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Brexit : le "coup" de Johnson

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Je ne crois pas que la France ait des leçons de démocratie parlementaire à donner à qui que ce soit.

Parce que le parlement aux ordres de l'exécutif pourrait être "suspendu" pendant toute une législature que cela ne se verrait même pas

Daniel, 

Le mot "coup" en anglais (en français dans le texte), utilisé par la plupart des commentateurs britanniques pour qualifier ce que fait Bojo a un sens très précis. Ce n'est pas un coup de théâtre ("Bombshell"), ni un coup de poker ("Poker(...)

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Et le plus drôle, c'est que même après le départ des Anglais, les textes de l'UE continueront à être écrits en anglais, alors que ce ne sera plus que la langue des Maltais, ce qui fait bien peu de monde sur le territoire de l'UE. 


Et encore que c(...)

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Lu un son de cloche très différent dans The Sun d'hier aussi, qui traînait dans l'hôtel anglais où je séjournais pour le travail. Bon le Sun est farouchement pro-conservateur, a une haine consommée du labour et souhaite un Brexit avec ou sans accord. Plusieurs articles, éditos insultent (les traitant carrément de "morons") les MP critiquant la décision parfaitement légale, voire habituelle de BoJo. N'oublions pas qu'en sus, la Reine l'a validée. Donc plus que jamais, en fonction de l'orientation politique du journal, la qualification de cette manœuvre politique est radicalement différente.

Le peuple ne sait pas , le peuple est idiot et si on lui explique il ne comprend pas .

Regarder le traité de maastricht, tout le monde médiatique a expliqué qu'il fallait voter pour, résultat le peuple informé a voté contre.

Ils ont retenu la leçon, ils n'explique plus rien 

et là c'est juste avoir un regard de journaliste et non d'éditorialiste (nous devrions être capables de penser surtout si on nous met - merci - le plus possible de cartes en main)

Qu'est-ce qui est le plus contraire à la démocratie, un parlement suspendu pendant 2 ou 3 semaines ou un référendum que l'on refuse de mettre en œuvre depuis 3 ans ?

L’Écosse a deux personnalités de premier plan : Nicola Sturgeon et Ruth Davidson (ou cet article)


L'une parle de dictature, l'autre n'ose le faire mais démissionne en prétextant pour se faire presque excuser des raisons soit-disant familiales

Alors aller finasser sur l'emploi du mot "coup" quand d'autres aux plus hauts postes parlent ou font entendre qu'il s'agit de dictature...

Eh oui, il est faramineux de constater qu’il est impossible de lire la presse mainstream française sur des sujets comme le Brexit, l’indépendantisme catalan ou Trump, mais aussi l’économie, tant elle est uniforme dans ses comptes-rendus et ses prises de position, à savoir toujours contre, ou pour ce qui est appliqué quant au dernier sujet. Cela fait maintenant des années que je passe ces articles là dans ma lecture quotidienne, car je sais qu’elle porte une seule et unique voix. 

Ces british toujours aussi punk.

Je suis étonné que sous prétexte de justesse des expressions, il y ait tant de gens pour souhaiter autant de mal aux Britanniques et pour crier au génie celui qui vient de prendre une mesure que le moindre imbécile doublé d'un vaurien et d'un profond égoïste aurait prise en matière de politique


Et le problème le plus grave est qu'il se trouve des éditorialistes Britanniques pour propager cette idée

Je ne crois pas que la France ait des leçons de démocratie parlementaire à donner à qui que ce soit.

Parce que le parlement aux ordres de l'exécutif pourrait être "suspendu" pendant toute une législature que cela ne se verrait même pas

Et Harold Wilson, il ne déclare rien à propos du Brexit ? 


Bizarre, très bizarre.

Je propose "coup de pute". 


C'est un peu vulgaire, mais ça caractérise bien ce politicien arriviste, menteur et incompétent.



NB: "coup", en anglais, ça veut dire "coup d'état". Vous pouvez le vérifier aisément dans n'importe quel bon dictionnaire.

Daniel, 

Le mot "coup" en anglais (en français dans le texte), utilisé par la plupart des commentateurs britanniques pour qualifier ce que fait Bojo a un sens très précis. Ce n'est pas un coup de théâtre ("Bombshell"), ni un coup de poker ("Poker strike"), ni un coup tout court ("strike"). 

En anglais, "a coup", c'est un coup d'état.

Est-ce un coup

Qui est ce premier ministre élu par personne

Quel rapport avec Mussolini

Qui sont ces opposants tels Corbyn qui frappent la table avec leur poing en caoutchouc revêtu d'éponge pour atténuer le bruit

Qu'est-ce que ces élections qui se font sur base de mensonges et de fausses affiches

et qu'ensuite on vient défendre pour respecter la démocratie balayée d'un revers de main par un bouffon 


Qu'est ce que cette fin de siècle avant l'heure et cette dernière volonté d'une royauté qui se meurt


Une vidéo

Et plus encore, non seulement on est à charge sur tous les points mais, plus encore, on occulte. Un point particulièrement : les possibilités britanniques post-brexit. L'idée du Canzuk (Canada+Australie+Nouvelle-Zélande+Royaume-Uni), ensemble "confédéral" avec ce qui s’apparentait à une citoyenneté commune, à une défense commune, à un accord de libre échange commun parait être extrêmement poussé dans les pays concernés et recevoir un accueil très favorable des populations. Je n'ai trouvé qu'un seul article sur la question en France en 3 ans... On pourrait bien annoncer le 31 au soir sur BFM que le royaume-uni va s'effondrer dans les 12 heures et se réveiller au matin en apprenant qu'il fait parti d'un Etat de 120 million d'habitants... 

qui parle la même langue en plus !

;-))

Il y a bien les "Canadiens-français" au Canada mais j'ai été étonné de voir que les partisans du "CANZUK" réfléchissent d'ailleurs assez activement à leur cas (dont personne n'a rien à foutre en France depuis 25 ans...). Quand on connait l'histoire de l'Empire britannique et de l’émergence des nationalités des pays en question cela se comprend. Tout ça forme un sujet très touffu mais passionnant. Une petite émission DS ?  

Et le plus drôle, c'est que même après le départ des Anglais, les textes de l'UE continueront à être écrits en anglais, alors que ce ne sera plus que la langue des Maltais, ce qui fait bien peu de monde sur le territoire de l'UE. 


Et encore que ce soit la langue maternelle de peu de monde ce ne serait pas bien grave, si par ailleurs tous les élus maitrisaient l'anglais vraiment. 


J'ai eu l'occasion d'entendre un échange de traducteurs et interprètes bossant pour l'UE, assez inquiets sur le sujet. Ils semblaient dire que de plus en plus les élus s'expriment directement en anglais, mais un anglais sans nuance, sans subtilité, ….qui irait très bien pour se débrouiller quand on cherche son chemin et pour échanger dans la vie quotidienne …. Mais débattre et saisir les subtilités d'un accord international ou être en capacité de comprendre un rapport du GIEC, ça demande un peu plus de maitrise, que les élus n'ont pas mais qu'ils pensent avoir. 

Ces traducteurs et interprètes relevaient des situations où des incompréhensions langagières bloquaient ou faussaient les débats.

Peut-être y avait-il là un soupçon de corporatisme et un brin de défense de pré carré, mais je suis assez tentée de penser que le problème doit être réel.

un preuve  (si besoin est ) que cette union européenne basée sur le modèle des états unis d'Amérique est une aberration; des pays n'ayant pas la même culture ni la même langue réunis sous un même drapeau cela à pour conséquence qu' à la moindre occasion chacun se retranchent derrière leur propre interêt avant tout ( cf: l'allemagne et la "solidatité" des autres pays vis à vis de la grèce )


Mieux aurait valu un système de coopération avec qui veut, et qui peut sur des but précis

À l'aire des portes containaires et d'internet ça tient. À l'aire d'après par contre? Vu les distances?

l'Empire britannique existait, ce me semble, avant les porte-containaires et internet :) 

Défense commune "Nouvelle-Zélande / Royaume-Uni" ? ? 

Franchement, soyons sérieux !


Quant au Canada, c'est une annexe des Etats-Unis (d'où la dangerosité du CETA d'ailleurs) : autant adhérer aux Etats-Unis directement !


Cette histoire ne fait vibrer que les nostalgiques de l'Empire britannique. C'est pathétique.  

En fait vous ignorez tout du sujet. Soyez un peu plus humble. Australie, N-Z et R-U sont déjà dans une organisation militaire commune le "five power defense agreement" (de mémoire pour le nom. Ils ont aussi des programmes industriels militaires concertés (répartition de la construction de navires complémentaire dans la perspectives d'opérations dans l'Indo-pacifique) et une structure commune de services de renseignement. Pour le canada la formalisation de la structure à 4 est au programme du parti conservateur du Canada... Outre cela, mais là il me faudrait une heure d'explication, les raisons qui ont conduit à la création de nationalités distinctes entre 1946 et 1984 sont toutes tombées... la dernière étant l'intégration du R-U dans l'UE. Bref il y a des choses à dire et ce n'est pas qu'une affaire de nostalgique de l'empire britannique (ce que je ne suis pas le moins du monde). 

J'attends vos liens de grand connaisseur du sujet avec impatience.


Que prouvent des accords de défense entre l'Australie, la NZ, le Canada et UK (vous auriez pu parler aussi de la collaboration de leurs services secrets entre eux et avec les Etats-Unis d'ailleurs (programme Echelon) ? Que ces pays sont restés dans une grande proximité idéologique et culturelle avec la mère-patrie... Mais pas plus.


D'ailleurs, pas besoin d'être grand savant : ouvrez une mappemonde et l'absurdité de ce choix du "grand large" saute aux yeux : la Grande-Bretagne a besoin de l'Europe, c'est la clé de sa sécurité, vis-à-vis de la Russie, vis-à-vis de possibles infiltrations ou de réseaux terroristes à base européenne (peu probable qu'un réseau terroriste se base à Auckland pour infiltrer la Grande-Bretagne !


Ces constructions sont des chimères propagées par des hard-brexiters à la Rees-Mogg, aveuglés par leur nostalgie impériale.

"Grand connaisseur" non, en tout cas pas de tout, mais intéressé et avide de comprendre pourquoi cela fait gamberger au Canada, en Angleterre et dans les deux pays océaniens oui. 


S'il y a un point dont je pense pouvoir parler de manière assez documenté puisque j'ai un peu écrit sur le sujet (quoi que pas pour l'angleterre mais à propos de choses analogues) c'est le problème des nationalités et de leur rapport avec les empires, ex-empires ainsi qu'avec les citoyennetés des Etats successeurs. 


Les Britanniques sont partis d'un point assez différents des conceptions françaises en la matière. Sur la base, et dans le cadre, de la seule notion de sujet britannique ce sont construites, empiriquement, des citoyennetés locales de porté assez limité dans l'entre-deux guerre dans les dominions. Le vrais problème est apparu après la seconde guerre mondiale pour deux raisons: une globale et une locale. 


La globale : la transformation, dans le cadre des indépendances des colonies en Membres du Commonwealth, avec la création subséquente d'une citoyenneté afférente a posé le problème de la libre circulation des populations dans l'espace impérial provoquant dans l'ancien Commonwealth (Canada, australie et N-Z) et au R-U le découplage de la notion de sujet britannique et citoyen du Commonwealth et du droit de libre circulation. 


La locale: dans le cas canadien les deux "crises de la conscription", manifestant une opposition interne sur la question de la solidarité impériale (formellement le canada "indépendant depuis 1931 aurait fort bien pu rester neutre mais les sujets "anglais" de la Reine en Amérique du nord, contrairement aux "canadiens-français" ne se sentaient pas délié de leurs devoirs à l'égard de Londres)  fit ressortir les menaces sur l'intégrité et l'unité de la confédération. La solution (partielle) proposée par les élites fédérales a été la mise en place d'une véritable citoyenneté canadienne. 


Le royaume unis ne pouvait justifier le maintient de l'accès libre à son sol à des membres du Commonwealth (alors tous royaumes) mais pas à d'autres. Il a donc coupé l'ensemble des droits en la matière pour tous. réciproquement (mais trèèèèèès lentement) les Australiens et Néo-zélandais ont progressivement découplé leur citoyenneté de la notion de sujet britannique. La chose fut rendue d'autant plus indispensable pour le R-U dans le cadre de la création d'une zone de libre circulation des hommes à travers l'Europe en formation (même scénario pour l’Espagne et l’Amérique latine qui a troqué son intégration aux mouvement de personne européenne contre la rupture progressive de la libre circulation avec les latinos dans les années 1980). Néanmoins, les Britanniques, en partie pour gérer des cas spécifiques (colons du Kenya) en partie par sensibilité à leurs rapports spécifiques avec les anciens dominions, avaient créé une filière d'accès facilité à leur territoire (ANCESTRY visa) qui est toujours resté intouchable. (le droit britannique de la sujetion/nationalité/citoyenneté/droit d'accès est un bordel sans nom) 


Depuis cette époque, l'essentiel des Etats du Commonwealth ont rejeté la royauté britannique, restant simples membres de l'organisation mais non-plus liés au royaume uni par un souverain unique. Si l'ont met de côté quelques autres cas mineurs, les anciens membres du Commonwealth ont ainsi cette particularité d'avoir conservé un lien très spécifique avec le royaume uni et, de manière non-dite, un accès facilité à sa nationalité. Somme toute, sur cette base, il n'y a guère d’inconvénient ni de difficulté pour que les Etats en question recrée en citoyenneté commune, Cette nationalité pouvant désormais se batir sur la base de l'allégeance à la royauté pour les pays le souhaitant (et la liste est désormais réduite) et le problème canadien-français semblant jugulé. 



Autre sujet : Ces accords de défense (parfois sans participation américaine : le FPDA), de coopération industrielle militaire etc, prouvent qu'en la matière les Etats en question ne partent pas de rien sur le plan institutionnelle. Mais je ne suis pas un spécialiste des questions de défense. Il faudrait regarder en détail mais j'aurais tendance à penser qu'ils sont finalement bien plus substantiels que la "défense européenne" dans les secteurs géographiques qu'ils concernent.  


En ce qui concerne l'argument "géographique", je ne vois pas très bien quelle menace russe pèse sur la grande Bretagne. 


La question "terroriste" ne me semble pas non plus peser de manière importante dans cette affaire. 


 

Merci pour le topo très informé et pour votre patience. C'est très intéressant en effet et méconnu.


Cependant je continue à ne pas voir de portée pratique avec des perspectives d'avenir à cette possibilité théorique de reconstitution d'une citoyenneté commune. On voit bien que la grande question pour Australie et NZ, c'est la montée en puissance régionale de la Chine et les relations à entretenir avec elle... Vous avouerez que la question est moins brûlante pour la Grande-Bretagne.


On aurait la situation inverse en cas de grave déstabilisation de l'Europe continentale.

Instinctivement je pensais plutôt comme vous mais, réfléchissant en terme de complémentarité et non de similitudes il y a peut être des options qui pourraient s'ouvrir. 


Les Etats-Unis ne sont plus le voisins nécessairement amical d'autrefois pour le Canada. De son côté d'Australie a en effet peur de la chine mais ne fait pas forcément confiance aux Etats-Unis, les Anglais ont la bombe nucléaire, ce n'est pas un faible élément. Bref cela me dépasse mais sur ces bases et avec un peu d'imagination on pourrait finir par avoir des surprises... Et, chose rare les éléments de sondage touchant à cette question depuis 6 ans (je n'en connais pas de plus anciens) sont à tomber de sa chaise et cela chez les quatre concernés. Quand on voit la popularité de l'UE, le contraste est saisissant. 


J'aimerai vraiment une émission sur le sujet ! 

Oui, mais à l'époque de l'empire victorien le gros de la production et de la consomation restait local, les volumes d'échanges ne fesaient que progresser et l'énergie était massivement basé sur le charbon galois.
La perspective de mon questionnement c'est la réaction à une contraction des échanges (pour moi inévitable dans l'avenir). Un maintient d'un lien fort de nations voisines (par exemple la Nouvelle Zélande et l'Australie) me paraît crédible, mais dans un monde habitué à l'instantanéité l'Atlantique semblera en peu de temps très large... Et on verra toujours Calais depuis Douvres.

Mais bon, le monde post-thermoindustrie n'est qu'un amonncellement de supposition.

"Chacun est libre d'utiliser le vent les voiles" Elisabeth I ere :) 

En effet ;) Mais va faloir recruter, beaucoup!

Merci pour la chronique. Je trouve que plutôt que de déplorer que Le Monde ne cite pas l'analyse de journaux pro-Brexit (ce qui est certes regrettable), il conviendrait de déplorer que l'analyse de la constitutionnalité ou non de la décision de B. Johnson soit à chaque fois indexée sur la position pro ou anti Brexit de chaque journal. Ce qui honorerait le journalisme serait qu'un journal reconnaisse que la décision de Johnson est légale même si ce journal est anti Brexit, ou inversement. Cet effort de penser contre soi-même serait d'un seul coup très éclairant, dans le paysage de tranchées que vous décrivez.

De Gaulle aurait pu dire :

Si c"est bon pour les anglais, qu'ils partent...

Si ce n'est pas bon pour les anglais, qu'ils partent ....

Johnson démocrate quelle horreur ! Je suis fascinée par la résistance des anglais.

vous ne pouvez pas dénoncer les sondages et les utiliser par ailleurs pour étayer vos propos dans une meme phrase,  faut être un minimum coherent.....


il y a un referendum qui a dit oui au brexit donc celui ci doit se faire mais brexit dur c'est vraiment casse gueule surtout pour la circulation des personnes, la paix en irlande et la survie du royaume uni. le minimum a mon sens serait tout simplement de proposer aux anglais de voter soit pour l'accord de sortie (renégocié ou pas) soit pour le brexit dur.


tout le reste c'est juste du bruit , chaque camp utilise les armes qu'il a pour faire monter la pression et mobiliser l'opinion. Dans l'absolu le parlement peut faire capoter les plans de Bojo en 2 semaines sans problème (on l'a bien vu en Mars) donc la suspension n'est en soit pas aussi dramatique qu'il y parait. par ailleurs la date du 31 octobre est a peu pret aussi contraignante que celle du 31 mars , a savoir elle ne l'est pas du tout...... c'est juste une date butoire que Bojo et les européens ont fixe mais qu'ils s'empresseront de changer si le résultat ne leur convient pas.

Le status quo pourrait durer encore bien longtemps a moins que Bojo assume son bluff et que le parlement le laisse faire. Mais je ne donne pas cher de sa peau ou de celle des conservateurs si il va jusqu'au bout..... a suivre.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Il y a Maître Eolas qui est sur le coup, pour ceux que ça intéresse :


https://www.maitre-eolas.fr/post/2019/08/28/Proroger-l-in%C3%A9vitable 

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