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Bastien Vivès, autoportait en martyr des woke

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Il paraît qu'ils recrutent, chez Charlie.

Pas étonnant que Le Point prenne le parti de Vivès : son fondateur Claude Imbert est abondamment cité dans la formidable enquête de Libé ("Les hommes de la Rue du Bac") comme ayant participé activement et régulièrement  aux viols d'enfants dénon(...)

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Si on vivait dans un monde où les pédocriminels étaient vraiment condamnés en justice, les victimes d'inceste entendues, protégées, si on vivait dans un monde où les femmes dans le monde très masculin de la bande dessinée avait autant de voix, peut-ê(...)

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Mon point de vue n'a pas changé  par rapport aux précédents articles . Les ouvrages de Bastien Vivès sont des oeuvres d' imagination , des farces et non  des incitations à la pédohilie .  On voit que ce sont des provocations et non des incitations. En second lieu , il faut rappeler que l'éditeur a pris  des précautions:  interdiction de vente aux mineurs   , emballage sous  blister.  Peut -on aller au- delà ? Pas sûr. Enfin ,je ne crois pas que la plainte déposée contre Bastien Vivès soit motivée par l'indignation . A mon avis elle est motivée par d'obscurs rivalités ou règlements de compte.

Je ne connais pas Vivès, je ne lis pas les BD (sauf Mafalda), mais tous les commentaires dans ce fil m'amènent à une question proche de mon dada :

Qui décide de ce qui est bien ou mal dans une société où la “liberté d'expression? est un droit, lorsqu'il n'y a plus ni Dieu, ni tradition, ni Ancêtres, etc., comme référent accepté et respecté par tous ? Par contre, ce qui est juridiquement autorisé ou interdit l'est pas la loi (en principe établie par la majorité des membres de la communauté) qui permet donc de condamner celui que l'enfreint.


Y a-t-il une loi qui interdit les dessins, films, images, etc., pédopornographiques ? Si oui, alors celui qui les produit est en infraction et les juges doivent sévir. S'il n'y a pas de loi, alors la condamnation morale ou éthique n'a aucun intérêt dans la mesure où le condamné ne subira aucune sanction sociale (ostracisme par exemple). Il faudra donc traduire la réprobation morale (si elle est majoritaire) en interdiction légale, juridique.


Autre considération : une personne qui éprouve de l'attirance sexuelle à l'égard des enfants, mais qui n'est jamais passé à l'acte, est-il ou non pédophile ? Quel critère doit-on prendre en considération, psychologique (désir) ou juridique (acte) ? Qui décide du bon critère à prendre en considération ?

I. 

A. − Présomption, estime exagérée, amour excessif de soi-même, qui fait que l'on est persuadé de sa propre excellence, que l'on se juge supérieur aux autres.


1. PSYCHANAL. ,,Hypertrophie du Moi et surestimation personnelle`` (Pel. Psych. 1976). L'orgueil (...) est un des éléments de la constitution paranoïaque et il fait le lit de la méfiance, de l'interprétation et des idées de persécution (Lafon1963).

____________________________________________________________________________________________cnrtl


Je ne vois que ÇA. Je suis à un stade où ÇA, leur orgueil, occulte tout ce que produit cette engeance. 

En plus il me faut une vigilance constante pour éviter le visage déformé de Corto par Vives qui me perturbe mon Hugo Pratt éternel. 


il y a toujours l'estocade, le coup de plus (ce livre de Vives, Miller se pavanant avec sa nouvelle paternité en bandoulière, et il y a pléthore d'exemples, sénateur qui ne démissionne pas ...) pour nous signifier qu'ils nous ...... (mot qui vous vient au choix, commençant par c ou e ). Et nous on devrait encore se pencher sur leur petite personne?

Pourquoi tant d'hommes s'identifient-ils à ces types, car je ne vois que ce processus pour continuer à tenter de les dédouaner? Mais cherchez donc d'autres modèles les gars! Vives nous recrache sans avoir rien digéré son assiette de poison, je vous assure que c'est bien différent, de Flaubert au moins. Ça de l'art, bof.

Rien à voir mais je suis tombé là-dessus par hasard et j'ai cru un instant que c'était le taulier qui tweetait en anglais Lien

L'excellent podcast des "Couilles sur la table" avec Maëlys Tirehote-Corbin, doctorante en sociologie sur les trajectoires des auteurices de bande dessinée, elle parle de l'annulation de l'exposition de Bastien Vivès à la 35min.


https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/bande-dessinee-bulles-de-verre


Je pose ça là... sur la table :)

"poursuivre un parcours à la hauteur de son talent." C'est subjectif, tout ça, mais que ça soit lui ou Houellebecq (qualifié de "surdoué " dans ce papier), je cherche encore où serait ce fameux "talent". 


Au delà de leurs positionnements politiques, Vivès c'est des scénarios incohérents et un dessin pour le moins discutable, un mec qui fait toujours les mêmes formes caricaturales et derrière ose critiquer le dessin d'Emma et compagnie. Houellebecq c'est une prose pédante et prétentieuse au service d'un vide narcissique. 


Vraiment, dans un cas comme dans l'autre, je n'y vois que les rejetons d'une bourgeoisie qui se regarde le nombril, qui ne parle que d'elle même et à elle même, en se drapant dans une pseudo-subversion sans aucune subs

Une BD intéressante,  Il était une fois la famille,  de Terreur graphique et Emmanuel Todd - dont je conseille (en tremblant) l'écoute sur Elucid, en accès libre.  Gros risque woke cependant :))

je ne sais pas si vraiment ça l'excite de dessiner, ses histoires ne sont pourtant ni drôle ni bandantes, c'est un artiste authentique qui a relevé le niveau de la production bédéistique, lire son nouveau livre sera utile pour mieux le comprendre sans le prendre au premier degré, l'autopsychanalyse n'est jamais pertinente 

ainsi il est toujours question de procès, comme Flaubert ce créateur devrait être acquitté, sauf que comme Gustave il risque de recevoir du tribunal un blâme pour atteinte à la morale bienpensante pour avoir massacrer virtuellement des haut-bourgeois violeurs

j'ai lu ses Corto Maltese avec Quenehen, ils ne relatent que des relations entre adultes consentants!

avec l'affaire Lina et les effets secondaires des antiparkinsoniens, je pense que mettre la poussière sous le tapis en se contentant de fustiger un dessinateur, ne va pas servir à soigner tous ces malades qui évoluent librement  ou simplement donner du sens à notre société pour éviter que certains se retrouvent isolés sans possibilités d'échanges directs entre êtres humains

les réseaux dits sociaux sont plutôt des incarcérations volontaires, en mal de reconnaissances

approuvez-moi! approuvez-moi!

Le problème , c'est qu'on s'attaque aux boutons qui apparaissent sur la gueule , et pas aux causes qui font apparaitre les boutons .  Du coup comment faire autrement que répondre aux brulures de la crème qui combat les boutons . L'inégalité est la base du capitalisme , je ne sais pas comment ils vont s'en dépêtrer pour pouvoir continuer à perpétuer les inégalités , et ce serait bien de vraiment s'attaquer aux racines , mais là ,  même avec une vision jancovicienne de l'avenir , c'est pas gagné . Il va juste en rester une répression de plus  ,c'est plus un code pénal qu'on a ,c'est l'encyclopédie de tous les vices et travers  du capitalisme .

Je reste toujours aussi effrayé depuis deux ans devant ce bannissement délirant... Ce ne sont que des dessins ! Depuis quand on condamne quelqu'un pour des dessins ? Jusqu'à preuve du contraire, il n'a jamais violé personne !! 


Un auteur de bd a aussi le droit d'avoir un côté con. Si on peut entendre le jugement moral, essayons de prendre un peu de recul : notre monde serait il meilleur si l'on avait interdit Hara Kiri dans les années 70 ?


Je comprends certaines réactions mais je constate qu'elles contribuent à normaliser le climat de dérives intolérantes que nous voyons s'imposer chaque jour un peu plus. Quand cela commence on ne sait pas jusqu'où cela peut, doucement, lentement, mais sûrement nous mener...


Je suis conscient d'être moi même intolérant d'une certaine façon mais à la différence de toutes ces réactions, mon intolérance n'est pas dirigée vers une personne "cible" mais plus vers un courant moral. Ne sous-estimons pas l'effet traumatique de ce genre de cabale sur une personne impressionnable. Dieudonné a, j'en suis convaincu, été le produit aussi de ça. Il n'a pas eu la carure pour résister à ce bannissement et la conséquence est qu'il est devenu par réaction exactement ce crétin antisémite qu'on lui reprochait. Si on pouvait éviter cela pour Bastien Vivès...

Je ne sais pas apprécier le talent de ce dessinateur de BD. J’ai reçu Polina en cadeau et je n’ai pas trouvé cela terrible. L’histoire comme le dessin. 


Quant à ses œuvres sur l’inceste et la pédopornographie, elles ne m’intéressent pas. Le sujet sans doute. Je ne dois pas avoir le goût des mis en cause de Mazan.

Pas étonnant que Le Point prenne le parti de Vivès : son fondateur Claude Imbert est abondamment cité dans la formidable enquête de Libé ("Les hommes de la Rue du Bac") comme ayant participé activement et régulièrement  aux viols d'enfants dénoncés par Inès Chatin, qui en fut une des victimes - viols collectifs organisés par son propre père, et auxquels participaient aussi Gabriel Matzneff, Jean-François Revel et d'autres grands bourgeois parisiens. Pas un mot, bien sûr, dans Le Point d'aujourd'hui, sur ces révélations.

https://www.liberation.fr/dossier/hommes-rue-du-bac/

Qu'est ce que cet emploi des termes woke et wokisme que la plupart des gens sont incapables de définir ? Il me semble qu'il est déjà difficile de se comprendre avec les mots de vocabulaire "traditionnel". Alors évitons d'utiliser celui du camp "opposé".

Ce n'est pas ce soi-disant wokisme qui exacerbe les relations,  mais des sensibilités à vif, excitées par les tensions sociales et les médias. J'ai lu que l'automobiliste qui a écrasé un cycliste a dit qu'il avait été effrayé par celui-ci !!!

Pour le plaider coupable,  demandons à Adrien Quattenens ce qu'il en pense...

Encore un qui rejoint le camp des geignards incapables de se remettre en cause. Il était difficile d'imaginer un autre parcours pour ce gusse, quand on a déjà pu constater la légèreté de sa réflexion sur les relations de genre.

Je pense qu'à un moment il faudrait cesser de feindre croire en l'existence d'un choix pour ce genre de personnes, sauf à prendre un mâlin plaisir à jouer ensuite les déçus. L'option "faire amende honorable, être pardonné et pouvoir poursuivre son chemin" (ce qui implique aussi de pouvoir conserver ses sources d'inspiration si douteuses soient elles pour quelqu'un se voyant comme* un artiste) n'existe juste pas dans un monde résocialisé où un pardon complet est exclu (y'a qu'à voir, je ne sais pas, ce qu'on continué à se prendre même les membres exprimant le plus de regrets, du groupe facebook Ligue du Lol).

 

C'est un peu comme recommander à un politique de reconnaitre ses erreurs de jugement plutôt que de ne les avouer jamais, c'est bien gentil dans le principe mais tout le monde sait qu'il n'y a qu'une option d'efficace.

 

Pour les gens comme Vivès, une fois que leur est reproché ce qui est finalement leur être, le choix n'est qu'entre le suicide (et professionnel et de son soi d'artiste aux inspirations malsaines) ou la surenchère permettant de mettre les anti-wokes de son coté. On gagnerait du temps à cesser de jouer les surpris quand ils ne font pas le premier.


Il ne s'agit pas de dire que les critiques dont il a fait l'objet étaient injustifiées (ni qu'il soit une grande perte pour les progressistes en tant que personne), simplement un choix a été fait, pas par lui mais par ses critiques et la suite n'est ensuite que conséquence logique. 


C'est un peu comme le choix de cliver en politique en général, on choisit de placer un certain nombre de personnes dans le camp des ennemis, ensuite il est logique et naturel que celles ci se comportent comme tels (et d'autant plus qu'il existe un camp susceptible de les soutenir précisémment car ils en sont du "wokisme"). C'est une stratégie qui peut avoir ses mérites comme ses torts, comparée à celle de la tolérance elle a celui d'éviter la compromission, mais c'est ne pas l'assumer de ne pas voir que pointer du doigt telle ou telle célébrité comme porc à tendance réactionnaire puisse avoir d'autre effet que celui d'une prophétie auto-réalisatrice (pour le coté réactionnaire en particulier, pour ce qui est d'associer Vivès à ses propres fantasmes on va dire que ça avait surtout peu de chance de changer grand chose).


Enfin perso s'il y a une chose qui me fatigue dans les wokeries c'est bien l'hypocrisie qui se dégage des injonctions faites à certaines personnes de changer, alors que le feraient elles il n'y a aucune intention réelle de leur accorder une rédemption. Je ne vois pas un cas de critiqué par les meutes concernées à qui le choix de faire amende honorable aurait profité, reconnaitre ses torts c'est juste se prendre plus de baffes. L'attitude inverse par contre est prouvée tous les jours plus efficace pour obtenir le respect d'un public général préférant les gens restant fidèles à eux mêmes. Après on peut en conclure ou pas que la stratégie du call out est globalement contre-productive, comme je disais elle peut aussi être vue comme ayant ses mérites (et je ne vois pas dans des cas comme Vivès ou Houellebecq ce qu'auraient eu celle d'être totalement incritique) mais il y a coté vouloir le beurre et l'argent du beurre à à la fois dénoncer ce type de personnages avec la virulence à laquelle ils ont eu droit, et espérer que derrière ils souscrivent à leur propre flagellation.


* n'ayant jamais été particulièrement touché par ce que fait Vivès j'ai un peu de mal à dire "pour un artiste" tout court

Rappelons les faits sur Vivès, je cite le Huffingtonpost :


« En 2018, dans le cadre de l’article 227-23 du Code pénal qui interdit les représentations à caractère pornographique de mineurs, un citoyen alerte le procureur de Paris, qui le classe sans suite. Un an plus tard, l’association Face à l’inceste demande au parquet de Nanterre de retirer de la BD des librairies, sans succès »


Qu’il se victimise est une chose, qu’il soit arrogant et outrancier une autre encore (et jusqu’à preuve du contraire, encore autorisé par la loi), mais qu’il ai déjà justement enfreint la loi, c’est très différent. Et par le passé, malgré des attaques en justice, rien n’a abouti.


L’instruction est toujours en cours, mais je vois mal en quoi cela sera différent d’avant. Il est en effet absurde de condamner un dessin. Comme disait Magritte : « ceci n’est pas une pipe » !


Ses insultes sur les réseaux sociaux alors ? Donc aucun rapport avec ses dessins. Donc inutile d’en parler.  Au final, que lui reproche-t-on ? De mal penser ? De se comporter comme un connard en ligne ? Ça fait léger…


Génération de fragiles. Certains n’ont jamais autant souffert de ne pas réellement souffrir !


On se demande qui est fragile dans cette histoire. 


Les gens qui pensent (et disent) qu'il ne faut célébrer un connard, qu'il y a d'autres auteurs et autrices aussi doué.e.s ou les bourgeois de 40 ans qui se comportent encore comme des ados et ne supportent pas la critique au prétexte qu'il ne faut pas toucher à leur Âaart ?

Justement, non, il n’y a pas beaucoup d’auteurs de BD aussi doués, et surtout, il n’y a qu’un seul Bastien Vivès, tous les dessinateurs ne se valent pas ! Ne vous en déplaise. 


Et ça n’a rien a voir avec le fait de supporter la critique ou non, on l’attaque en justice pour information ! La justice ne règle pas les affaires d’aaaart. C’est bien là tout le problème : que vient faire la justice là dedans. 

La justice vient tout simplement veiller au respect de la loi. En l'occurrence, celle qui protège les mineurs des agressions sexuelles, viols et incestes - qui excitent tellement Bastien Vivès et nourrissent son aaaaaart... 

En quoi un dessin peut-être, de près ou de loin, une agression sexuelle ? Svp ?

Vous connaissez Magritte ?

est ce que les pamphlet de Celine ont participé à la "culture antisémite"dans les années 40.

est ce que les dessins de Gotlib ont participé à la "culture du viol "dans les années 70.

ça veut dire non?

Ca veut dire que ce n'est pas aussi simple. On ne vit pas dans un monde binaire où tout peut se répondre en oui ou non. 

dans mon monde, quand on répond à une question par une autre question, c'est une fuite. 


les pamphlet sont des succès de vente incroyables, comment peut on dire que ça n'a pas nourrit l'ambiance antisémite? 


De même à l’époque de Matznef ou dans liberation, les intellectuelles de gauches appelaient à un libéralisme sexuelle pour les mineurs. 


ça joue sur les actes ou pas?

1) Votre monde n'est pas LE MONDE. Vous vivez dans une bulle. 

2) J'ai répondu réellement dans un second temps.
3) Cette autre question était justement là pour illustrer la mauvaise qualité de votre première question. Visiblement vous avez du mal à le comprendre.
4) Je n'ai aucune obligation à vous répondre en soi. Vous vous prenez pour la police ?

ok laissez tombé si vous êtes sur ce registre là.

Et quand bien même : les pamphlets de Céline sont toujours trouvables, achetables, lisibles, comme Mein Kampf, comme énormément d'écrit antisémites, d'hier et d'aujourd'hui. Donc votre exemple n'a pas de sens et confirme ce que dis : interdire un ouvrage de publication sera toujours une erreur. Simplement car ce serait confirmer, en creux, sa singularité. 

donc on peut tout publier? 


si soral ecrit un pamphlet antisemite, vous ne souhaitez pas qu'on interdisent sa publiquation pour incitation à la haine raciale?

Non. (Il l'a déjà fait d'ailleurs).

Car toute interdiction est contre-productive. 


On a tué au nom de la Bible pour rappel ! Lles livres les plus meurtriers de l'histoire sont sans doutes des livres religieux. Pourtant toujours en vente libre. Cette logique d'interdiction ou non n'a donc aucun sens quand on réfléchie plus de 2 minutes sur la question. 

vous mélangez tout là. 


on tue au nom des idées, des valeurs. ça n'induit pas qu'il faut interdire la publication des livres qui défendent ses valeurs.

Mais c'est vous qui me parlez d'interdiction ! Pourquoi êtes vous pour l'interdiction d'un essai incitant à la haine ?

parce qu'il incite à la haine.

Donc vous êtes pour l'interdiction de la Bible et du Coran alors ?

absolument pas. 


je ne pense pas que le message des religions soit la haine de l'autre 

et il y a la notion de contexte historique et d’époque. 


le probleme c'est que vous parlez de problèmes extrêmement complexes en simplifiant tout a l’extrême. 


j'ai essayé d'induire de  la complexité dans le débat en énumérant une liste non exhaustive des  paramètre en action pour éviter de s'emparer de deux d'entre eux et jouer avec dans le bac à sable des idées.


vous répondez 


kamoulox 




Donc vous n'êtes pas cohérent avec vous même. C'est ce que je voulais simplement démontrer. Votre raisonnement n'est pas bon, et vous n'arrivez pas à le comprendre.


Car il y a de la haine dans nombre de textes religieux, de manière non ambiguë, et ça ne pose de problème à personne (à juste titre, tout est affaire d'interprétation). J'ajoute qu'on a déjà mainte fois tué AU NOM DE LA RELIGION, et qu'encore une fois, ça n'a jamais été un critère suffisant pour en interdire le message. 


Il y a aussi de la haine gratuite dans nombre de romans, récits, polars (sans parler des cas de crime, viols, incestes etc.), et ça aussi, ça ne pose de problème de à personne (à juste titre, encore une fois). Personne n'irai interdire Millenium malgré l'horreur de son récit. On fait même l'inverse : on l'adapte en film ! 


Tout ça pour dire que vous nagez en dehors du monde réel. 


Le critère de "haine" n'est en rien (et n'a jamais été) un argument suffisant pour interdire un livre (chose que vous affirmez pourtant, à tort), et j'insiste une nouvelle fois dessus : même Mein Kampf n'est pas interdit et reste en vente libre ! Donc je ne vois pas au nom de quoi on pourrait interdire n'importe quel autre ouvrage à partir de là. 


Ca, c'est introduire de la complexité, en plus d'introduire du réel. Et non votre bouillie mentale incompréhensible de liste infinie sans explication, ou de dire comme un enfant :  "un texte qui incite à la haine, c'est mal, il faut l'interdire"

On ne vit pas dans le monde des télétubbies ! Désolé pour vous.

vous êtes méprisant et insultant au possible. 


Vous faites le malin mais vous ne comprenez rien au registre de langage. la narration, l'incitation, la description, l'imagination le discours politique . Vous mettez tout sur un pied d'egalité et introduire des notions plus complexe qui interagissent dans cette problemartique mais comme y'a pas d’explication vous ne comprenez pas...bon...


D’accord, donc rien sur le fond, rien sur ce que je dis, mais tout sur ma personne. Je vois… vous savez ce qu’on dit sur ce type de réponse j’imagine ?

vous ne savez pas lire. je perd pas mon temps avec des gens meprisant qui ne comprenne rien.

Je vois, c’était un plaisir d’échanger ! 

Vous permettez clairement d’élever le niveau. 

Relisez et emparez vous des arguments sinon … 

C'est ce que j'ai fais. 

Vous m'avez ensuite répondu par des attaques ad hominem, sans rapport avec le fond de mon message. 

Et non pour commencer, mon premier message vous étants adressé contient deux question cruciales que vous ignorez . 

Et les premières sorties as hominem sont de vous : «  vous vivez dans une bulle » un truc dans le genre plus «  kamoulox » sous une liste ou j’introduis des éléments pour rompre avec les simplification gentil - méchant. 

Ensuite vous m’accusez de mal comprendre alors que c’est l’inverse . Je fais une distinction entre une œuvre incitant clairement à la haine et une œuvre où le sentiment de haine est present . Et ainsi de suite .

Vos questions « cruciales » (comme si vous étiez procureur et que j’avais l’obligation d’y répondre tiens !) auxquelles je n’ai pas donné suite, car elles sont en réalité mal posée, je peux y répondre pour vous le faire comprendre : oui (pour la culture du viol), non (pour la culture de la pedophilie) et non (pour sa participation à l’une au l’autre de ces « cultures »).


J’ai bien compris que ce sont des questions réthoriques, et que pour vous, le oui est obligatoire à chacune d’entre elle (déjà paye ta subtilité !), et de fait sa condamnation et sa censure nécessaire. 


Pourquoi par la négative ? Déjà car il n’existe vraiment pas de culture de la pedophilie, je ne sais pas d’où vous sortez ça… Qu’il existe des pedophilies, certainement, mais que leurs actes soient minimisés voire invisibilités par la société, je me demande bien où vous êtes allé chercher ça ! 


Ensuite car un dessin, comme un écrit, ou un tableau, voire une pièce musicale, aussi extrêmes soient ils, ne seront jamais équivalents à un acte (de viol, de pedophilie, etc.). Cette distinction me paraît archi basique, mais vous semblez complètement l’ignorer dans votre démonstration. « Ceci n’est pas une pipe ». On y revient toujours.


Un pays où on se met non plus à condamner seulement des actes, mais aussi des écrits, et bientôt des pensées, ça porte un nom dans la littérature : Orwell ! 


On est en plein dedans. Et tout le monde trouve ça normal. C’est pas faute d’avoir anticipé pourtant ! Vous ne pouvez pas dire que vous ne saviez pas. 


Avec cette logique, bientôt, votre tour viendra. Et à ce moment là, vous serez seul pour vous défendre. Tous les autres seront deja en prison. 


Hum Farenheit 451 c'est pas Orwell mais Ray Bradbury.


A part ça sur la question de l'interdiction pure et simple d'écrits je suis plutôt d'accord, mais hors de votre débat particulier la question me semble plus doit on honorer des gens dont l'oeuvre a toutes les raisons d'être vue comme nuisible pour la société, si doués soient ils.


Enfin ce qui avait lancé la polémique c'est que Vivès ait droit à une mise en valeur à Angoulème ou voie ses BD porno désignées comme livre du mois par la Fnac. Qu'il ait le droit d'en publier dans des collections gardées sous le comptoir et vendues sur demande par la plupart des libraires, ça n'aurait pas vraiment été contesté sans ça. C'est plus la question de lui offrir une plateforme à plus grande échelle qui se pose.


Le crime de pensée (Thoughtcrime en novlangue) c'est bien dans 1984, vous mélangez vos classiques. 


Votre remarque soulève une autre question : qui fixe la limite entre le nuisible et le non-nuisible ? Autrement dit, il faut déjà avoir démontré la nuisance des ouvrages de Vivès avant cela ! Or, jusqu'à preuve du contraire, c'est plutôt des prix, qu'il a obtenu, justifiant sa position dans les honneurs, qui ne sortent pas de nulle part (pour rappel : lauréat de plusieurs prix d'importance dont le prix Révélation du festival d'Angoulême en janvier 2009 pour Le goût du chlore, le prix des libraires de bande dessinée en 2011 pour Polina, ou encore prix de la série en 2015 pour Lastman).

Il faut quand même rappeler qu'on ne loue pas le caractère pornographique de ses essais ! On croirait le contraire, à en lire certains...


Disons que l'idée d'une société qui détruit les œuvres littéraires susceptibles de choquer est plus centrale dans Farenheit là où les crimepensées de Orwell sont plus des idées politiques (et je ne pense pas trop qu'un message politique soit ce qui lui est reproché).  


(de toutes manières la solution proposée par Bradbury risque d'être difficile à mettre en oeuvre pour des BD, plus dur d'apprendre et réciter des dessins que les oeuvres de Sade :) 


Enfin, en parlant de dystopies, l'éternelle question est le Meilleur des Mondes est il vraiment meilleur, où ce genre d'auteurs aurait l'occasion de voir largement reconnaitre ce genre d'écrits comme bonne source d'inspiration d'orgies (si Vivès serait peut être déçu par la reproduction par clonage, excluant l'inceste :).

C’est pas lui qu’il faut attaquer en justice, ces ces éditeurs. Lui c’est un artiste, il crée . Après si ces éditeur ne voient pas que ce qu’ils sont en train d’éditer contribue à légitimer la pedophilie , c’est à mon avis qu’il ne font pas leur travail et doive être sanctionné. 

C’est ses éditeurs 

Hum c'est limite plus dangereux que d'incriminer les artistes comme point de vue, cela ferait de ces sociétés privées les garantes du respect des lois, et les pousserait certainement à aller au delà de ce qui est obligatoire pour s'éviter des poursuites.


Enfin s'il y a certainement une co-responsabilité (et s'il est immoral que des éditeurs puissent se faire du pognon à publier des trucs pour lesquels les auteurs sont finalement condamnés - le coucou au groupe Madrigall au passage*) ; ça risquerait d'avoir de graves conséquences au niveau de la difficulté pour tout auteur un peu polémique d'être édité.



* de manière amusante l'éditeur principal de Vivès, Casterman, et l'ex-éditeur principal de Matzneff, Gallimard, appartiennent au même groupe (également connu pour la publication de Rose Bonbon dans les années 2000, et pour la première édition française de Lolita), qui est aussi celui qui publie Michel Houellebecq (ayant racheté Flammarion) et détient aussi les éditions POL, principal éditeur de Renaud Camus et J'ai Lu (où on trouve les versions poches d'ouvrages comme Le Camp des Saints de Jean Raspail ou des essais d'Eric Zemmour). Que le monde est petit. :)

(bon après vu que les maisons d'éditions possédées par Madrigall doivent facilement représenter 30+% de ce qui est édité en France c'est quelque peu du cherry picking de noter que leur catalogue comprend tout ça)

C'est ce que j'allais répondre justement. Vu le degré de concentration dans ce secteur, on ne peut rien en tirer comme conclusion pertinente...  ;-)

En plus je me gourais pour Vivès, si ses BD sont habituellement chez Casterman, celles porno sont chez de petits éditeurs ou chez Glénat, n'appartenant pas au même groupe.

Effectivement, les BD pornos ne sont pas publiées par les grandes maisons (trop frileuses).

A la limite ! Vous avez raison.
Publié un livre, ça ne se fait pas seul. Mais dans tous les cas, si on se met à attaquer les éditeurs, on n'a pas fini.
 

Les "Rhââ Lovely" de Marcel Gotlib, c'est fini à ce jeu là. Beaucoup de choses pédo dedans, si on les analyses froidement. Pourtant personne ne s'est jamais plaint. 



la censure 

son exploitation pour protéger

son exploitation politique pour controler

la permissivité

la liberté d'expression

le phantasme

l'expression artistique du fantasme

la provocation

l'expression artistique de la provocation

le tabou

la nécessité d'examiner les tabous

le rôle des tabous dans la societé

heurter les tabous

se libérer des ses travers en les exprimant sans nuire physiquement à qui que ce soit

le mercantilisme qui peut récupérer tout ça

le fait de choquer

le fait d'exercer un contrôle sur la culture

le fait d'orienter la societé vers de changements de paradigmes (le patriarcat le droit des enfants) etc

la pornographie et son impacte sur la sexualité

ce qu'on veut 

ce qu'on est prêt à sacrifier pour obtenir ce que l'on veut

la responsabilité de publier,

la responsabilité de dessiner

le droit d'avoir une vie intime intérieure 







Si on vivait dans un monde où les pédocriminels étaient vraiment condamnés en justice, les victimes d'inceste entendues, protégées, si on vivait dans un monde où les femmes dans le monde très masculin de la bande dessinée avait autant de voix, peut-être que les BD pédo-érotico-burlesques pourrait éventuellement faire sourire. Tout comme l'apologie du racisme et de l'antisémitisme, l'apologie de l'inceste et de la pédocriminalité devrait être un délit quand il fait encore aujourd'hui toujours autant de victime (1 enfant sur 10), Génération fragiles ? 


Quand votre voix est inaudible dans le Boys Club que représentent la vieille garde de l'art en France qu'il soit du 1er au 9ème art, que vous reste-t-il à part la justice, quand la culture du viol est toujours défendue et véhiculée avec autant de ténacité jusqu'à s'auto-congratuler, se victimiser (le procès des viols dit de Mazan en est-il pas un miroir assez réfléchissant pour acter une prise de conscience !).


Dans un monde idéal où cela ne détruirait pas autant de personnes, et où les victimes auraient le droit à une justice alors oui la culture underground du non-politiquement correct aurait toute sa place.

Dans l’art de tout mélanger, aucun doute, vous êtes un champion !


Et merci au passage d’illustrer à merveille ce que je dis : sous prétexte qu’il y a des victimes d’incestes, de sexisme, de pedocriminalité ou de viols par soumission chimique, pour reprendre votre liste (et désolé de vous décevoir, mais il y en aura toujours), il ne faudrait jamais, ô grand jamais, autoriser la moindre blague, le début d’humour, et encore moins de dessins potaches sur le sujet !


Bref, tant que le monde ne sera pas idéal (ce sont vos mots, c’est dire si vous planez), une simple bd potache ne sera pas tolérée ! Difficile de mieux illustrer la fragilité ambiante ! Merci pour votre commentaire.

Vous caricaturez là. 


Selon vous y’a il une « culture du viol 

, culture de la pedophilie ? et est ce que Bastien Vives y participe ? 






C’est vous qui mélangez tout, personne n’a demandé à envoyer Vives en prison (la plupart des associations et des militant.e.s ont d’ailleurs regretté la plainte), ce qui a été demandé c’est de ne pas célébrer l’artiste et son oeuvre. C’est tout.

Pas d’autodafé, pas de censure, pas de retrait de ses livres, pas de prison. Juste que le monde de la culture arrête de le célébrer. 

"personne n’a demandé à envoyer Vives en prison"


Si, c'est littéralement ce qu'il s'est passé en 2022 via le dépôt de plainte par l'association Innocence en danger. Vous racontez n'importe quoi. 


Je cite d'ailleurs un article de Radio France qui détaille : "Ce que confirme, en 2007, la Cour de cassation qui doit alors se prononcer sur la diffusion d'un manga sur cassette VHS. L'arrêt en question précise que "des images non-réelles représentant un mineur imaginaire, c'est-à-dire des dessins" peuvent également constituer des images pédopornographiques, dont la diffusion est un délit punit de 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende"

Source : https://www.radiofrance.fr/franceinter/bd-de-bastien-vives-pourquoi-la-justice-ouvre-une-enquete-pour-diffusion-d-images-pedopornographiques-2125597


CQFD.


Du reste, ce serait encore plus débile si c'était "juste son oeuvre" de visée. En effet, il n'existe qu'une différence de degré entre "refuser de célébrer une oeuvre" et la censurer, mais pas de nature (invisibiliser ou censurer, c'est au final la même chose).


"Génération de fragiles. Certains n’ont jamais autant souffert de ne pas réellement souffrir !"

C'est vrai que le viol et la pédophilie n'ont jamais fait souffrir personne !


En relisant vos interventions, je me rappelle les confidence de Benoit jacquot face a Gérard Miller (entre prédateur on se comprend...) 

"Le fait est que faire du cinema est une sorte de couverture - au sens ou on a une couverture pour tel ou tel sorte de trafique illicite - c'est une sorte de couverture pour des mœurs de ce type là.(...) Et en même temps dans le landerneau cinématographique, on peut sentir qu'il y a une certaine estime, ou une certaine admiration pour ce que d'autre aimerai sans doute bien pratiquer aussi."

On ne peut plus clair ! Et Bastien Vives s'inscrit dans la même ligne. Vous pouvez le nier tant que vous voulez, il est dans le même système qui utilise l'art "transgressif" pour couvrir leur perversité.

Et leur admirateurs qui leur trouvent tellement de talent... On sait pourquoi ils aiment tellement  leur oeuvre !


Quand aux propos de Vives sur internet, ce ne sont pas juste des propos de connard. Eux aussi sont condamnable devant la loi. (Il l'aurait sans doute été si Ema avait porté plainte dans les temps) 

Ils dressent aussi le portrait d'un homme qui confesse librement ses penchant pédophile. Donc ça s'inscrit clairement dans les élément à charge dans son procès a venir.


Quand au fait de condamner un dessin, la loi est très clair : le texte parle "d'image ou de representation".

Je suis d’accord avec vous sur l’ensemble mais vous comparez des dessins de viols à des viols là … 

Des dessins qui entretiennent et stimulent les penchants pedophiles de leur auteur et de tout ces lecteurs.

C'est pas pour rien que la simple possession d'image ou representation pédopornographie est interdite .

Je ne pense pas qu'il y ait de consensus scientifique là dessus.


De mémoire une des rares études sur le sujet avait même plutôt montré le contraire (enfin que la diffusion de pornographie enfantine dessinée ne changeait rien ni au nombre de personnes affectées par la paraphilie concernée ni à leur fréquence de passage à l'acte) en s'intéressant l'impact de la tolérance japonaise pour le lolicon.


Après ça ne veut pas dire que ce ne soit pas légitime d'interdire ça, mais c'est un sujet où l'interdiction découle des réactions choquées du public général ou d'ex-victimes que ces contenus suscitent, pas par un impact démontré qu'ils auraient sur la pédophilie elle même.

Ma position est claire, si un comité d’éthique competent estime que ça peut avoir une influence négative sur la recrudescence d’acte pedophile parce que ça participerait à la «  culture du viol sur mineur » je suis pour interdire leur publication et laisser vives tranquille du moment qu’il ne commet pas le moindre acte pedophile . 

Il va vous falloir revendre vos exemplaires de "Rhââ Lovely" de Gotlib alors, car des enfants nus, il y en a beaucoup ! Et pas dans des positions favorables.


Pareil pour les milliers de scène de viols croqués en dessin, le monde de la BD en est remplie, et le monde du cinéma aussi. Pourtant personne ne porte plainte. Bizarrement...

Vous n'avez donc évidemment rien compris à la loi.

"

C'est vrai que le viol et la pédophilie n'ont jamais fait souffrir personne !

"


Un DESSIN de viol ou d'acte pédophile, OUI ! Mille fois oui.

Preuve encore une fois que vous mélangez tout et que vous ne comprenez rien.

Si vous ne faites pas la différence entre un dessin et un acte criminel, c'est vous qui avez un problème, pas moi.

Génération de fragile. CQFD. Merci pour votre message ! Vous me confortez.

Je me sens parmi celles et ceux qui tiennent l'arme (chargée à blanc, quand même) et lui, il creuse, il creuse... Eh oui, comme dit Brenda Relax, qu'il aille chez Charlie, ou au Canard, il y a sa place. Ou à Franc-Tireurs.

Il paraît qu'ils recrutent, chez Charlie.

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