"Blast", où l'on souffre de l'info
D’après nombre de celles et ceux qui y sont passé·es, les pratiques de la webtélé marquée à gauche sont aux antipodes des valeurs prônées dans ses contenus. La moitié des membres fondateurs·rices du projet sont parti·es, ont été placé·es en arrêt maladie, ou licencié·es, sur fond de management brutal. La médecine du travail a lancé une alerte pour risques psychosociaux. Une quinzaine d’ancien·nes et actuel·les de l’équipe témoignent, quasi unanimes. Face au déni de la direction, qui dément ou minimise les faits.
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Bonsoir,
En tant qu'ancien bénévole de BLAST (correcteur des sous titres souvent + de 2 heures par jour. J'y prenais beaucoup de plaisir avec mes compères), j'ai vécu de trés prés certaines de ses crises (licenciement de Serge Faubert, notamment dont(...)
Nooooooon...... blast cest la meilleure chaine youtube d'info.... Gache pas tout Denis !!! 😡Gache pas tout !!
Meric ASI pour l'enquete. les medias de gauche ont besoin detre exemplaire pour montrer la voie.
Denis Robert est un récidiviste. Après avoir viré A Lancelin , il a voulu tuer Le Media en lui réclamant des indemnités exorbitantes.
Il adore parler de ses états d'âme dans ses editos où son égocentrisme déborde.
Quand à M Enthoven... C'est décidément(...)
Derniers commentaires
Vous donnez ici la réponse à aux questions que je me pose depuis le début :
mais comment font-ils pour sortir autant de contenus ?
Mais comment font-ils pour ne pas déprimer avec tous les sujets qu’ils traitent ?
mais quel dommage, leurs contenus sont tellement intéressants.
https://infodujour.fr/wp-content/uploads/2023/06/Intervention-VOLONTAIRE-12-JUIN-PRMX2110865A1.pdf pour compléter votre article voilà ce que dit l 'avocat d'assanges Juan branco au sujet de Denis robert à l'occasion de la perte d'agrément de anticor
Je me rappelle d'une vidéo où Denis Robert se foutait de la gueule de ceux qui portent des masques dans le train. Qu'on soit pour ou contre le masque, c'est une chose. Mais l'attitude "foutage de gueule" m'a estomaqué.
Cette attitude montrait un personnage qui n'est ni calme, ni posé, un personnage qui n'a aucun respect. C'est à partir de cette attitude qu'il est devenu impossible pour moi de soutenir Blast. Impossible de soutenir un personnage odieux dans son comportement, même si je suis à priori de la même sensibilité sur l'échiquier politique.
Et alors même que j'apprécie énormément les séquences présentées par Salomé Saqué.
<< [vos] "responsabilités" de "grande fille" >> ?? Mais quel ****.. tout mon soutien.
Merci pour cette excellente enquête. Petit chipotage : Olivier-Jourdan Roulot, et non pas "Olivier Jourdan-Roulot"
J'ai toujours été étonné de la quantité de vidéos et d'articles publiés, pour un média si jeune, ils ont démarrés sur les chapeaux de roues. Je pense que leurs ambitions sont au-delà de leurs moyens. Certes, l'actu ne s'arrête jamais, il faut traiter parfois très rapidement certains sujets mais franchement si moins de contenu pouvait réduire la pression, ça ne m'empêcherait pas de les suivre. Si ces faits sont avérés, je leur souhaite de prendre le taureau par les cornes et de revenir plus soudés. Merci à ASI et courage à eux !
(en tant que cofondateur de Blast)
Communiqué
Le 20 juin 2023
Blast a l’habitude de l’adversité et du fiel. Le journalisme que nous portons gêne beaucoup de monde et notre succès attise les jalousies.
Cette fois, Blast est victime d’une attaque d’une violence sans précédent. Un site en perte de vitesse publie une enquête à charge qui fait de notre entreprise une sorte d’enfer sur Terre. Selon Arrêt sur images, nous serions une machine à maltraiter ceux qui travaillent pour et chez nous. Les sources sont pour l’essentiel anonymes ou reposent sur les témoignages de salariés ayant quitté l’entreprise et qui ont déjà, pour certains, largement commenté leur départ.
Nous contestons intégralement et fermement cette « enquête » et son contenu, dont nous dénonçons les méthodes, les trucages, la partialité et la malhonnêteté. Nous répondrons à chacune de ces accusations aussi folles qu’infondées au plus vite.
A Blast, nous avons l’habitude de lutter et de prendre nos responsabilités. Chacun devra assumer les siennes.
Il leur faudrait un organisme extérieur pour crever l'abcès.Il existe maintenant des spécialistes comme Egae,ou autres.
Denis Robert et ses alliés auront beau se trouver mille excuses ("bons à rien", "dégonflés", etc.), que ce soit au Média, à Blast, ou au prochain journal en ligne qu'ils seront obligés de créer, en définitive, ils méritent ce qui leur arrive.
Cela semble être dans leur éthos de mal gérer les choses. Faut se faire une raison à un moment...
Voilà un article qui était presque attendu, suite à ce qu'il s'était passé au MediaTV avec Robert... En revanche, de découvrir que Mathias Enthoven fait dans le management toxique et dégueulasse, ça n'était pas forcément prévu.
J'avais été à 2 doigts de participer au financement de ce média, et puis il y a eu le coup d'éclat de Maxime Renahy, qui m'avait fait renoncer.
"Plusieurs salarié·es là-bas, résumait-il dans le message, "dressent un portrait (de moi) assez édifiant : harceleur, violent, sexiste, poussant certains salariés au suicide ou à la dépression, etc…""
Tiens tiens, l'inconscient serait-il au travail? https://www.arretsurimages.net/articles/chez-la-bas-daniel-mermet-ecrase-les-grevistes
Bref, il y a malheureusement un air de déjà-vu...
A ce sujet je recommande la lecture édifiante du "Syndrome du patron de gauche : manuel d'anti-management", d'A. Brault Moreau.
Le management brutal se retrouve dans l'intégralité du spectre des organisations de gauche (asso's, ONG, médias, etc.)
Au bout d'un moment, il va falloir que ces structures comprennent que la fin de ne justifie jamais les moyens; qu'ils comprennent qu'un management brutal (de même qu'un management tout court) neutralise instantanément le discours et les actions portés.
On a pu lire ici ou là des figures de gauche bien embarrassées pour s'exprimer sur ces questions - sous prétexte qu'il ne faut surtout pas taper sur les (si peu nombreux) médias de la vrai gauche. C'est une erreur, et une funeste. Car de telles pratiques portent des coups terribles à la gauche, des coups pires encore que ceux que peuvent porter (à la presse indépendante) les médias mainstreams et la presse de droite.
Les médias (et structures) de gauche ont l'obligation morale d'être irréprochable sur ces questions - ne serait-ce que pour la gauche, mais avant-tout (et surtout !) pour les travailleurs. C'est tout simplement une question de vie ou de mort. Les médias (et structures) de gauche doivent trouver un autre modèle, abandonner le management. Il n'y a pas d'alternative (pour le coup : TINA !) Le monde de l'entreprise, et sa fétichisation de la subordination, ne doit plus infuser dans les pratiques.
Un sujet d'émission pour ASI peut-être ? - certes, ô combien explosif ...
Personnellement, je ne parviens pas à être totalement surpris de ce qui semble se passer dans l'arrière-boutique de Blast.
Denis Robert est sans doute un journaliste aussi respectable que bourreau de travail. Mais je me suis toujours demandé comment cet aspect de sa personnalité se traduisait dans son comportement et ses exigences vis-à-vis de ses équipes ...
Le début de réponse que je trouve ici n'est guère réjouissant, et je n'imagine pas dans un tel contexte renouveler ou prolonger mon soutien d'abonné à son aventure avec Blast.
C'est d'autant plus dommage que le boulot produit par les équipes est souvent très intéressant. Mais la bonne nouvelle, pour elles, c'est que dès lors qu'elles ont du talent, elles pourront toujours le mettre en valeur, ailleurs...
L'essentiel est alors de se sauver d'un environnement devenu toxique et de ne pas abîmer sa confiance en soi pour mieux rebondir...
Tout mon soutien aux équipes de Blast en tout cas.
"Denis Robert est sans doute un journaliste aussi respectable que bourreau de travail. Mais je me suis toujours demandé comment cet aspect de sa personnalité se traduisait dans son comportement et ses exigences vis-à-vis de ses équipes ..."
J'étais arrivée à cette conclusion lors de sa rupture avec Le Média: Denis Robert est un excellent journaliste, courageux et efficace. Il est par contre un lamentable interviewer, essayant sans arrêt de voler la vedette à son "client" au lieu de l'écouter et de nous le laisser écouter. Et un déplorable "chef du personnel". peut être, en effet, parce qu'il est exigeant, quitte à être brutal. De "bourreau du travail" à bourreau de ses salariés?
Il me semble qu'Asi, à ce moment là, avait plutôt accablé Le Média, et n'avait pas bien repéré ce qui, dans le conflit, était imputable à Denis Robert.
Mon souvenir est-il exact?
Dans mon souvenir, Denis Robert aimait bien l'argent (tout comme une autre "patronne de gauche", Aude Lancelin). Je n'en fais pas un tabou mais il me semble que lorsqu'on dirige une petite structure fragile on se doit de ne pas être trop gourmand. Il me semble que DS, par exemple, n'a pas cherché à tirer profit de sa création quand il a passé la main, au contraire du moustachu de Médiapart qui s'est largement servi sur la bête en revendant ses actions.
oui la revente de mediapart aux salariés restera toujours pour moi une "drôle" d'histoire ou la personne morale mediapart a du s'endetter massivement pour payer le rachat des parts des actionnaires vendeurs (dont tous les cofondateurs de gauche de mediapart} "au prix du marché" .... avec un storytelling magnifique mettant en avant l'altruisme et la générosité des cofondateurs alors qu'on était face a une forme de leverage buy out.
La justification pour ce montage ? apparement si les actionnaires historiques n'avaient pas vendu au prix du marché le Fisc aurait pu les assigner en justice..... Ok mais l'impôt "juste" aurait pu être payé au fisc sans se remplir les poches massivement , autrement dit en redonnant les fruits de la vente a mediapart ce qu'il me semble que très peu ou aucun n'ont fait.
Perso le salaire de Denis Robert ou de tous ceux qui gagnent 5 ou 6k me choque dans le contexte d'un média nouveau qui se lance et qui est largement financé avec des dons et des abonnements par des contributeurs qui ne roulent généralement pas sur l'or. Il y a quelque chose de profondément indécent dans cette pratique, surtout lorsque le média en question ne rentre pas dans ses frais.
Absolument exact de mon point de vue.
Pas convaincu par cet article qui érige des ressentis à la hauteur de faits. Alors même que les faits relatés laissent songeur : le salarié est injoignable pendant son temps de travail déclaré, et manifestement aucune instance de protection des salariés n'a été saisie.
L'histoire de mails et de messages envoyés la nuit est risible. Car ces modes de communication sont par définition asynchrones. C'eût été des appels auxquels il aurait été reproché de ne pas répondre immédiatement aurait été, effectivement, une autre limonade. On est à deux doigts d'un journaliste accusant Twitter de tourner pendant ses heures de sommeil...
L'article, biaisé, laisse à penser que le départ de la moitié des membres fondateurs corroborerait la thèse de l'acharnement, alors qu'aucun élément ne permet d'en tirer pareilles conclusions. De la même manière, les témoignages abondent effectivement vers une charge de travail et une fatigue générale, mais ce qui n'est qu'un contexte est présenté malhonnêtement comme une preuve de harcèlement.
Encore une fois, on a une journaliste qui prend fait et cause pour une victime auto-déclarée sans recul, trop heureuse sans doute de taper sur un concurrent, en publiant des "petites phrases" de la hiérarchie sorties de leur contextes et arrangées à charge. On attendrait plutôt des infractions au code du travail, au lieu de ça, c'est "il est entré dans mon espace vital". Et la rédaction de se demander pourquoi les confrères prennent de moins en moins la peine de répondre à Arrêt sur Image...
Bonjour, je suis abonné à Blast depuis le tout début via kickstarter.
Merci Alizée Vincent, c'est vraiment un super article, solide et très bien écrit.
Pour les marioles, ça explique peut être qu'il y ai une campagne de financement séparée.
La direction de Blast n'a pas peur, non plus, de licencier un salarié en plein arrêt maladie. Un arrêt pour un "syndrome anxieux avec attaque de panique", certificat médical à l'appui. Selon le principal concerné, Thomas Bornot, remercié en novembre 2022, ces attaques sont imputables à son travail
Au moins ils sont raccord avec Bruno Le Maire qui dénonce les arrêts de travail "abusifs"
l'ennemi est déclaré : le travailleur; non seulement il doit travailler plus, plus longtemps ( 2 ans puis à la prochaine élection 3 ou 4 de plus, car la France sera encor de Droite dans 4 ans ) mais il ne doit pas se plaindre, souffrir en silence et ne pas être malade (physiquement ou psychiquement )
Après on pourra toujours s'étonner des accidents de travail plus nombreux et plus graves ( cyniquement les morts au travail ça fait des retraites en moins à payer; c'est toujours ça de pris pour les gens de Droite )
La comparaison avec d'autres boulots n'est pas entièrement juste.
La critique "métier passion" concerne essentiellement des boîtes qui utilisent l'argument pour faire du profit sur le dos des jeunes enthousiastes. Pour Blast il n'y a a priori pas de profits gigantesques en vue, et on peut gloser sur les 6000€ de DR mais ce n'est quand même pas le Pérou. Le travail à Blast est donc considéré comme un sacerdoce où on attend que les gens se tuent "pour la cause". C'est mieux que se tuer pour les dividendes des actionnaires même si en pratique le résultat est le même.
DR a montré qu'il pouvait être un bon investigateur, comme "éditorialiste" on l'aime ou on l'aime pas mais il a quand même réussi à mettre en place un média qui est un succès d'audience (perso je le trouve un peu superficiel mais vaut peut être mieux ça qu'une chaîne très cérébrale que personne regarde). Pour la "démocratie interne" on peut y croire moyen aussi : quand tu fais venir une forte personnalité c'est pour qu'elle imprime un ton, elle ne peut pas juste compter les points.
Le vrai problème c'est que vu les retours c'est un très mauvais manager et apparemment les gens qui le secondent ne compensent pas vraiment. Ce qu'il faudrait c'est lui laisser la ligne éditoriale et avoir un grand ordonnateur(trice) "responsable" qui sert d'amortisseur entre lui et les équipes. Avec sans doute toujours le problème structurel du sous effectif.
après Là-bas si j'y suis, le media qui as été un bordel sans nom avec sucessivement Chikirou,Lancelin et Robert. Maintenant Blast décidement les médias gauches devraient s'appliquer le catéchisme qu'il nous servent toute l'année...
Les patrons de medias de gauche sont avant tout des patrons episode 72
Bonjour,
Merci pour cette enquête, je suis assez sidéré par ce qui est rapporté et par l'ampleur de la situation.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Voici un reportage explosif qui pourrai typiquement être publié dans Blast.
Perso ça m'a un peu choqué quand il nous a limite engueulé de ne pas avoir reçu autant d'argent qu'il pensait pour les mariolles alors que l'inflation était au plus haut ...
Après s'être copieusement vautré à propos du Monde Diplo, on aurait pu espérer ASI un peu plus circonspect...
Mais ça devait faire trop longtemps qu'ASI n'avait pas fait de sensationnelles révélations basées sur trois ragots à propos de Blast et/ou de Denis Robert...
Si vous êtes en panne d'inspiration, je vous suggère quelques titres : "Selon sa concierge, Hervé Kempf de Reporterre ne trie pas ses déchets", "Reflets.info touche de l'argent du Qatar, dit mon beau-frère", "Exclusif : un pigiste de Disclose n'a pas reçu ses tickets-restaurant le mois dernier", "Révélation : ACRIMED appartient à Bernard Arnault"...
L’article qui tue … blast s’en remettra-t-il ?
gros boulot en tout cas. C’est bien triste de voir ce type de fonctionnement dans des médias dits de gauche
Dans ses editos D. Robert est en boucle et n'apporte pas grand chose...
Un peu nombriliste le monsieur.
Et merde. Et leurs arguments, pour des gens se disant à priori de gauche... Prôner l'absence de protection salarial quelles que soient les raisons, arguer "si tu bosses pas comme un dératé sans vie sociale digne de ce nom, c'est que t'es une merde"... À moitié surpris de la part de Denis Robert, mais comme dirait l'autre, avec l'histoire du Média, ça fait beaucoup là non ? Quant à ce Enthoven... Je n'ai pas de mots assez adaptés pour dire ce que je pense de ce genre de personnes.
Mais merci beaucoup pour cette enquête bien solidement sourcée. Mais décidément, j'ai mal à ma gauche, toujours, encore.
Bonsoir,
En tant qu'ancien bénévole de BLAST (correcteur des sous titres souvent + de 2 heures par jour. J'y prenais beaucoup de plaisir avec mes compères), j'ai vécu de trés prés certaines de ses crises (licenciement de Serge Faubert, notamment dont le déroulement éxécrable, malgré nos alertes, m'a poussé, ainsi que les autres bénévoles à "jeter ma carte" !) , je ne puis que déplorer qu'il y ait là-bas, matière à rédiger un tel article, au demeurant excellent.
Denis Robert est un récidiviste. Après avoir viré A Lancelin , il a voulu tuer Le Media en lui réclamant des indemnités exorbitantes.
Il adore parler de ses états d'âme dans ses editos où son égocentrisme déborde.
Quand à M Enthoven... C'est décidément un nom difficile à porter.
Si seulement Le media pouvait reprendre le flambeau.
A en juger par cet article, il existe des usines de confection au Bangladesh où les cadences sont moins soutenues et les rapports chefs-employés nettement plus apaisés.
Nooooooon...... blast cest la meilleure chaine youtube d'info.... Gache pas tout Denis !!! 😡Gache pas tout !!
Meric ASI pour l'enquete. les medias de gauche ont besoin detre exemplaire pour montrer la voie.
Merci ASI pour cette enquête, même si je suis assez triste étant abonné à Blast. Je vais suivre attentivement la réponse de Blast et je prendrai la décision de me désabonner ou pas suivant la prise de conscience qu'ils auront.
Fuck. Fatigue.
Merci beaucoup pour ce papier très fort
J'aime beaucoup Denis Robert, mais je ne suis pas certain que ce soit un très bon manager.