Antisémitisme : "On peut avoir un langage clair, sans pointer vers Rothschild !"
Des cris de "sales Juifs" entendus, peut-être, dans une manifestation de Gilets jaunes, des tombes profanées, des tags de croix gammées, des statistiques d'actes antisémites en hausse, une agitation législative un peu confuse. Nous vivons depuis quelques semaines, sinon un moment antisémite, mais au moins un moment d'effervescence médiatico-politique autour de l'antisémitisme. Le "moment antisémite", c'est le titre du livre de notre invité, l'historien Pierre Birnbaum, qui revenait alors sur l'Affaire Dreyfus mais est plus largement spécialiste de l'antisémitisme aux 20ème et 21ème siècle.
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Commentaires préférés des abonnés
Bonjour,
Je pars dans absolument tous les sens, je fais des liens là où il n'en faut pas, je balaie du revers de la main tous les liens légitimes proposés, je n'écoute pas mon SEUL interlocuteur sur le plateau, et je me sers de ma casquette d'historie(...)
Très déçue par ce numéro, notamment lorsqu'on dit que les GJ sont d'extrême droite ( ce qui est complètement faux, même s'il y en a aussi ). Quand à défendre la politique de Macron en disant que François Ruffin est haineux...je pense qu'il ne fait qu(...)
J'ai seulement lu la présentation, et je m'arrête sur cette phrase:
"Heureusement, on ne tue pas des musulmans"
En effet, tous les morts que peut déplorer, et ils sont nombreux, le peuple de "nos" cités n'ont pas été tués en tant que musulmans mais en(...)
Derniers commentaires
Et si on remettait les pieds dans le plat?
Mais cette fois de façon scientifique, avec de vrais sociologues et une vraie analyse scientifique.
L'extrême droite n'est pas forcement antisémite et l'antisémitisme n'est pas forcement d'extrême droite.
De plus il y a plusieurs antisémitismes, comme il y a plusieurs racismes.
L'antisémitisme est une forme de racisme lié à un complexe d'infériorité, alors que le racisme plus "courant" est lié à un complexe de supériorité.
L'extrême droite nationaliste a besoin d'un bouc émissaire pour exister. Par définition, le bouc émissaire est là pour être le responsable et parce qu'il est bien identifiable "différent" et c'est tout !
Alors quand j'entends certain disserter sur la nature du bouc émissaire, plus ou moins responsable, ou plus ou moins souffre douleur ou je ne sais quoi, je me dis que voilà bien des fous qui s’emmêlent dans les filets de l'attrape couillon qu'est la stratégie du bouc émissaire de l'extrême droite.
A tous les coups l'extrême droite gagne à ce jeu ! Il leur suffit de changer de bouc émissaire et notre racisme latent naturel reprend ses droits...
A croire que l'on apprendra jamais rien !
Mais c'est aussi parce que beaucoup de gens qui n'ont rien à dire sur ce sujet, faute d'y avoir vraiment réfléchit, en fond tout un plat, Alors moi j'y mets les pieds dedans !
Macron est totalement anthipatique. Il a démontré un mépris qui suffit largement à lui-même pour provoquer la détestation. Pourquoi convoquer l'antisémitisme ?
J'ai arrêté avant la fin.
Cet invité est d'une malhonnêteté intellectuelle sans borne. On dirait qu'il ne lit pas ! Pour un universitaire historien, c'est grave.
Cette émission souffre d'un invité au propos complotiste et inutile pour l'avancée des idées, et d'un Cher Daniel (très) peu offensif, absent.
Birnbaum est semble-t-il touché par la paranoïa de l'antisémitisme... pour mieux défendre la légitimité d'Israel ?
Pour mieux comprendre, un documentaire fait par un juif, sur le lobby israelien : "diffamation"
https://www.youtube.com/watch?v=4DEkRvaTbYQ
cet historien un brin arrogant et sur de ses catégories sociales n'apporte que confusion et brouillard Volontairement ?
Je vous conseille la lecture de "Comment la terre d'Israël fut inventée" écrit par Shlomo Sand. Cela vaut le détour.
Bien à vous.
On peut respirer un peu et vivre sans la religion à tout bout de chant !!! Merci.
Emission inutile. Dommage. M. Birnbaum est sûrement un brave homme, mais on aurait pu interroger n'importe quel clampin, aficionado du thème juif avec beaucoup plus de corps, d'apport informatif ou de réflexion sur les interrogations complotistes ou, inversement, sur la position des juifs de France (Je ne parle pas des intégristes du CRIJF) dans la société française.
La fixette sur Rothschildt est agaçante. C'est, pour moi, un famille de banquiers très (trop) influente chez les "élites" de notre pays, bien avant d'être une famille juive. Et visiblement le point >Godwin est atteint très tôt dans l'interview.
A un moment, M. Birnbaum arrive à mélanger à peu près tout, en faisant le tour du monde des assassinats de masse et en occultant (sciemment ?) le seul régime potentiellement comparable à ce que risque de devenir Israël : l'Afrique du Sud de l'apartheid.
Israël a le droit d'être défendu, mais à commencer contre ses dirigeants actuels qui mènent ce pays au chaos "organisé" par eux-mêmes.
J'ai abandonné avant la fin, tant pis.
Vu les commentaires, je suis loin d'être le seul à avoir abandonné en route (j'ai quand même tenu 29 minutes). Ca serait intéressant d'avoir des statistiques du % de spectateurs qui vont au bout des émissions (pour celle-ci, je félicite ceux qui ont tenu jusqu'à la fin). Le sophisme qui m'a achevé: "Leon Blum était juif et haï, donc si vous haissez, vous êtes forcément antisémite". Ca serait drôle si ce n'était pas dangereux.
Dans l'extrait de BFMTV, Finkielkraut parle de celui qui l'a insulté comme d'un individu "qui n'est certainement pas un petit blanc", et qui, en disant "la France est à nous", veut dire en fait, selon Finkielkraut : "Je suis le grand remplacement" !!! L'académicien médiatique qui anime une émission hebdomadaire sur France Culture semble adhérer à une théorie complotiste... Dommage que ces propos n'aient pas été relevées et commentées, même si ce n'était pas le thème de l'émission, et même si les insultes dont Finkielkraut a été victime sont inacceptables.
Maintenant critiquer un Président avec violence est un acte antisémite : comme critiquer la politique nationaliste d’Israël et le sionisme est, entre autres selon son premier ministre actuel, un acte antisémite (cf. les commentaires de Netanyahu après la réaction de la Pologne et l’annulation de la réunion d’Israël et de pays d’Europe de l’est aux gouvernements d’extrême droite). Un nationalisme, une ségrégation, la négation de l’existence même d’un autre peuple, la référence au sang, ou à la terre, à la religion, sont communs à tous les nationalismes (voir le documentaire sur « Golda Meir, premier ministre », rediffusé cette semaine sur Arte ; voir le documentaire montrant la dernière interview de Ben Gourion ; comparer avec les grands textes classiques nationalistes).
Oui il y a de l’antisémitisme en France, et beaucoup ont tendance à oublier que si certains banquiers, dirigeants ou un entrepreneurs juifs sont critiquables, c’est parce qu’ils sont des banquiers, dirigeants ou un entrepreneurs nuisibles et dangereux, non parce qu’ils sont juifs. On ne critique pas les banquiers chrétiens et musulmans, sans doute bien plus nombreux, pour leur religion (qu’y a-t-il d’ailleurs de commun entre un banquier juif français ou américain, un juif orthodoxe israélien, un juif athée, et un éthiopien juif pauvre victime du racisme en Israël ? « Juif », pas plus que « chrétien » ou « musulman » ou « athée » ne désignent des réalités simples).
Mais tout cela ne rend pas les hauts fonctionnaires ou l’Etat en général plus justes et compétents : ces « intellectuels » installés ont-ils déjà eu affaire à Pôle Emploi ? A la Caf ? Ont-ils déjà fait des demandes HLM ? Des demandes de Visa, des demandes d’asile ? Savent-ils ce que c’est de chercher un logement quand on gagne moins de 2000 euros par mois sans CDI ? Bel exemple de coïncidence entre savoir et pouvoirs.
Parler d’antisémitisme pour rejeter les critiques d’un pouvoir libéralo-fasciste (développement de l’Etat policier, réduction de l’Etat-Providence), c’est la même chose que d’agiter le spectre des années 1930 et de comparer Le Pen à Hitler : l’Autriche a eu Jorg Haider et, sauf erreur, il n’y a toujours pas eu de troisième guerre mondiale. De plus, les étrangers qui meurent en mer, et tout le monde éducatif et culturel qui s’appuyait sur des emplois aidés, ne doivent pas tellement voir la différence entre un pays démocratique libéral et un pays fasciste.
Et pourquoi régulièrement parler de la montée des actes antisémites en France, sans mentionner les autres actes racistes ou discriminatoires ? L’exemple à suivre est celui du Mémorial de la Shoah à Paris : parler de tous les génocides, de toutes les discriminations, sans "anti-antisémistisme" primaire.
42 mn 30 : quand Pierre Birnbaum rends les manuels de sociologie responsables parmi d'autres de la fin de l'Etat (parce qu'ils diraient que l'oligarchie remplace désormais l'Etat), j'ai compris qu'on avait sur le plateau au mieux un universitaire très conservateur, au pire quelqu'un d'une malhonnêteté intellectuelle incroyable. Cette manière de disqualifier tout discours critique de l'Etat/"le système"/les institutions/les inégalités en cherchant l'antisémitisme qui s'y cache est vraiment détestable. Ça décridibilise tout le combat contre l'antisémitisme. Franchement, on ne peut pas critiquer la politique économique de Macron sans forcément être taxé d'antisémite ? Dès son élection, on savait très bien où il allait, il ne sortait pas de nulle part : et je ne parle pas de la banque Rothschild, je parle de son passage au ministère de l'économie, où il a incarné le tournant de la rigueur de la deuxième partie du mandat de Hollande. Cette façon de partager la société entre les antisémites qui critiquent et les honnêtes gens qui représentent ou soutiennent l'Etat est une catastrophe intellectuelle, et une catastrophe stratégique : c'est très exactement là-dessus que prospèrent les Soral et Dieudonné...
Bien documentée, posée et précise, une chronique récente de mon compatriote Vincent Engel - lui-même juif - sur le devoir de mémoire, l'antisémitisme et le sionisme :
https://plus.lesoir.be/209734/article/2019-03-02/devoir-de-memoire-antisemitisme-et-sionisme?sfns=mo&fbclid=IwAR2dyOGsZm6asmXNzx-4cYwQ872LD3HzCk6g2U0YH3XXrKxMf2wBMy6ZYHM
33 minutes, j'arrête là. Il est complètement à côté de la plaque, il parle, il parle, il coupe la parole sans arrêt, il dit régulièrement "vous avez raison" en guise de formule de politesse stupide. Je ne lui reproche rien, il dit et pense ce qu'il veut, plutôt à ASI qui n'a pas su flairer le "mauvais client", et qui aurait pu ne pas diffuser cette émission.
Bonjour,
Quelqu'un l'aura peut-être fait avant moi, mais j'ai cherché le sondage cevipof sur les gilets jaunes auquel se réfère P. Birnbaum. Il prétend qu'il établit que 60, puis se corrigeant, 55, 60, 70, même 80% des sondés "soutenant tout à fait" le mouvement des gilets jaunes étaient des sympathisants Lepen.
Il cite les travaux de Luc Rouban. Luc Rouban évoque différents travaux mais je n'ai pas trouvé directement "l'info" chiffrée précédente.
Par contre, à cette adresse, vous trouverez le pdf d'une enquête du cevipof menée par d'autres chercheurs (est-ce la référence de P. Birnbaum?). La confrontation est sans appel: "29%" de ceux qui apportent leur "fort soutien" ont voté Marine Lepen.
Pour revenir sur Luc Rouban, ce dernier utilise un indicateur de populisme fort/faible permettantde ranger 91% des soutiens forts dans la case populistes forts. C'est peut-être cet indice auquel se référait P. Birnbaum.
Voilà le lien: https://www.sciencespo.fr/actualites/actualit%C3%A9s/les-%C2%AB-gilets-jaunes-%C2%BB-une-transition-populiste-de-droite/3939.
Evidemment, ceci n'est qu'une critique de la fiabilité des propos. Je parle même pas de méthodologie...
Je n'en suis qu'à 13 minutes de visionnage. P. Birnbaum ne m'est pas antipathique pour l'instant comme les commentaires me laisser imaginer (oui, je lis les commentaires avant des fois...)
Très déçu par ce débat en sens unique et donc inique !
Grosse déception !
Je viens de regarder l'émission et je lis le flot des commentaires, tous les plus ou moins dans le même sens. Le mien va faire tache : le biais de confirmation reproché à M. Birnbaum, je l'ai beaucoup vu chez l'interviewer et ça fait du bien ! Oui, c'est bon d'être mis en porte-à-faux par des arguments que l'on ne s'attend pas à entendre, c'est ça qui permet de réfléchir et de se remettre en cause, pas le ronron confortable de notre petite bulle.
Merci pour ce débat.
Ça me paraît infiniment plus pertinent :
https://www.youtube.com/watch?v=DBVukxlx8EY
Je n'ai pas pu regarder l'émission jusqu'au bout car j'ai trouvé l'intervenant extrêmement mauvais : confus, imprécis, aveuglé par sa sa propre vision de la société (il semble croire en la méritocratie, c'est dire...) À la rigueur, ça le regarde. Mais j'avoue que j'attendais mieux d'@si sur un sujet où j'ai le sentiment de ne pas tout saisir et d'avoir besoin de points de vue qui puissent m'aider à comprendre, à ne pas tout mélanger, à ne tomber dans aucun des pièges que nous tendent ceux qui fondent leur estime d'eux-même sur le mépris des autres. Mais cet "historien" (soit...) n'était manifestement pas le bon cheval pour tenter cette course là.
J'adore la posture de Daniel : un élève devant son professeur !
et aucune réaction quand le professeur dit qu'en France "on ne tue pas de Musulmans". Bah si...et c'est toujours l'Etat qui s'en charge via la police (une tradition depuis la guerre d'Algérie). Parmi les morts recensés il y en a certainement ; C'est ici
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Pas tenu plus d'une demi heure... cet homme est ignoble et ne fonctionne qu'à l'amalgame, à la confusion, voire à la bouillie intellectuelle... En venir à suggérer l'antisémitisme de Ruffin ou Mélenchon -en salissant leurs électeurs tranquillement, posément- avec ce ton mielleux d'universitaire objectif EST IGNOBLE... Votre émission n'est pas nulle, elle est dégueulasse.
pffffff.... une émission comme son intervenant, "potentiellement" assez nulle. Qui parle à la place de sans arret... mais je dois être un rouge-brun gilet jaune votant à gauche (islamogauchiste donc)
C'est la première fois que je commente. C'est peu dire que les dernières émissions 'm'ont mis dans l'inconfort. Jusqu'ici, ASI, c'était mon petit refuge médiatique. Un "safe spot", où se déroulent des débats qui m'intéressent, où on parle le même langage que moi, et où on semble partager les mêmes valeurs que moi. L'anti CNEWS, en somme.
Les deux dernières émissions n'ont rien fait voler en éclat du tout. J'ai râlé, oui, j'ai été choqué, déçu, agacé par fois. Mais à l'heure où les internets ont supplanté les rejetons de l'ORTF, à l'heure où les boutons "Liker, S'abonner, Ignorer, Signaler" font de nous les artisans d'une presse individualisée et confortable, je continue à faire confiance à ASI pour me mettre dans un inconfort constructif.
_ Sur la ligue du LOL, on peut condamner les propos minimisant les violences subies, mais saluer la tentative d'auto-critique: à l'heure où tant de rédactions tombent sur ceux dont les noms sont sortis, ASI se distingue en mettant en avant ce gars qui a participé aux violences et ose le dire. Qu'il ait encore du mal à percevoir la gravité de ces "potacheries" d'époque, c'est affaire de conscience personnelle. Mais je préfère ça aux dénonciations hypocrites d'acteurs médiatiques se sous-entendant "plus blanc que blanc" en la matière. C'est comme pour le harcèlement scolaire finalement: aujourd'hui, on commence à prendre le problème à bras le corps - et c'est tant mieux - et les témoignages (même d'époques très anciennes) se multiplient. Mais pour qu'il y ait tant d'anciens harcelés aujourd'hui, il faut bien qu'il y ait eu d'anciens harceleurs. On peut se voiler la face en pensant qu'il s'agit d'une infime minorité (type ligue du LOL) ou on peut essayer de se remettre en cause personnellement. Contribution active ? Contribution passive ? Entretien ? Silence ? Contrairement à ce que laisse transparaître la répartition des témoignages aujourd'hui, la société ne se divise pas entre harcelés / anciens harcelés et les 1% de harceleurs, anciens harceleurs. (Sans transition)
_ Je serai moins long sur Jean Birnbaum. La question générationelle a été abordée. Il m'a permis de mettre des mots sur une pensée qui me hante depuis quelques années. Je fais l'hypothèse que l'islamophobie chez tout un chacun, ça peut aussi commencer par une obsession. L'obsession de la question musulmane. L'omniprésence d'une religion dans le débat public. La résurgence de polémiques permanentes sur des faits divers ultra-rares et dont l'arbitrage par le droit est déjà un fait acquis. Une sorte d' "islamomanie" qui serait une proto-islamophobie qui s'ignore. Et s'il y a bien, finalement, une chose que je cède à Jean Birnbaum, c'est qu'il semble bien y avoir aussi une "israelomanie" chez nos certains de nos concitoyens (soyons clairs, de tous milieux et de toutes origines). L'obsession de la question israelo-palestinienne, un conflit géopolitique majeur qui vampirise tous les autres, au point que nombres de jeunes adolescents que je fréquente sont souvent surpris d'apprendre qu'il existe d'autres territoires disputés, d'autres violences, d'autres morts et même au moins une autre tentative de colonisation illégale.
Alors, l'"israelomanie" serait-elle déjà de l'antisémitisme ? Une chose est sûre, ce n'est pas en encadrant légalement la façon dont on en parle qu'on mettra fin à l'antisémitisme dans ce pays, surtout quand on sait qu'il s'appuie sur le sentiment d'existence d'un double standard (réel ou fantasmé).
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Bonjour
J'espérais beaucoup de cette émission car je suis juive et gilet jaune.
J'ai été très déçue.
Je suis allée à Paris pendant mes vacances et je n'ai pas voulu me rendre à la manif du 19 février place de la République car je n'avais pas envie de me retrouver associer à des pro-Macron.
Pour montrer ma haine de l'antisémitisme comme de toute forme de racisme, je me suis rendue au Mémorial de la Shoah sans savoir que quelques heures plus tard, le Président Macron s'y rendrait. Je tiens à dire que je suis juive que le nom de jeune fille de ma mère est Rothschild (comme elle l'a toujours dit sans la fortune!). Je suis restée plusieurs heures dans ce lieu. J'ai trouvé graver sur le mur le nom de plusieurs de mes arrière-grands parents déportés. Mais j'ai aussi cherché le livre d'or pour y noter: "Juive et gilet jaune" sans oublier de signer.
Durant toutes les manifs provinciales des gilets jaunes où je me suis rendue, j'ai dit à mes camarades manifestants qu'il fallait faire attention de ne pas utiliser le nom de Rothschild pour montrer l'oligarchie car cela amenait un certain antisémitisme bien inutile.
J'ai vraiment le sentiment que l'antisémitisme est actuellement utilisé par le pouvoir pour empêcher de crier contre l'oligarchie qui règne.
Vous pourrez peut-être ne pas me croire, mais j'étais aussi Place de la République en avril 2016 (encore les vacances scolaires pour la grenobloise que je suis) quand Finkielkraut a été hué et j'ai vraiment ressentie sa venue ce jour là comme une provocation.
Mais ce que je n'oublie pas non plus c'est que ce même jour, Varoufakis a pris la parole sur la place de la République et qu'il n'a pu que très peu intervenir car sa parole ne devait pas excédé quelques minutes. Pourtant le discours tenu par Varoufakis éclaire sur bien des problèmes européens d'aujourd'hui.
Je comprends enfin pourquoi Karl Marx a été vilipendé par toute une classe de notre société depuis quatre ou cinq générations: c'est parce qu'il était juif.
Pfiou! presque épuisant rien qu'à regarder!
M Birnbaum ne semble pas instinctivement (dirons nous), préoccupé par les problèmes de classes sociales, c'est peu de le dire...
Mais un grand bravo à vous deux, M Birnbaum et M. Schneiderman toujours aussi jusqu'au boutiste, pour cette rencontre. Et le mélange nous donne une nouvelle fois, une supère émission anti-préjugé!
M Birnbaum fini tout de même par dire des choses allant dans le sens, (sinon de son soutient), tout de même de la reconnaissance de la lutte des classes.
Et son point de vue est parfois très pertinent. L'exemple à propos du "racisme d'état" est particulièrement pertinent. Je ne suis pas d'accord avec lui d'aller jusqu'à dire que le point de vue qu'Israel puisse être un état raciste est aberrant. Mais je suis TOTALEMENT d'accord avec lui pour dire que ce n'est PAS le seul état dans ce cas la, loin de la!!!
Par ailleurs, "état raciste" me gène quand même un peu, quelque soit l'état dont on parle. Si l'on parle de la France comme d'un état raciste, et bien je me sentirai, moi, visé en tant que citoyen. Si l'on me dit qu'il y a du racisme institutionnel, ou même du racisme d'état, ok, il y en a. Mais la France ne peu être réduite à du racisme. Il en est de même pour n'importe quel état, Israel y compris bien entendu.
Une supère émission anti-préjugé, et un échange entre deux visions du monde qui se fait, malgré les désaccords, il y a des ponts qui se créent et c'est pas simple mais c'est une bonne chose.
Quelle émission de m**** ! On voudrait critiquer l'invité, le contredire, le fact-checker, etc. Mais même pas. Il part dans tous les sens, de façon purement impressionniste, confuse, sans la moindre méthode. Sous des airs fort sympathiques, il débite du vide, puis creux, puis du vide, puis du creux.
Une semaine avec les gros lourds Manach et Djoumi, celle-ci avec le tonton de banquet sympa qui raconte n'importe quoi. Ça revient quand les bonnes émissions ? Avec le printemps ?
Pendant presque toute l'émission j'ai eu de la peine pour D S. J'avais l'impression qu'il se retenait de clouer le bec à cet historien .. Mais on doit rester courtois envers un invité . Et vu la mauvaise foi de cet invité il risquait de se faire traiter d'antisémite ! Bon j'exagère un peu....
Gros travail de DS pour ramener le bonhomme à la question posé. Mais ce dernier arrive généralement à esquiver la question, surtout à la fin :
- Au sujet du sionisme, donc de la colonisation de terres d'Afrique du nord par des Européens. Notre "très cher ami" répond que d'autres états assassinent des minorités.
- Au sujet des juifs perçus par la population comme enfants chéries du pouvoir ; Il faut entendre de l'état, des intellectuels, les médiats, etc. Réponse : on tue des juifs en France, on ne tue pas de musulmans. [c'est oublié que ce n'est pas le pouvoir qui tue des juifs en France ; par contre le bras armé du pouvoir tabasse, viole et tue des personnes issues de l'immigration d'anciennes colonies françaises]
Une remarque, peut-être naïve, sur l’amalgame entre la désignation de Rothschild comme "ennemi" et l'antisémitisme: n'est-ce pas plutôt une dénonciation de la finance? Même si, comme l'a justement relevé Birnbaum, la banque Rothschild n'est qu'une petite banque, c'est la seule - à ma connaissance - qui soit symbolisée par un nom propre, en effet, je ne connais pas un monsieur BNP ou Société Générale ou encore LCI, ces banques, certes plus importantes, n'ont pas à leur tête un quidam dont le nom est connu par le péquin moyen, dont je fais partie. De fait, Rothschild est le seul nom de banquier que je connaisse, du moins en France!
qu'en pensez-vous?
Bonjour,
Où peut-on trouver les chiffres citer sur le nombre de sympathisants gilets jaunes votant front nationales ? J'aimerai bien voir ce fameux sondage au chiffre hallucinant de 80%.
Merci.
Ce qui rendait bancal l’intervention de Birnbaum, est qu’il manquait un contradicteur en face, par exemple Todd, Dufour, Blanchard, Rottmann, Benatouil de l'UJPF etc… Il est venu avec sa thèse, c’est tout.
Birnbaum ne fait sortir que le côté extrême droite de GJ, quitte à faire des entorses aux travaux du CEVIPOV .
Beaucoup d’approximation dans les affirmations de P Birnbaum :
=>09 :14 Assène le côté extrême droite des GJ : le mouvement de d’extrême droite !
Attention, parmi ceux qui répondent au sondage, 80% sont plutôt d’extrême droite, mais il hésite entre 55%, 60% ; 70 %
14:35 DS avance que les propositions des Gj sont plutôt de gauche. Pour Birnbaum, ce sont les savants qui participent aux rédactions de doléances de GJ, raisonnement valable à la révolution française, mais aujourd'hui les GJ savent lire et écrire, bien objecté par DS.
19:00 Assimilation de la droite et extrême droite
22:20: A propos du FN/RN, il prend des exemples par ci par là, qui sont toutes exécrables, mais de toute façon c'est la haine de l'autre, effectivement, aujourd’hui l’autre c’est le Musulman ... et le fond antisémite est toujours présent, mais il exclut les discours anit-musulmans de Le Pen.
26:56 Pourquoi Macron est « haï »?
A cause de son programme, l'extrême violence dont sont traités des franges très importantes
de la population: les ouvrières, les chômeurs, les anciens.
L'irrationalité et la sienne, radicalité hostile à l'argent
29:17, mythe du "gros" ,200 familles, exagération totale
1% cible, pourquoi ?
PME => erreur, personne ne parle des petits patrons quand on parle des 1%, c'est le CAC40 , le GAFA etc..
36:04 Débordement de l'irrationalisme! Rien que ca !
Prend des exemples par ci par là, Soral !! Pour expliquer l'antisémitisme.
Avec Sarkozy, il n’y a pas eu les GJ, GJ oui avec Macron.
Ici, Birnbaum minimise les sorties de Macron.
Pourquoi il ne présente plus l'Etat? Parce que son socle électorat al est très faible.
51:00 Défiance vis à vis de l'argent pour Mélenchon et MLP...
Bah, c'est la gauche non, par défaut contre l’exploitation, pour la justice etc… ?
Delphine Horvilleur :
Voit de l'antisémitisme partout, notamment critique du néolibéralisme.
Les gros, il faut voir comment Charb représentait les patrons.
Pour Birnbaum, tous les pays sont comme Israël : raciste ?
De la généralisation facile dans son argumentation pro-israelienne :
Pour la Congo, c’est une guerre civile qui a fait 6 millions de morts, et non uniquement des raisons raciales ou racistes.
De même l’exemple du Soudan est complètement pris à l'envers, les Soudanais musulmans maltraitaient, violaient, tuaient les chrétiens et les animistes,
Plus près de nous, est-ce que le Luxembourg, la Suède ,le Norvège est raciste ?
Question de DS : Qu’est ce qui est licite et ce qui ne l’est pas ?
La réponse montre aussi le manque de spontanéité, il faudrait un crayon et des feuilles,préparer ...
Autre question de DS bien pertinente : est-ce qu’on peut critiquer Israël si on n’est pas israélien ?
Dans le deux poids deux mesures, on peut aussi signaler l’indifférence quasi-générale ou la minimisation des gestes, actes, insultes faits aux musulmans par les GJ , du moins par certains : la femme qui s’est faite insultée car elle volait travailler, la femme qui s’est faite enlever son voile , les GJ qui rendant des migrants aux gendarmes etc…
Pour Hilam Halimi, il affirme que les ravisseurs sont français et chrétiens :
La liste des vingtaines de personnes impliquées est sur Wiki. et le chef de réclame du salafisme.
Tout ca pour dire que, Macron est dans la mouise avec les GJ ,Benalla et essaie de sortir, du moins ses zélateurs toute sorte de contre-feux qui pourraient discréditer ses contradicteurs.
Sur un sujet aussi grave que porteur d'excès que l'antisémitisme attribué aux uns et aux autres, je m'attendais à une émission à la hauteur de la réputation d'arrêt sur images (r).
J'ai eu l'impression d'écouter du Bourdin sur RTL. Et encore, Bourdin secoue-t-il un peu ses invités, histoire de faire du Bourdin.
Immense déception.
Consternant. Pratiquement chacune des phrases de Monsieur Birnbaum est consternante.
M. Schneidermann je crois que l'émission vous a totalement échappée.
...et le pourcentage d'extrême droite parmi les gilets jaunes, je me demande s'il ne confond pas avec le pourcentage des gens d'extrême doite qui soutiennent les gilets jaunes...
Ce qui me semble plus plosible, mais qui n'est pas du tout la même chose.
De plus cette confusion possible me semble à l'image de tout son discours : un Gloubi-boulga indigesgte.
à ceux qui ne voient pas le problème avec tout le discours autour de "Macron, le banquier de Rotschild"; dans une très intéressante conférence donnée à la CGT, Tal Bruttman rappelle que, au delà du cliché antisémite évident autour de Rotschild; Macron a passé seulement six mois à Rotschild, et que c'est surtout un pur produit de l'ENA; qui a été pour la plus grande partie de sa vie haut fonctionnaire (conseiller de Hollande on le rappelle).
à écouter ici, ce dont je parle à 16:30
https://www.lignes-de-cretes.org/mais-au-fait-lantisemitisme-cest-quoi/
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Avec des analystes comme ça, on est bien mal parti pour sortir de la crise globale dans laquelle nous nous enfoncons toujours un peu plus...
Nausée...
La peur de la démocratie vous mènera jusqu'où messieurs les universitaires bien pensant ? Jusqu'à quelles compromissions intellectuelles, jusqu'à quels arrangements de mauvaise foi méprisante ?
Tant de complaisance à l'égard d'un pareil faquin ne vous honore point monsieur Schneidermann...
C'est dingue comme M. Birnbaum donne à la fois l'impression d'être très intelligent, et de ne pas du tout vivre dans la même galaxie que nous...
Bien qu'il s'en défende, son discours tend quand même à rendre impossible toute critique de l'oligarchie. Ou alors, une critique bien gentillette, bref, une critique qui ne fait rien bouger. Dès qu'on commence à critiquer un système où les riches, les banquiers et les complotistes se tiennent par la main, alors on est dans une rhétorique antisémite ou irrationnelle? Vraiment, il n'y a aucune réalité à cela?
Sans parler du fait que c'est un peu illogique: si critiquer les riches et l'oligarchie, c'est forément critiquer consciemment ou inconsciemment les juifs, alors on accepte ce stéréotype comme vrai, que juifs = riches et inversement?
Quand Rufin dit "vous êtes haï", il ne fait que rapporter une réalité qui me semble bien plus ancrée sur le terrain que ce que dit M. Birnbaum. Oui, Macron suscite une haine et un dégoût, et ça n'a pas grand-chose à voir avec l'antisémitisme (par moments je finissais par me demander si Macron était juif, en regardant l'émission?...)
Il est vrai qu'il est encore plus haï que Sarkozy, mais parce qu'en fait, oui, il est bien pire dans son discours. Personnellement, Sarko me sortait par les trous de nez, mais la violence symbolique qu'on trouve dans le comportement et le discours de Macron et de ses sbires, c'est Sarko puissance 10. C'est bien cela qui suscite la "violence" que l'on fustige toujours un peu facilement.
Et une chose qui ne semble pas effleurer les gens qui voient de l'antisémitisme partout dans la critique de Macron: "Rothschild", avant d'être un nom juif, pour beaucoup de gens c'est surtout un symbole de richesse extrême. Personnellement, si on me dit "Rothschild", je ne pense pas "juif" mais juste "extrêmement riche et influent". Alors certes, on peut me rétorquer que si c'est précisément un nom juif qui est associé à ces symboles, cela a ses racines dans les clichés antisémites, peut-être. Mais attention à ne pas faire un procès d'intention aux gens qui utilisent ce nom avant tout comme un symbole de richesse indécente, sans aucune arrière-pensée antisémite.
Vu les extraits des interventions de l'invité ça donne pas du tout envie de regarder ! Il apparaît comme bouffi de certitudes et peu intéressant de par une analyse bête, caricaturale et sans profondeur. Pour ce genre d'interventions inutiles on a déjà toutes les chaînes mainstream !
A propos de l'antisémitisme à gauche, le discours de Yunes au rassemblement de Ménilmontant; et son témoignage,
au cas où vous seriez toujours persuadés qu'il n'y a pas de problème:
Pour résumer la pensée de M.Birnbaum (et l'émission) :
- Tout le vocabulaire du prolétariat qui dénonce son exploitation par une minorité est, de fait, anti-sémite.
- Toute critique (ou insulte) envers un juif, un milliardaire ou Israël est, de fait, anti-sémite.
On sent que ce monsieur aimerait bien un ministère de la pensée.
Et sinon, quelqu'un a le pourcentage d'abstentionnistes ?
Individu nul cantonné dans son enfermement qui diabolise le RN et suit exactement la politique des précédents gouvernements et du macronisme ne serait ce pas un tel individu qui nourisse l'antisemitisme.,?
On pourrait imaginer la même conversation autour d'un chocolat chaud au café de Flore sur le Bld St Germain. Un universitaire, de bon ton, explique la société française à un chrétien maronite de passage à Paris (ça marche aussi au café du commerce avec un américain de Boston). Intellectuellement, il est assez faible et ne lit pas beaucoup de choses en dehors de son sujet depuis le temps de ses études (avec un crayon à la main comme à l'école, il le dit lui-même). Vous auriez du préférer un débat à plusieurs, plutôt que de lui offrir une tribune "avec toute la déférence qu'il lui est due". Il était impossible de le mettre en face de ses contradictions les plus criantes sans qu'il le prenne pour un camouflet. Conclusion : Il manquait le chocolat chaud (;-)
Une phrase qui m'a fait tiquer, parmi d'autres (à 15:20):
"Les quartiers ne sont pas partie prenante de cette affaire. Nos concitoyens d'origine musulmane, on n'en a vu aucun" (dans les manifestations de GJ)
D'après cet historien, les musulmans en France n'habitent que dans des quartiers populaires. Etrange poncif, du même acabit que juif=banquier ... je connais beaucoup de musulmans habitant à Paris centre, ou dans des zones pavillonnaires.
S'en suit un passage sur le FN de JM le Pen avec une mauvaise foi flagrante.
Des centaines de gilets jaunes faisant la quenelle ? J'aimerais bien voir les images, car on n'a vu dans les médias qu'une dizaine d'imbéciles faisant le signe sur un escalier de Montmartre.
Puis, sur la haine des riches chez Ruffin, et chez certains gilets jaunes, on entre dans le complotisme. Voila comment on essaie de salir des gens qui demandent de pouvoir vivre décemment de leur travail, et demandent une répartition plus juste des richesses produites et captées très inégalement. Ou est le volet économique et social dans son analyse ? On en reste à un niveau "communautaire" qui permet de disqualifier les revendications réelles du mouvement.
J'ai arrêté à 25 minutes. Ca devenait insupportable ...
Une émission très faible intellectuellement, avec un invité unique sans contradicteur, très suffisant et porteur d'une idéologie dangereuse.
Cher Daniel, contrairement aux nombreux commentaires négatifs, j'ai trouvé que l'émission méritait d'être écoutée et à travers votre échange, j'ai senti qu'une sincère perplexité sur ce thème grave vous tenaille.
Je suis moi-même petite fille d'un juif roumain qui a eu la vie sauve en s'engageant comme médecin dans la résistance, une grande partie de sa famille a été déportée, une autre a eu la chance de rallier Israël avant d'être arrêtée.
Je suis cependant en désaccord sur beaucoup de points de votre invité, je n'en cite que trois et renvoi à des liens pour expliciter mes propos.
Le premier : l'éloge de la méritocratie par Mr Birnbaum, je vous invite à visionner une conférence donnée à Montpellier dans le cadre de l'agora des savoirs, où la chercheuse associée à Sciences Po, Annabelle Allouch interroge cette notion avec des références "bourdieusienne". Elle y expose notamment comment les critères d'élection méritocratique répondent à des normes et des processus d'éviction très efficaces mais parfois très peu démocratiques voire racistes.
https://www.youtube.com/watch?v=wrZ4b_JiGgo
Deuxième point : l'assimilation sionisme/antisémite. Pour ma part je me range plus volontiers aux éclairage de Rony Brauman qui s'est exprimé de façon lumineuse récemment dans l'émission de Taddeï Interdit d'interdire
https://francais.rt.com/magazines/interdit-d-interdire/59319-interdit-d-interdire-antisionisme-est-il-antisemitisme-comme-les-autres
Troisième point : L'autocritique de l'Etat d'Israël. Là encore il faut vraiment écouter la série d'émissions que France Culture a consacré au 70 ans de la création d'Israël. Cette série est incontournable pour comprendre comment la gauche Israélienne est aujourd'hui devenue inaudible, comment cette société s'est durcie : un état bâti sur une névrose douloureuse.......
https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/les-70-ans-disrael-les-bougies-du-desenchantement
Enfin en guise de conclusion, j'ai moi même associé Macron à la banque Rothschild , et considéré qu'un banquier pouvait difficilement avoir des épanchements vis-à-vis du petit peuple, cela ferait-il de moi une antisémite qui s'ignore ?
Hihi ....c'est bien la première fois que je vois sur ASI un invinté aussi ininteressant et à coté de la plaque ! ... Abandonné à la 10 ème minute , revenus voir à la 50 ème apres avoir lu les commentaires j'abandone l'émission .... le mec est juste sénile !
Merci pour cet entretien rondement mené, où ce grand historien qu'est Pierre Birnbaum a le temps de développer sa pensée stimulante. Vos questions pertinentes montrent également toutes les limites de ses raisonnements.
Je viens d’écouter 51 minutes et j’abandonne car j’ai l’impression que ce garçon n’est pas très sérieux dans son expertise, que ses convictions politiques, macronistes, à mon sens, prévalent.
Passé sous le radar des médias : des militants communistes se sont fait agresser au cœur du rassemblement contre l'antisémitisme. https://www.youtube.com/watch?v=keuuavO-Vyk&t=215s http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/deux-militants-pcf-des-hauts-de-seine-agresses-au-rassemblement-contre-l-antisemitisme-20-02-2019-8016750.php
Comme quoi la haine, contrairement à ce que l'intervenant pense, elle vient pas que de la gauche.
Désolé d'avoir consacré une heure et quart a écouté ce monsieur Pierre Birnbaum qui me semble paranoïaque et ne rend pas service à la cause qu'il veut défendre.
Dites-moi que vous ne le réinviterez pas.
La "race des saigneurs", le "Peuple élu", "black is beautiful", "les femmes", les chrétiens maronites, les arabes druzes, l' auvergnat économe...Et allons-y dans la "discrimination positive", le particularisme hiérarchisé, le "nous et les autres", la généralisation à outrance: Thatcher était une femme, Netanyahu fait partie du "peuple élu", Dieudonné is beautiful, et, par dessus tout, le Peuple est beau, a raison, et la Majorité ne peut qu' exprimer la Vérité...Comme 84% d' allemands, en Juillet 34, nous l' ont fait savoir, bien à l' abri dans leur isoloir "démocratique"!
Les juifs parlent de l' antisémitisme, Macron nous parle de l' effort, la Gauche nous parle du Bonheur Universel, les "patriotes" nous parlent de Grandeur...Et moi, je me demande, entouré par tant de gens qui me veulent du bien, pourquoi je me sens si mal!
Carpe diem...En attendant la mort, quoi.
Lu dans une interview de Yannick Jadot au Point :
Les populistes qualifient le président Macron de « mondialiste déconnecté »...
Je ne parlerais pas comme ça. Car cette critique dissimule bien mal un relent raciste. On entend la petite musique fascisante du financier apatride... Quand on commence à dire que Macron n'a pas de racines, qu'il n'a pas de lien avec la terre, on n'est pas loin de le traiter de « sale juif ». Le glissement est rapide.
BHL en plus négligé .
ce qui fait d arrêt sur image une emission intéressante et indépendante c est son présentateur , et malheureusement quant le sujet de l antisémitisme se présente on invite un homme pro macron qui sans surprise accusera l extrême gauche de tous les maux d antisémites. ras le bol la coupe est pleine comme le dise les gilets jaunes , Finkielkraut connu pour être islamophobe et raciste a bien réussi son coup une fois de plus et les médias dominant ont suivi comme d habitude pendant une semaine en boucle sur l antisémitisme des gilets jaunes , et vous ne trouvez rien de mieux que d inviter un des portes voix de cette oligarchie . mais pourquoi tant de haine envers macron ? ISF supprimé , retraite ponctionné , plus de taxe pour les petits alors que les plus riches cache leur argent dans des paradis fiscaux , et cerise sur le gateaux 25% des Français on élu un ancien banquier d affaire qui a fait sa fortune pendant la crise de 2008 alors des millions d'emploi étaient supprimé en Europe et vous vous étonné du pourquoi cette homme créait de la haine . il serait temps d ouvrir un peu les yeux et les oreilles ;
Une émission sans propos maladroit envers les homos, ou franchement complaisant vis-à-vis de la manif pour tous, c'est possible ?
A côté de la plaque cet historien. Il manque de rigueur et de pertinence sur l'analyse de l'article de Ruffin dans Le Monde. Ce dernier rapporte la haine constatée à l'encontre de Macron, en bon journaliste de terrain qui côtoie la population.. En aucun cas il ne s'agit d'un sentiment personnel. C"est un avertissement lancé au pouvoir afin qu"il ne s'autorise pas tout et qu'il fasse preuve de justice sociale. Éminemment prémonitoire quant au mouvement des gilets jaunes.
Ouai bon je suis pas aller jusqu'au bout. Trop le sentiment de perdre mon temps.
Vraiment sans intérêt, le mec utilise tous les préjugés possibles pour dénoncer les préjugés des autres, des raccourcis, des généralités, des noyages de poissons, des bottage en touche, des affirmations reposant sur du vent.
Sérieux, si ça fait dix ans que j'ai plus de télé, c'est notamment pour éviter ce genre de personnage et de débat qui ne mène nul part.
Bref cet épisode fait parti du top trois des émissions que je considère comme "raté" d'ASI (et je suis l'émission depuis les débuts sur France5). Pour info les 3 sont récentes : celle-ci, celle de la semaine dernière et celle d'il y a pas bien longtemps sur les docus ouvrier où on avait deux 68ares qui étaient incapable de voir au delà de leur nombril. Même les émissions genre celle avec Jean-Marie Messier ne m'ont pas autant laissé un arrière goût amère.
Ce que j'appelle "raté" c'est le fait que je ne retiens de l'émission uniquement que les invités n'était pas à la hauteur (voir franchement pathétiques) et rien sur le fond du sujet.
Bref je sort en étant agacé, mais pas informé et c'est pas ce que je cherche ici. J'espère que ces "accidents" ne dénotent pas une vrai baisse de qualité dans le choix des invités et sujets, il me peinerait de devoir me passer d'une des rare source d'info intéressante dans un environnement particulièrement pauvre en qualité.
Les "gros riches" je continuerai de les critiquer, Rothschild inclu, parce que je n'ai aucun doute que c'est le CAPITALISME le problème.
Si si le racisme d'Etat existe en Israël, en Russie, France etc. avec des différences chaque fois, on va pas s’empêcher non plus de le dire, non mais !!
Il y a des assassinats antisémites, mais pas d'antisémitisme d'Etat, c'est ça la différence. Alors qu'il y a une islamophobie d'Etat (cf Décathlon) en connivence avec les médias.
Le "on est chez nous" de la vidéo contre AF est d'abord une réaction à cette islamophobie d'Etat. Le "sale race" qui suit c'est autre chose : de l'antisémitisme, oui.
Attention Daniel aux invités qui plombent littéralement une émission par leur mauvaise foi et leurs approximations.
Entre M. Birnbaum et les tristes geeks de l'émission ASI sur la ligue du LOL, on a pas été gâtés ...
Dans les 2 cas, je n'ai pas pu regarder jusqu'au bout !
Comme Juliette dans son commentaire, je vous recommande plutôt l'interview de Maxime Benatouil par Aude Lancelin : interview de Maxime Benatouil par Aude Lancelin
Bravo quand même à toute l'équipe de l'émission ASI , qui reste malgré tout toujours une référence !
Peut-on vraiment analyser le monde moderne sans rien connaître aux réseaux sociaux ? Il me semble que ce Pierre Birnbaum est un peu paumé dans notre époque.... bon travail de DS qui essaye de sortir des banalités caricaturales plutôt floues de cet essayiste...
Dans Le Pen les mots publié en 1999, l'analyse du discours du FN montrait, au delà de la façade que le fond est antisémite.
Je me disais, pendant que mes oreilles saignaient à l'écoute de cette personne, que le livre de Begaudeau " Histoire de ta bêtise" avait été écrit pour lui...
Bonjour,
Pierre Birnbaum, explique que 70-80% (il va jusqu’à 85 %) des gilets jaunes se sentent très proches de Marine Lepen selon les sondages (cevipof). Des chiffres que je n'ai pas trouvé (si quelqu'un les retrouve j'aimerais bien pouvoir les lire)
Les Sondages que j'ai lu par contre, montrent effectivement une part importante de l’extrême droite dans les soutiens proches du mouvement des gilets jaunes. Les résultats oscillent entre 30% et 55% selon les sondages.
http://www.sciencespo.fr/cevipof/sites/sciencespo.fr.cevipof/files/-Qui-sont-les-Gilets-jaunes-et-leurs-soutiens-1.pdf (une fautes c'est glissé dans le document : il date du 14 février)
https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2019/02/116229-Rapport.pdf
https://theconversation.com/les-gilets-jaunes-une-transition-populiste-de-droite-110612?utm_source=twitter&utm_medium=twitterbutton (article de Luc Rouban qui fait lui état de 57% )
Si effectivement nous prenons plus large, et que nous prenons en compte les soutiens, de proche ou de loin, aux gilets jaunes, les électeurs de Marine Lepen en 2017 atteignent dans le mouvement un taux de 76 % contre 70% pour Mélenchon (ifop).
Cependant à l'inverse, Pierre Birnbaum explique que dans l'électorat de Mélenchon seulement 16% sont très proche des gilets jaunes. Si nous reprenons l'article de Luc Rouban, avec lequel Birbaum semble avancer ses chiffres, l'auteur de l'article fait état de 47%.
Tout ce petit commentaire pour demander un peu plus de rigueur et de nuance lorsqu'un chiffre qui structure une partie de l'émission est avancé.
Merci sinon pour votre travail !
Bonne journée
Pas un mot sur l'occupation, la colonisation ... la plus mauvaise émission d'@si depuis un bon moment
Pour ma part autour de la 10ème minute, quand j’entends l'invité évoqué (dans la même phrase) le résultat d'un sondage qui passe de 55 à 60 puis 70, 80 pour finir 85% selon une étude qu'il a dans ces dossiers, je me dis c'est vraiment pas sérieux.
Du coup, je me suis quand même fendu d'une petite recherche et le seul truc que j'ai trouvé sur le sujet émanant de science po c'est ça https://www.sciencespo.fr/cevipof/sites/sciencespo.fr.cevipof/files/-Qui-sont-les-Gilets-jaunes-et-leurs-soutiens-1.pdf et on y vois plutôt du 30% ou 45% (selon si on prend aussi ceux qui soutiennent "mollement")
Bref pas sérieux tout ça, je sais pas trop si je vais finir cette émission, déjà la semaine dernière c'était pénible...
Pour nuancer un peu, quand Pierre Birnbaum parle d'histoire c'est intéressant.
J'ignorais par exemple que le rêve de coalition extrême-droite et arabes était déjà présent chez Drumont, et qu'il ne relevait pas juste d'un opportunisme lié à la question palestinienne mais d'une affinité plus profonde liée aux caractéristiques prêtées à ces peuples.
Le problème c'est que ce n'est qu'un petit tiers de l'émission. Et que pour le reste, comme souvent, c'est un universitaire qui sort de son domaine de compétence pour dire, avec tout son applomb d'intellectuel, des généralités peu étayées, et qui semblent surtout révélatrices du peu de connaissance de son milieu des sujets dont il parle, et des sources qu'il utilise sans en questionner les biais (un rapport de la fondation Jean Jaurès, l'organisme où Macron a commencé sa carrière politique, sur les GJ, sérieusement ? - et en plus cité en se gourant sur les chiffres).
Après il y a quelques sujets sur lesquels je lui donnerais raison, par exemple le coté incontournable, et probablement plus profond que sa détestation opportuniste des africains, de l'antisémitisme chez Lepen père (fille c'est nettement moins net). Faut se souvenir par exemple que le FN était un des premiers partis à présenter des candidats maghrébins dans les années 80, descendants de harkis etc.. sur lesquels il insistait pour se défendre des accusations de racisme ; par contre il faut attendre les années 2000 pour trouver des candidats FN juifs sauf erreur de ma part.
Et une tendance du RN prônant un ménage en son sein pour ce qui est de l'antisémitisme, en est encore tout juste à se constituer (formation du rassemblement national juif en 2018), et ne manque de faire hurler une partie de l'extrême-droite classique contre elle.
Pensée très brouillonne, pas du tout informée, appuyée sur des sondages contestables et d'ailleurs très mal cités, avec des approximations (le délai entre l'élection et l'apparition des caricatures passe de "immédiatement" à "six mois" pendant le cours de la conversation). Le rappel qu'heureusement, en France il n'y a pas un contexte où les Juifs meurent sous les coups de la police aurait été le bienvenu.
Non, je ne regarderai pas cette émission.
Je préfère mourir idiot !
Emission pénible. Ce type raconte n'importe quoi avec un aplomb incroyable, part dans tous les sens, fait des liens entre des choses qui n'en n'ont pas. Pfff !
J'abandonne.
" Ecoutez peut être qu'il ne l'a pas dit, mais tout le monde l'a entendu... "
Un très remarquable entretien . Enfin ,un peu de rationalité . Pierre Birnbaum montre bien que l'antisémitisme qui se développe est lié à l'affaiblissement du prestige de l' Etat .Il me semble aussi que l'hostilité ( la haine ?) à l'égard de Macron est disproportionnée . Il souligne également que pour la première fois depuis la guerre ,on tue (ou on insulte) des juifs en France parce qu'ils son juifs . Bref , ce qui m'plu dans cet entretien c'est son appel à la raison ,au débat rationnel .
je partage l'opinion générale: l'émission est éprouvante parce que P Birnbaum se moque de la logique, se mélange les pinceaux constamment, dit tout et son contraire, sans parler des contre vérités absolues. bref, un naufrage...
Ca s’améliore a peine après la 50eme minute, on peut quasi tout jeter avant......
C'est dommage d'avoir un invite aussi caricatural, bourré de certitudes et d’états d’âmes. C'est servir la soupe a tous les antisémites d'ici et d'ailleurs qui n'auront aucun mal a disqualifier le personnage et ses travaux vu les propos tenus et la mauvaise foi affichée alors qu'on est vraisemblablement face a une resurgence sourde de l’antisémitisme qui mérite d’être observée, analysée et commentée avec beaucoup d'attention et de prudence.
quand a la bienveillance de la classe politique envers les juifs elle est réelle et c'est tant mieux, il faudrait faire preuve de la meme bienveillance envers les musulmans..... c'est pas gagné.
Bonjour,
J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt Pierre Birnbaum, mais j'ai un peu regretté l'absence d'un autre intellectuel pour contredire, nuancer, compléter, dynamiser un monologue, parfois intéressant certes, mais parfois aussi réducteur, simpliste, excessif...
Quand il explique par exemple la bouffée antisémite que la France connaît ces derniers temps par une incarnation de la fonction présidentielle trop juvénile et fragile, pas assez masculine, autoritaire (jupitérienne ?) de Macron !!!
Quand il nous explique qu'un discours anticapitaliste un peu rude contre l'oligarchie financière peut être sujet à caution...
Quand il minimise le racisme d'État en France, lié à notre histoire coloniale, parfois meurtrier encore dans le cadre de la Vème République, à l'encontre de nos concitoyens noirs, arabes ou roms... ce dont heureusement ne souffrent pas aujourd'hui nos concitoyens juifs, victimes davantage, eux, d'un antisémitisme populaire qui n'a pas cessé de sédimenter en Europe depuis 2000 ans...
Quand il conteste la notion d'État raciste à propos d'Israël, il ne va pas jusqu'au bout... Certes ce n'est pas un État raciste dans le sens où le droit israélien n'est pas raciste, du moins je ne le pense pas... Mais ne pas dire qu'il y a un racisme d'État en Israël à l'encontre de sa minorité arabe ou à l'encontre des populations palestiniennes dans le cadre de sa politique coloniale, c'est me semble-t-il une erreur, historique et éthique...
Quand, de fait, dans son énumération des termes licites pour parler d'Israël, il omet de citer le colonialisme...
Merci quand même, Daniel, pour ton travail...
Vincent dzzz
Toujours aussi tendue la question de l'antisémitisme, toujours à fleur de peau, mais aujourd'hui on ne peut pas dire que l'émission fait progresser la connaissance. Surtout à coup de chiffres imprécis, d'impressions subjectives... et de lapsus révélateurs (1h12'). N'empêche, Israël un état raciste je serai assez enclin à le penser. Depuis longtemps ? Rien que récemment près de 200 morts palestiniens, sur leur terre, dont 35 mineurs, des journalistes et des infirmiers identifiés, un handicapé aussi, 6000 blessés... C'est quand même pas rien !
La colonisation est un cancer.
"On ne tue pas de musulmans en France", tant mieux, ici c'est la police qui s'en charge, en Israël c'est l'armée. C'est terrible.
Ilan Halimi c'est tout aussi monstrueux.
Et puis en passant quand on parle d'Israël comme la seule démocratie du MO, je ne résiste pas à rappeler cette interview d'Ariel Sharon (Courrier international de 1994)
https://www.courrierinternational.com/article/2006/01/12/il-n-a-jamais-ete-question-d-etat-democratique
Il n'a jamais été question d'Etat démocratique.
En 1993, Ariel Sharon exposait avec beaucoup
de franchise sa vision politique du sionisme.
Un document exceptionnel.
Nos grands‑parents et nos parents ne sont pas venus ici [en lsraël] pour bâtir une démocratie. Tant mieux si elle est préservée, mais ils sont venus ici peur créer un Etat juif. L'existence d'Israël n'est vraiment menacée que par ceux qui, parmi les Israéliens, ne jurent que par la démocratie et la paix, au risque de saper les fondements de notre Etat juif démocratique et douent la voie a la dictature criminelle d'un Etat palestinien dirigé par l'OLP.
A plusieurs reprises, la déclaration d'indépendance définit clairement la nature de l'Etat créé en 1948 " Nous proclamons la création d'un Etat juif en Palestine […], Etat juif qui aura pour nom Israel ". Il n'est jamais question d'Etat "démocratique" ou d'Etat "sioniste", mais seulement d'Etat "juif", c'est dire de religion juive. Le sionisme n'a jamais prôné la démocratie, mais la création en Palestine d'un Etat juif appartenant à tout le peuple juif et a lui seul. C'est pourquoi tout Juif de la Diaspora a le droit d'immigrer en Israel et d'en devenir citoyen.
Cette contradiction entre le retour a Sion et les fondements de la démocratie est connue depuis longtemps. Aux yeux des Arabes et de leurs alliés, il n'est évidemment pas démocratique d'offrir un pays a des millions d'étrangers contre la volonté de ses autochtones Imposé par la force par des étrangers qui y ont émigré illégalement, cet Etat est entré en guerre contre les autochtones, a conquis leurs villes et les a encouragés à partir, quand il ne les a tout simplement pas exilés.
La loi du retour accorde automatiquement la citoyenneté israélienne à tout Juif (jusqu'à la quatriéme génération) né à l'étranger. Or ce droit au retour est dans le même temps refusé aux anciens habitants de ce pays [les Palestiniens] (et à leurs descendants), qui, lors de la guerre de 1948 (de leur point de vue, une guerre de défense contre un envahisseur usurpateur), se sont enfuis ou ont été contraints de fuir leurs foyers et leurs terres.
Dès l'origine, le sionisme n'a pu agir qu'en opposition aux principes démocratiques. Dés les débuts de la déclaration Balfour [déclaration britannique de 1917 sur la création d'un foyer juif en Palestine] et du mandat britannique [19221948], les Arabes, qui représentaient alors 90 % de la population de Palestine, ont réclamé la constitution d'une Assemblée représentative qui statuerait démocratiquement (majoritairement) sur des questions aussi cruciales pour les autochtones que l'immigration juive. Le mouvement sioniste s'est aussitôt mobilisé pour faire échec a celle revendication. Le Livre blanc de 1940 [prise de position britannique imposant de sévères restrictions a l'immigration juive en Palestine] condamnait a mort l'entreprise sioniste, et son application ne fut évitée que par l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale et la Shoah. Pourtant, ce texte était éminemment démocratique
Le gouvernement britannique avait décidé que la volonté et les intérêts vitaux de la communauté arabe devaient être respectés, étant donné qu'elle représentait alors la majorité absolue de la population de Palestine. Cela n'a pas empêché la communauté juive et le mouvement sioniste de partir en guerre contre un texte parfaitement légal
En novembre 1947, la décision de l'ONU de partager la Palestine a été prise en contradiction flagrante avec la volonté des Arabes palestiniens, qui constituaient encore l'écrasante majorité de la population. A des Juifs qui ne formaient que le tiers de la population les Nations unies allouaient 55 % du territoire. Le sionisme et la communauté internationale ont ainsi agi en violation des principes démocratiques, tout en en respectant l'esprit et en appuyant le principe du droit historique du peuple juif sur la terre des Patriarches. Cela signifie permettre la poursuite de l’immigration de millions de Juifs en Israel et la colonisation du pays dans sa totalité.
Depuis toujours, les Arabes d'Israël-Palestine estiment avoir un droit légitime sur ce pays. Parmi eux, les modérés sont peut‑être prêts a reconnaître des droits aux Juifs, mais seulement s'ils sont subordonnes à ceux des Arabes. A leurs yeux, l'idéal sioniste d'immigration et de souveraineté juives est une "agression criminelle" qui doit être contrecarrée afin de permettre aux "propriétaires légitimes" d'exercer leur souveraineté, au besoin en n'y tolérant qu'une présence juive minime. La Charte de l'OLP [abrogée en 1999] appelle à liquider non seulement l’Etat juif, mais aussi le peuple juif. Elle exprime l'opinion de la majorité des Palestiniens, dont de nombreux citoyens arabes d'Israël. L'allégeance de la majeure des Arabes d'Israël, de leurs hommes politiques et de leurs députés ne va pas a Israel, mais a l'intérêt des Arabes palestiniens Cela ne découle pas d'une haine d'Israël ou d'une volonté irrationnelle de le détruire, mais d'une simple prise en compte d'un devoir national élémentaire. Est‑ce que les Palestiniens d'Israël sont prêts a vendre leur âme aux conspirateurs étrangers et à combattre sous le drapeau israélien pour la survie d'Israël comme Etat juif ?
Permettre aux députés arabes israéliens de décider du sort d'Israël est une illusion dangereuse. Des questions aussi cruciales qu'un retrait du Golan ou l'instauration d'une autonomie palestinienne en Judée‑Samarie (c'est‑à‑dire un second Etat arabe palestinien après la Jordanie) sont du seul ressort des Juifs, pas des Arabes israéliens. Une application aveugle des principes démocratiques revient a donner raison au nationalisme palestinien. C'est le contraire de la démocratie, c'est un suicide national, un couteau entre les mains de ceux qui, s'ils respectent les intérêts de leur peuple, ne peuvent que devenir nos futurs bourreaux. Nos leaders ‑ Zeev Jabotinslcy, Ben Gourion, Golda Meïr et Yigal Allon ‑ne nous ont pas donné ce droit.
Ariel Sharon, Yediot Aharonot (extraits), Tel‑Aviv
Quand j'étais enfant et que je réclamais des sous pour m'acheter des planches d'images ou un livre, on me disait : "On n'est pas Rothschild", sans penser une seconde aux juifs. Tous les juifs que nous connaissions, c'était comme si on ignorait qu'ils étaient juifs, simplement ils n'allaient pas à la messe, où est le problème ? Certains nous parlaient du désert qui fleurissait dans un pays lointain où ils se rendaient exceptionnellement ; d'autres évoquaient leurs grands deuils ; une dame montrait son matricule. C'étaient les amis de mes parents. Pas un ne méritait le qualificatif de "gros", que nous réservions plutôt aux propriétaires terriens, aux nantis et aux curés, à l'engeance (= race) pleine de morgue et de mépris.
Le mot juif, à la lettre, ne signifiait pas. Telle était la convivialité dans l'Est de la France après la guerre, dans les milieux populaires, à la campagne, chez les gens, les petites gens et d'autres certainement.
On riait ensemble de choses comme celle-ci : un jour Mme Lévy, amie de ma mère, qui vendait des vêtements, s'est mise à vendre les jeans "Levi's". On l'a félicitée, on croyait que c'était sa marque, sa fabrication... On était fiers pour elle.
Il est vrai qu'on n'était pas "la fondation Jean Jaurès".
Autre chose : sur la haine que Macron a suscitée tout de suite contre lui chez beaucoup de gens intuitifs, et sur la haine et la division impardonnable qu'il provoque autour de lui, il vaut la peine de lire le blog d'Harold Bernat, "Critique, et critique de la critique". Un philosophe, et non un publiciste. Par exemple : http://www.critiquedelacritique.fr/index.php/2019/02/03/lhubris-de-macron-et-de-ses-mainates/
Cher Daniel Schneidermann, vous aviez bien de la patience !
C'est sympa comme commentaire :), j'ai l'impression d'être inculte, à n'en avoir rien à faire que Finkielkraut ait telle ou telle religion, a croire que d'être gens s'en fiche et ne pré-étiquette pas quelqu'un à son nom de famille.
Pour moi, ce mot juif, à la lettre, ne signifie toujours pas. Et théoriquement, c'est pas si mal.
Et l'envolée sur le grand remplacement de Finkielkraut, elle devrait être épinglée, questionnée. Dans le contexte (populaire qui est le mien), elle pose carrément question. Bien plus que les propos des gens qui ont pris son auteur à partie. Cela ne veut pas dire que ce sont des gens biens ou mouvais, ce n'est pas le sujet. Eux n'ont pas du tout tenus le moindre propos digne de ceux des nazillons montrés en vidéo au début. Et ces nazillons, ils ont été poursuivis par l'Etat, eux ?
Merci pour ce témoignage
Pas mieux que la plupart des autres commentaires, j'ai tenu 50 minutes tant le discours est insupportable de mauvaise foi et/ou de raccourcis faciles. C'est bien la première fois que je ne regarde pas une émission jusqu'au bout.
Critiquer le capitalisme, ce sera bientôt antisémite à ce rythme-là. Comme dit avant en plus, cela renforce le stéréotype de juif = argent.
PS : mon arrière-grand-mère est morte dans les camps, et je suis foncièrement anti-capitaliste; je déteste la banque Rotschild pour le symbole qu'elle représente (le capitalisme, l'exploitation de la majorité par une minorité) et pas pour la religion de ses fondateurs, dont je me fous éperdument. Un peu plus de répondant aurait été vraiment apprécié, parce que là, M. Birnbaum déroule des arguments complètement délirants sans trop de contradiction.
Pour la première fois, je n'ai pas pu regarder toute l'émission.
Je ne connais pas les travaux historiques de ce monsieur,
mais sa prestation m'insupporte au plus haut point.
Son utilisation abusive d'un sondage d'opinion qu'il cite "de mémoire" en jonglant avec des pourcentages est juste insupportable.
D'habitude, je viens sur asi pour obtenir de l'info distanciée, argumentée, analysée et débattue.
Est-ce bien raisonnable de continuer à jeter de l'huile sur le feu et de répéter les mantras des pompiers pyromanes ?
Aucune rigueur dans le discours de cet "historien"... invraisemblable. DS est dépité. Et il y a de quoi.
c'est laborieux et un peu confus. sur les gilets jaunes on se passera d'une analyse à coté de la plaque et on ira lire les articles de Samuel Hayat
deux trois trucs intéressants vers la fin mais il fallait être patient. Sinon ya pas mal de réflexions du coté de l'antiracisme où on considère que le racisme systémique concerne aussi les juifs, ce qui permet d'éviter de renvoyer tout le temps dos à dos l'islamophobie et l'antisémitisme (sans nier les spécificités de ces discriminations). Les juifs peuvent être racisés; et; comme c'est dit à la fin; ils subissent aussi des discriminations à l'embauche (et au logement, on imagine). On pourrait dire aussi que ce n'est pas tant la lutte contre l'antisémitisme qui est favorisé par l'état que l'islamophobie qui est devenue complétement banalisée et mainstream. Je sais plus qui disait l'autre jour que dans le fantasme du grand remplacement par les musulmans il y a derrière les "élites cosmopolites". L'extreme-droite deteste également les juifs et les musulmans (puisque Schneidermann semble minimiser l'un et Birnbaum l'autre).
Le type est complètement à coté de ses pompes, pour le coup c'est typique de l'élite méprisante. LEs GJ d'extrème droite et sans musulmans ? il sort un peu le nez de ses chiffres ou il va voir sur le terrain ce qu'il en est ? Parce qu'il suffit de sortir le samedi pour se rendre compte de cette réalité que les chiffres des "soutiens" des GJ, qui ne disent qu'une chose : parmis les personnes qui soutiennent les GJ, certains vont vers l'extrème droite avec des revendications de gauche ! Trop subtil ? ça m'étonne pas de l'aveuglement de ces intellectuels de bibliothèque. Quelques analyses linguistiques lui indiquerait également que "sale race" ou "putain de ta race" sont des insultes populaires que j'entends depuis plus de 40 ans dans les milieux populaires .... rien à voir avec la misérable analyse sémantique que fait cet intellectuel, c'est comme "enculé de ta race", c'est un peu le "va te faire voir" des banlieues populaires que l'on dit sans même se rendre compte.
Si j’entends bien ce que dit Pierre Birnbaum , nous devrions faire preuve de plus de respect vis-à-vis des nantis, ne plus les trouver gros, « ne plus les discriminer » (les pauvres!). Je trouve fort de café qu’on nous enlève aussi le droit à la colère, que notre légitime ras le bol soit considéré comme de la bêtise, je ne sais plus quel qualificatif il emploie : ah oui, nous sommes irrationnels ! Et il trouve ça marxiste en plus le monsieur ! et il finit par s’empêtrer dans une classification sociale un peu floue qui n’a plus de sens… Bref, j’ai terminé cette émission bien énervée !!!
bon... stop à 19 minutes, pas de fil de pensée, confusion à tous les étages, en quoi des sympathisants "sont" les gilets jaunes.... Quel rapport il y a avec les "gentils" manifestants de la "manif pour tous" où on le sait elle était d'une haine incroyable et n'était pas d'extrême droite, mais plutôt de droite intégriste et catholique ! Ce Monsieur n'est pas du tout crédible et cherche à prouvé des choses qui n'existent que dans sa tête ! pitoyable !
je commence l'émission mais "la manif pour tous, bon enfant"; PARDON?
Enfin ! Il était salutaire de mettre à jour l'antisémitisme de cette foule haineuse. Merci.
/s
L'émission est inégale. Le début - sur les gilets jaunes - ne m'a pas convaincu ; par contre j'ai trouvé le suite intéressante. Ça vaut la peine de persévérer.
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Putain mes amis, cette émission, toute intéressante soit-elle quant au point de vue de l'historien, est extrêmement frustrante par son absence de contradiction. Qu'est ce que j'aurai aimé être sur ce plateau pour le mettre face à ses contradictions intellectuelles.
On prend goût à commenter... je m'y réessaye...
@d_schneidermann,
Autour de la minute 50, vous vous interrogez sur la notion de "parler [sans en avoir conscience] la langue de l'antisémitisme" présenté par Delphine Horvilleur. Pierre Birnbaum dit que "c'est un fait" et sort des chiffres – tout ça n'est pas très éclairant sur le processus lui-même. Pour le cas où votre question reflèterait une interrogation sincère (et pas seulement votre rôle, qui consiste à faire réagir l'invité sur différentes thématiques), je vous livre mes réflexions sur le racisme, et les discriminations en général, dont j'ai l'impression qu'elles s'appliquent ici aussi à l'antisémitisme en particulier.
Si nous vivons dans une société où le racisme est intégré, fait partie de la transmission culturelle inconsciente, alors il ne s'agit pas de distinguer d'une part les individus racistes et d'autre part les gentils innocents. Certes, il y a des avocats explicites du racisme, et alors ceux-là... bon... Mais il y a aussi, au quotidien, des actes ou paroles racistes, proférés par toute sorte de personnes, souvent inconsciemment. En somme, si je reçois de mon éducation, de l'ensemble de mes interactions quotidiennes, un cadre de pensée imprégné de racisme, alors tant que je ne l'ai pas déconstruit soigneusement, je risque de le reconduire. C'est à dire, même en n'ayant aucune sympathie consciente pour le racisme, de reconduire des stéréotypes, des réactions, des croyances, ou même des cadres d'analyse imprégnés de racisme, donc d'entretenir le caractère raciste du collectif humain dont je fais partie. "Parler la langue du racisme sans le savoir."
Exemple classique du phénomène dans le cadre du sexisme (et pas du racisme, afin de contourner l'écueil du biographique larmoyant) : l'homme qui ne veut pas laisser une femme porter des cartons/déplacer des meubles. Même si elle lui répond que là, ça va. Qui insiste, se met en travers, l'empêche de faire, pousse de grands cris. Dans de nombreux cas, il ne fait pas exprès. Il ne se rend pas compte qu'il reconduit un cliché, qu'il contribue de fait à empêcher l'exercice quotidien, donc le développement de la force musculaire. Il ne se rend pas compte qu'il promeut l'idée d'une "petite chose fragile à protéger", faisant système avec la restriction des libertés de ladite petite chose. Il est bienveillant. Pas misogyne (comme d'autres ne sont pas les avocats actifs du racisme). Il ne se rend pas compte. Mais il reconduit tout de même, subjectivement (imaginaire de ce qu'est une femme) et objectivement (impossibilité de porter, donc de s'habituer à porter comme tout le monde) des éléments structurels du sexisme. Il parle involontairement le langage du sexisme.
En somme, c'est apparenté à ce que Birnbaum cherche à définir (crois-je comprendre au bout de cette émission) : les discours qui reconduisent, même inconsciemment, des clichés potentiellement antisémites et donc, sans attester l'antisémitisme du locuteur, peuvent contribuer à entretenir, voire favoriser la résurgence d'un antisémitisme réel. (Même si sa propension à voir ces clichés vraiment partout le rend un peu moins convaincant. Et il va quand même falloir admettre la possibilité d'un discours critique envers le capitalisme sans s'imaginer tout de suite que l'antisémitisme rôde.)
Mais les autres commentaires semblent suffisamment pointer les faiblesses d'une émission à un seul intervenant interrogé à la marge de sa spécialité (moi aussi, je suis historienne, mais seule en plateau sur l'équivalent actuel de mes objets d'étude, peut-être que je n'aurais pas 1h30 d'analyses lumineuses à fournir). On apprend quand même des choses.
Je ne connais que de nom, là, je l'entends s'exprimer. A 14:02 Je cite "C'était les notables qui rédigeaient les cahiers de doléances." en réponse à Daniel dont il lui faisait part pour la éniemes fois que sur les cahiers de doléances en mairie pas de revendication lié à la race ou à l'immigration.
Donc, si je ne m'abuse, le peuple Français ne sait toujours pas écrire et ce depuis la révolution Française, c'est bien ça ?
Je rêve ou il nous prend pour des quiches ?
je la sens pas cette émission , je sais pas pourquoi ....
insupportable, inintéressant , prétentieux.
j'abandonne rapidement l'écoute, c'est je crois la première fois....ce n'est pas sérieux. Dès les 10 premières minutes on se dit "je ne serai pas en train de perdre mon temps là?" car c'est vrai que les français sont trop cons pour savoir écrire sur un cahier et que les sondages sont de vrais outils scientifiques qui doivent cependant rester dans les vestiaires plutôt que sur le plateau de l'émission" "BFM sort de ce corps!"
L'islamophobie ne tue pas. OK.
Mais comment appeler les "bavures" mortelles qui arrivent après des contrôles au faciès ?
Surtout quand, de plus en plus, on amalgame le "musulman" avec tout ce qui est trop basané.
Au lieu de faire front commun contre TOUS les racismes, y compris celui de l'état, on en est encore à parler de la nature particulière de l'antisémitisme.
Très déçue par ce numéro, notamment lorsqu'on dit que les GJ sont d'extrême droite ( ce qui est complètement faux, même s'il y en a aussi ). Quand à défendre la politique de Macron en disant que François Ruffin est haineux...je pense qu'il ne fait que répercuter le dégoût de cette société libérale ( incarnée avec morgue et mépris par Macron ) ressenti par la majorité des perdants de la mondialisation. Pourquoi avoir choisi un seul intervenant aussi sûr de lui et ne pas lui avoir opposé une personne moins catégorique et surtout plus nuancée? Je souhaiterais qu'un nouveau numéro sur le sujet soit réenregistré sur le modèle habituel d'un groupe d'au moins trois participants pour rétablir la très désagréable sensation de déséquilibre que provoque cet épisode, complètement à charge, dont les pauvres font globalement les frais.
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Difficultés pour visionner l'émission qui s'arrête vers les 10' 30", mais comme d'autres ont manifestement réussi à la visionner en entier, j'y retourne immédiatement .
L'analyse de Luc Rouban dont il est question a été réalisée à partir du baromètre de confiance vague N°10 du CEVIPOF .
On peut la lire dans "the conversation" et "le nouvel obs" sous le titre : "Les "gilets jaunes", une transition populiste de droite"
Luc Rouban se fonde sur un indice de "tolérance sociétale" établi à partir des réponses à ces 3 questions : "Faut-il rétablir la peine de mort ?" , "Y a-t-il trop d'immigrés en France ?", " faut-il abolir la loi sur le mariage homosexuel?" .
65% de ceux qui soutiennent "tout à fait" les gilets jaunes appartiennent au groupe de tolérance faible
C'est la première émission de la semaine que je ne parviens pas a regarder jusqu'au bout, pas tant à cause des propos de l'invité, mais au manque de recadrage de DS. Je l'ai vu plus pugnace avec d'autres.
C'est quand même dingue qu'ils ne se rendent pas compte que condamner l'usage "d'élites", "200 familles", "oligarques", "ploutocrates", etc... en le dénonçant comme de l'antisémitisme est une manière de renforcer les préjugés antisémites sur les juifs et l'argent.
Il est extrêmement hypocrite de prétendre défendre Ian Halimi en défendant la famille Rotschild.
Ce n'est quand même pas de la faute de Ruffin si Macron a bossé chez Rothschild .. d'ailleurs Ruffin parle aussi de Lazare et de tout ce qui lie Macron à ceux qui possèdent du capital.
J'arrête à la quarantième minute, c'est insupportable.
N'importe quoi !
"La haine de Macron serait un des symptômes de l'antisémitisme, la preuve c'est qu'on n'a pas traité Sarkozy de la même façon". Mais Sarkozy n'avait-il justement pas des origines en partie juives, alors que Macron pas du tout Ou bien quelque chose m'aurait échappé ?
La dénomination exacte de l'entité commerciale où a travaillé Macron est Rotschild & Cie, la vraie banque Rotschild ayant été absorbée par la Barclays Bank il y a des décennies. Elle est une des nombreuses banques d'affaires, telles que Delubac, Palatine (ex vernes), Lazard, Milleis (ex Barclays), Oddo et Cie, de la place financière de Paris. Elle est effectivement détenue par la famille Rotschild, et est la plus prospère actuellement en ce qui concerne les fusions-acquisitions de société. Donc Macron y a fait des étincelles, puis s'est mêlé de politique, sans doute à la demande de la banque, qui ne l'auraient pas lâché comme cela et a eu la carrière que l'on sait, d'abord comme conseiller de Hollande (on voit bien l'avantage que pouvait tirer de cette présence aux côtés du pouvoir à la finance en général).
Macron serait sorti de Delubac, on lui ferait le même reproche, d'être une créature de la finance, et ça n'a rien à voir avec le judaïsme.
Après, accuser des gens de gauche, tels Filoche ou Ruffin, d'utiliser des images antisémites qui datent de trente ou cinquante ans avant leur naissance, et que donc ils ne connaissent absolument pas d'avance, et que véhiculent encore (peut-être) des milieux qu'ils ne fréquentent pas du tout, cela relève ou de la déformation professionnelle, ou du gâtisme ou de la mauvaise foi... Le troisième homme, tout le monde a oublié qui il est, mais il est juif. C'est un peu court, même si cette image, bien analysée, vient de toutes façons d'antisémites, mais ça ne se voit que suite à un examen critique. Quant à l'image avec la serpe, mais c'est à nouveau n'importe quoi ! Le nez de Macron serait un nez juif de la propagande nazie, enfin presque... Mais n'est ce pas à son nez, très reconnaissable, que la caricature en général se réfère...
Quant à s'appuyer sur les paroles d'un fanatique musulman un peu allumé pour justifier toute la pensée des gilets jaunes, c'est absurde.
Et tous ces mélanges entre capitalisme et judaïsme, très peu de gens le font, consciemment ou inconsciemment, sauf les antisémites. Ma voisine est juive orthodoxe, et nous nous rendons des services mutuellement. je porte des chaussures qu'elles m'a données (j'ai des problèmes de pieds et j'ai besoin de souliers qui ont déjà été portés, et nous avons la même pointure, et elle me donne les siens quand elle n'en veut plus).
L'idée de l'associer au capitalisme serait risible.
Les juifs sont nos voisins, des gens un peu bizarres, mais comme tout le monde...
Partir d'un présupposé; la gauche radicale est anti-capitaliste et donc forcément antisémite, et trouver des tas de détails dans l'éther qui pourraient le prouver, c'est le niveau zéro de l'argumentation.
Et devant un historien qui a prouvé sa connaissance du début du 20ème siècle et donc a étudié l'antisémitisme, qui semble un vrai expert, je reconnais que DS a du mal à défendre le morceau, tellement l'idée est ancrée dans l'interviewé macroniste. Et le fait que les gens soutenant les gilets jaunes au début étaient souvent à l'extrême-droite, signifierait que 70% des gens sondés sont des gens d'extrême-droite ? Il a retourné
Mais il faudrait interviewer Ruffin pour savoir vraiment ce qu'il pense des Juifs, au moins qu'il puisse se défendre de ces a priori délétères...
Mais ça pourrait être intéressant, si j'avais pu aller jusqu'au bout, de savoir jusqu'à où peut aller sa détestation, son déni et son parti-pris.
Un lapsus un peu bizarre à 1h12: "Il y a des Français juifs, des Juifs français, des Juifs musulmans, des Juifs chrétiens, des Juifs protestants, bouddhistes, ce que vous voulez..."
Je pense qu'il fallait comprendre "Français", sinon les véritables antisémites auraient des raisons de penser que les Juifs sont vraiment partout...
Épuisante cette émission...
Ce serait pas mal, pour rétablir un peu l'équilibre d'inviter un représentant de l'union juive pour la paix par exemple.
L' interview de Maxime Benatouil par Aude Lancelin dont il est question en fin d'émission est à regarder d'urgence dans son intégralité. Un point de vue sain et vraiment pacifique, qu'il serait primordial d'entendre aussi sur les ondes.
Commentaire supprimé par un administrateur.
L'enquête de Luc Rouban donne 34% d'électeurs MLP pour "soutient tout à fait" et 16% pour "soutient plutôt" soit loin des "55 - 60 - 70 même 80% je crois" et enfin "85%" de votre invité. Mélenchon : respectivement 20% et 13% soit loin des 17-20% de votre invité. Ces chiffres en disent plus sur la société française que sur les gilets jaunes.
Par ailleurs comme il le précise se sont les soutiens donc cela ne dit rien des gens actifs, qui rééquilibreraient probablement la balance vers la gauche.
Par ailleurs ces chiffres se trouvent dans une enquête qui évalue en même temps le "libéralisme économique" et le "libéralisme culturel" donc ça en dit long sur l'orientation idéologique.
Enfin cette enquête date du mois de décembre alors que l'on sait que les soutiens de droite du mouvement s'en sont peu à peu éloignés et d'autres enquêtes réalisées depuis ont des conclusions différentes.
Il n'y a pas de contradiction entre les doléances de justice sociale,, qui seraient donc plutôt de gauche, exprimées par les GJ et le fait que la plupart se sentiraient proches du RN puisque ce parti depuis quelques années se présente comme proche du peuple avec des revendications sociales.
Les partis d'extrême droite et même de droite (cf. l'appellation Parti Populaire Européen) revendiquent souvent de représenter le peuple qui est mis à toutes les sauces. JM Le Pen en 2007 déjà s'adressait, plagiant Edmond Rostand, aux "petits, aux obscurs aux sans grade".
déferlement sur le hijab ? dans les media dominants, , là aussi les stéréotypes font rage. C'est consternant de bêtise. Si des femmes veulent courir le 100m en burka, en quoi cela est-il gênant?
On ne parle jamais des contraintes que s'imposent certaines autres femmes, supposées être parfaitement libres, elles, qui se déplacent dans la rue sur des talons de 15 cm, en jupe même en plein hiver et passent une heure chaque jour à se maquiller pour aller travailler. Ni de la jupette encore obligatoire il y a peu sur les courts de tennis...
Bonjour,
Je pars dans absolument tous les sens, je fais des liens là où il n'en faut pas, je balaie du revers de la main tous les liens légitimes proposés, je n'écoute pas mon SEUL interlocuteur sur le plateau, et je me sers de ma casquette d'historien pour le faire. Mon nom est Pierre Birnbaum.
Sur l'antisémitisme Annah Arendt Points
ce livre n'est jamais cité, pourquoi?
48 mn : oui, 80% de nos concitoyens pensent que les juifs sont des français comme les autres; et non, pas "en même temps etc...", justement il n'est pas sûr que ce soient les mêmes qui pensent avec des stéréotypes.
80% c'est pas mal, et beaucoup de juifs aussi, se pensent avant tout comme français, concernés par leur pays républicain mais qui est en bien mauvaise posture; et non pas comme des persécutés en puissance; ce qui est aussi un stéréotype..
On peut estimer que la politique suivie depuis 30 ans est nocive, que c'est la cause de ce roi nu qui devient haïssable, que les choix de poitique fiscale et financière y sont pour quelque chose, peut-être même que la banque Rotschild y trouve un certain intérêt....sans être un antisémite conscient ou inconscient pour autant, et même peut-être en étant juifs? Soyons fous!!
Si on parlait d'autre chose....
J'ai seulement lu la présentation, et je m'arrête sur cette phrase:
"Heureusement, on ne tue pas des musulmans"
En effet, tous les morts que peut déplorer, et ils sont nombreux, le peuple de "nos" cités n'ont pas été tués en tant que musulmans mais en tant que "jeunes des cités", et ils ne l'ont pas été par des particuliers mais par "notre" police. Doit-on se réjouir de ces deux différences? Je crains que non.
Un tel aveuglement m'effare. Du coup, je ne regarderai pas l'émission.
Je n'aime pas cette émission car l'invité semble avoir des certitudes (et des preuves dans son dossier derrière lui) et UNE THESE qu'il est venu défendre sur notre média.
Les remarques de DS sont bien trop souvent balayées du revers de la main !!!
a propos de sondages, en existe-t-il un qui chiffre le pourcentage de juifs parmi les Gilets jaunes?
on ne comprend rien!
Qui est exclu selon Mr Birnbaum?
On entend des développements filandreux et des conclusions sybillines...
Les sondages auprès des sympathisants donneraient une image correcte du mouvement, et pas le contenu des cahiers de doléance? Il faudrait expliciter cette distinction.
Selon moi l'antisémitisme tel qu'il se présente dans la sphère médiatique et politique est avant tout une instrumentalisation, relayée par le CRIF et la LICRA, quand aux juifs, ils n'en demandent pas tant. Une communauté potentiellement en position de bouc émissaire c'est bien commode pour tout pouvoir en place quand il a besoin d'enfumer le débat politique. Quand on dispose de deux communautés capables de s'entre-déchirer sur une scène médiatique complaisante, alors là c'est le jackpot!