Affiche pour Godzilla de Gareth Edwards, 2014

En 1954, donc, soit neuf ans après les bombardements de Hiroshima et Nagasaki, naissait Godzilla (Gojira en japonais), monstre né de mutations génétiques engendrées par la radioactivité. Environ soixante-dix films et une kyrielle de bandes dessinées utiliseront ce personnage d'abord destructeur, qui deviendra par la suite un allié des humains en les aidant à lutter contre des invasions extraterrestres (on en avait causé par ici).

Affiche originale japonaise pour Gojira de Ishirô Honda, 1954

Affiche britannique pour Godzilla de Ishirô Honda, 1954

King Kong contre Godzilla de Ishirô Honda, 1962

Le dernier avatar de Godzilla ne déroge point à la règle : « Le monstre le plus célèbre au monde va devoir affronter des créatures malveillantes nées de l’arrogance scientifique des humains et qui menacent notre existence. » Mazette.

Le 10 mai prochain aura lieu une avant-première de cette bobine au Grand Rex à Paris, du 5 au 18 mai se tiendra une exposition Godzilla au Dernier Bar avant la Fin du Monde à Paris (affiches, photos, etc.), et le jeudi 22 mai à 14h au Palais de la Découverte sera donnée une conférence intitulée La légende de Godzilla avec l'astrophysicien Roland Lehoucq et le paléontologue du Muséum national d’Histoire naturelle Jean-Sébastien Steyer. Diantre.

Affiche signée Edward Delandre, issue du concours
d'affiches qui s'est récemment tenu par ici

Si vous aimez les reptiles géants et autres monstres effrayants, les enfants aux yeux vides, les momies mal réveillées et les couteaux de boucher qui abîment les portes, vous apprécierez sans aucun doute Les films que vous ne verrez plus jamais, très excellent livre signé Popcards Factory qui vient de paraître aux éditions Hugo-Desinge (14,95 euros).

Dans cet ouvrage, un peu de texte et plus de quatre cents affiches de nanars dont vous n'avez probablement jamais entendu parler (sauf si vous êtes des fidèles de nanarland.com), classés par genre. Florilège :

A comme Acide

The Blood Rose de Claude Mulot, 1970

B comme Black

Dr Black Mr Hyde de William Crainn, 1976

C comme Catch (avec des vrais bouts de zombies dedans)

Santo contra los zombies de Benito Alazraki, 1962

G comme Gorille

Captive Wild Woman d'Edward Dmytryk, 1943

M comme Main

Lâchez les monstres !! de Gordon Hessler, 1970

P comme Planète

The Angry Red Planet de Ib Melchior, 1959

S comme Siamois

The Incredible 2 Headed Transplant
d'Anthony M. Lanza, 1971

Z comme Zombies

Astro Zombies de Ted V. Mikels, 1968

Les films que vous ne verrez plus jamais, un bouquin si bien qu'on aurait pu l'écrire nous-même si on en avait eu le courage !

L'occasion de lire ma chronique sur les films d'horreur de la Hammer intitulée Un tour chez les vampires.