#MeToo : au tour de l'inceste
Près de 50 000 tweets en 24 heures. Samedi 16 janvier, quelques jours après la publication de l'ouvrage de Camille Kouchner, La familia grande, qui révèle l'inceste que son frère a subi de leur beau-père Olivier Duhamel, le mot-dièse #MeTooinceste s'est répandu sur Twitter.
Des milliers de victimes d'inceste ont utilisé la plateforme pour dénoncer, parfois pour la première fois, les gestes incestueux qu'elles et ils ont subi dans leur enfance. Les messages, le plus souvent succints, mentionnent tous l'âge et la figure familiale ou amicale - toujours un proche - de l'incesteur. Les deux faits principaux, ceux qui constituent l'inceste. "J'avais 11 ans, c'était mon oncle." "J’avais 14 ans quand mon beau-père qui était aussi mon coach spor...
Il vous reste 91% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous