Sarkozy, le vaudou et la relance
"Moi je ne p
Ah, mais non. C'était l'attaque de trop, la poupée vaudou (rappelons à ceux qui ne suivent pas que le juge des référés devait se prononcer mercredi 29 octobre sur la demande sarkozyenne de faire retirer du commerce la poupée-sacrilège). Immédiatement, Elkabbach planta ses aiguilles."Quand vous serez à l'Elysée, vous ferez la même chose" riposta l'intervieweur, instantanément redevenu porte-parole du Justiciable Suprême, et en oubliant que Sarkozy est le premier président à descendre dans l'arène judiciaire, où il ne peut guère pour sa part prendre de coups (nul ne pouvant porter plainte contre lui). "Et vous, vous portez plainte pour atteinte à la vie privée !" ajouta Fogiel (à moins que ce ne fût encore Elkabbach). Royal: "Mais ce n'est pas la même chose. Bientôt, il portera plainte contre les Guignols de l'info, contre Le Canard enchainé, etc".
La multiplication des plaintes présidentielles laisse perplexe, et commence à réveiller la presse. Plainte contre l'ancien patron des RG Yves Bertrand, pour avoir consigné des ragots sur des carnets qui n'étaient destinés qu'à lui seul, et n'ont été publiés que contre son gré. Plainte (retirée) contre L'Obs, pour le prétendu texto "Si tu reviens, j'annule tout". Plainte contre un T Shirt. Au moins, on sait à quoi est employé son salaire (augmenté): à payer ses avocats à la mesure de leur talent, et du travail (dominical ?) qu'il leur inflige. C'est sans doute sa contribution personnelle à la relance.
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