Coco, ses coconneries, et ses petits lapins
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Commentaires préférés des abonnés
Perso ce que je vois, en tant qu'ancien conteur, c'est qu'il y a une tentative de réécrire les débats autour des contes merveilleux comme une histoire de cancel culture récente à droite, et comme une polémique sans fondement venant de Fox News (...)
Quand le ministre de l'intérieur lui-même relativise le sexe forcé qu'il a fait subir à une femme, rire du non consentement des femmes c'est carrément de l'humour gouvernemental, ça gratte plus personne là...
- C'est drôle.... j'arrive de Mediapart, où je viens de lire un billet de blog : https://blogs.mediapart.fr/louise-elisabeth/blog/060521/j-ai-ete-violee-vous-violez-vous-violerez-encore
c'est une réaction à la confession d'un violeur "repenti" publiée p(...)
Derniers commentaires
Je vois deux lectures pour ce dessin :
- puisque Blanche Neige couche avec les 7 nains ça prouve qu'elle connait, pratique et adore le sexe, et donc que si le prince était moins bête (puisqu'a priori il devait le savoir...) il l'aurait compris, et donc n'aurait pas posé cette question qui paraît bien prude en regard des goûts de Blanche Neige => le prince est bête, coincé, avec une vision erronée de Blanche Neige (qui est toujours vue malgré ses actes et envies d'adulte comme à peine sortie de l'enfance, puisque pour elle un baiser serait déjà toute une affaire...).
Un tel décalage (puisque c'est là dessus que ça joue) est un ressort comique.
- puisque Blanche Neige couche avec les 7 nains ça prouve qu'elle connait, pratique et adore le sexe (sinon elle ne le pratiquera pas avec "autant" de partenaires), et donc que ce n'est pas la peine de lui poser la question de son consentement. Ce dernier est présupposé par son comportement => il est idiot de lui poser la question, car ses actes parlent d'eux même et prouvent qu'elle "aime ça", mais le prince est tellement bête (c'est bien le seul à ne pas avoir compris qu'il n'avait pas à demander avant de faire) qu'elle même est forcée de lui expliquer. Ici c'est lui le gamin, un "homme un vrai" n'aurait pas posé la question.
Là aussi il y aurait décalage, mais le présupposé du consentement automatique étant trop proche de la réalité pour certaines personnes, le décalage me semble moins flagrant et je ne retrouve pas le ressort comique.
Et j'avoue que puisque je peux hésiter entre ces deux interprétations il m'est difficile de trouver le dessin spontanément drôle car la deuxième fait encore trop de ravages.
Nous sommes quelques uns à réclamer la possibilité de supprimer ( pour notre usage et écrans personnels ) les noms de certains " forumeurs " qui puent la haine et la connerie ( pour moi, pour mon sens olfactif à moi, et à mon sens personnel ) .
J'ai cru comprendre que je doive renoncer à à des échanges normaux, parfois tendus, parfois fructueux, mais dans la sérénité
Je vais donc , devoir continuer , à " dérouler " ces posts encombrés de commentaires ridicules , racistes , d'une nullité crasseuse et nauséabonde.
J'ai parfois l'impression de faire une promenade culturelle, en ne pouvant éviter de marcher dans la merde..
Une merde collante, des posts indécrottables et , surtout, inév!tables
Aux dernières nouvelles, les nains portent plainte contre Blanche Neige. Et Blanche Neige contre le chasseur. Et le chasseur contre la reine, il était pas du tout consentant, elle l'a obligé.
J'ai glané le terme "contes merveilleux" dans un des commentaires les plus approuvés. Je porte plainte contre les contes merveilleux qui m'ont fait avaler des atrocités en même temps qu'ils prétendaient me faire croire au bonheur perpétuel, alors que:
Cendrillon, pour ses trente ans, est la plus triste des mamans,
Le prince charmant a foutu le camp avec la Belle au Bois dormant.
Et aussi: combien de princes charmants, dès lors qu'on les a embrassés, se sont transformés en crapauds (avec tout le respect que je porte aux crapauds, si vous en rencontrez un, ne le transformez surtout pas en prince, encore moins en prince charmant).
on s'affole on s'affole mais il faut juste se souvenir d'une chose: les contes avaient une fonction "formatrice", en gros on apprenait aux jeunes filles à "avoir peur du loup"... et oui ils véhiculent une image de femme docile, soumise et dépendante de la présence d'un homme, c'était précisément leur rôle!
La représentation d'un baiser non consenti? Ou la découverte de l'eau chaude...
Donc bon, le dessin de Coco est pas terrible (perso il ne me fait pas marrer, même si ces lapins en forme de vulve sont quand même bien trouvés). Mais sur le fond, Coco souligne juste l'ineptie de cette affaire, et en passant la seconde version du dessin nous donne à voir une Blanche Neige qui veut se "faire fourrer"...
Je comprend pourquoi depuis des semaine j'oublie de lire ASI.
Bye
D'ailleurs, en lisant les commentaires, je suis effaré : mais bon dieu, il ne faut pas lire un dessin au premier degré !!! En l'occurrence dans moult exemples indiqués dans cette discussion, vous faites des contresens ! Argh !
Franchement, je prends peur... Comment ça se fait ??? Finalement, vaut mieux arrêter les dessins si c'est mal compris une fois sur deux...
Euhhhh, @Daniel, je crois vraiment que c'est une mauvaise interprétation du dessin de Coco... Moi j'ai compris l'inverse de ce que vous y avez compris. On n'épouse pas nécessairement l'avis du protagoniste du dessin !!
Hmm, ce n'est pas la première fois que je remarque ce genre de choses... Là on a un vrai sujet sur la portée du dessin de presse, a fortiori quand il arrive sous les yeux des personnes auxquelles il n'était pas adressé en premier lieu. Je dis ça en pensant au regretté Charb qui doit se retourner dans se tombe en voyant l'usage qui est fait a posteriori de son travail :(
Pendant ce temps, au ministère de l’intérieur...
Dans le climat actuel de mal pensance généralisée, est-il encore permis de dire que les dessins de Coco sont complètement nuls en plus de n'être pas drôles ?
Aucune originalité, un propos graveleux du niveau de 4chan, et en plus un suivisme des dernières modes de la fachosphere, bref Charlie Hebdo dans toute sa médiocrité habituelle.
Au moins le sujet sur Hanouna hier concernait un vrai problème.
C'est bien difficile à suivre, toutes ces dissertations sur le rire. C'est simple, j'ai ri avec Charlot, Groucho, de Funès, Coluche et mille et mille autres, en y voyant ou sans y voir malice. Et je n'ai jamais pu entrer dans Le Rire de Bergson. Je crois bien d'ailleurs ne pas être le seul.
Ne jamais perdre de vue que le rire, c'est d'abord un réflexe. Et ça le reste, bien avant de devenir, parfois, une réflexion ou plutôt un sujet à...
Démonstration avec cette affaire de Coco, ses coconneries et ses petits lapins. Ses deux dessins m'inspirent un sourire assez modéré, tempéré à vrai dire par une impression de déjà-vu et un manque assez flagrant de la lubricité qui sied à l'humour tendance salace.
Le Gotlib, vu et revu à satiété, n'en provoque pas moins comme à chaque fois le bienfaisant réflexe de l'hilarité qu'on détaille d'un nain l'autre. Avec cette sensation perdue de vue depuis ces temps heureux où l'humour semblait tout juste se débrider: c'est con, ah oui, c'est con, mais comme c'est bon !
Là dessus, les variations sérieuses de DS me font le même effet que les démonstrations bergsoniennes. A vrai dire, pas grand-chose à en retenir sinon qu'on regrette qu'en fait d'exégètes, on n'ait plus affaire à ces grands maîtres qu'étaient Siné, Choron, voire Desproges et quelques autres, surtout quant ils avaient un coup dans le nez.
Que voulez-vous, mes bonnes âmes, tout fout le camp. Et le rire n'y échappe pas. Et ça aussi, ce n'est pas gai.
Ce qui est amusant, et qui montre que Coco n'a pas compris grand chose au problème, c'est que le dessin refusé, plus subversif en apparence, est en réalité somme toutes moins problématique, car Blanche-Neige y donne son consentement de manière explicite.
C'est quelque chose que comprennent mal beaucoup de personnes quand on parle de sexe par surprise a avec une personne endormie. La question n'est pas de bannir toute forme de pratique, mais qu'il faut qu'il y ait consentement. Mais le consentement peut être préalable, et retiré à tout moment. Dans un couple il y a plein de manière de poser la question sans même parler, et plein de manière de dire non. Dans le même genre, le SM, même la violence lors de l'acte peuvent être consenti.
L'autre problème de ces dessins, c'est cette idée que ces critiques relèveraient d'une morale pudibonde. Alors je trouve que cette scène est problématique, mais en aucun cas parce que je suis choqué par un baiser… Une scène de sexe explicite entre le prince et Blanche-neige me poserait beaucoup moins de problèmes que cette scène (ridicule au demeurant).
Encore un dessin misogyne... euh... misandre... euh... pro-riches... euh... anticapitaliste ?... Je ne sais plus, je m'y perds.
Et ce merveilleux film en 70 mm 3D interactif (involontaire) classé XXX :
"Blanche Fesse et les Sept Mains" (1981) de Michel Caputo.
Non mais vous y avez pensez peut-être, bande de ringards !
Je m'emmerde un peu a lire ASI en ce moment.
Je viens de renouveler mon abonnement, parceque ce me ferait vraiment mal de perdre un media de gauche independant. Mais j'avoue que j'ai du mal a y trouver mon compte.
Pas plus tard qu'avant hier, la télé a diffusé le film de Marion Vernoux "Les beaux jours".
Ce film comporte des scènes de cul torrides entre Fanny Ardant et Laurent Lafitte, qui baisent dans toutes les positions, habillés, nus ou a moitié nus, dans la bagnole à Fanny ou dans l"armoire à balais (y'a même une scène de fellation, merci Marion, merci Fanny).
Cependant, ce film comporte une scène qui a échappé à la vigilance des féministes intégristes , puisqu'elles ne l'ont pas dénoncé : le premier baiser échangé par les amants n'est pas vraiment consenti. Laurent roule une pelle à Fanny alors qu'elle ne s'y attend pas, n'a pas donné son accord, ni verbalement, ni par écrit, ni par le classique regard-qui-vaut-consentement.
On cause, on cause, mais une fusée chinoise incontrôlée de plus de 10 tonnes, va s'écraser sur la terre demain ou dimanche, sans qu'on sache très bien où.
Ce peut-être en plein océan ou au milieu du désert, comme sur le Palais de l'Elysée.
On croise les doigts.
Faudra-t-il interdire le film "Autant en emporte le vent" ?
Ce film comporte en effet un scène de viol. Scarlett O'Hara (Vivien Leigh), un beau jour, a décidé de faire la grêve de la baise et de refuser l'accès de son lit à son mari (Clark Gable, alias Rhett Butler). Celui-ci ne l'accepte pas et la baise de force.
Je me suis promis depuis longtemps de lire le bouquin (écrit par une femme) d'où est tiré le scénario du film. Peut-être le roman est-il plus clair que le film sur le plaisir qu'éprouve Scarlett dans cette scène. Avant la scène du viol, Rhett (qui est son troisième mari) lui rappelle qu'elle a été jusqu'à présent mal baisée parce qu'elle n'a connu qu'un gamin sans expérience (mort à la guerre quelques jours après les noces) et un vieux (qu'elle a épousé pour son pognon). En tous cas, dans le film, on peut voir Scarlett le lendemain matin dans son lit toute gaie et épanouie, les joues roses et plus belle que jamais.
On ne saura jamais si elle a connu son premier orgasme à l'occasion d'un viol. Faudrait vraiment que je me décide à lire le roman.
PS : Si vous êtes sages, je vous décrirai bientôt la scène de viol du film d'Hitchcock "Marnie" dans lequel Sean Connery (le héros du film !) fourre Tippi Hedren (l'héroïne - frigide, mais c'est provisoire) sans son consentement.
"Fox a sauté sur l'occasion, et la polémique a traversé l'Atlantique, aussi vite qu'un changement de doctrine gouvernementale sur les brevets des vaccins ".
Les mêmes qui accusent les militants anti-racistes d'importer des sujets soit disant américains se jettent sur la polémique initiée par Fox News.
J'aimerais tutoyer Coco, comme le fait DS. Je suis jaloux.
Mais est-ce bien un tutoiement consenti ?
La révolte gronde, torches et fourches sont devant le palais. Les maitres, apeurés, forment des cercles, paient les plus grands penseurs de leurs temps, discutent et accordent leurs pensées en réseau. Puis, ils désignent un valet charismatique qu'ils nomment et décorent "porte-parole". Ils lui promettent, comme à l'accoutumée, gloire et richesse, puis l'envoie à la rencontre des révoltés :
"
Braves gens, j’entends et comprends vos légitimes revendications... On ne peut plus, au 21ème siècle, continuer ainsi ! Tout va changer, le temps est venu, nous vous avons entendu !
... Cependant, avant d'aller plus loin, avez-vous observé votre voisin d'origine africaine ? Ne vole-t-il pas votre pain et vos femmes ! Et vous, braves gens racisés, ces blancs ont des privilèges qui vous écrasent ! Regardez ce que l'ancètre de celui-ci faisait dans les colonies ! Sont-ils réellement avec vous dans vos combats pour votre liberté ?
... Messieurs, ces femmes ont des promotions canapés et n'étaient-elles pas bien dans leurs foyers jadis, choyées et bichonnées ? Ne seraient-elles pas la cause de vos salaires bloqués ? Et vous mesdames, regardez ces hommes tentent de vous dominer avec leurs masculinités mansplanninsantes et perverses ! Ils ne pensent qu'à vous baiser, vous qui êtes si pures, si désintéressées et moralement irréprochables !
... Chers sages grisonnants de la nation, vous qui avez travaillé dur toute votre vie, voyez-ces jeunes cigales qui ravent, rappent et parlent de genres au lieu de travailler, masques porter et obéir à votre sagacité, dans ce monde où tout vous dépasse et va trop vite pour vos habitus, ils vous appellent Boomers, rigolent sous cape de vos difficultés avec ces nouvelles technologies, vous accusent d'écocide ! Les laisserez-vous faire et les aiderez-vous à mettre en oeuvre leurs aspirations ... qui vous ringardiseront encore plus ?
... Et tous ces fonctionnaires qui ne sont pas efficaces alors que nous leur enlevons tout moyen de travailler correctement depuis des années. Doivent ils garder leurs privilèges de sécurité de l'emploi alors que vous vivez quotidiennement sous le joug d'un patron prompt à vous virer ?
"
Les révoltés s'arretent de gronder contre les maitres du palais, marquent une pause et commencent à discuter entre eux. Le ton monte, des bagares éclatent par-ci par-là. Le valet porte-parole attend un peu puis, satisfait, rentre au palais rassurer ses maitres : "c'est réglé! Maîtres, encore une génération de gagnée. Attendons tout de même une ou deux journée avant de les re-plumer."
Bonjour, je découvre l’existence d’une polémique en lisant cette chronique. Donc je n’ai pas lu quels reproches qui fait à qui. Mais je ne suis pas sûre de comprendre où est l’absence de consentement dans les deux dessins de Coco :
- dans le dessin publié, il est oral
- dans le dessin non publié, il est écrit,
mais il y a consentement dans les deux cas, non ?toutes mes copines a qui j'ai proposé un plan a trois on dit oui , toute !mais ça veut pas dire qu'on peut les violer dans une cave a plusieurs , ça veut pas dire que c'est des salopes non plus , je ne sais pas ce qui les motives , je ne sais meme pas ce qui me motive moi non plus .Ca ne c'est pas toujours bien passé , le mieux c'est quand c'est spontané .Une de mes copines prenait son pied en 5 minutes quand je lui susurrais a l'oreille que j'allais l'emmener sur un chantier en laisse où des ouvriers couvert de poussière l'attendaient , elle jouissait en tremblant de tous ses membres avant que le nain a grosse bite entre en action , pauvre nain. Alors vous pouvez prendre ça comme de la provocation , mais c'est une réalité .Blanche neige c'est fait avoir par un Menez ? Et si ça avait été un beau brun ténébreux comme moi , avec les yeux plein de promesses de plaisir(mon mail en message privé) . J'ai vraiment l'impression que le probleme est ailleurs .Peut être avoir des bordels avec de vrais mère maquerelle, le tout remboursé par la sécurité sociale bien sur! C'est pas moral? Coco n'a fait que ça , pointer un paradoxe !
J'ai adoré Gotlib période Rubrique à Brac, et trouvé ça nul époque Rha lovely.
Il l'a d'ailleurs dit lui même, quand il avait pas d'inspiration, il dessinait des bites et faisait du graveleux.
Du coup je pense qu'on peut dire la même chose de Coco. Est-ce que son dessin me choque ? Il en faut beaucoup plus que ça. C'est juste nul.
En médecine on appelle ça de l'humour de salle de garde, c'est à dire graveleux, peu inspiré et pas drôle à moins d'être alcoolisé.
Je sais pas si c'est vous qui devenez plus intelligents ou si c'est moi qui devient plus bête, mais j'ai un peu de mal à déchiffrer ce Matinaute où vous parlez par endroits en "code de l'entre-soi journaleustique" avec et de Coco. Vous savez, vous, Daniel, les intentions de Coco, parce que vous en connaissez l'histoire et le déroulement de carrière tandis que moi, lectrice d'ASI, j'ignore de quoi vous parlez, à quoi vous faites référence.
Et me voilà enjointe (pas de manière coercitive, bien entendu, puisque c'est moi qui choisis de payer un abonnement et non vous qui m'y contraignez) à penser quelque chose d'une affaire Blanche Neige dont je ne saisis pas tous les tenants et aboutissants; Si je me base sur les images-dessins que vous publiez, je sais ce qu'elles me font, à moi, perso, mais je ne sais pas dire si telle était bien l'intention de la dessinatrice.
En tous les cas, ce que je crois comprendre du bas de ma bêtise, c'est que les abus sexistes et sexuels, ainsi que les moeurs sexuelles de notre ère (ceux des ères précédentes, ça s'appelle l'histoire ou la littérature) font couler bien beaucoup d'encre chaque jour que dieu fait. C'est même devenu une sorte de marronnier quotidien que d'avoir à dire ou à suggérer quelque chose entrant dans la catégorie MeToo et BalanceTonPorc. Un effet de mode ? Dans ce cas, ça me laisse bien ringarde ou pire, ringardisée.
Je n'ai rien compris à cette chronique et je suis trop paresseux pour la relire pour voir si j'ai raté quelque chose.
Hallucinant comment l'expression "les wokes" est devenue en peu de temps omniprésente dans le sabire néo-réac et donc dans la presse; les même qui hurlent à l'importation des concepts américains vont chercher toutes leurs infos et leur manière de parler sur fox news.
Un wok c'est une poêle à fond bombé pour faire revenir des trucs dedans; sinon vous passez pour un abruti fini si vous employez cette expression comme ça. En français ça ne veut absolument rien dire. Je préférais encore quand ils parlais des "ésjidoubleuvé" (SJW) ou des "néo-marxiste post-moderne"); ça veut tout aussi rien dire mais ils avaient l'air un peu moins de benets boomers qui reprennent des expressions qu'ils ne comprennent pas. C'était déja agaçant quand c'était utilisé correctement par la gauche ("machin il est woke"); souvent de manière ironique d'ailleurs.
Vous pouvez lire le conte original ici... et apprendre, comme moi, qu'il n'y a jamais eu de bisou
Les bons petits nains, touchés de ses prières, eurent pitié de lui et lui permirent d’emporter le cercueil. Les gens du prince le soulevèrent sur leurs épaules ; mais, ayant heurté du pied une grosse racine, ils tombèrent, et par l’effet du choc, le cœur de la pomme sortit du gosier de Blanche-Neige. Presque aussitôt, elle rouvrit les yeux,
Ce matin, je suis pas clair et je n'ai pas grand chose compris à la rubrique matinautale. J'ai tiqué sur le coconneries du titre, ça m'a rappelé coolcoolcoocoucool et j'ai lu les commentaires et j'ai un peu plus compris et ça m'a rappelé Johnny Blanquer disant ce matin que l'écriture inclusive no passara au babababac
et je me suis dit qu'en effet j'ai du mal à lire les points dans les mots mais que ça me fait vraiment braire d'entendre "les droits et les conventions nationaux" et que doctoresse ça rime un peu avec ânesse et qu'il serait grand temps pour que le François qui s'énonce clairement et les mots arrivent aisément devrait faire un grand nettoyage de printemps à l'Acacacadémie Française, un Osterputz comme on dit en Alsacien, et qu'avec un peu de créativité et en bousculant la langue on lui donnerait une nouvelle vie, et docteure, c'est sympa, et pas ma médecine comme l'a dit un Anglo-saxon de mes connaissances mais que pourquoi pas dire les lapins et les lapines sont charmantes
et que dans les contes des cavernes, les princesses devaient pas rester longtemps endormies, et qu'elle aurait été bouffée par Ursus spelaeus avant que Prince Cro-Magnon puisse les baiser
et que donc il serait temps de changer de registre de contes
et aussi de registre de choses qui font rire ou sourire
avant l'extinction de notre espèce
car aujourd'hui, 7 mai 2021, les frères Grimm z'auraient bien du mal à recueillir des légendes qui ont du sens pour ceux qui les entendent
Dites donc Schneidermann, vous êtes sûr d'avoir le droit de critiquer une femme sur ce sujet en tant qu'homme blanc cis-hétéro-privilégié? Vous devriez peut-être demander l'assentiment d'une "personne concernée", comme vous l'avez fait avec Rokhaya Diallo sur l'antiracisme, ou Théophile Kouamouo sur la "servitude" de Christine Kelly face à Zemmour?
Moi en tout cas j'ai hâte que Coco vous croque en petit écolier studieux du wokisme que vous êtes devenu.
Il n'y a pas de polémique si on ne l'alimente pas. C'est un non-sujet selon moi. Que des gens protestent parce qu'ils se sentent offensés et tentent de faire bouger les lignes, c'est très bien. Que les réacs qui ne voient pas le mal se sentent offusqués et s'en défendent, c'est très bien. Que les progressistes fustigent les réacs, c'est très bien aussi. Mais c'est du vent. D'ailleurs moi même je fais du vent en disant que c'est du vent.
Cher Daniel, dans cette chronique m'est avis que votre équilibrisme funambulistique, quoique bien intentionné, est un poil bancal. Merci quand même d'avoir rebondi sur cette actualité pour pointer la dégradation de notre capacité de débat. Le magnifique post humaniste et érudit de Carnéade de Cyrène ci-dessous peut aider à affermir le balancier. Ce commentaire à lui tout seul mériterait même d'en faire un article.
" Blanche-Neige serait-elle une " nainphomane " ?
La "cancel culture"... Franchement, ils me font pitié avec leur atermoiements sur cette chose qui n'existe que dans leurs fantasmes. Le problème, c'est que les politiciens reac de tout bord, LREM en tête, donnent dans ce fantasme et en font des caisses. Dernier exemple, le discours pitoyable de Marcron pour célébrer Napoléon : "ne rien céder à ceux qui entendent effacer le passé au motif qu'il ne correspond pas à l'idée qu'ils se font du présent". Il doit parler des hordes de banlieue qui se précipitent dans les bibliothèques universitaires pour brûler les livres d'histoire. Non mais sérieusement, je ne comprends pas pourquoi ils s'acharnent à être aussi bêtes et méchants, si ce n'est pour flatter ce que les peuples ont de bête et méchant.
c 'est curieux que tout le monde se focalise sur le prince et non sur les paroles de Blanche Neige qui sont des paroles de desir ... mais le desir feminin fait peur ... (il est presque toujours caricaturé en fait ) je me repete ....
A la recherche du sens perdu .
Les frères Grimm ont publié pour la première fois leur recueil de contes et légendes en 1812 .
"En des temps très anciens" , dans cette Europe centrale, renvoie donc à des histoires colportées oralement du temps du Saint empire romain germanique .
A l'époque où une parole critiquant l'Eglise catholique pouvait conduire au bûcher et où une parole critiquant le pouvoir impérial conduisait aux galères, aux travaux forcés ou à l'exécution .
Il s'agissait donc pour le conteur de dire sans se compromettre .
Dans cette histoire , selon différentes versions, la belle-mère est condamnée à la fin à danser avec des sandales de fer chauffées jusqu'à ce que mort s'ensuive , ce qui renvoie aux tortures de l'inquisition .
Et si on veut bien se souvenir que "la belle endormie" peut être une allégorie encore utilisée aujourd'hui pour désigner une ville par exemple , alors on peut penser que la belle endormie de ce conte n'est pas forcément une jeune femme .
L'empereur, les princes, la religion catholique, la réforme et ce qu'il en advint au fil des siècles ...
Un mauvais point : le rappel de l'inutile dessinateur pinpingroin(on ne parle pas de l'homme mais du dessinateur sans l'ombre d'un talent, que seule madame macron pouvait comprendre et s'en amuser) il a mal finit?.. normal il ne savait même pas achever un dessin, encore moins une légende.
Il s'inspirait, sans jamais l'avouer d'une monstre : Chaval, l'immense Chaval. Il n'y a qu'un Chaval, comme il n'y a qu'un Folon, qu'un Topor, qu'un Sempé etc..
Un très bon point à DS pour cette chronique, cette "cocochronique" distancée et amoureuse.. si ...si.. Brecht et Marivaux invités..
et .. amusante, et amusée..,
Faut lire entre les lignes, et commencer la lecture à l'envers, comme dans une certaine langue, enfin quelques certaines langues, maintenant d'en fais de la langue , je ne veux pas d'ennuis, essayer, vous verrez, c'est étourdissant. Ce qui vous met Perec et son minable epsilon (à la recherche du E manquant) à dixmillelieues.
Coco? elle est inclassable, du talent à revendre, une allumette dans les yeux, dans les cheveux.
Splendide d'imaginaire.
Une reine, un roi, tiens pour les féministes.
Pas d'autre nom pour Coco, de prénom pour Coco, pas de surnom pour Coco, rien,
COCO on dit,
COCO on rit.
COCO on vit.
Attention "chédeuvre"! Comme aurait écrit quelqu'un sur ce site, en des temps anciens.
Les femmes baisent
Les femmes font l'amour
Les femmes sont victimes de viol
C'est le même monde, malheureusement. J'attends, allez, encore une ou deux heures, avant de lire que Coco favorise la culture du viol en représentant une femme qui assume sa sexualité comme elle l'entend Dans un monde où on viole ???? mais elle est inconsciente, cette bécasse !.
Par un drôle de retournement des temps modernes, une certaine gauche va finir par vouloir lutter contre le viol en demandant aux femmes de se désexualiser... comme le font les vieux barbons de droite depuis des lustres.
On la veut, la dictature, hein.
Ah bon, ce dessin fait polémique ???
Je l’ai vu hier, en lisant le Libé d’hier, et je ne comprenais pas l’actualité de ces personnages, merci à votre chronique de m’en donner la clé.
En revanche, je dois être d’une grande permissivité, ou tout bêtement à l’ouest, car il ne m’a pas une seule seconde traumatisé, renvoyé à une quelconque acceptation d’un passage en force en matière de sexualité, tout au contraire, mieux, j’apprécie encore plus, comme vous, le dessin non publié.
Bref, les années Hara-kiri et Fluide Glacial ont laissé chez moi des traces…
Perso ce que je vois, en tant qu'ancien conteur, c'est qu'il y a une tentative de réécrire les débats autour des contes merveilleux comme une histoire de cancel culture récente à droite, et comme une polémique sans fondement venant de Fox News à gauche, quand en fait la volonté de réécrire les contes d'une manière encore plus édulcorée que celle de Disney, et dernièrement de les soumettre au politiquement correct, s'étale sur des décennies (et fait suite à la tendance dans laquelle Disney s'inscrivait lui-même, des siècles de moralisation du conte merveilleux, certains collecteurs, dès les premiers, ne manquant de publier des version déjà très édulcorées par rapport à celles de tradition orale qu'il a fallu aller redécouvrir ensuite, Charles Perrault en étant un des pires exemples).
Je me rappelle de conteurs qui s'en alarmaient déjà dans les années 90, quand ils constataient les réactions de bibliothécaires aux versions plus proches de celles de tradition orale qu'ils essayaient de ressusciter, réalisaient ce qu'en avaient fait certains livres pour enfants ou apprenaient qu'il y avait (déjà) des campagnes de parents (déjà surtout en Amérique, si en ce temps ils étaient plutôt issus de la majorité morale reaganienne, le puritanisme n'étant pas encore passé à gauche) contre les versions qui s'en éloignaient moins.
Les deux camps politiques, aussi partisans de réécritures massacrant les contes merveilleux, communient dans une tendance navrante à ne rien comprendre au symbolisme, qui fait par exemple qu'une femme endormie n'est par définition que symboliquement endormie, ce qui rend ces histoires de consentement on ne peut plus absurdes ; sans même parler de ne rien comprendre évidemment à la fonction des archétypes maniés par les contes, que le prince, la princesse, la marâtre, etc.... font partie de chacun de nous plutôt qu'être à voir comme des entités extérieures. Enfin ils prennent les contes merveilleux pour des espèces de fables de LaFontaine supposées être des allégories de la société et avoir une morale claire, quand s'ils avaient un vague rapport avec quelque chose de moderne ce serait plus avec la littérature fantastique. Le conte merveilleux est là pour parler à l'inconscient pas au conscient.
Le plus amusant étant pour moi quand les deux camps alliés pour ne rien comprendre aux contes, s'écharpent sur des éléments déjà issus de réécritures d'auteurs, l'un défendant comme traditionnels des trucs comme cette fameuse scène du baiser (qui remplace dans la belle aux bois dormant le roi faisant des enfants à l'endormie et celle ci ne se réveillant qu'après leur naissance ; ou qui est juste complètement absente de la plupart des versions de tradition orale de Blanche-Neige).
Ceci étant dit je saluerai néanmoins Coco pour ne pas s'être dégonflée face aux meutes twitteriennes, l'esprit iconoclaste de ceux assumant la sexualisation et l'incorrection des contes étant tout de même un peu plus proche de celui de l'art le plus authentiquement populaire que celui de ses détracteurs. :p
Par contre l'hypocrisie extrême de ceux qui à droite brandissent aujourd'hui la défense de leurs Disneyisations comme celle de la Tradition, et font mine d'ignorer la longue histoire dans laquelle la volonté de réécriture toujous plus édulcorées s'inscrit, à laquelle leur propre tendance politique est bien moins étrangère que la gauche, a de quoi faire rire encore plus que ses dessins, et m'apparait encore plus pathétique que les polémiques qu'ils entrainent.
Voila ce que les frères Kouachi ont infligé à la France : Charlie Hebdo est désormais une statue du commandeur impossible à critiquer, quoi qu'ils disent. Et ce qu'ils disent est de plus en plus à gerber...
Les islamistes ont frappé la France en plein cœur, et elle n'a pas beaucoup résisté, en fait.
pourquoi " pathétique Xavier Gorce, l'homme des pingouins "?
Du coup, allons voir les autres dessins de Coco pour Libération.
Et constatons que la dame peut laisser penser qu'elle est d'un camp ou du camp d'en face.
Premier dessin, dans le camp des réactionnaires : les gosses, de nos jours, sont des acculturé.es. Macron et Véran, ne sont pas visés, on est priés de comprendre leur désarroi.
Second dessin, dans le camps des progressistes : les militaires putchistes sont des vieux réactionnaires... qui doivent penser que les gosses, de nos jours, sont des acculturé.es (pas ben dangereux, les généraux, mais bon.)
Voilà, c'est renversant, Coco peut produire tout et son contraire. Elle est comme l’Abée de "Ridicule" : prouver que dieu existe ou qu'il n'existe pas. Tout est vain, tout ce vaut. Impossible d'avancer ou de faire peuple avec ce genre de servilité idéologique.
En conclusion, son dessin de Blanche Neige est drôle parce que c'est de l'humourgras, dégagés de tous les tropes du moment.
Quand on voit ce que son torchon identitaire produit maintenant, on peut accorder à Coco bien du mérite.
Si tout est parti de l´article de ce journal (de tendance démocrate) comme l´indique DS alors il suffit de le lire.
Et je constate que la journaliste ne prononce pas d´oukase de censure contre Disney ou même contre le conte de Blanche Neige. Je trouve même que les questionnements et réflexions de la journaliste sont intéressants dans le débat actuel sur la question du consentement amoureux.
Coco soit s´est soit pris les pieds dans le tapis soit à dessein choisi d´alimenter cette polémique de droite.
Moi, ça me fait rire ... parce que ça se moque des Heroines timides de l' epoque .. et surtout j ' y vois la jouissance feminine qui fait peur à l' homme .. faut pas etre timide mon petit !!!!!
C'est effectivement une lecture possible, qui sauve un peu le dessin ; une autre lecture en serait qu'un homme n'a pas besoin de s'assurer du consentement d'une femme si celle-ci a déjà baisé avec plus d'un homme dans sa vie. Et dans ce cas le dessin devient tout de suite moins drôle.
mais le dessin dit exactement l'inverse de ce que vous avancez. Le prince demande la permission, avec une certaine hésitation. Blanche Neige manifeste son désir sans complexe et renvoie l'homme à son hypocrisie, à sa morale conventionnelle. Entre un sens apparent, explicite, évident et un sens tordu, lequel choisissez-vous ?
Le dessin se moque de la formalité écrite, donc l'idée transmise est claire, on peu s'en passer.
Et pourtant ! Sans l'écrit, le dessin était vraiment excellent je trouve, car ambivalent et donc libre d'interprétation...
Non, il me semble que cette lecture me semble annulée par la phrase évoquant les 7 nains. L'idée en filigrane étant qu'une femme qui a vécu sous le même toit que plusieurs hommes est forcément "passées" dans tous les lits...
Sans cette phrase, le dessin aurait été tellement bon en effet !
l'idée en filigrane est dans votre tête et ressemble plutôt à une crinoline.
L'idée est à mettre dans le contexte des débats à ce sujet dans l'actualité, ce que Coco commente en tant que caricaturiste. Donc on sait qu'on est sur l'un des axe structurel de votre crinoline à cause de ce contexte. On n'analyse jamais une publication de pressehors contexte, c'est déjà limite pour un roman de fiction, mais pour la presse, c'est complêtement impossible.
Et les crapauds ? Vous y avez pensé aux crapauds qu'on embrasse sans leur consentement, espérant toujours voir arriver un prince charmant ? Pfff... Saoulant à force...
Gotlib : 1
Coco : 0
Tout ça fait encore plus regretter CABU !
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Je me suis toujours demandé pourquoi la majorité des héroïnes de bandes dessinés doivent "attendre" leur sauveur homme qui doit les embrasser à un moment pour les "remettre en vie"... A mon sens, cela doit bien conditionner les rapports futurs mais je ne suis guère spécialiste...
Je ne comprends pas s'il faut rire ou s'indigner (ou s'en foutre). En fait je n'ai pas compris de quoi il s'agit... Moi aussi, j'ai besoin d'explications...
Dans l'Echo des Savanes des débuts, il y avait, aussi, Cosette et Jean Valjean "revisités" par Gotlib ... Cela obligeait à relire les Misérables.
Pas franchement de rapport avec la chronique, mais cette vidéo sur les grandes héroïnes dans les œuvres masculines est plutôt réussie.
Coco est nulle. Bien sûr je caricature. Je grossis le trait. Mais elle n´arrivera jamais à ce qu´un Willem ou Cabus ont fait en matière de dessin de presse. Déjà ses premiers dessins sur les représentant des partis de gauche j´avais trouvé ca moyen :
JLM, je ne le porte pas particulièrement dans mon coeur mais il était représenté avec des yeux de fous, les autres personnalités politiques étant représentées sans signes distinctifs particuliers. Pourquoi taper sur Mélenchon, seulement ? Peut être y a-t-il un passif Mélenchon/Charlie Hebdo qu´elle exprime par son dessin ? En tout cas ce parti pris était mal venu.
Maintenant ce dessin sur Blanche Neige oú elle fait le jeu de la droite CNEWS.
Elle a toute sa place à Charlie, par contre dans Libé, elle s´adresse à un autre lectorat. Et pour le coup je ne serais pas contre qu´elle parte ou Point ou à Causeur, plus en adéquation avec ses pensées.
M'enfin, j'ai éclaté de rire en voyant les dessins de Coco !
Après réflexion, j'ai à nouveau éclaté de rire.
Dois-je m'abonner à l'Expresss ou au Pointttt ?
Puis celui de Gotlib -souvenirs- en a rajouté une couche de poilade !
MATINAUTE êtes-vous sérieusement sérieux ?
Walt Disney, c'est pas que des petites souris ...
- C'est drôle.... j'arrive de Mediapart, où je viens de lire un billet de blog : https://blogs.mediapart.fr/louise-elisabeth/blog/060521/j-ai-ete-violee-vous-violez-vous-violerez-encore
c'est une réaction à la confession d'un violeur "repenti" publiée par Libé le 8 mars (!)
Ci dessous, un des commentaires, qui tranche heureusement sur les autres commentaires, et discussions; sur les
habituelles prises de bec entre ceux qui ont trouvé le repenti "sincère" (, du style "qu'est-ce qu'il vous faut de plus?" ) et - ?celles? - qui remercient et se reconnaissent dans cette courageuse tentative de mise au point, douloureuse, puisqu'elle a exigé deux mois avant d'être relue, et enfin publiée.
- 7/05/2021 07:13
- PAR OL SCHNEIDER
Les violeurs ne cessent d'écrire et d'être publiés. Leur écrit est leur viol, leur pouvoir, leur séduction, leur domination. Ils sont publiés car nous sommes une société violée, parce que les éditeurs, rédacteurs en chef sont complices, ou eux mêmes, symboliquement, ou concrètement des violeurs. L'écrit qui manque, celui qui ne sera jamais choisi par eux, ce n'est pas celui de la violée, c'est celui de l'homme qui ne viole pas, qui n'a jamais violé. Car il est possible, en tant que mâle, de ne strictement jamais faire violence a l'autre, tout en ayant une vie sexuelle épanouie, des enfants, et une sorte de virilité non fondée sur l'anéantissement de l'autre. Chaque violeur, en tant qu'homme, me blesse, me domine, m'insupporte, car il affirme que tout homme est violeur, que son acte est universel, le propre du mâle. Le masculin peut aussi se libérer de cette éducation de violence, de cette influence des violeurs. Un homme peut avoir un sexe et de pas pénétrer qui ne sait s'en défendre, un sexe masculin n'est pas une arme, c'est au contraire, associé a l'autre sexe, le lien vers la vie. Un homme peut contrôler ses désirs, sa bandaison, son éjaculation, il est d'abord le maître de lui-même. C'est a lui d'apprendre a le faire, c'est un parcours conscient, vital, bénéfique, et possible. Jamais le cerveau, la conscience, la compassion, l'amour ne se perd dans l'acte sexuel. Tout se pense. Rien non plus n'est naturel dans l'acte de violer. C'est un acte qui est constitutif d'une société fondée sur la violence. Une société du passé, où l'homme ne savait pas encore être un homme.
J'apprécie ce texte, qui donne leur juste place aux hommes qui ne se reconnaissent pas dans cette farce, -il leur serait impossible de résister à la pulsion, à l'excitation-, les hommes qui ne se sentent pas moins viril de n'être pas, jamais, des violeurs. Car on en est arrivé là, dans la tête de beaucoup d'hommes, apparemment, "si t'es un homme" etc...?
Alors... Charlie, Coco... oui... bien sûr.... c'est toujours compliqué de faire le tri, à propos d'un dessin, d'une caricature, de savoir quelle est la position au fond du dessinateur... On l'a revendiqué, pour les caricatures , ce droit à l'ambiguité ; mais au fond personne ne croit que les dessinateurs de Charlie, au fond, sont de bons musulmans, ou même de bons chrétiens.... si ?
Alors... que les dessins de Gotlib, ou plus actuellement de Coco sur Blanche neige soient à prendre au second degré, qu'ils soient "Me too compatibles", vous y croyez, vous ?
Que cela n'empêche pas de défendre leur liberté à publier ces "horreurs" !
En attendant avec impatience les dessins de Coco ridiculisant les violeurs...
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Que de prudence, que de tact pour ne pas dénoncer trop violemment la rhétorique pourtant bien réac qui fait maintenant le menu de Coco et de ses ami-es. Ça doit bien les faire grassement ricaner…
Pour qui en douterait, j’invite Daniel et les abonné-es d’Asi à voler le dernier hors-série de "CH" :
Darmanin, DSK, PPDA, Tron et tous les autres vont adorer pouvoir rire avec vous Daniel...
Dommage de voir l'ami Schneiderman entrer dans les rangs du catéchisme néo-féministe de base. Je m'attendais à plus de liberté dans l'impertinence. Et je préfèrerai toujours la gaudriole insolente et féminine aux puritaines coincées du cervelet. Relire "Le Cercle des Menteurs" de Jean-Claude Carrière : un tour du monde des contes politiquement incorrects.
Le "cancel" sans la culture c'est Total prive le journal "Le Monde" d'une campagne de publicité après une enquête sur la Birmanie
Lécher le cul du gouvernement et servir de caisse de résonnance aux paniques morales de l'extrême droite états-unienne, voilà à quoi se sont réduits les dessinateurs de CH. C'est d'une tristesse.
Coco, la satiriste la plus douée, la plus talentueuse de Charlie, marquée à vie par le massacre de ses ami(e)s, tentant tant bien que mal de surmonter son effroyable traumatisme... cible des pisse-froid.
Si le même humour "ravageur" ici sur le viol qui après tout "n'a jamais tué personne", était toléré aillleurs sur d'autres sujets...
Dans un cas Coco et Gorce changent de journaux pour continuer leur métier, dans l'autre on se retrouve en garde à vue...
"Plus loin de toi, Charlie, mes dessins redeviennent drôles."
Presque Coco.
Chronique un peu mystérieuse ce matin. Je ne comprends pas le contexte ni de la chronique, ni des dessins en question. Quelqu'un peut-il résumer ? Il doit manquer la citation des réactions aux dessins.... ou bien je suis trop habitué aux chroniques habituelles de Daniel, parfaitement ciselées et bien prémachées pour mon cerveau fainéant...
Ah bonjour. Pas fan de Coco d'ordinaire, j'avoue que les dessins de cette chronique (que vous me faites découvrir cher Daniel ) m'ont fait rire.
Et je ne parle pas de l'échos des savanes....
Bonne fin de semaine à tous.
J'adore ces dessins