Sarkozy : et si on listait les réussites ?
Penser contre soi-même. A moins de deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle, la rédaction d'@si a décidé d'appliquer le précieux mot d'ordre du fondateur de Mediapart Edwy Plenel. Après cinq ans de railleries effrontées comme de critiques fondées, nous avons fait le compte de toutes les réformes à mettre au compte de Nicolas Sarkozy. Une fois écartées les aventures internationales, guerre en Libye ou gestion de la crise, trop incertaines aujourd'hui pour en tirer un bilan, nous avons constitué une liste des réussites du président Sarkozy. Elle est somme toute modeste, mais elle existe. La voici. Pour la réfuter (ou la compléter), le forum vous est ouvert !
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Derniers commentaires
Il faudra mettre sur le compte de ce magnifique homme d'état, le score historique du Front-National, et peut-être du coup (on peut rêver) l'explosion de la droite à l'issue de l'élection de François Hollande.
Heureusement on est est débarrassé d'ici peu. Alleluia!
Mickaël Vendetta pour qui, si Hollande gagne : " Tous les riches partiront et tous les pauvres vont s'appauvrir car ils n'auront plus du tout de travail. Bref, j’ai pas envie de détailler."
http://www.voici.fr/news-people/actu-people/video-mickael-vendetta-soutient-nicolas-sarkozy-443261
Et aussi Florent Pagny : http://www.leparisien.fr/musique/albums/forent-pagny-je-ne-voterai-jamais-14-04-2012-1954476.php
Comme disait l'auteur de Zadig et Voltaire : Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !
sans musique, a fait savoir.Pas de faudel, ni jauni, ni matthieu, ni barbelivien, ni sardou.
la France de la vraie culture ne va pas s'en remettre.
Va nous faire un discours : la Fraaaaaaaaaaance
Va sauter comme un cabri sur [s]sa chaise[/s]son escabeau en criant la France, la France !!!
Rien d'autre à dire.
Que moi?
Sans dire que la réforme a été bien faite (pénibilité, départ anticipé pour ceux ayant commencé à travailler plus tôt), on ne peut nier un certain courage politique à mettre en oeuvre cette réforme impopulaire mais répondant à la plus simple des logiques (si on vit plus longtemps, n'est-il pas évident qu'il faille travailler plus longtemps?).
Et si ce n'était pas le moment, là, de prétendre peser tranquillement le pour, le contre? Il y a comme une urgence, là!
Je m'inscris en faux contre la grande majorité malveillante anti-sarkozyste qui s'exprime sur ce fil.
Je viens de réécouter un long interview des fameux sociologues, les Pinçon-Charlot, lors de la récente parution de leur livre
"Le président des riches" et je reprends les travaux scientifiques de ces deux chercheurs pour affirmer haut et fort
que, au cours de son quinquennat, Sarkozy a pris de nombreuses décisions qui ont eu des résultats positifs, très positifs même,
en faveur de sa famille, de ses amis et de tous les autres riches du pays.
Ne pas reconnaître cela serait un flagrant déni d'objectivité.
http://www.24heures.ch/front/buzz/clip-sexy-campagne-melenchon/story/25524403
Sarko peut gagner une partie de Puissance 4 en trois coups.
Le dernier homme à avoir serré la main de Sarko est Jamel Debbouze.
Jésus-Christ est né en 1955 avant Sarkozy.
Sarko comprend Jean-Claude Van Damme.
Sarko peut encercler ses ennemis. Tout seul.
Sarko n'utilise pas de suppositoires. Les voies du Seigneur sont impénétrables.
Sarko mange les emballages des Carambars. On ne blague pas avec Sarko.
Sarko est contre les radars automatiques : ça l'éblouit quand il fait du vélo.
Sarko peut te faire passer un sale quart d'heure en 8 minutes.
Sarko peut faire des tacles au babyfoot. Il va directement jouer dans la caisse.
Sarko recevait directement du Père Noël une liste de cadeaux à cocher.
Ne dites pas que Sarko est un nabot. Sarko mesure très précisément 1 sarko.
Sarko est en couleur même sur les photos en noir et blanc.
C'est directement dans la porcelaine des chiottes que Sarko grave son nom en pissant.
Windows ne demande jamais à Sarko d'envoyer le rapport d'erreur. Bill Gates vient le chercher lui-même, avec toutes ses excuses.
Sarko a réussi à placer "Anticonstitutionnellement" en mot compte triple dans une grille de sudoku.
Seul Sarko sait où est Ornicar.
Sarko peut danser la tektonik et avoir la classe. En même temps.
Sarko n'a pas de père. On ne nique pas la mère de Sarko.
Sarko parvient à écouter jusqu'au bout un CD de Carla Bruni (pas les trois, faut pas déconner non plus !).
Quand Sarko marche sur un râteau, le râteau se prend Sarko dans la gueule.
Sarko chie sur la tête des pigeons.
Si Sarko avait joué dans Lost, il aurait ramené l'île à la rame.
Sarko peut casser trois pattes à un canard.
Même sans prononcer son nom, on sait de qui je parle.
Un jour Sarko a eu zéro en latin, depuis c'est une langue morte.
Si Sarko n'existait pas, il s'inventerait.
Sarko perd toujours quand il joue à cache-cache. Quand on cherche Sarko, on le trouve.
Sarko trace ses droites à main levée, on n'impose pas de règles à Sarko.
Si la terre est ronde, c'est pour que Sarko n'aie pas à faire demi-tour lorsqu'il fait son footing.
On n'achète pas Sarko. Pour tout le reste, il y a EuroCard MasterCard.
En réalité, c'est Sarko qui met le chocolat dans le papier d'alu.
Dieu est omniprésent, omniscient et omnipotent. "T'es vachement limité", lui a dit Sarko.
Sarko mange le Kinder avec la surprise.
Quand Sarko regarde le film Titanic, le bateau ne coule pas.
Quand Sarko viole la loi, elle en redemande.
Sarko connaît un plus court chemin que la ligne droite.
Quand Sarko grimpe au Cap-Nègre à vélo, il doit freiner dans les virages.
Sarko n'est pas monté comme un cheval, ce sont les chevaux qui sont montés comme Sarko.
Sarko peut faire pleurer la Vache Qui Rit.
Une fois, le Père Noël a oublié le cadeau du petit Sarko. Depuis, ce sont les parents qui achètent les cadeaux.
Si on loue le Seigneur, c'est parce que Sarko est hors de prix.
Sarko a planté son ordinateur. Et il a fleuri.
Quand il était jeune, Sarko était bûcheron dans la forêt du Sahara.
Quand la nuit tombe, Sarko la ramasse.
Sarko est recordman du monde du 100 mètres : il a couru 101 mètres.
Si Sarko était une fille, elle aurait quand même des couilles.
Sarko peut. Les autres essaient.
Quand Sarko se couche avec le cul qui gratte, il se réveille avec le doigt qui sent le gel douche.
Quand Sarko fume un joint, c'est le joint qui est défoncé.
Sarko est la seule personne à avoir cassé Brice de Nice.
Sarko s'est fait flasher à 280 km/h en short moulant et T-shirt NYPD.
Sur le Mac de Sarko, la pomme est entière.
Sarko ne va jamais aux toilettes. Rien n'est à jeter dans Sarko.
Quand Sarko lance un chat, il retombe sur son dos.
Quand Sarko paie sa baguette avec un billet de 50 euros, la boulangère ferme sa gueule.
Wall Street n'est que la 3ème bourse au monde, il y a d'abord celles de Sarko.
Sarko sait faire des carrés de fumée.
Une fois Sarko a commandé un Big Mac chez Burger King... et l'a obtenu.
Nobody is perfect. Nobody est un des surnoms de Sarko.
Sarko peut dépuceler un CD vierge.
Sarko se sert d'un vrai canard pour nettoyer ses WC.
Au mariage de Sarko, c'est Uncle Ben's lui-même qui lançait le riz.
Sarko reçoit des spams lui proposant de réduire la taille de son sexe.
Sarko arrive à travailler moins pour gagner plus.
Sarko a retrouvé le pain perdu.
Il n'y aura jamais de timbres à l'effigie de Sarko. On ne se paie pas la tête de Sarko.
Sarko joue au cerf-volant avec de vrais cerfs.
Sarko a déjà battu la montre dans une course contre la montre.
Le plus-que-parfait a uniquement été créé pour parler de Sarko.
Le matin où Sarko avait encore sommeil en se réveillant, le soleil s'est recouché.
Quand Sarko chante sous sa douche, les Rolling Stones assurent la première partie.
Sarko peut avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière, chez son boucher.
Quand Sarko était petit, c'est sa mère qui mangeait ses légumes.
Quand des copains de Sarko l’ont envoyé chasser le dahu, il est revenu avec un dahu.
Tous les super-héros sortent la nuit pour éviter de croiser Sarko.
Sarko peut se faire lui-même la courte échelle.
Quand Sarko va aux toilettes, il y a toujours du papier. Sarko n'est jamais au bout du rouleau.
Quand un lien est mort, c'est qu'il ne chargeait pas assez vite pour Sarko.
Sarko a déjà vu l'épisode où Coyote attrape Bip Bip.
Sarko peut remonter sa braguette sans les mains.
Che Guevara portait un T-shirt Sarko.
Comme nous le prouve une fois encore les commentaires ci-dessus, "l'autonomie des universités" a été l'une des pires réformes du quinquennat, et ce sont bien les salariés/usagers de l'université qui vous le disent depuis des années, par tous les moyens possibles et inimaginables.
Malgré tout, comme nombre de vos confrères et consoeurs journalistes, vous tombez vous aussi dans la panade de notions qui sont en fait contre-intuitives : l'autonomie, en fait, c'est très mauvais (contrairement à ce qu'on pourrait imaginer au départ).
Ce problème se couple à celui de l'écoute des médias du milieu universitaire (étudiants, chercheurs, IATOSS...) : les canaux ne sont plus du tout fluides, les têtes de gondole (ou experts institués) bloquent le passage et verouillent les points de vue.
J'en ai pour preuve la traitement médiatique des différentes luttes sur le front universitaire depuis 10 ans : des messages simplifiés (et donc incompris), des experts institués (le président de l'UNEF pour illustrer les étudiants (alors que bon, c'est un peu comme si on illustrait le point de vue des salariés par le seul regard de la CFDT), un président d'université pour illustrer les universitaires, personne pour tous les autres (qui sont pourtant la majorité des salariés de l'université...mais bon, une femme de ménage ou un informaticien, c'est pas assez glamour)), et enfin le ronron du pouvoir qui nous dit que c'est vraiment super parce que l'université se doit d'être rentable parce que d'ailleurs c'est comme ça qu'on fait partout (en terre libérale entendez) et que c'est pour ça que c'est super !
On en arrive alors à la situation actuelle : le gouvernement met en avant "l'autonomie des université" comme la meilleure réforme du quinquennat (et tous y vont de leur couplet, même Guéant c'est dire...), et toute la presse le suit...sans enquête, sans point de vue différent...
Et je crois que le pire, c'est que même vous, la rédaction, vous êtes tombés dans ce piège.
NB : Pour vous rattraper, je vous propose une petite enquête sur le traitement médiatique de l'université pendant le quinquennat. Nul doute que vos chers asinautes auraient à coeur de vous aider dans cette tâche visant à saborder le sauvetage de "la meilleure réforme du quinquennat".
Après le 1er avril, ce n'est pas le 1er avril.
Ne nous faites plus ça, SVP, ce n'est plus drôle.
- ça ferait un pont avec vos émissions.
- ça montrerait qu'il y a une logique - avec laquelle une majorité de vos abonnés ne sont pas d'accord - et un plan d'ensemble.
De ce point de vue, c'est un gouvernement qui, au-delà de tous les os jetés en pâture médiatique (débats stériles, mesures-symboles, décalarations xénophobes, etc.), a tenté de mettre en place un programme économique et social bipartisan. Ou en tout cas, plus près du centre que des extrémités.
Tenté, parce que de l'aveu même de la Commission 2e édition, seuls 2/3 des mesures (de 2008) ont été appliquées totalement ou partiellement.
Tenté, parce que les recommandations encore plus téméraires de 2010 ont été largement ignorées, au profit d'une aventure lybienne et d'un sauvetage de l'euro désordonné et dont vous avez justement critiqué les actes et l'idéologie.
Je pense que la revue du rapport éclairerait certains reproches récurrents.
Par exemple, on sait que la réforme universitaire est incomplète et dysfonctionnelle, bien sûr ! C'est le cas dans d'autres domaines où la résistance des personnels au changement est très forte (santé...), car nous abandonnons un système qui marche pour un autre aux résultats plus incertains. Serait-il possible de refondre le système universitaire en une seule étape ?
Le recentrage sur 10 pôles universitaires (avec pour corollaire l'abandon des universités "provinciales" ou leur spécialisation) était la 2e des "décisions fondamentales" du rapport Attali 2008, avec pour principal objectif d'amener la taille, c'est-à-dire le nombre d'étudiants, les moyens, l'infrastructure..., de nos universités à celles des plus grandes mondiales. Bien entendu on peut ne pas être d'accord avec cette analyse, encore faut-il trouver des contre-arguments. Par exemple, il faudrait trouver des domaines où avoir 1/10 de la taille d'une université américaine ou 1/50 d'une chinoise nous permet de faire les choses mieux. Nous avons des modes d'enseignement à défendre, en quoi souffriraient-ils d'une concentration universitaire ? Et si nous ne concentrons pas, comment attirons-nous les meilleurs enseignants et étudiants étrangers ?
Dans le domaine éducatif comme dans les autres, toute réflexion gouvernementale porteuse d'action semble avoir cessé avec l'apparition de nos déboires monétaires. Et l'opposition, au lieu de s'engouffrer dans cette brèche de la réflexion comme le laissait espérer ce site et d'autres, n'a souvent fait que rabâcher des critiques basiques, principalement ad personam. "Il" est petit, "Il" fait des fautes, wouah ! "Il" a dit un gros mot, les méchantes Banques, les méchants Patrons...
Dans tout ce brouillard de déclarations débiles de part et d'autre, vous n'avez pas échappé vous-même à une certaine négligence, au minimum dialectique. Par exemple, dans le dernier "dans le texte", on apprend que Mélenchon n'est pas populiste. Votre invité en réfère ensuite au "bon sens" de "beaucoup de gens", "d'origine très modeste", qu'il entend "dans le bus". Quiconque recourt à ce genre d'affirmations devrait se faire déglinguer avec le même bonheur que vous mettez à démolir Alain Finkielkraut, à qui vous auriez probablement conseillé, dans une situation comparable, de se référer à la mauvaise foi des gens riches dans l'avion.
Pourtant, vous restez un point lumineux dans tout ce bazar, et je vous remercie d'avoir pensé à ceux de vos lecteurs et spectateurs qui ne sont pas encore convaincus et pas automatiquement d'accord. Avec cet article, je reprends espoir dans vos largeurs de vues - et donc dans la richesse de vos analyses à venir.
Ce n'est pas qu'une question de pognon (même s'il n'est jamais venu) : les fondamentaux sont mauvais même sans cela.
Quand cessera-t-on de répandre ces bêtises ?
PS : je travaille aussi à l'université !
Et les ristournes fiscales pour les riches, ça compte comme une réussite?
Ah, et je me demandais aussi, est-ce que la hausse du chômage est une réussite du point de vue de Sarkozy?
Bisous bisous ^^
C'est quand même une sacré réussite!
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2012/03/23/une-arme-fatale-contre-la-dette-francaise/
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/02/13/les-ventes-a-decouvert-de-nouveau-autorisees_1642741_3234.html
grâce a ça les banques pourront spéculer sur les banques françaises, on dit merci qui ?
autrement dit même s'il est pas élu il pourra encore nous faire c..
je suis universitaire et je ne pense pas que la réforme des universités (leur autonomie) ait été une bonne chose.
Le pouvoir du président d'université créé du clientélisme et fait jouer les disciplines les unes contre les autres.
Or, elles ont des cultures très différentes. Certaines, médiocres avec un mandarinat fort et pratiquant l'autopromotion,
d'autres engagées dans la compétition internationale, n'hésitant pas à donner des responsablités et des postes de professeur
à des jeunes brillants.
Le résultat : on voit au pouvoir des barons locaux ayant fait leurs études puis ayant grimpé les échelons dans une
seule université et n'ayant qu'une vague idée de ce qu'est un congrès international.
Il n'y a pas que l'autonomie des universités. Les politiques rêvent de contrôler l'orientation de la recherche, ils ont inventé
l'ANR et les Labex, Idex, ... machines à produire l''excellence et à prétendre au classement de Shangai. En réalité, énorme
dépense d'énergie. On passe maintenant une grande partie de notre temps de travail à monter des dossiers pour obtenir de
l'argent pour pouvoir acheter des stylos et des PC pour pouvoir monter des dossiers ....
Sans compter, qu'il faut aussi lire et évaluer les projets des collègues pour décider si ils méritent qu'on finance leurs stylos ...
Le paysage universitaire français qui se profile : d'une part des gros centres labellisés par les Labex et concentrant les crédits,
d'autre part des petites universités provinciales condamnées à la médiocrité.
Il y a aussi la masterisation des formations d'enseignants ... il y aurait tant de choses encore à écrire.
De toute façon le terrain sur lequel vous voulez attaquer Sarkozy est vain. Son bilan n'aura que peu d'importance sur le vote des gens. Au moment de la cristallisation du vote, ce sont les idéologies qui dominent les décisions. Même quelqu'un de déçu par le bilan, du moment qu'il a adhère aux idées défendues par l'UMP, il préférera toujours voter pour Sarkozy que pour Mélenchon.
- l'augmentation du pouvoir d'achat
- le sauvetage de l'Europe et de l'euro
- la baisse du chômage
- l'indépendance journalistique des grands média audiovisuels
- la fin des paradis fiscaux et le retour en France des exilés fiscaux
- la réduction des déficits publics et de la dette de l'état
- les avancées du Grenelle de l'environnement, même si l'écologie ça commence à bien faire
- une juste redistribution des richesses, notamment en baissant les impôts et taxes pour les riches et en les augmentant pour les pauvres
- la fin de la cyberpiraterie et du téléchargement illégal
- la régression de l'influence du FN et de son idéologie xénophobe
- la réindustrialisation de la France
- la bonne santé de notre balance commerciale, notamment grâce à la vente des Rafales à la Lybie, qu Brésil et à la Suisse
Et j'en oublie sûrement. Bande de gauchistes, vous voulez vraiment que Hollande soit président ! :-)
le premier asinaute qui trouve une seule bonne idée mise réellement en pratique avec décret d'application et tout le tintouin depuis l'élection du tout petit gagne un an d'abonnement, c'est ça ??
c'est cruel car vous saviez pertinemment que personne ne pouvait gagner à ce jeu, vous ne preniez aucun risque pfff
par contre si un jour vous lancez le jeu de la pire idée ben je veux être prem's passque là y a choix de l'embarras entre les franchises médicales, la loi de sureté, les peines plancher, disparition des rased, privatisation du système de soins avec explosion des dépassements d'honoraires, etc etc etc etc etc etc
nb : juste pour dire que la nomination de membres de l'opposition à des postes clés ben c'était juste pour étouffer l'opposition et ça a si bien marché que le PS qui représentait l'opposition jadis est passé à droite !!!
alors là OK, on peut considérer ça comme sans doute la seule réussite du sarkozysme....
3970 en 2011
4620 en 2007 :
7655 en en 2002
source : http://lci.tf1.fr/france/securite-routiere/nombre-de-morts-sur-les-routes-de-1950-a-nos-jours-6917067.html
Moins positif : tout le monde a payé son PV...
Je suis d'accord avec votre première partie intitulée "LES FRANCHES RÉUSSITES DU QUINQUENNAT", mais, moins avec la seconde partie (BONNES RÉFORMES, MAIS EFFETS PERVERS). Pour ce qui concerne la statut d'auto-entrepreneur que je sache le gouvernement n'y est pour rien si seulement la moitié des auto-entreprises "gagnent de l’argent", idem pour les auto-entreprises dont "le chiffre d’affaires moyen se limite à peine à 6300 euros par an". Eco89 montrent que quand on veut, on peut. Se statut est fait pour facilité les choses, sans plus.
En se qui concerne la partie "BONS PRINCIPES, MAIS MANQUE DE MOYENS" j'ai là aussi d'importantes réserves. Pour les deux paragraphes sur les Femmes, personnellement je trouve anormal qu'il y est un quota de 40% de femmes dans les conseils d'administration des grandes entreprises et dans la Haute fonction publique. Egalité, oui, mais dans l'instruction pas au cour d'une carrière.
Voilà, sinon, en gros, je suis d'accord avec vous. Mais j'ai tout de même l'impression que vous pensez que tous vos lecteurs sont "de gauche". C'est dommage quand même.
"Autonomie", ça fait chouette, ça donne l'impression d'une émancipation, de plus de libertés, mais c'est de la pure novlangue. Un peu comme la taxe "sociale" qui était plutôt antisociale...
Une tribune de Pascal Vaillant, sur le carnet Politiques des sciences, résume bien les différents enjeux et tout ce qu'il y a concrètement derrière les mots "excellence" et "autonomie".
Je vous y renvoie car je ne pourrais pas mieux le dire que lui.
http://pds.hypotheses.org/1840
Bonne lecture
N.B.: je travaille à l'université.
Il aurait fallu l'accompagner d'une suppression du CNRS, de l'INSERM et de la myriade d'organisme qui réduisent à néant la lisibilité de la recherche française. Cela crée par ailleurs un mille-feuilles administratif d'une inertie impossible. L'ensemble du système de recherche français est à réformer, cela va du sous-financement chronique de l'université*, de la recherche et de leur personnel, à la charge d'enseignement des enseignants chercheurs, à leur recrutement et leur évaluation (ainsi que celui des chercheurs) etc...
Décentraliser la gestion des universités était une bonne chose, mais l'utilisation de l'argent du "grand emprunt" via les Idex, Labex et autre spontex a été d'une rare absurdité.
Donc non, l'autonomie des universités est une bonne idée mais mal menée.
PF
* et la dualité Université/Grande école
PS: je travaille aussi à l'université, j'ai fait unE des graNdeS écoles, et j'ai travaillé dans 2 systèmes de recherche à l'étranger.
PS2: merci à @SI pour cet article qui a dû leur en coûter...d'autant que ça n'a pas dû être facile de trouver des points positifs à ce mandat...
En quoi sont-elles autonomes ? Plusieurs d'entre elles ont été mises sous tutelle parce que leur budget était en déficit… sans avoir les moyens c'est plus compliqué.
L'autonomie est surtout celle du président d'université, qui a beaucoup plus de pouvoir (tiens un président avec plus de pouvoir, ça me rappelle quelque chose…) au détriment de la collégialité. Le pouvoir est maintenant au conseil d'administration (moins peuplé, depuis la réforme) là ou d'autres conseils (scientifique et de la vie universitaire) avaient auparavant un vrai rôle à jouer, qui n'est maintenant que consultatif.
C'est finement joué de la part du gouvernement : on donne « l'autonomie » aux universités, on leur donne la gestion des personnels, on ne leur transfère pas tous les moyens nécessaires ? certains postes ne sont pas ouverts.
Évidemment ça aurait hurlé si le gouvernement avait gelé de nouveaux postes… là le gouvernement n'a rien décidé bien entendu : ce sont les universités « autonomes » !
Ah oui et comme le recrutement est libre « une plus grande latitude dans leur recrutement », comme vous dîtes (c'est beau comme du Figaro), on peut aussi arrêter de recruter des fonctionnaires coûteux et fainéants.
On peut embaucher des maîtres de conférence en CDD (à mi-temps, faisons les choses bien). Si le gouvernement avait lancé ça, tout le monde aurait également hurlé. Là ce sont des universités « autonomes » qui lancent cela, que peut faire le pauvre gouvernement devant ces initiatives malheureuses ?
PS : Apparemment l'argument d'autorité est de mise pour pouvoir faire un commentaire sur la loi LRU. Donc je ne viens pas d'une grande école mais d'une petite université, de province en plus j'aggrave mon cas. Oui je sais, je n'ai aucune crédibilité, vous pouvez donc tout simplement ignorer mon commentaire.
PS2 : J'allais oublier : pour réagir au commentaire ci-dessus « la myriade d'organisme qui réduisent à néant la lisibilité de la recherche française. » C'est une blague ? Le CNRS pas visible ? S'il y a un truc qui est connu à l'étranger c'est bien le CNRS ! (et pour cause on croise ce nom-là sur quantité de publications écrites dans des labos français).
(...)
En quoi sont-elles autonomes ? Plusieurs d'entre elles ont été mises sous tutelle parce que leur budget était en déficit… sans avoir les moyens c'est plus compliqué.
Je disais que le principe de l'autonomie des universités était une bonne chose, mais qu'elles souffraient d'un sous financement chronique. Après, il y aurait aussi des moyens très faciles de faire des économies comme améliorer la gestion des fonds, notamment pour la recherche. Le système de marché public est une usine à gaz qui n'économise pas d'argent. Exemple à mon échelle: j'ai besoin d'un billet d'avion pour aller à une conférence. Si le labo disposait d'une carte de crédit directe pour les menues dépenses comme ça se fait aux USA, je peux le commander moi même sur ces crédits, c'est fait c'est plié. Là, il faut que j'envoie un mail à mon gestionnaire, avec les coordonnées du billet, que je lui envoie en plus un ordre de mission à faire signer par le directeur du labo et l'administration, que cet ordre de mission revienne, que le gestionnaire décide de prendre le billet. Résultat: 1 mois pour prendre le vol auprès de l'agence qui détient le monopole du marché pour les billets d'avion. Le billet qui coûte désormais 25% pour cher. Merci l'administration!
Autre exemple: j'ai besoin d'un livre en anglais. Il existe sur amazon.fr pour 150€. Je l'ai fait commandé en septembre. Aux USA, il aurait été sur mon bureau en 2 jours (voire le lendemain, sans hyperbole). Je ne l'ai toujours pas reçu parce que 1) le gestionnaire met toujours du temps pour passer les commandes 2) il ne pouvait pas commander sur Amazon, qui n'est pas dans les marchés 3) le premier prestataire ne pouvait pas le fournir 4) le second prestataire ne pouvait le fournir qu'à une autre composante de l'université 5) en envoyant une bonne douzaine de mails à droite à gauche, j'ai réussi à le faire commander par l'autre composante au second prestataire mais ça va couter 200€ au lieu de 150€. et je ne l'ai toujours pas reçu.
et je peux continuer comme ça à loisir.
L'autonomie est surtout celle du président d'université, qui a beaucoup plus de pouvoir (tiens un président avec plus de pouvoir, ça me rappelle quelque chose…) au détriment de la collégialité. Le pouvoir est maintenant au conseil d'administration (moins peuplé, depuis la réforme) là ou d'autres conseils (scientifique et de la vie universitaire) avaient auparavant un vrai rôle à jouer, qui n'est maintenant que consultatif.
Remplacer des intrigues et des jeux de pouvoir entre 2/3 barons locaux par un pouvoir hégémonique n'est pas forcément une mauvaise chose car au moins c'est plus transparent et pas réellement moins démocratique.
C'est finement joué de la part du gouvernement : on donne « l'autonomie » aux universités, on leur donne la gestion des personnels, on ne leur transfère pas tous les moyens nécessaires ? certains postes ne sont pas ouverts.
D'un autre coté, vu l'importance du recrutement local dans certaines universités, c'est pas forcément plus mal que certains postes ne soient pas ouvert. Pour ce qui est du financement, les universités autonomes ont la faculté d'aller chercher des financements à l'extérieur, ce qui n'est pas encore rentré dans les mentalités.
Après je suis d'accord, depuis le début, qu'il y a un sous-financement chronique des universités. Mais ce n'est pas le seul problème: tant que le recrutement, à l'université comme au CNRS ne sera pas fait sur des critères plus transparents et honnêtes, aussi bien qualitativement que quantitativement, à mon sens, ça ne sert pas à grand chose de mettre plus d'argent dedans.
PS : Apparemment l'argument d'autorité est de mise pour pouvoir faire un commentaire sur la loi LRU. Donc je ne viens pas d'une grande école mais d'une petite université, de province en plus j'aggrave mon cas. Oui je sais, je n'ai aucune crédibilité, vous pouvez donc tout simplement ignorer mon commentaire.
Je n'ai mentionné mon travail à l'université que pour contrer l'argument d'autorité initialement énoncé, afin que le posteur initial ne puisse pas me reprocher de ne pas savoir de quoi je parle, ne faisant potentiellement pas partie du sérail. J'ai mentionné mon passage par une grande école pour qu'on ne dise pas que si je voulais abolir la dualité Université/grande école c'était parce que je faisais partie de ces aigris qui dénigre le bien fondé de ce système parce qu'ils n'y ont pas eu accès. Je ne pense pas que le fait de travailler dans le domaine académique donne plus de poids à mes arguments: il s'agissait juste de situer mon point de vue.
PS2 : J'allais oublier : pour réagir au commentaire ci-dessus « la myriade d'organisme qui réduisent à néant la lisibilité de la recherche française. » C'est une blague ? Le CNRS pas visible ? S'il y a un truc qui est connu à l'étranger c'est bien le CNRS ! (et pour cause on croise ce nom-là sur quantité de publications écrites dans des labos français).
Il y a une différence entre visibilité et lisibilité. Quand vous devez mentionner dans vos affiliations les 3 universités plus le PRES plus le CNRS et le nom de l'UMR pour 1 seul des auteurs, ça nuit à la lisibilité de là où vous travaillez. Oui le CNRS est connu, mais les UMR sont une aberration de gestion.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 23:07 le 10/04/2012 par Kaelkael.
Pas facile comme exercice!
Disons qu'a chacun de vos titanesques efforts il y a une casse de la société française...
Dire qu'il est possible qu'il soit réélu...