Ousmane Sow à l'Académie des Beaux-Arts
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d'Ousmane Sow
RFI qui nous l'apprend : le sculpteur sénégalais Ousmane Sow est désormais membre de l'Académie des Beaux-Arts. On pourrait se dire que tout ça n'est d'aucun intérêt, les honneurs ne sont que des honneurs, l'important est ailleurs. Sauf qu'Ousmane Sow est le premier artiste noir à occuper ce poste.
Nouba par Ousmane Sow,
photo © Matoo
"Je sens cela doublement formidable. D’abord pour l’Afrique, je ne parle pas du Sénégal, mais de l’Afrique et surtout les jeunes. Parce que c’est surtout pour eux que je vais faire cette cérémonie – les jeunes artistes – parce que je me dis qu’après ils vont se dire que toutes les portes leur sont ouvertes. Parce que l’Académie ce n’est pas un rien !" confiait il y a quelques jours Ousmane Sow à Sarah Tisseyre de RFI.
Nouba par Ousmane Sow,
photo © Matoo
"Mon élection a d’autant plus de valeur à mes yeux que vous avez toujours eu la sagesse de ne pas instaurer un quota racial, ethnique ou religieux pour être admis parmi vous. Comme mon confrère et compatriote sénégalais Léopold Senghor, élu à l’Académie française, il y a trente ans, je suis africaniste.
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d'Ousmane Sow
Dans cet esprit, je dédie cette cérémonie à l’Afrique tout entière, à sa diaspora et aussi au grand homme qui vient de nous quitter, Nelson Mandela", a déclaré hier le sculpteur lors de sa réception à l'Académie.
Nouba par Ousmane Sow,
photo © Matoo
Ousmane Sow est l'auteur des sculptures qui peuplèrent le pont des Arts à Paris en 1999, l'auteur d'effigies géantes à la gloire des Noubas, des Massaï, des Peuls, l'un des tout premiers sculpteurs vivants.
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d'Ousmane Sow
À lire et/ou écouter, une interview d'Ousmane Sow par Sarah Tisseyre, de RFI.
L'occasion de lire ma chronique intitulée L'Afrique prend l'eau à Paris.
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