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Trois dimensions sur un écran plat
Depuis la sortie d'Avatar, premier succès foudroyant du cinéma 3D numérique, un nouveau débat agite critiques et commentateurs : et si la 3D au cinéma n'était qu'un gadget sophistiqué et superflu ? On ne peut répondre à cette interrogation sans retourner à quelques fondamentaux du cinéma traditionnel -en 2D- et plus particulièrement vers le cinéma d'action, celui qui a largement ouvert la voie de cette évolution.
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Derniers commentaires
À la base, je ne connaissais strictement rien à la 3D. Je savais simplement que certains films en 3D ne me plaisaient pas du tout car ils me filaient d’horribles maux de tête. J’ai donc dû retourner à l’école et apprendre comment il fallait procéder pour obtenir la meilleure 3D. J’ai fait en sorte de maîtriser à fond ce nouveau format et je me suis promis à moi-même d’apprendre à éviter les erreurs commises par le passé afin de ne pas livrer un travail gênant pour le spectateur. J’ai donc commencé à travailler : j’ai rencontré des chefs opérateurs qui avaient déjà utilisé la 3D, je suis allé dans des studios d’effets visuels comme ceux de Sony Pictures Imageworks où l’on m’a décortique la méthodologie, j’ai discuté avec des stéréographes qui m’ont expliqué comment les caméras 3D reproduisaient l’effet de convergence sur lequel est basé le relief, je me suis entraîné avec différentes caméras, différentes techniques d’éclairage, etc. Bref j’ai appris comment composer mes cadres en fonction de la 3D, j’ai appris par exemple comment varier les changements de convergence d’un plan à l’autre sans fatiguer l’œil du spectateur. J’ai donc commencé à envisager la convergence des plans un peu comme un musicien qui écrit de la musique et à concevoir une stéréographie ascendante ou descendante selon ce que je voulais montrer à l’écran, selon que je filmais une séquence émouvante ou effrayante par exemple. Il y a tout un vocabulaire et une grammaire de la dimensionnalité que j’ai appris et qui m’a aidé à prendre conscience du fait que la 3D était un véritable outil narratif. Un élément à part entière du storytelling. Et on commence à peine à le comprendre. Je me considérais comme un apprenti au début de la conception du film mais je me considère toujours comme tel. Je suis juste un peu moins ignorant qu’avant.http://www.capturemag.net/sur-ecoute/la-magie-du-cinema/
Le meilleur moyen de réaliser un film en 3D est de le faire directement, sans passer par un transfert. Vous n'obtiendrez jamais le film que vous souhaitez par une simple conversion. Tourner directement dans ce format vous permet de penser les mouvements de caméra et de diriger vos comédiens en tenant compte de ses contraintes. Néanmoins, quand j'ai tourné Titanic, mon style se prêtait déjà à la 3D. Je privilégiais la profondeur de champ, mes personnages s'inséraient dans un vaste décor, au point que le paquebot devenait un personnage à part entière. Or, la profondeur de champ est un élément fondamental de la 3D.
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2012/04/06/james-cameron-explorateur-de-la-3d_1681197_3476.html
bon c'est quand qu'elle meurt la 3D ? Croissance, ouverture au marché asiatique, majoration du ticket qui va disparaitre... c'est pas sérieux
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2012/04/06/james-cameron-explorateur-de-la-3d_1681197_3476.html
bon c'est quand qu'elle meurt la 3D ? Croissance, ouverture au marché asiatique, majoration du ticket qui va disparaitre... c'est pas sérieux
A t-on le droit de refuser les bidules ?
Tout net, je veux dire.
Sans se fader la lecture d'une foultitude d'argumentaires contradictoires à chaque fois que la mégamachine nous pond un nouveau hochet tout luisant de valeur ajoutée.
Bien que née dans les années 1980, la vitesse de péremption de mon environnement technique ne cesse de m'ébahir.
Et me surprend plus encore la capacité de nos contemporains à s'enthousiasmer pour les bidules.
J'emmerde les bidules..
Tout net, je veux dire.
Sans se fader la lecture d'une foultitude d'argumentaires contradictoires à chaque fois que la mégamachine nous pond un nouveau hochet tout luisant de valeur ajoutée.
Bien que née dans les années 1980, la vitesse de péremption de mon environnement technique ne cesse de m'ébahir.
Et me surprend plus encore la capacité de nos contemporains à s'enthousiasmer pour les bidules.
J'emmerde les bidules..
Un article interessant de Slate ( en anglais ) qui analyse en profondeur pourquoi la 3D est aujourd'hui quelque chose du passe ( La 3D est officiellement morte cet ete aux USA pour ceux qui ne le sauraient pas encore ) )
>< " "Anyone would have realized he was dead, just one look at those staring eyes," says Grace Kelly's character in Dial M For Murder, the Hitchcock thriller that became one of the last mainstream 3-D features to be produced during an earlier cycle of boom and bust. By the time of that film's release in 1954, the first great fad for stereo cinema had perished without much ceremony. By all appearances, its 21st-century descendent has met a similar fate." ><
>< " "Anyone would have realized he was dead, just one look at those staring eyes," says Grace Kelly's character in Dial M For Murder, the Hitchcock thriller that became one of the last mainstream 3-D features to be produced during an earlier cycle of boom and bust. By the time of that film's release in 1954, the first great fad for stereo cinema had perished without much ceremony. By all appearances, its 21st-century descendent has met a similar fate." ><
Pfeu, t'y connais rien d'abord.
Ben c'est pour ca que je lis les journaux Djac ;-)
Et pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, voici le meme article en francais sur la version francaise de Slate :
>< «N'importe qui se serait rendu compte qu'il est mort, il suffit de regarder ses yeux fixes» dit Grace Kelly dans Le crime était presque parfait, thriller d'Alfred Hitchcock qui fut une des dernières productions en 3D de la première période d'éclosion et de chute du procédé. Peu après la sortie de ce film, en 1954, la première grande vague de cinéma stéréoscopique était déjà enterrée sans plus de cérémonie. Il semble bien que son successeur du XXIe siècle suive la même pente. ><
Et pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, voici le meme article en francais sur la version francaise de Slate :
>< «N'importe qui se serait rendu compte qu'il est mort, il suffit de regarder ses yeux fixes» dit Grace Kelly dans Le crime était presque parfait, thriller d'Alfred Hitchcock qui fut une des dernières productions en 3D de la première période d'éclosion et de chute du procédé. Peu après la sortie de ce film, en 1954, la première grande vague de cinéma stéréoscopique était déjà enterrée sans plus de cérémonie. Il semble bien que son successeur du XXIe siècle suive la même pente. ><
Sur les affiches avant on mettait 3D en très gros. Maintenant c'est un peu plus petit et
on ajoute: "en 2D dans certaines salles"... pour ne pas perdre les spectateurs qui
en ont marre d'avoir à mettre des lunettes pour regarder des films auxquels la 3D n'apporte
absolument rien...
on ajoute: "en 2D dans certaines salles"... pour ne pas perdre les spectateurs qui
en ont marre d'avoir à mettre des lunettes pour regarder des films auxquels la 3D n'apporte
absolument rien...
(Sont exclus du tableau les films ayant été diffusés dans moins de 1500 salles lors de leur première semaine et les films avec «3D» dans le titre et que seul un idiot irait voir sur écran plat.)
Quel rigueur...
http://louvreuse.net/Instant-critique/la-platitude.html
Quel rigueur...
http://louvreuse.net/Instant-critique/la-platitude.html
??? il s'agit d'un tableau au milieu de toute l'analyse a seule fins de simplifier la visualisation, mais l'article est loin de ne parler que des enormes blockbusters : Au contraire ! ( il faut lire )
Quant au texte sur le blog francais, il est un peu idiot de dire que Greenfield serait a priori un ennemi de la 3D.
Mais bon, la France est bien en retard sur les USA, et il faut bien un peu pousser encore un peu pendant quelques annees le truc pour que les salles investissent afin de changer tout leur materiel, et donner une excuse pour vendre des tickets plus chers.
De toute facon, le nouveau truc techno qui ne sert a rien mais qui va subir le meme genre de strategie marketing va bientot etre le cinema a 60 images par seconde au lieu des 24 que nous avons aujourd'hui
Enfin bref ...
Comme tu dis, Djack ....
* bon weekend
Quant au texte sur le blog francais, il est un peu idiot de dire que Greenfield serait a priori un ennemi de la 3D.
Mais bon, la France est bien en retard sur les USA, et il faut bien un peu pousser encore un peu pendant quelques annees le truc pour que les salles investissent afin de changer tout leur materiel, et donner une excuse pour vendre des tickets plus chers.
De toute facon, le nouveau truc techno qui ne sert a rien mais qui va subir le meme genre de strategie marketing va bientot etre le cinema a 60 images par seconde au lieu des 24 que nous avons aujourd'hui
Enfin bref ...
Comme tu dis, Djack ....
* bon weekend
le cinema a 60 images par seconde au lieu des 24
Ah ouais, chouette, ça va être tip-top, cool, ouais, chouette, youpi, asile, trinité, alléluia !
A part ça, pourquoi faire ? Et le ratio vidéo, ça va donner quoi ? Si 24=25, 60= combien ?
Ah ouais, chouette, ça va être tip-top, cool, ouais, chouette, youpi, asile, trinité, alléluia !
A part ça, pourquoi faire ? Et le ratio vidéo, ça va donner quoi ? Si 24=25, 60= combien ?
Moi je propose qu'on retourne à 16 i/s comme au début du cinéma, parce que le progrès c'est le MAL.
Moi je propose qu'on reste à 24 i/s parce que ça fonctionne et que le progrès c'est le BIEN quand il est bien utilisé.
Enfin, je dis 24, mais ça pourrait être 25, ou 29.97, voire 30, par exemple. Á moins que ce ne soit 23.976... Sans compter les variations "drop frame", bien sûr.
Qu'est-ce qui est le mieux dans tout ce choix offert par le progrès (qui est le BIEN, sans aucun doute) ?
Tout ce progrès, qu'est-ce que je me régale...
Puis je suis vachement impatient de savoir ce que ça va donner sur le son, aussi.
Parce qu'il est évident que l'AC3, par exemple, cette belle compression due au progrès (qui est le BIEN, béni soit son nom) c'est tellement mieux qu'un bête AIFF ou Wave, n'est-ce pas ?
Ou, par exemple, est-ce que ça va transposer un demi-ton au-dessus, ou en-dessous, ou plus, quand on fera le transfert de films sur DVD, ou Blu-ray, ou que sais-je encore que le progrès (qui est le BIEN, d'ailleurs, tout le monde le dit dans le monde capitaliste, de la droite molle à la plus dure et dans le monde de la gauche moderne, béni soit son amour du marché et du progrès, qui je le rappelle, est le BIEN) va bien entendu nous [s]offrir[/s], [s]vendre[/s], offrir, pardon, pour exploiter au mieux tout les indéniables avantages du 60 i/s ?
Chouette, je suis tellement impatient...
Enfin, je dis 24, mais ça pourrait être 25, ou 29.97, voire 30, par exemple. Á moins que ce ne soit 23.976... Sans compter les variations "drop frame", bien sûr.
Qu'est-ce qui est le mieux dans tout ce choix offert par le progrès (qui est le BIEN, sans aucun doute) ?
Tout ce progrès, qu'est-ce que je me régale...
Puis je suis vachement impatient de savoir ce que ça va donner sur le son, aussi.
Parce qu'il est évident que l'AC3, par exemple, cette belle compression due au progrès (qui est le BIEN, béni soit son nom) c'est tellement mieux qu'un bête AIFF ou Wave, n'est-ce pas ?
Ou, par exemple, est-ce que ça va transposer un demi-ton au-dessus, ou en-dessous, ou plus, quand on fera le transfert de films sur DVD, ou Blu-ray, ou que sais-je encore que le progrès (qui est le BIEN, d'ailleurs, tout le monde le dit dans le monde capitaliste, de la droite molle à la plus dure et dans le monde de la gauche moderne, béni soit son amour du marché et du progrès, qui je le rappelle, est le BIEN) va bien entendu nous [s]offrir[/s], [s]vendre[/s], offrir, pardon, pour exploiter au mieux tout les indéniables avantages du 60 i/s ?
Chouette, je suis tellement impatient...
Douglas Trumbull avait invente le systeme pour shooter et projeter du 70mms en 60 images/second ( pour Brainstorm ) . Au debut des annees 80. Il ne s'agit pas de revenir forcement en arriere, mais toute decouverte n'est pas forcement une avancee qui apporte quoi que ce soit.
Ici, comme pour la 3D, il ne s'agit que d'attrape-nigaud a seule fin de vendre des tickets plus chers
* Je trouve plutot marrant de me trouver dans le camps des "Anti-progres" : Merci Reda, tu vient de me faire bien marrer pour commencer le weekend
Ici, comme pour la 3D, il ne s'agit que d'attrape-nigaud a seule fin de vendre des tickets plus chers
* Je trouve plutot marrant de me trouver dans le camps des "Anti-progres" : Merci Reda, tu vient de me faire bien marrer pour commencer le weekend
Des tickets, de l'équipement, du matériel, des logiciels, des formations, de la maintenance, etc.
Mais bon, arrête un peu d'intervenir, t'y connais rien, non plus, et pis t'es un réac opposé à tout progrès (qui est le BIEN, quinze Pater et trois Ave en son honneur).
Mais bon, arrête un peu d'intervenir, t'y connais rien, non plus, et pis t'es un réac opposé à tout progrès (qui est le BIEN, quinze Pater et trois Ave en son honneur).
Douglas Trumbull, le mec qui a bossé très tôt sur un truc obscur appelé "videogame"*, abandonné comme le Showscan pour cause d'inutilité ?
Merci de m'apporter sur un plateau l'exemple typique de quelqu'un d'en avance sur son temps (c'est à dire une personne à qui on clame que ses innovations sont inutiles aujourd'hui, sans voir qu'elles mènent à demain).
C'est vrai qu'on rigole bien ici.
* note : 1ere industrie culturelle aujourd'hui
Merci de m'apporter sur un plateau l'exemple typique de quelqu'un d'en avance sur son temps (c'est à dire une personne à qui on clame que ses innovations sont inutiles aujourd'hui, sans voir qu'elles mènent à demain).
C'est vrai qu'on rigole bien ici.
* note : 1ere industrie culturelle aujourd'hui
Y'a eu plein de génies incompris en leur temps, dans tous les domaines et il y en aura toujours, la nature humaine est ainsi faite. La nouveauté effraie.
Mais il est trop facile de se servir de cet argument pour justifier la moindre idée, le moindre frémissement conceptuel, quand il ne s'agit pas purement et simplement d'un nouveau coup de bluff pour faire du pognon.
Sinon, l'entièreté des produits présentés chaque année au concours Lépine devrait être mise en production, de peur de louper LE truc...
Il y a trop souvent confusion entre "nouveauté" et "progrès", "invention" et "course au toujours renouvelé". Je n'oserais vous recommander de lire certains auteurs sur la notion de "progrès", et son implication politique, et ce qu'elle implique aussi en termes d'abandon de choses existantes, de Marx, Adorno, Orwell jusqu'à Lasch, par exemple.
Sinon, en quoi le 60 i/s apporte-t-il quelque chose ?
industrie culturelle
Oui, moi aussi j'aime les oxymores :)
Mais il est trop facile de se servir de cet argument pour justifier la moindre idée, le moindre frémissement conceptuel, quand il ne s'agit pas purement et simplement d'un nouveau coup de bluff pour faire du pognon.
Sinon, l'entièreté des produits présentés chaque année au concours Lépine devrait être mise en production, de peur de louper LE truc...
Il y a trop souvent confusion entre "nouveauté" et "progrès", "invention" et "course au toujours renouvelé". Je n'oserais vous recommander de lire certains auteurs sur la notion de "progrès", et son implication politique, et ce qu'elle implique aussi en termes d'abandon de choses existantes, de Marx, Adorno, Orwell jusqu'à Lasch, par exemple.
Sinon, en quoi le 60 i/s apporte-t-il quelque chose ?
industrie culturelle
Oui, moi aussi j'aime les oxymores :)
Pour faire du pognon ? Mais ça en coute bien plus que ça en rapporte, si ce n'était que ça ils ne se feraient pas chier. Et Trumbull a considéré très tôt que la limite des 24 images par seconde étaient une limitation idiote, je ne pense pas que ça en a fait un millionaire vu l'effet que ses recherches ont eu sur sa carrière.
Pour voir ce que ça apporte aujourd'hui, il faut retourner aux origines du cinéma (les parcs d'attraction) : http://www.excessif.com/cinema/actu-cinema/dossiers/king-kong-360-3d-la-derniere-oeuvre-geante-de-peter-jackson-5953222-760.html
Pour voir ce que ça apporte aujourd'hui, il faut retourner aux origines du cinéma (les parcs d'attraction) : http://www.excessif.com/cinema/actu-cinema/dossiers/king-kong-360-3d-la-derniere-oeuvre-geante-de-peter-jackson-5953222-760.html
Mais ça en coute bien plus que ça en rapporte
à qui ?
la limite des 24 images par seconde étaient une limitation idiote
pourquoi ?
Pour voir ce que ça apporte aujourd'hui
Votre réponse suivant cette phrase n'est pas une réponse. Qu'est-ce qu'apporte le 60 i/s par rapport au 24 i/s ?
il faut retourner aux origines du cinéma (les parcs d'attraction)
Ah la, la, ça recommence...
Une des origines du cinéma, pinaise ! A égalité avec le théâtre, le Grand Guignol, l'opéra, le ballet, la pantomime, etc.
Et il y avait autant de diffusion en "salles" que dans les fêtes foraines. Salles qui n'étaient pas encore les salles que l'on connaît maintenant, certes, même si Gaumont s'y est attelé dès 1896 en voulant faire son monopole de l'image animée. 1896, soit dès les débuts...
Lisez Altman et Barnier, par exemple, c'est très instructif.
Mieux encore, King Kong 360 - 3D est projeté à 60 images par secondes, permettant à la compagnie de se passer de raccourcis visuels utilisés habituellement pour simuler la réalité, comme les flous de mouvements :
Un peu de n'importe quoi technique, ça impressionne...
Mais bon, concédons que le 60 i/s puisse avoir une utilité dans ce domaine précis de l'attraction, même si vous ne m'avez donné encore aucune explication technique béton qui puisse valider son usage.
Encore une fois, dans un cadre normal, qu'est-ce qu'apporte le 60 i/s ?
A moins que vous ne comptiez appliquer ce traitement d'attraction foraine (c'est très bien les attractions foraines, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas) à tout le cinéma...
Edit : et j'oubliais Lacombe et Porcile en ce qui concerne Gaumont et compagnie.
à qui ?
la limite des 24 images par seconde étaient une limitation idiote
pourquoi ?
Pour voir ce que ça apporte aujourd'hui
Votre réponse suivant cette phrase n'est pas une réponse. Qu'est-ce qu'apporte le 60 i/s par rapport au 24 i/s ?
il faut retourner aux origines du cinéma (les parcs d'attraction)
Ah la, la, ça recommence...
Une des origines du cinéma, pinaise ! A égalité avec le théâtre, le Grand Guignol, l'opéra, le ballet, la pantomime, etc.
Et il y avait autant de diffusion en "salles" que dans les fêtes foraines. Salles qui n'étaient pas encore les salles que l'on connaît maintenant, certes, même si Gaumont s'y est attelé dès 1896 en voulant faire son monopole de l'image animée. 1896, soit dès les débuts...
Lisez Altman et Barnier, par exemple, c'est très instructif.
Mieux encore, King Kong 360 - 3D est projeté à 60 images par secondes, permettant à la compagnie de se passer de raccourcis visuels utilisés habituellement pour simuler la réalité, comme les flous de mouvements :
Un peu de n'importe quoi technique, ça impressionne...
Mais bon, concédons que le 60 i/s puisse avoir une utilité dans ce domaine précis de l'attraction, même si vous ne m'avez donné encore aucune explication technique béton qui puisse valider son usage.
Encore une fois, dans un cadre normal, qu'est-ce qu'apporte le 60 i/s ?
A moins que vous ne comptiez appliquer ce traitement d'attraction foraine (c'est très bien les attractions foraines, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas) à tout le cinéma...
Edit : et j'oubliais Lacombe et Porcile en ce qui concerne Gaumont et compagnie.
A qui : vous le faites exprès ? Traiter 24 images par seconde coûte moins cher que 60, c'est trivial.
Pourquoi : parce que plus il y a d'images plus c'est fluide, une notion de physiologie élémentaire*. Je vous conseille de fabriquer des lunettes qui ne laissent passer que 24 images par seconde pour voir. Sauf si ça aussi vous voulez le remettre en cause.
Mince, au lieu de dépenser 18 millions d'euros et perdre 60 semaines dans une conversion (quel appât du gain !), James Cameron devrait venir ici pour apprendre que la 3D est morte. lol
http://collider.com/titanic-3d-footage-recap/123205/?awesm=fbshare.me_Aegob&utm_campaign=&utm_medium=fbshare.me-facebook-post&utm_source=facebook.com&utm_content=fbshare-js-small
* on a longtemps cru que c'était une histoire de persistence rétinienne alors que cela se passe à plus haut niveau, dans le cortex visuel (effet phi).
Pourquoi : parce que plus il y a d'images plus c'est fluide, une notion de physiologie élémentaire*. Je vous conseille de fabriquer des lunettes qui ne laissent passer que 24 images par seconde pour voir. Sauf si ça aussi vous voulez le remettre en cause.
Mince, au lieu de dépenser 18 millions d'euros et perdre 60 semaines dans une conversion (quel appât du gain !), James Cameron devrait venir ici pour apprendre que la 3D est morte. lol
http://collider.com/titanic-3d-footage-recap/123205/?awesm=fbshare.me_Aegob&utm_campaign=&utm_medium=fbshare.me-facebook-post&utm_source=facebook.com&utm_content=fbshare-js-small
* on a longtemps cru que c'était une histoire de persistence rétinienne alors que cela se passe à plus haut niveau, dans le cortex visuel (effet phi).
Reda, je m'incline.
Je vois que vous maîtrisez parfaitement toutes les données du problème : financières (ce pauvre Cameron qui dépense ses sous durement piqués à de pauvres gogos qui se précipitent sur les versions Ultimate, Super Ultimate, Vazyqujtefourguedeuxminutesderabtimate de chacun de ses films, parfois bons, mais là n'est pas le sujet, à produire un autre attrape-gogo qui va lui rapporter des millions), techniques (merci pour vos nombreuses démonstrations, brillantes et étayées que tout un chacun aura intérêt à consulter...), physiologiques (alors là, le mélange diffusion, écran, œil, l'effet phi, la persistance, tout ça, bravo. Elementaire, qu'on vous dit) et historiques (votre connaissance approfondie de l'histoire du cinéma et du son ne peut que rendre jaloux...).
Sans compter l'autorité indiscutable de toutes vos références (un peu déçu cependant de n'y voir figurer ni Premiere, ni Studio Cine Live).
Je ne vois pas l'intérêt de continuer : vous avez raison, voilà.
Je vous souhaite tout plein, tout plein de zolies expériences cinématographiques.
Je vois que vous maîtrisez parfaitement toutes les données du problème : financières (ce pauvre Cameron qui dépense ses sous durement piqués à de pauvres gogos qui se précipitent sur les versions Ultimate, Super Ultimate, Vazyqujtefourguedeuxminutesderabtimate de chacun de ses films, parfois bons, mais là n'est pas le sujet, à produire un autre attrape-gogo qui va lui rapporter des millions), techniques (merci pour vos nombreuses démonstrations, brillantes et étayées que tout un chacun aura intérêt à consulter...), physiologiques (alors là, le mélange diffusion, écran, œil, l'effet phi, la persistance, tout ça, bravo. Elementaire, qu'on vous dit) et historiques (votre connaissance approfondie de l'histoire du cinéma et du son ne peut que rendre jaloux...).
Sans compter l'autorité indiscutable de toutes vos références (un peu déçu cependant de n'y voir figurer ni Premiere, ni Studio Cine Live).
Je ne vois pas l'intérêt de continuer : vous avez raison, voilà.
Je vous souhaite tout plein, tout plein de zolies expériences cinématographiques.
Toujours rien à dire donc.
Je vous souhaite tout plein, tout plein de zolies expériences cinématographiques
Merci. Entre Tintin, The Artist et L'Ordre et la morale, on est gâté ces temps-ci.
Je vous souhaite tout plein, tout plein de zolies expériences cinématographiques
Merci. Entre Tintin, The Artist et L'Ordre et la morale, on est gâté ces temps-ci.
Toujours rien à dire donc.
:)
:)
Remarquez, on s'en fout, hein, puisque Jackson a choisi le 48 i/s, lui.
En disant qu'il n'y avait pas de différence perceptible entre le 48 et le 60 i/s.
D'ici à ce que quelqu'un nous dise qu'il n'y en a pas non plus entre le 24 et le 48...
Nan, je blague, hein, bien sûr.
Tout ce que vous voulez en fait, c'est une image qui soit irréelle, avec aucun flou de mouvement, aucun flou à la périphérie, rien, du net partout, du gros plan à l'arrière plan.
Pourquoi pas, même si d'un point de vue physiologique, justement, ça va faire des dégâts (et comme l'oreille est déjà bousillée par le MP3 et la compression audio, faut faire ORL et ophtalmo, ça, c'est ce sont des métiers d'avenir...).
Mais de là à dire que ce sera mieux et que c'est ça qu'il faut partout...
Dans un cinéma d'attraction, Cameron, Spielberg & co, dans lequel la caméra ne peut pas rester plus de deux secondes en plan fixe (et si c'est le cas, au montage on rajoutera plein de plans de coupe), pourquoi pas, le réel on s'en fout. Et ça donne des résultats parfois intéressants.
Mais dans le cadre (ah, ah) de quelqu'un qui prend encore soin de composer son image, avec un choix de valeurs de plans, de cadrage, de lumière, de focale précis, quel intérêt ?
Sinon, je ne peux résister (mais de toute façon, vous direz encore une fois de plus que je n'ai toujours rien à dire...) :
"Or, la confusion entre la démocratie et la libre circulation des biens de consommation est devenue si profonde que les critiques formulées contre cette industrialisation de la culture sont désormais automatiquement rejetées comme critiques de la démocratie elle-même ; tandis que, d'un autre côté, la culture de masse en vient à être défendue au nom de l'idée qu'elle permet à chacun d'accéder à un éventail de choix jadis réservés aux riches. En réalité, le marketing de masse - dans la vie culturelle comme dans tout autre domaine - réduit l'éventail même des choix proposés aux consommateurs. Il devient de plus en plus difficile de distinguer des produits prétendument concurrents : d'où la nécessité de donner l'illusion de la variété en les présentant comme des innovations révolutionnaires, des avancées sidérantes de la science et de la technologie modernes, ou, dans le cas des productions de l'esprit, comme des découvertes intellectuelles dont la consommation apportera une compréhension instantanée, le succès matériel, ou encore la sérénité. Mais dans tous les débats sur la culture de masse, les effets habituels du marketing - la consolidation du pouvoir financier, la standardisation des produits, le déclin des compétences personnelles - disparaissent sous un nuage de rhétorique démagogique."
Christopher Lasch
Culture de masse ou culture populaire ?
Nell Lasch, 1981
Climats, 2001
En disant qu'il n'y avait pas de différence perceptible entre le 48 et le 60 i/s.
D'ici à ce que quelqu'un nous dise qu'il n'y en a pas non plus entre le 24 et le 48...
Nan, je blague, hein, bien sûr.
Tout ce que vous voulez en fait, c'est une image qui soit irréelle, avec aucun flou de mouvement, aucun flou à la périphérie, rien, du net partout, du gros plan à l'arrière plan.
Pourquoi pas, même si d'un point de vue physiologique, justement, ça va faire des dégâts (et comme l'oreille est déjà bousillée par le MP3 et la compression audio, faut faire ORL et ophtalmo, ça, c'est ce sont des métiers d'avenir...).
Mais de là à dire que ce sera mieux et que c'est ça qu'il faut partout...
Dans un cinéma d'attraction, Cameron, Spielberg & co, dans lequel la caméra ne peut pas rester plus de deux secondes en plan fixe (et si c'est le cas, au montage on rajoutera plein de plans de coupe), pourquoi pas, le réel on s'en fout. Et ça donne des résultats parfois intéressants.
Mais dans le cadre (ah, ah) de quelqu'un qui prend encore soin de composer son image, avec un choix de valeurs de plans, de cadrage, de lumière, de focale précis, quel intérêt ?
Sinon, je ne peux résister (mais de toute façon, vous direz encore une fois de plus que je n'ai toujours rien à dire...) :
"Or, la confusion entre la démocratie et la libre circulation des biens de consommation est devenue si profonde que les critiques formulées contre cette industrialisation de la culture sont désormais automatiquement rejetées comme critiques de la démocratie elle-même ; tandis que, d'un autre côté, la culture de masse en vient à être défendue au nom de l'idée qu'elle permet à chacun d'accéder à un éventail de choix jadis réservés aux riches. En réalité, le marketing de masse - dans la vie culturelle comme dans tout autre domaine - réduit l'éventail même des choix proposés aux consommateurs. Il devient de plus en plus difficile de distinguer des produits prétendument concurrents : d'où la nécessité de donner l'illusion de la variété en les présentant comme des innovations révolutionnaires, des avancées sidérantes de la science et de la technologie modernes, ou, dans le cas des productions de l'esprit, comme des découvertes intellectuelles dont la consommation apportera une compréhension instantanée, le succès matériel, ou encore la sérénité. Mais dans tous les débats sur la culture de masse, les effets habituels du marketing - la consolidation du pouvoir financier, la standardisation des produits, le déclin des compétences personnelles - disparaissent sous un nuage de rhétorique démagogique."
Christopher Lasch
Culture de masse ou culture populaire ?
Nell Lasch, 1981
Climats, 2001
Dernier truc : quand vous voulez parler technique, il s'agit de faire attention.
Capteur. Récepteur.
Comme vous le dites, persistance rétinienne et effet phi sont deux choses distinctes, l'un propre au cerveau, l'autre à l'œil. Capteur et analyseur.
Le cerveau inter- et extrapole les images captées par l'œil, afin de "restituer" l'idée de mouvement continu. Ce que l'on peut appeler l'effet phi.
Mais, car il y a un mais, il y a une limite, au niveau du capteur : la persistance rétinienne est un fait incontournable, de l'ordre de 50 ms.
En vidéo (terme large pour image animée), il faut dépasser cette limite pour donner l'impression de mouvement fluide (j'insiste sur fluide, car on a bien entendu de l'animation à 12 i/s).
Je vous laisse faire le calcul pour trouver à combien d'i/s correspond un temps de 50 ms, la limite donc à dépasser pour restituer une fluidité.
Je comprends parfaitement que filmer à une vitesse plus élevée permet d'éviter certains artefacts que d'aucuns peuvent trouver indésirables (pas tout le monde).
Mais est-ce que le fait de projeter ces images à une vitesse plus élevée a un sens ?
Si l'œil ne peut dépasser cette limite de 50 ms, que peuvent apporter une vitesse de projection, un nombre d'images par seconde plus élevés ?
C'est une vraie question. Vous avez peut-être la réponse ?
D'autre part, il serait bon de préciser que l'on parle uniquement d'image numérique, ici.
Capteur. Récepteur.
Comme vous le dites, persistance rétinienne et effet phi sont deux choses distinctes, l'un propre au cerveau, l'autre à l'œil. Capteur et analyseur.
Le cerveau inter- et extrapole les images captées par l'œil, afin de "restituer" l'idée de mouvement continu. Ce que l'on peut appeler l'effet phi.
Mais, car il y a un mais, il y a une limite, au niveau du capteur : la persistance rétinienne est un fait incontournable, de l'ordre de 50 ms.
En vidéo (terme large pour image animée), il faut dépasser cette limite pour donner l'impression de mouvement fluide (j'insiste sur fluide, car on a bien entendu de l'animation à 12 i/s).
Je vous laisse faire le calcul pour trouver à combien d'i/s correspond un temps de 50 ms, la limite donc à dépasser pour restituer une fluidité.
Je comprends parfaitement que filmer à une vitesse plus élevée permet d'éviter certains artefacts que d'aucuns peuvent trouver indésirables (pas tout le monde).
Mais est-ce que le fait de projeter ces images à une vitesse plus élevée a un sens ?
Si l'œil ne peut dépasser cette limite de 50 ms, que peuvent apporter une vitesse de projection, un nombre d'images par seconde plus élevés ?
C'est une vraie question. Vous avez peut-être la réponse ?
D'autre part, il serait bon de préciser que l'on parle uniquement d'image numérique, ici.
Question. Question, hein, juste. Parce qu'en vrai moi personnellement au-delà de 20 images secondes je commence à m'en foutre très vite, et même pour ce qui est de la résolution, haute c'est super pour agrandir envoyer contre le mur mais sur un écran tv moi j'aime bien que ça garde un minimum le granuleux que j'associe à l'image ciné plutôt que du tout fin tout plat qui fait plutôt sitcom, mais passons, pour dire, pas polémique, juste question.
L'argument "bah, physiologiquement, au-delà c'est pas perceptible" n'est-il pas celui qui prétendait légitimer les encodages mp3 à 125 kbps, alors même que d'aucuns préfèrent entendre du 360 et au-delà, ou des gros fichiers cd, ou du vinyl analogique, à cause de tout ce qui s'entend quand même sans s'entendre mais quand même ?
Rien à voir pourquoi ?
L'argument "bah, physiologiquement, au-delà c'est pas perceptible" n'est-il pas celui qui prétendait légitimer les encodages mp3 à 125 kbps, alors même que d'aucuns préfèrent entendre du 360 et au-delà, ou des gros fichiers cd, ou du vinyl analogique, à cause de tout ce qui s'entend quand même sans s'entendre mais quand même ?
Rien à voir pourquoi ?
On peut discuter du MP3, qui enlève réellement plein de choses, tests à l'appui.
C'est une saloperie, à la fois en termes de fréquences et de transitoires ; ajoutons-y la compression audio, qui limite la différence entre niveaux faibles et forts (j'vais pas faire un cours ici, pas le sujet), et on se retrouve avec de l'audio dégueulasse.
Et ceux qui au début disaient qu'on n'entend rien au-dessus de 128 kbps mentaient, soit par ignorance, soit par intérêt commercial.
D'où mes questions sur le 60 i/s, sur ce que ça apporte réellement.? Et là, je n'ai pas de réponses concrètes comme je peux en avoir sur le MP3 et autres algoritmes de compression de données destructifs.
Jusqu'à preuve du contraire, le 24 i/s ne détruit rien, lui.
Et quand on voit que même Jackson se contente du 48 i/s, disant qu'il n'y a pas de différence, on peut se demander l'utilité du 60 i/s, hors répétition du "c'est mieux parce que c'est mieux" non étayé et des extraits des différents dossiers de presse...
C'est une saloperie, à la fois en termes de fréquences et de transitoires ; ajoutons-y la compression audio, qui limite la différence entre niveaux faibles et forts (j'vais pas faire un cours ici, pas le sujet), et on se retrouve avec de l'audio dégueulasse.
Et ceux qui au début disaient qu'on n'entend rien au-dessus de 128 kbps mentaient, soit par ignorance, soit par intérêt commercial.
D'où mes questions sur le 60 i/s, sur ce que ça apporte réellement.? Et là, je n'ai pas de réponses concrètes comme je peux en avoir sur le MP3 et autres algoritmes de compression de données destructifs.
Jusqu'à preuve du contraire, le 24 i/s ne détruit rien, lui.
Et quand on voit que même Jackson se contente du 48 i/s, disant qu'il n'y a pas de différence, on peut se demander l'utilité du 60 i/s, hors répétition du "c'est mieux parce que c'est mieux" non étayé et des extraits des différents dossiers de presse...
Je remarque juste l'asymétrie des argumentaires.
Son : "Progrès" = économie des données (parce que la physiologie rend ce qui est au-delà redondant). Image : "Progrès" = ajout de données (parce que la physiologie ne rend pas ce qui est au-delà redondant).
Avec son pendant critique :
Son : Economie des données "injustifiée" (parce que la physiologie ne rend pas ce qui est au-delà redondant). Image : Ajout de données "injustifié" (parce que la physiologie rend ce qui est au-delà redondant).
Je ne suis ni neurologue, ni oculiste, ni otorhino. Je ne connais pas les bases objectives de la question. Je note juste l'usage des représentations et argumentaires qui s'y rattachent, et comment ils se renversent dans les deux domaines. Les bases objectives (analogie oeil/oreille très invalide, réalité de l'une ou l'autre limitation physiologique et non de l'autre ou l'une, etc) sont une hypothèse, les propagandes commerciales en sont une autre, les inerties romantiques en sont une troisième, etc. Mais je trouve intéressant que les camps -et il ne s'agit pas souvent d'experts du biologique humain- renversent le même argument physiologique en le posant à chaque fois comme allant de soi.
Je ne suis pas en mesure d'avoir confiance en un camp ou en l'autre (l'autorité d'un Jackson ne pèse pas plus que celle d'un Cameron, et la "destruction" par le 24 i/s ne serait pas très pertinente parce qu'il s'agit surtout de filtrage à la capture : qu'on enregistre un son naturel ou un mouvement visuel avec des pertes, ou qu'on encode un enregistrement plus fin sur un format plus grossier, c'est pareil dans les deux domaines). Je ne peux évaluer la situation qu'en fonction de mes goûts subjectifs et de mes propres romantismes (même si je n'ai pas l'oreille assez fine pour faire la différence entre un 360 kpbs et un CD ou un vinyl, j'ai du plaisir à "savoir" que c'est l'encodage le plus exhaustif - et c'est un plaisir représentationnel que je ne transpose pas vraiment au visuel, pour des raisons psychologiques que j'ignore). Les données factuelles sur "ce que ça apporte" me sont très abstraites dans les deux cas, et jouent surtout sur mes croyances. Ce qui me laisse la place, dans les deux cas, d'envisager que d'autres que moi perçoivent et apprécient "objectivement" les différences d'encodage. Je suis, comme profane, forcé de maintenir le même flou dans les deux cas - audio et visuel. Et je suis assez convaincu que nombre de "convaincus" de l'une ou l'autre technologie sont exactement dans le même cas que moi, avec moins de distanciation et plus de rationalisation artificielle.
Mais bon, c'était déjà pour voir où on en était, là-dessus, au niveau de l'absolument objectivement consensuellement avéré.
Son : "Progrès" = économie des données (parce que la physiologie rend ce qui est au-delà redondant). Image : "Progrès" = ajout de données (parce que la physiologie ne rend pas ce qui est au-delà redondant).
Avec son pendant critique :
Son : Economie des données "injustifiée" (parce que la physiologie ne rend pas ce qui est au-delà redondant). Image : Ajout de données "injustifié" (parce que la physiologie rend ce qui est au-delà redondant).
Je ne suis ni neurologue, ni oculiste, ni otorhino. Je ne connais pas les bases objectives de la question. Je note juste l'usage des représentations et argumentaires qui s'y rattachent, et comment ils se renversent dans les deux domaines. Les bases objectives (analogie oeil/oreille très invalide, réalité de l'une ou l'autre limitation physiologique et non de l'autre ou l'une, etc) sont une hypothèse, les propagandes commerciales en sont une autre, les inerties romantiques en sont une troisième, etc. Mais je trouve intéressant que les camps -et il ne s'agit pas souvent d'experts du biologique humain- renversent le même argument physiologique en le posant à chaque fois comme allant de soi.
Je ne suis pas en mesure d'avoir confiance en un camp ou en l'autre (l'autorité d'un Jackson ne pèse pas plus que celle d'un Cameron, et la "destruction" par le 24 i/s ne serait pas très pertinente parce qu'il s'agit surtout de filtrage à la capture : qu'on enregistre un son naturel ou un mouvement visuel avec des pertes, ou qu'on encode un enregistrement plus fin sur un format plus grossier, c'est pareil dans les deux domaines). Je ne peux évaluer la situation qu'en fonction de mes goûts subjectifs et de mes propres romantismes (même si je n'ai pas l'oreille assez fine pour faire la différence entre un 360 kpbs et un CD ou un vinyl, j'ai du plaisir à "savoir" que c'est l'encodage le plus exhaustif - et c'est un plaisir représentationnel que je ne transpose pas vraiment au visuel, pour des raisons psychologiques que j'ignore). Les données factuelles sur "ce que ça apporte" me sont très abstraites dans les deux cas, et jouent surtout sur mes croyances. Ce qui me laisse la place, dans les deux cas, d'envisager que d'autres que moi perçoivent et apprécient "objectivement" les différences d'encodage. Je suis, comme profane, forcé de maintenir le même flou dans les deux cas - audio et visuel. Et je suis assez convaincu que nombre de "convaincus" de l'une ou l'autre technologie sont exactement dans le même cas que moi, avec moins de distanciation et plus de rationalisation artificielle.
Mais bon, c'était déjà pour voir où on en était, là-dessus, au niveau de l'absolument objectivement consensuellement avéré.
Eh bien, pour résumer : au niveau des bénéfices à aller vers la définition du son la plus élevée, càd utiliser du Wav ou de l'AIFF (voire du MP3, de l'AAC ou du Ogg Vorbis à très haute résolution), c'est prouvé.
Au niveau de l'image, pas encore, puisque même les premiers utilisateurs disent qu'il n'y a pas de différence entre 48 i/s et 60 i/s.
En audio, un tel ratio produit des différences parfaitement audibles...
Au niveau de l'image, pas encore, puisque même les premiers utilisateurs disent qu'il n'y a pas de différence entre 48 i/s et 60 i/s.
En audio, un tel ratio produit des différences parfaitement audibles...
Je n'y connais pas grand chose par contre j'ai déjà constaté qu'au cinéma, ou même à la télé qui je crois est à 25 images seconde il est possible de percevoir au niveau conscient des choses qui sont absolument inenvisageable dans la vie courante. Je pense à l'effet "roues de voiture ou de charrette" qui semblent tourner dans le sens inverse de la marche du véhicule. Peut être que le cerveau compense dans la perception directe mais je n'ai jamais eu la même impression en réel en dehors des objets conçu pour donner cette illusion.
Je ne saurais dire si cela est le résultat du nombre d'images qui défilent où de leur persistance brève sur l'écran, persistance qui n'existe pas dans une perception directe même s'il nous parait naturel que le cerveau doit "figer" quelque chose le temps de l'analyse. Je ne suis pas sûr que le fonctionnement cérébral se calque réellement sur la technique que nous utilisons (succession d'images fixes). Il pourrait, pourquoi pas, fonctionner de manière différente en analysant en parallèle certains éléments par combinaison de perceptions encore plus brèves que les limites annoncées qui sont celles d'une persistance globale ou par une capture rétinienne qui ne serait pas simultanée sur toute sa surface, le cerveau compensant la distorsion temporelle. Il pourrait aussi distendre légèrement cette même perception temporelle en nous faisant "interpréter" comme une perception instantanée quelque chose qui est déjà de l'ordre du passé à quelques millisecondes près alors qu’inconsciemment l'analyse des images suivantes est déjà faite et qu'une correction de nos impressions a déjà été effectuée.
Du coup, peut-être est-il possible que d'autres effets du même genre mais non perceptibles consciemment gênent l'analyse cérébrale sans que nous puissions mettre le doigt dessus facilement.
Vous nous dites que le 24 images seconde ne détruit rien puis vous nous dites que le 48 est perçu comme le 60. Si nous en déduisons que le 48 est perçu comme le 24 qu'en est-il des artefacts dont vous parlez qui disparaissent avec le nombre croissant des images ?
Ces artefacts sont ils le résultat d'un "ajout" de la technique employée ou du "retrait" d'éléments aidant l'analyse cérébrale ?
Je ne sais pas si j'ai été clair et/ou si j'ai dit un tissu d’ânerie car tout ce qui m'intrigue a peut-être d'autres explications, votre discussion est très intéressante.
Je ne saurais dire si cela est le résultat du nombre d'images qui défilent où de leur persistance brève sur l'écran, persistance qui n'existe pas dans une perception directe même s'il nous parait naturel que le cerveau doit "figer" quelque chose le temps de l'analyse. Je ne suis pas sûr que le fonctionnement cérébral se calque réellement sur la technique que nous utilisons (succession d'images fixes). Il pourrait, pourquoi pas, fonctionner de manière différente en analysant en parallèle certains éléments par combinaison de perceptions encore plus brèves que les limites annoncées qui sont celles d'une persistance globale ou par une capture rétinienne qui ne serait pas simultanée sur toute sa surface, le cerveau compensant la distorsion temporelle. Il pourrait aussi distendre légèrement cette même perception temporelle en nous faisant "interpréter" comme une perception instantanée quelque chose qui est déjà de l'ordre du passé à quelques millisecondes près alors qu’inconsciemment l'analyse des images suivantes est déjà faite et qu'une correction de nos impressions a déjà été effectuée.
Du coup, peut-être est-il possible que d'autres effets du même genre mais non perceptibles consciemment gênent l'analyse cérébrale sans que nous puissions mettre le doigt dessus facilement.
Vous nous dites que le 24 images seconde ne détruit rien puis vous nous dites que le 48 est perçu comme le 60. Si nous en déduisons que le 48 est perçu comme le 24 qu'en est-il des artefacts dont vous parlez qui disparaissent avec le nombre croissant des images ?
Ces artefacts sont ils le résultat d'un "ajout" de la technique employée ou du "retrait" d'éléments aidant l'analyse cérébrale ?
Je ne sais pas si j'ai été clair et/ou si j'ai dit un tissu d’ânerie car tout ce qui m'intrigue a peut-être d'autres explications, votre discussion est très intéressante.
Francis,
Plein de questions intéressantes, je prendrai le temps d'y répondre plus tard. Une première courte réponse, le phénomène de roue à l'envers que vous décrivez n'est pas limité au cinéma, mais existe aussi dans la vie réelle.
Je développerai ce soir.
Plein de questions intéressantes, je prendrai le temps d'y répondre plus tard. Une première courte réponse, le phénomène de roue à l'envers que vous décrivez n'est pas limité au cinéma, mais existe aussi dans la vie réelle.
Je développerai ce soir.
Je complète :
Je n'y connais pas grand chose par contre j'ai déjà constaté qu'au cinéma, ou même à la télé qui je crois est à 25 images seconde il est possible de percevoir au niveau conscient des choses qui sont absolument inenvisageable dans la vie courante. Je pense à l'effet "roues de voiture ou de charrette" qui semblent tourner dans le sens inverse de la marche du véhicule. Peut être que le cerveau compense dans la perception directe mais je n'ai jamais eu la même impression en réel en dehors des objets conçu pour donner cette illusion.
Vous faites une erreur de penser que ce phénomène n'existe qu'au cinéma ou à la télé.
C'est un phénomène naturel, que vous pouvez constater sur tout objet en rotation (regardez les roues de voiture à une certaine vitesse, si vous ne conduisez pas vous-même en même temps :).
Je ne saurais dire si cela est le résultat du nombre d'images qui défilent où de leur persistance brève sur l'écran, persistance qui n'existe pas dans une perception directe même s'il nous parait naturel que le cerveau doit "figer" quelque chose le temps de l'analyse. Je ne suis pas sûr que le fonctionnement cérébral se calque réellement sur la technique que nous utilisons (succession d'images fixes).
Eh bien si, le cerveau a les mêmes capacités à séquencer l'image qu'une caméra. C'est un phénomène qui a été étudié et défini sous le nom de "phénomène de discrétisation attentionnelle" par Rufin Vanrullen et son équipe.
http://www.cerco.ups-tlse.fr/~rufin/
et
http://www.cerco.ups-tlse.fr/~rufin/index_files/publications.htm
Page sur laquelle vous trouverez le pdf "Reddy, L., Remy, F., Vayssiere, N. & VanRullen, R. (2011). Neural correlates of the continuous Wagon Wheel Illusion: a functional MRI study. Human Brain Mapping, 32(2), 163-170" et autres articles très intéressants sur l'œil, la vision humaine.
La plupart du temps en anglais uniquement...
Sur le reste :
Vous nous dites que le 24 images seconde ne détruit rien
Je le dis dans le cadre d'une comparaison : quand vous appliquez une compression de données MP3, vous savez que vous appliquez une opération destructrice sur l'audio au départ "complet", destruction à la fois au niveau des fréquences et au niveau des transitoires d'attaques.
Quand vous filmez en 24 i/s il n'y a a priori pas destruction d'informations, en tout cas en aucune façon selon un schéma similaire à l'action du MP3 (ou autre algorithme destructif).
puis vous nous dites que le 48 est perçu comme le 60.
Ce n'est pas moi qui l'affirme ou le suppose, mais bien Peter Jackson, qui est quand même censé être une des premières personnes concernées par le sujet, qui dit sur sa page Facebook que "The difference between those speeds [48 i/s et 60 i/s] is almost impossible to detect."
Si c'est donc quasi impossible à détecter, les conclusions sont évidentes quant à l'utilité de filmer en 60 i/s...
Il serait nettement plus intéressant de se poser des questions sur l'évolution de la résolution et des capteurs, pour le coup un véritable progrès.
Quant au fait de se passer du phénomène de flou cinétique (ou flou de mouvement), c'est bien qu'on recherche une image irréelle, puisque c'est une des composantes de la vision humaine.
On rajoute du flou pour restituer l'illusion de mouvement, sinon on a une impression de saccades, chaque image numérique étant parfaite...
Sachant que c'est de plus une composante directement accessible sur les caméras numériques actuelles (via le contrôle de shutter, http://www.cinema5d.com/news/?p=1559).
Que l'on ne vienne pas me parler de cinéma immersif après...
Mais bon, désolé de n'avoir encore une fois rien à dire...
Pour en finir avec le sujet, parce que, à chaque fois, c'est une perte de temps, du fait que l'on s'adresse à des personnes qui fonctionnent selon un phénomène plus proche de la croyance qu'autre chose : si Cameron, Jackson ou Spielberg l'ont dit, c'est que c'est vrai. Aucune remise en question, rien qui fasse douter, quand tout l'attirail commercial est pourtant déployé.
Depuis la fin du XIXe et le début du XXe de nombreux auteurs ont écrit sur le fétichisme de la marchandise, sur les principes économiques, sur le marketing et ses corollaires. De Marx à Baudrillard, en passant par Adorno, ou Lasch que je cite plus haut (jamais de contenu, hein...), les mécanismes ont été clairement théorisés, mis à plat, étudiés, et sont à la portée de toute personne faisant l'effort de s'y intéresser.
Cameron et les autres réalisateurs du même type (par ailleurs généralement de très bons artisans, voire artistes) sont aussi des gens qui ont réfléchi à leur travail en termes de bizness, de gain maxima, à l'offre et la demande, etc.
Par exemple, l'une des principales préoccupations de Lucas et Spielberg à leur début était de faire un film qui les rendraient célèbres et richissimes, comme en ont témoigné à plusieurs reprises les réalisateurs que l'on a rangé sous l'étiquette de New Hollywood (lire notamment le livre homonyme de Peter Biskind, parfois un peu léger dans ses affirmations non sourcées, mais qui référence quand même un certain nombre de citations de façon précise avec le nom de leur auteur).
Rien de mal à ça, ni rien de honteux.
Ce qui l'est en revanche, c'est de le nier, de faire comme si ces personnes n'œuvraient que pour la beauté de l'art.
Un vrai déni, afin de ne pas se retrouver derechef (tiens, ça faisait longtemps que je voulais le sortir celui-là) dans la position du consommateur manipulé. Ce qui est pourtant la base de tout le système, pour n'importe quelle marchandise.
Et Hollywood n'y échappe pas, bien au contraire, puisque dès l'origine les deux buts ont été de diffuser l'american way of life et de faire le maximum de pognon.
Le savoir n'empêche absolument pas d'en profiter, pour le plaisir que les films US savent aussi apporter, car derrière toute cette industrie, il y a aussi d'authentiques artistes, ou parfois de simples mais très efficaces raconteurs d'histoire.
Ma filmothèque contient à égale proportion des films dits d'entertainment, des screwball comedies aux musicals en passant par les blockbusters que de films dits d'auteur, en provenance de différents pays, à l'austérité souvent moquée...
Cameron et d'autres ont inventé de nouvelles technologies, parfois utiles, parfois moins (le fait d'être une nouveauté n'implique en aucune façon que ce soit un progrès) et dans un souci de les rentabiliser, font le forcing sur la nouveauté, le progrès, l'amélioration technique, etc.
D'une façon qui est parfois strictement similaire à celle du fameux "lave plus blanc que blanc".
Car ils savent qu'ils vont harponner tout un potentiel public plus ou moins geek ou simplement amateur de technologie (ce qui est mon cas par exemple) par ce biais. Et ça fonctionne.
Ce qui fait que de réelles avancées technologiques (amélioration des capteurs, de la résolution, etc.) passent au second plan ou sont complètement ignorées du grand public ou de l'amateur disons éclairé, au profit de revendications confinant à l'ésotérisme, à la magie (waaah, trop monstrueux l'effet de ceci), en se basant juste sur la communication desdits réals et de leur service de presse et en n'ayant aucun moyen de comparaison, ce qui est la base de toute discussion technique et scientifique, avec au moins un vrai test A/B/X, etc.
Communications anonnées et répétées sans comprendre la plupart du temps un traître mot de ce que l'on reproduit, de plus souvent de travers ou en le traduisant de façon erronée, avec un effet de prophétie auto-réalisatrice et de "circulation circulaire de l'information".
Voir ce papier d'Acrimed sur Tintin, par exemple :
http://www.acrimed.org/article3705.html
L'exemple mis en lien du "journaliste" parlant du motion blur (flou cinétique, flou de mouvement) montre clairement qu'il ne comprend pas un seul mot de ce dont il parle.
Enfin, bref, vous aurez compris mon point de vue. Sachant que ce type de "débat" me fatigue de plus en plus...
Désolé pour le pavé, mais j'arrête ce type d'intervention, n'y voyant plus aucun intérêt.
En espérant avoir répondu à vos questions.
Edit pour fautes et compléments d'infos.
Je n'y connais pas grand chose par contre j'ai déjà constaté qu'au cinéma, ou même à la télé qui je crois est à 25 images seconde il est possible de percevoir au niveau conscient des choses qui sont absolument inenvisageable dans la vie courante. Je pense à l'effet "roues de voiture ou de charrette" qui semblent tourner dans le sens inverse de la marche du véhicule. Peut être que le cerveau compense dans la perception directe mais je n'ai jamais eu la même impression en réel en dehors des objets conçu pour donner cette illusion.
Vous faites une erreur de penser que ce phénomène n'existe qu'au cinéma ou à la télé.
C'est un phénomène naturel, que vous pouvez constater sur tout objet en rotation (regardez les roues de voiture à une certaine vitesse, si vous ne conduisez pas vous-même en même temps :).
Je ne saurais dire si cela est le résultat du nombre d'images qui défilent où de leur persistance brève sur l'écran, persistance qui n'existe pas dans une perception directe même s'il nous parait naturel que le cerveau doit "figer" quelque chose le temps de l'analyse. Je ne suis pas sûr que le fonctionnement cérébral se calque réellement sur la technique que nous utilisons (succession d'images fixes).
Eh bien si, le cerveau a les mêmes capacités à séquencer l'image qu'une caméra. C'est un phénomène qui a été étudié et défini sous le nom de "phénomène de discrétisation attentionnelle" par Rufin Vanrullen et son équipe.
http://www.cerco.ups-tlse.fr/~rufin/
et
http://www.cerco.ups-tlse.fr/~rufin/index_files/publications.htm
Page sur laquelle vous trouverez le pdf "Reddy, L., Remy, F., Vayssiere, N. & VanRullen, R. (2011). Neural correlates of the continuous Wagon Wheel Illusion: a functional MRI study. Human Brain Mapping, 32(2), 163-170" et autres articles très intéressants sur l'œil, la vision humaine.
La plupart du temps en anglais uniquement...
Sur le reste :
Vous nous dites que le 24 images seconde ne détruit rien
Je le dis dans le cadre d'une comparaison : quand vous appliquez une compression de données MP3, vous savez que vous appliquez une opération destructrice sur l'audio au départ "complet", destruction à la fois au niveau des fréquences et au niveau des transitoires d'attaques.
Quand vous filmez en 24 i/s il n'y a a priori pas destruction d'informations, en tout cas en aucune façon selon un schéma similaire à l'action du MP3 (ou autre algorithme destructif).
puis vous nous dites que le 48 est perçu comme le 60.
Ce n'est pas moi qui l'affirme ou le suppose, mais bien Peter Jackson, qui est quand même censé être une des premières personnes concernées par le sujet, qui dit sur sa page Facebook que "The difference between those speeds [48 i/s et 60 i/s] is almost impossible to detect."
Si c'est donc quasi impossible à détecter, les conclusions sont évidentes quant à l'utilité de filmer en 60 i/s...
Il serait nettement plus intéressant de se poser des questions sur l'évolution de la résolution et des capteurs, pour le coup un véritable progrès.
Quant au fait de se passer du phénomène de flou cinétique (ou flou de mouvement), c'est bien qu'on recherche une image irréelle, puisque c'est une des composantes de la vision humaine.
On rajoute du flou pour restituer l'illusion de mouvement, sinon on a une impression de saccades, chaque image numérique étant parfaite...
Sachant que c'est de plus une composante directement accessible sur les caméras numériques actuelles (via le contrôle de shutter, http://www.cinema5d.com/news/?p=1559).
Que l'on ne vienne pas me parler de cinéma immersif après...
Mais bon, désolé de n'avoir encore une fois rien à dire...
Pour en finir avec le sujet, parce que, à chaque fois, c'est une perte de temps, du fait que l'on s'adresse à des personnes qui fonctionnent selon un phénomène plus proche de la croyance qu'autre chose : si Cameron, Jackson ou Spielberg l'ont dit, c'est que c'est vrai. Aucune remise en question, rien qui fasse douter, quand tout l'attirail commercial est pourtant déployé.
Depuis la fin du XIXe et le début du XXe de nombreux auteurs ont écrit sur le fétichisme de la marchandise, sur les principes économiques, sur le marketing et ses corollaires. De Marx à Baudrillard, en passant par Adorno, ou Lasch que je cite plus haut (jamais de contenu, hein...), les mécanismes ont été clairement théorisés, mis à plat, étudiés, et sont à la portée de toute personne faisant l'effort de s'y intéresser.
Cameron et les autres réalisateurs du même type (par ailleurs généralement de très bons artisans, voire artistes) sont aussi des gens qui ont réfléchi à leur travail en termes de bizness, de gain maxima, à l'offre et la demande, etc.
Par exemple, l'une des principales préoccupations de Lucas et Spielberg à leur début était de faire un film qui les rendraient célèbres et richissimes, comme en ont témoigné à plusieurs reprises les réalisateurs que l'on a rangé sous l'étiquette de New Hollywood (lire notamment le livre homonyme de Peter Biskind, parfois un peu léger dans ses affirmations non sourcées, mais qui référence quand même un certain nombre de citations de façon précise avec le nom de leur auteur).
Rien de mal à ça, ni rien de honteux.
Ce qui l'est en revanche, c'est de le nier, de faire comme si ces personnes n'œuvraient que pour la beauté de l'art.
Un vrai déni, afin de ne pas se retrouver derechef (tiens, ça faisait longtemps que je voulais le sortir celui-là) dans la position du consommateur manipulé. Ce qui est pourtant la base de tout le système, pour n'importe quelle marchandise.
Et Hollywood n'y échappe pas, bien au contraire, puisque dès l'origine les deux buts ont été de diffuser l'american way of life et de faire le maximum de pognon.
Le savoir n'empêche absolument pas d'en profiter, pour le plaisir que les films US savent aussi apporter, car derrière toute cette industrie, il y a aussi d'authentiques artistes, ou parfois de simples mais très efficaces raconteurs d'histoire.
Ma filmothèque contient à égale proportion des films dits d'entertainment, des screwball comedies aux musicals en passant par les blockbusters que de films dits d'auteur, en provenance de différents pays, à l'austérité souvent moquée...
Cameron et d'autres ont inventé de nouvelles technologies, parfois utiles, parfois moins (le fait d'être une nouveauté n'implique en aucune façon que ce soit un progrès) et dans un souci de les rentabiliser, font le forcing sur la nouveauté, le progrès, l'amélioration technique, etc.
D'une façon qui est parfois strictement similaire à celle du fameux "lave plus blanc que blanc".
Car ils savent qu'ils vont harponner tout un potentiel public plus ou moins geek ou simplement amateur de technologie (ce qui est mon cas par exemple) par ce biais. Et ça fonctionne.
Ce qui fait que de réelles avancées technologiques (amélioration des capteurs, de la résolution, etc.) passent au second plan ou sont complètement ignorées du grand public ou de l'amateur disons éclairé, au profit de revendications confinant à l'ésotérisme, à la magie (waaah, trop monstrueux l'effet de ceci), en se basant juste sur la communication desdits réals et de leur service de presse et en n'ayant aucun moyen de comparaison, ce qui est la base de toute discussion technique et scientifique, avec au moins un vrai test A/B/X, etc.
Communications anonnées et répétées sans comprendre la plupart du temps un traître mot de ce que l'on reproduit, de plus souvent de travers ou en le traduisant de façon erronée, avec un effet de prophétie auto-réalisatrice et de "circulation circulaire de l'information".
Voir ce papier d'Acrimed sur Tintin, par exemple :
http://www.acrimed.org/article3705.html
L'exemple mis en lien du "journaliste" parlant du motion blur (flou cinétique, flou de mouvement) montre clairement qu'il ne comprend pas un seul mot de ce dont il parle.
Enfin, bref, vous aurez compris mon point de vue. Sachant que ce type de "débat" me fatigue de plus en plus...
Désolé pour le pavé, mais j'arrête ce type d'intervention, n'y voyant plus aucun intérêt.
En espérant avoir répondu à vos questions.
Edit pour fautes et compléments d'infos.
Merci pour la réponse et les liens.
Je ne vous embêterai plus car il me faudra un délai conséquent pour exploiter les sources en anglais. Elles sont abondantes et ont l'air sacrément exhaustives.
Je ne vous embêterai plus car il me faudra un délai conséquent pour exploiter les sources en anglais. Elles sont abondantes et ont l'air sacrément exhaustives.
Vous ne m'avez pas "embêté", mes remarques désabusées ne vous étaient pas destinées, désolé si vous les avez prises pour vous.
De toute façon, moi, j'ai envie de sensations, que ça bouge, que ça fasse comme au parc Disney, le space moutain au cinéma, du rêve, de l'évasion, ça c'est top, ça c'est moderne.
Parce que, bon, la psychologie des personnages, les rapports entre eux, les débats moraux, tout ça, c'est lent, c'est lourdingue et pis ça fait vieux.
Vive le moderne, y'a que ça de vrai.
(et de toute façon t'y connais rien, te rappelé-je).
Parce que, bon, la psychologie des personnages, les rapports entre eux, les débats moraux, tout ça, c'est lent, c'est lourdingue et pis ça fait vieux.
Vive le moderne, y'a que ça de vrai.
(et de toute façon t'y connais rien, te rappelé-je).
(et de toute façon t'y connais rien, te rappelé-je).
C'est vrai-jé, à chaque fois, j'oubliais-jé...
C'est vrai-jé, à chaque fois, j'oubliais-jé...
Le sensoriel, c'est la base du cinéma mon vieux. La spychiologie et lezakimoro (aucun rapport avec le japonais) passe par le sensoriel.
Godard voulait filmer l'histoire de Mesrine par un plan sequence fixe sur Belmondo qui lit le bouquin à voix haute. Le pauvre n'a pas compris la différence entre cinéma et livre audiovisuel. Ca aurait pu être la Bible qu'on se serait fait chier. A ce moment autant lire soi-même le bouquin.
Sinon j'aime bien speechless qui dénonce mes "mots savants" alors qu'il nous embrouille par la suite avec des comparaisons (fumeuses) avec le MP3. J'aime bien. Oui le MP3 c'est de la compression (compression sonore qui a disparu avec le bluray, salaud de progrès) mais je signale au cas où qu'un son est enregistré à haute frequence, là où 24 i/s c'est déjà une compression induite par l'enregistrement (bah oui, il compresse les milliards de photons à 24 i/s).
"Quant au fait de se passer du phénomène de flou cinétique (ou flou de mouvement), c'est bien qu'on recherche une image irréelle, puisque c'est une des composantes de la vision humaine.
On rajoute du flou pour restituer l'illusion de mouvement, sinon on a une impression de saccades, chaque image numérique étant parfaite..."
L'effet phi quoi, le truc que je citais et dont vous vous gaussiez.
"Cameron et les autres réalisateurs du même type (par ailleurs généralement de très bons artisans, voire artistes) sont aussi des gens qui ont réfléchi à leur travail en termes de bizness, de gain maxima, à l'offre et la demande, etc.
Par exemple, l'une des principales préoccupations de Lucas et Spielberg à leur début était de faire un film qui les rendraient célèbres et richissimes, comme en ont témoigné à plusieurs reprises les réalisateurs que l'on a rangé sous l'étiquette de New Hollywood (lire notamment le livre homonyme de Peter Biskind, parfois un peu léger dans ses affirmations non sourcées, mais qui référence quand même un certain nombre de citations de façon précise avec le nom de leur auteur).
Rien de mal à ça, ni rien de honteux."
Sinon faut s'en tenir aux faits (et pas à Biskin qui a visiblement un problème avec Spielberg).
Bien sur qu'ils prennent en compte le facteur économique, c'est justement ce qu'on leur reproche : d'essayer de rendre viable leurs projets. Ces mecs ont une carrière qui sent l'intégrité à plein nez. Sérieux, Spielberg est trop débile, il veut capitaliser sur un succès et refuse les Dents de la mer 2 et 3. lol le triso.
S'il y a quelqu'un de proche de la croyance envers un système hollywoodien, c'est vous. C'est peut-être pas un hasard si dans un même système, on differencie les Brett Ratner des Guillermo Del Toro. Ca s'appelle l'intégrité artistique. Faut être le dernier des démeurés pour croire que Titanic, Avatar, le Seigneur des anneaux, Star Wars ou Tintin ne sont pas des projets extrêmement risqués (ou faut lire les journaux AVANT la sortie).
"Pour en finir avec le sujet, parce que, à chaque fois, c'est une perte de temps, du fait que l'on s'adresse à des personnes qui fonctionnent selon un phénomène plus proche de la croyance qu'autre chose : si Cameron, Jackson ou Spielberg l'ont dit, c'est que c'est vrai. Aucune remise en question, rien qui fasse douter, quand tout l'attirail commercial est pourtant déployé."
C'est pour ça que "ces gens là" sont les premiers à conspuer (et le plus rudement) Indiana Jones 4 ou à dénoncer le comportement intolérable de George Lucas envers ses films (jusqu'à chercher ses déclarations dans les années 80). Logique.
Godard voulait filmer l'histoire de Mesrine par un plan sequence fixe sur Belmondo qui lit le bouquin à voix haute. Le pauvre n'a pas compris la différence entre cinéma et livre audiovisuel. Ca aurait pu être la Bible qu'on se serait fait chier. A ce moment autant lire soi-même le bouquin.
Sinon j'aime bien speechless qui dénonce mes "mots savants" alors qu'il nous embrouille par la suite avec des comparaisons (fumeuses) avec le MP3. J'aime bien. Oui le MP3 c'est de la compression (compression sonore qui a disparu avec le bluray, salaud de progrès) mais je signale au cas où qu'un son est enregistré à haute frequence, là où 24 i/s c'est déjà une compression induite par l'enregistrement (bah oui, il compresse les milliards de photons à 24 i/s).
"Quant au fait de se passer du phénomène de flou cinétique (ou flou de mouvement), c'est bien qu'on recherche une image irréelle, puisque c'est une des composantes de la vision humaine.
On rajoute du flou pour restituer l'illusion de mouvement, sinon on a une impression de saccades, chaque image numérique étant parfaite..."
L'effet phi quoi, le truc que je citais et dont vous vous gaussiez.
"Cameron et les autres réalisateurs du même type (par ailleurs généralement de très bons artisans, voire artistes) sont aussi des gens qui ont réfléchi à leur travail en termes de bizness, de gain maxima, à l'offre et la demande, etc.
Par exemple, l'une des principales préoccupations de Lucas et Spielberg à leur début était de faire un film qui les rendraient célèbres et richissimes, comme en ont témoigné à plusieurs reprises les réalisateurs que l'on a rangé sous l'étiquette de New Hollywood (lire notamment le livre homonyme de Peter Biskind, parfois un peu léger dans ses affirmations non sourcées, mais qui référence quand même un certain nombre de citations de façon précise avec le nom de leur auteur).
Rien de mal à ça, ni rien de honteux."
Sinon faut s'en tenir aux faits (et pas à Biskin qui a visiblement un problème avec Spielberg).
Bien sur qu'ils prennent en compte le facteur économique, c'est justement ce qu'on leur reproche : d'essayer de rendre viable leurs projets. Ces mecs ont une carrière qui sent l'intégrité à plein nez. Sérieux, Spielberg est trop débile, il veut capitaliser sur un succès et refuse les Dents de la mer 2 et 3. lol le triso.
S'il y a quelqu'un de proche de la croyance envers un système hollywoodien, c'est vous. C'est peut-être pas un hasard si dans un même système, on differencie les Brett Ratner des Guillermo Del Toro. Ca s'appelle l'intégrité artistique. Faut être le dernier des démeurés pour croire que Titanic, Avatar, le Seigneur des anneaux, Star Wars ou Tintin ne sont pas des projets extrêmement risqués (ou faut lire les journaux AVANT la sortie).
"Pour en finir avec le sujet, parce que, à chaque fois, c'est une perte de temps, du fait que l'on s'adresse à des personnes qui fonctionnent selon un phénomène plus proche de la croyance qu'autre chose : si Cameron, Jackson ou Spielberg l'ont dit, c'est que c'est vrai. Aucune remise en question, rien qui fasse douter, quand tout l'attirail commercial est pourtant déployé."
C'est pour ça que "ces gens là" sont les premiers à conspuer (et le plus rudement) Indiana Jones 4 ou à dénoncer le comportement intolérable de George Lucas envers ses films (jusqu'à chercher ses déclarations dans les années 80). Logique.
Le sensoriel, c'est la base du cinéma mon vieux.
Ben mon vieux, sans blaague ?
Moi je pensais qu'en me bouchant les oreilles et en fermant les yeux, je pourrai quand même voir le film.
Merci, vraiment, de m'avoir éclairé sur ce point.
Et donc, alors, il faut faire encore plus de sensoriel. Du sensoriel, rien que du sensoriel, ça c'est moderne !
Ben mon vieux, sans blaague ?
Moi je pensais qu'en me bouchant les oreilles et en fermant les yeux, je pourrai quand même voir le film.
Merci, vraiment, de m'avoir éclairé sur ce point.
Et donc, alors, il faut faire encore plus de sensoriel. Du sensoriel, rien que du sensoriel, ça c'est moderne !
De toute façon, moi, j'ai envie de sensations, que ça bouge, que ça fasse comme au parc Disney, le space moutain au cinéma, du rêve, de l'évasion, ça c'est top, ça c'est moderne
Ben mon vieux, sans blaague ?
Moi je pensais qu'en me bouchant les oreilles et en fermant les yeux, je pourrai quand même voir le film.
Merci, vraiment, de m'avoir éclairé sur ce point.
sensation : Impression ou perception physique de quelque chose qui vient en contact avec le corps.
sensoriel : Qui a rapport aux organes des sens, à la sensation (considérée sous son aspect objectif, représentatif).
Oui oui, la marmotte et le chocolat.
Ben mon vieux, sans blaague ?
Moi je pensais qu'en me bouchant les oreilles et en fermant les yeux, je pourrai quand même voir le film.
Merci, vraiment, de m'avoir éclairé sur ce point.
sensation : Impression ou perception physique de quelque chose qui vient en contact avec le corps.
sensoriel : Qui a rapport aux organes des sens, à la sensation (considérée sous son aspect objectif, représentatif).
Oui oui, la marmotte et le chocolat.
Voilà, vous le relevez tout seul. Sensoriel, un truc qui s'applique strictement à toutes les activités humaines, si vous réfléchissez bien. Ce qui veut dire que votre argument "c'est sensoriel" n'a aucune contenance, c'est aussi creux que si je disais "ha oui mais le cinéma ça se passe dans le cerveau hein". Bah oui. Et le ciel est bleu, et l'herbe est verte.
Une fois qu'on a dit ça on n'a rien dit, "c'est sensoriel" ne justifie rien, en tout cas pas d'aller vers toujours plus d'effets spéciaux, d'effets de caméras, d'effets numériques, et tutti quanti, comme si c'était forcément et toujours le graal cinématographique.
Une belle démonstration d'idéologie du progrès en action.
Une fois qu'on a dit ça on n'a rien dit, "c'est sensoriel" ne justifie rien, en tout cas pas d'aller vers toujours plus d'effets spéciaux, d'effets de caméras, d'effets numériques, et tutti quanti, comme si c'était forcément et toujours le graal cinématographique.
Une belle démonstration d'idéologie du progrès en action.
Reda :"La spychiologie et lezakimoro (aucun rapport avec le japonais) passe par le sensoriel."
La spychiologie et lezakimoro passent bien par mes sens visuels, mais ne peuvent connecter a aucune notion de mon petit cerveau ...
Reda : "là où 24 i/s c'est déjà une compression induite par l'enregistrement (bah oui, il compresse les milliards de photons à 24 i/s)"
Heu la comparaison valable ici serait de dire que l'enregistrement de l'image compresse la vitesse de la lumiere a 24 fps. Si on parle des milliards de photons, la compression s'effectue au niveau de l'exposition sur film ou en nombre de pixels captures en digital.
Par contre, la ou le sens auditif permet de capter beaucoup plus que le son compresse en mp3, le sens visuel n'est de toute maniere pas capable de capter ni la vitesse de la lumiere ni des milliards de photons.
Reda :"L'effet phi quoi, le truc que je citais et dont vous vous gaussiez."
Pas sur que sleepless se soit gausse de quoi que ce soit, mais il faut deja faire une distinction entre effet phi et effet beta.
En ce qui concerne le motion blur, c'est justement la clef de l'illusion d'optique qu'est le cinema : Sans motion blur, un frame rate tres eleve, va paraitre moins naturel qu'un film s'il n'y a pas de motion blur : il n'y a qu'a voir le resultat des jeux videos qui n'ont pas encore la technique de motion blur naturelle, alors que certains jeux ( unreal tournament 3 par exemple ) tournent a 100 images/seconde.
En ce qui concerne le cote totalement altruiste et desinteresse des realisaterus concernes, j'ai suffisament exprime mon opinion sur ces forums avec de nombreuses preuves et citations pour ne pas avoir a me repeter.
Voila gamin ( si Jack est ton vieux, tu dois vraiment etre un gamin ), j'ai pris garde, au contraire de cet egomaniaique de sleepless, a ne pas utiliser de mots trop savant afin de ne pas trop t'embrouiller.
La spychiologie et lezakimoro passent bien par mes sens visuels, mais ne peuvent connecter a aucune notion de mon petit cerveau ...
Reda : "là où 24 i/s c'est déjà une compression induite par l'enregistrement (bah oui, il compresse les milliards de photons à 24 i/s)"
Heu la comparaison valable ici serait de dire que l'enregistrement de l'image compresse la vitesse de la lumiere a 24 fps. Si on parle des milliards de photons, la compression s'effectue au niveau de l'exposition sur film ou en nombre de pixels captures en digital.
Par contre, la ou le sens auditif permet de capter beaucoup plus que le son compresse en mp3, le sens visuel n'est de toute maniere pas capable de capter ni la vitesse de la lumiere ni des milliards de photons.
Reda :"L'effet phi quoi, le truc que je citais et dont vous vous gaussiez."
Pas sur que sleepless se soit gausse de quoi que ce soit, mais il faut deja faire une distinction entre effet phi et effet beta.
En ce qui concerne le motion blur, c'est justement la clef de l'illusion d'optique qu'est le cinema : Sans motion blur, un frame rate tres eleve, va paraitre moins naturel qu'un film s'il n'y a pas de motion blur : il n'y a qu'a voir le resultat des jeux videos qui n'ont pas encore la technique de motion blur naturelle, alors que certains jeux ( unreal tournament 3 par exemple ) tournent a 100 images/seconde.
En ce qui concerne le cote totalement altruiste et desinteresse des realisaterus concernes, j'ai suffisament exprime mon opinion sur ces forums avec de nombreuses preuves et citations pour ne pas avoir a me repeter.
Voila gamin ( si Jack est ton vieux, tu dois vraiment etre un gamin ), j'ai pris garde, au contraire de cet egomaniaique de sleepless, a ne pas utiliser de mots trop savant afin de ne pas trop t'embrouiller.
Bah, il m'appelle speechless, tu peux bien l'appeler cRedule...
[quote=la vitesse de la lumiere a 24 fps]
hum...hum...
La vitesse de la lumière t'es sur ?
Ce serait-y pas la fréquence d'exposition ?
hum...hum...
La vitesse de la lumière t'es sur ?
Ce serait-y pas la fréquence d'exposition ?
tu chipottes la ...
Bon, je retourne dans ma boite avec ma fiole de poison et ma source radioactive : Surtout ne l'ouvre pas !
Bon, je retourne dans ma boite avec ma fiole de poison et ma source radioactive : Surtout ne l'ouvre pas !
Heu la comparaison valable ici serait de dire que l'enregistrement de l'image compresse la vitesse de la lumiere a 24 fps.
Nop, image/temps c'est differents de distance/temps.
Pour chipotter, j'ai parlé de photons/s non pas au niveau du pixel mais de la captation : un plan de photons (pixels*) enregistré toutes les 0,04 secondes (j'imagine que cela se passe ainsi).
Quant à la question de la non perception des images à grande vitesse, je vous renvoie aux travaux sur les images subliminaux.
*m'enfin le sujet qui nous interesse c'est la 3D, parlons en volume et en voxel.
Nop, image/temps c'est differents de distance/temps.
Pour chipotter, j'ai parlé de photons/s non pas au niveau du pixel mais de la captation : un plan de photons (pixels*) enregistré toutes les 0,04 secondes (j'imagine que cela se passe ainsi).
Quant à la question de la non perception des images à grande vitesse, je vous renvoie aux travaux sur les images subliminaux.
*m'enfin le sujet qui nous interesse c'est la 3D, parlons en volume et en voxel.
Si c'est le cinema 3D qui t'interesse pourquoi parler de volume et de voxels puisque ce qui est appele film 3D, le stereoscopie est une illusion d'optique en 2D ! Il n'y a aucun volume.
Le pire est que chaque oeil ne recoit que 50 % de la luminosite normale de ce que serait un film traditionel en "2D', et on perd en 3D 30 % de la couleur originale ! < Franchement comme progres on a fait mieux.
Et en ce qui concerne le cinema lui-meme : les cameras 3D ( pour ceux qui les utilisent deja sur le tournage plutot que de faire une post-conversion d'un film tourne en traditionnel, comme la nouvelle version de Titanic ) ne permettent pas l'utilisation d'objectifs a focale fixe ! Alors que ce sont ces objectifs sont justement une part extremement importante du cinema.
Le pire est que chaque oeil ne recoit que 50 % de la luminosite normale de ce que serait un film traditionel en "2D', et on perd en 3D 30 % de la couleur originale ! < Franchement comme progres on a fait mieux.
Et en ce qui concerne le cinema lui-meme : les cameras 3D ( pour ceux qui les utilisent deja sur le tournage plutot que de faire une post-conversion d'un film tourne en traditionnel, comme la nouvelle version de Titanic ) ne permettent pas l'utilisation d'objectifs a focale fixe ! Alors que ce sont ces objectifs sont justement une part extremement importante du cinema.
Oui c'est pas faux, j'ai amalgamé trop vite le cinéma virtuel et la 3D (c'est pas de ma faute j'ai encore Tintin dans la tête).
Pour les films tournés avec la caméra Pace-Cameron à objectif à focale variable, ce n'est pas justement pour le confort du spectateur qui n'aura pas besoin de sursolicité son accomodation ?
Pour les films tournés avec la caméra Pace-Cameron à objectif à focale variable, ce n'est pas justement pour le confort du spectateur qui n'aura pas besoin de sursolicité son accomodation ?
Reda : je ne comprends pas ce que tu veux dire par "le confort du spectateur qui n'aura pas besoin de sursolicité son accomodation ?"
Mais pour ce qui est de la camera P-C, c'est justement le gros probleme dont je parle : On ne peut employer que des objectifs a focale variable si on tourne en 3D.
Il faut connaitre un peu les bases de l'optique pour comprendre que d'etre force de tourner un film sans utiliser de Primes, est quand meme un enorme retour en arriere.
Mais pour ce qui est de la camera P-C, c'est justement le gros probleme dont je parle : On ne peut employer que des objectifs a focale variable si on tourne en 3D.
Il faut connaitre un peu les bases de l'optique pour comprendre que d'etre force de tourner un film sans utiliser de Primes, est quand meme un enorme retour en arriere.
Mais, enfin, LPR, Trissotin, qu'on te dit, encore une très, très belle démonstration...
Je me suis expliqué crétin des neiges, je parlais d'un tournage dans un volume de performance capture (où ce sont bien des voxels qui sont capturés).
Et concernant la luminosité, ça montre bien que vous êtes victimes d'enfumage : ce sont les exploitants qui économisent de l'argent sur les ampoules des projecteurs et diminuent la luminosité. A tel point que Michael Bay leur a demandé d'arrêter ça par lettre publique pour la sortie de son Transformers 3D.
Et concernant la luminosité, ça montre bien que vous êtes victimes d'enfumage : ce sont les exploitants qui économisent de l'argent sur les ampoules des projecteurs et diminuent la luminosité. A tel point que Michael Bay leur a demandé d'arrêter ça par lettre publique pour la sortie de son Transformers 3D.
Trissotin.
Les insultes ne rendront pas vos propos plus véridiques.
Par contre, elles montrent vos limites.
Comme le reste de vos posts d'ailleurs.
Pouvez m'expliquer, avec vos mots à vous, l'enregistrement de l'audio à haute fréquence ? Pour voir si vous assénez juste un truc, ou si vous savez de quoi vous parlez ?
Trissotin ?
Les insultes ne rendront pas vos propos plus véridiques.
Par contre, elles montrent vos limites.
Comme le reste de vos posts d'ailleurs.
Pouvez m'expliquer, avec vos mots à vous, l'enregistrement de l'audio à haute fréquence ? Pour voir si vous assénez juste un truc, ou si vous savez de quoi vous parlez ?
Trissotin ?
Trissotin c'est un mot doux ?
Son = onde = fréquence = compression élimine des fréquences jugées inaudibles.
Si c'est le haute qui vous défrise, disons "grande plage".
Son = onde = fréquence = compression élimine des fréquences jugées inaudibles.
Si c'est le haute qui vous défrise, disons "grande plage".
Son=fréquence ?
Et comment on passe d'UNE fréquence (celle du son) auX fréquenceS jugées inaudibles ?
Et comment on passe d'UNE fréquence (celle du son) auX fréquenceS jugées inaudibles ?
Merde j'ai pas détaillé leS amplitudeS et les harmoniqueS, maudis soi-je !
(ah zut, en rétablissant "onde" entre "son" et "fréquence ça marche mieux, suis-je bête de ne pas me faire citer correctement).
(ah zut, en rétablissant "onde" entre "son" et "fréquence ça marche mieux, suis-je bête de ne pas me faire citer correctement).
Ha, parce que onde=fréquence ?
Encore raté.
Et si vous faites une égalité pour vous expliquez, assurez-vous qu'elle veuille dire quelque chose, surtout si vous voulez faire la leçon à d'autres (qui, si ça se trouve, sont professionnels de la partie, allez savoir ?).
Parce que "fréquence = compression élimine des fréquences jugées inaudibles" ne veut strictement rien dire.
Encore raté.
Et si vous faites une égalité pour vous expliquez, assurez-vous qu'elle veuille dire quelque chose, surtout si vous voulez faire la leçon à d'autres (qui, si ça se trouve, sont professionnels de la partie, allez savoir ?).
Parce que "fréquence = compression élimine des fréquences jugées inaudibles" ne veut strictement rien dire.
Vous avez raison, Trissotin, c'est encore trop doux.
Vu votre réponse, je vais maintenant employer directement "cuistre".
Vous dites plus haut :
mais je signale au cas où qu'un son est enregistré à haute frequence
Donc, je vous demande de m'expliquer clairement ce que vous entendez par là et non pas de me faire un gloubi-boulga autour de la compression, puisque vous me parlez de l'enregistrement.
Vu votre réponse, je vais maintenant employer directement "cuistre".
Vous dites plus haut :
mais je signale au cas où qu'un son est enregistré à haute frequence
Donc, je vous demande de m'expliquer clairement ce que vous entendez par là et non pas de me faire un gloubi-boulga autour de la compression, puisque vous me parlez de l'enregistrement.
... ouaw. C'est vous qui aviez parlé de compression. Je disais qu'un enregistrement non compressé comportait plus de fréquence qu'un compressé.
Et que par extension un enregistrement à 24i/s compressait de manière intrinsèque l'image puisque la fréquence est réduite.
Cette mauvaise foi me tue.
Et que par extension un enregistrement à 24i/s compressait de manière intrinsèque l'image puisque la fréquence est réduite.
Cette mauvaise foi me tue.
Et voilà, encore une fois, vous retournez le truc.
Donc je reprends. Vous avez dit texto :
mais je signale au cas où qu'un son est enregistré à haute frequence
Donc, comme vous avez la gentillesse de "signaler au cas où" voilà le "cas où" : voulant comprendre de quoi vous parlez, je vous demande ce que vous entendez par là.
Mais je commence à m'habituer au fait que vous ne répondez quasiment jamais aux questions directes.
Donc je reprends. Vous avez dit texto :
mais je signale au cas où qu'un son est enregistré à haute frequence
Donc, comme vous avez la gentillesse de "signaler au cas où" voilà le "cas où" : voulant comprendre de quoi vous parlez, je vous demande ce que vous entendez par là.
Mais je commence à m'habituer au fait que vous ne répondez quasiment jamais aux questions directes.
"je signale au cas où qu'un son est enregitré avec sur de grosses plages de fréquences" et j'ai rajouté aussi "à tel point que le son est transferé sans aucune compression sur les blurays".
ca va mieux le transit ?
ca va mieux le transit ?
je signale au cas où qu'un son est enregitré avec sur de grosses plages de fréquences
Bel essai, mais encore raté. Et puis c'est tellement facile de corriger après coup. Une fois sur un truc asséné sur le son, une autre fois sur les voxels.
Jolie manière de procéder. Et vous parliez de mauvaise foi.
Pouvez-vous me dire à quoi correspond "enregistré sur de grosses plages de fréquences" ?
Puisque vous avez l'air de maîtriser la technique audio et vidéo, comme vous y faites référence dans tous vos posts.
A moins, que non, dites-moi, vous ne répéteriez quand même pas des trucs lus ici ou là, sans savoir ce que ça veut dire ?
Cuistre.
Bel essai, mais encore raté. Et puis c'est tellement facile de corriger après coup. Une fois sur un truc asséné sur le son, une autre fois sur les voxels.
Jolie manière de procéder. Et vous parliez de mauvaise foi.
Pouvez-vous me dire à quoi correspond "enregistré sur de grosses plages de fréquences" ?
Puisque vous avez l'air de maîtriser la technique audio et vidéo, comme vous y faites référence dans tous vos posts.
A moins, que non, dites-moi, vous ne répéteriez quand même pas des trucs lus ici ou là, sans savoir ce que ça veut dire ?
Cuistre.