Bricmont, l'extermination, les historiens, et les juges
Transparence toute. On a bonne mine,
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
*Il y a les petits mensonges, les gros mensonges, et les statistiques (Disraëli).
Edit: mal placé. Réponse au post de faab
A propos du 2 poids 2 mesures, Jean Bricmont et Maja ont l'air d'accord dans l'idée que les lois contre la liberté d'expression concernent exclusivement l'antisémitisme et ne seraient jamais utilisées contre l'islamophobie, le racisme anti-noir ou arabe, etc...
Alors juste pour rappel, Brice Hortefeux a été condamné pour ses propos sur les arabes (quand y'en a un ça va, etc...), Zemmour aussi (d'ailleurs il est cité par Bricmont), et de Charlie Hebdo à Houellebecq des tas de gens ont été attaqué pour "islamophobie" ces dernières années. En fait pour moi c'est à peu près le même mouvement intellectuel qui pousse à tout judiciariser au lieu de débattre et qui pousse aussi bien la LICRA a accuser tout le monde d'antisémitisme que le MRAP à accuser tout le monde d'islamophobie.
Et bizarrement, il ne me semble pas avoir vu Bricmont venir soutenir Charlie Hebdo ou Hortefeux à leur procès ou lancer des pétitions pour leur liberté d'expression comme il le fait systématiquement pour Faurisson ou Dieudonné. Vous n'y voyez pas un 2 poids 2 mesures là ??
Autre problème : En quoi être pour la liberté d'expression des fachos, des racistes, etc. comme je le suis empêche de les caractériser comme tels ? Si réellement le but de les laisser s'exprimer est de pouvoir mieux les combattre, c'est quand même un peu bizarre de refuser systématiquement d'affirmer que Faurisson ou Dieudonné sont bien des antisémites d'extrême-droite. c'est toujours du "on a le droit de considérer qu'ils le sont" ou des "soi-disant" ou des "je n'ai pas les qualifications pour en juger"... Quel foutage de gueule... Bricmont est capable de donner son avis sur la répression de l'antisémitisme, sur la politique d'Israël, sur le conflit israelo-palestinien, sur l'influence du "lobby sioniste" ou de "la communauté organisée" (euphémisme repris de Soral pour dire lobby juif)... mais par contre sur l'antisémitisme il n'aurait aucun avis, aucune capacité de jugement ?
Même Maja dit que des sites comme "Egalité & Réconciliation" sont "considérés par certains comme d'extrême-droite"... Non mais franchement si quelqu'un peut traîner 2 secondes sur ce site tenu par le gourou Soral qui se dit lui-même "National-socialiste" sans constater que c'est de façon flagrante un site d'extrême-droite et antisémite, j'aurais quelques doutes au choix sur ses capacités de jugement ou sur ses opinions politiques. Et puis c'est amusant cette réthorique de "je ne vais pas empêcher les gens de reprendre mes textes"... Ah ben oui c'est sur, mais est-ce que ça oblige à répondre systématiquement présent à toutes les demandes d'interviews des médias d'extrême-droite ? en voilà déjà 4 sur cette page : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Entretien-avec-Jean-Bricmont-27152.html
Dans la première vidéo de ce lien, Bricmont expose bien ses priorités : Avant de se mobiliser pour la Palestine, il est beaucoup plus important pour lui de se battre d'abord pour la liberté d'expression de Dieudonné ou pour la liberté de critiquer Israël sans avoir de juif avec soit. Oui c'est regrettable et contre-productif que la liberté d'expression des fachos soit limitée, oui c'est regrettable d'être soupçonné d'antisémitisme si on critique Israël sans juif à ses côtés, mais enfin de là à dire que c'est la priorité à régler pour défendre la Palestine c'est un peu fort ! C'est quand même pas si compliqué de se passer de Dieudonné et de trouver un ou deux juifs pro-palestiniens pour pouvoir soutenir la Palestine dès maintenant ! A moins que Bricmont trouve particulièrement dégradant de devoir fréquenter des juifs dans ses combats politiques...
Pour résumer, Bricmont passe son temps à reprendre mot pour mot les arguments des antisémites et des négationnistes, il refuse de les qualifier comme tels, et au nom de la liberté d'expression se bat exclusivement pour la liberté d'expression des antisémites. Pour ma part ça me semble quand même un positionnement pour le moins "contestable" pour rester sobre.
Pour ma part, je continue à penser qu'on ferait mieux de répondre aux fachos que de les censurer, mais ça ne m'empêche pas de constater qu'ils sont fachos. Et pour être précis, je suis d'accord que les censurer leur donne du pouvoir et leur fait de la pub, mais attention, les défendre face à la censure a le même effet ! Dieudonné par exemple montre ostensiblement comme trophées et preuves de la justesse de son combat aussi bien ses condamnations que chaque soutien en sa faveur ! C'est bien le problème chez les fachos, ils ont une très forte capacité à transformer toute info les concernant, qu'elle soit positive ou négative, en argument en leur faveur. Une attaque, une condamnation ou une censure, c'est une preuve du complot. Un soutien, un procès gagné ou une publication, c'est une preuve qu'on dit vrai, donc une preuve du complot.
Or on peut très bien demander l'abrogation des lois "mémorielles" au nom de la liberté d'expression et de la lutte efficace contre les fachos par le débat plutôt que la censure, sans pour autant venir montrer sa tête à chaque procès d'un facho pour le soutenir. D'autant qu'il faudra forcément faire des choix (il y a trop de procès pour être partout), et ces choix risquent bien d'être interprétés... légitimement.
Il y en a visiblement beaucoup sur ce forum, en plus du patron de ce site. Ils auront des comptes à rendre.
Le voila maintenant qui publie un "vite dit" (sans aucune possibilité pour qui que ce soit de commenter, c'est plus facile) où il introduit Bricmont comme le "sourcilleux défenseur de la liberté d'expression des négationnistes. "
Daniel, ce genre de procédés qui vise clairement à faire passer Bricmont pour un négationiste, c'est à vomir, indigne de vous.
Reconnaissez au moins cela à Bricmont qu'il défend la liberté d'expression de tout le monde : des négationnistes, certes, mais aussi des islamistes, des complotistes mais aussi des cons, des démocrates, des supporters de football et même des journalistes de mauvaise foi.
Pour ma part, si je ne partage pas ses inquiétudes quant à une résurgence anhistorique de l'antisémitisme tout particulièrement, je reste néanmoins très sceptique quant à la possibilité qu'offre un antisémite de le juger à partir d'indices "frontaux".
On va parler d'antisémitisme chez Soral. Mais a t'il tenu des propos ouvertement antisémites ou bien est ce une interprétation. Il dit souvent "les juifs ceci" ou "les juifs cela", mais s'il dit aussi les "hommes ceci", ou "les femmes cela", il ne serait donc pas spécifiquement antisémite. Est il antisémite parce qu'il est trop obsédé par la théorie du complot? Est ce que la quenelle devant le mémorial de la Shoah est la preuve ultime de son antisémitisme?
Pour moi, je n'ai pas entendu de propos suffisamment clair sur l'antisémitisme pour me permettre de dire qu'untel ou untel est antisémite. Mais du coup, je ne me permettrai pas non plus de dire qu'untel ou untel ne l'est pas.
Alors le jour où j'entendrais Bricmont ou Chouard être frontalement antisémites, je changerais d'avis. d'ici là...
Je preferes être, comme les cocus, le dernier au courant, que d'être le premier des inquisiteurs à déballer les instruments de torture. Ça m'aide à me regarder dans une glace le matin.
Pour vous il n'est pas logique, alors que l'antisémitisme est moralement mal vu, et alors que c'est pénalement un délit, que les antisémites nient l'être et utilisent des moyens détournés, qu'ils usent des ambiguités, pour défendre leurs idées ?
Vous dites que vous le pensez parce que "A chaque fois qu'il parle de ce que pense une personne, qu'il se met à la place d'une autre, il faut comprendre "je pense que"." Que faites-vous alors d'un énoncé comme "Chomsky a "décrit le massacre des Juifs comme "l'explosion la plus fantastique de folie collective dans toute l'histoire de l'humanité" ?
Il me semble que sur ce point, le mieux à faire est de procéder à la reconstitution du sens de l'énoncé en fonction du contexte (ce que l'on sait par ailleurs de celui qui le dit, ce qu'il a dit avant dans d'autres contextes, ce que l'on a des raisons sérieuses de considérer comme son intention en le disant, etc). Or, dans le cas de Bricmont, l'idée qu'il dirait ce qu'on lui reproche parce qu'il serait antisémite n'a aucun sens. L'article de 2002 le montre bien : il s'est intéressé à la question de la liberté d'expression en rapport avec le traitement de Chomsky en France entre le début des années 80 et la fin des années 90. (Il le dit d'ailleurs explicitement dans une interview à propos de la République des censeurs). Par ailleurs, il ne démontre aucune hostilité aux juifs dans ses relations personnelles. Par ailleurs, certaines interprétations de ses propos sont contradictoires avec les positions philosophiques qu'il défend par ailleurs. Etc. A partir de tous ces éléments qui s'accumulent, on peut se faire une idée. Et, en fait, le doute n'est plus raisonnablement permis.
Par contre, pourquoi vous l'avez accusé d'homophobie ou d'être d'extrême droite est un point qui dépasse mon entendement.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
C'est consubstantiel à la définition même du régime totalitaire: Contrôle de la sphère publique ET PRIVEE.
Une petite citation pour la route:
"La liberté d'opinion est une farce si l'information sur les faits n'est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l'objet du débat"
Hannah Arendt - La Crise de la culture - 1961
C'est consubstantiel à la définition même du régime totalitaire: Contrôle de la sphère publique ET PRIVEE.
C'est une des caractéristique du régime totalitaire mais le contrôle judiciaire des opinions à lui seul ne fait pas un régime totalitaire.Vous faîtes un syllogisme là.
Vous qui reprochez aux autres l'amalgame FN= 3eme Reich
Peut-il exister un régime totalitaire sans censure ? Clairement non.
Peut-il exister un contrôle judiciaire du débat publique en dehors d'un régime totalitaire ? Je ne le pense pas. Mais je peux me tromper.
Je pense que s'il peut y avoir "toute la différence du monde" entre dire deux fois la même phrase selon l'état d'esprit dans lequel on la dit, alors il n'est peut-être pas réaliste ni justifié d'exclure une recherche des intentions (ou de l'état d'esprit) de celui qui produit un énoncé, même si on admet que c'est difficile.
Je ne crois pas que cela invalide toutes les comparaisons qu'il fait, ni que cela affaiblisse sa défense de la liberté d'expression mais c'est un point intéressant sur lequel il faudrait clarifier les idées.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
J'apprécie toutes les contributions (sauf celles qui sont factuellement inexactes vu qu'elles font perdre du temps). Que l'on soit d'accord ou non, on construit son propre avis en consonance ou en contraste avec ce que l'on peut voir énoncer par d'autres.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Par extension, on peut conjecturer l'intention qui préside à des énoncés plus complexes. Je m'y étais, par exemple, essayé rapidement à propos de l'énoncé de Valls sur le caractère légitime des discussions sur l'assurance chômage, à partir de l'analyse des actes de langage d'Austin. Ce que je trouverais antidémocratique, c'est d'inférer sans base factuelle une intention. Mais, évacuer complètement l'intention me semble excessif et irréaliste.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je ne sais pas s'il vous est vraiment déjà arrivé de vous retrouvez dans une situation (en présence physique, j'entends) où une personne disait vraiment un truc manifestement délirant (en l'occurrence dans mon cas, une personne âgée qui voyait des personnes absentes), c'est assez troublant en fait. Ca me fait penser à Russell qui regardait sous la table avec Wittgenstein pour lui prouver qu'il n'y avait pas de rhinocéros rose xD
examiner les intention même partiellement=introduire l'arbitraire dans le débat démocratique.
est on d'accord la dessus?
La question est surtout celle de recherche d'intentions cachées : accusations de double langage, sous-entendu, connotations, ça sent ceci ou cela etc.
C'est comme invoquer le pouvoir de puissances invisibles pour expliquer les choses. On est moins dans un mode de pensée inquisitorial au sens premier d'enquête, de recherche de preuve, que magico-religieux, d'appel à l'intuition, au 6e sens, détection du Côté Obscur. Au passage, l'Inquisition catholique était un premier effort pour mener de vrais enquêtes dans les mouvements de chasse aux sorcières (c'est bien illustré dans Le Nom de la Rose, le côté quasi-scientifique de Guillaume de Baskerville, franciscain ex-inquisiteur, opposé à Bernardo Gui, inquisiteur "politique").
Pour ce qui est des intentions normales, elles sont généralement manifestes dans l'acte de langage, la manière de parler, ou peuvent s'expliciter de manière simple. C'est d'ailleurs un élément essentiel dans le cadre juridique, par exemple la différence entre acte volontaire ou involontaire, avec ou sans préméditation etc.
LE CHEF DECIDE QUE BRICMONT EST ANTISEMITE......
On insulte donc, du haut de sa position dominante....et ici pas d'hésitation....que nous ayons un avis différent,que cela nous heurte,car nous mettant par procuration dans la même charette...aucun problème!!!......
On va décortiquer,les déclarations tronquées,décontextualisée des Chomski,Bricmont et autres parias
pour les mettre dans la case des cervaux malades,on va lister les gens avec qui ils parlent,dénouer tous les liens internet pour appuyer la démonstration.....et le tour est joué!
Devant une insulte public aussi grave est-ce que la justice ou les médias vont déclencher une vandetta
à la Dieudonné(JE NE SUIS PAS DIEUDONNISTE).....Ou la question lanscinante que pose Bricmont du
2POIDS 2 MESURES va t-elle prendre toute son évidence.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Autre exemple, n'est-il pas plausible qu'un antisémite se dise anti sioniste et qu'il puisse instrumentaliser le conflit israelo-palestinien plutôt que d'assumer son antisémitisme ?
Les exemples sont légions: Melenchon,Hessel,Mermet,Shlomo Sand,Chomski.....Maja,Judith Bernard......etc,etc...
et même moi(mais personne ne me connait)....
Faut-il que je vous tire les vers du nez ? Ou vous allez nous dire à quoi vous faites objection précisément dans mes nombreux propos ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Seulement, si on veut lutter contre le racisme et l'antisémitisme, il me semble nécessaire de se tenir au fait des nouvelles formes qu'ils peuvent prendre dans la société, et notamment dans le débat d'idées.
En particulier, il me semble quand même primordial d'essayer de comprendre comment ils peuvent réagir et comment ils mènent le combat d'idées alors que non seulement des lois pénalisent l'incitation à la haine, au racisme et à l'antisémitisme, mais qu'en plus la morale collective condamne leurs idées et leurs comportements, et donc alors qu'ils ne peuvent pas ouvertement défendre leurs idées en public.
Je dis simplement qu'aujourd'hui, un raciste ( et en particulier un antisémite ) va :
1) mener un combat politique pour supprimer ces lois.
2) va condamner cette morale collective ( la diaboliser : ex en l'appelant péjorativement la bienpensance ) et essayer de dédiaboliser ses idées notamment en propageant l'idée que ce sont des opinions comme les autres.
Et à cette fin, d'une manière générale, ils vont utiliser toutes sortes de moyens détournés et de faux prétextes.
Voilà où nous en sommes aujourd'hui en France.
Bien évidemment, et c'est là dessus qu'ils jouent, ces moyens détournés peuvent être des combats à part entière, des combats sincères, comme le combat pour la liberté d'expression, et c'est là toute la difficulté pour nous, savoir identifier un combat sincère d'un faux prétexte.
Est-ce que jusque là ce que je dis vous parait honnête ?
Vous êtes quand même pas mal ici à avoir dépassé le stade du simple soupçon et à être dans la condamnation formelle. Personnellement, je n'en suis pas capable.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
On se croirait revenu aux pires heures du rideau de fer quand on enjoignait les enfants à dénoncer leurs parents. Haaa nostalgie... on savait s'amuser à l'époque...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Moi, je dis çà, je dis rien....
c'est pire que ca
ce que dit Sandy c'est clairement:
puisqu'on est pas certain qu'ils soient sincère ,c'est probablement qu'ils ne le sont pas.
une grande avancée pour la pensée humaine...merci sandy
Je n'avais encore rien dit au moment de ce message, on a donc ici un beau procès d'intention afin de me dénigrer et ainsi rejeter par la même occasion ma question.
Voir l'héritière et ses satellites au plus haut dans les perspectives, doit les surexciter, d'où la recrudescence de leurs posts doublons qui veulent tous dire la même chose.
Guillaume 1er d'Orange-Nassau
La part du colibri...
Pierre Rabhi
J'aimerai donc déjà que vous admettiez qu'il soit logique que des antisémites nient l'être et qu'ils utilisent des moyens détournés pour défendre leurs idées. Parce que si vous niez une telle réalité, il n'y a même pas besoin de discuter.
Et veuillez répondre à la question réellement et ne pas répondre en nous accusant nous d'autre chose pour éviter de répondre merci.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
En effet, c'est logique: c'est le problèmes des lois Gayssot & co... on est dans la suspicion généralisée.
Le problème, ici, c'est que pas mal de gens ne trouvent pas que Bricmont soit Antisémite, (mais un @sinaute l'a bien dit sur le sujet sandwich au jambon: c'est parce que eux-même sont antisémites...)
Un peu plus haut, un autre intervenant parle de ce que sent un discours, on est dans l'olfactif, ça devient compliqué.
A l'heure actuelle, on en est au niveau de conspiracywatch: "machin à été vu à la superette avec Chouard donc c'est un antisémite..."il faut ostraciser certaines personnes qui sont coupables par association et ne plus discuter de rien.
Je ne peux pas vous certifier que Bricmont ne soit pas antisémite, je dis juste qu'il n'y a pas de preuves flagrantes et que par conséquent, moi je ne prendrais pas le risque de me tromper. Libre à vous d'être sur de vous mais amenez moi des preuves, des vraies! Pas les trucs flous que Schneiderman agite, quelque chose de convaincant. Comme il le dit lui même: pour un antisémite, il a fait beaucoup de livres avec des juifs (mais évidement, c'est calculé pour pouvoir se dédouaner en cas d'attaques, etc... je vous renvois au loup et l'agneau: quand on est coupable, on est coupable et la sentence doit tomber, point!)
En outre, l'essentiel de son discours n'est pas sur ce sujet mais sur la liberté d'expression. On comprends bien qu'il défend une liberté d'expression totale et que pour un Français c'est inconcevable. Mais il y a d'autres façons de voir en dehors de la France... Il me semble quand même que Bricmont (comme Chomsky) met les Français le nez dans leur caca ( pays-de-la -iberté-oui-mais-en-fait-non) et que ça, ça a du mal a passer.
Seulement, si on veut lutter contre le racisme et l'antisémitisme, il me semble nécessaire de se tenir au fait des nouvelles formes qu'ils peuvent prendre dans la société, et notamment dans le débat d'idées.
En particulier, il me semble quand même primordial d'essayer de comprendre comment ils peuvent réagir et comment ils mènent le combat d'idées alors que non seulement des lois pénalisent l'incitation à la haine, au racisme et à l'antisémitisme, mais qu'en plus la morale collective condamne leurs idées et leurs comportements, et donc alors qu'ils ne peuvent pas ouvertement défendre leurs idées en public.
Je dis simplement qu'aujourd'hui, un raciste ( et en particulier un antisémite ) va :
1) mener un combat politique pour supprimer ces lois.
2) va condamner cette morale collective ( la diaboliser : ex en l'appelant péjorativement la bienpensance ) et essayer de dédiaboliser ses idées notamment en propageant l'idée que ce sont des opinions comme les autres.
Et à cette fin, d'une manière générale, ils vont utiliser toutes sortes de moyens détournés et de faux prétextes.
Voilà où nous en sommes aujourd'hui en France.
Bien évidemment, et c'est là dessus qu'ils jouent, ces moyens détournés peuvent être des combats à part entière, des combats sincères, comme le combat pour la liberté d'expression, et c'est là toute la difficulté pour nous, savoir identifier un combat sincère d'un faux prétexte. .
Est-ce que vous êtes d'accord avec cette analyse ? Sinon alors expliquez-nous comment selon vous les racistes continuent de mener le combat idéologique malgré ces lois et cette morale collective ?
Allo, allo, sandy y a quelqu'un au bout du fil ?
retraites chapeaux pour nazis cachés ALors bricmont Chouard, Dieudonné, Soral c'est vraiment des gros bobards !
Tu devrais lire Ni pardon, ni talion de Vaneigen.
En particulier le paradoxe d'appliquer des charges définies après-guerre (..crime contre l'humanité) rétroactivement.
Dans son vite-dit, DS en remet une couche.
Il commente la dernière vidéo de Bricmont, elle même répondant à la chronique de DS.
Bricmont, si j'ai bien tout compris, se place dans la peau de Dieudonné et se demande pourquoi celui ci à suscité la polémique en s'interrogeant sur les origines du juge juif. La question que pose Bricmont, est donc : est ce être antisémite de s'interroger sur les origines du juge. Je sais bien que DS a déjà règlé la question puisqu'il a asséné de façon péremptoire : "oui c'est antisémite". Donc, j'imagine que par contagion s'interroger sur le fait même de savoir si c'est ou non antisémite de s'être posé la question est aussi antisémite.
Par exemple, si je pense que la formulation est maladroite mais que dans une société des communautés, il faut effectivement être transparent sur les conflits d'intérêts, je suis antisémite.
Et si Bricmont, dit que pour lui, ce n'est pas une question d'origine mais une question politique, à savoir que n'importe quel juge choisit par Valls aurait pris la même décision, on est forcément face à un mensonge, une dissimulation des fameux secrets de son âme. Le seul argument de DS est : "tiens donc".
On peut regretter que Maja n'est pas poussés plus avant son questionnement sur les citations. Etant donné les polémiques suscitées par son invité, c'est vraiment dommage de faire un interview de plus d'une heure trente pour finir par se poser les mêmes questions.
Mais l'invitation à la condamnation sur la base d'arguments aussi solide que des "tiens donc" de la part de DS, n'est tout d'abord pas une surprise sur ce site, mais reste tout de même toujours aussi insupportable...
Curieux cette "habitude qu'ont les gens de faire des phrases avec des mots" dès que la moindre velléité d'indépendance d'analyse politique bouleverse la doxa néo-libérale, ses croyances, ses rites et surtout indispose ses prophètes....pour finir rangé dans l'incontournable grand tiroir à "nauséabond" somme toute bien pratique pour conserver une vision binaire du monde.
Dommage, faire péter ce tiroir participerait à faire tomber les Soral et Cie de leurs perchoirs en carton, mille fois dommage...
https://www.youtube.com/watch?v=p0yfsvqDDv0&feature=youtu.be
qualifier d'antisémite l'on passe à coté de l'essentiel...
Édition: J'ai-qu'un-neurone-et-j'en-suis-fier ( 1933 )
Etat neuf, jamais ouvert
Prix à débattre
Dans la hâte à désamorcer un buzz inutile, vous avez eu recours aux travers que vous souhaitez dénoncer.
Je me souviens qu'une collègue me signalait en 2000 que le site US d'Amazon non seulement proposait à la vente un ouvrage antisémite (Les protocoles des Sages de Sion), mais en faisait une description plutôt élogieuse.
Je leur avait écrit pour exprimer mon indignation, pour dire que c'était non seulement moralement inacceptable qu'il fasse de l'argent en répandant un faux propre à encourager la haine mais surtout illégal, au moins en France.
Le service client d'Amazon m'avait répondu qu'il se contentait de reproduire la présentation de l'éditeur, sans prendre parti, que la société avait vocation à vendre "tous" les livres, et qu'elle était plus que tout attaché au premier amendement de leur constituation américaine, défendant la liberté d'expression.
Je travaillais aux États-Unis à l'époque, mais j'avais été tellement choqué par ce qui m'apparaissait comme du cynisme mercantile que je leur avais répondu de façon extraordinairement virulente, d'une part en les menaçant d'alerter la presse française sur leur posture, avec probablement des conséquences très négatives en terme d'image, et d'autre part en leur demandant ce qu'ils penseraient si Amazon se mettait à vendre des pamphlets diffamatoires prêtant à leurs propres ancêtres (parents, grand-parents) les mêmes crimes que ceux décrits dans l'ouvrage, voire pire.
La direction du service client m'a répondu très rapidement,
a) d'abord pour me dire que mes arguments ("1 vous êtes des marchands de haine, et 2 vous méritez pour vous-même la diffamation que vous répandez") affectait gravement le moral du service client, constitué d'employés sincèrement humanistes et dont le but principal dans la vie n'était pas pas de répandre la haine, ni même de faire de l'argent n'importe comment, mais bien de promouvoir la lecture de "tous" les livres et de défendre la liberté d'expression la plus large possible
b) pour me dire qu'il réalisait que dans ce cas précis la note de l'éditeur ne suffirait pas et qu'ils avaient donc inséré une introduction de leur signature pour se distancier complètement du livre proposé.
Le résultat immédiat fut que le site d'Amazon US présente désormais le livre pour ce qu'il est, à savoir un faux à visée antisémite.
Nul recours à la loi n'a été nécessaire pour cela.
Je vous livre cet anecdote, Daniel, parce qu'il me semble que votre billet prolonge en les illustrant plusieurs aspects du discours de Bricmont:
1- Nous sommes enclins à défendre la liberté d'expression de ceux qui sont d'accord avec nous, et à démoniser non seulement ceux qui ne le sont pas
2- Le volet juridique de ce néo-maccarthysme décrit par Bricmont a cette vertu formidable qu'il conduit à confondre le questionnement sur la liberté d'expression et l'équité avec laquelle ces limitations sont appliquées en droit (ce que fait Bricmont) avec la publicité d'opinions hétérodoxes, révisionnistes, racistes, etc.
3- Cette confusion entre droit et morale a probablement un effet fâcheux pour la vitalité du débat intellectuel français, qui est paradoxalement de propulser et de légitimer ces passions haineuses sur le devant de la scène, jusqu'à l'absurde. Une espèce d'injonction débile entre des options pathétiques et identités meurtrières, comme s'il fallait absolument qu'on s'aligne pour ou contre Dieudonné, pour ou contre Finkielkraut.
A la fin, vous êtes libre d'affirmer que Bricmont est et révisionniste et antisémite, et Judith d'estimer que vous arrivez à ce jugement fracassant en décontextualisant quelques maigres citations.
Personnellement, je rejoins Judith mais je trouve surtout que son interrogation du droit français quant à la liberté d'expression et au devoir de mémoire appelle une réponse plus digne.
Ce que je choisis de comprendre dans les citations que vous faites dans son discours, et cela n'engage que moi, est assez différent:
a) Les poursuites auxquelles s'expose une personne (historien ou non) qui émet des doutes sur certains faits historiques sacralisés par le droit dépendent moins de l'énoncé que du statut de cette personne et de l'intention qu'on lui prête.
b) Si le droit permet la censure d'opinions haineuses, alors l'application de cette censure par un juge qui pourrait se sentir visé par ces opinions devient problématique. Il ne s'agit pas pour autant de "discriminer" les juges comme on "calibre" un jury, mais de penser et les lois et leurs modalités d'application pour éviter qu'elles puissent paraître biaisées aux yeux de certains.
Ces deux observations conduisent à questionner le cadre légal dans lequel nous Français vivons, fait de tabous qui en apparence nous protègent et assurent la paix ("Le racisme et l’antisémitisme ne sont pas des opinions, ce sont des délits. Point"), mais qui peut a contrario être jugé responsable de fragilités récurrentes dans notre société ("si l'on a besoin d'avoir recours à la loi pour interdire certains jugements de valeurs précis ou certains énoncés historiques précis, alors que par ailleurs la liberté d'expression est totale, c'est la "preuve" pour certains que ces jugements de valeurs et/ou ces énoncés sont fondés et méritent d'être diffusés, et c'est l'impossibilité pour les autres de contrer ces énoncés par un examen démocratique ou scientifique serein").
Les conséquences délétères de cette dérive légaliste sont bien connues: concurrence des mémoires victimaires, instrumentalisation politique de l'histoire, délit d'opinions, exacerbation de tensions communautaires, perception d'un biais ou d'une hiérarchie des tabous.
Vous aviez eu l'occasion de constater l'ampleur des blessures la dernière fois que vous aviez invité Elisabeth Levy, et je trouve que les débats qui accompagnent la présente émission de Hors-Série permettent d'en faire un bon diagnostic.
Merci donc à Bricmont pour son analyse, et à vous deux Daniel et Judith, car votre opposition sur ce sujet apparement délicat aura donné une publicité salutaire à l'excellente interview réalisée par Maja.
Je crois que je vais attendre un peu car émission relou et Judith Bernard un peu trop prétentieuse.
Ce ne sont pas les juifs qui sont visés mais les sionistes. Non, ce n'est pas la même chose, les sionistes représentent l'extrême droite juive, pas les juifs. L'idée de suprématie raciale n'est pas morte avec le nazisme, elle survit en Israël, elle est même née en Israël avant le nazisme.
Donc “untel” en tête de liste sur le moteur de recherche, ça veut strictement rien dire.
C'est ce qui est en description de l'émission. C'est contextualisé, non?
Je trouve l'entretien très transparent, très précis, très juste. Je ne connais ni ne goûte tout Bricmont, mais l'émission ne justifie pas, selon moi, cette intervention - certes courtoise - de votre part, mais plutôt un soutien bien utile - elles en auront assez comme ça, des détracteurs, et qui eux n'hésiteront pas à les traiter elles-même d'antisémites.
Ceci dit Judith Bernard vous a répondu bien mieux que moi.
Allez, respirez, vous allez y arriver. Ne tombez pas dans les raccourcis intellectuels en vogue ces temps-ci, vous valez bien mieux que ça.
Avec tout mon respect, Anne Lamouille
Oui, Bricmont, oui Maja, oui Judith, se poser cette question "c'est antisémite". S'en prendre à une personne désignée, en raison de sa race, de ses origines, de sa couleur, de son appartenance confessionnelle supposée, l'assigner à ces seules caractéristiques, c'est l'exemple le plus pur d'un énoncé raciste ou antisémite."
Je ne suis pas d'accord du tout avec ce résumé de la situation. Il me semble même terriblement absurde. Bricmont distingue très clairement 2 niveaux, celui du réel (être neutre) et celui de la perception du réel (paraître neutre). Si on néglige cette distinction, on fait dire à Bricmont qu'un juge juif n'est pas neutre, ce qui est, en effet, contestable. Sauf que ce n'est pas ce qu'il dit et aucun doute légitime n'est permis sur ce qu'il dit vu
1° qu'il inclut l'incise "peut-être parfaitement neutre". Ca n'aurait AUCUN sens de dire qu'un juge juif ne peut pas être neutre, bien qu'il soit, peut-être parfaitement neutre.
2° Jean Bricmont pose clairement la question de savoir comment le public réagirait, pas celle de savoir ce que lui en penserait ("Que dirait-on [...] ?"). Or, c'est un fait que certains ont eu la réaction que DS critique, mais ce n'est pas le cas de Bricmont qui se contente d'en évoquer la possibilité pour souligner l'importance de l'apparence de neutralité dans un domaine sensible.
il y a eu du nouveau sur ces tristes histoires, je n'ai pas tout lu des commentaires, désolé s'il y a redite: Auschwitz, la vérité
il semblerait que "des chiffres" soient effectivement revus à la baisse. Ca sert l'Histoire de savoir. Les conclusions que chacun peut en tirer, c'est tout autre chose. Personnellement je ne vois pas ce que ça change à l'ignominie du crime nazi.
Et je suis tout à fait d'accord avec ce que Bricmont dit du "devoir" de mémoire, de la loi Gayssot, du débat politique et plus généralement du débat d'idée en France, paralysé par les procès en antisémitisme; .
Non ce n'est pas à l'état de définir la vérité historique, oui la liberté d'expression est indispensable surtout pour ceux qui ne sont pas d'accord avec moi, oui les procès en antisémitisme sont destinés à inhiber la parole.
Oui les lois sur le voile sont des mauvaises lois.
Merci Maja, merci Judith.
Comment voulez-vous rendre compte d'un jugement sur l'antisémitisme sans signaler que celui qui en dernier ressort le rend est juif. Ne pas le signaler serait un manque d'objectivité. Celui qui ne le signale pas est un manipulateur.. Et le résultat est que certains se disent hé bien tu vois ça ils le signalent pas que le président du conseil d'Etat est Juif... Voilà comment on crée l'antisémitisme.
Une autre chose cessez amis français de connoter le mot cosmopolite. In Belgium cela n'a pas cette connotation. Cela veut dire qui vient du monde entier. Apprenez à sortir de vos clichés Merci
Il suffit d'écouter l'inviter pour comprendre qui il est ! Et souvent, il est multiple : intéressant sur tel sujet, pas sur d'autres, compétent là-dessus, psychodérangé par là, etc.
Il suffit, quant à Bricmont et au sujet de ton article, d'entendre ses méthodes de citations à tout va, sorties de leurs contextes, principe essentiel de toute propagande quelqu'elle soit, et malheureusement contre-productives dans un réel débat, et ce, quelque soit son sujet ; il suffit d'entendre ça pour tout simplement se boucher les oreilles ou mieux... en rire, moqueur, tel un second degré perçu sur un malheureux premier envoyé !
Mais liberté d'expression... il peut d'ailleurs se rattraper ailleurs ; mais par là, moi, il ne m'intéresse pas ! Dsl Daniel, 'pas besoin de journalistes, aussi compétent soient-ils (ou pas), pour me prendre par la main ! D'autant que j'ai tendance à moins les écouter que leurs invités ;-) !
Bizarrement, après que celui l'ait injurié copieusement :
http://www.youtube.com/watch?v=J-oRV5DGtkc
Et c'est pour ça que Bricmont fait le parallèle avec les caricatures. Qui aurait accepté qu'un juge "musulman" ou même de "culture musulmane" (non-croyant) ne juge l'affaire des caricatures. Qui aurait cru à son impartialité tout juge qu'il soit ? Pensez-vous sincèrement que ça n'aurait choqué personne au prétexte de l'impartialité tacite des juges ? Moi je ne peux juste pas le croire.
Bref, appliquez-vous à d'abord vous-même les préceptes auxquels vous soumettez les autres.
Je crois me souvenir d'une vanne savoureuse, ça donnait un truc du genre:
[quote=Le pitaine]Rhôooo vous allez inviter que des gens avec lesquels vous êtes d'accord lol xd ptdr
en tout cas grace à hors série j'ai appris que Bricmont était vivant, encore que... accordez moi le bénéfice du doute
Evidemment les précisions sont salutaires, mais bon jeter l'opprobe sur deux journalistes qui ont fait leurs preuves, le tout une condescendance assez hallucinante, ça interroge sur les limites de l'exercice. Sans doute l'effet de l'émotion ?
On trouve dans cet article une résolution du paradoxe qui ressemblerait presque à un cas d'école psychanalytique. Je m'explique :
Au premier abord, on se dit : Enfin ! Un peu d'autocritique chez DS ! :
On a bonne mine
Nous voilà pris en flagrant délit [...]
Halleluya ! Mais non, bien vite l'enthousiasme du lecteur est douché :
Pas ici, sur ce site, mais sur Hors Série, site dont @si est l'éditeur
Puis vient l'article, qui tape sur Maja Neskovic de manière fort inélégante, avec un espèce de paternalisme condescendant.
Et la fin de l'article pour se dédouaner complètement :
Précisons enfin une chose, si ce n'était pas assez clair : l'équipe d'@si n'a aucune part à l'élaboration intellectuelle des émissions de Hors Série
Bref, un article bien puant au final, en forme de "j'ai monté un bac à sable dans le coin du jardin et je laisse les gamines y faire ce qu'elles veulent mais attention, si vous mettez du sable partout je vais faire les gros yeux". Et ou DS réussi l'exploit de l'autocritique sans la moindre autocritique.
Bref, laissez-les faire leur aventure, gardez-vous bien du moindre conseil. Je sais pas en quoi @si intervient dans le processus, "ce qu'on appelle à la télé un producteur", mais c'est pas rassurant !
PS : conseil à l'équipe de Judith : BARREZ-VOUS !!! Et le plus vite possible.
Elle est une loi de luttre contre le racisme, qui prend acte du fait qu'une forme contemporaine du racisme est de faire semblant de jouer à l'historien et de balancer sa came antisémite par ce biais. En conséquence, elle interdit aux petits malins tentés par ce petit jeu de le faire et de troubler inutilement les esprits avec une historiographie frelatée. En ciblant une forme de racisme particulièrement perverse et imprévue quelques décennies auparavant, elle a fait preuve d'une salutaire vigilance face aux évolutions du discours raciste. Elle n'est en rien un obstacle à une histoire critique appuyée sur les faits. Elle n'est pas une déclaration de reconnaissance et condamnation d'un fait historique (comme les lois, elles mémorielles, concernant l'esclavage ou le génocide arménien, par exemple). Elle est un outil pratique pour désarmer l'antisémitisme sous un de ces visages, celui de la pseudo liberté d'opinion et de recherche historique.
Vive la loi Gayssot.
La question de "faire le poids" est évidemment de première importance. On peut favoriser la libre expression de n'importe qui... si on fait le poids en face, pas pour l'écraser mais pour "ne rien laisser passer" du type manipulation, enfumage ou propagande. Oui, mais... si on débute dans l'exercice, on peut pas "faire le poids" d'emblée. Or, la première fois qu'on s'y colle, même bien préparé, on est débutant. Et nous tous, citoyens de base, on est bien débutants aussi puisque on s'interdit, justement de discuter de "ça".
" l'équipe d'@si n'a aucune part à l'élaboration intellectuelle des émissions de Hors Série."
c'est dur d'être 100% cohérent, hein Daniel?
si vous étiez juif, je dirais que vous êtes de parti pris...
étonnant quand même,le ressort psychologique qui poussent certains individus,leur vie durant,à débusquer la moindre note,archive,phrase qui pourrraient relativiser des faits historiques aussi incontestables que l'existence des camps d'extermination.
quant à votre soutien,daniel s,aux manifestants pro-palestiniens injustement frusrés de crier leur colère,pendant les massacres à gaza,il y a eu des centaines de manifs autorisées,sauf quelques unes,potentiellement explosives.
Q : À quelle occasion Bricmont cite ses propos d'historiens ?
R : En marge d'une démonstration.
Q : Et il veut démontrer quoi le Bricmont ?
R : Qu'une intention n'est pas en soi criminalisante : il faut que l'acte soit déjà criminel pour que la question de l'intention devienne pertinente. Et il prend l'exemple de l'homicide : savoir si un homicide est ou non volontaire est pertinent parce qu'un homicide est de toute façon illégal.
Q : Quel rapport avec la choucroute ?
R : L'Etat n'a pas à dire l'Histoire, donc le fait de raconter une n+1-ème connerie sur la shoah ne peut pas être en soi criminelle : la question de l'intention (e.g. antisémitisme déguisé) n'a donc pas de pertinence ici.
Q : Et les citations d'historiens prouvent que quand des historiens ont ces propos, rien ne leur est reproché ?
R : Entre autres. Pour Bricmont, ces citations "enfoncent le clou" au sens où elles rendent manifeste l'hypocrisie ambiante sur la question : on pardonne tout aux grands et rien aux moyens et aux petits. L'exemple canonique étant Heidegger, auquel on pardonne absolument tout, qu'on édite encore aujourd'hui et qu'on défend bec et ongle malgré une adhésion décomplexée au nazisme.
http://blog.mondediplo.net/2014-09-23-Si-Heidegger-avait-ete-en-prison
Le problème que je vois, c'est que Maja n'a pas été assez virulente contre les points majeurs de son argumentation : orthogonalité du libéralisme économique et culturel, liberté d'expression des individus vs. des institutions, l'argument qu'il faut que l'acte soit criminel pour que l'intention soit prise en compte (je l'avais jamais entendu, je ne sais pas si c'est vrai[*]).
Mais ne revenir que sur 5 min (d'une émission d'1h45 !) de citations décontextualisées, qui certes auraient du être contestées par Maja, mais qui n'entament en rien son argumentation, c'est de la diversion stratégique.
[*] ça aurait des répercussions non triviales : par exemple, ça suffit à déboulonner la loi sur l'obolescence programmée.
Mais dès qu'il s'agit de les mettre en pratique, les choses se gâtent.
Car bien sûr, il arrive qu'ils se téléscopent. Et dans les conflits de valeurs, chacun placera le curseur en fonction de ses propres préférences et de son vécu.
Mais il faut pourtant bien mettre les mains dans le cambouis et tracer des limites.
Des limites à la liberté d'expression
Des limites à l'anti-racisme aussi.
Nos lois essaient d'encadrer la première avec plus ou moins de bonheur. S'il est souhaitable d'interdire les propos incitant à la haine ou la discrimination en raison de la race, de l'ethnie, de la religion, de la nationalité...(attention tous ces mots sont piégés...), la mise en pratique est parfois délicate. Car la haine ou la discrimination peuvent êtres subtiles, voire subliminales ; elles peuvent aussi être l'objet de fantasmes... S'il existe des faits constatables objectivement et facilement sanctionnables, souvent il s'agit de la rencontre de subjectivités, notamment quand il est question d'humour.
"On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui". Le mot de Desproges est magnifique, mais il expose d'avantage le problème qu'il n'offre de solution, car quoi de plus tandancieux que ce "n'importe qui"
La loi, meme motivée par les meilleures intentions du monde, va parfois aussi trop loin. Ainsi de l'interdiction de la contestation des "crimes contre l'humanité" tels que définis par le statut du tribunal militaire international de Nuremberg, car la vérité judiciaire qui en est issue n'est que le résultat du rapport des forces politique et militaire de l'époque ...
On peut être sûr qui si le sort des armes avait été différent, les "crimes contres l'humanité" recouvriraient plutôt le largage de bombes au phosphore sur les villes allemandes ou encore l'emploi de l'arme atomique au Japon.
Quant à la lutte contre le racisme, s'il est souhaitable qu'elle sanctionne sévèrement les actes, il faut prendre garde à ce qu'elle ne vire pas à la chasse aux sorcières en voulant sonder les reins et les coeurs
Il est d'abord injuste avec Maja (qui n'a cessé de contextualiser Jean Bricmont tout au long de l'entretien et fait certaines objections comme le "quels chiffres ?" auquel Bricmont répond que l'auteur ne l'indique pas)
Il se trompe et demande "contexte de cette citation de Vidal-Naquet ?" alors qu'elle est de Mayer.
Ensuite il me semble parfois hors sujet : l'éloignement de Pressac vis-à-vis de Faurisson n'a rien à faire ici : le livre et l'interview que cite Bricmont sont postérieurs à cet éloignement.
Enfin ET SURTOUT il occulte le fait que, dans la vidéo trouvée sur Internet, Bricmont insiste A CHAQUE FOIS sur le qualificatif "SEUL" et cite également un juge musulman et un juge catholique. On peut ne pas être d'accord avec cette manière de voir mais il faudrait éviter de surcharger l'interprétation et surtout de demander à l'intéressé des éclaircissements avant de le qualifier d'antisémite (et donc par la même occasion d'antimusulman et d'antichrétien).
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Au nom de la pensée scientifique, Briqmont nous prend pour des ânes, " je vais parler à Radio Courtoisie, on peut parler avec tout le monde, je suis libre de mon expression..." Pitié!
Ok c'est toujours plus intéressant que Maite Biraben face à Taddei.
Supposons que vous invitiez un Michel Drucker, mais bien moins connu, ne faudrait-il pas prévenir le public que, attention, mais ce bonhomme cherche à ne se fâcher avec personne, surtout avec les plus connus, les personnalités les plus populaires. Ceci afin qu'on comprenne pourquoi il ne dit justement, lui, au contraire du personnage sulfureux, rien qui fâche tel ou tel, pourquoi il a de l'indulgence, pourquoi ses propos sont si lisses.
Est-ce que cette contextualisation là n'est pas tout autant nécessaire ? Bref, ce qui revient à dire que personne (ou alors tout le monde) ne devrait échapper à ce souci de contextualisation puisqu'il s'agit bien de donner les éléments qui permettent éventuellement de relativiser ce qui est dit, et qu'il est tout aussi important de savoir qu'un tel a l'habitude de ne pas tenir des propos choquants, d'éviter d'avoir une quelconque relation avec des infréquentables, que sa parole en résumé n'est pas forcément mûe par une volonté d'être vrai, mais est guidée d'abord par le souci de ne franchir aucune ligne jaune.
De plus, restreindre la nécessité de contextualisation aux seuls personnages sulfureux, n'est-ce-pas une façon incidieuse d'inciter au rejet de toutes leurs idées sans examen ? Tandis que les autres bénéficieraient d'une clémence et seraient dispensés de cette examen de passage qu'est la contextualisation, ce qui pousse vers un certain conformisme des idées.
C'est aussi ce qui manque à ce billet. En fait, que dit Jean Bricmont ? Que les médias et la justice sont défaillants en ce qu'ils ne sont pas neutres. Une critique bien plus radicale que celle qui est portée par @si. Moi qui suit les deux, j'aurais surtout été intéressé par voir un débat sur le fond, et de préférence un débat informé. Je ne comprends pas par exemple pour quoi ce serait mal d'être contre la Loi Gayssot (elle ne manquait pas de détracteurs au dessus de tout soupçon) et encore moins comment accepter que la discuter à présent associe automatiquement ceux qui le fond à une opinion: ne peut on simplement être pour la liberté d'expression ? Ou bien est ce en fait là ce qu'on nous reproche ? (oui, je suis contre, ne serait ce que parce que c'est contre productif et donc stupide. Tout ce qui est stupide m'exaspère.) Mais je serais intéressé de voir DS débattre sur les arguments précis de Bricmont, par exemple sur la citation de Hessel contre celle de Lepen et la différence de traitement etc ( et pourquoi pas défendre, après tout, la prise en compte de l'intention ? ). Ou de tout autre.
Encore faudrait il le faire de façon, donc, informée. Ce n'est pas très utile de dire "attention, il manque le contexte" sans avoir vérifié d'abord s'il y avait une raison réelle de soupçonner Bricmont de le manipuler. Ce n'est pas très sérieux de parler des problèmes entre physiciens et linguistes alors que Bricmont le physicien s'est notamment fait connaitre en co signant un livre avec Chomsky (un linguiste un tout petit peu en vue). Dézingué en France parce qu'il a soutenu la liberté d'expression de Faurisson. En tous les cas, ce physicien et ce linguiste se sont manifestement bien compris.
@si/DS s'est toujours positionné comme piquant par rapport au système sans rentrer dans la dissidence et c'est très bien, il faut de tout. Par contre s'il s'agit de l'ouvrir sur un sujet, en tant que lecteur je n'aime pas me sentir infantilisé et manipulé par des arguments aussi peu travaillés. J'ai vraiment envie de lire une bonne critique de cette dissidence. Jusque là, presque personne ne semble décidé à, ou capable de la produire. Bricmont est un interlocuteur très intéressant pour débattre avec lui: rigoureux, poli, loin de l'outrance. Est il bien malin une nouvelle fois de parler du diable qu'il serait peut être plutôt que, enfin, de parler du fond ? Je ne crois décidément pas.
Ah ? et donc nous, asinautes, payons un abonnement à ASI en partie pour fournir à HS les moyens de son activité,
mais sans pouvoir visionner ses émissions ?
On ne lutte jamais assez contre la peste brune.
L'ennemi est à nos portes. C'est pourquoi j'appelle à la vigilance et à la lecture de Pierre Desproges, éminent patriote s'il en est, qui nous apprend notamment à bien repérer l'ennemi.
En particulier, il faut bien distinguer l'ennemi (qui est à nos portes) du géranium (qui est à nos fenêtres).
Repos, vous pouvez fumer.
Difficile de dire vu que je n'ai pas lu (et que je ne lirai pas...) son livre, mais pour ma part, la liste de citations hors contexte qu'il faisait était justement pour donner des propos qui, hors contexte, apparaissaient comme négationnistes mais qui ne seraient pas poursuivi à cause du "contexte", c'est-à-dire de l'auteur.
La démonstration que l'intention compte me semble justifiée mais c'est l'idée que ça corresponde à un arbitraire qui est idiote : une décision de justice n'est pas un traitement informatique de données classifiant en licite/illicite, c'est un jugement humain qui se fait en prenant en compte le contexte, non seulement la personne de l'accusé mais aussi le contexte social.
Fidèle à son simplisme de matheux, Bricmont attend qu'on lui donne des "critères" comme si il s'agissait de programmation informatique.
Je crois qu'au-delà du cas Bricmont, le problème est la fin d'un certain consensus des années 80 sur l'anti-racisme/anti-sémitisme, une période où la pensée communautariste était complètement dévaluée : dire "juif", "arabe" ou "gaulois" renvoyait directement à la mentalité "facho", c'est dans le même mouvement qu'on faisait la marche des "beurs" et les lois anti-négationnisme.
Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on se rapproche des Etats-Unis, on se met à vouloir affirmer des identités autres que le citoyen universel, on a les Indigènes de la République et la Ligue de Défense Juive, on s'affirme soi-même arabe, juif, gaulois, etc. et dans ce contexte plus communautariste, on se remet à interroger les appartenances.
De mémoire, dans l'émission de Maja, Bricmont utilise "communauté organisée" au sujet des juifs, et cette idée me semble se répandre à nouveau, l'idée que "juif" correspond à une communauté organisée avec ses intérêts propres (et d'autant plus qu'il y a le spectre israélien derrière...). Dans la vidéo que vous donnez, après sa liste de religieux, je parierais que Bricmont pourrait mettre une "communauté gay", c'est-à-dire que spontanément, il voit (et pense que la société voit) untel ou untel par ses appartenances, il entérine un communautarisme montant.
L'antisémitisme historique s'est fortement appuyé sur cette idée de communauté mais je crois qu'on est plus dans une dynamique "à l'américaine" : il arrive qu'on se mette à douter de l'honnêteté d'un procès uniquement parce que les jurés étaient "blancs" et l'accusé "noir", même vu de France nul ne met en doute des automatismes plus ou moins conscient de jugement par stéréotype communautaire et je ne suis pas sûr qu'interroger les appartenances d'un juge y soit considéré comme du racisme (ou de l'antisémitisme si il est juif). Ce serait une qualification plus qu'une discrimination, une volonté de chercher la neutralité de la justice, d'éviter les biais, seraient-ils seulement cognitifs ou affectifs.
A force de dire les juifs par-ci, les juifs par-là, il ne faudra pas que Bricmont s'étonne qu'on se pose des questions sur son état d'esprit mais il va bien falloir prendre en compte les appartenances communautaires si elles deviennent de vrais clivages dans la société, si un musulman se met à penser qu'il doit être sympa avec les musulmans, un chrétien avec les chrétiens, un "noir" avec un "noir", un "gaulois" avec un "gaulois" etc.
Typiquement, et même si c'est en faveur du F.N., peut-on considérer que le jugement du tribunal de Cayenne dans l'affaire de Taubira caricaturée est de la justice neutre ? Et que faut-il penser de l'instrumentalisation du Conseil d'Etat pour interdire les spectacles de Dieudonné ? Peut-on aussi nier que les plus ou moins extrémistes pro-israéliens se soutiennent de Ulcan à Maître Goldnadel en passant par Jonathan Simon Selem ou Meyer Habib ?
Donc bon, on entend un peu partout des plaintes communautaires et Bricmont me semble juste un symptôme d'une évolution communautariste des mentalités. Son discours plaira à certains qui pensent déjà comme lui, et je crois qu'il faudrait s'interroger sérieusement sur ce qu'impliquerait une communautarisation par rapport à notre Droit, ne pas esquiver la possibilité qu'on doive mettre des garde-fous pour assurer la neutralité des tribunaux. Un Bricmont qui demande qu'on lui définisse le terme "antisémitisme" montre assez son incompétence sur le sujet, mais il n'empêche que notre Droit n'est pas forcément fait pour résister à des instrumentalisations communautaires, on n'a pas 3 siècles de communautarisme derrière nous comme les Etats-Unis.
Pour rappel, une juge du procès Trayvon Martin s'est récusée elle-même à la demande de la défense sur le motif que son mari était expert judiciaire sur CNN. Est-il seulement possible en France de demander à un juge de se récuser ?
Bricmont, comme l'extrême droite, est parfaitement essentialiste quand il dénie la possibilité à un juif (ou à un musulman, un chrétien...) de pouvoir juger en toute objectivité un problème qui concernerait sa "communauté" (avec mille guillemets car ça reste à prouver que les "communautés" existent encore vraiment dans nos sociétés atomisées). Cette idéologie de l'identité raciale ou spirituelle dont l'individu ne peut pas s'extirper ne devrait plus avoir droit au chapitre dans un débat sérieux.
Ce qui rend la chose presque drôle, c'est que Bricmont n'a jamais l'air de se demander si ses propres opinions concernant la puissance israëlienne, le poids de l'Amérique, bref l'attirail habituel, ne sont pas elles aussi des freins à l'objectivité quand il parle de cas comme Dieudonné ! En somme, le "sang" nous ferait forcément pencher dans une direction, par contre l'opinion géopolitique ne biaiserait jamais nos jugements concernant la "liberté d'expression". On croit rêver.
Il est vrai que c'était, de mémoire, A. klasrfeld qui appelait à la manifestation....C'est donc vrai qu'on ne peut absolument pas se questionner....Impossible en effet que dans ce sérail,on puisse choisir un juge(capable de déjuger un confrére) !!!!
Je ne suis pas Dieudonniste,je me contrefous de ses pitreries,mais qu'on se serve de la justice à sa guise pour le faire taire,il ya un pas!
Alors Mr Schneiderman vos indignations décontextualisées.......!!!!!
On peut ajouter que, en matière de liberté d'expression, Bricmont n'a franchement pas à se plaindre: Egalité et Réconcilitaion lui ouvre régulièrement ses colonnes, comme ici en août dernier: http://www.egaliteetreconciliation.fr/Entretien-avec-Jean-Bricmont-sur-l-actualite-internationale-et-la-liberte-d-expression-27808.html
Dans ce contexte était-il vraiment nécessaire qu'HS en rajoute une louche sur la "liberté d'expression"?
Sans arrêt, dans l'émission, elle dit qu'elle ne sait pas, qu'elle n'est pas assez informée (par exemple : elle n'a pas regardé la dernière vidéo de Dieudonné). Dans ce cas-là, peut-être ne fallait-il pas interviewer ce personnage, connu pour être un manipulateur.
Je suis pour la liberté d'expression, pour que Jean Bricmont (et Soral, et Dieudonné, et même Faurisson) ait le droit de s'exprimer, mais cela doit se faire dans un cadre "contextualisé", par exemple dans un débat équitable ou alors face à un intervieweur calé et informé, sans quoi je ne vois pas bien ce que cela apporte.
Je pense que c'était un exercice très risqué, mais il me semble qu'il n'a pas été assez préparé et travaillé.
Que dirait-on si une personne d'origine musulmane décidait seule dans un procès ayant à voir avec les caricatures du prophète ?
...
Que dirait-on si une personne d'origine catholique seule décidait dans des procès ayant à voir avec des spectables dits christianophobes ou sur la question du mariage pour tous ?
Ces questionnements ne paressent-ils pas islamophobes (ou christianophobes) à DS ?? Ils ne sont pourtant que des transpositions dans un autre contexte de la citation :
Est-ce que c'est antisémite, demande Bricmont, de se poser la question, de comment se fait-il, qu'une personne, peut-être parfaitement neutre, etc., d'origine juive, prend seule la décision d'annuler le spectacle de Dieudonné hier au Conseil d'État ?
Ces transpositions sont d'ailleurs typiques dans les écrits de Noam Chomsky (dont Jean Bricmont est un fervent défenseur).
Les mystères de la domination de l'affect sur la raison ? Ce n'est jamais bon d'être juge et partie.
Faux , Maja le fait dés le début de la vidéo. Vos lecteurs/téléspectateurs ont un cerveau ... La présentation de Maja incitera sans doute les personnes qui ne connaissent pas Bricmont à aller rechercher plus d'informations sur le web ...
Pour ma part , j'ai trouvé l'entretien interessant .
[quote=Vous l'aurez compris : cette émission m'a mis en colère.]
Moi c'est votre billet qui me met en colère ... comme quoi !
En effet, il n'en est pas à son coup d'essai sur ce type de questions.
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1351648,1353399#msg-1353399.
Maintenant, il va falloir que je visionne cet entretien, joli coup de pub.