"Avatar", les mythes, et les archétypes
À l'occasion de la sortie en salle d'une nouvelle version à "Avatar", comportant une dizaine de minutes supplémentaires, certains considèreront que tout a déjà été dit sur le film historique de James Cameron. Loin de là ! Mise en échec par l'ampleur du succès, la critique s'est tenue à l'écart de la dimension archétypale, mythologique (et philosophique) de l'œuvre. C'est pourtant cette dimension qui semble la plus à même de résoudre l'énigme de ce succès, en nous invitant à comprendre par quel mystère un récit, très largement considéré comme "simpliste", a pu résonner avec une telle force et une telle évidence à travers le monde.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Merci à celui ayant remonté ce sujet de m'avoir fait découvrir cette vieille chronique (d'avant que je rejoigne @si sur le net).
C'est triste que la rubrique n'existe plus. Post-pop est bien mais ça reste du survolage de tendances plus que de la vraie analyse d'œuvres.
Bonjour Rafik, c'est votre photo en haut de l'article?
Hanté par la nostalgie d’un Éden disparu et la figure du sauveur artificiel, Avatar cristallise les contradictions du monde contemporain. Promesse de retour à une nature terrestre détruite par l’humanité, la planète Pandora est façonnée par les signes du paradis perdu et le culte d’un monde artificiel où la technologie devient promesse de résurrection. (Valérie Morignat)
Docteur en arts et sciences de l’art, maître de conférences en cinéma et chercheur en cyberculture, Valérie Morignat travaille actuellement sur les interactions numériques avancées dans les domaines de la réalité augmentée et du jeu vidéo.
Tant pis si c'est intellectualisé.
Tant pis si c'est tiré par les cheveux (parfois).
Merci de nous ouvrir des portes.
Merci de nous rouvrir les yeux.
Nous nous habituons, par trop, à accepter que nos univers rétrécissent et à faire semblant de découvrir du neuf, en surface ... un temps.
Ne plus réfléchir : gober des images chocs, des scénarii recyclés, des bons sentiments.
Et derrière, qui-a-t'il?
Henri H
"Avatar est avant tout une tentative de ré-enchantement du regard sur le monde, qui nous permet de renouer avec notre profonde humanité. "
Moi j'aurais dit que c'est une tentative réussie de faire du blé en utilisant son nom déjà bien connu et en faisant un block buster sans trop se fouler le doigt.
Non mais sans rire, j'suis prêt à parier que Cameron a son jet privé, il peut toujours nous vendre de l'écolo ...
Exactement, l'évocation de la génération y (qui va avec geeks) et son apolitisme, son manque de responsabilité, et le délire infantile autour du film.
Pour rebondir et prolonger... Cliquez AVATAR...
mouais, pas vraiment convainquant, un déluge de lieux communs sur le geek, et sur son auto-isolement, sans parler du cliché sur les jeux de rôle; mes jeux de plateau sont des jeux de rôle pour autant et j'y joue avec des amis allant du nombre de 5 à plus de 10, des vrais amis, ceux qu'on voit dans le monde réel. Ce blog mériterait presque de faire un reportage sur France 2 sur les jeux vidéos.
"Car, en aucun cas, ce film ne peut sérieusement prétendre hisser le cinéma à un niveau supérieur à quoi que ce soit qui ne nous ait pas déjà été proposé depuis 20 ans par le cinéma... qu'il soit de synthèse, d’animation, ou bien... cinéma tout court."
là justement encore plus faux, Avatar comme Beowulf, comme Polar Express, comme Monster House, comme Scrooge propose une manière de mettre en scène qui relève du jamais vu justement, et en poussant la performance capture a un niveau quasiment photoréaliste, le film propose dans un film live à visuel de film live (au contraire des films précédents ayant un visuel plus "dessin animé") de "tomber "amoureux" de personnage virtuel incarnés dans leur chair et leur âme par des vrais comédiens.
Bref, un truc qui nous pas été proposé depuis la naissance du cinéma et ce qu'il soit de synthèse, d'animation ou bien "live" (car un cinéma cinéma, ça ne veut rien dire à part dans les chaines du cable :)). En plus d'un simple point de vue professionnel, que ce soit pour le réalisateur qui y est confronté ou l'acteur, ça révolutionne la manière de faire du cinéma et d'aborder un tournage;
pour l'acteur ça lui permet de revenir au fondamentaux de l'acteur, le théâtre, la pure incarnation d'un personnage d'un point A à un point Z de sa scène, toute sa prestation sans être coupé pour changer de plan, changer de bobine, changer le son ou pour des erreurs techniques comme un micro dans le champ.
Et pour le réalisateur, ça lui permet de capturer la performance de ses comédiens et ensuite de pouvoir faire ses plans à partir de la performance des comédiens capturés et non pendant le tournage. C'est juste du jamais vu, allié en plus à une 3D qui ne donne plus mal à la tête et brouille la vue après 20-30 minutes d'exposition, c'est un plus bien agréable.
Je suis sûr que des Hitchcock, des Welles, des Ford, des Kurosawa, des Gance, aurait vendu père et mère pour avoir accès à une technologie telle que la performance capture + 3D.
Et puis photoréalisme et tomber amoureux, vous exagérez un peu, s'il est une réflexion que j'ai entendu tout le monde faire, c'est le côté image de synthèse (belles) mais toujours un peu trop synthèse, qui donnaient l'impression de passer d'un film réél au film d'animation dès que Jake intègre son na'vi (même si c'était globalement bien fait).
Une histoire qui revient souvent est qu'un des plans de l'agenda vidéo serait en performance capture.
En tout cas je peux affirmer que "l'impression d'un film d'animation" est completement faussé par le fait qu'on ne croise pas de Na'vi à chaque coin de rue.
L'an prochain, une technique de capture similaire arrivera sur les écrans avec Tron legacy, où Jeff Bridges reprend son rôle d'il y a 30 ans... avec sa tête d'il y a 30 ans.
Et j'me marre : que valent les diplomés de Science Po Paris, les philosophes et les spécialistes de cinéma reconnus face à la prose baillonnée que Serge Uleski balance sur tous les forums ? Franchement :)
En tout cas je peux affirmer que "l'impression d'un film d'animation" est completement faussé par le fait qu'on ne croise pas de Na'vi à chaque coin de rue.
Quand bien même, ils sont trop brillants, trop parfaits, de même pour la faune, c'est beau mais ça n'a rien à voir visuellement avec un vrai animal, ça manque de mat, de vie, ça reste de la synthèse et ça se voit.
Pour rebondir et prolonger... Cliquez AVATAR...
on continue, faute de temps hier.
"- Avatar qui touche tant de monde est forcément une oeuvre d'art"
Euh non, Avatar est une oeuvre d'art, et ce indépendamment du fait qu'il touche tant de monde. Avatar aurait fait 4 entrées (et du coup plu à la presse française pour qui la réussite passe par le rien) que ça aurait toujours été une oeuvre d'art. Il n'y aucun corollaire pour passer de tant de monde à oeuvre d'art, l'un ne conditionne pas l'autre et inversement.
erreur de méthode (pour reprendre un @sinaute :))
"philosophe avec lequel la coupe est pleine jusqu’à déborder car, force est de constater qu'avec un tel commentaire, on n’est pas très loin du fourvoiement et de la forfaiture intellectuels et philosophiques."
Avatar n'est pas philosophique, avatar n'est pas intellectuel, Avatar est tout juste divertissant. Par contre pour reprendre une humeur des gars de l'Ouvreuse, quand Bruno Dumont montre un viol dans lequel un soldat, celui qui n'a pas participé se fait massacrer par la jeune femme qui a été violée (je dis pas se fait, sinon j'en connais une qui va râler) ; là par contre c'est vertigineux, c'est philosophique jusqu'à l'extrême, et ce même si ce fait est indépendant de la diégèse et même pleinement extradiégétique, puisque il s'agit juste d'un imprévu, d'un inpondérable, un des violeurs refusent sur le plateau de jouer son rôle, et le réalisateur compose avec ça, ça n'est pas voulu dans le scénario, ça n'a donc rien de philosophique.
http://louvreuse.net/Critique/hadewijch.html
erreur de méthode :)
"Littérature d’une génération a-politique et hédoniste qui n’a connu qu’une seule réalité : une réalité marchande de l’abondance et de la technique."
voilà le noeud du problème, les geeks sont a-politique, et dans une presse intellectuelle à majorité de gauche et une presse audiovisuel à majorité de droite, ça effraie que le geek ne se sentent pas impliqués dans les combats idéologico-propagandiste. Mais ça n'est pas de l'immaturité cher ami, c'est du désintéressement, d'ailleurs apprenez pour votre gouverne, qu'une bonne partie des geeks se revendiquent comme étant de gauche, vous pouvez arrêter de leur taper dessus cher NouvelObs(équieux, tétricien, comme on veut), z'en faites donc pas, les geeks les lisent vos torchons.
Et par contre le vrai reproche que la société du spectacle peut faire au geek, la société du paraitre plutôt même, c'est que contrairement à ce que peuvent en dire des Lio et autre cloches télévisuelles d'animateur, le geek n'a pas d'uniforme, le geek a sa propre identité. Le geek ne suivra pas forcément la mode, parfois même il s'en branle, et comble des malheurs, le geek ne regarde pas la télé :) ou pratiquement pas, même pour les séries, il préfèrera le strimpaspermisdedirelemot ou les dvd à la programmation massacré, remonté et irrespectueuse des chaines de télé des dites-séries.
Bref, le geek comme l'amateur d'Avatar n'est pas un groupe sur lequel on peut poser un constat, il est multiple.
erreur de méthode ;)
"Génération Y (2) de la saturation centrifuge-du-vide ; génération atomisée dans l'isolement autocentré – informatique, écrans, images et sons, consoles, jeux de rôles -"
généralisation et lieux communs d'une personne qui n'a probablement jamais ouvert une console de sa vie et jamais jouer à un jeu de rôle. (cf plus haut)
erreur de méthode ^^
"Manques affectif et relationnel ; manque physique - contact avec les éléments, la matière, le corps (génération sida - encore vierge à trente ans et plus à force d'avoir pris l'habitude de s'arranger... seule... et même à deux sur Internet), le danger du réel - contraintes et contingences -, au sein d'une offre pourtant pléthorique (offre qui n'en a jamais assez - et non la demande), fruit d’une injonction mercantile a-morale et irresponsable face à des adultes somnambuliques, tuteurs et précepteurs infantilisés par cinquante ans de consumérisme, perversement et subrepticement démissionnaires."
ça par contre c'est des summums de connerie, je peux pas m'abaisser à répondre à ce tissus d'injures déguisés, je me contenterais d'un lien fort évocateur :)
http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage&id_rubrique=1688 (blablabla)
et ses controverses : http://www.dailymotion.com/video/xepex1_adulescents-retour-vers-le-passe-3_fun?start=1#from=embed
mais surtout http://online.nolife-tv.com/index.php?id=10211
erreur de méthode :/
"Avec ce cinéma-là, n’est-ce pas bien plutôt le spectateur qui fait le film ?"
ben non, c'est Cameron qui a fait son film et le spectateur le regarde et le remplit de son essence de spectateur, comme avec les Kubrick quoi, pourtant là vous dites rien sur 2001 et le côté démissionnaire-blablabla.
Il ne me semble pourtant pas que Cameron soit comparable à Paul Greengrass (monsieur je filme et le spectateur refait le film) ou aux Frères Dardenne (messieurs, je fais pas de découpage technique, et le spectateur reconstitue mon film), sans oublier Bruno Dumont, le seul réalisateur du monde peut-être à filmer son actrice à poil sans le savoir :) http://cutlarevue.fr/2009/11/26/cinephilies-bruno-dumont-et-julie-sokolowski/
je crois pas que Cameron fasse parti de ces gens-là. Mauvaise formulation peut-être, sans doute voulais tu dire, le propre des films ouverts est de permettre au spectateur de mettre ce qui lui tient à coeur et ce qu'il ressent à ce moment précis dans le film parce qu'il pense confusémment que ça y est (et parfois c'est le cas).
erreur de méthode :D
"Car, en aucun cas, ce film ne peut sérieusement prétendre hisser le cinéma à un niveau supérieur à quoi que ce soit qui ne nous ait pas déjà été proposé depuis 20 ans par le cinéma... qu'il soit de synthèse, d’animation, ou bien... cinéma tout court."
déjà dit plus haut, on touche à la quintessence de l'incarnation dans des créatures en image de synthèse porté par des acteurs qu'on sent vraiment derrière le personnage, au sens "tactile" et émotionnel (et pour cause).
erreur de méthode :?
"tant dans la forme que dans le fond (4); cinéma creux, démonstratif et pédant (de ridicule ?), aux "thèses" le plus souvent infantiles, manichéennes et démagogiques, auprès d'une génération qui souffre de l'absence de transmission d'un héritage (5) destiné à vous guider dans un monde, certes, pour le meilleur et pour le pire, qui côtoie le génie, la bassesse, le talent, l'héroïsme, les contraintes, et une liberté toujours à re-conquérir, mais un monde dans lequel il est pourtant encore permis d'espérer quelque chose pour soi et les autres, et sans James Cameron et ses millions."
blablabla, combien de violon avec le poncif final ? je pense que 18 serait pas mal. Encore un "journaliste" qui n'aborde Avatar que par le petit bout de la lorgnette, que par son prisme politique ou écologique, mais il ne me semble pas infantile, ni manichéen, encore moins démagogiques de voir en Avatar principalement ce dont il est question, à savoir un homme coupé en deux, dans l'ombre d'un frère savant (Cameron ?) qui s'affirme dans un monde dont il se sent exclu à travers la rencontre avec l'altérité, la nature et l'ailleurs.
Bref, en un mot la "morale" du Tour du monde en 80 jours par exemple, où un anglais cartésien se coltine avec l'aventure et le dépaysement sur un pari mathématique pour au final être sauvé par ces mêmes mathématiques mais in extremis. On peut aussi y voir un salaud de colonisateur qui se comporte en maitre en s'immiscant partout (cf Aouda) dans la vie et les coutumes des gens.
Finalement l'exercice de surinterprétation intellectuello-démagogico-antiaméricanismo primaire n'est pas applicable qu'à ce seul objet de toutes les haines et toutes les passions Avatar.
erreur de méthode :p dites vous ? je le pense.
"Mais… les mots me manquent !"
Ah ça, on peut pas dire le contraire, mais plus que les mots je dirais aussi les concepts, la culture de cet altérité et l'expérience. Fermer votre stylo, votre clavier, immergez-vous réellement dans le monde que vous tentez de décrire et reécrivez votre papelard de manière plus objective, c'est je crois ça qu'on appelle le "journalisme". Je pense qu'un type comme Albert Londres pour ne citer que lui se retournerait dans sa tombe en lisant votre "journalisme".
"Littérature d’une génération a-politique et hédoniste qui n’a connu qu’une seule réalité : une réalité marchande de l’abondance et de la technique."
voilà le noeud du problème, les geeks sont a-politique, et dans une presse intellectuelle à majorité de gauche et une presse audiovisuel à majorité de droite, ça effraie que le geek ne se sentent pas impliqués dans les combats idéologico-propagandiste. Mais ça n'est pas de l'immaturité cher ami, c'est du désintéressement, d'ailleurs apprenez pour votre gouverne, qu'une bonne partie des geeks se revendiquent comme étant de gauche, vous pouvez arrêter de leur taper dessus cher NouvelObs(équieux, tétricien, comme on veut), z'en faites donc pas, les geeks les lisent vos torchons.
Vous avez achevé de me convaincre. Le geek est donc effrayé (..) donc ça ne l'interesse pas, donc il n'est pas apolitique ni immature.
Devant la peur qu'il va donc éviter d'affronter d'une lutte qu'il ne comprend pas, en l'occurence le destin de notre société de nos concitoyens, comment on répartit les richesses, et comment on vit ensemble, ça ne l'intéresse pas. On voit bien là un comportement adulte et responsable. Il est donc bien immature et apolitique. De plus je ne suis pas bien sur que s'ils se prétende de gauche ils comprennent bien ce que ça signifie, à part que c'est plus gentil d'être de gauche. Il serait intéressant de faire une étude sociologique sur des gens qui se revendiquent geek en leur demandant de définir gauche et droite.
Et par contre le vrai reproche que la société du spectacle peut faire au geek, la société du paraitre plutôt même, c'est que contrairement à ce que peuvent en dire des Lio et autre cloches télévisuelles d'animateur, le geek n'a pas d'uniforme, le geek a sa propre identité. Le geek ne suivra pas forcément la mode, parfois même il s'en branle, et comble des malheurs, le geek ne regarde pas la télé :) ou pratiquement pas, même pour les séries, il préfèrera le strimpaspermisdedirelemot ou les dvd à la programmation massacré, remonté et irrespectueuse des chaines de télé des dites-séries.
Là c'est le pompon je rigole. Le geek consomme mais ne suit pas la mode. Le principe de base de la manipulation, que tout expert en management, marketing, ou stratégie guerrière apprend forcément en lisant par exemple Sun Tzu, Machiavel, Von Clausewitz et autres, c'est que la plus efficace des manipulations c'est quand le manipulé se croit libre. Or la beauté de la société de consommation c'est d'avoir réussi à créer des niches de consommateurs qui se croient hors du coup, rebelles, qui ne suivent pas la mode.
Or si on ne peut pas faire suivre la mode à une certaine catégorie on va les avoir sur alternativité. Ils aiment Star Wars? on leur vend des T-shirt des figurines. Le seigneur des Anneaux? même chose. Spiderman? pareil. Les jeux vidéos? Ils vont acheter tous les derniers gros jeux qui sortent. Vous avez parlé de Red Dead Redemption? Vous avez raison vous ne suivez pas la mode.
Bref, le geek comme l'amateur d'Avatar n'est pas un groupe sur lequel on peut poser un constat, il est multiple.
Comme pour toute étude de groupe, il y a des constantes et les spécificités, mais ce sont les constantes qui sont intéressantes.
"Génération Y (2) de la saturation centrifuge-du-vide ; génération atomisée dans l'isolement autocentré – informatique, écrans, images et sons, consoles, jeux de rôles -"
généralisation et lieux communs d'une personne qui n'a probablement jamais ouvert une console de sa vie et jamais jouer à un jeu de rôle. (cf plus haut)
Oui et non, j'ai joué des années, il m'arrive de jouer encore occasionnellement, j'ai une grande culture vidéoludique (qui ne sert à rien). L'isolement est relatif, mais il y a une tendance parfois, à préférer rester assis sur son canapé à jouer des heures à un jeu quand il fait beau dehors (je ne pourrai plus faire ça aujourd'hui) et qu'on peut faire des tas de choses bien plus fun(vélo, pique nique, surf, natation j'en passe), et ne me dites pas que ça ne vous est jamais arrivé, je ne connais personne qui peut se prétendre un tant soit peu geek qui n'ait pas cette tendance. C'est une forme d'isolement qu'on le veuille ou non, ça ne veut pas dire que le geek est seul sans ami sans rien, cela reste une forme de passivité solitaire (même si on peut jouer à plusieurs parfois, c'est pas le cas le plus courant).
"Car, en aucun cas, ce film ne peut sérieusement prétendre hisser le cinéma à un niveau supérieur à quoi que ce soit qui ne nous ait pas déjà été proposé depuis 20 ans par le cinéma... qu'il soit de synthèse, d’animation, ou bien... cinéma tout court."
déjà dit plus haut, on touche à la quintessence de l'incarnation dans des créatures en image de synthèse porté par des acteurs qu'on sent vraiment derrière le personnage, au sens "tactile" et émotionnel (et pour cause).
Donc il suffit de bons acteurs en images de synthèse réalistes pour que ce soit une oeuvre d'art? ça me parait super léger.
blablabla, combien de violon avec le poncif final ? je pense que 18 serait pas mal. Encore un "journaliste" qui n'aborde Avatar que par le petit bout de la lorgnette, que par son prisme politique ou écologique, mais il ne me semble pas infantile, ni manichéen, encore moins démagogiques de voir en Avatar principalement ce dont il est question, à savoir un homme coupé en deux, dans l'ombre d'un frère savant (Cameron ?) qui s'affirme dans un monde dont il se sent exclu à travers la rencontre avec l'altérité, la nature et l'ailleurs.
L'absence de transmission d'un héritage, ce n'est pas toujours faux, il faudrait le méditer. Mais le film est bourré de poncifs, c'est un aspect important du film, il ne faut pas l'ignorer. Je trouve qu'il pousse peu voire pas du tout à la réflexion, le propos est tellement éculé (et relativement naïf)que nous en sommes tous à mon avis insensibilisés.
Finalement l'exercice de surinterprétation intellectuello-démagogico-antiaméricanismo primaire n'est pas applicable qu'à ce seul objet de toutes les haines et toutes les passions Avatar.
Surinterprétation de quoi? Relisez l'article de Rafik Djoumi si vous voulez parler de surinterprétation.
La démagogie aurait plutôt invoqué la surprise concernant le film.
Et antiaméricanisme ce n'est pas parce qu'on critique un film qui se trouve être américain qu'on est antiaméricain. N'a-t-on pas le droit de trouver Avatar un beau spectacle relativement ennuyeux et inintéressant comme vous le sous-entendez de manière péremptoire? Que vous pensiez le contraire c'est votre opinion, mais n'avancez pas la votre par un genre de "et pis c'est tout".
Je pense qu'un type comme Albert Londres pour ne citer que lui se retournerait dans sa tombe en lisant votre "journalisme".
Au passage invoquer d'éminents personnages qui se trouveront dans l'impossibilité de donner leur avis (au moins parce qu'ils sont décédés par exemple) pour adouber votre thèse est une méthode pour le moins douteuse. Vous l'avez bien connu vous Albert Londres?
Oui, c'est drôle, d'une certaine manière.
Il n'y a qu'à voir comment réagissent les [s]amateurs[/s] inconditionnels d'Avatar quand on leur dit que le marketing a fonctionné comme jamais.
Pensez-vous, eux, réagir au marketing ?
Par exemple, prenons comme hypothèse qu'un patron de site veuille accroître son audience.
Il se pose des questions, quant à la masse de gens qui naviguent sur internet, à leurs spécificités, caractéristiques, aux groupes, sous-groupes, à leurs habitudes, etc.
(il ne vous a pas échappé que nous sommes sur internet ?)
Il s'aperçoit qu'un des groupes possède une forme de culture reposant aussi (en partie) sur l'image, image issue de nombreuses sources autres que les canaux mainstream.
Pour traiter de cette culture, il partirait à la recherche d'un spécialiste.
Ledit spécialiste disposerait d'une forte côte auprès du groupe ciblé et identifié sur internet.
Embauche donc du spécialiste, sur un projet raccord avec celui du site, cela va sans dire.
Bien entendu, tous les membres de ce groupe qui s'abonneraient au site, même si le travail de celui-ci n'est pas, a priori, voire pas du tout un de leurs centres d'intérêt (par exemple parce qu'ils ne sont pas politisés, ou plutôt a-politiques, ne se sentent pas concernés par une certaine branche de la littérature, une certaine culture de la peinture, de l'image, etc.), eh bien, ces gens viendraient de leur plein gré, non ?
Certains d'entre eux trouveraient leur compte dans les multiples parties du site.
D'autres, en revanche, ne consulteraient (et n'interviendraient que) sous les œuvres de la personne qui aurait motivé par sa seule présence leur abonnement.
Abonnement, car, bien sûr, ils auraient payé pour avoir accès au site.
Pour ces derniers abonnés, ceux qui ne recherchent que la lecture de leur auteur préféré, que l'on trouve facilement ailleurs, quel mécanisme aurait donc pu les attirer sur un site qui n'est pas dans leur créneau habituel ?
Bien entendu, cette réponse à ce qui n'est qu'une hypothèse, une vue de l'esprit, n'aurait rien à voir ni avec le commerce, ni avec le marketing.
Oui, c'est drôle, d'une certaine manière.
Il n'y a qu'à voir comment réagissent les amateurs inconditionnels d'Avatar quand on leur dit que le marketing a fonctionné comme jamais.
Pensez-vous, eux, réagir au marketing ?
Le marketing a fonctionné comme jamais ? Quand Victor Hugo annonçait un nouveau livre, c'est un marketing qui fonctionnait comme jamais ?
Les geeks attendent Avatar depuis que Cameron a annoncé bosser sur un nouveau projet après Titanic, même si certains comme moi s'y sont intéressés plus tard, aprés avoir vraiment redécouvert Cameron en voyant tout ses films sans exceptions et zieutant sa filmographie et ayant vu un nouveau projet, j'ai suivi de près l'annonce du projet et chaque nouvel élément de développement de ce projet.
Ca n'a pas grand chose avec un film Bruckeimer autoproclamé film tant attendu, ou un Snyder autoproclamé par les studios "Le réalisateur visionnaire", là où Cameron est juste l'amuseur qui nous a amené Terminator, Abyss, Aliens et Titanic.
Si on parle des recettes, encore une fois le marketing n'a pas l'influence que tu lui prêtes. Le marketing d'un blockbuster, et ce même si je m'y intéresse moyennement, suffit à peine à rameuter des gens dans les salles pendant une semaine, voir même pendant le premier week-end (et je parle là des USA). Il faut savoir que le "destin" d'un film se joue soit sur une semaine d'exploitation, soit sur un seul week end, celui de sa sortie.
Avatar est une anomalie car c'est véritablement le bouche à oreille positif qui a fait de ce film le plus grand succès de tout les temps. Appelle ça la conséquence indirecte d'un marketing sur le premier week end d'exploitation si tu veux, mais c'est tout.
Abonnement, car, bien sûr, ils auraient payé pour avoir accès au site. Pour ces derniers abonnés, ceux qui ne recherchent que la lecture de leur auteur préféré, que l'on trouve facilement ailleurs, quel mécanisme aurait donc pu les attirer sur un site qui n'est pas dans leur créneau habituel ? Bien entendu, cette réponse à ce qui n'est qu'une hypothèse, une vue de l'esprit, n'aurait rien à voir ni avec le commerce, ni avec le marketing.
pour Rafik, tu te trompes encore. La plupart des geeks qui sont venus voir Rafik ne l'ont pas fait parce que Daniel a accueilli de manière marketée sa venue sur ASI. Mais plutôt parce que les lecteus assidus de "compagnon geek" son blog ont tous déploré le peu de ses articles, et lorsqu'il a annoncé commencer une collaboration avec ASI, tout le monde a bien compris que "compagnon geek" était quasiment mort, et avide de lire la prose de Rafik s'est rabattu sur cette alternative là, comprenant également que si Rafik était présent sur ASI, il ne ferait pas son projet de rendre son blog payant pour les nouveaux contenus. Donc encore une fois, ton argumentaire n'est pas faux en soi mais il conduit à un résultat erroné.
Une petite question, d'abord : avez-vous lu, sur le sujet du marketing, de son influence, du conditionnement, un seul des livres ou des auteurs cités par lullushu et moi-même un peu plus haut ?
Quand Victor Hugo annonçait un nouveau livre, c'est un marketing qui fonctionnait comme jamais ?
Victor Hugo disposait, comme tout le monde le sait, de 200 millions de dollars et de l'internet pour "promouvoir" son livre...
Essayez de prendre des comparaisons qui se tiennent...
Mais bon, après Albert Londres...
D'ailleurs, que pensez-vous de ses écrits ? La Chine en folie, ou Le Juif errant est arrivé, par exemple ?
Si on parle des recettes, encore une fois le marketing n'a pas l'influence que tu lui prêtes. Le marketing d'un blockbuster, et ce même si je m'y intéresse moyennement, suffit à peine à rameuter des gens dans les salles pendant une semaine, voir même pendant le premier week-end
Resident Evil: Afterlife 3D : 27,7 millions de dollars de recettes le premier week-end, aux US seulement dans 3200 salles.
C'est une preuve de quoi ?
Que c'est un bon film ?
Qu'il y a derrière un marketing efficace ?
Et quel type de public se rue sur une énième adaptation d'un jeu vidéo réalisée par un tâcheron ?
Si on parle des recettes, encore une fois le marketing n'a pas l'influence que tu lui prêtes.
Ah. D'accord. Dit comme ça, c'est sûr, aucun doute. Je vous envie.
Avatar est une anomalie car c'est véritablement le bouche à oreille positif qui a fait de ce film le plus grand succès de tout les temps.
Ah bé faudrait savoir.
Rafik nous dit que c'est à cause de son utilisation de mythes et références partagés par toute l'humanité :)
Et puis, quand je dis plus haut que le marketing a, entre autres, généré le buzz (en bon français, le bouche-à-oreille), certains lèvent les yeux au ciel (litote)...
non évidemment que non, vous vous souvenez pas d'un post à l'autre, j'suis un connard de geek qui ne lit pas les livres, qui parle de concept qu'il ne maitrise pas et tout ça, comment en douter :)
j'ai lu SunTsu, l'art de la guerre c'est bien ça ? Et en ce qui concerne Machiavel c'est un autre de mes héros, son "Le Prince" est juste génial, pour mon bac philo à l'oral d'ailleurs j'avais eu 15 en faisant un parallèle entre la complémentarité du Prince de Machiavel et du Contrat Social de Rousseau.
Victor Hugo disposait, comme tout le monde le sait, de 200 millions de dollars et de l'internet pour "promouvoir" son livre... Essayez de prendre des comparaisons qui se tiennent...
le rapport ? Lorsqu'il a fait son annonce de Avatar, je crois déjà avoir dit que j'en ai entendu parler sur un magasine, et pas par le marketing internet, comme Hugo devait avoir des critiques qui le suivait de près pour un de ses prochains livres.
Mais bon, après Albert Londres... D'ailleurs, que pensez-vous de ses écrits ? La Chine en folie, ou Le Juif errant est arrivé, par exemple ?
la chine en folie, je l'ai lu ya longtemps, et j'avais trouvé ça paradoxalement assez drôle, enfin une vision sous acide on dirait de la chine, le juif errant est arrivé pas lu. J'ai pas tout lu de lui non plus, comme vous n'avez pas vu tout les films de Cameron j'imagine.
Citation:Si on parle des recettes, encore une fois le marketing n'a pas l'influence que tu lui prêtes. Le marketing d'un blockbuster, et ce même si je m'y intéresse moyennement, suffit à peine à rameuter des gens dans les salles pendant une semaine, voir même pendant le premier week-endResident Evil: Afterlife 3D : 27,7 millions de dollars de recettes le premier week-end, aux US seulement dans 3200 salles. C'est une preuve de quoi ? Que c'est un bon film ? Qu'il y a derrière un marketing efficace ? Et quel type de public se rue sur une énième adaptation d'un jeu vidéo réalisée par un tâcheron ?
27.7 millions de dollars en un week-end, et sur "seulement" ? 3200 copie, ça dépend du budget, mais franchement c'est un assez mauvais démarrage.
C'est une prémonition, pas une preuve, d'un mauvais film, qui ne marchera pas énormément, que le marketing de ce film est sûrement proportionnel à son budget, et encore il faudrait voir avec les recettes d'un autre film à budget égal.
ensuite je pense qu'un spécialiste du marketing te l'expliquera mieux que moi, au USA, le score du week end 1er d'exploitation définit l'avenir du film. Il faudrait vérifier mais il me semble que 27.7 millions de dollars est le chiffre de recette également de Speed Racer sur son premier week end (chiffre à vérifier).
Citation:Avatar est une anomalie car c'est véritablement le bouche à oreille positif qui a fait de ce film le plus grand succès de tout les temps.
Ah bé faudrait savoir.
Rafik nous dit que c'est à cause de son utilisation de mythes et références partagés par toute l'humanité :)
Et puis, quand je dis plus haut que le marketing a, entre autres, généré le buzz (en bon français, le bouche-à-oreille), certains lèvent les yeux au ciel (litote)...
l'un empêcherait-il forcément l'autre ? Quand je dis c'est "véritablement ce qui" c'est en opposition à ta théorie du marketing tout puissant, pas à l'argument de Rafik. Difficile pour des gens qui n'avaient pas encore vu le film d'y voir même inconsciemment l'utilisation des mythes de l'humanité, à part peut-être dans la bande annonce mais ça ferait bien court.
Le marketing a généré un certain afflux des spectateurs en salle, c'est indéniable mais à budget égal, je crois pas que Superman Returns ou Spider-man 3 ait été des anomalies cinématographiques, pourtant l'un comme l'autre sont tout public (pas de sang, pas d'élément dérangeant, pas d'histoire ultra complexe). Le reste du buzz comme tu dis, c'est le bouche à oreille positif qui l'a généré et cela en dépit du marketing, auprès de gens qui avant l'Avatar Day et même après pour certains ignoraient ce que pouvait être ce film avec des étranges singes bleus.
sinon comment expliquer que Spider-man 3 ou Superman Returns n'ait pas cartonné à 2 milliards et quelques de recette ? Ensuite, il faudrait aussi calculer l'apport financier qu'a été le billet augmenté de la 3D et/ou de l'Imax 3D par rapport au court du dollar de Spider-man 3 ou de l'année de Superman Returns, le tout par rapport au 2 prix du billet (qui d'une année à l'autre sont surement différents).
Pourquoi me demander, si vous l'avez lu, vous le savez, non ? :)
Bon, il serait quand même temps d'accepter qu'on puisse se questionner : si nous étions face à face, lors d'une discussion, je vous demanderais, si je fais référence à quelque chose, si vous l'avez lu. Ce qui permet de discuter, ou non, sur des bases communes.
Et comme dans cette discussion, beaucoup affirment sans s'appuyer sur un quelconque appareil critique ou littéraire autre que Rafik a dit ou j'ai dit, je pense que, à l'avenir et quitte à être chiant (pardon, encore plus chiant), je vais demander quasi systématiquement si nous partons sur les mêmes bases, si nous parlons de la même chose.
j'avais eu 15 en faisant un parallèle entre la complémentarité du Prince de Machiavel et du Contrat Social de Rousseau.
Un parallèle entre quoi et quoi ?
Non, je vous taquine.
Je suis content pour vous.
Et, pour conclure sur ce volet, je trouve étrange que, en tant que lecteur des auteurs cités (vous n'avez pas tenu compte des "miens"), vous ayez du mal à penser que le marketing est pour beaucoup dans la réussite d'Avatar...
Victor Hugo disposait, comme tout le monde le sait, de 200 millions de dollars et de l'internet pour "promouvoir" son livre... Essayez de prendre des comparaisons qui se tiennent...
le rapport ? Lorsqu'il a fait son annonce de Avatar, je crois déjà avoir dit que j'en ai entendu parler sur un magasine, et pas par le marketing internet, comme Hugo devait avoir des critiques qui le suivait de près pour un de ses prochains livres.
Ne pas faire d'une exception, etc.
Par exemple, il n'est pas exclu que ce magazine ait récupéré ses infos sur internet (vous savez, les gens pour qui Wiki est parole d'évangile), voire reçu via des voies détournées ces infos des studios.
Hein, comment, jamais, ça n'arrive jamais qu'un journaliste reçoive un p'tit mail ou un coup de fil de type "ne dis pas que je te l'ai dit, mais..." ?
Il n'empêche que votre comparaison avec Hugo est abusive.
J'imagine les journalistes sur l'île de Jersey, envoyant leurs commentaires via WiFi...
J'ai pas tout lu de lui non plus, comme vous n'avez pas vu tout les films de Cameron j'imagine.
Raté.
27.7 millions de dollars en un week-end, et sur "seulement" ? 3200 copie, ça dépend du budget, mais franchement c'est un assez mauvais démarrage.
OK, j'attends vos chiffres.
Vous proposez de vérifier, donc allez-y, vérifiez.
On en reparle avec vos chiffres.
(je suis sympa avec vous, je vous donne une piste : c'est 4,5 fois plus que le premier week-end de Inception)
mais à budget égal, je crois pas que Superman Returns ou Spider-man 3
Ni le budget, ni les techniques de marketing employées ne sont semblables.
Ni la nouveauté technique, quasi promesse d'inconnu, ni les conséquences d'un effet de masse...
à part peut-être dans la bande annonce mais ça ferait bien court.
Je vous rappelle que dès la bande-annonce, nombreux sont ceux qui ont vu des similitudes avec les Schtroumpfs, qui sont, encore un rappel, traduits dans 33 langues, si je ne me trompe pas.
question réthorique isn'it ? :) j'accepte parfaitement qu'on puisse se questionner, un peu moins que ça ne devienne un acte systématique à la moindre de mes citations. Par ailleurs, même si je l'ai lu, c'était ya fort longtemps, pas relu depuis facilement 10 ans, voire plus et je n'en garde pas un souvenir extrêmement précis, il faudrait que je le relise, idem pour la Chine en folie si on doit en discourir dans le cadre d'un échange intellectuel (soit donc d'un niveau universitaire).
Citation:j'avais eu 15 en faisant un parallèle entre la complémentarité du Prince de Machiavel et du Contrat Social de Rousseau. Un parallèle entre quoi et quoi ? Non, je vous taquine. Je suis content pour vous. Et, pour conclure sur ce volet, je trouve étrange que, en tant que lecteur des auteurs cités (vous n'avez pas tenu compte des "miens"),
le but n'est pas qu'on se réjouisse pour moi, pour l'auteur cité, en l'occurence ce Von Clausewitz je ne l'ai pas lu, je ne serais pas contre le fait que vous m'en disiez plus.
vous ayez du mal à penser que le marketing est pour beaucoup dans la réussite d'Avatar... Ne pas faire d'une exception, etc. Par exemple, il n'est pas exclu que ce magazine ait récupéré ses infos sur internet (vous savez, les gens pour qui Wiki est parole d'évangile), voire reçu via des voies détournées ces infos des studios. Hein, comment, jamais, ça n'arrive jamais qu'un journaliste reçoive un p'tit mail ou un coup de fil de type "ne dis pas que je te l'ai dit, mais..." ?
evidememnt que la comparaison est abusive, j'aurais pu prendre Jules Verne ou Tchekov, maintenant je pense que le marketing est pour une part dans le succès d'Avatar mais pas dans ce succès si énorme alors même que nombre de blockbuster ont un budget marketing trés élevé mais pas plus de succès pour autant.
Citation:J'ai pas tout lu de lui non plus, comme vous n'avez pas vu tout les films de Cameron j'imagine.Raté.
il ya une certaine amertume dans ce "raté", j'ai pris les films de Cameron comme exemple, comme j'aurais pu dire tout les Spielberg, ou tout les De Palma.
Citation:27.7 millions de dollars en un week-end, et sur "seulement" ? 3200 copie, ça dépend du budget, mais franchement c'est un assez mauvais démarrage.OK, j'attends vos chiffres. Vous proposez de vérifier, donc allez-y, vérifiez. On en reparle avec vos chiffres. (je suis sympa avec vous, je vous donne une piste : c'est 4,5 fois plus que le premier week-end de Inception)
C'est 4,5 fois plus que le premier week-end de Inception ? Vous parlez toujours de Resident Evil Afterlife 3D ? parce que dans le lien que j'ai trouvé, le premier week-end d'exploitation de Inception a fait 60,4 Millions de recette, soit approximativement le budget total de RE 3D (60 Millions).
en ce sens, et comparativement à Inception, on peut dire que le tiers des recettes d'Inception ça fait de RE3D un film avec un trés mauvais démarrage. Sachant que l'avenir d'un film se joue dans son premier week-end d'exploitation, ceci explique cela.
Budget de Speed Racer : 120 Millions de dollars.
Box Office premier week end d'exploitation du film : 18,6 millions de dollars.
BO final US : 43 millions de dollars.
Budget d'Avatar : 237 millions de Dollars (global avec le marketing : 350 millions de dollars réparti comme suit 150 millions pour le Tournage + 100 millions environ pour la paie des comédiens + 100 millions de marketings (pub et autres))
Box Office premier week end d'exploitation : 73-77 millions de dollars (soit 13-17 millions de plus que Inception)
BO final US : 700 millions de dollars au 20/04 2010 soit approximativement une vingtaine de semaines d'exploitation.
edit : j'ai même trouvé un tableau précis des recettes BO Us, que je reproduit ici :
Box Office USA
Semaine du Recettes ($) Cumul
18 au 20 décembre 2009 77 025 480 77 025 480
25 au 27 décembre 2009 75 617 184 212 711 184
1 au 3 janvier 2010 68 490 688 352 114 912
8 au 10 janvier 2010 50 306 216 430 846 528
15 au 17 janvier 2010 41 300 000 491 767 008
22 au 24 janvier 2010 36 000 000 552 796 992
29 au 31 janvier 2010 30 000 000 594 472 000
5 au 7 février 2010 23 600 000 630 092 992
12 au 14 février 2010 22 000 000 659 604 992
19 au 21 février 2010 16 240 857 687 961 984
26 au 28 février 2010 14 000 000 706 904 000
après le premier week-end, on voit bien que les effets du marketing s'arrête d'eux-mêmes et que commence le bouche à oreille des spectateurs.
"Ensuite parce que plus de 80 % des recettes de Avatar aux Etats-Unis sont imputables à des projections 3D... dont les tarifs oscillent entre 10 et 15 $ (contre 7,61 $ pour un billet "normal"). Résultat en terme de fréquentation réelle : Avatar ne cumule "que" 60* millions d'entrées actuellement (soit autant que d'autres blockbusters comme Le Retour du roi, Spider-Man 2 ou La Passion du Christ), contre 128* millions d'entrées pour Titanic."
source : allociné. http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18591866.html
part peut-être dans la bande annonce mais ça ferait bien court. Je vous rappelle que dès la bande-annonce, nombreux sont ceux qui ont vu des similitudes avec les Schtroumpfs, qui sont, encore un rappel, traduits dans 33 langues, si je ne me trompe pas.Modifié 2 fois. Dernière modification le 21:57 le 14/09/2010 par sleepless.
certes, mais en quoi les Schtroumpfs même traduit dans 33 langues serait-il un rappel conscient pour Avatar, tout le monde sait trés bien pourquoi Cameron a choisi de faire les Na'Vi bleus et ça n'a aps grand chose à voir avec les Schmurfs :) De plus, les Schtroumpfs ne convoquent pas l'imaginaire millénaire de l'humanité, et ses légendes, enfin il me semble pas.
Box Office USA
Semaine du Recettes ($) Cumul
30 juin au 2 juillet 2006 52 630 000 84 688 000
7 au 9 juillet 2006 21 815 244 141 642 672
14 au 16 juillet 2006 12 288 317 164 316 096
21 au 23 juillet 2006 7 375 213 178 342 704
28 au 30 juillet 2006 3 788 228 185 794 688
4 au 6 août 2006 2 158 227 190 176 576
11 au 13 août 2006 1 242 461 192 594 160
18 au 20 août 2006 848 255 194 165 744
25 au 27 août 2006 780 405 195 388 240
1 au 3 septembre 2006 874 141 196 576 064
et celui de Spider-man 3 :
Box Office USA
Semaine du Recettes ($) Cumul
4 au 6 mai 2007 151 116 512 151 116 512
11 au 13 mai 2007 58 166 256 240 236 832
18 au 20 mai 2007 29 022 026 282 379 648
25 au 27 mai 2007 14 335 436 303 977 760
1 au 3 juin 2007 7 578 055 318 342 112
8 au 10 juin 2007 4 304 986 325 585 152
15 au 17 juin 2007 2 505 151 330 021 152
22 au 24 juin 2007 1 237 774 332 486 272
29 juin au 1 juillet 2007 602 153 333 693 440
6 au 8 juillet 2007 303 553 334 344 288
13 au 15 juillet 2007 512 393 335 002 368
Un article passionnant à lire sur l'internet-marketing et ses limites : http://www.zoom-cinema.fr/film/a-i-intelligence-artificielle/1180/secret-de-tournage
pour rappel : A.I :
Budget : 90 000 000$
Box-office France : 1 572 000 spectateurs
Box-office Etats-Unis : 78 000 000$
Box-office Monde : 235 000 000$
désolé je n'ai pas trouvé le BO détaillé de A.I malgré une recherche assez minutieuse.
Depuis des semaines sur tous les forums consacres aux film tu essaye de me convaincre que les chffres du B.O. n'ont aucune signification, et que lorsque j'en donne un ou deux en exemple pour appuyer un argument, tu as stematiquement mis de cote tout mes argument, les declarant non valables parce que les chiffres du BO ne veulent rien dire.
Pendant le week end sleepless post le lien sur BOmojo, et la, tout d;un coup, pour toi les chiffres deviennent valables.
Evolution interessante.
par contre faire du copy/paste est a la portee de tout le monde.
Maintenant explique moi comment tu en arrive a cette conclusion avec les chiffres que tu cites :
"après le premier week-end, on voit bien que les effets du marketing s'arrête d'eux-mêmes et que commence le bouche à oreille des spectateurs."
les chiffres montrent le contraire de ce que tu dis ...
Et ou tu as trouve tes 100 millions pour la paye des comediens ?!? et 100 millions pour le marketing ? < ces chiffres sont faux
???? tu es sûr que c'est aussi simpliste que ça ? J'ai dis que les chiffres global du BO n'avaient pas le sens que tu voulais leur donner, c'est tout. Que tout les films blockbuster ne faisaient pas la carrière d'Avatar c'est tout, et que ce gros succès ne pouvait pas s'expliquer que par le marketing. J'ai jamais dit que les chiffres du BO ne veulent rien dire. Tu raccourcis vraiment beaucoup mes propos là.
Sleepless m'a demandé ce copier-coller, je m'en suis acquité pour prouver ce que j'avance suir le fait que non, 22 millions de dollars en un week end n'ont jamais été les signes annonciateurs d'un bon film au BO. Mais fort vraisemblablement d'un flop annoncé (cf Speed Racer et ses 18.4 millions)
Les chiffres ne montrent pas le contraire de ce que je dis, on voit bien que les effets du marketing s'arrêtent à la première semaine d'exploitation, lorsque ces effets s'essouflent, le film tombe
Avcec ses 70 miilions, (qui sont en fait moins comme le dis l'article d'allociné posté plus haut sur le court du dollars, le surprix de la 3D ou de l'imax); Avatar fait un départ normal de Blockbuster commun. Ils faudraient peut-être prendre encore 20 exemples de film blockbuster réussi, mais je pense que les quelques exemples cités, même si ils ne sont pas forcément une marque de vérité absolue, aident à tracer une esquisse.
A côté, Spider-man 3 a fait 151 millions de dollars le premier week end d'exploitation avant de tomber (fin de l'effet marketing) à "seulement" 58 millions. Puis la 2eme semaine à 29 millions (on voit bien que le marketing n'agit plus, puisque de l'avis d'experts il n'agit que sur la première semaine, voire le premier week-end, et que tous sont d'accord sur ce point, un film on voit son sort ainsi.
Avatar à côté de ça fait 70 millions de dollars le premier week end, avant de tomber à 75 millions ??? la première semaine, bon admettons que le marketing agit encore puisque la semaine 2 n'a pas commencé. (comme on peut voir la baisse de fréquentation sur chaque fiche film après le premier week-end, voire la première semaine). Les semaines qui suivent nous avons quand même 68, 50, 41, 36, 30 millions de dollars, pourtant l'effet du marketing est fini.
En comparaison, spiderman passe de 151 + 58 millions => fin de l'effet du marketing : 29, 14, 7, 4, 2 millions de dollars.
Dans le cas d'Avatar, on voit clairement que ceux qui l'ont vu et aimé une première fois, du moins une grande partie, est revenu le voir, en emmenant probablement de nouvelles personnes (ce qui expliquerait qu'on passe de 70 à 75 alors que la plupart des blockbuster normalement encaisse une solide baisse d'une semaine d'exploitation à l'autre, et pratiquement aucun à ma connaissance ne dépasse son premier week end, la semaine suivante. Même si cette proportion a sans doute eu aussi son lot de détracteurs ou de gens qui n'ont pas aimé cette deuxième vision, etc... a partir de la semaine 3, on peut vraisemblablement dire que le bouche à oreille positif a commencé (même si moi je pense qu'il a commencé dès la première semaine)
les 100 millions de payes des comédiens + 100 millions de marketing, je les ai trouvés sur un site. en tapant "budget marketing sur google". Ca me semble assez crédible pour le coup, sachant que le budget total d'Avatar marketing compris est de 350 Millions de dollars et non de 500 ou 600 millions, ceci relevant du fantasme critique.
Je ne vais repondre qu'a cela, car si je le fais sur tout le message tu vas certainement croire encore une fois que je t'insulte :
Bon
Tu tapes une ou deux fois dans google et tu assenes une verite que tu choisis de donner, pretendant que les chiffres qui ne te plaisent pas relevent du fantasme critique.
>< c'est vrai qu'on ne fait pas plus fantasque et delirant que les journalistes du New York Times qui evaluent le budget total a 500 millions de dollars ><
Selon la FOX elle-meme, les premiers chiifres qu'ils ont officiellement anonces etaient de 400 millions, avant la sortie du film >< ici, par exemple ><
Donc, selon les studios, avec le budget de production officiel de 237 millions, cela veut dire que le budget officiel pour le marketing se situe au grand minimum a 150 millions, et est certainement plus proche des 200 millions.
A quoi il faut ajouter certains contrats, nottament ceux avec Imax et Panasonic, qui se comptent aussi en centaines de millions : ces deux marques faisant donc de leur cote du marketing pour Avatar ( afin de vendre leurs propres produits ), cout de marketing qui n'apparaitra pas dans ceux d'Avatar proprement dits.
Quant a la paye des acteurs : trouve moi le moindre lien serieux donnant une evaluation de ce qui est verse aux acteurs et sous quelle forme ... tu parlais de fantasme ?
tu me prends vraiment pour con isn'it ? tu crois que j'ai tapé une ou deux fois dans google, j'ai cherché sur plusieurs sites et j'ai recoupé mes informations. De plus, j'ai jamais dit que c'était une vérité, car contrairement à toi et à tes arguments définitifs, je suis resté sur le mode du "possible que ça soit ça".
je vais faire clair, c'est peut-être naïf mais je ne crois que les budgets annoncés par les créateurs en question, donc là nous avons 237 millions de dollars. Et un marketing qui serait approximativement de 100 millions de dollars (et ça c'est à l'échelle du monde, il faudrait avoir le marketing budget des USA pour pouvoir vraiment en déduire quelque chose). En plus je m'en fous du marketing, je connais des films avec un gros marketing comme Speed Racer qui se sont vautrer comme des buses, alors ça ne veut rien dire un marketing fait un succès, enfin quand tu l'auras compris on aura fait un grand pas.
Imax et Panasonic c'est pas Avatar, ni James Cameron, donc wrong !!! argument refusé :)
"Je ne vais repondre qu'a cela, car si je le fais sur tout le message tu vas certainement croire encore une fois que je t'insulte :"
forcément le reste, tu n'as pas de contre-argument; il ne te reste que les petites phrases assassines "le journalisme l'a échappé belle".
Reprenons ton petit message, j'ai 5 minutes.
tu me prends vraiment pour con isn'it ?
Je n'ai jamais ecrit ca. Tu peux penser ce que tu veux, mais c'est just un projection de ta part.
tu crois que j'ai tapé une ou deux fois dans google
Ben oui : c'est toi-meme qui l'a dit : "je les ai trouvés sur un site. en tapant "budget marketing sur google" et je te donnais en fait plus de credit que je n'auraisd du le faire en penssant que tu aurais clicke plus qu'un fois, puis que selon tes dires tu t'es contente d'un seule rechercheet qu'en passant, tu ne cite qu'une seule source qui est "allocine"
"J'ai cherché sur plusieurs sites et j'ai recoupé mes informations"
Je ne sais pas ce qu'est ta conception de "plusieurs", encore moins celle que tu as de "recouper" : J'ai donne deux liens qui ( je viens de checker ) sont les premiers a apparaitre sur Google qui sont Le New-York Times et le communique officiel de la FOX, le studio qui a produit, distribue Avatar. Il se trouve que ces seuls deux liens sont en totale contradition avec les "infos" que tu pretends donner ( C'est cette constante de raisonnement qui m'a fait dire que le journalisme l'avait echappe belle lorsque tu a abandonne cette vois professionnelle. Mais je sais que c'est une petite pique injuste : faire l'ecole de journalisme t'aurais permis justement de savoir faire des recherches et recouper des infos )
De plus, j'ai jamais dit que c'était une vérité, car contrairement à toi et à tes arguments définitifs
Mes arguments ne sont pas plus definitifs que les tiens : je donne des infos, des sources, et en tire des conclusions. Tu n'a jamais pu prouver que mes arguments et demonstrations sont fausses.
Sur mon message precedent j'ai ete definitif sur un seul point : tes chiffres concernant le budget marketing d'Avatar disant qu'il est faux et le prouvant ainsi que la faussete de ton montant des salaires des acteurs : donne moi la source et la preuve de ce que tu avances pour la remuneration des acteurs, et bien entendu si tu y arrives, je ne pourrai qu'etre en accord avec toi.
je vais faire clair, c'est peut-être naïf mais je ne crois que les budgets annoncés par les créateurs en question, donc là nous avons 237 millions de dollars.
Ca n'est pas seulement naif > tous les specialistes d'Hollywood qui ecrivent sur le cinema donnent des chiffres differents de ceux annonces par les studios et createurs, mais le probleme, c'est que tu dis croire les chiffres donnes par les studios ... et tu utilise des chiffres qui ne sont pas ceux qu'ils annoncent !?!
je cite le lien que j'ai mis plus haut et que tu n'es apparement pas alle voir : "The budget for “Avatar,” a Fox spokesperson bluntly told TheWrap this week, “is $237 million, with $150 millions for promotion, end of story.”"
Peut-etre que tu ne parles pas anglais alors la traduction est : " un porte parole de la FOX annonce a The Wrap, de maniere un peu brusque que le budget pour Avatar est de 237 millions et 150 millions pour la promotion. Point final"
Bon...
Non seulement le budget "officiel" qui serait-donc celui que tu "crois" fait etat d'un montant qui est de 50% ! superieur a celui que tu donnes dans ton message et selon la FOX elle meme donc un budget pour Avatar d'a peu pres 400 millions
Mais avec tes salaires pour les acteurs se montant a 100 millions, cela veut dire qu'il reste 137 millions pour ce qui concerne tout le reste de la production et les centaines d'artistes qui ont participe au projet. Hm ...
Mais apparement tu est conscient que ton raisonnement n'est pas valable, parce que tout d'un coup tu nous dis :
"Et ça c'est à l'échelle du monde, il faudrait avoir le marketing budget des USA pour pouvoir vraiment en déduire quelque chose"
Ah bon ?!? pourquoi : il y a donc des budget de prod et post-pord d'Avatar differents pour les USA et pour le reste du monde ? C'est evident : les studios on un budget de production dans chaque pays. Logique.
Et comme tu realises que vraiment tu t'enfonces, alors la nous avons l'argument imparable :
"En plus je m'en fous du marketing,"
Ah bon ?!? tu t'en fous, mais c'est justement sur ce point precis que tu essaye de donner des arguments ou contre-arguments ?!?
continuons :
"je connais des films avec un gros marketing comme Speed Racer qui se sont vautrer comme des buses, alors ça ne veut rien dire un marketing fait un succès, enfin quand tu l'auras compris on aura fait un grand pas. "
Pourquoi essayer de comparer deux choses qui n'ont rien a voir : le budget de Speed Racer a ete la moitie de cleui d'Avatar et le budget de marketing pour Speed Racer est estime selon les sources au maximum a la moitie du budget marketing d'Avatar : Logique en terme de proportion entre ces deux films, par contre, dans les faits, pour un grand film, Speed Racer aa eu un budget deux fosi moins important qu'Avatar.
L'autre grande difference : Speed Racer est un film qui lui est vraiment experimental, alors qu@avatar est d'un classicisme flagrant.
De plus, les techniques de marketing utilisees pour chacun de ces deux films n'ont absolument rien a voir.
Imax et Panasonic c'est pas Avatar, ni James Cameron, donc wrong !!! argument refusé :)
A partir du moment ou Pana et Imax font des contrats en rapport avec Avatar et uniquement Avatar, d'un montant quasi-identique au montant total du budget du film ( hors marketing ), oui c'est Avatar. et c'est Cameron qui a signe ces contrats.
Tu ne peux pas refuser ces contrats simplement parce que ca ne te plait pas.
forcément le reste, tu n'as pas de contre-arguments
Est-ce que tu tiens serieusement que j'argumente en detail chacun de tes messages ?
- J'avais l'espoir que le graphique que j'ai confectionné en début d'article aide à comprendre, en l'appuyant visuellement, l'anomalie représentée par le film de Cameron mais ce n'est apparemment pas le cas. Je me dis que c'est peut-être dû à un manque de conscience concernant les autres films présentés dans ce graphique.
Lorsqu'une major hollywoodienne décide de produire un film comme Spider-man, elle bénéficie d'une franchise vieille de quarante ans et clairement identifiée par tous les publics de par le monde. Elle met donc le paquet : budget du film monstrueux; budget marketing monstrueux. La promotion est étalée sur une année entière, à grands renforts de teasers spectaculaires (le premier teaser, qui mettait en scène l'hélicoptère piégé par la toile entre les deux tours du World Trade Center, était un film en soi - et il a coûté bonbon), à grands renforts de vidéoclips multi-diffusés sur les chaînes d'ados, de merchandising massif, de comédiens faisant le tour des plateaux télé afin d'entretenir la "spidermania" etc. Marketing massif, multimédiatique, viral.
La major qui distribue le film a donc de très grosses attentes. Or, Spider-man va dépasser ces attentes ! Les entrées du film, de par le monde, sont exceptionnelles et les bouchons de champagne explosent dans les locaux de Columbia et de ses filières internationales. Spider-man est un énorme succès.
Revenez maintenant sur le graphique, en gardant bien en tête ce qui vient d'être dit, et comparez les résultats de Spider-man avec ceux d'Avatar.
Avatar ne découle d'aucune franchise identifiable. Son seul atout marketing est le nom de son réalisateur ainsi qu'une vague promesse de renouveau qui ne peut être constatée qu'une fois en salle (et donc impossible à traduire visuellement dans le marketing). L'Avatar Day du mois d'août était la seule façon de traduire ce que serait le film auprès du public potentiel. James Cameron avait personnellement demandé à la salle Imax du Gaumont Disney Village de prendre des photos du public venu ce jour là. Nous étions un peu moins d'une vingtaine présents. Embarrassée, l'ouvreuse a du tricher et nous faire asseoir les uns derrière les autres pour donner l'illusion d'une masse compacte et ne pas décevoir le réalisateur.
Bref, tout ça pour dire que s'il n'avait attiré que la moitié de ses spectateurs, et fait des scores internationaux du niveau de Jurassic Park, Avatar serait déjà une anomalie.
- Au mois de Juillet 2009, mon collègue Julien Dupuy et moi-même avons débuté une série de dossiers autour du projet Avatar. En voici l'introduction (la date est erronée, depuis que le texte a été recopié à l'occasion d'un changement de serveur).
Il nous a fallu quelque chose comme 4 à 5 mois de négociations avec la rédactrice en chef pour parvenir à mettre cela en place. Les gens de la Fox n'étaient pas contre cette idée de dossiers; ils ne comprenaient tout simplement pas pourquoi nous nous focalisions sur ce film précis, et pourquoi nous snobions le gros film sur lequel ils avaient déployé tous leurs efforts et qui était X-Men Origins: Wolverine.
Suite à la publication de cette introduction, la rédactrice en chef a reçu un coup de fil outré d'un des responsables de Fox en France, qui s'est permis de nous insulter pour avoir écrit des choses telles que "Avatar de James Cameron est déjà, de par sa conception même, une œuvre destinée à faire date."
En écrivant une chose pareille, nous venions de mettre certaines personnes dans l'embarras dès l'instant où elles réalisaient qu'elles n'avaient pas la moindre idée de ce que représentait vraiment ce film. Et dans ce milieu où le pouvoir se détermine par l'accès à l'information, cela revenait à perdre la face.
Quelques semaines plus tard, avant la diffusion de 20mn du film à la presse, un autre responsable de la Fox tentait de désamorcer ce qu'il imaginait être de l'hostilité envers ce film en faisant des blagues à base de schtroumpfs. Il y avait de l'embarras dans l'air, beaucoup d'embarras, qui reflétait un vrai sentiment de "mais comment va-t-on vendre ce fichu film", sachant en plus que l'un des seuls arguments commerciaux, la 3D, venait d'être flingué par la déclaration du président d'UGC qui garantissait que son énorme circuit de salles ne passerait pas au numérique et à la 3D (dois-je rappeler au passage qu'une seule salle en France diffusait le film dans le format souhaité par le réalisateur ?)
- Concernant les déclarations du New York Times (mais aussi de Variety ou du Hollywood Reporter) au sujet du budget officieux d'Avatar.
Un an avant la sortie de Titanic, cette même presse avait démarré une campagne de flingage du film de James Cameron en révélant son budget caché et indécent. Or, cette même année, la Warner sortait un film dont le budget officieux (film + marketing) dépassait, et de loin, celui de Titanic. Ce film s'appelait Batman and Robin. Et en dehors de conversations off-the-record que j'ai pu recueillir, tout le monde s'est bien gardé de publier les chiffres réels de ce véritable gouffre financier.
Toujours cette même année, la Fox sortait un film dont le budget officieux (film + marketing) était presque équivalent à celui de Titanic. Ce film s'appelait Speed 2. Même topo; silence radio sur ce siphon à dollars.
Je peux aussi vous garantir que vous ne trouverez imprimées nulle part les sommes astronomiques, largement équivalentes à celles d'Avatar, qui ont été englouties dans Spider-man 3. Ni même les dépenses mirobolantes, affolantes, inutiles, qui ont épongé le tournage désorganisé et back-to-back de Pirates des caraïbes 2 et 3.
Alors pourquoi Titanic et Avatar font-ils les frais de cette soudaine inquisition des journalistes, qui sont par ailleurs au courant des sommes délirantes de ces autres projets dont je parle ?
La première raison est d'ordre psychologique. Il y a une tendance, plus ou moins consciente, à attendre impatiemment que James Cameron se plante enfin après une série de victoires improbables.
La seconde raison, la plus importante, c'est que ces films aux budgets cosmico-délirants que l'on laisse tranquilles (Batman and Robin, Speed 2, Spider-man 3, Pirates des Caraïbes 2 et 3) sont des suites de méga-franchises. Autrement dit, ils sont d'office considérés comme des cartons cosmiques qui vont ravager le box-office. A côté de cela, Titanic ou Avatar sont des films risqués, très risqués. Ils sont bien évidemment produits parce que ses commanditaires dans l'espoir d'être des succès, sachant que James Cameron est l'un des deux réalisateurs et demi sur Terre capable d'accoucher de projets jamais vus. Mais croyez bien que ces commanditaires subissent d'énormes pressions. Bill Mechanic, l'homme qui a soutenu Titanic, s'est fait tellement d'ennemis à l'intérieur du studio qu'il dirigeait qu'il s'est fait virer alors que le film devenait le plus rentable de la décennie (même topo pour Alan Ladd Jr, viré après la sortie de Star Wars qu'il avait défendu envers et contre tous).
La Fox a produit Avatar parce qu'elle sortait d'une décennie catastrophique en terme d'images, où plusieurs franchises solides avaient été flinguées par des décisions créatives douteuses (Die Hard 4, X-men 3, Predator, Alien, Planète des singes etc.). Elle avait besoin d'un projet "hors-normes" qui rehausse son image. Les négociations avec James Cameron ont néanmoins été très difficiles et celui-ci a menacé de porter son projet chez Disney. Perdre leur réalisateur-maison, c'était perdre plus que la face. Le studio a mis la main au porte-monnaie avec tout de même la gorge serrée. Je vous le répète, un projet très risqué.
Le tiers des entrées d'Avatar était plus qu'il n'en fallait pour soulager la Fox. Les résultats internationaux du film sont une anomalie.
Merci de prendre le temps de repondre. Je n;ai pas le temps de developper, mais vais le faire.
Par contre, je trouve que ton message commence un peu mal : Pas une seule fois je n'ai dit ou suggere qe le succes d'Avatar c'est "le marketing pis c'est tout" !!!
Par contre l'intro dit clairement que selon toi, le succes d'Avatar, c'est : "la dimension archétypale, mythologique (et philosophique) de l’œuvre. C’est pourtant cette dimension qui semble la plus à même de résoudre l’énigme de ce succès"
La ou je ne suis pas d'accord avec toi, en premier lieu, c'est que non, le succes n'est pas du uniquement a l'utilisation de mythes, mais que le marketing y joue une part importante, voire meme preponderante.
Quand au fait qu'Avatar c'est du marketting et puis c'est tout, moi aussi je l'ai lu quelque part.
Le coup du marketing et puis c'est, c'est certainement pas moi : Comme il se trouve que Rafik repond a un de mes message, je ne parle qu'en mon seul nom.
Reponse approfondie cette nuit
Bref, j'avais eu la sensation qu'on glosait beaucoup sur le "paquet" mis pour vendre des DVD et le Blue-Ray avec un seul type de machine possible et qu'on brandissait ça comme la preuve évidente d'un marketing échevelé. Quand l'anomalie, celle des entrées se situe bien plus en amont.
A part ça, je ne pense vraiment pas que les entrées puissent être proportionnelles à la somme qu'on investie dans le marketting pour inciter les gens à voir un film (sinon, il n'y aurait jamais de flop, et il suffirait de mettre le paquet à chaque fois). En gros, le fond de ma pensée, est que si Avatar est une anomalie, c'est que par définition il dépasse tout plan marketing, quel qu'il soit.
Dans le témoignage de Rafik, il y a quand même une période où apparemment les studios se font peur à imaginer le bide, quand pour d'autres films, qui se sont révélé de vrais flop, eux, ils avaient mis - visiblement - le paquet.
Et on pourra traiter avatar de bouse, réciter un à un ses défauts, ça h'a juste pas été un bide, point. Et pardonnez si l'hypothèse du neuneu prêt à gober n'importe quoi du moment qu'on (non pas un ami, mais LE marketing) lui dit que c'est bien me parait un peu légère pour expliquer le phénomène (là ecore je ne parle pas spécialement à vous LPR, je résume ce que j'ai pu lire ici et là). C'est sans doute réconfortant de penser que "ouais, je suis le plus fort, je suis le plus beau, je ne me suis pas laissé avoir". Génial, bravo. Mais simplement ça n'explique strictement rien !
L'article de Rafik propose au moins un éclairage. Après, il n'a pas écrit une bible non plus, et on parle d'un film. J'ai du mal par conséquent à comprendre pourquoi ce forum se met de temps à autre à déraper autant. il y a quelqu'un qui joue sa vie ici ?
Ils sont quelques uns à jouer leur identité. C'est à peu près aussi important.
Par exemple, il peut très bien y avoir, dans le succès d'Avatar, à la fois un marketing bien pensé (qui va inciter certains à piaffer d'impatience et à courir voir le film dès la sortie) et un véritable plaisir profond à voir ce film (qui fait que nombreux sont ceux qui y sont retournés une deuxième fois, par exemple - et ça c'est pas le marketing).
Les deux réunis, ça fait un succès incroyable.
Évidemment, ça n'en fait pas automatiquement un chef-d'œuvre pour autant, mais on peut aussi se demander ce qui a provoqué un tel engouement en sus du marketing.
Je n'ai personnellement jamais dit le contraire, et c'est ce que je pense.
Mais lnombre d'arguments allant dans un sens unique, le seul moyen a ete d pousser ces arguments mis de cote pour qu'au moins, il apparaisent.
Tu resumes totalement ce que je pense.
p.s. Je repondrai quand me a Rafik dans le courant de la nuit
Merci Djac ! Je n'ai personnellement jamais dit le contraire, et c'est ce que je pense. Mais lnombre d'arguments allant dans un sens unique, le seul moyen a ete d pousser ces arguments mis de cote pour qu'au moins, il apparaisent. Tu resumes totalement ce que je pense. p.s. Je repondrai quand me a Rafik dans le courant de la nuit
c'est fou ça, ça fait depuis le début que je te dis la même chose que ce que dis Djac, mais moi j'ai tort.
Celui qui disait que le marketing était le seul à l'oeuvre est peut-être sleepless, j'avoue qu'au bout d'un moment je finis par vous confondre.
La prochaine fois, je vous le fais en 10 tableaux, avec acquisition de points de vie et stimulation sensorielle via retour dans la manette, comme ça je serai sûr que vous comprendrez.
Je souhaite bien du courage à ceux qui se frotteront à vos scénars.
Allez, zou, ras le bol...
Et encore il faura que tu lui donnes le cheat code pour qu'il lise en God Mode
Le God Mode ? haha, ça fait combien de temps que tu as pas joué à un jeu vidéo ? c'est beau les gens qui s'essaient à singer l'"univers" d'un autre sans avoir les codes justement :) De nos jours on en arrive même à des héros qui meurt définitivement dans l'histoire, alors le God Mode, c'est un peu passé de mode ;) (sans mauvais jeu de mot).
juste pour info
et on s'eloigne du sujet
Oui on sait que ta specialite c'est le cinema, et pas forcement le jeu video, mais juste en passant tous les developpeurs ont besoin d'etre en god mode pendant le developpement et les phases test : le code existe pour tous les jeux, meme en console, meme pour les jeux ou on "meurt" definitivement. juste pour info et on s'eloigne du sujetModifié 2 fois. Dernière modification le 23:48 le 15/09/2010 par L-P R ( maintenant a "tu et a toi" avec tout le monde ( quand j'oublie pas ( damn education ! ))).
edit : je n'aime pas la tournure de cette première phrase que je trouve trop agressive, et pas assez fidèle à mon premier message, jje préférais la première formulation avant le crack du message. je vais essayer de la retrouver.
je disais donc pour info, je parle du jeu comme spectateur, pas comme développeur puisque on parle du film comme spectateur, je reste dans la même optique. Sachant que vous ne semblez pas voir l'intérêt majeur de la révolution perfcap' au niveau professionnel pour un tournage, pourquoi évoquer le jeu vidéo d'un point de vue développeur, sachant que depuis le début de ce débat on parle d'un ressenti cinéma de spectateur uniquement.
je trouve ça beaucoup mieux là;
juste pour info
Et juste pour info aussi je suis trés calé en jeu vidéo également, je ne parlais que de jeu, d'acting interactif, le développeur est certes un joueur mais un joueur particulier et tout les jeux pour le JOUEUR n'ont pas de Godmode, fin de la parenthèse.
Qu'est-ce que l'allusion au développeur vient faire dans un sujet sur l'actant que ce soit le spectateur cinéma qui ininvestit le film de son ressenti, son vécu, etc..., ou le spectateur-acteur du jeu vidéo, à part vouloir poser sa petite crotte intellectuelle, faudra m'en expliquer le sens ?
cela dit en relisant plus haut, des messages que j'avais raté, merci l'organisation foutraque de ce forum, j'ai remarqué que Reda avait déjà perdu pas mal de temps à vous expliquer tout cela sur le marketing, et je vous prend en faute sur ce message où vous dites LPR, le marketing c'est le plus important :
[color=#CC00CC]Par L-P R ( maintenant a "tu et a toi" avec tout le monde ( quand j'oublie pas ( damn education ! )))
Re: Avatar, les mythes, et les archétypes 19:46 le 11/09/2010
Reda a écrit : Je savais bien que je retrouverai le mot marketing partout concernant Avatar, mais pas aussi vite. J'aurai du le parier. On parle quand même du film qu'on qualifiait un peu partout de futur flop parce que personne n'en entendait partout (et encore c'était chez les geeks
LPR a écrit : (noir sur blanc pour le coup) Or je pense que le marketing, au contraire, a ete d'une intelligence et d'une efficacite encore jamais vues dans le domaine du cinema, Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON ( je ne dis pas que ces autres raisons n'existent pas du tout ) qui explique le succes commercial de ce film.
Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON !Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON !Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON !Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON !Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON , le tout habilement minorée par un "je ne dis pas que ces autres raisons n'existent pas du tout" mais traduire, moi LPR le génie qui s'intéresse beaucoup au cinéma je sais que j'ai raison et que c'est le marketing qui a fait d'Avatar ce qu'il est en tant que succès.
Pas cool de ne m'avoir pas précisé que Reda avait déjà tenté sa chance, si vous l'aviez précisé, j'aurais peut-être pas tenté de perdre mon temps à vous expliquer un truc que de toute façon, de base, dans votre cerveau vous aviez déjà réfutée et choisit la vrai raison "Et QUE C'EST CELA PLUS QUE TOUTE AUTRE RAISON".
Je me serais moins fait chier à tenter de vous convaincre, et j'aurais pu répondre aux propos sur l'onomastique qui me paraisse maintenant que je les ai remarqué dans le fouillis du forum bien plus digne d'intérêt.
1. je faisait une blague a sleepless qui a "developpe" sa plaisanterie, et le considerais en tant que developpeur
2. "plus que" veut donc maintenant dire "seule et unique"
voialvoialvoiala
bon
ben j'y va
*edit et en plus tu as, pour une fois donne la citation entiere ou je precise bien, Noir sur Blanc, comme tu dis ( je me cite, donc ) : ( je ne dis pas que ces autres raisons n'existent pas du tout )
voilavoialvoila
voilavoialvoila 1. je faisait une blague a sleepless qui a "developpe" sa plaisanterie, et le considerais en tant que developpeur 2. "plus que" veut donc maintenant dire "seule et unique" voialvoialvoiala bon ben j'y va *edit et en plus tu as, pour une fois donne la citation entiere ou je precise bien, Noir sur Blanc, comme tu dis ( je me cite, donc ) : ( je ne dis pas que ces autres raisons n'existent pas du tout ) voilavoialvoilaModifié 2 fois. Dernière modification le 00:20 le 16/09/2010 par L-P R ( maintenant a "tu et a toi" avec tout le monde ( quand j'oublie pas ( damn education ! ))).
humhum, mauvaise foi, mauvaise foi :)
la phrase entre parenthèse n'est mis là que pour minorer le sens de la phrase d'avant, mais le superlatif est trés clair "plus que toute autre raison" ; ça prouve bien par A+B que quoi qu'on vous dise dans le sens contraire de votre propos, on aura tort et votre avis sera le même, scellé par ce superlatif. Alors même que Reda vous a prouvé que c'est faux, que je vous ai prouvé par mes exemples de films que c'était faux, que dans le même temps où j'écrivais mon message, Rafik est venu aussi écrire quelque chose d'approchant mais en bien mieux synthétisés et bien meilleur, mais non, votre avis est scellé, pourquoi discuter ?
Avatar pour LPR et plus que toute autre raison est un succès par son budget marketing, et ce même si il ne nie pas que les autres raisons existent aussi mais bon, vu leur place dans la phrase entre parenthèse, presque comme un regret, nul doute qu'elle ne pèse pas beaucoup dans la balance du jugement de mr LPR qui a décidé que c'était ça dot final :) (pour reprendre un autre fritage du forum).
Comme dirait Mike, c'est sûr qu'on voit pas ça sur les chroniques de Mr Korkos, lui qui a quand même vu la créature du lagon bleu ? en 3D et non seulement ça mais a trouvé que c'était un vrai navet. Quand on entend ça, comment prêter un sérieux quelconque au reste de son intervention de l'émission d@ns le film ? Je l'ai revu un peu hier et on sent bien que c'est pas trop son rayon, ni la 3D, ni la perfcap', ni le cinéma "populaire", roooh le vilain mot.
Non mais t'es pas possible toi, si il te dit qu'il a jamais dit ça !
"Par contre, je trouve que ton message commence un peu mal : Pas une seule fois je n'ai dit ou suggere qe le succes d'Avatar c'est "le marketing pis c'est tout" !!!"
LPR trucmuche dans sa réponse à Rafik
"Avatar est la plus importante campagne de marketing / propagande (et donc manipulation ) jamais organisee dans l'industrie du film, et a ete decidee en tant que telle il y a une dizaine d'annees.
Le succes du film est du uniquement a cette strategie marketing, et le fait meme que ce soit un "bon" film est partie integrante de cette strategie.
"
LPR trucmuche quelques temps avant l'implacable démonstration de Rafik.
OK, je comprends mieux, maintenant.
Donc, un post de Rafik qui ne répond à aucune des questions que nous posons dans cette discussion sur le marketing, à savoir le montant du budget marketing, son utilisation, les techniques employées pour promouvoir Avatar, et l'importance de ce budget et des tactiques employées dans la réussite du film, fait pour vous office d' "implacable démonstration"...
Vous vous êtes laissé impressionner par les anecdotes, et les nombreux titres de film cités en gras ?
Je comprends mieux pourquoi nous ne pourrons pas être d'accord.
Citation:avant l'implacable démonstration de Rafik.OK, je comprends mieux, maintenant. Donc, un post de Rafik qui ne répond à aucune des questions que nous posons dans cette discussion sur le marketing, à savoir le montant du budget marketing, son utilisation, les techniques employées pour promouvoir Avatar, et l'importance de ce budget et des tactiques employées dans la réussite du film, fait pour vous office d' "implacable démonstration"... Vous vous êtes laissé impressionner par les anecdotes, et les nombreux titres de film cités en gras ? Je comprends mieux pourquoi nous ne pourrons pas être d'accord.
Vous pensez vraiment qu'avoir le montant exact du budget marketing d'Avatar serait plus pertinent ? Et vous en feriez quoi de ce chiffre ? La démarche de Rafik est effectivement pertinente, puisqu'il compare simplement des films aux budgets marketing équivalents. Le chiffre en lui même ne témoigne de rien, si on ne le compare pas à celui d'autres films...
Quelle comparaison ?
Quand on parle ici d'un budget qui est apparemment de 150 millions suivant certaines sources et de 250 millions (estimation basse) selon d'autres ?
Soit une différence d'au moins 100 millions ?
Soit l'équivalent d'un budget de long-métrage un peu ambitieux ?
Ah.
Libre à vous de trouver cette démarche ne se basant sur aucun chiffre, aucune référence sérieuse, et qui, en mettant de côté le chiffre (mettons de côté le chiffre), ne répond à aucun des autres points, "pertinente".
Et d'en tirer la conclusion que c'est une "implacable démonstration".
Je comprends mieux.
- Avatar : 185 985 478 dollars,
- Batman et tata Robin (en dollars corrigé) : 185 985 421 dollars
Soit 57 dollars de plus pour AVATAR !
La preuve est donc bien là !
Avatar c'est que du "marketing et comme les gens bah y sont bêtes (sauf moua) bah y courent comme des moutons"
Dans ta gueule Djoumi !