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Travaux d'artistes
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Derniers commentaires
Ah la la... Tout ça pour ça. Qui se préoccupe encore des oscars ?
Je suis ravie de voir que la ziartistmanie n'a pas touché la Grèce : au prénom de Jean, ils associent toujours Jean Reno, et n'ont pas encore entendu parlé du film. Etonnant, non ?
Merci pour cette analyse de com' et de médiatologie.
Et que nous importe que le film soit français ou non ? Franchement...
En quoi cela va-t-il redorer la culture française et sa décadence actuelle ?
A lire, évidemment, le vite-dit d'aujourd'hui ou d'hier sur les retenues, voire les réticences des critiques américains sur la "successstory" de The Artist.
Je suis ravie de voir que la ziartistmanie n'a pas touché la Grèce : au prénom de Jean, ils associent toujours Jean Reno, et n'ont pas encore entendu parlé du film. Etonnant, non ?
Merci pour cette analyse de com' et de médiatologie.
Et que nous importe que le film soit français ou non ? Franchement...
En quoi cela va-t-il redorer la culture française et sa décadence actuelle ?
A lire, évidemment, le vite-dit d'aujourd'hui ou d'hier sur les retenues, voire les réticences des critiques américains sur la "successstory" de The Artist.
"seuls les comédiens, et l'argent, sont français."
Passons M. Schneidermann sur cette bêtise monumentale...
C'est moi où personne ne semble se souvenir qu'il y a eu en 2007 le très beau film argentin "La Antena" (rebaptisé Telepolis) qui était aussi muet et Noir & Blanc ?
C'était un hommage très réussi notamment à Méliès et à Fritz Lang (Metropolis, M Le Maudit, ...) et en même temps une expression artistique très singulière (va falloir que je le revoit, tiens).
(Tiens, "La Antena" est un film argentin. C'est bizarre, Madame Béjo est franco-argentine... Et elle est la compagne du fameux réalisateur qui a eu cette "idée géniale", cette lubie folle, de faire un film muet et Noir et Blanc. Ah, heureusement que je ne suis pas mauvaise langue, hein ?)
Son seul (gros) défaut à La Antena, c'est cette chose que tout le monde semble trouver subalterne (sauf Tristant Le Gall) et qui selon moi fait en vérité le succès de The Artist : la musique.
La musique de La Antena était trop répétitive, voire identique sur des scènes très diverses (pas assez de sous pour le compositeur ?), elle a finit par me lasser et, comble du paradoxe, à me faire lâcher vers la fin du film (j'avoue, j'ai eu envie de faire dodo, mais c'était peut-être le cassoulet).
Bien sûr, The Artist (que je n'ai pas vu) doit beaucoup à l'excellent acteur qu'est Jean Dujardin (moins à la madame Bejo qui a l'air, comme toute bonne actrice française au physique sexy, de jouer comme un pied), mais dans un film muet et en plus en Noir et Blanc ( = pas de moyen de titiller le spectateur par le châââtoiement des couleurs), le plus important pour permettre de faire passer les émotions, de capter et de maintenir l'attention du spectateur tout le long du film, c'est la musique.
Et comme m'a dit il y a quelques semaines le monsieur poinçonneur de tickets à la piscine de ma commune (il est très mélomane), c'est une musique magnifique que celle faite (par M. Bource) et choisie (le Jazz) pour The Artist.
(il avait acheté le CD sur qobuz).
Donc, bravo M. Bource pour votre musique, si parfaite pour ce film et si belle en soi.
Et le fait que personne ne semble se préoccuper de vous et de votre musique, M. Bource, est vraiment une honte.
J'en reste (presque) muet d'indignation, et si ce blanc médiatique persiste, je deviendrais assurément noir de rage.
Passons M. Schneidermann sur cette bêtise monumentale...
C'est moi où personne ne semble se souvenir qu'il y a eu en 2007 le très beau film argentin "La Antena" (rebaptisé Telepolis) qui était aussi muet et Noir & Blanc ?
C'était un hommage très réussi notamment à Méliès et à Fritz Lang (Metropolis, M Le Maudit, ...) et en même temps une expression artistique très singulière (va falloir que je le revoit, tiens).
(Tiens, "La Antena" est un film argentin. C'est bizarre, Madame Béjo est franco-argentine... Et elle est la compagne du fameux réalisateur qui a eu cette "idée géniale", cette lubie folle, de faire un film muet et Noir et Blanc. Ah, heureusement que je ne suis pas mauvaise langue, hein ?)
Son seul (gros) défaut à La Antena, c'est cette chose que tout le monde semble trouver subalterne (sauf Tristant Le Gall) et qui selon moi fait en vérité le succès de The Artist : la musique.
La musique de La Antena était trop répétitive, voire identique sur des scènes très diverses (pas assez de sous pour le compositeur ?), elle a finit par me lasser et, comble du paradoxe, à me faire lâcher vers la fin du film (j'avoue, j'ai eu envie de faire dodo, mais c'était peut-être le cassoulet).
Bien sûr, The Artist (que je n'ai pas vu) doit beaucoup à l'excellent acteur qu'est Jean Dujardin (moins à la madame Bejo qui a l'air, comme toute bonne actrice française au physique sexy, de jouer comme un pied), mais dans un film muet et en plus en Noir et Blanc ( = pas de moyen de titiller le spectateur par le châââtoiement des couleurs), le plus important pour permettre de faire passer les émotions, de capter et de maintenir l'attention du spectateur tout le long du film, c'est la musique.
Et comme m'a dit il y a quelques semaines le monsieur poinçonneur de tickets à la piscine de ma commune (il est très mélomane), c'est une musique magnifique que celle faite (par M. Bource) et choisie (le Jazz) pour The Artist.
(il avait acheté le CD sur qobuz).
Donc, bravo M. Bource pour votre musique, si parfaite pour ce film et si belle en soi.
Et le fait que personne ne semble se préoccuper de vous et de votre musique, M. Bource, est vraiment une honte.
J'en reste (presque) muet d'indignation, et si ce blanc médiatique persiste, je deviendrais assurément noir de rage.
http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/27/the-artist-un-film-d-hier-mais-pas-de-demain
ça ne fait pas plaisir d'obtenir un Oscar? comme vous voulez. A moi, oui, et bravo au metteur en scène et aux acteurs (personne ne s'occupe d'habitude du producteur) et bla bla bla
Et toc, gâchons nous bien le plaisir (c'est bien franchouillard ça, non?)
Trouvé sur nouvelobs;com :
//8h30 - Nicolas Sarkozy se félicite de ce succès//
"Se félicite" : tout est dit, pas besoin d'en rajouter;
//Nicolas Sarkozy, invité de RTL ce lundi 27 février, se félicite du "succès formidable pour le cinéma français et le cinéma de qualité" que constitue "The Artist" avec son acteur le plus bankable du moment, Jean Dujardin. Il ajoute : "J'ai bien sûr adoré" The Artist (...). Quant à Dujardin, pour le président, l'homme est "fantastique... parce qu'on comprend très bien son anglais... On a envie de parler anglais avec lui parce qu'on comprend absolument tout". Tout cela est en effet "magnificole"//
Voilà. Tout ce qu'a retenu Foutriquet 1er de Dujardin, c 'est qu'il est le plus "bankable" et qu'il comprend son anglais (moi qui croyais que c'était un film muet). Réaction aussi médiocre que quand il a vu un te toile de Klein (combien ça coûte) ou rencontré Houellebecq (combien vous avez vendu).
Carla, t'as encore du taf pour cultiver ton lopin de terre-à-terre ! Ah oui,c'est vrai, maintenant tu dois faire peuple et poubelle la vie...
//8h30 - Nicolas Sarkozy se félicite de ce succès//
"Se félicite" : tout est dit, pas besoin d'en rajouter;
//Nicolas Sarkozy, invité de RTL ce lundi 27 février, se félicite du "succès formidable pour le cinéma français et le cinéma de qualité" que constitue "The Artist" avec son acteur le plus bankable du moment, Jean Dujardin. Il ajoute : "J'ai bien sûr adoré" The Artist (...). Quant à Dujardin, pour le président, l'homme est "fantastique... parce qu'on comprend très bien son anglais... On a envie de parler anglais avec lui parce qu'on comprend absolument tout". Tout cela est en effet "magnificole"//
Voilà. Tout ce qu'a retenu Foutriquet 1er de Dujardin, c 'est qu'il est le plus "bankable" et qu'il comprend son anglais (moi qui croyais que c'était un film muet). Réaction aussi médiocre que quand il a vu un te toile de Klein (combien ça coûte) ou rencontré Houellebecq (combien vous avez vendu).
Carla, t'as encore du taf pour cultiver ton lopin de terre-à-terre ! Ah oui,c'est vrai, maintenant tu dois faire peuple et poubelle la vie...
Il faut savoir que les Oscars est avant tout un evenement de Public Relations et donc un evenement commercial plutot qu'artistique.
Le lobbying pour les Oscars est completement normal : Ne pas faire de Lobying est ce qui n'est pas normal. selon certains, le lobbying cinema serait aussi important que celui de l'armement aux USA.
C'est une des raisons pour lesquelles par exemple, Tree of Life qui a gagne de tres nombreuses recompenses aux USA avant les Oscars, n'a pas gagne uns seule statuette, Malick refusant le jeu du lobbying.
Maintenant, pretendre que d'avoir des informations compromettantes sur le producteur aurait ete utilise contre le film, n'est pas du tout sur : Il faut bien comprendre que ce sont les membres de l'academie qui votent pour les Oscars ( les fameux professionels de la profession ) et que ce qui pourrait etre a priori reproche a Langmann pourrait l'etre a pratiquement tous les nomines .. et aux votants !
Maintenant en ce qui concerne le lobbying : le film etait deja produit et termine, et comme les francais en general ont beaucoup de peine a percer le marche US, Weinstein a pu acheter les droit de distribution pour les USA et Australie pour moins de $ 3 millions ( une baguatelle ) il etait donc facile d'investir de qui n'a pas ete depense dans une campagne de lobbying extreme, aide par le fait que le film raconte un histoire du cinema US et surtout Weinstein a beaucoup joue sur la fait qu'en distribuant The Artist, il prenait un risque enorme ( imaginez : un film muet / noir et blanc ... )
Maintenant, il faut aussi beaucoup relativiser : Pour l'instant, aux USA, The Artist n'a rapporte aux USA "que" $ 31.8 millions de dollars depuis sa sortie en novembre dernier.b ( bon rendement pour les 3 millions d'investissement )
Les Oscars vont certainement booster un peu les recettes pour les prochaines semaines, mais ne va sans doute pas faire beaucoup plus que $ 50 millions au total.
Par comparaison, Act of Valor qui sortait vendredi dernier a fait $ 24 millions de recettes en trois jours, et le week end precedent, et Safe House et The Vow qui en sont les deux a leur troisieme semaine d'exploitation en sont respectivement a $ 98 millions et $ 103 millions de recette.
Le lobbying pour les Oscars est completement normal : Ne pas faire de Lobying est ce qui n'est pas normal. selon certains, le lobbying cinema serait aussi important que celui de l'armement aux USA.
C'est une des raisons pour lesquelles par exemple, Tree of Life qui a gagne de tres nombreuses recompenses aux USA avant les Oscars, n'a pas gagne uns seule statuette, Malick refusant le jeu du lobbying.
Maintenant, pretendre que d'avoir des informations compromettantes sur le producteur aurait ete utilise contre le film, n'est pas du tout sur : Il faut bien comprendre que ce sont les membres de l'academie qui votent pour les Oscars ( les fameux professionels de la profession ) et que ce qui pourrait etre a priori reproche a Langmann pourrait l'etre a pratiquement tous les nomines .. et aux votants !
Maintenant en ce qui concerne le lobbying : le film etait deja produit et termine, et comme les francais en general ont beaucoup de peine a percer le marche US, Weinstein a pu acheter les droit de distribution pour les USA et Australie pour moins de $ 3 millions ( une baguatelle ) il etait donc facile d'investir de qui n'a pas ete depense dans une campagne de lobbying extreme, aide par le fait que le film raconte un histoire du cinema US et surtout Weinstein a beaucoup joue sur la fait qu'en distribuant The Artist, il prenait un risque enorme ( imaginez : un film muet / noir et blanc ... )
Maintenant, il faut aussi beaucoup relativiser : Pour l'instant, aux USA, The Artist n'a rapporte aux USA "que" $ 31.8 millions de dollars depuis sa sortie en novembre dernier.b ( bon rendement pour les 3 millions d'investissement )
Les Oscars vont certainement booster un peu les recettes pour les prochaines semaines, mais ne va sans doute pas faire beaucoup plus que $ 50 millions au total.
Par comparaison, Act of Valor qui sortait vendredi dernier a fait $ 24 millions de recettes en trois jours, et le week end precedent, et Safe House et The Vow qui en sont les deux a leur troisieme semaine d'exploitation en sont respectivement a $ 98 millions et $ 103 millions de recette.
Ah oui, The Artist, c'est pas très français tout ça, j'espère que Le Pen va s'en rendre compte et taper du poing sur la table, c'est une escroquerie pire que les abattoirs halal ce truc, en plus Langman, ça fait très cosmopolite, et puis il est distribué aux EU par les Weinstein et vous savez quoi ils sont JUIFS, et ils font du lobbying communautaire pour faire gagner des JUIFS (comme dans le passé Tarantino et Minghella, des super-juifs planqués!) parce que c'est bien connu à Hollywood y en a que pour les JUIFS et on n'aime pas trop ça nous les gens du forum, en plus il tape sa femme et on n'aime pas trop ça non plus, à part quand c'est Thomas Piketty.
Bêtise, mesquinerie, vomis, ça c'est français!
Bêtise, mesquinerie, vomis, ça c'est français!
Chronique intéressante, en particulier à propos du marketing bi-national du film: j'ai plutôt bien aimé The Artist, mais j'ai été perplexe de lire des compte-rendus comme celui de Courrier international (http://www.courrierinternational.com/breve/2012/02/27/un-palmares-a-l-accent-international), pour qui "la langue française a occupé le devant de la scène" aux oscars - ils parlent certes de la cérémonie, mais à propos d'un film muet et en anglais, il faut le faire!
Cela dit, j'y vois plus un effet du chauvinisme français qu'autre chose; l'histoire des Français à Hollywood est un sujet passionnant et complexe. Pour ma part, en bonne amatrice de classiques (y compris hollywoodiens!) je lui préfère Sunset boulevard de Billy Wilder, sur le même thème.
En ce qui concerne Langmann, l'image de l'homme d'affaires-gangster n'a (malheureusement) jamais été un repoussoir pour réussir, que ce soit en France (Tapie par exemple) ou aux Etats-Unis (Sinatra a plus que joué de cette image, pour ne citer que lui).
Cela dit, j'y vois plus un effet du chauvinisme français qu'autre chose; l'histoire des Français à Hollywood est un sujet passionnant et complexe. Pour ma part, en bonne amatrice de classiques (y compris hollywoodiens!) je lui préfère Sunset boulevard de Billy Wilder, sur le même thème.
En ce qui concerne Langmann, l'image de l'homme d'affaires-gangster n'a (malheureusement) jamais été un repoussoir pour réussir, que ce soit en France (Tapie par exemple) ou aux Etats-Unis (Sinatra a plus que joué de cette image, pour ne citer que lui).
La gloire de "the artist" aux Ztazunis, comme le rappelait justement France3 ce midi, est due essentiellement à un travail de lobbying [s]communautariste[/s] intense de The Weinstein company pour propulser le film en haut de l'affiche, c'est juste ça. Ça relativise le conte de fées.
Amusant tweet de BRP juste après la prise de parole de T. Langmann aux Césars :
Le cinéma français possède aussi son Nicolas Sarkozy... Bigre... #César2012
https://twitter.com/#!/B_Roger_Petit/status/173177516863913984
Le cinéma français possède aussi son Nicolas Sarkozy... Bigre... #César2012
https://twitter.com/#!/B_Roger_Petit/status/173177516863913984
Intéressante chronique sur l'arrière-boutique du film et la vie cachée du bailleur de fric.
On pourrait aussi explorer les arcanes politico-mercantiles qui sous-tendent la trajectoire de tous films césarisés ou oscarisés.
Bravo à tous les spécialistes qui se plongent dans les sous-couches logicielles quand l'imbécile heureux (moi, par exemple) se contente de l'apparence.
Mais, enfin, j'ai décidé d'assumer ma nature de gros naze et de revendiquer mon droit d'aimer un film, magnifiquement interprété, sans me préoccuper des secrets de cuisine.
Alors : vive "The artist", même s'il n'est pas "made in France" et que des gros voyous on tenu le bébé sur les fonts baptismaux.
On pourrait aussi explorer les arcanes politico-mercantiles qui sous-tendent la trajectoire de tous films césarisés ou oscarisés.
Bravo à tous les spécialistes qui se plongent dans les sous-couches logicielles quand l'imbécile heureux (moi, par exemple) se contente de l'apparence.
Mais, enfin, j'ai décidé d'assumer ma nature de gros naze et de revendiquer mon droit d'aimer un film, magnifiquement interprété, sans me préoccuper des secrets de cuisine.
Alors : vive "The artist", même s'il n'est pas "made in France" et que des gros voyous on tenu le bébé sur les fonts baptismaux.
Langmann est cocaïnomane, violent, mégalo, pété de tunes, et il aime bien Sarkozy. Jusque là, il est cohérent.
Mais qu'avait-il bien pu sniffer le jour où il a déclaré avoir été "bluffé par Hollande" !?
Mais qu'avait-il bien pu sniffer le jour où il a déclaré avoir été "bluffé par Hollande" !?
Pourquoi ces débats à la noix sur la nationalité du film ? la seule question qui m'intéresse dans ce film, comme dans tous les films, est d'abord l'histoire qu'il raconte. Ce qui m'exaspère et me glace, c'est le message tellement explicite, qui ne laisse pas la moindre place à la poésie ou au vagabondage mental : "oui oui l'évolution c'est dur à vivre, mais faut s'adapter sinon tu disparais, et puis tu verras au bout du compte il en sortira quelque chose de bon pour toi". Il y a là sûrement du vrai, à l'échelle de l'histoire de l'espèce tout entière. Mais à l'échelle conjoncturelle, asséner ce message à ses contemporains comme une feuille de route s'apparente à de la propagande niaiseuse contre toutes les résistances. Les puissants s'y sont bien reconnus, qui enfoncent le clou en espérant enfoncer le message dans le crâne des gens. Du moins peut-on faire crédit au gentil Hazanavicius de ne pas l'avoir pensé comme un outil de manipulation.
Mais la propagande est à la mode. Dans le genre, on a Polisse, avec pour le coup, une Maïwenn qui assume son intention ("je fais un reportage pour le ministère de l'intérieur" se fait-elle dire à elle-même dans le film. On ne peut être plus cash). Polisse nous dit comment il faut baigner les enfants, qui a le droit de les mater et de les prendre en photo sans passer pour un pervers (en l'occurrence elle, avec son appareil photo, du haut de son appart) comment on doit parler aux vieux arabes réactionnaires, quelle est la hiérarchie de la dignité parentale entre les roumains (qui tuent leurs enfants) les Roms (à qui il vaut mieux enlever les leurs), les noirs (qui les abandonnent par désespoir, et les Blancs (qui ont des problèmes multiples et complexes, pas réductibles à un seul cliché contrairement aux autres), mais dont la perte le sens des valeurs est le point commun. Heureusement, les filcs l'ont encore, eux. Et heureusement, ce film n'a pas eu beaucoup de récompenses, et la Nadine Morano du cinéma (Mathilde Seigner) a révélé le vrai visage de ce film : un truc qui veut forcer l'émotion, forcer la reconnaissance, imposer sa vision vulgaire des choses et sa hiérarchie des valeurs.
Pour le vrai cinéma il reste quelques césars techniques, et encore.
Mais la propagande est à la mode. Dans le genre, on a Polisse, avec pour le coup, une Maïwenn qui assume son intention ("je fais un reportage pour le ministère de l'intérieur" se fait-elle dire à elle-même dans le film. On ne peut être plus cash). Polisse nous dit comment il faut baigner les enfants, qui a le droit de les mater et de les prendre en photo sans passer pour un pervers (en l'occurrence elle, avec son appareil photo, du haut de son appart) comment on doit parler aux vieux arabes réactionnaires, quelle est la hiérarchie de la dignité parentale entre les roumains (qui tuent leurs enfants) les Roms (à qui il vaut mieux enlever les leurs), les noirs (qui les abandonnent par désespoir, et les Blancs (qui ont des problèmes multiples et complexes, pas réductibles à un seul cliché contrairement aux autres), mais dont la perte le sens des valeurs est le point commun. Heureusement, les filcs l'ont encore, eux. Et heureusement, ce film n'a pas eu beaucoup de récompenses, et la Nadine Morano du cinéma (Mathilde Seigner) a révélé le vrai visage de ce film : un truc qui veut forcer l'émotion, forcer la reconnaissance, imposer sa vision vulgaire des choses et sa hiérarchie des valeurs.
Pour le vrai cinéma il reste quelques césars techniques, et encore.
//un requin qui a lancé un projet en sachant parfaitement qu'un projet concurrent était déjà sur les rails, mais avec la ferme intention de le torpiller, un parrain qui a dépensé 50 000 euros en cocaïne et en prostituées sur un grand chantier, en opposant simplement un "consommation personnelle" à toutes les curiosités, pour couvrir ses lieutenants.//
Est-ce que la police laisserait repartir en entier Mouloud ou Boubacar, suspectés de schnouffer pour 50000 euros de coke avec des dames aux gros moyens respiratoires ?
Selon que vous serez puissants ou misérables...
Sur le film, ne voyant rien venir, j'en ai parlé après l'article sur le pugilat JMA-ET-DS. Ce que je peux ajouter c'est que si ce film a eu sa tripotée d’Oscars, c'est sans doute à cause de ses qualités... mais non moins sans doute parce que son contenu est totalement étazunien !
Comme quoi yapas que nouzautres petits Français à être bien chauvins !
La question qui nous hante tous maintenant : Dujardin ira-t-il faire la promo de Cynique le Cinéaste, ou trouvera-t-il comme Omar Sy une bonne raison de ne pas y aller ? Pour emporter le morceau, son producteur devra-t-il lui fournir putes et coke ? Parce que Chouchou, dont la carrière internationale est lancée, n'a strictement aucun besoin d'un type dont la carrière pourrait s'arrêter en mai
Est-ce que la police laisserait repartir en entier Mouloud ou Boubacar, suspectés de schnouffer pour 50000 euros de coke avec des dames aux gros moyens respiratoires ?
Selon que vous serez puissants ou misérables...
Sur le film, ne voyant rien venir, j'en ai parlé après l'article sur le pugilat JMA-ET-DS. Ce que je peux ajouter c'est que si ce film a eu sa tripotée d’Oscars, c'est sans doute à cause de ses qualités... mais non moins sans doute parce que son contenu est totalement étazunien !
Comme quoi yapas que nouzautres petits Français à être bien chauvins !
La question qui nous hante tous maintenant : Dujardin ira-t-il faire la promo de Cynique le Cinéaste, ou trouvera-t-il comme Omar Sy une bonne raison de ne pas y aller ? Pour emporter le morceau, son producteur devra-t-il lui fournir putes et coke ? Parce que Chouchou, dont la carrière internationale est lancée, n'a strictement aucun besoin d'un type dont la carrière pourrait s'arrêter en mai
Bonjour
J'aimerais beaucoup que Rafik et Alain Korkos consacrent une émission sur The Artist. Une émission critique, bien sûr!
J'aimerais beaucoup que Rafik et Alain Korkos consacrent une émission sur The Artist. Une émission critique, bien sûr!
Mal placé
"dont seuls les comédiens, et l'argent, sont français"
C'est vrai que c'est pas avec un réalisateur d'ascendance juive lituanienne ou avec un compositeur armoricain que l'on va commencer à avoir des vrais films français...
Blague - et omissions monstrueuses de DS - à part, le fait que le sujet soit américain ne me semble pas un drame pour faire un film français, si ?
NB : la seule chose qui soit réellement peu française... c'est précisément le casting, puisqu'à part Jean Dujardin et la (ouf elle est un peu française) franco-argentine Berenice Béjo, tous les acteurs sont américains !
C'est vrai que c'est pas avec un réalisateur d'ascendance juive lituanienne ou avec un compositeur armoricain que l'on va commencer à avoir des vrais films français...
Blague - et omissions monstrueuses de DS - à part, le fait que le sujet soit américain ne me semble pas un drame pour faire un film français, si ?
NB : la seule chose qui soit réellement peu française... c'est précisément le casting, puisqu'à part Jean Dujardin et la (ouf elle est un peu française) franco-argentine Berenice Béjo, tous les acteurs sont américains !
Malcom Mcdowell est anglais.
Plates excuses.
(et n'oublions pas non plus Uggie, citoyen du monde très probablement)
(et n'oublions pas non plus Uggie, citoyen du monde très probablement)
Bande originale enregistrée en Belgique…
(rappelons au passage qu'entre les arrangeurs et les orchestrateurs, ils sont une dizaine à avoir travaillé sur la réalisation de la musique - pensez-y quand on lit ou entend "musique par Ludovic Bource"…)
(rappelons au passage qu'entre les arrangeurs et les orchestrateurs, ils sont une dizaine à avoir travaillé sur la réalisation de la musique - pensez-y quand on lit ou entend "musique par Ludovic Bource"…)
C'est quelque chose que je n'ignore absolument pas, m'intéressant particulièrement à ces choses là.
Alors bon, oui, on peut entrer dans les détails, aller voir l'origine des orchestrateurs, le lieu d'impression de la partition, etc. Et puis aller voir où les gens ont appris la composition, l'orchestration, l'arrangement, etc.
Ce qui ne servirait à rien, puisque de toute façon la musique est écrite dans un style symphonique pseudo-hollywoodien (ce qui nous amène sur le terrain du sujet du film plutôt que de l'identité de ses créateurs).
Bref.
Alors bon, oui, on peut entrer dans les détails, aller voir l'origine des orchestrateurs, le lieu d'impression de la partition, etc. Et puis aller voir où les gens ont appris la composition, l'orchestration, l'arrangement, etc.
Ce qui ne servirait à rien, puisque de toute façon la musique est écrite dans un style symphonique pseudo-hollywoodien (ce qui nous amène sur le terrain du sujet du film plutôt que de l'identité de ses créateurs).
Bref.
L'orchestre qui joue pour un film muet, un détail ? Tsss...
La musique ou l'orchestre, pas un détail. C'est pour ça que j'ai souligné l'oubli par DS de la nationalité du compositeur, qui dans les crédits incarne le travail sur la musique du film.
La nationalité des gens dans l'orchestre, ou l'emplacement géographique du studio, un détail; assurément. A moins bien sûr que vous ayiez des éléments indiquant que nous avons là affaire à un orchestre qui joue fondamentalement différemment du résultat que l'on aurait eu dans un enregistrement parisien.
Et, encore une fois, la nationalité de l'orchestre est un détail puisqu'on est essentiellement dans le cadre de l'imitation d'un style hollywoodien bien codifié, avec une marge de manoeuvre qui en l'occurrence ne présente pas d'intérêt.
J'en reviens donc à la seule identité nationale symbolique de la musique de ce film, à savoir celle du compositeur, qui est français, ce qui représente sensiblement autre chose que si ç'avait été un compositeur américain.
La nationalité des gens dans l'orchestre, ou l'emplacement géographique du studio, un détail; assurément. A moins bien sûr que vous ayiez des éléments indiquant que nous avons là affaire à un orchestre qui joue fondamentalement différemment du résultat que l'on aurait eu dans un enregistrement parisien.
Et, encore une fois, la nationalité de l'orchestre est un détail puisqu'on est essentiellement dans le cadre de l'imitation d'un style hollywoodien bien codifié, avec une marge de manoeuvre qui en l'occurrence ne présente pas d'intérêt.
J'en reviens donc à la seule identité nationale symbolique de la musique de ce film, à savoir celle du compositeur, qui est français, ce qui représente sensiblement autre chose que si ç'avait été un compositeur américain.
la nationalité de l'orchestre est un détail puisqu'on est essentiellement dans le cadre de l'imitation d'un style hollywoodien bien codifié
la seule identité nationale symbolique de la musique de ce film, à savoir celle du compositeur, qui est français
Ben, c'est-à-dire, faudrait savoir…
Qu'il n'y ait pratiquement pas d'orchestre français qui enregistrent de BO (quel que soit le style, il s'agit quand même des gens qui fabriquent directement le son, ce qui pour moi n'est certainement pas secondaire, ou moins "symbolique"), comme c'est le cas ici, ne me porte vraiment pas au cocorico.
la seule identité nationale symbolique de la musique de ce film, à savoir celle du compositeur, qui est français
Ben, c'est-à-dire, faudrait savoir…
Qu'il n'y ait pratiquement pas d'orchestre français qui enregistrent de BO (quel que soit le style, il s'agit quand même des gens qui fabriquent directement le son, ce qui pour moi n'est certainement pas secondaire, ou moins "symbolique"), comme c'est le cas ici, ne me porte vraiment pas au cocorico.
Mes étiquettes sont arbitraires, mais je cherchais à distinguer :
- identité symbolique = quand on voit le générique et qu'on essaie d'identifier "ceux qui ont fait la musique", ce qui se résume la plupart du temps à "qui est le compositeur". Symbolique, parce que ça a une force symbolique d'avoir un nom français et non pas américain ou tchécoslovaque à cet endroit là.
- l'identité stylistique = ce qu'il y a dans cette musique, en l'occurrence le pastiche d'un style américain - pris avec un certain recul quand même -, mais on a le droit d'être français et d'avoir la technique pour imiter parfaitement un style d'où qu'il vienne.
Oui, c'est dommage qu'il n'y ait pas d'orchestre français qui joue des bo. Ce serait symboliquement plus fort (on y revient). Mais précisément, la nationalité de l'orchestre a un rôle moindre dans le symbole. Les gens qui écoutent ne se demandent pas en priorité qui est l'orchestre qui joue, mais qui a composé la musique.
- identité symbolique = quand on voit le générique et qu'on essaie d'identifier "ceux qui ont fait la musique", ce qui se résume la plupart du temps à "qui est le compositeur". Symbolique, parce que ça a une force symbolique d'avoir un nom français et non pas américain ou tchécoslovaque à cet endroit là.
- l'identité stylistique = ce qu'il y a dans cette musique, en l'occurrence le pastiche d'un style américain - pris avec un certain recul quand même -, mais on a le droit d'être français et d'avoir la technique pour imiter parfaitement un style d'où qu'il vienne.
Oui, c'est dommage qu'il n'y ait pas d'orchestre français qui joue des bo. Ce serait symboliquement plus fort (on y revient). Mais précisément, la nationalité de l'orchestre a un rôle moindre dans le symbole. Les gens qui écoutent ne se demandent pas en priorité qui est l'orchestre qui joue, mais qui a composé la musique.
Pour ce qui est des noms qui défilent lors d'un générique de film américain, leur caractéristique, en général, c'est justement d'être de partout, même s'il s'agit d'Américains nés là-bas. Difficile de définir un "nom américain".
La mention du générique était une "image". Simplement pour dire que le spectateur qui veut s'intéresser à la musique ne va pas se dire "ah, je trouve que ce qu'a fait l'Orchestre Philharmonique de Flandres est fantastique" mais plutôt "ah, ce qu'a fait Ludovic Gource est fantastique". Et sur le web, il n'ira pas se renseigner sur l'OPF mais sur Ludovic Gource (et se dira "ah tiens il est français").
Mais sinon, bien sûr que sur l'ensemble du casting et de l'équipe, ça se joue pas de la même façon...
Mais sinon, bien sûr que sur l'ensemble du casting et de l'équipe, ça se joue pas de la même façon...
Mais on peut regretter que le grand public ne s'intéresse pas à qui joue…
Dommage, par exemple, que les fans de Star Wars n'ait pas rendu hommage à Maurice Murphy - qui est quand même le gars qu'on entend à chaque fois que le générique démarre (et Indiana Jones, et Superman)...
Dommage, par exemple, que les fans de Star Wars n'ait pas rendu hommage à Maurice Murphy - qui est quand même le gars qu'on entend à chaque fois que le générique démarre (et Indiana Jones, et Superman)...
[sub]"Difficile de définir un "nom américain"."
Sauf s'ils sont compositeurs et austro-hongrois[/sub]
Sauf s'ils sont compositeurs et austro-hongrois[/sub]
[sub]oh, bé t'es fou, toi...
te revoilà dans les parages, ou c'est un aller-retour vite fait. ?[/sub]
te revoilà dans les parages, ou c'est un aller-retour vite fait. ?[/sub]
[sub]ouaip deja reparti, plus vite que mon ombre ( je n'ose plus dire plus vite qu'un neutrino avec JREM dan les parages )[/sub]
[sub]ah ben moi pareil.[/sub]
Lawl....
Là où vous dites "symbolique" j'entends "apparence".
Suffirait que ça ait l'apparence d'être français.
Un peu comme prendre des vaches hollandaises pour en tirer du lait, le faire coaguler et fermenter en Pologne, faire fabriquer des barquettes rondes au Portugal, pour au final mettre une étiquette "Camembert" dessus - et hop ça devient un fromage "français".
Je suis bien d'accord que, concrètement, c'est bel et bien comme ça que ça fonctionne (enfin, pas pour le camembert en particulier, mais métaphoriquement parlant), mais ce n'est pas une raison pour y adhérer.
Cette notion identitaire (c'est un film "français") finit par ne plus avoir aucun sens réel, et en dit plus, je trouve, sur l'inquiétude de fond d'une ex-grande culture, soumise à une culture dominante anglo-saxonne, et qui voudrait se faire croire que, "non, regardez, on fait aussi bien" (je dis ça en-dehors de toute considération sur le film The Artist en lui-même, que je n'ai pas vu et qui est peut-être très bien).
Suffirait que ça ait l'apparence d'être français.
Un peu comme prendre des vaches hollandaises pour en tirer du lait, le faire coaguler et fermenter en Pologne, faire fabriquer des barquettes rondes au Portugal, pour au final mettre une étiquette "Camembert" dessus - et hop ça devient un fromage "français".
Je suis bien d'accord que, concrètement, c'est bel et bien comme ça que ça fonctionne (enfin, pas pour le camembert en particulier, mais métaphoriquement parlant), mais ce n'est pas une raison pour y adhérer.
Cette notion identitaire (c'est un film "français") finit par ne plus avoir aucun sens réel, et en dit plus, je trouve, sur l'inquiétude de fond d'une ex-grande culture, soumise à une culture dominante anglo-saxonne, et qui voudrait se faire croire que, "non, regardez, on fait aussi bien" (je dis ça en-dehors de toute considération sur le film The Artist en lui-même, que je n'ai pas vu et qui est peut-être très bien).
Pour n'importe quel autre film j'aurais le même discours que vous... mais vous ne semblez pas prendre en compte la dimension parodique, imitative, avec une démarche de mise en abyme permanente. Donc avec la nécessité de connaître les codes et jouer avec. Rien à voir, donc, selon moi, avec un film français bidon qui aurait copié les recettes hollywoodiennes sans ce jeu de références - et de dupes. Tout ça vaut aussi pour la musique, bien sûr.
Ce n'est pas tant sur le contenu du film (sur lequel je ne peux que vous croire sur parole) que je me prononçais, que sur qui a réellement œuvré à sa fabrication, concrètement. Dans mon exemple métaphorique ci-dessus, le Camembert obtenu pourrait être absolument délicieux...
Il y a du austro-hongrois là-dessous.
[sub]ah ben ...
les grands esprits se rencontrent ( mais il me faut deux minutes de plus que toi pour taper une phrase )[/sub]
les grands esprits se rencontrent ( mais il me faut deux minutes de plus que toi pour taper une phrase )[/sub]
J'ai en effet oublié de préciser que l'orchestre hollywoodien n'est pas un dérivé du pow-wow apache.
(à l'écrit ça peut sembler être une basse et méchante attaque, mais rien de tout ça. C'est mon sport mental que de passer pour un cynique)
(à l'écrit ça peut sembler être une basse et méchante attaque, mais rien de tout ça. C'est mon sport mental que de passer pour un cynique)
Enfin une explication... qui, dans l'ambiance des "vieux marcheurs du Quinzième", n'a pas que peu contribué à augmenter le délire paranoïaque. N'est pas OVH qui peut !
Le petit Langmann-Berri, cé quand même un drôle de pistolet... Quant à "Zi Artisse", je ne suis pas allé le voir, je ne le vois pas et je n'irai pas le voir. En ce moment, je prends plutôt des leçons de claques-dans-la gueule que des leçons de claquettes. Qui disait, l'autre jour, ya des gens qui vont au fouquettsse, moi j'préfère les claquettes ?
Le petit Langmann-Berri, cé quand même un drôle de pistolet... Quant à "Zi Artisse", je ne suis pas allé le voir, je ne le vois pas et je n'irai pas le voir. En ce moment, je prends plutôt des leçons de claques-dans-la gueule que des leçons de claquettes. Qui disait, l'autre jour, ya des gens qui vont au fouquettsse, moi j'préfère les claquettes ?
Médiatiser autant « The Artist » et ses nominations aux oscars revient non pas à célébrer le cinéma français mais à faire l'apologie des États-Unis. En effet, on érige ainsi ce pays (en fait l'académie des oscars) en juge suprême du bon goût cinématographique mondial, en maître qui rend sa copie (notée A+) à l'élève. Servitude volontaire?
Rappelons que pour qu'un film non-anglo-saxon remporte un oscar il faut qu'il:
- soit mué
- soit tourné à Hollywood
- raconte l'histoire d'Hollywood
- rende hommage au cinéma Hollywoodien
- embauche des acteurs américains (en plus des étrangers)
Les hommages ne font pas les bons films.
Rappelons que pour qu'un film non-anglo-saxon remporte un oscar il faut qu'il:
- soit mué
- soit tourné à Hollywood
- raconte l'histoire d'Hollywood
- rende hommage au cinéma Hollywoodien
- embauche des acteurs américains (en plus des étrangers)
Les hommages ne font pas les bons films.
EuHH...
Même si je suis loin d'adorer The Artist, il faut reconnaitre qu'un film dont en plus de l'argent et des acteurs, le réalisateur est français, ne vole pas le droit de se présenter comme français (du moins en France, la communication aux Etats-Unis doit être bien différente).
Même si je suis loin d'adorer The Artist, il faut reconnaitre qu'un film dont en plus de l'argent et des acteurs, le réalisateur est français, ne vole pas le droit de se présenter comme français (du moins en France, la communication aux Etats-Unis doit être bien différente).
Très bonne chronique.
SEMIR "critique"
SEMIR "critique"
il ne s'agit pas d'une panne, c jean mi qui a attaqué ovh pour faire tomber le site d'arretsur images
sinon quand allez vous évoquer de votre partenariat avec la tribune de l'art ???
http://www.latribunedelart.com/i-patrimoine-en-question-s-i-la-premiere-emission-produite-par-i-la-tribune-de-l-art-i-article003580.html
sinon quand allez vous évoquer de votre partenariat avec la tribune de l'art ???
http://www.latribunedelart.com/i-patrimoine-en-question-s-i-la-premiere-emission-produite-par-i-la-tribune-de-l-art-i-article003580.html