"Stream for Humanity" : AmineMaTué, le transfuge de Twitch
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un nouveau format, une nouvelle chronique, chouette ! bienvenu Adam Bros !
Bah c'est dommage, parce que la chronique est excellente. Son résumé d'intro est malheureusement beaucoup trop réducteur, le sujet traité est plus large (et plus sociologique) que la trajectoire d'un influenceur lambda.
Le style peut être un peu(...)
Aïe ouille ouille. À la fois les thématiques qui m'intéressent le moins, celles dont je ne veux rien savoir, ET celles que je soupçonne d'être les plus pertinentes, les plus importantes à avoir à l'esprit, vu le déplacement des grandes forces de prop(...)
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Super d'avoir des chroniques d'Adam Bros sur ASI !
À propos du fait qu'Amine soit ignoré par les médias traditionnels malgré son poids médiatique parmi les influenceurs, je crois qu'on peut y voir un symtôme d'une forme de distance plus poli qu'avant, mais toujours un peu dédaigneuse de ce qui se fait sur internet. Ces médias tentent d'en parler encore souvent maladroitement. Certains finissent par accepter d'en reprendre les codes (FranceTV semble essayer de reprendre ce qui a fait le succès de Arte sur Youtube et Twitch par exemple). Mais la plupart continuent d'en avoir un traitement qui me met mal à l'aise. On sent que l'influenceur et son/ses public(s) sont encore des curiosités, des freaks dans le mauvais sens du terme.
Ils ont mis près de 10 ans (une éternité sur internet) pour intégrer quelques "grandes figures" des influenceurs comme Lena Situation, Michou ou Squeezie. La respectabilité médiatique est plus difficile à acquérir pour les influenceurs, notamment à cause de tous les préjugés qu'il peut y avoir à l'encontre (pour de bonnes et mauvaises raisons).
Mais au final, on est surtout sur des figures "bankable".
Pas de doute qu'on parlera plus d'Amine s'il signe de gros contrats avec des grosses chaînes, comme d'autres l'ont fait. Aucun jugement là-dessus, mais cela commence à me paraître assez évident.
Sinon, le monde d'internet ressors ponctuellement, grâce aux stream caritatifs, mais finalement, c'est aussi une forme de paraîsse médiatique. C'est devenu un nouveau marronnier. C'est bien qu'ils en parlent mais les influenceurs se réduisent à ça, et aux polémiques. Il suffit de voir le traitement de la plupart des influenceuses et/ou streameuses comme Maghla, Ultia, Baghera, etc. : cela se cantonne à la question du harcèlement et du sexisme (c'est important d'en parler, mais elles taffent derrière, et elles sont nettement moins visibles que leurs homologues masculins, mais c'est encore une autre question).
Bref, tout ça pour dire que les médias traditionnels restent dans leur zone de confort et ne s'intéressent à leurs homologues encore que très timidement. Les annonceurs sont peut-être ce qui fait le plus le pont entre la "télé" et internet...
Et tout ça pour dire que je suis impatient de voir les futures chroniques !
Arf, je neort peux pas corriger mes fautes d'orthographe...
Oui c'est le petit gago de le forum de le asi. Toute coquille est dans le marbre. Un bonheur.
À part ça, je pense que le gros truc, celui qui fait que les poussiéreux.ses de mon espèce sont particulièrement rétif.ves aux influencer.euses, c'est justement que le monde télé et le monde smartphone (l'ordi est déjà minoritaire là-dedans) se mélangent peu. Ils s'ignorent mutuellement. Ils se révèlent très ignorables. Entre une génération qui snobe la télévision et ses programmes horaires imposés et une génération qui cherche tout touitche dans le dictionnaire (en papier), les deux univers sont terriblement évitables. Pour connaître les grosses figures de la télé, faut l'allumer. Pour connaître les grosses figures de l'influençagement, c'est encore pire, faut les chercher une à une. Les mettre dans la barre de recherche. C'est encore plus évitable.
C'est le phénomène ta gueule toi. Pour que ta gueule toi à la télé, il faut l'éteindre, la laisser éteinte. Dès qu'on l'allume (pour quoi faire?), la galerie de monstes apparaît. Mais pour ta gueule toi sur les autres écrans, c'est encore plus simple, il suffit de pas chercher délibérément dans leur direction.
Depuis des décennies je passe du temps sur l'ordi, j'y joue j'y lis j'y bavarde j'y écoute de la musique j'y vois des films c'est l'outil entonnoir à tout. Et pourtant, jamais entendu causer de ces guignols. Mes algorithmes n'osent même pas m'en parler (comme ils ont raison comme ils me connaissent bien). Par contre, télé, t'allumes, et paf, illico les affreux.
D'où impression que calleux des autres écrans sont négligeables, un sujet frivole et sans conséquence. Or les chiffres.
Tout ça pour dire, normal que l'univers télé les laisse de côté. C'est l'univers spectateurices télé. Espace limité, on n'y adoube pas tout le monde ("quoi, moi aussi je pourrais faire une page web enfin quoi") et la petite mare dans laquelle pataugent les influenceureuses est lointaine, futile, minuscule, négligeables. Comme l'est la télé dans l'autre sens (ou presque).
Ce qui est réjouissant. Sur le plan "regarder le lion par le gros bout de la longue-vue", comme le préconisait un sous-commandant Marcos...
Cher Adam Bros, bienvenue chez ASI.
Pendant votre court passage chez nous (court passage parce que je ne doute pas qu'un grand média remarque enfin vos qualités), n'hésitez pas à PROPOSER !!!! #etonneznous
ps : par contre le aurevoir avec la petite main qui s'agite à la fin de la séquence au lieu du traditionnel tchao c pas possible. ;-)
un nouveau format, une nouvelle chronique, chouette ! bienvenu Adam Bros !
Adam Bros chez ASI!!!! J'en avais rêvé depuis que l'un et l'autre avaient annoncé quelque chose en préparation, je suis ébouriffée d'avoir eue raison!
Un grand bienvenue donc, hâte de voir ce qui sortira de cette aventure qui s'annonce très intéressante
Que dire ?
J'ai compris trois mots du titre : "Le transfuge de".
Mais je suis prêt à apprendre toute novlangue dès qu'elle me laisse le temps de l'apprendre avant de changer.
Je vais pas vous tartiner mon pedigree, mais j'ai été labellisé "bon en langues", étrangères ou pas.
Aïe ouille ouille. À la fois les thématiques qui m'intéressent le moins, celles dont je ne veux rien savoir, ET celles que je soupçonne d'être les plus pertinentes, les plus importantes à avoir à l'esprit, vu le déplacement des grandes forces de propagande vers ces circuits-là.
Ça fait très mal. J'espérais qu'ASI le fasse, mais j'appréhendais le moment où. Sale goût médicament nécessaire.
Je pense que ce qui me bloque, c'est que les influenceurs à l'ancienne, les institués, les télévisés, les élus, donnaient une impression de stabilité et de permanence, qui justifiait d'effort de les "connaître", les mémoriser, s'en familiariser. Plus sournois, une sorte de légitimité : ils avaient bien travaillé pour devenir chef-des-méchants (rarement "débutant comme des stars finies"). Et puis un confort de base : ils correspondaient tous à une caricature pré-établie, un peu désuette, que Tignous représentait avec un haut-de-forme, un cigare et des mouches autour. Mais ici, on a une impression de fugace. Se familiariser avec ce qui apparait ou disparait dans un petit plop électrique (une sorte de familiarité "imméritée"), et qui vient d'autre part que nos vieilles caricatures. Ou peut-être sans l'espèce de légitimation "adverserielle" de bases communes - "notre" territoire, "notre" échiquier, "nos" télé radio journaux parlements de vieux. Ou alors c'est s'énerver (le cas échéant) contre des "vieux cons" qui est plus confortable que contre des "petits cons". L'irréel de l'importance culturelle que peuvent avoir des figures si différentes de ce à quoi on a l'habitude d'attacher une importance culturelle...
J'essaye de mettre le doigt sur mon malaise, le circonscrire et le dépasser. Chercher ce qui induit en erreur l'une ou l'autre de mes petites voix ("c'est futile de s'y intéresser, ça valide et renforce du vide" vs "non c'est le reste qui s'est vidé, maintenant l'important se joue ici"). En espérant que le reste du public (actuel et potentiel) d'ASI soit moins destabilisé que moi.