Le Twitter de l'entre-deux-tours, une certaine idée de l'enfer
Le 10 avril dernier, jour du premier tour de l'élection présidentielle, l'écrivain Nicolas Mathieu prévoyait que la période de l'entre-deux-tours serait un "calvaire". Une période "où tous les moyens sont bons, où la bêtise est partout"
et où "des choses aussi nécessaires que le scrupule, la mesure, la délicatesse même, n'ont plus cours".
Le réseau social arpenté du matin au soir par politiques et journalistes ne l'a pas contredit. Loin de là.
"L'hystérisation" du débat public fait l'objet d'un certain consensus, y compris dans les médias qui l'entretiennent. Le terme est un peu galvaudé, considé...
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