
Et alors, la suprématie des USA vient de là. Le contrôle des ressources que permet cette armée est colossale. Et assure la domination et la prospérité au pays depuis des dizaines d'années.
Il suffit à des porte-avions américains de se positionner où ils veulent, quelque part au moyen orient ou en Europe, pour imposer n'importe quoi à n'importe qui. Il leur suffit de vendre des armes à qui ils veulent pour assurer la domination de ceux qui les achètent sur leur partie du monde (voir l'Arabie Saoudite, par exemple).
Ils sont les grands vainqueurs de la seconde guerre mondiale, ils ont vaincu le bloc soviétique, ils ont des vassaux prospères et industrieux, les pays européens et le Japon. Ils ont imposé le dollar comme monnaie internationale, monnaie adossée à leur puissance militaire sans partage et à la prospérité qu'elle induit.
Nous sommes des vassaux, rien de plus. Nous avons toujours été considérés ainsi, et toute la politique du lobbyisme de la GB et de certains pays de l'est sur l'Union Européenne, a été faite pour que nous restions des vassaux. Le néo-libéralisme sert aussi à ça, à asseoir définitivement la puissance anglo-saxonne sur notre continent.
Nous pouvons toujours faire les fiers, et Macron ou Sarkozy peuvent faire semblant, et les médias mainstream se gargariser de suivisme imbécile, nous sommes étroitement dépendants d'un grand pays en déclin relatif dont la capacité de nuisance reste infinie... Et là, ça devient patent avec Trump.
Il ne gagne pas toutes les batailles, mais il est en capacité de gagner n'importe quelle guerre... Économique, stratégique, militaire...
Et leurs ennemis déclarés, Russie, Iran, principalement, sont les ennemis des démocrates.
Nous sommes piégés.
Mais il n'y a pas de problème qui n'ait pas sa solution si on regarde la réalité en face....
"factuellement, et pragmatiquement", Le Grand tchouc tchouc nougat Orange a annulé un programme de la NASA concernant les gaz à effet de serre.
Ce Carbon Monitoring System (CMS) avait pour mission de vérifier la baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Le Grand tchouc tchouc nougat Orange l'a, "factuellement, et pragmatiquement", jugé inutile ...
Peut-on s'attendre à d'autres inutilités plus ou moins nuisibles : le béret, les frites, le pagne, ...
Un jour, c'est sûr, le couple moribond se réveillera mais un peu tard.
Exemple récent de la puissance US : ZTE.
Sanctionnée par les USA pour avoir commercée avec l'Iran, les autorités américaines ont interdit aux fournisseurs américains de fournir des pièces à ZTE. En conéquence, privée de composants en particulier d'Intel et de Qualcomm, ZTE a du mettre ses usines à l'arrêt jusqu'à nouvel ordre.
ZTE n'est pas une petite start up, c'est un géant de 85 000 employés.
On pourrait commencer par boycotter Disneyland, et même y faire pousser une (petite) Zad.
Effectivement Médiapart a publié le 9 mai un article intitulé " le dollar arme suprême de Trump" signé par Martine Orange dans lequel celle-ci fait expressément référence au rapport Berger- Lellouche et le met en lien
https://www.mediapart.fr/journal/international/090518/le-dollar-arme-supreme-de-trump
Extrait : « Diplomatie, défense et dollar forment un tout », rappelle l’économiste Barry Eichengreen. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont su plus que quiconque utiliser l’arme monétaire pour arrimer leur pouvoir. Mais à partir des sanctions contre l’Irak dans l’embargo pétrole contre nourriture, et plus encore à partir de la crise de 2008, Washington a doublé son pouvoir monétaire d’une arme juridique : l’extension sans fin des pouvoirs de la justice américaine.
Lors des premières mises en œuvre par la justice, plusieurs juristes ont mis en garde contre cette prérogative sans limite du droit américain sur tous les échanges internationaux, sous prétexte que le dollar était utilisé. Ces dispositions leur semblaient contraires au droit international, à la souveraineté des pays, insistaient-ils. Un rapport de l’assemblée nationale, rédigé en 2016 par Pierre Lellouche et Karine Berger,soulignait de son côté les dangers liés à cet usage extensif du droit par les États-Unis : les groupes européens en ont été la cible principale, ont dû payer des amendes records et pour certains, à l’image d’Alstom ou Technip, sont passés sous contrôle américain par la suite.
Me demande comment vous avez fait, Daniel, pour ne pas tomber dessus ...
Plus simplement, nous citoyens pourrions nous abstenir d'acheter tout produit made in USA ou assimilé. Pour les Mirages, je reconnais que notre action citoyenne ne pèsera pas bien lourd, mais pour d'autres saloperies, en plus ce serait bon pour notre santé. Le "ou assimilé" est important, car quelle est la grosse boîte qui n'a pas de lien avec les USA ou ses comparses boute-feu?
Pour approuver notre bon Zabou, qui du fond du Finistère nous apporte, enfin, la bonne parole, on peut affirmer que les U.S.A. sont invulnérables et montrent le bon chemin aux petits peuples.
Ce pays qui a marqué le monde de son empreinte morale a démontre son invulnérabilité :
- au Viêt Nam
- en Irak, où il a stabilisé la région , de manière définitive,
_ en Syrie où il a rétabli la démocratie ( pour des siècles et des siècles)
Il démontre sa suprémacie en Afghanistan, où en quelques mois, il a su vaincre et se faire aimer par la population.
Son invulnérabilité était évidente en Septembre 2001.
Quant aux armes, grâce à elles, les écoles et les universités sont sereines.
Quel beau pays !
occurence: occurrence
Sans aller jusqu'à des sanctions à l'encontre des entreprises européennes qui s'y soumettent (d'ailleurs, j'aimerais bien savoir comment on ferait pour prouver qu'une entreprise européenne s'abstient de vendre dans un pays donné en raison du risque de sanctions américaines...), il suffirait de mettre à jour et de renforcer la loi de blocage européenne (règlement européen No 2271/96), qui à l'heure actuelle ne peut servir que pour Cuba, étant donné que le reste n'est plus à jour.
Le risque qui a resurgi cette semaine n'est pas vraiment l'extraterritorialité des sanctions U.S. au sens décrit par la presse généraliste. Ce risque n'a jamais cessé d'existé et obligeait les entreprises européennes à vendre en Iran sans utiliser le dollar, sans utiliser des produits venant des Etats-Unis (car ils restent soumis à la réglementation américaine, peu importe le nombre de fois où vous les réexportez) et sans faire intervenir des sociétés ou des ressortissants américains (hors aviation, secteur pour lequel les règles étaient un peu différentes).
Le risque qui a resurgi c'est le risque de sanctions secondaires, c'est-à-dire des mesures prises par le département d'Etat si une entreprise non américaine fait quelque chose que les Etats-Unis considèrent particulièrement grave, comme par exemple travailler avec une société blacklistée par les Etats-Unis (liste SDN). Dans ce cas-là les entreprises non américaines ne risquent pas une amende puisque les tribunaux américains ne sont pas compétents ; elles risquent d'être mises sur listes de sanctions et donc de ne plus pouvoir commercer avec des sociétés américaines, et/ou de se voir couper l'accès au réseau financier américain, et/ou de ne plus pouvoir candidater à des marchés publics américains.
Selon les activités des entreprises, ce risque est plus ou moins critique et il l'est souvent pour les banques. Or, même si vous êtes une entreprise peu exposée, sans banque pour vous permettre d'effectuer des paiements en Iran ou de recevoir des paiements d'Iran, vous n'irez pas bien loin... En l'occurrence, toutes les banques iraniennes vont probablement se retrouver à nouveau sur la liste des SDN donc il y a de fortes chances pour que les rares banques occidentales qui avaient accepté de traiter avec l'Iran arrêtent de le faire. Et alors là, on pourra taper autant qu'on veut sur les entreprises européennes, ça ne changera pas grand chose.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Manu, toi qui viens d'obtenir le prix Charlemagne récompensant le meilleur dirigeant européen de l'année, l'équivalent pour les chefs d'Etat de produit de l'année appliqué aux shampoings, aux yaourts ou et aux couches-culottes, montre-toi digne de ta distinction. Ne céde pas au chantage de ton prétendu ami américain qui a trahi ta confiance.
Montre tes muscles. L'Europe qui t'a honoré est suspendue à tes décisions.
Mediapart vient de publier hier ou avant-hier un article sur les sanctions US et notamment l'utilisation du dollar à cette fin.
Je ne comprend pas l'idée de sanctionner ls entreprises européennes qui se conformeraient au droit américain. Soit les sanctions européennes sont plus faibles que les sanctions américaines et les entreprises continueront à appliquer la politique us. Soit elles sont plus fortes et elles choisiront de payer des dizaines de milliards aux autorités americaine (avec tous les risques de faillite, rachat par un concurrent américain... que cela implique).
"adopter des mesures sanctionnant les entreprises européennes, si elles se conforment aux exigences américaines"
Qui osera, qui osera, qui osera???