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Didier Porte, chaque jeudi sur @si
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Derniers commentaires
MERCI & ADIEU
Merci pour toutes ces années de très bonnes émissions.
Amusez-vous bien avec Dider Porte.
L'embauche de ce chroniqueur me prouve que désormais nos chemins divergent.
Adieu!
Merci pour toutes ces années de très bonnes émissions.
Amusez-vous bien avec Dider Porte.
L'embauche de ce chroniqueur me prouve que désormais nos chemins divergent.
Adieu!
Didier Porte, chaque jeudi sur @si :
Bon, cela fait maintenant plusieurs semaines que Didier Porte refait exactement la même chronique sur ASI, mot pour mot. Visiblement, cela passe inaperçu, mais à moi, on ne me la fait pas.
Bon, cela fait maintenant plusieurs semaines que Didier Porte refait exactement la même chronique sur ASI, mot pour mot. Visiblement, cela passe inaperçu, mais à moi, on ne me la fait pas.
et sur mediapart :
http://www.lejdd.fr/Medias/Internet/Actualite/Didier-Porte-arrive-sur-Mediapart-206180/
http://www.lejdd.fr/Medias/Internet/Actualite/Didier-Porte-arrive-sur-Mediapart-206180/
... parce que la lecture horizontale est bien plus aisée que la verticale.
Non, vous pouviez aussi viser ce cher yannickG. Mais voyez-vous mes propres dialogues avec yannickG ne sont jamais des dialogues de sourds puisqu'au bout d'un ou de deux de mes messages lui répondant, il se retrouve juste incapable de répliquer quoi que ce soit aux absurdités de son discours que j'ai pris la peine de relever.
Vous, il vous faut des dizaines et des dizaines messages, et vous n'arrivez jamais à trouver le point faible qui le ferait définitivement taire.
Donc, encore une fois, ne venez pas vous plaindre des autres à propos de ce qui constituent vos propres lacunes intellectuelles ou culturelles !
Non, vous pouviez aussi viser ce cher yannickG. Mais voyez-vous mes propres dialogues avec yannickG ne sont jamais des dialogues de sourds puisqu'au bout d'un ou de deux de mes messages lui répondant, il se retrouve juste incapable de répliquer quoi que ce soit aux absurdités de son discours que j'ai pris la peine de relever.
Vous, il vous faut des dizaines et des dizaines messages, et vous n'arrivez jamais à trouver le point faible qui le ferait définitivement taire.
Donc, encore une fois, ne venez pas vous plaindre des autres à propos de ce qui constituent vos propres lacunes intellectuelles ou culturelles !
Autrefois abonnée et pas réabonnée par manque de temps pour tout lire (et non par manque d'intérêt pour le site) l'hébergement de Didier Porte me semblant être une excellente initiative citoyenne, en conformité avec l'esprit d'Arrêt sur images, j'ai donc voulu signifier mon approbation en me réabonnant.
J'aurai le plaisir à la rentrée de retrouver le jeudi matin un peu d'insolence dans un monde de communication trop lisse et trop formatée.
Les médias, ces derniers temps ont montré qu'il était possible ébranler le colosse au pied d'argile.
Je les encourage à continuer , la démocratie est à ce prix!
Viive Didier Porte, merci à Daniel Schneidermann et à son équipe pour l'initiative et bravo pour la qualité du billet du neuf-quinze que je lis avec délectation tous les matins
C.Esquerre
J'aurai le plaisir à la rentrée de retrouver le jeudi matin un peu d'insolence dans un monde de communication trop lisse et trop formatée.
Les médias, ces derniers temps ont montré qu'il était possible ébranler le colosse au pied d'argile.
Je les encourage à continuer , la démocratie est à ce prix!
Viive Didier Porte, merci à Daniel Schneidermann et à son équipe pour l'initiative et bravo pour la qualité du billet du neuf-quinze que je lis avec délectation tous les matins
C.Esquerre
Stéphane Bern vient d'envoyer une dépêche à l'AFP pour confirmer qu'il invitera bien Didier Porte au Fou du Roi quand bon lui semblera . Lire ici. Hees et Val doivent se retourner dans leur mausolée de connerie.
Comme la chronique de Didier Porte a un peu de mal à trouver sa place, Pourquoi ne pas creer une nouvelle émission où elle en serait une composante. ça serait bien d'avoir une bonne émission politique;.
Je reprends la suggestion que j'ai faite par mail (mais qui n'a reçu à ce jour aucune réponse): pourquoi ne pas laisser vos abonnés faire des dons au site, s'il le souhaite, en plus des abonnements? J'ai bondi de joie quand j'ai lu que vous accueilliez Porte, que je n'ai jamais entendu, par ailleurs, car je n'écoute pas France Inter! Mais j'était contente sur le principe, et j'ai eu envie de faire un geste pour vous encourager, mais je suis trop fauchée pour abonner quelqu'un. J'aurais néanmoins aimé donner quelques euros supplémentaires, pour bien marquer mon enthousiasme et mon soutien! :)
Qu'en pensez-vous?
Qu'en pensez-vous?
J'arrive tard... mais aujourd'hui je n'ai pas envie d'applaudir tout seul devant mon écran.
Content que Monsieur Porte soit adopté par ASI... et content tout court qu'ASI soit.
Pas très présent sur le site... je suis assidu et surtout trèèèèès RECONNAISSANT.
Ca peut sonner bizarre, mais ASI reste le meilleur antidote, le meilleur antivomitif à la "télé", et de plus en plus à la "radio"...
Merci d'exister...
Content que Monsieur Porte soit adopté par ASI... et content tout court qu'ASI soit.
Pas très présent sur le site... je suis assidu et surtout trèèèèès RECONNAISSANT.
Ca peut sonner bizarre, mais ASI reste le meilleur antidote, le meilleur antivomitif à la "télé", et de plus en plus à la "radio"...
Merci d'exister...
J'apprécie particulièrement Didier Porte et suis ravie que mon addiction à ses chroniques puisse continuer à être comblée par votre intermédiaire.Une raison de plus de me satisfaire de mon abonnement à votre site.FR
Ben tout le monde à tout dit.
Je dis "Bravo" pour faire +1 dans le compteur de la liberté
Je dis "Bravo" pour faire +1 dans le compteur de la liberté
Pour être une bonne nouvelle, c'est une bonne nouvelle. Bienvenue à Didier Porte dans cet espace encore libre. A quand des nouvelles de Stéphane Guillon ;-)) ?
Super, je vais continuer à pouvoir rire autrement que sur france inter où c'est définitivement fini !!!
Bonne chance aux humoristes tout aussi talentueux qui reste encore sur inter, cela ne va pas être facile car le fou doit désormais plaire au Roi sinon on lui coupe la tête !!!
Encore merci !!!
Bonne chance aux humoristes tout aussi talentueux qui reste encore sur inter, cela ne va pas être facile car le fou doit désormais plaire au Roi sinon on lui coupe la tête !!!
Encore merci !!!
Plus que 55 messages et on arrivera à 1000.
J'avais peur, mais finalement j'avais tort. Didier Porte est drôle en plus d'être une victime du sarkozysme. Bravo de l'avoir recruté !
Merci Didier,
je serai au au rdv ce soir devant F Bleue vaucluse.
je serai au au rdv ce soir devant F Bleue vaucluse.
Rebondissement incroyable dans l'Affaire Didier Porte.
Son papier "litigieux" lui vaudrait une splendide promotion.
Lire ce scoop de notre Agence à la Gay Pride de Paris, avec : Jack, Domi, Nic.
Son papier "litigieux" lui vaudrait une splendide promotion.
Lire ce scoop de notre Agence à la Gay Pride de Paris, avec : Jack, Domi, Nic.
Excellent ! N'oubliez pas le podcast ou l'ajout dans l'appli iPhone pour les abonnés !
Didier, continue bien à affûter tes crayons et à tenir à jour tes fiches sur JF Copé: il est aussi populaire que les soldes sur les ondes de Radio-France aujourd'hui.
Ca commence donc à sentir le roussi pour qui vous savez?
La droite doit commencer à songer à changer de cheval: le poney ombrageux incalculable, épuisant (et épuisé) contre le poulain Copé.
Ca commence donc à sentir le roussi pour qui vous savez?
La droite doit commencer à songer à changer de cheval: le poney ombrageux incalculable, épuisant (et épuisé) contre le poulain Copé.
Pas le temps de lire tous les messages, c' est énorme!
Je suppose que certains se réjouissent de cette casse de FI, Guillon, Porte mais aussi E.Lange, V.Josse, J.M.Dufour ...Ils pourront "enfin réécouter FI..."
Je ne suis pas "ultragauchiste" bien que de gauche-gauche et écouter D.Porte était un plaisir d'autant plus intense que j' imaginais la tête de Val , d'Hees, et de quelques autres...Alors , oui très bien joué comme l' écrit un asinaute!
A demain pour quelques minutes jouissives.
Soyez "ultrabon", Didier...
marie
Je suppose que certains se réjouissent de cette casse de FI, Guillon, Porte mais aussi E.Lange, V.Josse, J.M.Dufour ...Ils pourront "enfin réécouter FI..."
Je ne suis pas "ultragauchiste" bien que de gauche-gauche et écouter D.Porte était un plaisir d'autant plus intense que j' imaginais la tête de Val , d'Hees, et de quelques autres...Alors , oui très bien joué comme l' écrit un asinaute!
A demain pour quelques minutes jouissives.
Soyez "ultrabon", Didier...
marie
c'est demain... on fait comment pour écouter ?
Chassez Porte...il revient par la fenêtre.....OOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Comptez-vous offrir des abonnements aux responsables de son exclusion du service public ? (la vaseline c'est moi qui offre)
Un peu d'élégance dans ce monde de grossiers personnages.
Comptez-vous offrir des abonnements aux responsables de son exclusion du service public ? (la vaseline c'est moi qui offre)
Un peu d'élégance dans ce monde de grossiers personnages.
Thanks ! enfin une bonne nouvelle !
Logique de la part de ce site mais je n'aime pas les blagues de Porte alors que Guillon me fait rire donc je suis déçu pour mon plaisir personnel.
Sinon une remarque si on suit cette logique : arrêtsurimages.net devient l'ANPE des médias et là c'est efficace un emploi direct à la clef mdr
Sinon une remarque si on suit cette logique : arrêtsurimages.net devient l'ANPE des médias et là c'est efficace un emploi direct à la clef mdr
"Cette affaire Guillon enflamme surtout un petit monde parisien." dixit Hees dans une interview au Point.fr
Absolument Jean-Luc. Z'en ont rien à braire les provinciaux, de ces purges à france-machin.
Ce type n'a pas été nommé directeur par hasard. Il a toujours des réflexions d'une rare pertinence.
Absolument Jean-Luc. Z'en ont rien à braire les provinciaux, de ces purges à france-machin.
Ce type n'a pas été nommé directeur par hasard. Il a toujours des réflexions d'une rare pertinence.
Les anti Porte peuvent ils me rassurer?
Chevalier et laspalés seront ils toujours sur inter à la rentrée?
Chevalier et laspalés seront ils toujours sur inter à la rentrée?
Je frissonne d'impatience!!!! Je frisonne de plaisir!!! L'attente est insupportable, mais c'est pour la bonne cause: La liberté de ton!Tient mais ne serait-ce pas le dicton de france inter? Enfin, france inter est à interner en psychiatrie depuis un petit bout de tps. Il ne reste plus qu'une liberté de ton: Daniel MERMET! Alors, je n'écoute plus que lui. Préservons ces hommes plus que nécessaire à notre saineté d'esprit!
A demain 7h45, j'ai hate! j'aime d'avance!
A demain 7h45, j'ai hate! j'aime d'avance!
Rien à voir avec l'arrivée de Didier Porte sur @si mais juste pour vous signaler qu'il serait bon de faire le ménage sur certains posts pollués par des discussions puériles entre certains membres de ce forum : savez-vous qu'il existe un moyen de communication avancé, que l'on appelle entre nous l'email, qui vous sera utile lors de vos discussions privées et qui n'intéressent que vous ?
Sur ce, je reprends une activité normale.
Sur ce, je reprends une activité normale.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Cool, merci @si, merci Didier!
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Merci pour le lien, qu'est ce qu'il peut être typé ce Ménard tout de même,
D'accord avec vous pour la médaille d'or!
D'accord avec vous pour la médaille d'or!
Bon sang, Didier Porte invité par un pote à Mike, Mister Ménard himself...
Vidéo
... Je ne sais pas comment notre nouveau chroniqueur fait pour rester aussi zen.
@ moins d'être briefé au préalable genre, "vous inquiétez pas, Didier, j' vais vous bousculer pendant 10 mn, vous couper systématiquement la parole, en profiter pour raconter deux trois conneries bien senties ni vu ni connu (loupé) à votre sujet et vous prendre pour un con - ne m'en veuillez pas, c'est le style de l'émission, jouez le jeu "...
... il aurait eu une bonne volée de bois vert, le mariole partisan de la peine de mort.
Verbale évidemment, je sais me tenir.
En tout cas, médaille d'or de zénitude décernée à Didier Porte face au m'as-tu-vu de service.
J'ai même cru qu'il allait le traiter de larve, à un moment donné...
Vidéo
... Je ne sais pas comment notre nouveau chroniqueur fait pour rester aussi zen.
@ moins d'être briefé au préalable genre, "vous inquiétez pas, Didier, j' vais vous bousculer pendant 10 mn, vous couper systématiquement la parole, en profiter pour raconter deux trois conneries bien senties ni vu ni connu (loupé) à votre sujet et vous prendre pour un con - ne m'en veuillez pas, c'est le style de l'émission, jouez le jeu "...
... il aurait eu une bonne volée de bois vert, le mariole partisan de la peine de mort.
Verbale évidemment, je sais me tenir.
En tout cas, médaille d'or de zénitude décernée à Didier Porte face au m'as-tu-vu de service.
J'ai même cru qu'il allait le traiter de larve, à un moment donné...
La pétition vogue désormais vers les 50 000 protestataires… M'est avis qu'il y a là comme un effet secondaire de la "woeuuuurthite" qui donne à tous une sérieuse envie de rendre un bon coup avant les vacances.
Quel pessimisme! Comment ne pas se réjouir de l'avoir ce navire! Si tous les énergiques râleurs oeuvraient à le faire vivre dans le sens du projet initial ? Non? trop de naïveté d'une nouvelle abonnée?
Le site s'affirme donc comme un site engagé.
Il semblerait, si on en croit DS et presque tous les forumeurs du site, que ce soit le prix à payer pour avoir une critique des médias.
Quelle déception !
Tous ceux qui pensent qu'@si allait développer une approche scientifique de la critique des médias, reposant sur des observations précises et des analyses approfondies, risquent de quitter le navire. Moi le premier... mais il me reste 6 mois d'abonnement pour changer d'avis.
Je ne sais pas si c'est la fin d'@si, prédite par Mike, mais c'est bien la fin du projet initial d'@si qui avait fédéré tant d'abonnés.
Il semblerait, si on en croit DS et presque tous les forumeurs du site, que ce soit le prix à payer pour avoir une critique des médias.
Quelle déception !
Tous ceux qui pensent qu'@si allait développer une approche scientifique de la critique des médias, reposant sur des observations précises et des analyses approfondies, risquent de quitter le navire. Moi le premier... mais il me reste 6 mois d'abonnement pour changer d'avis.
Je ne sais pas si c'est la fin d'@si, prédite par Mike, mais c'est bien la fin du projet initial d'@si qui avait fédéré tant d'abonnés.
Merci beaucoup pour cette bonne nouvelle. Encore une raison supplémentaire de se réabonner à @si l'année prochaine.
Garulfo29
Garulfo29
J'ai cru entendre d'aucun (sans s) prétendre que l'arrivée de Porte allait faire fuir les @sinautes par milliers. Ayant la chance d'être également abonné de Médiapart, je peux vous dire que le jour du licenciement de Guillon et Porte, sur les forums de Médiapart, tous le monde réclamait à la direction de faire venir les deux zigotos rigolos sur Médiapart. Pour l'instant c'est @SI qui a été le plus rapide. Bravo à vous!
D.Porte chez @si, ça me fait bien plaisir étant un auditeur assez fidèle de ses chronique sur inter. par contre 1 chronique par semaine c'est léger je trouve. par contre pour l'heure, 7h55 c'est plus pour le symbole que l'eficacité parce que @si ne sera pas écouté à 7h55 comme l'étais inter dans les voiture le matin avant l'embauche ... iphone ou pas.
Bienvenue à lui, merci @si
Bienvenue à lui, merci @si
En attendant, Allez donc voir Didier Porte sur BFMTV!.... http://www.lepost.fr/article/2010/06/28/2132155_didier-port-pardon-philippe-paron-jean-luc-fullhdready.html
http://www.montpellier-journal.fr/2010/06/appel-a-manifester-pour-une-radio-publique-independante.html
Il y a un truc qui va dans le sens du miquet héros. Si "arrêt sur images" était moins connoté repère de gauchistes anti-val et gang-à-porte, c'est-à-dire si les éditos de Schneidermann donnaient plus dans le journalisme détaché et moins dans le billet d'humeur engagé, il serait plus facile d'effectuer le travail idéal d'une plateforme d'observation et de compréhension des médias. Pratiquement, un autre site, un peu plus pisse-vinaigre et formaliste, bénéficierait d'assez de respectabilité (aux yeux de tous les camps) pour espérer inviter Hees et/ou Val dans un débat contradictoire. Je me demande si, du temps où le cadre de la 5e imposait une certaine forme désengagée à l'émission, on n'aurait pas pu les imaginer sur le plateau, dans des discussions plus poussées que chez Denisot. Aujourd'hui, les faire venir constituerait un tour de force, et c'est un peu dommage. C'aurait été exactement le rôle de "arrêt sur images". Fournir des informations sans réellement arbitrer.
Mais ce glissement d'@si vers l'internautisme militant, avec ses avantages et ses inconvénients, est déjà un vieux débat (dans lequel je peine à prendre position, vu que, personellement, les deux registres me satisfont sur des plans différents). Je suis plutôt content que Porte arrive, un peu comme j'adorais la brève présence de Jean-Jacques Vanier à l'époque. Je pense juste qu'il est aussi valide de souligner que ça va dans le sens d'un site plus ouvertement engagé, ce qui peut fermer des portes qui auraient été utiles à la démarche de base d'@si.
D'un autre côté, je suis conscient qu'@si ne peut rester "neutre" aux yeux de tout le monde, quoi qu'elle fasse. Quand un système politique se fonde essentiellement sur des effets de manche médiatiques et le contrôle indirect de la presse, une émission d'observatoire des médias est vouée à être classée comme ennemie. Quand elle souligne les rapports implicites entre la pensée frontiste et la démagogie "ultra-laïque", elle prend forcément position contre le discours tenu. Une démarche critique ne peut pas être consensuelle. Mais peut-être peut-elle faire le choix d'en conserver la forme, à un certain niveau, quitte à sacrifier un peu de liberté, de plaisir défoulatoire et de transparence, pour élargir sa marge de manoeuvre sur d'autres plans (en particulier, la probabilité de voir une invitation prise en considération).
Peut-être que ça n'aurait pas changé grand chose, @si se faisant progressivement griller par sa démarche même, qu'elle qu'en soit la forme. Peut-être, à l'inverse, que Hees et Val vont tout de même apparaître un de ces jours, par surprise, dans un solide "arrêt sur images". Mais a priori, même si on prend plaisir à consulter un site @si engagé, aux chroniqueurs plus sympathiques qu'impersonels, on peut regretter qu'il n'existe pas en parallèle une autre émission, aux chroniqueurs moins sympathiques parce que plus impersonnels, d'une "neutralité" plus frustrante mais plus efficiente.
Mais ce glissement d'@si vers l'internautisme militant, avec ses avantages et ses inconvénients, est déjà un vieux débat (dans lequel je peine à prendre position, vu que, personellement, les deux registres me satisfont sur des plans différents). Je suis plutôt content que Porte arrive, un peu comme j'adorais la brève présence de Jean-Jacques Vanier à l'époque. Je pense juste qu'il est aussi valide de souligner que ça va dans le sens d'un site plus ouvertement engagé, ce qui peut fermer des portes qui auraient été utiles à la démarche de base d'@si.
D'un autre côté, je suis conscient qu'@si ne peut rester "neutre" aux yeux de tout le monde, quoi qu'elle fasse. Quand un système politique se fonde essentiellement sur des effets de manche médiatiques et le contrôle indirect de la presse, une émission d'observatoire des médias est vouée à être classée comme ennemie. Quand elle souligne les rapports implicites entre la pensée frontiste et la démagogie "ultra-laïque", elle prend forcément position contre le discours tenu. Une démarche critique ne peut pas être consensuelle. Mais peut-être peut-elle faire le choix d'en conserver la forme, à un certain niveau, quitte à sacrifier un peu de liberté, de plaisir défoulatoire et de transparence, pour élargir sa marge de manoeuvre sur d'autres plans (en particulier, la probabilité de voir une invitation prise en considération).
Peut-être que ça n'aurait pas changé grand chose, @si se faisant progressivement griller par sa démarche même, qu'elle qu'en soit la forme. Peut-être, à l'inverse, que Hees et Val vont tout de même apparaître un de ces jours, par surprise, dans un solide "arrêt sur images". Mais a priori, même si on prend plaisir à consulter un site @si engagé, aux chroniqueurs plus sympathiques qu'impersonels, on peut regretter qu'il n'existe pas en parallèle une autre émission, aux chroniqueurs moins sympathiques parce que plus impersonnels, d'une "neutralité" plus frustrante mais plus efficiente.
"si on prend plaisir à consulter un site @si engagé, aux chroniqueurs plus sympathiques qu'impersonels, on peut regretter qu'il n'existe pas en parallèle une autre émission, aux chroniqueurs moins sympathiques parce que plus impersonnels, d'une "neutralité" plus frustrante mais plus efficiente." dites-vous IT.
Je ne pense pas qu'asi télé était moins neutre, il n'y a qu'à se rappeler le nombre d'invités de grandes chaînes privées qui ne sont pas venus malgré les invitations répétés de l'équipe.
Le défaut de neutralité m'apparait juste comme un prétexte pour ne pas venir, hier comme aujourd'hui, lorsqu'on sait de toute façon qu'on va passer sur le gril de DS.
Cet argument est donc tout au plus un alibi de mauvaise foi, un faux-fuyant.
yG
Je ne pense pas qu'asi télé était moins neutre, il n'y a qu'à se rappeler le nombre d'invités de grandes chaînes privées qui ne sont pas venus malgré les invitations répétés de l'équipe.
Le défaut de neutralité m'apparait juste comme un prétexte pour ne pas venir, hier comme aujourd'hui, lorsqu'on sait de toute façon qu'on va passer sur le gril de DS.
Cet argument est donc tout au plus un alibi de mauvaise foi, un faux-fuyant.
yG
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
D'ailleurs, Yannick G., comme la gauche radicale est de plus en plus islamisante (en arriver à avoir une voilée au nPA, c'est grave), je vous souhaite bien du plaisir à jouer avec vos contradictions.
UNE seule gauche radicale ? c'est drôlement faire plaisir au NPA ça.
- malheureusement pour les socialistes et divers autres partis de gauche... il y a tellement de "gauches" que toute fédération est impossible.
- malheureusement pour moi, je pense être de gauche et ne trouve aucun parti à mon pied : je dois chausser trop grand.
"malheureusement pour moi, je pense être de gauche et ne trouve aucun parti à mon pied : je dois chausser trop grand."
Et le Parti de Gauche, par exemple, en solidarité avec le Front de Gauche, ça chausse trop petit aussi, Anthony ?
Moi, je m'balance en permanence entre Front de gauche et Europe Ecologie... à m'en faire parfois mal au cœur.
Et le Parti de Gauche, par exemple, en solidarité avec le Front de Gauche, ça chausse trop petit aussi, Anthony ?
Moi, je m'balance en permanence entre Front de gauche et Europe Ecologie... à m'en faire parfois mal au cœur.
Je ne pense pas qu'asi télé était moins neutre
Heu, je suis d'accord ?
il n'y a qu'à se rappeler le nombre d'invités de grandes chaînes privées qui ne sont pas venus malgré les invitations répétés de l'équipe.
N'importe quelle émission de débats, ou de défense des consommateurs, a son solide lot d'invitations refusées, qui sont souvent un calcul de perte/gain de crédibilité potentiels dus à au débat, contre perte/gain de crédibilité potentiels dus à l'évitement du débat. Et ces derniers dépendent un peu du statut de l'émission cadre. Refuser une grosse émission cataloguée sérieuse, par exemple, n'a pas les mêmes conséquences que refuser une petite émission parodique ou militante. Si l'émission télévisée du dimanche était introduite par cinq minutes de Schneidermann criant "les salauuuuuds", voire par cinq minutes de Schneidermann criant "les salauuuuuds" chaque jour de la semaine, il y aurait eu encore moins d'invités.
L'argument selon lequel "de toute façon il y aura toujours des refus, alors allons-y franco, ça ne changera rien" est un peu faible : il s'agit d'une question de degrés. La probabilité qu'un invité vienne (ou la proportion d'invités qui viendraient) dépend de l'image de l'émission, et cette image n'est pas une question binaire.
"Refuser une grosse émission cataloguée sérieuse, par exemple, n'a pas les mêmes conséquences que refuser une petite émission parodique ou militante."
Problème, dans laquelle de ces deux catégories vous placez Arrêt sur Image télé ?
Je pense que si TF1 ne venait quasiment jamais, voire jamais, c'est parce qu'ils savaient que nombre de leurs spectateurs ne la regardaient pas cette émission de la cinq et donc qu'ils la considéraient comme "petite" et qu'ils n'avaient rien à y gagner quelque soit le sérieux de la dite émission.
"La probabilité qu'un invité vienne (ou la proportion d'invités qui viendraient) dépend de l'image de l'émission, et cette image n'est pas une question binaire."
Certes, mais je ne pense même pas que cela tienne à l'image de l'émission, mais bêtement à son audience.
Vous avez bien des personnes politiques ou du monde des médias qui vont chez Ruquier le samedi soir et toute la semaine chez Denisot... ce n'est pas parce qu'elles traitent sérieusement des sujets ou alors, j'ai manqué quelque chose.
yG
Problème, dans laquelle de ces deux catégories vous placez Arrêt sur Image télé ?
Je pense que si TF1 ne venait quasiment jamais, voire jamais, c'est parce qu'ils savaient que nombre de leurs spectateurs ne la regardaient pas cette émission de la cinq et donc qu'ils la considéraient comme "petite" et qu'ils n'avaient rien à y gagner quelque soit le sérieux de la dite émission.
"La probabilité qu'un invité vienne (ou la proportion d'invités qui viendraient) dépend de l'image de l'émission, et cette image n'est pas une question binaire."
Certes, mais je ne pense même pas que cela tienne à l'image de l'émission, mais bêtement à son audience.
Vous avez bien des personnes politiques ou du monde des médias qui vont chez Ruquier le samedi soir et toute la semaine chez Denisot... ce n'est pas parce qu'elles traitent sérieusement des sujets ou alors, j'ai manqué quelque chose.
yG
[quote=Yannick]
Certes, mais je ne pense même pas que cela tienne à l'image de l'émission, mais bêtement à son audience.
Vous avez bien des personnes politiques ou du monde des médias qui vont chez Ruquier le samedi soir et toute la semaine chez Denisot... ce n'est pas parce qu'elles traitent sérieusement des sujets ou alors, j'ai manqué quelque chose.
Je ne pense pas tout à fait la même chose que vous Yannick. Si les politiques viennent dans des émissions légères, peut-être est-ce parce qu'ils bénéficient d'une plus grande écoute mais aussi parce qu'ils savent qu'ils ne seront pas "cuisinés".
Certes, mais je ne pense même pas que cela tienne à l'image de l'émission, mais bêtement à son audience.
Vous avez bien des personnes politiques ou du monde des médias qui vont chez Ruquier le samedi soir et toute la semaine chez Denisot... ce n'est pas parce qu'elles traitent sérieusement des sujets ou alors, j'ai manqué quelque chose.
Je ne pense pas tout à fait la même chose que vous Yannick. Si les politiques viennent dans des émissions légères, peut-être est-ce parce qu'ils bénéficient d'une plus grande écoute mais aussi parce qu'ils savent qu'ils ne seront pas "cuisinés".
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je trouve que c'est extrêmement important ce que vous dites là, IT : à l'heure où on nous explique qu'Internet est le lieu de la liberté d'expression et de l'indépendance, vous avez tout à fait raison de noter qu'il n'existe aucun lieu journalistique sur ce média où Hees et Val puissent se sentir assez en confiance pour discuter des réelles motivations de cette éviction avec l'espoir de convaincre.
C'est effectivement le reproche le plus grand qu'on puisse faire à DS : avoir été incapable de construire ici un tel lieu alors qu'il prétendait que si c'était impossible de le faire ailleurs, c'était à cause des connivences entre le pouvoir politique et les médias traditionnels.
C'est effectivement le reproche le plus grand qu'on puisse faire à DS : avoir été incapable de construire ici un tel lieu alors qu'il prétendait que si c'était impossible de le faire ailleurs, c'était à cause des connivences entre le pouvoir politique et les médias traditionnels.
"avec l'espoir de convaincre. "
À part des simplets qui en ont besoin d'être convaincus chaque jour que A est suivi de B...
Devriez partir du principe que ceux qui entendent sont aptes à réfléchir, Mike, même si c'est clairement pas votre truc.
Déjà qu'apparemment vous avez en plus besoin qu'on vous "explique" qu'internet est le lieu de libre expression et d'indépendance...
C'est vrai que les couleuvres, à force vous avez réussi à y prendre goût. Comme celle de votre protégé, quand il a affirmé avoir reçu autant de mails de protestations que de remerciements...
Il est tellement "évident" qu'à la question de Denisot, il ait pu répondre "oui" devant des millions de téléspectateurs...
À part des simplets qui en ont besoin d'être convaincus chaque jour que A est suivi de B...
Devriez partir du principe que ceux qui entendent sont aptes à réfléchir, Mike, même si c'est clairement pas votre truc.
Déjà qu'apparemment vous avez en plus besoin qu'on vous "explique" qu'internet est le lieu de libre expression et d'indépendance...
C'est vrai que les couleuvres, à force vous avez réussi à y prendre goût. Comme celle de votre protégé, quand il a affirmé avoir reçu autant de mails de protestations que de remerciements...
Il est tellement "évident" qu'à la question de Denisot, il ait pu répondre "oui" devant des millions de téléspectateurs...
Surtout, il ne faut pas confondre "manque de liberte d'expression" avec "incapacite de defendre une position/decision" : Hees s'est quand meme bien debrouille pour aller sur tous les medias possibles, internet compris, et sa position et ses "arguments" fidelement retransmis ici sur @SI.
Maintenant, si les arguments de Hees ne sont consideres credibles par personne, c'est qu'il n'a ( pour l'instant(?) ) donne aucun argument valable qui pourrait convaincre qui que ce soit du bien fonde de sa decision de virer Porte et Guillon nin de son independance par rapport au gouvernement.
Mais melange des genres est a la mode, et ca permet de se faire bien voir par ce pouvoir en place qui utilise egalement cette meme strategie
Maintenant, si les arguments de Hees ne sont consideres credibles par personne, c'est qu'il n'a ( pour l'instant(?) ) donne aucun argument valable qui pourrait convaincre qui que ce soit du bien fonde de sa decision de virer Porte et Guillon nin de son independance par rapport au gouvernement.
Mais melange des genres est a la mode, et ca permet de se faire bien voir par ce pouvoir en place qui utilise egalement cette meme strategie
Nous sommes en train de vous expliquer, Fan de Canard, que si DS avait tenu son cahier des charges en créant un site critique de médias indépendant, c'est sans doute Hees lui-même qui l'aurait appelé pour lui demander s'il pourrait être invité afin de s'expliquer calmement, dans une émission consacrée entre autres à ce genre d'événements.
Mais aujourd'hui que DS fait dans l'engagement politique gauchiste pour faire plaisir à des paumés dans votre genre, eh ben, on se tape du Mélenchon à toutes les sauces. Et je vous parie que c'est même DS qui cette fois l'appelle, tellement il doit être difficile pour lui de trouver un invité assez insouciant pour se produire devant un tel public !
Mais aujourd'hui que DS fait dans l'engagement politique gauchiste pour faire plaisir à des paumés dans votre genre, eh ben, on se tape du Mélenchon à toutes les sauces. Et je vous parie que c'est même DS qui cette fois l'appelle, tellement il doit être difficile pour lui de trouver un invité assez insouciant pour se produire devant un tel public !
Je vais vous dire ce que regrette très franchement, que DS n'ait pas invité Val quand il a reçu Siné quand il s'est viré, de Charlie Hebdo, là aurait été l'objectivité. Mais lequel des deux ne seraient pas venus hein ?
Rhaa lala que c'est dommage, dire que vous pourriez dire des trucs tellement intéressants si vous ne racontiez pas autant de conneries.
Par exemple, vous arrivez même à vous planter dans le sujet de votre phrase:
"Nous sommes en train de vous expliquer, Fan de Canard,... "
Je suppose que vous englobez IT dans votre démonstration, et je suis loin d'être certain qu'il se reconnaisse dans votre transcription.
Donc la phrase correcte (je remplace aussi le verbe, inapproprié dans votre cas) est la suivante:
"Je suis en train de vous dire, Fan de canard... "
(oui, pardonnez-moi, dans la foulée, j'ai enlevé également la majuscule que vous affectionnez depuis longtemps: figurez-vous que vous allez en tomber par terre, mais "canard" n'est pas mon nom de famille, et de "de" n'est pas une particule. Prenez le temps de digérer autant d'informations vitales).
Sinon, ... vous disiez ?
Par exemple, vous arrivez même à vous planter dans le sujet de votre phrase:
"Nous sommes en train de vous expliquer, Fan de Canard,... "
Je suppose que vous englobez IT dans votre démonstration, et je suis loin d'être certain qu'il se reconnaisse dans votre transcription.
Donc la phrase correcte (je remplace aussi le verbe, inapproprié dans votre cas) est la suivante:
"Je suis en train de vous dire, Fan de canard... "
(oui, pardonnez-moi, dans la foulée, j'ai enlevé également la majuscule que vous affectionnez depuis longtemps: figurez-vous que vous allez en tomber par terre, mais "canard" n'est pas mon nom de famille, et de "de" n'est pas une particule. Prenez le temps de digérer autant d'informations vitales).
Sinon, ... vous disiez ?
la premiere personne du pluriel peut aussi etre le signe d' un trouble de la personnalite multiple, ou, pour les croyants, le signe d'une possesion par une entite surnaturelle.
"Ç'aurait été exactement le rôle de "arrêt sur images". Fournir des informations sans réellement arbitrer."
"même si on prend plaisir à consulter un site @si engagé, aux chroniqueurs plus sympathiques qu'impersonels, on peut regretter qu'il n'existe pas en parallèle une autre émission, aux chroniqueurs moins sympathiques parce que plus impersonnels, d'une "neutralité" plus frustrante mais plus efficiente."
Vous savez à quoi je pense tout de suite lorsque je lis ces deux phrases extraites de votre commentaire, IT ? A l'émission "Revu et corrigé" qui a pris le créneau occupé initialement par "Arrêt sur images" à fr5. Or, vous avez vu ce que ça donne, en terme de "décryptage" et surtout de "critique des médias" ? Non ? et bien prenez la peine d'en regarder quelques numéros et vous mesurerez à quel point votre voeu est pieux pour ne pas dire d'un angélisme confondant.
"même si on prend plaisir à consulter un site @si engagé, aux chroniqueurs plus sympathiques qu'impersonels, on peut regretter qu'il n'existe pas en parallèle une autre émission, aux chroniqueurs moins sympathiques parce que plus impersonnels, d'une "neutralité" plus frustrante mais plus efficiente."
Vous savez à quoi je pense tout de suite lorsque je lis ces deux phrases extraites de votre commentaire, IT ? A l'émission "Revu et corrigé" qui a pris le créneau occupé initialement par "Arrêt sur images" à fr5. Or, vous avez vu ce que ça donne, en terme de "décryptage" et surtout de "critique des médias" ? Non ? et bien prenez la peine d'en regarder quelques numéros et vous mesurerez à quel point votre voeu est pieux pour ne pas dire d'un angélisme confondant.
J'avais tenu quelques secondes sur Amar. Je n'ai pas tellement la motivation de me manger le reste tout de suite, là, d'autant que c'est un exemple et non un argument. "Arrêt sur images" était un autre exemple, qui s'en sortait assez bien (on aurait pu imaginer la même formule sur internet, sans le bonus à double tranchant du positionement explicite). On peut aussi imaginer des centaines de configurations, qui ne seraient ni @si, ni "arrêt sur images", ni "revu et corrigé", et qui possèderaient un panachage de leurs avantages et inconvénients, à des intensités variées. Le problème est simplement qu'un groupe de personnes ne peut en utiliser qu'une à la fois.
Ce que vous dites, de votre côté, c'est qu'il y a une alternative indépassable : soit l'@si actuelle soit l'émission d'Amar ? Je trouve ce choix un peu trop pauvre pour être réaliste. S'il y avait une multitude d'émissions sur les médias (et en particulier sur des supports divers), leur éventail de styles et de contenus serait bien plus large qu'un diptyque de clones de "revu et corrigé" en vis-à-vis de clones d'@si.
Ce que vous dites, de votre côté, c'est qu'il y a une alternative indépassable : soit l'@si actuelle soit l'émission d'Amar ? Je trouve ce choix un peu trop pauvre pour être réaliste. S'il y avait une multitude d'émissions sur les médias (et en particulier sur des supports divers), leur éventail de styles et de contenus serait bien plus large qu'un diptyque de clones de "revu et corrigé" en vis-à-vis de clones d'@si.
"Ce que vous dites, de votre côté, c'est qu'il y a une alternative indépassable : soit l'@si actuelle soit l'émission d'Amar ? Je trouve ce choix un peu trop pauvre pour être réaliste."
Si c'est vraiment ce que vous avez compris du sens de mon objection j'en déduis que vous me considérez comme un binaire, voire un sectaire. Et je ne vous en remercie pas. Heureusement pour moi je pense que vous vous trompez.
Ce que j'ai voulu simplement dire c'est qu'il est très difficile de trouver le bon dosage en matière de critique de médias. Soit vous êtes systématiquement critique, avec une constante intransigeance militante , et c'est le cas d'Acrimed, dont les animateurs passent effectivement pour des gauchistes, mais ils s'en foutent car ils assument. Soit vous avez une approche plus pédagogique, essayant de jouer le rôle de révélateur plus que d'accusateur, c'est, je crois, le positionnement global d'@si, et là, ce sont les gauchistes des forums qui viennent par leurs commentaires suppléer à ce qu'ils considèrent être de l'allégeance, de la mollesse, de la naïveté... que sais-je encore. Et puis il y a une myriade d'espaces médiatiques qui font passer leurs gesticulations et leurs bavardages pour du décryptage, de la critique médias ou du débat démocratique.Dans ce paquet là je mettrais volontiers "revu et corrigé" mais aussi "morandini", le "7 à voir" de Samuel Etienne" et d'autres dont je ne parlerai pas les connaissant très mal. Il faudrait aussi, pour être plus complet, parler de certaines émissions de radio qui analysent, critiquent et jugent la télé, avec plus ou moins de pertinence.
En résumé, si alternative il y a, elle se jouerait plutôt pour moi entre ces 3 pôles. Autrement dit, @si ne faisant pas du Acrimed, il semble injuste et faux de l'accuser de penchants gauchisants ; d'autre part, comme il paraît tout aussi erroné de l'assimiler à ce qui se vend comme faisant du décryptage de médias sur le petit écran (genre "revu et corrigé") vous reconnaitrez que nous ne sommes pas dans du binaire ou du tout ou rien, la "multitude d'émissions sur les médias sur des supports divers" existe bel et bien, c'est la réalité de leur travail de décryptage et de critique qui fait défaut. @si n'est sans doute pas exempte de défaut, arrêt sur images n'en manquait pas non plus, il s'agit simplement de faire la part des choses pour être en mesure d'avancer des critiques suffisamment justes pour être constructives. Et faire avancer le schmilblic sans casser le jouet, comme des enfants (trop) gâtés.
Si c'est vraiment ce que vous avez compris du sens de mon objection j'en déduis que vous me considérez comme un binaire, voire un sectaire. Et je ne vous en remercie pas. Heureusement pour moi je pense que vous vous trompez.
Ce que j'ai voulu simplement dire c'est qu'il est très difficile de trouver le bon dosage en matière de critique de médias. Soit vous êtes systématiquement critique, avec une constante intransigeance militante , et c'est le cas d'Acrimed, dont les animateurs passent effectivement pour des gauchistes, mais ils s'en foutent car ils assument. Soit vous avez une approche plus pédagogique, essayant de jouer le rôle de révélateur plus que d'accusateur, c'est, je crois, le positionnement global d'@si, et là, ce sont les gauchistes des forums qui viennent par leurs commentaires suppléer à ce qu'ils considèrent être de l'allégeance, de la mollesse, de la naïveté... que sais-je encore. Et puis il y a une myriade d'espaces médiatiques qui font passer leurs gesticulations et leurs bavardages pour du décryptage, de la critique médias ou du débat démocratique.Dans ce paquet là je mettrais volontiers "revu et corrigé" mais aussi "morandini", le "7 à voir" de Samuel Etienne" et d'autres dont je ne parlerai pas les connaissant très mal. Il faudrait aussi, pour être plus complet, parler de certaines émissions de radio qui analysent, critiquent et jugent la télé, avec plus ou moins de pertinence.
En résumé, si alternative il y a, elle se jouerait plutôt pour moi entre ces 3 pôles. Autrement dit, @si ne faisant pas du Acrimed, il semble injuste et faux de l'accuser de penchants gauchisants ; d'autre part, comme il paraît tout aussi erroné de l'assimiler à ce qui se vend comme faisant du décryptage de médias sur le petit écran (genre "revu et corrigé") vous reconnaitrez que nous ne sommes pas dans du binaire ou du tout ou rien, la "multitude d'émissions sur les médias sur des supports divers" existe bel et bien, c'est la réalité de leur travail de décryptage et de critique qui fait défaut. @si n'est sans doute pas exempte de défaut, arrêt sur images n'en manquait pas non plus, il s'agit simplement de faire la part des choses pour être en mesure d'avancer des critiques suffisamment justes pour être constructives. Et faire avancer le schmilblic sans casser le jouet, comme des enfants (trop) gâtés.
Ce que j'ai voulu simplement dire c'est qu'il est très difficile de trouver le bon dosage en matière de critique de médias.
Je pense qu'il n'y a pas de bon dosage. Tout dosage est forcément mauvais, et il faut faire avec. Vous avez sauté quelques épisodes si vous pensez que je cherche à casser @si. Je souligne simplement les défauts de son dosage (parce que je pense qu'ils constituent un obstacle à une émission intéressante sur la situation de France Inter), et je ne pense pas que brandir en épouvantail un dosage pire réponde à cette critique. Maintenant, je suis conscient des avantages de ce dosage, et des critiques contraires qui seraient soulevées s'il était différent. Si un @soïde remplissait les critères de "neutralité polie" nécessaire pour fonctionner comme plateforme de discussion entre invités de tous bords (ce qui, à mon avis, n'est pas impossible à atteindre tout en maintenant un contenu suffisemment critique et pertinent, c'est-à-dire sans tomber dans du Amar), j'y serais probablement abonné en parallèle à l'@soïde qui sacrifie cette respectabilité consensuelle au profit d'émissions plus engagées, et donc plus poussées dans certains domaines. Je pense avoir été explicite sur le fait que j'aurais du mal à choisir entre les deux approches.
Je maintiens qu'il s'agit d'un dilemme insurmontable. Sans porter de jugement, on peut toutefois noter que l'engagement de Porte appuye le choix d'@si de suivre l'une des deux directions, et de s'éloigner de l'autre, avec des consèquences pragmatiques à assumer. Et je comprends que les tenants de l'autre direction s'en offusquent d'autant plus. Une moitié de moi le regrette avec eux. Mais si elle avait été satisfaite, ç'aurait sans doute été au prix de frustrations contraires : le désagrément de ne pas pouvoir situer Schneidermann, le sentiment qu'@si reste timoré sur certains sujets, une suspicion de connivence. Et là aussi, je serais conscient que ces inconforts sont le prix à payer pour certaines possibilités. Etc...
Mais ce n'est pas casser le jouet que d'être attentif aux implications de ces choix, même si on y souscrit. Peut-être même qu'être conscient de l'accroissement d'une difficulté permet d'opérer des choix ultérieurs qui la diminuerait. On louvoye plus efficacement avec les yeux sur les fasseyements de la voile qu'avec la tête dans l'eau.
Je pense qu'il n'y a pas de bon dosage. Tout dosage est forcément mauvais, et il faut faire avec. Vous avez sauté quelques épisodes si vous pensez que je cherche à casser @si. Je souligne simplement les défauts de son dosage (parce que je pense qu'ils constituent un obstacle à une émission intéressante sur la situation de France Inter), et je ne pense pas que brandir en épouvantail un dosage pire réponde à cette critique. Maintenant, je suis conscient des avantages de ce dosage, et des critiques contraires qui seraient soulevées s'il était différent. Si un @soïde remplissait les critères de "neutralité polie" nécessaire pour fonctionner comme plateforme de discussion entre invités de tous bords (ce qui, à mon avis, n'est pas impossible à atteindre tout en maintenant un contenu suffisemment critique et pertinent, c'est-à-dire sans tomber dans du Amar), j'y serais probablement abonné en parallèle à l'@soïde qui sacrifie cette respectabilité consensuelle au profit d'émissions plus engagées, et donc plus poussées dans certains domaines. Je pense avoir été explicite sur le fait que j'aurais du mal à choisir entre les deux approches.
Je maintiens qu'il s'agit d'un dilemme insurmontable. Sans porter de jugement, on peut toutefois noter que l'engagement de Porte appuye le choix d'@si de suivre l'une des deux directions, et de s'éloigner de l'autre, avec des consèquences pragmatiques à assumer. Et je comprends que les tenants de l'autre direction s'en offusquent d'autant plus. Une moitié de moi le regrette avec eux. Mais si elle avait été satisfaite, ç'aurait sans doute été au prix de frustrations contraires : le désagrément de ne pas pouvoir situer Schneidermann, le sentiment qu'@si reste timoré sur certains sujets, une suspicion de connivence. Et là aussi, je serais conscient que ces inconforts sont le prix à payer pour certaines possibilités. Etc...
Mais ce n'est pas casser le jouet que d'être attentif aux implications de ces choix, même si on y souscrit. Peut-être même qu'être conscient de l'accroissement d'une difficulté permet d'opérer des choix ultérieurs qui la diminuerait. On louvoye plus efficacement avec les yeux sur les fasseyements de la voile qu'avec la tête dans l'eau.
Soit vous êtes systématiquement critique, avec une constante intransigeance militante , et c'est le cas d'Acrimed, dont les animateurs passent effectivement pour des gauchistes, mais ils s'en foutent car ils assument. Soit vous avez une approche plus pédagogique, essayant de jouer le rôle de révélateur plus que d'accusateur, c'est, je crois, le positionnement global d'@si, et là, ce sont les gauchistes des forums qui viennent par leurs commentaires suppléer à ce qu'ils considèrent être de l'allégeance, de la mollesse, de la naïveté... que sais-je encore.
Je crois que vous caricaturez. Acrimed ne fait pas que dans la critique, elle fait aussi des propositions (notamment en ce qui concerne le service public de l'audiovisuel) et elle s'engage dans certains combats (ce que ne fait pas ASI, qui, par exemple, soutien Didier Porte mais n'appelle pas à la manifestation jeudi ni ne signe la pétition).
Par ailleurs, ça m'étonnerait fort que les animateurs d'Acrimed apprécient de se faire traiter de gauchiste. Ce n'est jamais agréable pour qui connait le sens de ce mot.
Tiens, effectivement, de l'équipe du site, seule apparaissent la signature de Judith Bernard, et de Gilles Klein.
Surprenant.
Surprenant.
Pas si surprenant que ça. Il y a des précédents.
Ces absences d'engagement, de solidarité, me gonflent particulièrement.
DS, notamment, semble oublier qu'@si doit son existence à une pétition.
Ces absences d'engagement, de solidarité, me gonflent particulièrement.
DS, notamment, semble oublier qu'@si doit son existence à une pétition.
Haha ! C'est exactement ça ! "Ces absences d'engagement, de solidarité, me gonflent particulièrement." Arrêt sur Images a tort, quelle que soit sa ligne, engagée ou détachée. Je pense que tant qu'elle subira des critiques sur les deux flancs, on peut considérer qu'elle se porte bien.
Tiens, effectivement, de l'équipe du site, seule apparaissent la signature de Judith Bernard, et de Gilles Klein.
Surprenant.
De quelle pétition parlez-vous ? Sur celle-ci, qui me semble aller au delà de la défense des deux éditorialistes, je ne vois ni la signature de Judith Bernard ni celle de Gilles Klein, ni d'aucun membre d'ASI d'ailleurs.
PS : j'ai trouvé l'autre pétition. Elle me semble moins sérieuse que la pétition concernant Radio-France. Une pétition signée par des anonymes, je trouve ça grotesque.
(OK on se vouvoie)
Ils ne sont pas anonymes pour l'auteur de la pétition, qui garantit la validité de la signature faite.
Qui plus est, elle est antérieure et remonte au 07/06/10, et comporte 51600 signatures et quelques à l'heure actuelle, je pense que nombre d'entre nous et d'ailleurs l'ont prise au sérieux.
Jonathan vous en avait parlé dès le début > ici-même <.
En y repensant, peut-être les autres membres du site l'ont-ils signée et masqué leurs noms ?
Quoiqu'il en soit, le site a pris la défense de Porte dès le début de "l'affaire", et le fait de le retrouver sur le site est une très bonne chose.
Ils ne sont pas si nombreux à l'avoir fait dès le départ.
Ils ne sont pas anonymes pour l'auteur de la pétition, qui garantit la validité de la signature faite.
Qui plus est, elle est antérieure et remonte au 07/06/10, et comporte 51600 signatures et quelques à l'heure actuelle, je pense que nombre d'entre nous et d'ailleurs l'ont prise au sérieux.
Jonathan vous en avait parlé dès le début > ici-même <.
En y repensant, peut-être les autres membres du site l'ont-ils signée et masqué leurs noms ?
Quoiqu'il en soit, le site a pris la défense de Porte dès le début de "l'affaire", et le fait de le retrouver sur le site est une très bonne chose.
Ils ne sont pas si nombreux à l'avoir fait dès le départ.
(OK on se vouvoie)
Ils ne sont pas anonymes pour l'auteur de la pétition, qui garantit la validité de la signature faite.
Qui plus est, elle est antérieure et remonte au 07/06/10, et comporte 51600 signatures et quelques à l'heure actuelle, je pense que nombre d'entre nous et d'ailleurs l'ont prise au sérieux.
Jonathan vous en avait parlé dès le début > ici-même <.
En y repensant, peut-être les autres membres du site l'ont-ils signée et masqué leurs noms ?
Quoiqu'il en soit, le site a pris la défense de Porte dès le début de "l'affaire", et le fait de le retrouver sur le site est une très bonne chose.
Ils ne sont pas si nombreux à l'avoir fait dès le départ.
Un soutien en cachant son nom ? Plutôt honteux, le soutien alors ! Désolé, je n'arrive toujours pas à prendre au sérieux une pétition avec des signataires anonymes.
Une pétition, c'est un engagement public et d'autre part je préfère un texte qui a une dimension politique (mise en cause de l'indépendance de Radio-France, défense du service public, appel à la manif de demain...), même si ce texte ne me satisfait pas totalement.
Je me souviens de la pétition de Mermet, qui avait recueilli, si je me souviens bien, plus de 20 000 signatures. Ça apparaissait énorme. Alors 51 000 avec un tas d'anonymes ? Permettez-moi de douter.
Je me souviens, maintenant que vous me le rappelez, que j'avais eu un échange avec Jonathan, mais c'était à propos du système de validation, pour écarter des signatures fantaisistes, mais si c'est pour les remplacer pas des signatures anonymes...
La démarche m'est apparue sympathique mais aujourd'hui je suis moins convaincu, rapport à l'autre pétition, malgré que cette dernière soit plus "institutionnelle". Rien de personnel là dedans, c'est juste une question d'efficacité.
L'idéal serait peut être que chacun renvoie vers la pétition de l'autre.
En tout cas, vu le nombre de signataire, au moins il y a eu du retentissement.
Et du coup, j'ai signé les deux ;-)
Y'en a peut-être d'autres ?
Et du coup, j'ai signé les deux ;-)
Y'en a peut-être d'autres ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
et pourquoi la page de l'intersyndicale n'affiche-t-elle que 24000 signatures ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ok, merci pour la précision, et encore une fois pour votre boulot.
ouaip Jonathan L. je vous dis aussi bravo pour avoir eu le culot-courage-ténacité-obstination-etc-etc de mener ce projet jusqu'au bout !
espérons que la mobilisation qui continue aura encore un impact quant aux postes de Porte et Guillon à France Inter (et perso j'espère que les deux [s]foireux[/s] dirigeants seront virés purement et simplement : leur méthode est abjecte !!)
espérons que la mobilisation qui continue aura encore un impact quant aux postes de Porte et Guillon à France Inter (et perso j'espère que les deux [s]foireux[/s] dirigeants seront virés purement et simplement : leur méthode est abjecte !!)
Ah Godin ! pas touche à son Acrimed n'est-ce pas ! On peut critiquer @si et/ou Schneidermann autant qu'il nous plaira, Godin se fera un plaisir de plussoyer et même d'en remettre une couche mais Acrimed allons donc, c'est la perfection même ces gens-là ! On ne critique pas, puisque les experts de la critique ce sont eux !
Je ne sais qui est la caricature de qui lorsqu'on entre dans cette petite guéguerre de pâtés de sable... J'ai été gauchiste à mes heures, je comprends d'autant mieux qu'on puisse l'être encore aujourd'hui, ce n'est donc pas une insulte dans ma bouche, croyez-le bien mais cette propension à l'idolâtrie m'agace beaucoup, d'où qu'elle vienne !
Je ne sais qui est la caricature de qui lorsqu'on entre dans cette petite guéguerre de pâtés de sable... J'ai été gauchiste à mes heures, je comprends d'autant mieux qu'on puisse l'être encore aujourd'hui, ce n'est donc pas une insulte dans ma bouche, croyez-le bien mais cette propension à l'idolâtrie m'agace beaucoup, d'où qu'elle vienne !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
"enfin pour des gens qui lisent vos posts, comme ça, simplement, ça fait un peu querelles de cloche rs."
Oh pour ma part il y a belle lurette que je suis sorti du bac à sable, chère isa. Mais peut-être êtes-vous arrivée sur les forums d'@si après la "bagarre" ? Cette réplique à l'ami Godin m'a échappé, je vous l'avoue. Et je ne recommencerai pas de sitôt.
:-)
Oh pour ma part il y a belle lurette que je suis sorti du bac à sable, chère isa. Mais peut-être êtes-vous arrivée sur les forums d'@si après la "bagarre" ? Cette réplique à l'ami Godin m'a échappé, je vous l'avoue. Et je ne recommencerai pas de sitôt.
:-)
"enfin pour des gens qui lisent vos posts, comme ça, simplement, ça fait un peu querelles de cloche rs."
Oh pour ma part il y a belle lurette que je suis sorti du bac à sable, chère isa. Mais peut-être êtes-vous arrivée sur les forums d'@si après la "bagarre" ? Cette réplique à l'ami Godin m'a échappé, je vous l'avoue. Et je ne recommencerai pas de sitôt.
:-)
D'autant qu'il n'y a pas de quoi.Je ne faisais que faire remarquer que juléjim se gourre sur le sens du mot gauchiste. Allez traiter des membres du NPA, du PG ou même du PS, comme Filoche, de gauchistes, vous allez voir comment vous serez accueilli.
Il y a plusieurs définitions du gauchisme, mais dans le sens commun d'aujourd'hui, pour la gaugauche traditionnelle, la gaugauche molle, et même pour le PCF, tout ce qui est à leur gauche , c'est du gauchisme. Et c'est bien sur péjoratif. On parle de "dérive gauchiste".
Même Filoche emploie ce qualificatif de façon dépréciative pour qualifier ceux qui ont quitté le PS pour former le PG.
Ah Godin ! pas touche à son Acrimed n'est-ce pas ! On peut critiquer @si et/ou Schneidermann autant qu'il nous plaira, Godin se fera un plaisir de plussoyer et même d'en remettre une couche mais Acrimed allons donc, c'est la perfection même ces gens-là ! On ne critique pas, puisque les experts de la critique ce sont eux !
Je ne sais qui est la caricature de qui lorsqu'on entre dans cette petite guéguerre de pâtés de sable... J'ai été gauchiste à mes heures, je comprends d'autant mieux qu'on puisse l'être encore aujourd'hui, ce n'est donc pas une insulte dans ma bouche, croyez-le bien mais cette propension à l'idolâtrie m'agace beaucoup, d'où qu'elle vienne !
Je n'idolâtre personne. Je rectifie ce que je pense être une méconnaissance de votre part. Si vous avez été gauchiste en son temps et que vous comprenez que l'on puisse l'être encore, pourquoi ne l'êtes vous plus ? C'était un idéal de jeunesse ? Vous êtes vieux ? Peut-être raisonnez-vous comme les vieux cons de droite qui trouvent normal d'être révolutionnaire à 20 ans... mais après faut arrêter les conneries ?
Non, je ne ne me considère pas "vieux" ; je parle d'état d'esprit bien entendu, car pour le reste je vous prends sur 15 bornes quand vous voulez ;-) ; si j'ai été gauchisant ce n'est pas par idéal c'est juste qu'à 20 ans on a des idées simples sur la marche du monde et que lorsqu'on est épris de justice on ne fait pas dans le détail ou la nuance. Je pense que si j'avais aujourd'hui la même approche des choses ce serait pathétique car ça voudrait dire que la vie ne m'a rien appris. Je pense aussi que "les vieux cons de droite", comme vous dites, étaient déjà, dans leur grande majorité, des "vieux cons de droite" à 20 ans. Ce qui fait une grande différence entre eux et moi, je crois. En tout cas, j'essaie autant que faire se peut, de ne pas être un vieux con de gauche. Car ça existe aussi, je le crains.
Mais je persiste et signe : Henri Maler est l'une de vos idoles. Allez, Godin, c'est l'heure des aveux ! Un moment de honte est si vite passé. Et puis il y a pire comme idoles.
Mais je persiste et signe : Henri Maler est l'une de vos idoles. Allez, Godin, c'est l'heure des aveux ! Un moment de honte est si vite passé. Et puis il y a pire comme idoles.
Non, je ne ne me considère pas "vieux" ; je parle d'état d'esprit bien entendu, car pour le reste je vous prends sur 15 bornes quand vous voulez ;-) ; si j'ai été gauchisant ce n'est pas par idéal c'est juste qu'à 20 ans on a des idées simples sur la marche du monde et que lorsqu'on est épris de justice on ne fait pas dans le détail ou la nuance. Je pense que si j'avais aujourd'hui la même approche des choses ce serait pathétique car ça voudrait dire que la vie ne m'a rien appris. Je pense aussi que "les vieux cons de droite", comme vous dites, étaient déjà, dans leur grande majorité, des "vieux cons de droite" à 20 ans. Ce qui fait une grande différence entre eux et moi, je crois. En tout cas, j'essaie autant que faire se peut, de ne pas être un vieux con de gauche. Car ça existe aussi, je le crains.
Mais je persiste et signe : Henri Maler est l'une de vos idoles. Allez, Godin, c'est l'heure des aveux ! Un moment de honte est si vite passé. Et puis il y a pire comme idoles.
Vous me confondez avec Yannick G. L'idolâtrie, c'est pas vraiment le genre de la maison, contrairement à ce que je lis ici où on se croirait au congrès des fatals flatteurs. Je disais simplement, et je le répète, ce ne sont pas des gauchistes à Acrimed. Tout au plus des gens de gauche à l'aune des socialistes en peau de lapin.
Et encore une fois, quand on traite quelqu'un de gauchiste, ça veut dire que sa démarche est stérile. Ne vous déplaise, pour de nombreux lecteurs, la démarche d'Acrimed est loin d'être stérile. Même Mélenchon se réclame de ses propositions lorsqu'ils s'adresse aux étudiants en journalisme du CFJ.
"Vous me confondez avec Yannick G. L'idolâtrie" dites-vous Dominique Godin.
Eh bien, puisque vous ne savez faire le distinguo entre idolâtrie et communauté d'esprit, je vous signale que Judith Bernard va dans l'heure faire sa première intervention sur France Inter.
yG
Eh bien, puisque vous ne savez faire le distinguo entre idolâtrie et communauté d'esprit, je vous signale que Judith Bernard va dans l'heure faire sa première intervention sur France Inter.
yG
Woua, Putain de trois minutes (vers 9h36 sur France Inter), lorsque je dis "Putain", c'est non seulement un clin d'œil aux Putains de trois minutes d'asi-télé où Judith passait aussi rapidement que durablement, mais surtout l'expression de ma jubilation. Quelle superbe chronique sur les Soldes qui elle ne l'est pas, elle, soldée. Vivement la prochaine. Et félicitation Judith.
yG (pfff, moi, idolâtre Dominique Godin... N'importe quoi. :P)
yG (pfff, moi, idolâtre Dominique Godin... N'importe quoi. :P)
Merci Yannick ! A priori, je remets ça lundi matin, avec Baudelaire, cette fois...
En plus, vous passez après un morceau devenu légendaire pour avoir été repris au sein de la bande originale de Reservoir Dogs de Quentin Tarantino. C'est celui de la scène de torture du flic par Mr Blonde, alias Michael Madsen.
Est-ce un hasard ?
:) yG
Est-ce un hasard ?
:) yG
Y-a-t-il un lien, au fait, car sur le site je n'ai pas vu la trace de cette chronique, et vous ne figurez pas encore sur la liste des chroniqueurs ?
Ben, pour l'écouter Fan de Canard, il suffit de télécharger l'émission en mp3 et d'aller vers la 24 ième minute, juste après la dite chanson, puisque la rubrique de Judith est passé vers 9h36 (et qu'il faut amputer le journal qui commence à 9h).
Voyez, c'est encore plus simple que de trouver un nom derrière des initiales.
:P yG
PS: L'émission du jour étant en ligne 24h, il ne vous reste... Oh, demandez donc à Djac, c'est lui le spécialiste des comptes à rebours quotidiens.
Voyez, c'est encore plus simple que de trouver un nom derrière des initiales.
:P yG
PS: L'émission du jour étant en ligne 24h, il ne vous reste... Oh, demandez donc à Djac, c'est lui le spécialiste des comptes à rebours quotidiens.
Merci pour le lien yannick;-)
vivement lundi !
gamma
vivement lundi !
gamma
Faut voir, ça m'a pris 2 secondes ;-)
Sinon merci pour le lien, yG
Et salut à Gamma.
Sinon merci pour le lien, yG
Et salut à Gamma.
Cette fois, c'est vers 9h52-9h56 qu'a été diffusé la luxueuse mais pas ostentatoire, roborative mais pas indigeste, chronique radio de Judith Bernard autour de Baudelaire et de ce que devrait être la jouissance républicaine, à savoir, un plaisir qui ne s'entoure pas d'esclaves aux corps luisants de sueur ou de spectateurs aux lèvres écumantes de jalousie.
yG
Vivement la prochaine et encore merci Judith.
yG
Vivement la prochaine et encore merci Judith.
Y'en a qui sont pas contents http://www.rue89.com/2010/07/06/avec-philippe-val-lete-en-pente-douce-risque-detre-pourri-157646
Attendez, moi, je ne me prononce que sur la chronique de Judith, le reste, par exemple inviter Ségala... franchement, personne n'en a besoin, si ce n'est lui-même.
yG
yG
J'avais bien compris, c'était juste pour signaler cette polémique.
"... quand on traite quelqu'un de gauchiste, ça veut dire que sa démarche est stérile."
Non, pas "stérile", mais "extrémiste", "maximaliste", "jusqu'au boutiste". Dans ces objectifs Acrimed se prévaut de "chercher à mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d’une critique indépendante, radicale et intransigeante."
"radicale et intransigeante", c'est dans ces deux adjectifs que se nourrit l'image gauchisante que les animateurs d'Acrimed renvoient. Que vous le vouliez ou non. Bien entendu, un type comme Maler, paré de son statut d'universitaire (que j'ai entendu à plusieurs reprises lors de conférences et de débats) ne porte pas les stigmates et les tics du "gauchiste" ; chez Bourdieu non plus, car ce n'est pas à cela qu'on l'assimilait tant sa parole et l'appareillage théorique qui la nourrissait était forte. Mais Maler est bien seul, il le reconnaissait à demi-mots d'ailleurs lors de son passage à @si en donnant du bout des lèvres le nombres de cotisants à l'asso et aussi en justifiant l'absence de forum interactif sur le site d'Acrimed par manque de forces militantes et moyens financiers.
L'intransigeance et le radicalisme sont en général contre-productifs et mènent à l'isolement et à la marginalité, portes ouvertes au sectarisme pur et dur. D'ailleurs, je crois bien que ça finit par rendre sourd. C'est en tout cas ce que la vie m'a, entre autres choses, appris.
En résumé, j'avais déjà noté que vous ne pratiquiez pas la flatterie, j'y ajoute donc également l'idôlatrie. Je constate néanmoins que vous n'avancez pas, jusqu'ici, la plus petite critique ou le plus infime reproche à la bande d'Acrimed. J'attendrai donc.
Non, pas "stérile", mais "extrémiste", "maximaliste", "jusqu'au boutiste". Dans ces objectifs Acrimed se prévaut de "chercher à mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d’une critique indépendante, radicale et intransigeante."
"radicale et intransigeante", c'est dans ces deux adjectifs que se nourrit l'image gauchisante que les animateurs d'Acrimed renvoient. Que vous le vouliez ou non. Bien entendu, un type comme Maler, paré de son statut d'universitaire (que j'ai entendu à plusieurs reprises lors de conférences et de débats) ne porte pas les stigmates et les tics du "gauchiste" ; chez Bourdieu non plus, car ce n'est pas à cela qu'on l'assimilait tant sa parole et l'appareillage théorique qui la nourrissait était forte. Mais Maler est bien seul, il le reconnaissait à demi-mots d'ailleurs lors de son passage à @si en donnant du bout des lèvres le nombres de cotisants à l'asso et aussi en justifiant l'absence de forum interactif sur le site d'Acrimed par manque de forces militantes et moyens financiers.
L'intransigeance et le radicalisme sont en général contre-productifs et mènent à l'isolement et à la marginalité, portes ouvertes au sectarisme pur et dur. D'ailleurs, je crois bien que ça finit par rendre sourd. C'est en tout cas ce que la vie m'a, entre autres choses, appris.
En résumé, j'avais déjà noté que vous ne pratiquiez pas la flatterie, j'y ajoute donc également l'idôlatrie. Je constate néanmoins que vous n'avancez pas, jusqu'ici, la plus petite critique ou le plus infime reproche à la bande d'Acrimed. J'attendrai donc.
Être intransigeant, radical et indépendant, ce serait être gauchiste - donc (?) sectaire ?
Ça me pose un problème, ton truc.
Alors, imaginons, pour un scientifique, ou pour un journaliste, ce que serait de ne pas être intransigeant (Qui se refuse à toute concession sur le plan des principes), radical (Qui concerne le principe premier, fondamental, qui est à l'origine d'une chose, d'un phénomène.) et indépendant (Qui jouit d'une entière autonomie vis-à-vis de quelqu'un ou de quelque chose), : ça donnerait d'être transigeant (on accepte les concessions aux principes - scientifiques, journalistiques...), pas radical (on s'attache aux phénomènes superficiels et seconds) et dépendant (on n'est pas autonome par rapport à l'objet d'étude).
Hahem...
Acrimed n'est pas un parti politique, mais un organisme d'observation critique des médias (ils cherchent où sont les problèmes).
Si jamais on peut noter et expliciter que des idées politiques interfèrent et viennent influencer une de leur observation critique en pervertissant les faits, par exemple, alors on serait en droit de leur reprocher leur manque d'intransigeance et d'indépendance.
Mais il me semble bien que ce n'est en l'occurrence pas l'intransigeance, le radicalisme et l'indépendance en soi qui sont le problème.
Ça me pose un problème, ton truc.
Alors, imaginons, pour un scientifique, ou pour un journaliste, ce que serait de ne pas être intransigeant (Qui se refuse à toute concession sur le plan des principes), radical (Qui concerne le principe premier, fondamental, qui est à l'origine d'une chose, d'un phénomène.) et indépendant (Qui jouit d'une entière autonomie vis-à-vis de quelqu'un ou de quelque chose), : ça donnerait d'être transigeant (on accepte les concessions aux principes - scientifiques, journalistiques...), pas radical (on s'attache aux phénomènes superficiels et seconds) et dépendant (on n'est pas autonome par rapport à l'objet d'étude).
Hahem...
Acrimed n'est pas un parti politique, mais un organisme d'observation critique des médias (ils cherchent où sont les problèmes).
Si jamais on peut noter et expliciter que des idées politiques interfèrent et viennent influencer une de leur observation critique en pervertissant les faits, par exemple, alors on serait en droit de leur reprocher leur manque d'intransigeance et d'indépendance.
Mais il me semble bien que ce n'est en l'occurrence pas l'intransigeance, le radicalisme et l'indépendance en soi qui sont le problème.
Tu as lu beaucoup trop vite Djac.
J'ai écrit : "radicale et intransigeante", c'est dans ces deux adjectifs que se nourrit l'image gauchisante que les animateurs d'Acrimed renvoient." (pardon de me citer) et pas "être intransigeant, radical et indépendant c'est être gauchiste et donc sectaire". Si tu trouves ces deux énoncés de signification équivalente, tu as effectivement un problème. Mais pas à cause de mon truc, à cause de la manière avec laquelle tu sembles le recevoir.
D'abord je n'ai pas associé le critère "indépendance" au problème. Disons que c'est un minimum. Ensuite, la radicalité et l'intransigeance ne me posent pas de problème (surtout lorsqu'il s'agit de journalisme) jusqu'à la limite où ça devient contre-productif, particulièrement en terme d'image et de réception (ou de compréhension du message). Autrement dit, si à force de radicalisme et d'intransigeance l'individu finit par être perçu d'abord et essentiellement comme un gauchiste et non pas comme quelqu'un qui dit des choses qui valent la peine d'être entendu, où est le gain en terme d'efficacité militante ? Qu'il s'agisse de militance associative ou politique le problème est le même.(voir la déconfiture du NPA et la déliquescence de LO). Je me permets de préciser qu'il y a du vécu derrière mes propos, pas juste un jugement ou une posture théorique et abstraite.
J'ignore si les responsables d'Acrimed se sont déjà posé ce genre de questions mais je considère qu'ils devraient.
J'ai écrit : "radicale et intransigeante", c'est dans ces deux adjectifs que se nourrit l'image gauchisante que les animateurs d'Acrimed renvoient." (pardon de me citer) et pas "être intransigeant, radical et indépendant c'est être gauchiste et donc sectaire". Si tu trouves ces deux énoncés de signification équivalente, tu as effectivement un problème. Mais pas à cause de mon truc, à cause de la manière avec laquelle tu sembles le recevoir.
D'abord je n'ai pas associé le critère "indépendance" au problème. Disons que c'est un minimum. Ensuite, la radicalité et l'intransigeance ne me posent pas de problème (surtout lorsqu'il s'agit de journalisme) jusqu'à la limite où ça devient contre-productif, particulièrement en terme d'image et de réception (ou de compréhension du message). Autrement dit, si à force de radicalisme et d'intransigeance l'individu finit par être perçu d'abord et essentiellement comme un gauchiste et non pas comme quelqu'un qui dit des choses qui valent la peine d'être entendu, où est le gain en terme d'efficacité militante ? Qu'il s'agisse de militance associative ou politique le problème est le même.(voir la déconfiture du NPA et la déliquescence de LO). Je me permets de préciser qu'il y a du vécu derrière mes propos, pas juste un jugement ou une posture théorique et abstraite.
J'ignore si les responsables d'Acrimed se sont déjà posé ce genre de questions mais je considère qu'ils devraient.
Tu as lu beaucoup trop vite Djac.
J'ai écrit : "radicale et intransigeante", c'est dans ces deux adjectifs que se nourrit l'image gauchisante que les animateurs d'Acrimed renvoient." (pardon de me citer) et pas "être intransigeant, radical et indépendant c'est être gauchiste et donc sectaire". Si tu trouves ces deux énoncés de signification équivalente, tu as effectivement un problème. Mais pas à cause de mon truc, à cause de la manière avec laquelle tu sembles le recevoir.
D'abord je n'ai pas associé le critère "indépendance" au problème. Disons que c'est un minimum. Ensuite, la radicalité et l'intransigeance ne me posent pas de problème (surtout lorsqu'il s'agit de journalisme) jusqu'à la limite où ça devient contre-productif, particulièrement en terme d'image et de réception (ou de compréhension du message). Autrement dit, si à force de radicalisme et d'intransigeance l'individu finit par être perçu d'abord et essentiellement comme un gauchiste et non pas comme quelqu'un qui dit des choses qui valent la peine d'être entendu, où est le gain en terme d'efficacité militante ? Qu'il s'agisse de militance associative ou politique le problème est le même.(voir la déconfiture du NPA et la déliquescence de LO). Je me permets de préciser qu'il y a du vécu derrière mes propos, pas juste un jugement ou une posture théorique et abstraite.
J'ignore si les responsables d'Acrimed se sont déjà posé ce genre de questions mais je considère qu'ils devraient.
Et bien justement, la situation de la presse est telle que l'on fait grand crédit à Acrimed de n'avoir cédé sur rien et de ne pas avoir édulcoré son discours pour être plus "populaire". Du coup son audience ("on" me dit qu'il y a en ce moment une vague d'adhésions) et sa crédibilité n'ont jamais été aussi fortes.
"Autrement dit, si à force de radicalisme et d'intransigeance l'individu finit par être perçu d'abord et essentiellement comme un gauchiste et non pas comme quelqu'un qui dit des choses qui valent la peine d'être entendu"
jusqu'à la limite où ça devient contre-productif, particulièrement en terme d'image et de réception (ou de compréhension du message"
C'est-à-dire qu'en fait d'image et de réception, écrire :
"... quand on traite quelqu'un de gauchiste, ça veut dire que sa démarche est stérile."
Non, pas "stérile", mais "extrémiste", "maximaliste", "jusqu'au boutiste". Dans ces objectifs Acrimed se prévaut de "chercher à mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d’une critique indépendante, radicale et intransigeante."
et
L'intransigeance et le radicalisme sont en général contre-productifs et mènent à l'isolement et à la marginalité, portes ouvertes au sectarisme pur et dur.
c'est prendre le risque d'être perçu comme quelqu'un qui condamne l'intransigeance, la radicalité et l'indépendance en tant que telles...
Mais donc, si ce sont a priori des qualités, tu poses qu'elles ne le sont qu'en deçà d'une certaine dose, d'une certaine limité au-delà de laquelle ça devient des défauts.
Là je comprends mieux, mais du coup ça pose un problème épineux, car cette limite me paraît diablement difficile à tracer, d'autant que, comme pour toute communication, elle dépend certes de l'émetteur, mais aussi du récepteur, ainsi que des conditions d'émission du message.
Le problème devenant : faut-il s'adapter à tout prix au récepteur et/ou aux conditions d'émission ? Dans quelle mesure s'adapter au récepteur et/ou aux conditions d'émission ne finit-il pas par gauchir le message initial - et donc à ternir l'intransigeance, la radicalité et l'indépendance ?
On se retrouve avec le problème posé par Lordon : si c'est pour passer en cinq minutes, en interview, ou en chronique quotidienne, alors on finit par raconter des salades simplistes, dit-il. D'où son refus, intransigeant, radical, et indépendant.
Difficile aussi de faire avec des récepteurs qui, en grand nombre, soit courent se cacher sous la table, soit ricanent, dès qu'on ose proférer quelques concepts un peu radicaux : "lutte des classes", par exemple. Faudrait-il donc éviter de le prononcer ? Oui, mais alors, quelque chose qu'on ne prononce pas, qu'on ne dit pas, peut-il seulement exister ? Que devient le message quand on ne peut plus en dire le corps ?
Au sein du bordel idéologique actuel, d'une grande marasme intellectuelle dans ce qui est présentée au grand public, d'un marketing politique épuisant et destructeur des idées et de la pensée, je soutiens qu'il est bon qu'il restent quelques "phares", qui tiennent bon dans la tempête, et qui restent, vaille que vaille, intransigeants, radicaux et indépendants. Si Acrimed, ou le Monde Diplomatique par exemple, venaient à changer ça, à "s'assouplir" de peur de passer pour trop ceci ou trop cela, qu'est-ce qui resterait d'assez solide sur quoi s'appuyer ?
jusqu'à la limite où ça devient contre-productif, particulièrement en terme d'image et de réception (ou de compréhension du message"
C'est-à-dire qu'en fait d'image et de réception, écrire :
"... quand on traite quelqu'un de gauchiste, ça veut dire que sa démarche est stérile."
Non, pas "stérile", mais "extrémiste", "maximaliste", "jusqu'au boutiste". Dans ces objectifs Acrimed se prévaut de "chercher à mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d’une critique indépendante, radicale et intransigeante."
et
L'intransigeance et le radicalisme sont en général contre-productifs et mènent à l'isolement et à la marginalité, portes ouvertes au sectarisme pur et dur.
c'est prendre le risque d'être perçu comme quelqu'un qui condamne l'intransigeance, la radicalité et l'indépendance en tant que telles...
Mais donc, si ce sont a priori des qualités, tu poses qu'elles ne le sont qu'en deçà d'une certaine dose, d'une certaine limité au-delà de laquelle ça devient des défauts.
Là je comprends mieux, mais du coup ça pose un problème épineux, car cette limite me paraît diablement difficile à tracer, d'autant que, comme pour toute communication, elle dépend certes de l'émetteur, mais aussi du récepteur, ainsi que des conditions d'émission du message.
Le problème devenant : faut-il s'adapter à tout prix au récepteur et/ou aux conditions d'émission ? Dans quelle mesure s'adapter au récepteur et/ou aux conditions d'émission ne finit-il pas par gauchir le message initial - et donc à ternir l'intransigeance, la radicalité et l'indépendance ?
On se retrouve avec le problème posé par Lordon : si c'est pour passer en cinq minutes, en interview, ou en chronique quotidienne, alors on finit par raconter des salades simplistes, dit-il. D'où son refus, intransigeant, radical, et indépendant.
Difficile aussi de faire avec des récepteurs qui, en grand nombre, soit courent se cacher sous la table, soit ricanent, dès qu'on ose proférer quelques concepts un peu radicaux : "lutte des classes", par exemple. Faudrait-il donc éviter de le prononcer ? Oui, mais alors, quelque chose qu'on ne prononce pas, qu'on ne dit pas, peut-il seulement exister ? Que devient le message quand on ne peut plus en dire le corps ?
Au sein du bordel idéologique actuel, d'une grande marasme intellectuelle dans ce qui est présentée au grand public, d'un marketing politique épuisant et destructeur des idées et de la pensée, je soutiens qu'il est bon qu'il restent quelques "phares", qui tiennent bon dans la tempête, et qui restent, vaille que vaille, intransigeants, radicaux et indépendants. Si Acrimed, ou le Monde Diplomatique par exemple, venaient à changer ça, à "s'assouplir" de peur de passer pour trop ceci ou trop cela, qu'est-ce qui resterait d'assez solide sur quoi s'appuyer ?
Djac, vous avez tout compris. C'est vrai que ça ne paie pas toujours de mettre de l'eau dans son vin pour "ratisser large", comme on dit.
Mélenchon, en ce moment, est en train de se déconsidérer et de réduire à néant tous les discours qu'il tenait sur la question des médias en allant faire le pitre dans une émission de jeu débile d'Ardisson sur Canal Plus. Imaginez Lordon en faire de même, il n'y aurait guère que Yannick G pour s'en réjouir.
Mélenchon, en ce moment, est en train de se déconsidérer et de réduire à néant tous les discours qu'il tenait sur la question des médias en allant faire le pitre dans une émission de jeu débile d'Ardisson sur Canal Plus. Imaginez Lordon en faire de même, il n'y aurait guère que Yannick G pour s'en réjouir.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Sauf que...
Inviter Hees et Val n'aboutirait à rien d'autres qu'entendre ce qu'on a déjà entendu, n'apporterait rien d'autre au schmiblick qu'on ne sait déjà, parce qu'ils ne feraient que répéter que ce qu'ils ont déjà dit largement ailleurs, quand bien même on oserait des questions plus radicales, et enfin parce que ce qu'ils ont à dire est relativement indigent et anecdotique sur le fond (dire "mais non il n'y aucune pression de la part du pouvoir", c'est faire comme si le pouvoir ne les avaient pas mis en place en sachant pertinemment qu'ils feraient ce qu'on attend d'eux sans qu'il soit besoin de demander, parce qu'ils le feraient très simplement d'eux-même - à partir de là, le reste ne peut être qu'à l'avenant, c'est-à-dire très limité et n'apportant rien de neuf).
Je pense plutôt que quelqu'un qui refuse de passer dans une émission sous prétexte qu'elle serait "gauchiste" (encore qu'il reste à savoir ce que ça veut bien vouloir dire, "gauchiste", en ces temps où les mots sont malmenés n'importe comment - tenez, il y a dix ans, quand vous suggériez qu'il faudrait taxer les revenu du capital, vous étiez de facto un dangereux gauchiste crypto-stalinien, et puis, maintenant que la crise est là, pratiquement tout le monde dit que c'est une nécessaire évidence, de taxer les revenus du capital... tout le monde est devenu gauchiste, quoi), quelqu'un qui refuse de venir dans une soi-disante émission gauchiste, hé bien j'ai la faiblesse de penser qu'on n'y perd pas grand'chose. Quelqu'un qui a quelque chose à dire, qui est cohérent, qui a une pensée un minimum construite, et qui a un tant soi peu de dignité, n'a en effet aucune raison d'hésiter à débattre et à exposer sa pensée, même si la sensibilité politique de l'émission dans laquelle il est invité n'est pas la sienne.
C'est pourquoi, d'une certaine manière, je crois bien que faire le tri entre ceux qui veulent bien venir sur @si (par exemple) et ceux qui ne veulent pas y venir, est un bon moyen de distinguer ceux qui n'ont pas de poids intellectuel (ce qui ne garantit pas que ceux qui viennent en ont forcément, hélas, mais enfin ça fait déjà un bon ménage).
Par contre, il me paraît en effet comme un danger de voir @si s'enfermer dans un fonctionnement d'auto-renforcement, dans lequel on entendrait que ce qu'on a bien envie d'entendre - le risque étant de se couper d'idées et de faits importants qui pourraient remettre en cause ladite bulle d'auto-renforcement.
@si ne fait certes pas véritablement de critique de médias en tant que telle, mais plutôt du complément d'information à partir de ce que les médias disent ou ne disent pas. Ça n'a rien de grave - et c'est même très bien comme ça quand ce complément d'information va viser des choses fondamentales et réellement importantes, comme cette série d'émission amorcée sur la crise financière et le système économique en général (thème fondamental puisqu'il a un impact direct ou indirect sur tous les aspects de notre société). C'est plus problématique quand il s'agissait par exemple de commenter l'affaire Polanski ou Mitterand - car c'était là des péripéties anecdotiques perdues dans le flux d'info incessant.
Car je crois que ce flux d'info que nous impose les médias en général participe à la mort du politique - pas le politique qui consiste à savoir si Ségolène elle aime bien Aubry ou pas, etc., mais LE politique, l'organisation de la Cité, la cohésion sociale, l'organisation du travail, l'avenir de l'éducation, les conditions du débat public, etc.
Or, le politique demande du recul, demande de penser à moyen et long terme, alors que le flux d'info nous plonge dans l'immédiateté des faits, un nouveau fait chassant l'autre, chaque jour, chaque jour. Le flux d'info n'a pas de mémoire, ne se projette pas dans l'avenir, il est volatil et dans l'instant, se jette sur la première info-scoop pour la délaisser dès la prochaine info-scoop, exactement dans le même principe qu'est le système financier libéral ; c'est-à-dire que finalement le flux d'info médiatique nous impose un point de vue libéral dans son principe même, il est un des alliés du système dominant. Un allié puissant puisqu'il fait croire à la liberté d'expression, et "donc" (!) à la démocratie, alors même qu'il l'anesthésie.
Ce que je conclue de tout ça, c'est qu'il est vraiment vain de vouloir inviter Hees et Val sur @si, quand bien même accepteraient-ils - ils baignent dans ce flux d'info, ils nagent avec délice dans le sens du courant.
Car l'important est alors surtout de faire un pas de côté vis-à-vis de ce flux d'info ; les émissions d'@si sur l'économie, ou récemment sur les journalistes européens qui jugent des médias français, voilà autant de briques posées dans ce sens, me semble-t-il.
Inviter, afin de partager pédagogiquement leur pensée ou leurs observations, des philosophes sérieux (je dis sérieux, c'est-à-dire pas les médiatiques, les BHL, Finkielkraut, Onfray, et consort...), des sociologues sérieux, des économistes sérieux, des journalistes sérieux, etc., qui ont réellement quelque chose à dire, parce qu'ils sont hors du flux médiatique, parce qu'ils ont ce recul nécessaire pour fabriquer réellement de la pensée (et bien sûr, pourquoi pas inviter aussi un humoriste comme Porte qui, dans son registre qui lui est propre, participe également à démonter les discours dominants), tout en prenant garde à varier les provenances de point de vue (et je crois qu'on peut faire confiance à l'honnêteté intellectuelle de DS pour cela) que ce soit aussi bien dans le spectre politique (et même religieux, tiens) que dans la diversité des disciplines, voilà ce qui me semble important pour le futur d'@si.
Militant, oui, mais alors pas militant pour certaines idées politiques très précises, étroites, connotées - mais ce serait, dans mon idée, militant pour de vraies conditions d'un débat d'idée politique populaire.
Et ça nécessite inéluctablement d'être contre le courant dominant - puisque le courant dominant est contre le débat d'idée politique populaire. Si Hees et Val ne veulent pas venir, on se passera très bien d'eux.
Et ça n'a, en fait, rien de "gauchiste".
Inviter Hees et Val n'aboutirait à rien d'autres qu'entendre ce qu'on a déjà entendu, n'apporterait rien d'autre au schmiblick qu'on ne sait déjà, parce qu'ils ne feraient que répéter que ce qu'ils ont déjà dit largement ailleurs, quand bien même on oserait des questions plus radicales, et enfin parce que ce qu'ils ont à dire est relativement indigent et anecdotique sur le fond (dire "mais non il n'y aucune pression de la part du pouvoir", c'est faire comme si le pouvoir ne les avaient pas mis en place en sachant pertinemment qu'ils feraient ce qu'on attend d'eux sans qu'il soit besoin de demander, parce qu'ils le feraient très simplement d'eux-même - à partir de là, le reste ne peut être qu'à l'avenant, c'est-à-dire très limité et n'apportant rien de neuf).
Je pense plutôt que quelqu'un qui refuse de passer dans une émission sous prétexte qu'elle serait "gauchiste" (encore qu'il reste à savoir ce que ça veut bien vouloir dire, "gauchiste", en ces temps où les mots sont malmenés n'importe comment - tenez, il y a dix ans, quand vous suggériez qu'il faudrait taxer les revenu du capital, vous étiez de facto un dangereux gauchiste crypto-stalinien, et puis, maintenant que la crise est là, pratiquement tout le monde dit que c'est une nécessaire évidence, de taxer les revenus du capital... tout le monde est devenu gauchiste, quoi), quelqu'un qui refuse de venir dans une soi-disante émission gauchiste, hé bien j'ai la faiblesse de penser qu'on n'y perd pas grand'chose. Quelqu'un qui a quelque chose à dire, qui est cohérent, qui a une pensée un minimum construite, et qui a un tant soi peu de dignité, n'a en effet aucune raison d'hésiter à débattre et à exposer sa pensée, même si la sensibilité politique de l'émission dans laquelle il est invité n'est pas la sienne.
C'est pourquoi, d'une certaine manière, je crois bien que faire le tri entre ceux qui veulent bien venir sur @si (par exemple) et ceux qui ne veulent pas y venir, est un bon moyen de distinguer ceux qui n'ont pas de poids intellectuel (ce qui ne garantit pas que ceux qui viennent en ont forcément, hélas, mais enfin ça fait déjà un bon ménage).
Par contre, il me paraît en effet comme un danger de voir @si s'enfermer dans un fonctionnement d'auto-renforcement, dans lequel on entendrait que ce qu'on a bien envie d'entendre - le risque étant de se couper d'idées et de faits importants qui pourraient remettre en cause ladite bulle d'auto-renforcement.
@si ne fait certes pas véritablement de critique de médias en tant que telle, mais plutôt du complément d'information à partir de ce que les médias disent ou ne disent pas. Ça n'a rien de grave - et c'est même très bien comme ça quand ce complément d'information va viser des choses fondamentales et réellement importantes, comme cette série d'émission amorcée sur la crise financière et le système économique en général (thème fondamental puisqu'il a un impact direct ou indirect sur tous les aspects de notre société). C'est plus problématique quand il s'agissait par exemple de commenter l'affaire Polanski ou Mitterand - car c'était là des péripéties anecdotiques perdues dans le flux d'info incessant.
Car je crois que ce flux d'info que nous impose les médias en général participe à la mort du politique - pas le politique qui consiste à savoir si Ségolène elle aime bien Aubry ou pas, etc., mais LE politique, l'organisation de la Cité, la cohésion sociale, l'organisation du travail, l'avenir de l'éducation, les conditions du débat public, etc.
Or, le politique demande du recul, demande de penser à moyen et long terme, alors que le flux d'info nous plonge dans l'immédiateté des faits, un nouveau fait chassant l'autre, chaque jour, chaque jour. Le flux d'info n'a pas de mémoire, ne se projette pas dans l'avenir, il est volatil et dans l'instant, se jette sur la première info-scoop pour la délaisser dès la prochaine info-scoop, exactement dans le même principe qu'est le système financier libéral ; c'est-à-dire que finalement le flux d'info médiatique nous impose un point de vue libéral dans son principe même, il est un des alliés du système dominant. Un allié puissant puisqu'il fait croire à la liberté d'expression, et "donc" (!) à la démocratie, alors même qu'il l'anesthésie.
Ce que je conclue de tout ça, c'est qu'il est vraiment vain de vouloir inviter Hees et Val sur @si, quand bien même accepteraient-ils - ils baignent dans ce flux d'info, ils nagent avec délice dans le sens du courant.
Car l'important est alors surtout de faire un pas de côté vis-à-vis de ce flux d'info ; les émissions d'@si sur l'économie, ou récemment sur les journalistes européens qui jugent des médias français, voilà autant de briques posées dans ce sens, me semble-t-il.
Inviter, afin de partager pédagogiquement leur pensée ou leurs observations, des philosophes sérieux (je dis sérieux, c'est-à-dire pas les médiatiques, les BHL, Finkielkraut, Onfray, et consort...), des sociologues sérieux, des économistes sérieux, des journalistes sérieux, etc., qui ont réellement quelque chose à dire, parce qu'ils sont hors du flux médiatique, parce qu'ils ont ce recul nécessaire pour fabriquer réellement de la pensée (et bien sûr, pourquoi pas inviter aussi un humoriste comme Porte qui, dans son registre qui lui est propre, participe également à démonter les discours dominants), tout en prenant garde à varier les provenances de point de vue (et je crois qu'on peut faire confiance à l'honnêteté intellectuelle de DS pour cela) que ce soit aussi bien dans le spectre politique (et même religieux, tiens) que dans la diversité des disciplines, voilà ce qui me semble important pour le futur d'@si.
Militant, oui, mais alors pas militant pour certaines idées politiques très précises, étroites, connotées - mais ce serait, dans mon idée, militant pour de vraies conditions d'un débat d'idée politique populaire.
Et ça nécessite inéluctablement d'être contre le courant dominant - puisque le courant dominant est contre le débat d'idée politique populaire. Si Hees et Val ne veulent pas venir, on se passera très bien d'eux.
Et ça n'a, en fait, rien de "gauchiste".
Plussin Djac. Daniel S ne s'est pas "installé" sur Internet pour faire du politiquement correct. Pourquoi a-t-il été viré de la télé non libre, c'est bien parce qu'il avait autre chose à dire que le ronron télévisuel ambiant et qu'il dérangeait et ne faisait pas de concession. Certainement que le site est perfectible et il se remet régulièrement en question. Pourquoi demander à DS de faire autre chose que du DS, c'est stupide. La qualtité des journalistes et des chroniqueurs qu'il engage prouve qu'il nous donne de la diversité et de la qualité (deuxième fois).
Tout travail est perfectible, mais casser tout le temps de l'@si et du DS, c'est certainement pas ce qui fera avancer le site. DS est comme tout le monde, ne peut pas plaire à tout le monde, tout le temps.
Tout travail est perfectible, mais casser tout le temps de l'@si et du DS, c'est certainement pas ce qui fera avancer le site. DS est comme tout le monde, ne peut pas plaire à tout le monde, tout le temps.
D'accord. Cela dit, quand je parle d'émission connotée gauchiste-anti-val, dans ce contexte, je veux surtout dire que le verdict a été prononcé publiquement avant le procès, voire bien avant les faits, et que se présenter dans l'émission, aujourd'hui, c'est directement se placer en territoire ennemi pour s'y faire fusiller rituellement. Il me semble que l'émission télévisée (sans ces billets éditoriaux) pouvait mettre en place une discussion sur un mode "voyons de quoi il en retourne vraiment", qui certes impliquait la suspicion, mais pas nécessairement la condamnation préalable. Si cette condamnation préalable était présente dans les esprits, elle avait la politesse de ne pas s'exprimer avant l'émission. Donc, c'est moins le positionement politique que je pointe du doigt (effectivement, j'ai tendance à considérer que la vérité et même la science sont gauchisants), que le militantisme avec ce qu'il comporte de bûchers précoces.
Pour le reste, j'avoue être un peu frustré par ma compréhension de l'affaire Porte/Hees/Val. Il manque quelques pièces au puzzle, que les chewing-gums standards "ce sont les zombies de sarkozy" remplacent mal. Les arguments de Hees ne sont pas assez crédibles, et les motivations qui lui sont imputées sont un peu grossières. Par ailleurs, sa position ne recoupe pas complètement celle de Val. Donc, pour ma part, j'aurais été intéressé par une discussion où les contradictions et les vacuités du discours de Hees lui seraient renvoyées, dans l'espoir de le forcer à élaborer un peu, et peut-être éclaircir (directement ou par ricochet?) les mécanismes de sa décision. Avoir une vision un peu moins floue de sa représentation de la situation (ainsi que celle de Val), au-delà de ses faciles affirmations de façade, et des faciles spéculations de ses critiques. J'ai le sentiment que, dans un débat ciblé et argumenté, des indices supplémentaires pourraient apparaître, sur les coulisses (psychologiques?) de cette affaire. La langue de bois se contourne un peu, quand on est un bon journaliste, non ?
Peut-être suis-je le seul à avoir cette curiosité de détails. Et peut-être que la langue de bois ne se contourne pas. Je regrette qu'il n'y ait pas (qu'il n'y ait plus?) moyen de vérifier.
Pour le reste, j'avoue être un peu frustré par ma compréhension de l'affaire Porte/Hees/Val. Il manque quelques pièces au puzzle, que les chewing-gums standards "ce sont les zombies de sarkozy" remplacent mal. Les arguments de Hees ne sont pas assez crédibles, et les motivations qui lui sont imputées sont un peu grossières. Par ailleurs, sa position ne recoupe pas complètement celle de Val. Donc, pour ma part, j'aurais été intéressé par une discussion où les contradictions et les vacuités du discours de Hees lui seraient renvoyées, dans l'espoir de le forcer à élaborer un peu, et peut-être éclaircir (directement ou par ricochet?) les mécanismes de sa décision. Avoir une vision un peu moins floue de sa représentation de la situation (ainsi que celle de Val), au-delà de ses faciles affirmations de façade, et des faciles spéculations de ses critiques. J'ai le sentiment que, dans un débat ciblé et argumenté, des indices supplémentaires pourraient apparaître, sur les coulisses (psychologiques?) de cette affaire. La langue de bois se contourne un peu, quand on est un bon journaliste, non ?
Peut-être suis-je le seul à avoir cette curiosité de détails. Et peut-être que la langue de bois ne se contourne pas. Je regrette qu'il n'y ait pas (qu'il n'y ait plus?) moyen de vérifier.
Bon, je vois ce que tu veux dire.
J'avais bien noté que ce n'est pas toi qui traitait le site de gauchiste - mais que c'est une enveloppe de "notoriété" qui risque d'en émaner.
Cela dit, la fusillade n'existe véritablement que dans les forums - et il est certes regrettable que parfois, le côté meute en vengeance s'y manifeste sans nuances.
Je ne crois pas que sur le plateau, la fusillade ou le militantisme se manifeste tant que ça.
Et surtout, encore une fois, tout dépend de qui est invité. C'est une chose que de tirer sur une ambulance, mais c'est autre chose quand la pensée est solide, argumentée, appuyée sur des faits, etc.
Et ceux sur qui tire DS dans ses chroniques, ne sont pas forcément ceux qui méritent effectivement qu'on les écoute encore davantage que ce à quoi ils ont déjà eu largement droit en terme de temps et de place de parole.
Marre de l'omniprésence de certains, marre de la confiscation de la parole. Or militer pour laisser de la place médiatique et ouvrir le débat public (je ne dis pas que c'est le cas actuellement, c'est ce que moi je souhaiterais), je ne crois pas que ça mènerait aux bûchers. Qu'on milite pour du négatif ("contre"), pour punir, ou pour du positif ("pour"), pour offrir, et ça change pas mal la donne, ainsi que les conséquences.
Quant aux détails de la prise de décision de Hees, il est clair qu'il aurait pu virer Porte et Guillon de manière beaucoup plus "propre" et avec moins de maladresse inepte, et ça, ça n'est évidemment pas du à Sarkozy.
So what ?
Chercher les détails de la prise de décision de Hees, peut-être, pour permettre de, plus universellement, comprendre le cheminement d'une décision, comprendre la complexité de situations humaines, etc. ?
Mais concrètement, je n'ai pas ton sentiment, je ne vois toujours pas comment une émission avec Hees invité ferait voir quoi que ce soit de cela. Tout au plus aurait-on droit à quelques phrases, aussitôt interprétées par chacun d'entre nous, à notre sauce, et finalement dans le sens qui nous arrange. Et je crois pas trop à ces scènes de procès dans les séries américaines, où, finalement, le méchant, confondu par les preuves, se met à bafouiller, et sens toute la honte l'envahir, et les gentils se congratulent à la fin... :o)
Quand je vois comment, dans un forum tel que celui-ci, certains sont capables de tenir la longueur infatigablement à pondre argutie sur argutie pour se justifier inlassablement et avoir le dernier mot à tout prix, je me dis que non, la langue de bois maniée par des professionnels, ça se dégoupille pas comme ça, que ce serait forcément un coup d'épée dans l'eau.
(D'autant que Hees n'est pas forcément le pus apte à se décrypter lui-même - c'est le cas pour tout le monde...)
Il vaudrait bien mieux, à mon avis, garder son énergie à rassembler les faits (qui ont tendance à mieux démolir la langue de bois que quoi que ce soit d'autres), d'une part, et à écouter des gens qui ont vraiment des choses à dire, d'autre part.
J'avais bien noté que ce n'est pas toi qui traitait le site de gauchiste - mais que c'est une enveloppe de "notoriété" qui risque d'en émaner.
Cela dit, la fusillade n'existe véritablement que dans les forums - et il est certes regrettable que parfois, le côté meute en vengeance s'y manifeste sans nuances.
Je ne crois pas que sur le plateau, la fusillade ou le militantisme se manifeste tant que ça.
Et surtout, encore une fois, tout dépend de qui est invité. C'est une chose que de tirer sur une ambulance, mais c'est autre chose quand la pensée est solide, argumentée, appuyée sur des faits, etc.
Et ceux sur qui tire DS dans ses chroniques, ne sont pas forcément ceux qui méritent effectivement qu'on les écoute encore davantage que ce à quoi ils ont déjà eu largement droit en terme de temps et de place de parole.
Marre de l'omniprésence de certains, marre de la confiscation de la parole. Or militer pour laisser de la place médiatique et ouvrir le débat public (je ne dis pas que c'est le cas actuellement, c'est ce que moi je souhaiterais), je ne crois pas que ça mènerait aux bûchers. Qu'on milite pour du négatif ("contre"), pour punir, ou pour du positif ("pour"), pour offrir, et ça change pas mal la donne, ainsi que les conséquences.
Quant aux détails de la prise de décision de Hees, il est clair qu'il aurait pu virer Porte et Guillon de manière beaucoup plus "propre" et avec moins de maladresse inepte, et ça, ça n'est évidemment pas du à Sarkozy.
So what ?
Chercher les détails de la prise de décision de Hees, peut-être, pour permettre de, plus universellement, comprendre le cheminement d'une décision, comprendre la complexité de situations humaines, etc. ?
Mais concrètement, je n'ai pas ton sentiment, je ne vois toujours pas comment une émission avec Hees invité ferait voir quoi que ce soit de cela. Tout au plus aurait-on droit à quelques phrases, aussitôt interprétées par chacun d'entre nous, à notre sauce, et finalement dans le sens qui nous arrange. Et je crois pas trop à ces scènes de procès dans les séries américaines, où, finalement, le méchant, confondu par les preuves, se met à bafouiller, et sens toute la honte l'envahir, et les gentils se congratulent à la fin... :o)
Quand je vois comment, dans un forum tel que celui-ci, certains sont capables de tenir la longueur infatigablement à pondre argutie sur argutie pour se justifier inlassablement et avoir le dernier mot à tout prix, je me dis que non, la langue de bois maniée par des professionnels, ça se dégoupille pas comme ça, que ce serait forcément un coup d'épée dans l'eau.
(D'autant que Hees n'est pas forcément le pus apte à se décrypter lui-même - c'est le cas pour tout le monde...)
Il vaudrait bien mieux, à mon avis, garder son énergie à rassembler les faits (qui ont tendance à mieux démolir la langue de bois que quoi que ce soit d'autres), d'une part, et à écouter des gens qui ont vraiment des choses à dire, d'autre part.
Cela dit, la fusillade n'existe véritablement que dans les forums
C'est un peu vrai, mais la promesse de fusillade est déjà dans les chroniques. Plusieurs billets de Schneidermann font un peu brûlots, ce qui est très sympa en édito pour lecteurs du même bord, mais qui complique son travail de modérateur/analyste dans les émissions : difficile d'inviter le gars qui s'est fait férocement dégommer par l'animateur trois jours (ou trois mois) plus tôt. Et pour le cas Hees/Val, les inviter "chez" Porte serait particulièrement délicat. C'est un cas particulier, mais qui illustre ce qu'il y a de compliqué à gérer un site à double casquette ("réflexif" et "rentre-dans-le-lard").
Chercher les détails de la prise de décision de Hees, peut-être, pour permettre de, plus universellement, comprendre le cheminement d'une décision, comprendre la complexité de situations humaines, etc. ?
Oui. Il y a là-derrière toute une mécanique qui m'intéresse. Je ne pense pas, sincèrement, que Hees ou Val se disent explicitement "on doit bien ça à Sarkozy".
Mais concrètement, je n'ai pas ton sentiment, je ne vois toujours pas comment une émission avec Hees invité ferait voir quoi que ce soit de cela. Tout au plus aurait-on droit à quelques phrases, aussitôt interprétées par chacun d'entre nous, à notre sauce, et finalement dans le sens qui nous arrange. Et je crois pas trop à ces scènes de procès dans les séries américaines, où, finalement, le méchant, confondu par les preuves, se met à bafouiller, et sens toute la honte l'envahir, et les gentils se congratulent à la fin...
Je ne pense pas tellement à un procès, justement. Je pense que Val et Hees, chacun de leur côté, sont bien sûrs de leur bon droit. Mais effectivement, j'aimerais saisir pourquoi et comment, c'est-à-dire comment pour de vrai ils rationalisent leur décision et ce qui la motive. C'est peut-être mon côté Moati. Je suis bêtement sûr qu'il y a des informations à retirer sans violence, et sans pour autant éviter la contradiction quand il y a lieu. Et oui, en règle générale, je pense que les faits m'importent toujours un peu moins que la manière dont les protagonistes se les représentent - ce qui, en soi, est déjà laborieux à déterminer.
" Mais effectivement, j'aimerais saisir pourquoi et comment, c'est-à-dire comment pour de vrai ils rationalisent leur décision et ce qui la motive. C'est peut-être mon côté Moati."
Haaa, mais alors je verrais plus ça du côté d'un long reportage, à suivre Hees de longues heures à son travail, à interroger ses proches, un travail de compréhension, d'approfondissement... Pourquoi pas, en effet.
Mais une émission en face à face, même avec un questionnement le plus socratien possible, je crois qu'on n'en resterait qu'à de la surface. Et à la moindre remise en cause, même aimable, à partir de faits, hop, la défensive, on sort les griffes et le bunker en langue de bois.
" Plusieurs billets de Schneidermann font un peu brûlots, ce qui est très sympa en édito pour lecteurs du même bord, mais qui complique son travail de modérateur/analyste dans les émissions : difficile d'inviter le gars qui s'est fait férocement dégommer par l'animateur trois jours (ou trois mois) plus tôt"
Mais je redis ce que je disais plus haut : ce gars, faut-il, est-il vraiment intéressant de l'inviter ? S'il s'est retrouvé dans le collimateur de DS, c'est que ce gars est déjà sous le feux roulant des médias, entendu partout. Par exemple, inviter Woerth, pourquoi faire, sinon ré-entendre que c'est un petit angelot qui n'est au courant de rien ?
Haaa, mais alors je verrais plus ça du côté d'un long reportage, à suivre Hees de longues heures à son travail, à interroger ses proches, un travail de compréhension, d'approfondissement... Pourquoi pas, en effet.
Mais une émission en face à face, même avec un questionnement le plus socratien possible, je crois qu'on n'en resterait qu'à de la surface. Et à la moindre remise en cause, même aimable, à partir de faits, hop, la défensive, on sort les griffes et le bunker en langue de bois.
" Plusieurs billets de Schneidermann font un peu brûlots, ce qui est très sympa en édito pour lecteurs du même bord, mais qui complique son travail de modérateur/analyste dans les émissions : difficile d'inviter le gars qui s'est fait férocement dégommer par l'animateur trois jours (ou trois mois) plus tôt"
Mais je redis ce que je disais plus haut : ce gars, faut-il, est-il vraiment intéressant de l'inviter ? S'il s'est retrouvé dans le collimateur de DS, c'est que ce gars est déjà sous le feux roulant des médias, entendu partout. Par exemple, inviter Woerth, pourquoi faire, sinon ré-entendre que c'est un petit angelot qui n'est au courant de rien ?
En général, je préfère entendre les personnes concernées que ceux qui spéculent et projettent depuis leurs environs. Dans tous les questionnements sociaux, par exemple, il est crucial d'entendre les intéressés (voilées, autochtones, prostituées, zoophiles, travailleurs de l'atome, clients de sorciers, transgenres...) plutôt que de s'en construire une idée sur la base de ce qui s'en dit et ce qui s'en devine. Maintenant, vous avez raison : il y a "entendre" et "entendre". Les gens se cachent assez facilement derrière un discours préfabriqué, qui peut être à la fois une langue de bois défensive face aux autres, et une représentation de soi rationalisée un peu en porte-à-faux avec la réalité de leurs choix, émotions et pratiques. "Entendre" ce qu'il y a derrière demande un certain dispositif - le plus typique étant le suivi et l'établissement d'une certaine confiance sur la durée. Mais à l'inverse, certains dispositifs assurent le blocage au niveau du discours superficiel, typiquement les brèves interview-présentation, et les interview-procès.
Il y a toute une gamme intermédiaire, qui, sans aller très profond, permet tout de même de dépasser un peu les discours de surface. Je pense que certains types de discussion peuvent amener quelque chose. Bien sûr, cela dépend du sujet et de la personne, mais c'est difficile d'avoir un a priori trop fort. J'ai dans l'idée qu'une certaine "tournure" d'émission @si aurait pu servir de terrain où engager un dialogue différent de celui des autres médias. Un dialogue un peu plus pointu, peut-être même à la fois plus indulgent et moins connivent, sur le mode "on pose la question, mais sous le bon angle, en comprenant les réalités que vous devez gérer et sans les minimiser". Les réponses-paravent d'un Hees sont trop idiotes pour être vraiment sérieuses, et représenter sa véritable vision des choses ("pas d'humour le matin", "guillon est vulgaire alors virons porte", "il me fait rire une fois sur deux : c'est un trés beau mauvais excellent score impardonnable", "un bon journaliste ne doit jamais dire du mal de ses employeurs"). Et pourtant, les gens sont généralement moraux, c'est-à-dire qu'ils tendent à souscrire à un système moral qui les auto-justifie, au lieu d'écarter les poings devant le miroir en partant d'un rire démoniaque. Il y a à mon avis une vérité "morale" intermédiaire, que Hees cache au grand public (par supposition que le grand public ne comprendra pas), et qu'il considère comme légitime en privé (ou entre pairs - reste justement à voir lesquels). Et c'est ce système moral-là, qu'une discussion dans un cadre spécifique peut aider à révéler. Peut-être, justement, dans un cadre spécialisé d'experts des médias, dont le regard, bien que critique, prend en compte des paramètres que le grand public écarte d'office. C'est-à-dire un terrain où la discussion pourrait avoir lieu avec promesse de compréhension mutuelle, même s'il y a opposition.
"Arrêt sur images", par nature, serait parfait pour ça. Si ce n'est que bien des éditos ont placé la rédaction du côté des populaires "j'veux pas l'savoir, tous des salauds" qui acculent à des réponses défensives toutes faites.
Il y a toute une gamme intermédiaire, qui, sans aller très profond, permet tout de même de dépasser un peu les discours de surface. Je pense que certains types de discussion peuvent amener quelque chose. Bien sûr, cela dépend du sujet et de la personne, mais c'est difficile d'avoir un a priori trop fort. J'ai dans l'idée qu'une certaine "tournure" d'émission @si aurait pu servir de terrain où engager un dialogue différent de celui des autres médias. Un dialogue un peu plus pointu, peut-être même à la fois plus indulgent et moins connivent, sur le mode "on pose la question, mais sous le bon angle, en comprenant les réalités que vous devez gérer et sans les minimiser". Les réponses-paravent d'un Hees sont trop idiotes pour être vraiment sérieuses, et représenter sa véritable vision des choses ("pas d'humour le matin", "guillon est vulgaire alors virons porte", "il me fait rire une fois sur deux : c'est un trés beau mauvais excellent score impardonnable", "un bon journaliste ne doit jamais dire du mal de ses employeurs"). Et pourtant, les gens sont généralement moraux, c'est-à-dire qu'ils tendent à souscrire à un système moral qui les auto-justifie, au lieu d'écarter les poings devant le miroir en partant d'un rire démoniaque. Il y a à mon avis une vérité "morale" intermédiaire, que Hees cache au grand public (par supposition que le grand public ne comprendra pas), et qu'il considère comme légitime en privé (ou entre pairs - reste justement à voir lesquels). Et c'est ce système moral-là, qu'une discussion dans un cadre spécifique peut aider à révéler. Peut-être, justement, dans un cadre spécialisé d'experts des médias, dont le regard, bien que critique, prend en compte des paramètres que le grand public écarte d'office. C'est-à-dire un terrain où la discussion pourrait avoir lieu avec promesse de compréhension mutuelle, même s'il y a opposition.
"Arrêt sur images", par nature, serait parfait pour ça. Si ce n'est que bien des éditos ont placé la rédaction du côté des populaires "j'veux pas l'savoir, tous des salauds" qui acculent à des réponses défensives toutes faites.
Dites, vous pouvez m'expliquer en quoi l'action de Hees venant virer deux guignols ayant par leur situation sur France Inter, un pied dans l'humour et l'autre dans la parole de politiques qu'ils décrédibilisent systématiquement, faisant ainsi (et sans s'en apercevoir) uniquement le jeu du Front National n'est en rien une action politique, je veux dire de la façon dont vous définissez le mot "politique" ?
Vous pensez que Hees n'est pas assez intelligent pour comprendre seul et vite, au vu de l'évolution de la situation, où le succès du "Tous pourris !" de ces deux chroniqueurs peut amener ceux qui l'écoutent et l'applaudissent ?
Vous pensez que Hees n'est pas assez intelligent pour comprendre seul et vite, au vu de l'évolution de la situation, où le succès du "Tous pourris !" de ces deux chroniqueurs peut amener ceux qui l'écoutent et l'applaudissent ?
"faisant ainsi (et sans s'en apercevoir) uniquement le jeu du Front National"
C'est ça, et moi je suis la Reine d'Angleterre.
C'est ça, et moi je suis la Reine d'Angleterre.
Ok.
Aucune réflexion politique, donc.
Le gauchiste parfait...
Aucune réflexion politique, donc.
Le gauchiste parfait...
Ben voyons.
Ok.
Aucune réflexion politique, donc.
Le gauchiste parfait...
Heureusement que "gauchiste" n'est pas péjoratif ! Vous avez au moins un point commun avec juléjim. Réjouissez-vous.
Pour commencer, il n'est vraiment pas certain que le but que je me suis fixé en intervenant dans ces forums soit d'avoir un maximum de points communs avec Juléjim pour pouvoir me réjouir de votre constat.
Ensuite, je vois mal où vous situez ce fameux point commun puisque pour moi, un gauchiste est un terme strictement péjoratif définissant quelqu'un qui agit en n'ayant aucune conscience politique. Un bougiste, quoi...
Ensuite, je vois mal où vous situez ce fameux point commun puisque pour moi, un gauchiste est un terme strictement péjoratif définissant quelqu'un qui agit en n'ayant aucune conscience politique. Un bougiste, quoi...
Pour commencer, il n'est vraiment pas certain que le but que je me suis fixé en intervenant dans ces forums soit d'avoir un maximum de points communs avec Juléjim pour pouvoir me réjouir de votre constat.
Ensuite, je vois mal où vous situez ce fameux point commun puisque pour moi, un gauchiste est un terme strictement péjoratif définissant quelqu'un qui agit en n'ayant aucune conscience politique. Un bougiste, quoi...
Ça n'a pas d'autre sens de la part de la droite, de l'extrême-droite, des staliniens et même de la gaugauche "raisonnable".
faisant ainsi (et sans s'en apercevoir) uniquement le jeu du Front National
Haha! Non, c'est vrai, ne critiquons surtout pas le gouvernement, cela risquerait de nous faire pencher encore un peu plus à droite! Très bonne formule,. Même Lefebvre n'a pas encore osé sortir ça.
J'imagine que l'auditeur de France Inter, en entendant les chroniques de Porte et Guillon concernant Besson a du se précipiter sur le bulletin FN aux régionales... Ah mais c'était quoi déjà le résultat?
Vraiment Porte et Guillon doivent être des imbéciles pour ne pas se rendre compte de l'effet contre productif de leurs chroniques. Mais grâce à vous, cher Héros, il pourront s'apercevoir de la futilité de leur existence.
Vraiment merci pour eux!
Haha! Non, c'est vrai, ne critiquons surtout pas le gouvernement, cela risquerait de nous faire pencher encore un peu plus à droite! Très bonne formule,. Même Lefebvre n'a pas encore osé sortir ça.
J'imagine que l'auditeur de France Inter, en entendant les chroniques de Porte et Guillon concernant Besson a du se précipiter sur le bulletin FN aux régionales... Ah mais c'était quoi déjà le résultat?
Vraiment Porte et Guillon doivent être des imbéciles pour ne pas se rendre compte de l'effet contre productif de leurs chroniques. Mais grâce à vous, cher Héros, il pourront s'apercevoir de la futilité de leur existence.
Vraiment merci pour eux!
Non mais qu'est-ce que vous me parlez du gouvernement ou des régionales, là ?
DSK, Martine Aubry, Villepin, ils font partie du gouvernement peut-être ? Ils se sont présentés aux régionales ? Le premier a été présenté comme un obsédé sexuel, la seconde comme un petit pot à tabac, le troisième comme un psychopathe obnubilé par Sarkozy, et les présentations étant ainsi faites, la parole est maintenant donnée respectivement à DSK, à Martine et à Dominique pour tenter de convaincre les auditeurs de FI qu'ils sont malgré tout crédibles dans un destin national !
Vous ne comprenez pas qu'il n'y a que Marine Le Pen qui se frotte les mains dans cette histoire ? Vous ne comprenez pas qu'il n'y a qu'elle qui, dans une situation analogue où vos deux comiques l'auraient ainsi "fusillée", aurait pu nous jouer avec panache la scène du scandale en hurlant : "Voilà, ce que sont devenus les médias en France ! Une grande guignolade ! Voilà, où des années de gauche et de droite ont mené ce pays !" et tout le bordel, avec tous les auditeurs gauchistes (parce que c'est ça le gauchiste, c'est le mec qui peut très vite passer de l'extrême gauche à l'extrême droite sans que ses "convictions" ne changent) qui se disent : "Putain, elle a raison, quand même, Marine... ça craint !" ? Vous ne comprenez pas que tout autre politique jouant cette scène a conscience qu'il ne ferait là que pénétrer sur une chasse gardée du FN et qu'il est donc impossible pour lui de se défendre glorieusement vu que dans ce cas les mêmes auditeurs gauchistes se diraient : "Putain, non seulement, ce sont des connards mais en plus, ils n'ont aucun humour !" ?
Le bilan de cette grande collaboration des comiques et des intervieweurs politiques n'est uniquement et politiquement positif pour le Front National. Encore une fois, faut avoir le nez planté dans le guidon du gauchisme, du "Oh ben du moment que tous ces cons de politicards se font insulter, moi, je trouve ça bien !" pour ne pas en avoir conscience.
Permettez que le directeur de France Inter et le président de Radio France aient une vision un peu plus haute de la politique en démocratie, un peu plus globale, un peu moins naïve que la vôtre qui pose qu'à partir du moment où c'est de l'humour, c'est inoffensif !
Merci pour eux.
DSK, Martine Aubry, Villepin, ils font partie du gouvernement peut-être ? Ils se sont présentés aux régionales ? Le premier a été présenté comme un obsédé sexuel, la seconde comme un petit pot à tabac, le troisième comme un psychopathe obnubilé par Sarkozy, et les présentations étant ainsi faites, la parole est maintenant donnée respectivement à DSK, à Martine et à Dominique pour tenter de convaincre les auditeurs de FI qu'ils sont malgré tout crédibles dans un destin national !
Vous ne comprenez pas qu'il n'y a que Marine Le Pen qui se frotte les mains dans cette histoire ? Vous ne comprenez pas qu'il n'y a qu'elle qui, dans une situation analogue où vos deux comiques l'auraient ainsi "fusillée", aurait pu nous jouer avec panache la scène du scandale en hurlant : "Voilà, ce que sont devenus les médias en France ! Une grande guignolade ! Voilà, où des années de gauche et de droite ont mené ce pays !" et tout le bordel, avec tous les auditeurs gauchistes (parce que c'est ça le gauchiste, c'est le mec qui peut très vite passer de l'extrême gauche à l'extrême droite sans que ses "convictions" ne changent) qui se disent : "Putain, elle a raison, quand même, Marine... ça craint !" ? Vous ne comprenez pas que tout autre politique jouant cette scène a conscience qu'il ne ferait là que pénétrer sur une chasse gardée du FN et qu'il est donc impossible pour lui de se défendre glorieusement vu que dans ce cas les mêmes auditeurs gauchistes se diraient : "Putain, non seulement, ce sont des connards mais en plus, ils n'ont aucun humour !" ?
Le bilan de cette grande collaboration des comiques et des intervieweurs politiques n'est uniquement et politiquement positif pour le Front National. Encore une fois, faut avoir le nez planté dans le guidon du gauchisme, du "Oh ben du moment que tous ces cons de politicards se font insulter, moi, je trouve ça bien !" pour ne pas en avoir conscience.
Permettez que le directeur de France Inter et le président de Radio France aient une vision un peu plus haute de la politique en démocratie, un peu plus globale, un peu moins naïve que la vôtre qui pose qu'à partir du moment où c'est de l'humour, c'est inoffensif !
Merci pour eux.
Mais oui, mais c'est ça, mais c'est tellement ça !
T'as vu ça toi aussi ?
Qu'est-ce-qu'il est [s]con[/s] fort, ce Mike !
Bon il oublie juste aussi l'essentiel quant à la remontée du FN, à savoir la déception de l'électorat au trois quarts phagocytés par l'UMP, qui du coup reviennent voir papa.
Mais c'aurait été un point de détail dans l'histoire revue et revisitée selon le héros.
Qu'est-ce-qu'il est [s]con[/s] fort, ce Mike !
Bon il oublie juste aussi l'essentiel quant à la remontée du FN, à savoir la déception de l'électorat au trois quarts phagocytés par l'UMP, qui du coup reviennent voir papa.
Mais c'aurait été un point de détail dans l'histoire revue et revisitée selon le héros.
Ne changez pas de sujet, Fan de Canard...
Vous aviez posté un message qui vient d'être censuré et dans lequel figuraient les initiales de ma véritable identité.
Pouvez-vous nous expliquer (parce que je pense que cela va, pour le coup, intéresser tous les abonnés à ce site) comment vous avez réussi à les obtenir ?
Vous aviez posté un message qui vient d'être censuré et dans lequel figuraient les initiales de ma véritable identité.
Pouvez-vous nous expliquer (parce que je pense que cela va, pour le coup, intéresser tous les abonnés à ce site) comment vous avez réussi à les obtenir ?
Heu là tout de suite immédiatement dans ce fil c'est vous qui changez de sujet...
Nous parlons là de la transmission d'informations confidentielles.
Un sujet qui, du coup, me semble un peu plus important pour vous, pour moi et pour tout abonné de ce site que la venue de Porte ici.
Un sujet qui, du coup, me semble un peu plus important pour vous, pour moi et pour tout abonné de ce site que la venue de Porte ici.
Ha non non, ça moi je m'en fous un peu, par contre, ta vision des auditeurs de France Inter tous gauchistes et, bien entendu, bêtes à manger du foin au point de changer de vote pour le FN à la première occasion, c'est-à-dire à la moindre chronique de Porte, chroniques qui ne seraient constituées que par du "tous pourris" anti-politique (et pas du tout du tout par une critique légitime des dérives du pouvoir, nooon), ça ça vaut son pesant de cacahuettes !
Bien, affaire classée, donc. Revenons à nos moutons...
Le problème avec vous, c'est que vous pensez que tout le monde est aussi intelligent que vous, que tout le monde ressent ces chroniques de la même façon que vous.
Il y a pourtant eu une époque en France où un célèbre humoriste dont l'humour visait aussi les politiques, mais lui faisait cela plutôt dans les salles de spectacles ou les émissions de divertissement pur ce qui permettait un certain décalage humoristique que Porte et Guillon n'ont pas, étant donné leur proximité et même parfois la présence des effets de leur chronique dans l'intervention politique qui la suit, bref, un humoriste qui s'est pris trop au sérieux et qui a été pendant un moment candidat aux présidentielles de 1981.
Si mes souvenirs sont bons, il était alors crédité de plus de dix points d'intentions de vote.
Tout ça pour vous dire que beaucoup de gens n'ont pas en France une distinction aussi nette que vous le pensez entre la parole du fou du roi et la parole du roi surtout lorsqu'elles en viennent à être si proches l'une de l'autre, comme ce fût le cas dans les chroniques de la matinale de France Inter, voire complètement confondues comme ce fût le cas pendant un moment avec Coluche.
Mais quand le fou du roi n'est pas assez fou pour prétendre devenir roi, comme Porte et Guillon, eh ben, c'est Marine qui récolte les effets et les dix points d'intentions de vote.
Le problème avec vous, c'est que vous pensez que tout le monde est aussi intelligent que vous, que tout le monde ressent ces chroniques de la même façon que vous.
Il y a pourtant eu une époque en France où un célèbre humoriste dont l'humour visait aussi les politiques, mais lui faisait cela plutôt dans les salles de spectacles ou les émissions de divertissement pur ce qui permettait un certain décalage humoristique que Porte et Guillon n'ont pas, étant donné leur proximité et même parfois la présence des effets de leur chronique dans l'intervention politique qui la suit, bref, un humoriste qui s'est pris trop au sérieux et qui a été pendant un moment candidat aux présidentielles de 1981.
Si mes souvenirs sont bons, il était alors crédité de plus de dix points d'intentions de vote.
Tout ça pour vous dire que beaucoup de gens n'ont pas en France une distinction aussi nette que vous le pensez entre la parole du fou du roi et la parole du roi surtout lorsqu'elles en viennent à être si proches l'une de l'autre, comme ce fût le cas dans les chroniques de la matinale de France Inter, voire complètement confondues comme ce fût le cas pendant un moment avec Coluche.
Mais quand le fou du roi n'est pas assez fou pour prétendre devenir roi, comme Porte et Guillon, eh ben, c'est Marine qui récolte les effets et les dix points d'intentions de vote.
Hé bien je pense que vous racontez n'importe quoi, que vous faites comme si n'existaient pas la crise du politique due au libéralisme, à la professionalisation du politique, au clientélisme, à la crise de la démocratie de représentation, à la domination de classe, au discours orwellien de falsification des mots, à l'aliénation au travail, etc., bref à tout un tas de chose qui font que les gens ne sont pas seulement qu'un ramassis de stupides ânes quand ils réagissent comme ils réagissent, et que les choses sont très nettement plus complexes que vos grandes vérités définitives balancées du haut de votre Grande Connaissance Supérieure, que Porte n'a vraiment pas grand'chose à voir là-dedans (du genre la goutte d'eau dans l'océan), mais voyez-vous, vu vos manières patentées et bien connues ici de non-dialogue, je n'ai aucune envie de développer, ça me fatigue d'avance, et en plus voyez-vous je m'étais promis de ne plus revenir dans les forums précisément pour ne plus perdre de temps à endurer les névroses obsessionnelles du "c'est-moi-qui-ait-raison-à-tout-prix" du genre de la vôtre, j'ai fait une petite exception pour ce fil-ci, mais je vais me faire un plaisir de refermer l'exception, bref : amusez-vous tout seul à avoir raison.
Ah mais non, je ne fais comme si tout cela n'existait pas. C'est au contraire parce que tout cela existe que la dangerosité de cette confusion entre la parole du fou du roi et la parole du roi est d'autant plus grande pour la démocratie.
Et atterrissez, mon brave, parce que Porte ou Guillon ne peuvent rien contre la domination de classe, le seul effet que Porte et Guillon produisent sur la démocratie, c'est l'augmentation du vote contestataire extrémiste.
Y a que vous qui pouvez faire quelque chose contre la domination de classe, mais pour cela, il faut d'abord que vous appreniez à vous bouger le cul, à vous solidariser, à vous organiser avec vos semblables, à lutter politiquement et concrètement contre cette classe, au lieu de penser qu'il suffit pour cela de rire aux conneries de Guillon ou de Porte, ou de taxer les revenus du capital pour que le jour du Grand Soir arrive !
Bref, il vous faudra apprendre à cesser d'être un petit gauchiste plein de belles paroles pour devenir enfin quelqu'un de gauche !
Et atterrissez, mon brave, parce que Porte ou Guillon ne peuvent rien contre la domination de classe, le seul effet que Porte et Guillon produisent sur la démocratie, c'est l'augmentation du vote contestataire extrémiste.
Y a que vous qui pouvez faire quelque chose contre la domination de classe, mais pour cela, il faut d'abord que vous appreniez à vous bouger le cul, à vous solidariser, à vous organiser avec vos semblables, à lutter politiquement et concrètement contre cette classe, au lieu de penser qu'il suffit pour cela de rire aux conneries de Guillon ou de Porte, ou de taxer les revenus du capital pour que le jour du Grand Soir arrive !
Bref, il vous faudra apprendre à cesser d'être un petit gauchiste plein de belles paroles pour devenir enfin quelqu'un de gauche !
Bref, il vous faudra apprendre à cesser d'être un petit gauchiste plein de belles paroles pour devenir enfin quelqu'un de gauche !
Monsieur je vous rappelle que vous parlez au grand Jacques Bover en personne ! pas à un petit gauchiste quelconque....pfff
Jacques Bover ? celui qui, lorsqu'il a dans ses mains un iPhone 4, le signal augmente ?
wow !
wow !
Réponse ci-dessous.
Je précise, vu que vous êtes tellement doué sur internet.
Je précise, vu que vous êtes tellement doué sur internet.
Ok, j'ai effectivement souvenir que mon mail perso a figuré quelques temps comme pseudo initial.
Affaire classée, donc.
Affaire classée, donc.
Quelle surprise.
Il fallait bien un mini-retentissement, pour l'humoriste que vous êtes.
Je suis sympa, car j'aurais pu donner le tuyau des bons mots-clefs afin de consulter le cache Google qui prouvent mes propos, et qui signalent très explicitement votre identité encore aujourd'hui...
Comme vous dites, vous pouvez repartir par la petite porte de service.
Il fallait bien un mini-retentissement, pour l'humoriste que vous êtes.
Je suis sympa, car j'aurais pu donner le tuyau des bons mots-clefs afin de consulter le cache Google qui prouvent mes propos, et qui signalent très explicitement votre identité encore aujourd'hui...
Comme vous dites, vous pouvez repartir par la petite porte de service.
Oui, vous êtes sympa, tous vos amis peuvent être fiers de côtoyer un individu capable d'être aussi sympa pour faire mumuse ainsi avec les données personnelles des gens !
D'ailleurs, ne vous inquiétez pas, ils vous le confirmeront tous lors de ce fameux pique-nique !
Genre: "Ouah ! qu'est-ce que t'es sympa, Fan de Canard, d'avoir ainsi gardé ou retrouvé les renseignements sur l'identité de Mike pour en balancer un bout sur le forum et ouah ! qu'est-ce qu'il est parano, Mike, de n'avoir pas été capable de penser que t'étais pas assez débile pour fliquer ainsi les gens !"
D'ailleurs, ne vous inquiétez pas, ils vous le confirmeront tous lors de ce fameux pique-nique !
Genre: "Ouah ! qu'est-ce que t'es sympa, Fan de Canard, d'avoir ainsi gardé ou retrouvé les renseignements sur l'identité de Mike pour en balancer un bout sur le forum et ouah ! qu'est-ce qu'il est parano, Mike, de n'avoir pas été capable de penser que t'étais pas assez débile pour fliquer ainsi les gens !"
ils vous le confirmeront tous lors de ce fameux pique-nique !
Genre: "Ouah ! qu'est-ce que t'es sympa, Fan de Canard
Un éclair de lucidité !
:oD
Genre: "Ouah ! qu'est-ce que t'es sympa, Fan de Canard
Un éclair de lucidité !
:oD
Cher Mike j'ai le regret de vous informer que la confrérie des canards a refusé d'accéder à votre requête de nomination au titre de "Héros des canards"
Décidément, vous n'avez besoin de personne pour vous couvrir de ridicule.
Je ne connais ni vos initiales ni votre identité et d'ailleurs je m'en cogne, mais la prochaine fois que vous changez de pseudo, optez pour Mr Bean.
Je ne connais ni vos initiales ni votre identité et d'ailleurs je m'en cogne, mais la prochaine fois que vous changez de pseudo, optez pour Mr Bean.
Et voilà, merci, Ulysse Martagon, pour cette participation.
Le fait que vous ne connaissiez ni mon identité ni mes initiales parce que vous vous en cognez, comme tout le monde devrait s'en cogner, démontre simplement que vous n'êtes pas aussi "sympa" que Fan de Canard.
C'est dommage. On rêve pourtant d'un forum où tous les participants seraient tous aussi "sympas" que Fan de Canard...
Le fait que vous ne connaissiez ni mon identité ni mes initiales parce que vous vous en cognez, comme tout le monde devrait s'en cogner, démontre simplement que vous n'êtes pas aussi "sympa" que Fan de Canard.
C'est dommage. On rêve pourtant d'un forum où tous les participants seraient tous aussi "sympas" que Fan de Canard...
Et vous vous plaignez autant dans la vraie vie, sur le mode "j'ai perdu mes clefs, je me suis rendu compte qu'elles sont dans mon manteau au bout de quelques minutes, mais comme je vais (à juste titre) passer pour un con, je vais reporter ma colère de moi-même sur les autres" ?
J'espère que non, ça voudrait dire que vous êtes aussi navrant dans la vie réelle que ne le supposent vos écrits...
Ce ne serait cependant pas la première fois que vous repoussez les frontières du possible.
J'espère que non, ça voudrait dire que vous êtes aussi navrant dans la vie réelle que ne le supposent vos écrits...
Ce ne serait cependant pas la première fois que vous repoussez les frontières du possible.
Mais vous n'avez encore compris, mon pauvre Rowan, que la plupart d'entre nous se fout totalement de qui vous êtes, de ce que vous faites et de ce que vous pensez ?
A commencer par fan de canard lui-même qui s'est souvenu, comme d'autres, d'initiales que vous avez révélées, un temps, à l'ensemble des participants à ce forum ?
C'est de cela que vous vous offusquez ?
C'est un peu comme si Patrice Guyot, dont tout le monde ici (et partout ailleurs) connait jusqu'au moindre petit détail de la vie privée, des performances et des mérites comparés de sa jaguar, de sa suzuki et de sa femme vietnamienne, se scandalisait qu'un @sinaute rappelle qu'il tient un hôtel de passe dans le 7e.
A commencer par fan de canard lui-même qui s'est souvenu, comme d'autres, d'initiales que vous avez révélées, un temps, à l'ensemble des participants à ce forum ?
C'est de cela que vous vous offusquez ?
C'est un peu comme si Patrice Guyot, dont tout le monde ici (et partout ailleurs) connait jusqu'au moindre petit détail de la vie privée, des performances et des mérites comparés de sa jaguar, de sa suzuki et de sa femme vietnamienne, se scandalisait qu'un @sinaute rappelle qu'il tient un hôtel de passe dans le 7e.
Mais c'est vous, Ulysse Martagon, qui ne comprenez pas que vous continuez à verser de l'eau pour mon moulin en affirmant que la plupart d'entre nous nous foutons totalement de qui nous sommes les uns les autres, et qu'ainsi, pour aller fouiner dans ces choses-là, et les utiliser au détour d'une discussion dans un forum, il ne faut pas faire partie de ce que vous appelez la plupart d'entre nous...
Faut être le "sympathique" Fan de Canard !
Donc nous savons, tous ceux qui nous rejoignent savent aujourd'hui que parmi nous, quelqu'un ne fonctionne pas dans sa tête comme la plupart d'entre nous !
C'est, je pense, une information importante que je conseille à tous de garder dans un petit coin de leur tête lorsque, par malchance, ils auront affaire au "sympathique" Fan de Canard !
Faut être le "sympathique" Fan de Canard !
Donc nous savons, tous ceux qui nous rejoignent savent aujourd'hui que parmi nous, quelqu'un ne fonctionne pas dans sa tête comme la plupart d'entre nous !
C'est, je pense, une information importante que je conseille à tous de garder dans un petit coin de leur tête lorsque, par malchance, ils auront affaire au "sympathique" Fan de Canard !
Ouais, exactement.
Merci de nous donner des leçons de sympathie aux "larves" et autres "@siliens" que nous sommes.
Vous savez tellement trouver les mots justes.
Allez donc vous reposer un peu, vous tournez en boucle depuis un moment.
Merci de nous donner des leçons de sympathie aux "larves" et autres "@siliens" que nous sommes.
Vous savez tellement trouver les mots justes.
Allez donc vous reposer un peu, vous tournez en boucle depuis un moment.
;-)
Z'inquiétez pas, vous êtes bien le seul.
Je me doutais que l'exercice d'assumer votre boulette (cf vos propos mensongers plus bas) vous serait insurmontable.
Assimiler la "fliquage" au fait de se souvenir de choses que vous avez vous-même divulguées...
Saloperie de mémoire qu'ont les gens, alors que celle au sujet de Polanski vous fait toujours autant défaut...
Je vous avais dit que ça vous avait rendu célèbre, votre vision.. particulière des relations adultes/mineurs.
Z'inquiétez pas, vous êtes bien le seul.
Je me doutais que l'exercice d'assumer votre boulette (cf vos propos mensongers plus bas) vous serait insurmontable.
Assimiler la "fliquage" au fait de se souvenir de choses que vous avez vous-même divulguées...
Saloperie de mémoire qu'ont les gens, alors que celle au sujet de Polanski vous fait toujours autant défaut...
Je vous avais dit que ça vous avait rendu célèbre, votre vision.. particulière des relations adultes/mineurs.
"Vous aviez posté un message qui vient d'être censuré et dans lequel figuraient les initiales de ma véritable identité.
Pouvez-vous nous expliquer (parce que je pense que cela va, pour le coup, intéresser tous les abonnés à ce site) comment vous avez réussi à les obtenir ?" dites-vous Mike.
Mais oui Fan de Canard, dites-nous comment vous avez fait qu'on puisse refaire nous-même manip' pour retrouver ces deux lettres si compromettante. :D
yG (merde, ce sont mes initiales, zut, damned, je suis foutu)
Pouvez-vous nous expliquer (parce que je pense que cela va, pour le coup, intéresser tous les abonnés à ce site) comment vous avez réussi à les obtenir ?" dites-vous Mike.
Mais oui Fan de Canard, dites-nous comment vous avez fait qu'on puisse refaire nous-même manip' pour retrouver ces deux lettres si compromettante. :D
yG (merde, ce sont mes initiales, zut, damned, je suis foutu)
La personne qui a refourgué mes initiales à Fan de Canard a eu accès à des informations confidentielles, à mon identité donc alors qu'elle n'avait aucune raison et aucune permission contractuelle d'avoir accès à de telles informations.
Ce n'est pas Fan de Canard qui m'intéresse. C'est bien évidemment cette personne.
Ce n'est pas Fan de Canard qui m'intéresse. C'est bien évidemment cette personne.
Vu la réponse véritable que je vous ai donnée ci-dessous, il s'avère que sans aucune surprise, c'est votre propre personne qui vous intéresse avant tout le monde, vu que c'est votre propre personne qui a toute seule comme une grande laissé trainer à un moment donné ses infos personnelles.
En rappelant évidemment, que c'est vous-même, et non moi, qui avez précisé que ces initiales étaient les vôtres.
Assez tordant, en vérité.
En rappelant évidemment, que c'est vous-même, et non moi, qui avez précisé que ces initiales étaient les vôtres.
Assez tordant, en vérité.
En filigrane, ça montre aussi quelque chose, (un réflexe assez contemporain en fait - c'est juste que Mike fait péter le score par rapport à la moyenne) : les gens, les autres que soi, sont considérés comme a priori stupides et malveillants.
Tu es a priori stupide et malveillant pour demander le pseudo à quelqu'un d'@si, ce quelqu'un est a priori stupide et malveillant de te le donner, et tu es à nouveau stupide et malveillant de le claironner sur le forum (et si stupide que tu ne t'aperçois pas qu'en faisant cela tu allais révéler que quelqu'un d'@si te l'avait donné).
Évidemment, patatra, ça résiste pas aux faits, mai enfin voilà : méfiance, suspicion et condescendance avant toute chose, en permanence, telle une protection des atteintes (souillures !) de l'extérieur et des autres.
C'est assez triste au fond.
Tu es a priori stupide et malveillant pour demander le pseudo à quelqu'un d'@si, ce quelqu'un est a priori stupide et malveillant de te le donner, et tu es à nouveau stupide et malveillant de le claironner sur le forum (et si stupide que tu ne t'aperçois pas qu'en faisant cela tu allais révéler que quelqu'un d'@si te l'avait donné).
Évidemment, patatra, ça résiste pas aux faits, mai enfin voilà : méfiance, suspicion et condescendance avant toute chose, en permanence, telle une protection des atteintes (souillures !) de l'extérieur et des autres.
C'est assez triste au fond.
Exact sur toute la ligne.
Accuser le monde entier, avant de se rendre compte qu'il est lui-même le "coupable" qu'il recherchait.
On aimerait faire autre chose qu'en rire...
... mais je ne vais pas pleurer sur son sort, vu son historique de haine déversée au nez des @sinautes, et ce, bien avant qu'il n'étende cette dernière à l'ensemble du site.
Accuser le monde entier, avant de se rendre compte qu'il est lui-même le "coupable" qu'il recherchait.
On aimerait faire autre chose qu'en rire...
... mais je ne vais pas pleurer sur son sort, vu son historique de haine déversée au nez des @sinautes, et ce, bien avant qu'il n'étende cette dernière à l'ensemble du site.
Ah parce qu'en plus vous pensez que vous faites du bien à ce site en vous comportant ainsi ?
Vous pensez que de tel comportement le venge de mes interventions - qui ne sont en rien personnelles puisque d'autres ici les rejoignent voire les précèdent - et ne le discrédite pas encore un peu plus aux yeux de ceux qui viennent d'y adhérer ?
Mais vous êtes phénomène de cirque, Fan de Canard !
Vous pensez que de tel comportement le venge de mes interventions - qui ne sont en rien personnelles puisque d'autres ici les rejoignent voire les précèdent - et ne le discrédite pas encore un peu plus aux yeux de ceux qui viennent d'y adhérer ?
Mais vous êtes phénomène de cirque, Fan de Canard !
"mes interventions - qui ne sont en rien personnelles"
Si tu veux essayer de piquer la place a Didier, tu es sur le bon chemin. Tu vois que tu as quand meme un peu d'humour
Si tu veux essayer de piquer la place a Didier, tu es sur le bon chemin. Tu vois que tu as quand meme un peu d'humour
Aïe, Mike a encore des hallucinations.
En plus il commence à oublier des mots et à construire ses phrases de manière bancale.
Sa façon d'imploser ?
En plus il commence à oublier des mots et à construire ses phrases de manière bancale.
Sa façon d'imploser ?
Je me suis abonné il y a quelques jours, suite à la conclusion de l'affaire Guillon/Porte et dans un souci de soutenir une autre voix que celle des grands tyrans médiatiques (par oppostion aux "petits tyran" de Mr Hees) et ce juste avant de savoir que DP allait arriver sur @si.
Forcement la nouvelle de l'arrivée de DP sur @si conforte mon choix, et pour de longues années je l'espère.
Donc merci à @si, à Didier Porte et à Internet aussi, sans qui rien de tout ceci ne serait possible.
Forcement la nouvelle de l'arrivée de DP sur @si conforte mon choix, et pour de longues années je l'espère.
Donc merci à @si, à Didier Porte et à Internet aussi, sans qui rien de tout ceci ne serait possible.
Ça tombe bien, car ça me permet de copier-coller directement ce que je viens d'écrire il n'y a pas pas trois minutes, car j'ai vu venir la chose...
Accrochez-vous, Mike, car vous ne pourrez pas l'admettre vu l'état actuel de vos facultés de compréhension. C'est parti.
"Vous allez rire, mais l'explication est encore plus conne: au début de vos posts, vous les aviez saisis dans votre profil, et n'importe quel abonné cliquant sur votre pseudo a pu le lire à ce moment-là.
Si je l'ai mémorisé, c'est parce-que j'ai rapidement compris le spécimen que vous alliez devenir.
Eh oui, Mike, le site n'a rien à voir là-dedans.
Du reste, malgré nos griefs et la bêtise profonde qui vous caractérise, je ne me permettrais pas de divulguer votre identité ni sur le forum, ni en mp. Et accessoirement, je n'ai jamais dit explicitement que ces initiales étaient les vôtres.
Vous avez juste été suffisamment stupide pour dire vous-même sur le forum qu'il s'agissait des vôtres !
C'est vous qui avez merdé au début dans votre pseudo, ne vous en prenez qu'à vous-même.
Vous prenez tout le monde sur ce site pour des gros cons - pardon, des larves, des petits, des moins que riens (citations d'une liste loin d'être exhaustive) - au moins vous savez que certains parmi vos préférés ont ce que l'on appelle de la mémoire.
S'il vous reste le minimum nécessaire d'honnêteté intellectuelle pour reconnaitre que vous êtes vous-même le fautif.
Mais c'est raté d'avance, vu votre cas. "
En fait, vous n'avez réussi qu'à faire modérer un minuscule pan de votre bêtise.
Un peu comme si vous aviez alerté la modération afin de tenter de rattraper l'une de vos boulettes passée !
Chapeau, l'artiste !
Vous êtes décidément un sacré penseur, Mike.
Bonne digestion.
Accrochez-vous, Mike, car vous ne pourrez pas l'admettre vu l'état actuel de vos facultés de compréhension. C'est parti.
"Vous allez rire, mais l'explication est encore plus conne: au début de vos posts, vous les aviez saisis dans votre profil, et n'importe quel abonné cliquant sur votre pseudo a pu le lire à ce moment-là.
Si je l'ai mémorisé, c'est parce-que j'ai rapidement compris le spécimen que vous alliez devenir.
Eh oui, Mike, le site n'a rien à voir là-dedans.
Du reste, malgré nos griefs et la bêtise profonde qui vous caractérise, je ne me permettrais pas de divulguer votre identité ni sur le forum, ni en mp. Et accessoirement, je n'ai jamais dit explicitement que ces initiales étaient les vôtres.
Vous avez juste été suffisamment stupide pour dire vous-même sur le forum qu'il s'agissait des vôtres !
C'est vous qui avez merdé au début dans votre pseudo, ne vous en prenez qu'à vous-même.
Vous prenez tout le monde sur ce site pour des gros cons - pardon, des larves, des petits, des moins que riens (citations d'une liste loin d'être exhaustive) - au moins vous savez que certains parmi vos préférés ont ce que l'on appelle de la mémoire.
S'il vous reste le minimum nécessaire d'honnêteté intellectuelle pour reconnaitre que vous êtes vous-même le fautif.
Mais c'est raté d'avance, vu votre cas. "
En fait, vous n'avez réussi qu'à faire modérer un minuscule pan de votre bêtise.
Un peu comme si vous aviez alerté la modération afin de tenter de rattraper l'une de vos boulettes passée !
Chapeau, l'artiste !
Vous êtes décidément un sacré penseur, Mike.
Bonne digestion.
"Vous allez rire, mais l'explication est encore plus conne: au début de vos posts, vous les aviez saisis dans votre profil, et n'importe quel abonné cliquant sur votre pseudo a pu le lire à ce moment-là.
je confirme
C'est tout à fait juste ce que rapporte Fan, je me souviens vaguement de votre nom et prénom lors de vos tous premiers posts, avant que vous ne rectifier le tire.
:) yG
:) yG
C'est tout le problème avec les gens qui sont persuadés que la moindre pensée qui leur traverse l'esprit a immédiatement le statut de Vérité Universelle... C'est le miracle de l'argument d'auto-autorité, en somme. Mike n'est certes pas le seul à l'utiliser, mais lui c'est dans des proportions défiant toute concurrence.
Oui, ben, excusez-moi, mais qu'un @sinaute soit capable de jouer les flicaillons avec une telle rigueur pour arriver à se souvenir des initiales d'un nom qu'il a lu juste une ou deux fois (parce que j'ai rectifié le tir très vite, tellement vite que même moi, j'avais oublié cet épisode), c'est pas la première réaction rationnelle qui vous vient à l'esprit lorsque vous voyez apparaître vos initiales dans un forum public.
Non non, pas rationnelle : parano, suspicieuse, et infiniment condescendante.
J'ai effectivement ici aucune raison d'être suspicieux alors que Fan de Canard a toutes les raisons du monde de se souvenir d'un épisode me concernant personnellement que j'avais moi-même oublié.
Cela va pas mieux, vous, hein ?
Cela va pas mieux, vous, hein ?
"Cela va pas mieux, vous, hein ?"
Qu'est-ce que je disais ? Ha oui : condescendant.
Qu'est-ce que je disais ? Ha oui : condescendant.
Oui, ben, excusez-moi, mais qu'un @sinaute soit capable de jouer les flicaillons avec une telle rigueur pour arriver à se souvenir des initiales d'un nom qu'il a lu juste une ou deux fois (parce que j'ai rectifié le tir très vite, tellement vite que même moi, j'avais oublié cet épisode),
défense grossière et insultante pour tout lecteur.
Salut Mike
Heureux de constater que tu es toujours fidele a toi-meme dans l'inconsistance de la pensee.
Jusqu'a hier, ton "argument" etait la perte de credibilite d'@SI a cause d'un "militantisme" trop pousse a gauche, la preuve, selon toi etant le soutien de Porte et Guillon par les @sinautes.
Et aujourd'hui tu viens nous prouver l'independance politique de ces deux artistes qui critiquent les leaders politiques, quel que soit leur camp.
Tu es train de ganger des points pour passer du statut de heros a celui de demi-dieu la.
Heureux de constater que tu es toujours fidele a toi-meme dans l'inconsistance de la pensee.
Jusqu'a hier, ton "argument" etait la perte de credibilite d'@SI a cause d'un "militantisme" trop pousse a gauche, la preuve, selon toi etant le soutien de Porte et Guillon par les @sinautes.
Et aujourd'hui tu viens nous prouver l'independance politique de ces deux artistes qui critiquent les leaders politiques, quel que soit leur camp.
Tu es train de ganger des points pour passer du statut de heros a celui de demi-dieu la.
[quote=Mike]Non mais qu'est-ce que vous me parlez du gouvernement ou des régionales, là ?
Je vous suis simplement sur le terrain des partis politiques (FN)...
[quote=Mike]DSK, Martine Aubry, Villepin, ils font partie du gouvernement peut-être ? Ils se sont présentés aux régionales ? Le premier a été présenté comme un obsédé sexuel, la seconde comme un petit pot à tabac, le troisième comme un psychopathe obnubilé par Sarkozy, et les présentations étant ainsi faites, la parole est maintenant donnée respectivement à DSK, à Martine et à Dominique pour tenter de convaincre les auditeurs de FI qu'ils sont malgré tout crédibles dans un destin national !
Ils n'en auraient vraiment rien à cirer, et ces chroniques n'auraient d'ailleurs pas pris ces proportions, si les dirigeants politiques n'étaient pas rentrés dans une guerre de l'image et de la communication marketé. C'est la rançon de ce type de communication : vouloir séduire à tout prix les électeurs sur l'apparence, vouloir être beau, être un être suprême et vertueux, les empêchent de tolérer ce genre de remarque, tout en s'exposant plus à la critique personnelle. Et donc, à ce jeu, s'en sortent le mieux ceux qui ne rament pas pour prouver au monde à quel point ils sont parfaits (sur ce coup ci, c'est Martine Aubry). C'est bien là qu'elle est la crédibilité, et non pas dans les effets de manche ridicules.
[quote=Mike]Vous ne comprenez pas qu'il n'y a que Marine Le Pen qui se frotte les mains dans cette histoire ? Vous ne comprenez pas qu'il n'y a qu'elle qui, dans une situation analogue où vos deux comiques l'auraient ainsi "fusillée", aurait pu nous jouer avec panache la scène du scandale en hurlant : "Voilà, ce que sont devenus les médias en France ! Une grande guignolade ! Voilà, où des années de gauche et de droite ont mené ce pays !" et tout le bordel,
Alors puisque nous pauvres citoyens, on est trop bête pour comprendre les nuances de l'humour politique, on devrait selon vous se garder de tout trait d'humour s'il ne concerne pas le FN ? C'est vraiment prendre les gens pour des buses! Si on suit votre logique il ne faut surtout pas soulever de lièvre, fermer les yeux sur les aberrations politiques de gauche et de droite!
Je rappelle que Porte et Guillon sont des humoristes et non des journalistes d'investigations. Ils reprennent donc des informations diffusées massivement de toute façon, les triturent un peu et nous font rire avec. Ils ne créent aucun contenu informatif et je pense les gens suffisamment intelligents pour ne pas croire que Villepin crie "Sarkozy enculé" tout seul dans sa voiture avant une interview politique.
Par ailleurs, des chroniques sur Marine vous en trouverez aussi, ainsi que de nombreuses chroniques dénonçant les effets de la politique d'immigration et le débat dur l'identité nationale, les effets du racisme, de l'antisémitisme, de l'anti-islamisme, du machisme etc. (mais encore une fois, l'auditeur aura sans doute la tentation de se tourner vers le front national en les écoutant, bien sur!)
[quote=Mike]
avec tous les auditeurs gauchistes (parce que c'est ça le gauchiste, c'est le mec qui peut très vite passer de l'extrême gauche à l'extrême droite sans que ses "convictions" ne changent)
Vous vous rendez compte de ce que vous dites? Sur quoi repose cette phrase ? Sur des stéréotype délirants! "le gauchiste", c'est quoi ce fantasme condescendant non argumenté et non argumentable? Ou est-ce que vous l'avez dégoté votre prototype du gauchiste? Parce que le mien c'est pas le même modèle, il ne défend pas les valeurs nationalistes, machistes et ethnocentristes.
C'est la problème avec les sophismes, c'est très dur de les démonter parce qu'il ne se basent sur rien de tangible, comme les discours de Marine d'ailleurs. C'est plein de stéréotypes, de trucs qui ne repose que sur l'imaginaire. Alors tout ce qu'on peut dire c'est : "N'importe quoi!"
[quote=Mike]
qui se disent : "Putain, elle a raison, quand même, Marine... ça craint !" ? Vous ne comprenez pas que tout autre politique jouant cette scène a conscience qu'il ne ferait là que pénétrer sur une chasse gardée du FN et qu'il est donc impossible pour lui de se défendre glorieusement vu que dans ce cas les mêmes auditeurs gauchistes se diraient : "Putain, non seulement, ce sont des connards mais en plus, ils n'ont aucun humour !" ?
Encore une fois :
- on peut rire des conneries de nos dirigeants sans être d'accord avec Marine.
- ceux qui s'en sortent "glorieusement" sont ceux qui ne s'offusquent pas de voir leur image écornée - et jusqu'à présent les seuls à s'être ostensiblement révoltés sont : DSK, besson, estrosi et hortefeux... je crois que la tentation Marine est encore un peu loin pour votre gauchiste lambda (ah, oui on ne vous as pas dit ? pour le gauchiste, DSK n'est plus à gauche, mais ça c'est pas à cause Guillon, c'est son choix de carrière)
- la différence entre la caricature humoristique et les caricature idéologique du FN, c'est que la première ne se cache de n'être que ce qu'elle est, et donc ne laisse pas croire aux gens qu'elle n'est que pure vérité.
[quote=Mike]Le bilan de cette grande collaboration des comiques et des intervieweurs politiques n'est uniquement et politiquement positif pour le Front National. Encore une fois, faut avoir le nez planté dans le guidon du gauchisme, du "Oh ben du moment que tous ces cons de politicards se font insulter, moi, je trouve ça bien !" pour ne pas en avoir conscience.
Le bilan c'est que l'humour est le seul grain de sable dans les grosses machines bien huilées de la communication des parties politiques, ce qui permet d'atteindre justement le politique, au-delà de la langue de bois.
La phrase que vous me prêtez je ne l'ai jamais pensée (mais je suppose qu'un message a pu vous permettre de faire le tour de ma personnalité), En fait, je suis plutôt du genre à penser :"Oh ben du moment qu'on nous parle de ce qui déconne en rigolant, moi, je trouve ça bien!". Les quatre chroniques "insultantes" ciblées pour justifier le renvoi de Porte et Guillon n'ont jamais été considérées comme les plus drôles (même par moi, gauchiste "pure souche") et ne représentent pas l'ensemble de leur travail.
[quote=Mike]
Permettez que le directeur de France Inter et le président de Radio France aient une vision un peu plus haute de la politique en démocratie, un peu plus globale, un peu moins naïve que la vôtre qui pose qu'à partir du moment où c'est de l'humour, c'est inoffensif !
Bien loin de moi l'idée que ça soit inoffensif. Je ne pense pas que cela produise l'effet que vous prédisez, c'est tout. Ça n'a jamais été un argument pour Val et Hees (et puis si vous pensez que cela est passé par la tête de Val, rappelez vous de l'épisode des caricatures de Mahomet dans Charlie, a-t-il jamais eu peur d'être assimilé au FN? Non car il revendiquait la nuance). Désolée de vous décevoir Mike, mais vous êtes de moins en moins nombreux sur votre piédestal.
Descendez nous voir de temps en temps, on voit mieux de près vous savez. A force de prendre de recul tout ne ressemble qu'a un système de vases communicants, je vous assure que c'est plus compliqué que ça vu d'en bas.
Mille excuses de ne pas avoir une vision aussi omnisciente que la votre.
Signé : une gauchiste à deux doigts de voter FN en 2012 tellement Guillon et Porte lui ont monté la tête contre ces conards de politiques qui n'ont pas d'humour (hum, dois-je ajouter que c'est de l'humour?)
Je vous suis simplement sur le terrain des partis politiques (FN)...
[quote=Mike]DSK, Martine Aubry, Villepin, ils font partie du gouvernement peut-être ? Ils se sont présentés aux régionales ? Le premier a été présenté comme un obsédé sexuel, la seconde comme un petit pot à tabac, le troisième comme un psychopathe obnubilé par Sarkozy, et les présentations étant ainsi faites, la parole est maintenant donnée respectivement à DSK, à Martine et à Dominique pour tenter de convaincre les auditeurs de FI qu'ils sont malgré tout crédibles dans un destin national !
Ils n'en auraient vraiment rien à cirer, et ces chroniques n'auraient d'ailleurs pas pris ces proportions, si les dirigeants politiques n'étaient pas rentrés dans une guerre de l'image et de la communication marketé. C'est la rançon de ce type de communication : vouloir séduire à tout prix les électeurs sur l'apparence, vouloir être beau, être un être suprême et vertueux, les empêchent de tolérer ce genre de remarque, tout en s'exposant plus à la critique personnelle. Et donc, à ce jeu, s'en sortent le mieux ceux qui ne rament pas pour prouver au monde à quel point ils sont parfaits (sur ce coup ci, c'est Martine Aubry). C'est bien là qu'elle est la crédibilité, et non pas dans les effets de manche ridicules.
[quote=Mike]Vous ne comprenez pas qu'il n'y a que Marine Le Pen qui se frotte les mains dans cette histoire ? Vous ne comprenez pas qu'il n'y a qu'elle qui, dans une situation analogue où vos deux comiques l'auraient ainsi "fusillée", aurait pu nous jouer avec panache la scène du scandale en hurlant : "Voilà, ce que sont devenus les médias en France ! Une grande guignolade ! Voilà, où des années de gauche et de droite ont mené ce pays !" et tout le bordel,
Alors puisque nous pauvres citoyens, on est trop bête pour comprendre les nuances de l'humour politique, on devrait selon vous se garder de tout trait d'humour s'il ne concerne pas le FN ? C'est vraiment prendre les gens pour des buses! Si on suit votre logique il ne faut surtout pas soulever de lièvre, fermer les yeux sur les aberrations politiques de gauche et de droite!
Je rappelle que Porte et Guillon sont des humoristes et non des journalistes d'investigations. Ils reprennent donc des informations diffusées massivement de toute façon, les triturent un peu et nous font rire avec. Ils ne créent aucun contenu informatif et je pense les gens suffisamment intelligents pour ne pas croire que Villepin crie "Sarkozy enculé" tout seul dans sa voiture avant une interview politique.
Par ailleurs, des chroniques sur Marine vous en trouverez aussi, ainsi que de nombreuses chroniques dénonçant les effets de la politique d'immigration et le débat dur l'identité nationale, les effets du racisme, de l'antisémitisme, de l'anti-islamisme, du machisme etc. (mais encore une fois, l'auditeur aura sans doute la tentation de se tourner vers le front national en les écoutant, bien sur!)
[quote=Mike]
avec tous les auditeurs gauchistes (parce que c'est ça le gauchiste, c'est le mec qui peut très vite passer de l'extrême gauche à l'extrême droite sans que ses "convictions" ne changent)
Vous vous rendez compte de ce que vous dites? Sur quoi repose cette phrase ? Sur des stéréotype délirants! "le gauchiste", c'est quoi ce fantasme condescendant non argumenté et non argumentable? Ou est-ce que vous l'avez dégoté votre prototype du gauchiste? Parce que le mien c'est pas le même modèle, il ne défend pas les valeurs nationalistes, machistes et ethnocentristes.
C'est la problème avec les sophismes, c'est très dur de les démonter parce qu'il ne se basent sur rien de tangible, comme les discours de Marine d'ailleurs. C'est plein de stéréotypes, de trucs qui ne repose que sur l'imaginaire. Alors tout ce qu'on peut dire c'est : "N'importe quoi!"
[quote=Mike]
qui se disent : "Putain, elle a raison, quand même, Marine... ça craint !" ? Vous ne comprenez pas que tout autre politique jouant cette scène a conscience qu'il ne ferait là que pénétrer sur une chasse gardée du FN et qu'il est donc impossible pour lui de se défendre glorieusement vu que dans ce cas les mêmes auditeurs gauchistes se diraient : "Putain, non seulement, ce sont des connards mais en plus, ils n'ont aucun humour !" ?
Encore une fois :
- on peut rire des conneries de nos dirigeants sans être d'accord avec Marine.
- ceux qui s'en sortent "glorieusement" sont ceux qui ne s'offusquent pas de voir leur image écornée - et jusqu'à présent les seuls à s'être ostensiblement révoltés sont : DSK, besson, estrosi et hortefeux... je crois que la tentation Marine est encore un peu loin pour votre gauchiste lambda (ah, oui on ne vous as pas dit ? pour le gauchiste, DSK n'est plus à gauche, mais ça c'est pas à cause Guillon, c'est son choix de carrière)
- la différence entre la caricature humoristique et les caricature idéologique du FN, c'est que la première ne se cache de n'être que ce qu'elle est, et donc ne laisse pas croire aux gens qu'elle n'est que pure vérité.
[quote=Mike]Le bilan de cette grande collaboration des comiques et des intervieweurs politiques n'est uniquement et politiquement positif pour le Front National. Encore une fois, faut avoir le nez planté dans le guidon du gauchisme, du "Oh ben du moment que tous ces cons de politicards se font insulter, moi, je trouve ça bien !" pour ne pas en avoir conscience.
Le bilan c'est que l'humour est le seul grain de sable dans les grosses machines bien huilées de la communication des parties politiques, ce qui permet d'atteindre justement le politique, au-delà de la langue de bois.
La phrase que vous me prêtez je ne l'ai jamais pensée (mais je suppose qu'un message a pu vous permettre de faire le tour de ma personnalité), En fait, je suis plutôt du genre à penser :"Oh ben du moment qu'on nous parle de ce qui déconne en rigolant, moi, je trouve ça bien!". Les quatre chroniques "insultantes" ciblées pour justifier le renvoi de Porte et Guillon n'ont jamais été considérées comme les plus drôles (même par moi, gauchiste "pure souche") et ne représentent pas l'ensemble de leur travail.
[quote=Mike]
Permettez que le directeur de France Inter et le président de Radio France aient une vision un peu plus haute de la politique en démocratie, un peu plus globale, un peu moins naïve que la vôtre qui pose qu'à partir du moment où c'est de l'humour, c'est inoffensif !
Bien loin de moi l'idée que ça soit inoffensif. Je ne pense pas que cela produise l'effet que vous prédisez, c'est tout. Ça n'a jamais été un argument pour Val et Hees (et puis si vous pensez que cela est passé par la tête de Val, rappelez vous de l'épisode des caricatures de Mahomet dans Charlie, a-t-il jamais eu peur d'être assimilé au FN? Non car il revendiquait la nuance). Désolée de vous décevoir Mike, mais vous êtes de moins en moins nombreux sur votre piédestal.
Descendez nous voir de temps en temps, on voit mieux de près vous savez. A force de prendre de recul tout ne ressemble qu'a un système de vases communicants, je vous assure que c'est plus compliqué que ça vu d'en bas.
Mille excuses de ne pas avoir une vision aussi omnisciente que la votre.
Signé : une gauchiste à deux doigts de voter FN en 2012 tellement Guillon et Porte lui ont monté la tête contre ces conards de politiques qui n'ont pas d'humour (hum, dois-je ajouter que c'est de l'humour?)
Non, vous ne me suivez pas, vous venez d'abord me dire que Porte et Guillon, c'est le gouvernement qu'ils visaient, et quand je vous montre que c'est bien plus général que cela, que les attaques de Porte et Guillon ont visé la classe politique dans son ensemble, que ces deux gusses n'ont donc jamais fait le jeu de la gauche, mais ont tiré sur tout ce qui bouge politiquement, vous nous sortez exactement l'argument du gauchiste effectivement à deux doigts de voter le FN en 2012 : "Si on peut se permettre d'insulter tous les politiques de gauche et de droite aujourd'hui, de les foutre ainsi dans un même sac, c'est de leur faute à eux !"
Et je n'ai rien contre l'humour qui vise les politiques, je tente juste de souligner que si Porte avait son sketch du "J'encule Sarkozy !" sur Villepin dans une salle de spectacle ou, d'ailleurs, dans sa nouvelle chronique @sienne, personne aujourd'hui n'en parlerait et pas grand monde aurait trouvé cela drôle.
Ce qui rend toute cette histoire si populaire, si "révolutionnaire", c'est que l'humoriste se trouve à deux pas du politique quand il se permet ce genre de vannes vaseuses ! Et c'est ça qui apporte une autre dimension, c'est ça qui fait que cet humour n'en est plus. C'est donc cela qu'il fallait stopper : des humoristes qui, de par leur situation non décalée par rapport à la parole politique, font autre chose que de l'humour.
Et je rajoute que le gauchiste ne vient pas voter FN pour les valeurs nationalistes et chrétiennes que ce parti défend mais juste pour contester contre la gauche qui selon lui ne l'aide pas : c'est comme cela que des milliers de gauchistes sont passés du vote coco au vote facho !
Et je n'ai rien contre l'humour qui vise les politiques, je tente juste de souligner que si Porte avait son sketch du "J'encule Sarkozy !" sur Villepin dans une salle de spectacle ou, d'ailleurs, dans sa nouvelle chronique @sienne, personne aujourd'hui n'en parlerait et pas grand monde aurait trouvé cela drôle.
Ce qui rend toute cette histoire si populaire, si "révolutionnaire", c'est que l'humoriste se trouve à deux pas du politique quand il se permet ce genre de vannes vaseuses ! Et c'est ça qui apporte une autre dimension, c'est ça qui fait que cet humour n'en est plus. C'est donc cela qu'il fallait stopper : des humoristes qui, de par leur situation non décalée par rapport à la parole politique, font autre chose que de l'humour.
Et je rajoute que le gauchiste ne vient pas voter FN pour les valeurs nationalistes et chrétiennes que ce parti défend mais juste pour contester contre la gauche qui selon lui ne l'aide pas : c'est comme cela que des milliers de gauchistes sont passés du vote coco au vote facho !
Je suis contente que vous ayez nuancé vos propos sur certains points :
Avant : "Oh ben du moment que tous ces cons de politicards se font insulter, moi, je trouve ça bien !"
Après : "Si on peut se permettre d'insulter tous les politiques de gauche et de droite aujourd'hui, de les foutre ainsi dans un même sac, c'est de leur faute à eux !"
Je me reconnais plus dans le deuxième gauchiste, effectivement. Même si pour moi Porte et Guillon ne versent pas dans "l'insulte" systématique : seules les quatre chroniques ont servi d'alibi à leur licenciement. Le reste du temps c'est de l'humour bon sang! Ça gratte un peu, beaucoup parfois, ça nous force à nous poser des questions mais ça ne prétend jamais à y répondre!
Pardon mais la faute à qui d'autre si effectivement les actions des hommes de gauche comme de droite prêtent à rire ? Dites moi? Cela à toujours été le cas, à gauche comme à droite, depuis l'existence de la politique. Et cela à toujours été l'objet de caricature. Alors pourquoi on trouverais plus ça drôle maintenant ? Parce qu'il y a eu 2002, qui s'est bien connu est lié à une overdose de chroniques satiriques sur les politiques de tout bord. La faute aux guignols de l'info surement.
Franchement, les politiques n'ont pas eu besoin des humoristes sur ce coup là pour être décridibilisé. Je ne comprends pas comment on peut réfléchir comme ça. C'est quand même évident qu'ils ont merdé! Alors quoi, on dit rien, on ne se moque même pas? Et comment on fait comprendre que ça dérive alors ?
Ce qui change à présent c'est que l'image des dirigeants a pris le dessus sur le contenu politique de leur message. Je le regrette, mais croyez moi sur parole, il est impossible que je vote FN un jour, (ça serait d'ailleurs un suicide professionnel pour le coup...) et donc il est impossible également que je m'abstienne, simplement parce que cette façon de communiquer me dérange. J'étais contente de voir des hommes comme Porte, Guillon et Morel (qui n'a pas fait que des chroniques gentillettes non plus) renvoyer aux politiques l'image parfois ridicule qu'ils nous donnent. Sans pour autant avoir changer d'opinion politique. Les dernières personnes pour qui j'ai voté ne m'étaient pas les plus sympathiques, il font partie de ces gens dont la communication m'exaspère. Ça vous embouche un coin n'est-ce pas ? Si si, on peut aimer les chroniques de Didier Porte et ne pas voter comme lui, ou contre les gens dont il s'est moqué, par choix politique...
Alors effectivement, on a vu des cocos verser dans le vote facho, je note que vous nuancé encore une fois (ce n'est plus une pulsion systématique du Gauchiste) Mais je crois que c'est un peu fort de café d'imputer cela à la caricature politique qui n'invente pas les faits, qui n'empêche pas non plus le droit de réponse et qui est bon symptôme de la démocratie. Tout au mieux, ces virements s'expliqueraient plutôt par une absence d'écoute des dirigeants de gauche, et une suppression de moyen d'expression tels que, mettons la suppression de chroniques humoristiques (non bon, là je ne crois pas vraiment à ce que j'écris, c'est pour vous titiller un peu).
Sérieusement, je voudrais bien des preuves de ce que vous dîtes.
Par ailleurs, ces virements de bords n'expliquent pas la présence du deuxième tour du FN. Cela n'a pas eu autant d'influence que l'abstention et comme le dit Fred B je crois (?) l'électorat déçu de Chirac dont le discours sécuritaire n'était pas assez virulent.
Je ne comprends pas en quoi le face à face ne permets plus de rire! Le manque de distance entre les deux registres, vous dîtes. Et bien c'était justement grâce à cela que les personnes visées ne pouvaient pas faire comme si ces mots n'avaient jamais été dit, et qu'ils s'en trouvaient chahutés sur leur plan de communication, et donc forcés soit de réagir dignement, soit de verser dans l'agressivité à l'encontre des humoristes, et de leurs patrons.
Ce qui dérangeait les politiques c'est qu'ils ne pouvaient pas préparer leurs réponses. Ça ne se fait plus d'improviser en politique. Or c'est un exercice auquel il devraient être rompu.
Maintenant on répond par formules, par éléments de langage, et apparemment c'est pas fini. C'est pour ça qu'on parle de "tyrans", les politiques se sentaient pris en otage, la vérité c'est que Porte et Guillon rétablissaient la spontanéité qui s'efface petit à petit de la communication politique avec la complicité des dirigeants des grands média français. Y a qu'à voir comment on est classé niveau liberté d'expression.
Avant : "Oh ben du moment que tous ces cons de politicards se font insulter, moi, je trouve ça bien !"
Après : "Si on peut se permettre d'insulter tous les politiques de gauche et de droite aujourd'hui, de les foutre ainsi dans un même sac, c'est de leur faute à eux !"
Je me reconnais plus dans le deuxième gauchiste, effectivement. Même si pour moi Porte et Guillon ne versent pas dans "l'insulte" systématique : seules les quatre chroniques ont servi d'alibi à leur licenciement. Le reste du temps c'est de l'humour bon sang! Ça gratte un peu, beaucoup parfois, ça nous force à nous poser des questions mais ça ne prétend jamais à y répondre!
Pardon mais la faute à qui d'autre si effectivement les actions des hommes de gauche comme de droite prêtent à rire ? Dites moi? Cela à toujours été le cas, à gauche comme à droite, depuis l'existence de la politique. Et cela à toujours été l'objet de caricature. Alors pourquoi on trouverais plus ça drôle maintenant ? Parce qu'il y a eu 2002, qui s'est bien connu est lié à une overdose de chroniques satiriques sur les politiques de tout bord. La faute aux guignols de l'info surement.
Franchement, les politiques n'ont pas eu besoin des humoristes sur ce coup là pour être décridibilisé. Je ne comprends pas comment on peut réfléchir comme ça. C'est quand même évident qu'ils ont merdé! Alors quoi, on dit rien, on ne se moque même pas? Et comment on fait comprendre que ça dérive alors ?
Ce qui change à présent c'est que l'image des dirigeants a pris le dessus sur le contenu politique de leur message. Je le regrette, mais croyez moi sur parole, il est impossible que je vote FN un jour, (ça serait d'ailleurs un suicide professionnel pour le coup...) et donc il est impossible également que je m'abstienne, simplement parce que cette façon de communiquer me dérange. J'étais contente de voir des hommes comme Porte, Guillon et Morel (qui n'a pas fait que des chroniques gentillettes non plus) renvoyer aux politiques l'image parfois ridicule qu'ils nous donnent. Sans pour autant avoir changer d'opinion politique. Les dernières personnes pour qui j'ai voté ne m'étaient pas les plus sympathiques, il font partie de ces gens dont la communication m'exaspère. Ça vous embouche un coin n'est-ce pas ? Si si, on peut aimer les chroniques de Didier Porte et ne pas voter comme lui, ou contre les gens dont il s'est moqué, par choix politique...
Alors effectivement, on a vu des cocos verser dans le vote facho, je note que vous nuancé encore une fois (ce n'est plus une pulsion systématique du Gauchiste) Mais je crois que c'est un peu fort de café d'imputer cela à la caricature politique qui n'invente pas les faits, qui n'empêche pas non plus le droit de réponse et qui est bon symptôme de la démocratie. Tout au mieux, ces virements s'expliqueraient plutôt par une absence d'écoute des dirigeants de gauche, et une suppression de moyen d'expression tels que, mettons la suppression de chroniques humoristiques (non bon, là je ne crois pas vraiment à ce que j'écris, c'est pour vous titiller un peu).
Sérieusement, je voudrais bien des preuves de ce que vous dîtes.
Par ailleurs, ces virements de bords n'expliquent pas la présence du deuxième tour du FN. Cela n'a pas eu autant d'influence que l'abstention et comme le dit Fred B je crois (?) l'électorat déçu de Chirac dont le discours sécuritaire n'était pas assez virulent.
Je ne comprends pas en quoi le face à face ne permets plus de rire! Le manque de distance entre les deux registres, vous dîtes. Et bien c'était justement grâce à cela que les personnes visées ne pouvaient pas faire comme si ces mots n'avaient jamais été dit, et qu'ils s'en trouvaient chahutés sur leur plan de communication, et donc forcés soit de réagir dignement, soit de verser dans l'agressivité à l'encontre des humoristes, et de leurs patrons.
Ce qui dérangeait les politiques c'est qu'ils ne pouvaient pas préparer leurs réponses. Ça ne se fait plus d'improviser en politique. Or c'est un exercice auquel il devraient être rompu.
Maintenant on répond par formules, par éléments de langage, et apparemment c'est pas fini. C'est pour ça qu'on parle de "tyrans", les politiques se sentaient pris en otage, la vérité c'est que Porte et Guillon rétablissaient la spontanéité qui s'efface petit à petit de la communication politique avec la complicité des dirigeants des grands média français. Y a qu'à voir comment on est classé niveau liberté d'expression.
Le face à face ne permet plus de rire parce que l'humour est toujours un discours décalé.
Or, vous n'attendiez plus les chroniques de Guillon et de Porte avec l'espoir qu'elles vous fassent rire mais avec l'espoir qu'elles en mettent plein la gueule aux invités présents, dans l'attente du scandale.
Encore une fois, la chronique de Porte consacrée à Villepin avec ce fameux "J'encule Sarkozy" n'est pas drôle, n'a pas été faite dans le but de faire rire mais dans le but unique d'insulter les politiques à peu de frais. Dans le but de faire du pur démagogisme, du mauvais populisme qui concrètement - et au-delà du petit plaisir mesquin que les gens comme vous peuvent ressentir quand quelqu'un se permet de cracher face à face sur l'élite avec comme mauvaise excuse "Attendez ! C'est de l'humour !", mauvaise, justement parce que là, ce n'en est plus - nourrissent uniquement les leaders du Front National.
France Inter ne pouvait se permettre de continuer dans cette voie. Parce que c'est simplement irresponsable pour une radio publique de proposer de tels programmes.
Or, vous n'attendiez plus les chroniques de Guillon et de Porte avec l'espoir qu'elles vous fassent rire mais avec l'espoir qu'elles en mettent plein la gueule aux invités présents, dans l'attente du scandale.
Encore une fois, la chronique de Porte consacrée à Villepin avec ce fameux "J'encule Sarkozy" n'est pas drôle, n'a pas été faite dans le but de faire rire mais dans le but unique d'insulter les politiques à peu de frais. Dans le but de faire du pur démagogisme, du mauvais populisme qui concrètement - et au-delà du petit plaisir mesquin que les gens comme vous peuvent ressentir quand quelqu'un se permet de cracher face à face sur l'élite avec comme mauvaise excuse "Attendez ! C'est de l'humour !", mauvaise, justement parce que là, ce n'en est plus - nourrissent uniquement les leaders du Front National.
France Inter ne pouvait se permettre de continuer dans cette voie. Parce que c'est simplement irresponsable pour une radio publique de proposer de tels programmes.
Voilà, voyez vous, ce que je regrette le plus, ce qui me désespère le plus dans cette orientation gauchiste que prend @si. C'est que c'est pas aujourd'hui qu'il fallait s'interroger sur la pertinence des matinales de France Inter avec Guillon et Porte, c'est dès le début, dès que tout cela a commencé.
Cela nous aurait permis à tous de réfléchir à tête reposée au rôle, à la place que doit avoir l'humour dans une société. Et je suis persuadé que nous aurions tous conclu que si le rôle de l'humour est important, sa place ne peut pas être là où France Inter l'a située pendant toutes ces années.
Un @si engagé gauchiste, c'est un @si qui abandonne toute réflexion à la passion populiste. C'est un @si purement et simplement inutile. C'est la mort d'un grand projet.
Et c'est juste triste d'assister ainsi, dans une totale impuissance, à la mort d'un grand projet.
Cela nous aurait permis à tous de réfléchir à tête reposée au rôle, à la place que doit avoir l'humour dans une société. Et je suis persuadé que nous aurions tous conclu que si le rôle de l'humour est important, sa place ne peut pas être là où France Inter l'a située pendant toutes ces années.
Un @si engagé gauchiste, c'est un @si qui abandonne toute réflexion à la passion populiste. C'est un @si purement et simplement inutile. C'est la mort d'un grand projet.
Et c'est juste triste d'assister ainsi, dans une totale impuissance, à la mort d'un grand projet.
C'est que c'est pas aujourd'hui qu'il fallait s'interroger sur la pertinence des matinales de France Inter avec Guillon et Porte, c'est dès le début, dès que tout cela a commencé.
Mars 2009, ça vous serait allé ?
C'est la date d'embauche de Guillon ?
Non. C'est même très responsable. Vous avez une vision puritaniste de l'humour qui demanderait de la dissocier de ses diverses composantes ou fonctions. L'une de ces fonctions est de permettre cet exutoire. C'est-à-dire de balancer, au travers d'une parenthèse humoristique, des jugements acerbes aux personalités surgonflées qui n'y sont à peu près jamais directement confrontées ailleurs. L'humour n'est pas un prétexte à l'offensive, c'est la condition nécessaire à l'offensive : son excuse. Le problème n'est pas la nécessité de maintenir de l'offensif dans l'humour, le problème est l'obligation d'utiliser l'humour pour enrober l'offensif.
C'est-à-dire que si nous avions un Porte humoristique et offensif, ce n'est pas à cause de l'impossibilité de faire l'humour sans offensif (ce que vous croyez corrigé par son éviction) mais à cause de l'impossibilité de faire de l'offensif sans humour. Dans l'idéal, ce n'est pas un Raymond Devos devant Villepin, qu'il faudrait avoir, mais un journaliste lui balançant sans rire les mêmes gifles qu'un Porte. Nous en parlions dans les discussions sur les "bouffons" et les "fou du roi" : l'humour est la castration qui autorise un semblant de critique. La condition "neutralisante" imposée par les pouvoirs.
J'ai ré-écouté une vieille chronique dévastatrice que Porte avait balancée en face d'Elisabeth Tessier. Ce qui me frappe, c'est que son contenu est (presque) complètement légitime, et qu'il n'aurait pas pu être exprimé par quelqu'un d'autre qu'un comique. Sa bouffonerie est ce qui permet à l'animateur de clore la parenthèse, et rétablir une situation confortable avec l'invitée. "Haha, assez ri, revenons aux choses sérieuses : vous êtes très bien, soyez la bienvenue." En même temps, le journaliste a la possibilité de rebondir sur la chronique si besoin est ("Haha, il est vraiment méchant, je n'ai rien à voir avec lui. Cela dit, c'est vrai que beaucoup disent que [...], alors qu'en est-il ?"). C'est, dans un tel contexte, le principe même du good cop bad cop. Les sales nouvelles (critiques et jugement populaire) sont livrées sur un kleenex dont on se débarrasse avant la discussion pour rester entre gens biens. Mais il fallait qu'elles soient livrées, et le journaliste ne peut pas le faire lui-même, il en resterait entaché pour le reste de l'interview.
Cet humour donc est une condition nécessaire à un certain travail journalistique. C'est aussi une condition nécessaire à un certain travail social : celui de confronter un dignitaire intouchable aux vérités au-dessus desquelles il se place, perpétuellement relégitimé par ses pairs et la déférence journalistique qui est nécessaire à sa présence sur le plateau. C'est le rôle plus traditionnel du bouffon, l'accusation ("souviens-toi que tu es un homme", ou ici "souviens-toi que tu es une ordure") avec la politesse de la bouffonerie ("c'est le fou qui parle").
Bref, l'alternative qui reste est soit l'absence de confrontation à ces vérités, soit leur énonciation sans fard. Cette dernière possibilité ne peut pas fonctionner : trop violente, elle en appelle au juridique, et annule la neutralité du terrain d'interview, brisant l'interface entre la population et l'élite. Reste donc la pure déférence, avec ce qu'elle autorise : d'une part le confort des élites dans une sphère qui, éloignée des rumeurs de jugements et de mécontentement, filtre les accusations, d'autre part la frustration d'une population dont les colères ne sont jamais clairement énoncées en face de leurs objets. Et, au total, une dignité intouchable usurpée par les gangsters au pouvoir.
L'humour d'aggression est un compromis fondamental à l'équilibre de nos systèmes politiques. Toucher à ce compromis est une erreur stupide, caractéristique du gouvernement français actuel. Et, contrairement à ce que vous pensez, ce n'est pas obstruer cette soupape qui va réduire l'attrait des expressions politiques extrémistes.
C'est-à-dire que si nous avions un Porte humoristique et offensif, ce n'est pas à cause de l'impossibilité de faire l'humour sans offensif (ce que vous croyez corrigé par son éviction) mais à cause de l'impossibilité de faire de l'offensif sans humour. Dans l'idéal, ce n'est pas un Raymond Devos devant Villepin, qu'il faudrait avoir, mais un journaliste lui balançant sans rire les mêmes gifles qu'un Porte. Nous en parlions dans les discussions sur les "bouffons" et les "fou du roi" : l'humour est la castration qui autorise un semblant de critique. La condition "neutralisante" imposée par les pouvoirs.
J'ai ré-écouté une vieille chronique dévastatrice que Porte avait balancée en face d'Elisabeth Tessier. Ce qui me frappe, c'est que son contenu est (presque) complètement légitime, et qu'il n'aurait pas pu être exprimé par quelqu'un d'autre qu'un comique. Sa bouffonerie est ce qui permet à l'animateur de clore la parenthèse, et rétablir une situation confortable avec l'invitée. "Haha, assez ri, revenons aux choses sérieuses : vous êtes très bien, soyez la bienvenue." En même temps, le journaliste a la possibilité de rebondir sur la chronique si besoin est ("Haha, il est vraiment méchant, je n'ai rien à voir avec lui. Cela dit, c'est vrai que beaucoup disent que [...], alors qu'en est-il ?"). C'est, dans un tel contexte, le principe même du good cop bad cop. Les sales nouvelles (critiques et jugement populaire) sont livrées sur un kleenex dont on se débarrasse avant la discussion pour rester entre gens biens. Mais il fallait qu'elles soient livrées, et le journaliste ne peut pas le faire lui-même, il en resterait entaché pour le reste de l'interview.
Cet humour donc est une condition nécessaire à un certain travail journalistique. C'est aussi une condition nécessaire à un certain travail social : celui de confronter un dignitaire intouchable aux vérités au-dessus desquelles il se place, perpétuellement relégitimé par ses pairs et la déférence journalistique qui est nécessaire à sa présence sur le plateau. C'est le rôle plus traditionnel du bouffon, l'accusation ("souviens-toi que tu es un homme", ou ici "souviens-toi que tu es une ordure") avec la politesse de la bouffonerie ("c'est le fou qui parle").
Bref, l'alternative qui reste est soit l'absence de confrontation à ces vérités, soit leur énonciation sans fard. Cette dernière possibilité ne peut pas fonctionner : trop violente, elle en appelle au juridique, et annule la neutralité du terrain d'interview, brisant l'interface entre la population et l'élite. Reste donc la pure déférence, avec ce qu'elle autorise : d'une part le confort des élites dans une sphère qui, éloignée des rumeurs de jugements et de mécontentement, filtre les accusations, d'autre part la frustration d'une population dont les colères ne sont jamais clairement énoncées en face de leurs objets. Et, au total, une dignité intouchable usurpée par les gangsters au pouvoir.
L'humour d'aggression est un compromis fondamental à l'équilibre de nos systèmes politiques. Toucher à ce compromis est une erreur stupide, caractéristique du gouvernement français actuel. Et, contrairement à ce que vous pensez, ce n'est pas obstruer cette soupape qui va réduire l'attrait des expressions politiques extrémistes.
Je ne peux être d'accord avec cela.
D'abord parce que l'humour est mot d'esprit, et l'esprit ne supporte aucune trivialité.
Ensuite, parce que l'humour est un décalage avec la réalité, or, vous êtes en train de dire que l'humour de Porte et de Guillon n'est en rien décalé avec la réalité journalistique puisque dans l'idéal, ce que racontent Porte et Guillon, c'est ce que devrait dire le journaliste qui interviewe.Eh bien, moi, ce que je tente de vous faire comprendre, c'est que si ce que racontent Porte et Guillon se situe idéalement dans l'objectivité d'un travail d'intervieweur, dans le champ journalistique donc, cela ne peut, ipso facto, plus être considéré comme de l'humour.
D'abord parce que l'humour est mot d'esprit, et l'esprit ne supporte aucune trivialité.
Ensuite, parce que l'humour est un décalage avec la réalité, or, vous êtes en train de dire que l'humour de Porte et de Guillon n'est en rien décalé avec la réalité journalistique puisque dans l'idéal, ce que racontent Porte et Guillon, c'est ce que devrait dire le journaliste qui interviewe.Eh bien, moi, ce que je tente de vous faire comprendre, c'est que si ce que racontent Porte et Guillon se situe idéalement dans l'objectivité d'un travail d'intervieweur, dans le champ journalistique donc, cela ne peut, ipso facto, plus être considéré comme de l'humour.
D'abord parce que l'humour est mot d'esprit
Quoi ?
et l'esprit ne supporte aucune trivialité.
Quoi ?
vous êtes en train de dire que l'humour de Porte et de Guillon n'est en rien décalé avec la réalité journalistique puisque dans l'idéal, ce que racontent Porte et Guillon, c'est ce que devrait dire le journaliste qui interviewe
Hein ?
si ce que racontent Porte et Guillon se situe idéalement dans l'objectivité d'un travail d'intervieweur, dans le champ journalistique donc, cela ne peut, ipso facto, plus être considéré comme de l'humour.
Quoi ?
Absolument n'importe quel contenu peut être énoncé de façons sérieuses et de façons humoristiques. L'humour peut très bien n'être qu'une mise en forme, une tournure de phrase, une expression, une métaphore inattendue, une exagération, un euphémisme, une intonation, une prononciation, une mimique... Ce qui est compatible avec n'importe quoi, que le contenu soit anecdotique, politique, scientifique, vrai, faux, futile, fondamental, léger, tragique, bienveillant ou malveillant. L'humour, comme manière de s'exprimer, suffit à distinguer une chronique humoristique d'une chronique journalistique, avec des consèquences sur la portée du contenu, et la façon dont il peut être gêré. Ce n'est pas ce qui est raconté, qui fait l'humour, mais la façon dont c'est raconté.
Vous avez une vision complètement restrictive et assez morbide de ce qu'est l'humour. Tout le monde peut s'esclaffer d'une boutade autour de vous, vous allez renifler et décrêter "ce n'est pas de l'humour, ça" ? Si ça fait rire exprès, c'en est. En fait, si ça essaye de faire rire, c'en est, que ça y parvienne ou non.
Quoi ?
et l'esprit ne supporte aucune trivialité.
Quoi ?
vous êtes en train de dire que l'humour de Porte et de Guillon n'est en rien décalé avec la réalité journalistique puisque dans l'idéal, ce que racontent Porte et Guillon, c'est ce que devrait dire le journaliste qui interviewe
Hein ?
si ce que racontent Porte et Guillon se situe idéalement dans l'objectivité d'un travail d'intervieweur, dans le champ journalistique donc, cela ne peut, ipso facto, plus être considéré comme de l'humour.
Quoi ?
Absolument n'importe quel contenu peut être énoncé de façons sérieuses et de façons humoristiques. L'humour peut très bien n'être qu'une mise en forme, une tournure de phrase, une expression, une métaphore inattendue, une exagération, un euphémisme, une intonation, une prononciation, une mimique... Ce qui est compatible avec n'importe quoi, que le contenu soit anecdotique, politique, scientifique, vrai, faux, futile, fondamental, léger, tragique, bienveillant ou malveillant. L'humour, comme manière de s'exprimer, suffit à distinguer une chronique humoristique d'une chronique journalistique, avec des consèquences sur la portée du contenu, et la façon dont il peut être gêré. Ce n'est pas ce qui est raconté, qui fait l'humour, mais la façon dont c'est raconté.
Vous avez une vision complètement restrictive et assez morbide de ce qu'est l'humour. Tout le monde peut s'esclaffer d'une boutade autour de vous, vous allez renifler et décrêter "ce n'est pas de l'humour, ça" ? Si ça fait rire exprès, c'en est. En fait, si ça essaye de faire rire, c'en est, que ça y parvienne ou non.
J'essaie juste de vous amener à une objectivité des mots. A vous faire comprendre que la fonction médiatique est une fonction du langage, et que le but d'une critique médiatique est de démontrer comment le langage peut être perverti par les médias. Comment les images mais aussi les mots sont déplacés de leur sens premier pour aboutir à une signification autre, directement exploitable pour délivrer un message que ces images ou ces mots ne contiennent pas objectivement.
Et le mot du jour dont vous pervertissez le sens pour défendre Porte et dont je tente de rétablir la définition objective en critiquant votre propos sera l'humour.
D'abord, le rire n'est pas le propre de l'humour. Vous pouvez vous taper, pour l'exemple, le bêtisier de fin d'année, vous pouvez éclater de rire en entendant un bruit de pet inopportun lors d'une rubrique météo, ce n'est pour cela que vous allez conclure que l'animateur météo a fait de l'humour en se laissant involontairement aller sur un plateau.
Le propre de l'humour est le mot d'esprit capable de décaler la réalité, toute réalité pour cibler son côté ridicule. Vous avez ainsi deux approches totalement complémentaires, dans le sens fort du terme, c'est-à-dire n'admettant aucun point commun, de la réalité : une approche du sérieux de la réalité qu'on va en l'occurrence définir ici, et pour simplifier, comme l'approche professionnelle (journalistique, politique, scientifique, etc. etc.) et une approche du ridicule de la réalité qui appartient à l'humour.
Tout cela pour vous dire que l'humour politique, ô combien utile pour souligner le ridicule de la politique puisque la politique est une réalité ne faisant pas exception à ce double regard sérieux et ridicule, ne peut en rien être exploitable par le journaliste politique professionnel qui se situe lui et exclusivement dans un regard sérieux porté sur cette réalité politique.
Donc, quand vous venez me dire que ce que racontent Guillon et Porte se situe dans le champ du sérieux de la politique pour pouvoir être, selon vous, exploitable dans un travail journalistique, je vous réponds que si c'est vrai (et je ne pense pas que cela soit vrai, puisque la plupart du temps, Guillon et Porte étaient dans le champ de l'insulte, de la trivialité donc, du "T'es moche et t'es con !" qui peut effectivement faire rire certaines personnes de la même façon qu'elles rient lorsque des BHL se font entartrer) alors cela ne peut être défini comme de l'humour.
Et donc le bouclier humoristique que vous invoquez n'existe en l'occurrence pas. Il reste des gugusses qui se permettent d'insulter des gens, et des personnes du petit peuple, du bas peuple qui considèrent que parce ces gens font partie de l'élite, ils méritent d'être insultés.
Et le mot du jour dont vous pervertissez le sens pour défendre Porte et dont je tente de rétablir la définition objective en critiquant votre propos sera l'humour.
D'abord, le rire n'est pas le propre de l'humour. Vous pouvez vous taper, pour l'exemple, le bêtisier de fin d'année, vous pouvez éclater de rire en entendant un bruit de pet inopportun lors d'une rubrique météo, ce n'est pour cela que vous allez conclure que l'animateur météo a fait de l'humour en se laissant involontairement aller sur un plateau.
Le propre de l'humour est le mot d'esprit capable de décaler la réalité, toute réalité pour cibler son côté ridicule. Vous avez ainsi deux approches totalement complémentaires, dans le sens fort du terme, c'est-à-dire n'admettant aucun point commun, de la réalité : une approche du sérieux de la réalité qu'on va en l'occurrence définir ici, et pour simplifier, comme l'approche professionnelle (journalistique, politique, scientifique, etc. etc.) et une approche du ridicule de la réalité qui appartient à l'humour.
Tout cela pour vous dire que l'humour politique, ô combien utile pour souligner le ridicule de la politique puisque la politique est une réalité ne faisant pas exception à ce double regard sérieux et ridicule, ne peut en rien être exploitable par le journaliste politique professionnel qui se situe lui et exclusivement dans un regard sérieux porté sur cette réalité politique.
Donc, quand vous venez me dire que ce que racontent Guillon et Porte se situe dans le champ du sérieux de la politique pour pouvoir être, selon vous, exploitable dans un travail journalistique, je vous réponds que si c'est vrai (et je ne pense pas que cela soit vrai, puisque la plupart du temps, Guillon et Porte étaient dans le champ de l'insulte, de la trivialité donc, du "T'es moche et t'es con !" qui peut effectivement faire rire certaines personnes de la même façon qu'elles rient lorsque des BHL se font entartrer) alors cela ne peut être défini comme de l'humour.
Et donc le bouclier humoristique que vous invoquez n'existe en l'occurrence pas. Il reste des gugusses qui se permettent d'insulter des gens, et des personnes du petit peuple, du bas peuple qui considèrent que parce ces gens font partie de l'élite, ils méritent d'être insultés.
ben me voilà assez d'accord avec toi mike le héros.
D'abord, le rire n'est pas le propre de l'humour. Vous pouvez vous taper, pour l'exemple, le bêtisier de fin d'année, vous pouvez éclater de rire en entendant un bruit de pet inopportun lors d'une rubrique météo, ce n'est pour cela que vous allez conclure que l'animateur météo a fait de l'humour en se laissant involontairement aller sur un plateau.
Le propre de l'humour est le mot d'esprit capable de décaler la réalité, toute réalité pour cibler son côté ridicule. Vous avez ainsi deux approches totalement complémentaires, dans le sens fort du terme, c'est-à-dire n'admettant aucun point commun, de la réalité : une approche du sérieux de la réalité qu'on va en l'occurrence définir ici, et pour simplifier, comme l'approche professionnelle (journalistique, politique, scientifique, etc. etc.) et une approche du ridicule de la réalité qui appartient à l'humour.
le fait est que politiquement et du côté du sérieux, le couple hees-val supprimant les 2 trublions matinaux un peu pouêêêêt insulte pet gras mais pas que ça sur ordre de sarko, c'est intolérable. que l'humour soit éjecté de la tranche matinale de FI (FI par ailleurs, à part mermet et quelques rares émissions, parfaitement inaudible, vu le niveau intellectuel), est en soi révélateur de ce qu'est devenu l'humour même un peu pouêêêêt pour le pouvoir : insupportable... c'est dire si la situation est grave du côté penséunique.
l'humour politique est très très volatil, de même la caricature. on oublie très vite de qui on riait et pourquoi. par contre, molière fait encore rire. mais je pense qu'aucun poil à gratter des ondes ne prétend être molière.
sur un journal suisse (la suisse, défunte), une expé intéressante : pendant toute une saison, les archives avaient ressorti des dessins et commentaires datant du début du XXème, entre les 2 guerres. ben je n'ai jamais, mais jamais ri : le décalage temporel, historique, effaçait totalement la pertinence "actuelle pour moi" de ces dessins et commentaires. je pense que les "textes" de devos ou de desproges seront encore accessibles à la compréhension et au rire dans 100 ans, mais c'est très peu probable pour le bavardage-jeux-de-mots d'humoristes qui collent sans élaboration réelle textuelle à l'actualité et ses aspects risibles. il n'empêche que ces humoristes-là, malgré leur volatilité, ont une fonction essentielle : celle de nous dilater la rate le matin quand la difficulté d'être au monde pèse si lourdement devant le café et la tartine.
D'abord, le rire n'est pas le propre de l'humour. Vous pouvez vous taper, pour l'exemple, le bêtisier de fin d'année, vous pouvez éclater de rire en entendant un bruit de pet inopportun lors d'une rubrique météo, ce n'est pour cela que vous allez conclure que l'animateur météo a fait de l'humour en se laissant involontairement aller sur un plateau.
Le propre de l'humour est le mot d'esprit capable de décaler la réalité, toute réalité pour cibler son côté ridicule. Vous avez ainsi deux approches totalement complémentaires, dans le sens fort du terme, c'est-à-dire n'admettant aucun point commun, de la réalité : une approche du sérieux de la réalité qu'on va en l'occurrence définir ici, et pour simplifier, comme l'approche professionnelle (journalistique, politique, scientifique, etc. etc.) et une approche du ridicule de la réalité qui appartient à l'humour.
le fait est que politiquement et du côté du sérieux, le couple hees-val supprimant les 2 trublions matinaux un peu pouêêêêt insulte pet gras mais pas que ça sur ordre de sarko, c'est intolérable. que l'humour soit éjecté de la tranche matinale de FI (FI par ailleurs, à part mermet et quelques rares émissions, parfaitement inaudible, vu le niveau intellectuel), est en soi révélateur de ce qu'est devenu l'humour même un peu pouêêêêt pour le pouvoir : insupportable... c'est dire si la situation est grave du côté penséunique.
l'humour politique est très très volatil, de même la caricature. on oublie très vite de qui on riait et pourquoi. par contre, molière fait encore rire. mais je pense qu'aucun poil à gratter des ondes ne prétend être molière.
sur un journal suisse (la suisse, défunte), une expé intéressante : pendant toute une saison, les archives avaient ressorti des dessins et commentaires datant du début du XXème, entre les 2 guerres. ben je n'ai jamais, mais jamais ri : le décalage temporel, historique, effaçait totalement la pertinence "actuelle pour moi" de ces dessins et commentaires. je pense que les "textes" de devos ou de desproges seront encore accessibles à la compréhension et au rire dans 100 ans, mais c'est très peu probable pour le bavardage-jeux-de-mots d'humoristes qui collent sans élaboration réelle textuelle à l'actualité et ses aspects risibles. il n'empêche que ces humoristes-là, malgré leur volatilité, ont une fonction essentielle : celle de nous dilater la rate le matin quand la difficulté d'être au monde pèse si lourdement devant le café et la tartine.
les 2 trublions matinaux un peu pouêêêêt insulte pet gras
Excusez-moi, cigale, mais connaissez-vous le travail de Porte depuis plus de dix ans ?
Guillon, c'est une autre histoire, mais Porte, vous lui collez sans problème ce "pouêêêêt insulte pet gras" ?
Excusez-moi, cigale, mais connaissez-vous le travail de Porte depuis plus de dix ans ?
Guillon, c'est une autre histoire, mais Porte, vous lui collez sans problème ce "pouêêêêt insulte pet gras" ?
et meme un peu plus que 10 ans non ?
Et si je ne me trompe, Didier Porte est avant tou journaliste, et c'est ainsi qu'il a commence, non ?
Et si je ne me trompe, Didier Porte est avant tou journaliste, et c'est ainsi qu'il a commence, non ?
j'avoue j'avoue, toutes mes confuses, je suis injuste avec porte
et j'arrive toujours pas à écouter le ci-dessus... on fait comment ???????????? (je suis très poire pour ce genre de choses)
et j'arrive toujours pas à écouter le ci-dessus... on fait comment ???????????? (je suis très poire pour ce genre de choses)
Vous n'avez pas à vous excuser, cigale grecque, parce que ce qu'oublient sleepless et L-PR, c'est que c'est pas le travail qu'a fait Didier Porte sur FI depuis dix ans qui est là sujet à débat, c'est uniquement cette chronique du "J'encule Sarkozy" qui lui a valu d'être viré.
Mutatis mutandis, on vient vous dire que la Société Générale n'avait pas à virer Kerviel dont la connerie lui a fait perdre 5 milliards d'euros sous prétexte que lorsque Kerviel travaillait sérieusement, il faisait gagner des milliards à cette banque.
Mutatis mutandis, on vient vous dire que la Société Générale n'avait pas à virer Kerviel dont la connerie lui a fait perdre 5 milliards d'euros sous prétexte que lorsque Kerviel travaillait sérieusement, il faisait gagner des milliards à cette banque.
Donc, quand vous venez me dire que ce que racontent Guillon et Porte se situe dans le champ du sérieux de la politique pour pouvoir être, selon vous, exploitable dans un travail journalistique, je vous réponds que si c'est vrai (et je ne pense pas que cela soit vrai, puisque la plupart du temps, Guillon et Porte étaient dans le champ de l'insulte, de la trivialité donc, du "T'es moche et t'es con !" qui peut effectivement faire rire certaines personnes de la même façon qu'elles rient lorsque des BHL se font entartrer) alors cela ne peut être défini comme de l'humour.
Et donc le bouclier humoristique que vous invoquez n'existe en l'occurrence pas. Il reste des gugusses qui se permettent d'insulter des gens, et des personnes du petit peuple, du bas peuple qui considèrent que parce ces gens font partie de l'élite, ils méritent d'être insultés.
Allez vous nous dire en visionnant les chroniques que Porte et Guillon étaient dans le "champs de l'insulte" du type "BHL t'es moche et t'es con"? Ah oui certes il y en a qui s'en approche, et comme je vous l'ai répété ce sont les seules dont on parle, une poignée sur des centaines absolument pas représentative de 10 ans de chroniques! Des chroniques ratées, oui, peut-être. C'est obligé que cela arrive (je vous rappelle que le travail n'est pas le même que celui d'écrire un sketch pour un spectacle, ou l'on a le temps de voir ce qui marche, ce qui marche pas, de peser ses mots, d'y revenir etc.)
Peut-être que le problème est que vous n'aimez pas cet humour (vous en avez bien le droit!!) et que vous voyez des insultes là où je vois de la moquerie, du cynisme et de l'ironie.
Concernant rire et humour, comme IT me semble l'avoir précisé, je pense que l'humour c'est l'intention de faire rire. C'est mon point de vue.
Vous pervertissez vous même le mot "objectivité", cela n'existe pas et encore moins s'agissant de définition des mots. Si tout le monde s'accordait objectivement sur la définition de l'humour, ce ne serait pas un sujet de débat philosophique.
Partant donc du principe que Porte et Guillon ne sont pas la plupart du temps insultants mais dénonçant le ridicule, et que dépeindre le ridicule et le sérieux d'une "réalité" sont deux actions complémentaires, il est pour moi évident que la suppression de la chronique humoristique dans la matinale et l'éviction de Porte et Guillon est une erreur et une perte énorme.
Et donc le bouclier humoristique que vous invoquez n'existe en l'occurrence pas. Il reste des gugusses qui se permettent d'insulter des gens, et des personnes du petit peuple, du bas peuple qui considèrent que parce ces gens font partie de l'élite, ils méritent d'être insultés.
Allez vous nous dire en visionnant les chroniques que Porte et Guillon étaient dans le "champs de l'insulte" du type "BHL t'es moche et t'es con"? Ah oui certes il y en a qui s'en approche, et comme je vous l'ai répété ce sont les seules dont on parle, une poignée sur des centaines absolument pas représentative de 10 ans de chroniques! Des chroniques ratées, oui, peut-être. C'est obligé que cela arrive (je vous rappelle que le travail n'est pas le même que celui d'écrire un sketch pour un spectacle, ou l'on a le temps de voir ce qui marche, ce qui marche pas, de peser ses mots, d'y revenir etc.)
Peut-être que le problème est que vous n'aimez pas cet humour (vous en avez bien le droit!!) et que vous voyez des insultes là où je vois de la moquerie, du cynisme et de l'ironie.
Concernant rire et humour, comme IT me semble l'avoir précisé, je pense que l'humour c'est l'intention de faire rire. C'est mon point de vue.
Vous pervertissez vous même le mot "objectivité", cela n'existe pas et encore moins s'agissant de définition des mots. Si tout le monde s'accordait objectivement sur la définition de l'humour, ce ne serait pas un sujet de débat philosophique.
Partant donc du principe que Porte et Guillon ne sont pas la plupart du temps insultants mais dénonçant le ridicule, et que dépeindre le ridicule et le sérieux d'une "réalité" sont deux actions complémentaires, il est pour moi évident que la suppression de la chronique humoristique dans la matinale et l'éviction de Porte et Guillon est une erreur et une perte énorme.
L'humour a bien entendu comme but de faire rire, mais je vous ai donné un exemple dans mon message pour bien vous faire remarquer que tout ce qui fait rire ne peut pas être défini comme de l'humour sans une perversion du sens commun de ce mot (et l'objectivité d'un mot, elle est dans le sens commun : nous serons tous d'accord pour affirmer, pour reprendre les exemples de cigale grecque, que Desprosges ou Devos étaient de grands humoristes mais vous avez besoin de tordre le sens commun du mot "humour", de le pervertir pour tenter de convaincre tout le monde que tout ce qui vous fait rire est de l'humour, et qu'ainsi puisque Guillon et Porte vous font rire, ce sont des humoristes.)
Donc, le problème n'est pas de savoir si j'aime ou pas l'humour de Guillon et de Porte, le problème est que ce que font Guillon et Porte n'est pas de l'humour.
Alors, on va garder la métaphore de la tarte à la crème, pour vous dire à vous et à cigale grecque, que je peux m'abaisser à comprendre le plaisir que vous pouvez ressentir à "voir" des DSK, Aubry ou autre Villepin se prendre des tartes à la crème en pleine gueule.
Le problème est que, tout de suite après la scène de l'entartrage, ces même personnes dégoulinant encore de crème, doivent s'exprimer sérieusement dans une interview politique. Et c'est ce mélange des genres qui est démocratiquement malsain.
Il faut donc qu'il existe une séparation nette, précise et parfaitement identifiable entre des émissions tarte à la crème sur les politiques et des émissions politiques sérieuses.
Le truc n'étant pas d'affirmer qu'il faille interdire d'entartrer les politiques mais d'affirmer qu'un politique entartré ne peut et ne doit, dans de telles conditions, pas être interviewé sérieusement.
Donc, le problème n'est pas de savoir si j'aime ou pas l'humour de Guillon et de Porte, le problème est que ce que font Guillon et Porte n'est pas de l'humour.
Alors, on va garder la métaphore de la tarte à la crème, pour vous dire à vous et à cigale grecque, que je peux m'abaisser à comprendre le plaisir que vous pouvez ressentir à "voir" des DSK, Aubry ou autre Villepin se prendre des tartes à la crème en pleine gueule.
Le problème est que, tout de suite après la scène de l'entartrage, ces même personnes dégoulinant encore de crème, doivent s'exprimer sérieusement dans une interview politique. Et c'est ce mélange des genres qui est démocratiquement malsain.
Il faut donc qu'il existe une séparation nette, précise et parfaitement identifiable entre des émissions tarte à la crème sur les politiques et des émissions politiques sérieuses.
Le truc n'étant pas d'affirmer qu'il faille interdire d'entartrer les politiques mais d'affirmer qu'un politique entartré ne peut et ne doit, dans de telles conditions, pas être interviewé sérieusement.
Et je complémente mon dernier message pour souligner la dimension spirituelle essentielle de l'humour.
Un clown a effectivement l'intention de faire rire lorsqu'il balance sa tarte à la crème. Mais un clown n'est pas un humoriste.
Un clown a effectivement l'intention de faire rire lorsqu'il balance sa tarte à la crème. Mais un clown n'est pas un humoriste.
sauf s'il s'envoit la tarte à lui-même...!
Euh, d'ailleurs, en parlant de tarte qu'on s'envoie à soi-même, et quand on invoque la rigueur des mots, je m'aperçois à la relecture qu'il vaut mieux écrire "entartage" et "entarter", et pas "entartrage" et "entartrer" comme je l'ai fait, vu que c'est pas dans le tartre que nos politiques se retrouvent...
Mille excuses donc...
Mille excuses donc...
pas si sur : la plupart d'entre eux ayant les dents plutot longues
Excusé Mike, une faute de frappe est si vite arrivée, mais complémenter est-ce plus chic que compléter. ?
Sans en faire des caisses sur le sujet, le sens commun se relativise toujours, se nuance. Mais le débat n'est pas là. Le fait que des milliers d'auditeurs s'insurgent contre la suppression des chroniques humoristiques de la matinale devrait suffire à vous convaincre qu'il sont considérés comme des humoristes.
Je comprends votre point de vue (l'illustration par la tarte à la crême étant très bien choisi), mais je n'y adhère pas.
D'abord parce qu'il faut des Godin, des Porte et des Guillon, il faut des entarteurs, il faut des gens pour bousculer l'image publique artificielle, le discours lissé, la langue de bois permanente. Je crois que c'est là notre désaccord essentiel.
Ensuite parce que leur entartages se font la plupart du temps par un procédé humoristique verbal. Parfois ça loupe, c'est mal fait, oui mais l'effort y est. Rare sont les fois ou leur travail n'a consisté qu'à choisir la meilleur chantilly. Malheureusement, ce sont les plus médiatisées.
Enfin parce que l'entartage n'est pas l'essentiel de leur travail, ils arrivent le plus souvent à souligner ce qu'il y d'aberrant dans le jeu politique sans pour autant systématiquement s'en prendre personnellement à l'invité de la matinale. Et ça vous continuer à l'ignorer sciemment.
Je comprends votre point de vue (l'illustration par la tarte à la crême étant très bien choisi), mais je n'y adhère pas.
D'abord parce qu'il faut des Godin, des Porte et des Guillon, il faut des entarteurs, il faut des gens pour bousculer l'image publique artificielle, le discours lissé, la langue de bois permanente. Je crois que c'est là notre désaccord essentiel.
Ensuite parce que leur entartages se font la plupart du temps par un procédé humoristique verbal. Parfois ça loupe, c'est mal fait, oui mais l'effort y est. Rare sont les fois ou leur travail n'a consisté qu'à choisir la meilleur chantilly. Malheureusement, ce sont les plus médiatisées.
Enfin parce que l'entartage n'est pas l'essentiel de leur travail, ils arrivent le plus souvent à souligner ce qu'il y d'aberrant dans le jeu politique sans pour autant systématiquement s'en prendre personnellement à l'invité de la matinale. Et ça vous continuer à l'ignorer sciemment.
J'essaie juste de vous amener à une objectivité des mots.
Non. Vous essayez d'objectiviser l'humour, et vous utilisez ce mot comme jugement de qualité basé sur vos goûts subjectifs. En gros, ce que vous faites, c'est recourir à l'acceptation 'critique' du mot "art" ("ooh ça c'est VRAIMENT de l'art, beerk ça c'est pas de l'art c'est moche") pour l'employer dans l'acceptation ontologique (quelle activité constitue un processus artistique - sachant qu'une peinture ratée ou maladroite est une peinture, et ressort de la catégorie "art").
Vous utilisez le mot "humour" comme une médaille que vous accrochez à ce qui vous plait. Et les arguments que vous donnez sont, globalement, les explications de vos goûts et de leurs raisons.
vous pouvez éclater de rire en entendant un bruit de pet inopportun lors d'une rubrique météo, ce n'est pour cela que vous allez conclure que l'animateur météo a fait de l'humour en se laissant involontairement aller sur un plateau.
Relisez : "Si ça fait rire exprès, c'en est. En fait, si ça essaye de faire rire, c'en est, que ça y parvienne ou non."
La flatulence en soi n'est pas de l'humour. La flatulence pour-faire-rire en est, qu'il s'agisse d'un gag sur scène (pétomanie, film, sketch), d'un météorisme ostensible censé choquer ou au contraire s'excuser par le rire ("oups j'ai pété haha"), ou de la rediffusion d'une flatulence qui était accidentelle et sérieuse à l'origine, mais qui est ré-exploitée dans un cadre humoristique (bétisier pour-faire-rire). Le contexte est alors humoristique.
Le propre de l'humour est le mot d'esprit
Absolument pas. L'apparition du rire (c'est-à-dire du regard humoristique) n'a probablement pas été un jeu de mot avec "grnn't". L'humour est présent dans la commedia dell'arte, dans le slapstik cinématographique (le mot d'esprit est limité dans le cinéma muet), dans tout l'humour visuel, physique, sonore, et même musical, qui ne repose pas forcément sur le verbal.
Même au-delà, l'humour est un état d'esprit non nécessairement partagé, en ceci que quelqu'un trouvant quelque chose drôle fait, en lui-même, acte d'humour (possiblement non articulé), que la chose elle-même soit drôle ou non. Il n'y a pas plus d'objectivité que cela.
Vous avez ainsi deux approches totalement complémentaires, dans le sens fort du terme, c'est-à-dire n'admettant aucun point commun
Non, cela n'est que votre propre jeu puritain sur le terme. Vous disqualifiez tout humour qui serait matiné d'autres élément. Mais l'humour n'est jamais pur, un gag contient toujours une part de politique, de moral ou de social, parce que tout énoncé reponse sur une représentation du monde et un savoir partagé implicite. En particulier l'humour repose sur les implicites qu'il prend souvent à contre-pied des attentes collectives (sur ce que les choses sont sues êtres, ou sur ce qu'elles sont sues devoir être).
Vous refusez juste de comprendre que l'humour n'a pas à n'être "que" de l'humour pour être de l'humour. En réalité l'humour n'est jamais "que" de l'humour (comme l'art n'est jamais "que" de l'art, et comme probablement rien n'est jamais "que" ce qu'il est). Une blague raciste est de l'humour. Une blague raciste est AUSSI la réaffirmation d'un stéréotype et le renforcement d'un automatisme cognitif permettant une ségrégation consciente ou inconscient et, à terme, facilitant la discrimination sociale. Tout en étant de l'humour. On peut même en détacher le caractère raciste (au lieu de dire "c'est un nègre qui entre dans un bar" ou "c'est une blonde qui entre dans un bar" ou "c'est un belge qui entre dans un bar", on peut dire "c'est une personne qui entre dans un bar"), tout en gardant le récit intact avec l'anecdote qui s'y produit et qui constitue sa chage humoristique. Le récit comportera néanmoins toute une série d'éléments qui, à leur manière, véhiculeront et renforceront certaines représentations (sur ce qui est approprié ou non dans telle ou telle circonstance).
Considérer qu'à partir d'un certain taux d'information politique/morale/sociale une anecdote pour-faire-rire cesse d'être à vocation humoristique (sous prétexte que ces vocations s'exclueraient mutuellement?) est indéfendable, parce que ça demande soit un d'en définir la limite -ce qui est complètement arbitraire- soit de considérer qu'il peut y avoir un énoncé humoristique sans message sous-jacent, ce qui est tout simplement linguistiquement faux.
Un clown a effectivement l'intention de faire rire lorsqu'il balance sa tarte à la crème. Mais un clown n'est pas un humoriste.
Si vous en arrivez à la conclusion que les clowns ne font pas dans l'humour, c'est que votre définition personnelle est trop restrictive pour correspondre à quoi que ce soit de réel (cette réalité fût-elle sociale).
Ben non, désolé, c'est vous qui confondez le comique et l'humour, le genre et l'espèce. L'humour appartient au comique mais tout ce qui est comique n'est pas de l'humour.
L'humour a, comme je l'ai déjà dit, une composante spirituelle essentielle que la tarte à la crème n'a pas.
"Noël au balcon, Pâques au tison... Noël en Espagne, Paco Rabanne."
Voilà résumé en une toute petite phrase de Desproges ce qu'est l'humour. Et cela n'a rien à voir avec la trivialité comique d'un "T'es moche et t'es con !"
Alors je ne suis pas en train de vous dire que l'un est plus drôle que l'autre, je suis en train de vous dire que le premier est spirituel et donc humoristique alors que le second est trivial et n'appartient ainsi pas au registre de l'humour.
L'humour a, comme je l'ai déjà dit, une composante spirituelle essentielle que la tarte à la crème n'a pas.
"Noël au balcon, Pâques au tison... Noël en Espagne, Paco Rabanne."
Voilà résumé en une toute petite phrase de Desproges ce qu'est l'humour. Et cela n'a rien à voir avec la trivialité comique d'un "T'es moche et t'es con !"
Alors je ne suis pas en train de vous dire que l'un est plus drôle que l'autre, je suis en train de vous dire que le premier est spirituel et donc humoristique alors que le second est trivial et n'appartient ainsi pas au registre de l'humour.
Je commence à voir à quel niveau vous vous placez (analyse littéraire et classifications dramaturgiques ?) et je pense qu'il n'est pas pertinent dans cette discussion. Cette distinction littéraire entre "humour noble" et "comique vulgaire" est globalement une distinction de statut, une classification qui ne touche pas à la fonction sociale de l'humour au sens large, et à la "fonction comique" des bouffons.
Bref, encore une fois, nous ne parlons pas de qualités respectives de "formes de comique". Ce n'est pas ce type de discussion, et ce n'est pas l'enjeu. Nous parlons du rôle de l'humour (au sens de "rigolade") comme registre d'expression d'un discours. C'est cela qui constitue le double bouclier typique du "bouffon" féodal ou journalistique, mêlant le sérieux à la rigolade, et se servant de la rigolade pour faire passer un sérieux dont l'expression sous un autre registre ne serait pas accepté.
Il ne s'agit pas d'excuser une agression par le talent littéraire (ou la "noblesse" du comique) avec lequel elle a été menée. Ce n'est pas une question de niveau. C'est une question d'étiquette : l'agression est menée sur un mode "humoristique" non par opposition aux autres modes du "comique" (c'est-à-dire selon la définition pointue, floue, et très contestée des littérateurs) mais par opposition au mode "sérieux" qui interdit toute échappatoire (donc selon la définition large et populaire de l'humour, qui recouvre presque entièrement la notion de comique).
Les distinctions sub-genres entre experts des classifications de styles littéraires ne sont pas utiles ici, parce qu'elles ne séparent pas des registres aux effets différents sur le plan social/politique. Qu'il s'agisse de "comique" ou d'"humour", selon les acceptations les plus étroites, le mécanisme dont nous parlons ici est le même.
Bref, encore une fois, nous ne parlons pas de qualités respectives de "formes de comique". Ce n'est pas ce type de discussion, et ce n'est pas l'enjeu. Nous parlons du rôle de l'humour (au sens de "rigolade") comme registre d'expression d'un discours. C'est cela qui constitue le double bouclier typique du "bouffon" féodal ou journalistique, mêlant le sérieux à la rigolade, et se servant de la rigolade pour faire passer un sérieux dont l'expression sous un autre registre ne serait pas accepté.
Il ne s'agit pas d'excuser une agression par le talent littéraire (ou la "noblesse" du comique) avec lequel elle a été menée. Ce n'est pas une question de niveau. C'est une question d'étiquette : l'agression est menée sur un mode "humoristique" non par opposition aux autres modes du "comique" (c'est-à-dire selon la définition pointue, floue, et très contestée des littérateurs) mais par opposition au mode "sérieux" qui interdit toute échappatoire (donc selon la définition large et populaire de l'humour, qui recouvre presque entièrement la notion de comique).
Les distinctions sub-genres entre experts des classifications de styles littéraires ne sont pas utiles ici, parce qu'elles ne séparent pas des registres aux effets différents sur le plan social/politique. Qu'il s'agisse de "comique" ou d'"humour", selon les acceptations les plus étroites, le mécanisme dont nous parlons ici est le même.
Oh que si tout cela est très utile parce que cela disqualifie le discours qu'on peut entendre ici ou là affirmant que ceux qui ont viré Porte et Guillon, ou ceux qui comprennent cette éviction n'ont pas d'humour. Cela disqualifie aussi votre affirmation comme quoi l'humour est une chose sérieuse exploitable par les professionnels du sérieux.
Reste ce que vous appelez le mélange de sérieux et de rigolade, dont je viens de tenter de démontrer qu'il ne peut être défini comme de l'humour. Le problème avec ce mélange, c'est qu'il a besoin d'un contexte sérieux (c'est-à-dire d'un regard sur la réalité ne pouvant être considéré comme ridicule) pour fonctionner. Le tout étant de bien discerner de quoi est constitué ce contexte sérieux...
Et là je vais fièrement allonger ma collection de points Godwin à laquelle je tiens beaucoup en vous disant qu'il fut un temps où, en Allemagne, le fait de faire descendre du trottoir des Juifs à grands coups pompes dans le cul, parce que leur place était alors dans le caniveau, était cause de bonne et franche rigolade pour le peuple (des gens, donc, qui se fendaient la poire en assistant à ce spectacle au moins autant que ceux qui écoutaient les chroniques de Porte ou de Guillon). Vous m'accorderez que c'est beaucoup moins drôle dans un contexte sérieux autre qu'antisémite.
Le contenu du contexte sérieux dans le cas qui nous intéresse est la foi populiste en la totale inefficacité des politiques en France. La bonne question à se poser est de savoir s'il est de la responsabilité d'une radio publique d'alimenter un tel contexte, totalement néfaste pour la démocratie, en le mélangeant à la rigolade.
Il n'en reste pas moins que je considère le licenciement (mais est-ce un licenciement ou un contrat non renouvelé ?) de Porte comme abusif puisque, selon moi, toute la responsabilité de ce bordel incombe à FI et à la création de cette chronique de la matinale pour un Guillon dont tout le travail passé sur lequel il a bâti sa popularité n'est que propos outranciers à l'égard d'invités appartenant à l'époque au show-biz. Guillon n'a fait que du Guillon dans cette matinale et je vois mal comment on peut reprocher à Porte de lui-même faire du Guillon lorsqu'il prenait sa place.
Reste ce que vous appelez le mélange de sérieux et de rigolade, dont je viens de tenter de démontrer qu'il ne peut être défini comme de l'humour. Le problème avec ce mélange, c'est qu'il a besoin d'un contexte sérieux (c'est-à-dire d'un regard sur la réalité ne pouvant être considéré comme ridicule) pour fonctionner. Le tout étant de bien discerner de quoi est constitué ce contexte sérieux...
Et là je vais fièrement allonger ma collection de points Godwin à laquelle je tiens beaucoup en vous disant qu'il fut un temps où, en Allemagne, le fait de faire descendre du trottoir des Juifs à grands coups pompes dans le cul, parce que leur place était alors dans le caniveau, était cause de bonne et franche rigolade pour le peuple (des gens, donc, qui se fendaient la poire en assistant à ce spectacle au moins autant que ceux qui écoutaient les chroniques de Porte ou de Guillon). Vous m'accorderez que c'est beaucoup moins drôle dans un contexte sérieux autre qu'antisémite.
Le contenu du contexte sérieux dans le cas qui nous intéresse est la foi populiste en la totale inefficacité des politiques en France. La bonne question à se poser est de savoir s'il est de la responsabilité d'une radio publique d'alimenter un tel contexte, totalement néfaste pour la démocratie, en le mélangeant à la rigolade.
Il n'en reste pas moins que je considère le licenciement (mais est-ce un licenciement ou un contrat non renouvelé ?) de Porte comme abusif puisque, selon moi, toute la responsabilité de ce bordel incombe à FI et à la création de cette chronique de la matinale pour un Guillon dont tout le travail passé sur lequel il a bâti sa popularité n'est que propos outranciers à l'égard d'invités appartenant à l'époque au show-biz. Guillon n'a fait que du Guillon dans cette matinale et je vois mal comment on peut reprocher à Porte de lui-même faire du Guillon lorsqu'il prenait sa place.
Juste en passant, quel est donc le travail passe de Val sur lequel il a batit sa popularite ?
On reprend. Vous utilisez le mot "humour" dans une acceptation trop réduite, qui n'est valable que dans un certain contexte, est n'est pas celle qui est pertinente ici. J'utilise (et à peu près tout le monde utilise) le mot "humour" dans une acceptation plus large, recouvrant à peu près tout le spectre du comique, et qui est précisément celle qu'on retrouve dans les expression comme "le sens de l'humour" ou "avoir de l'humour" (ou "chronique humoristique", "billet d'humour", etc). Cela dit, ne pas trouver drôle quelque chose que d'autres trouvent drôle n'est pas une preuve de manque d'humour, il y a de bonnes raisons (sans qu'elles soient nécessairement objectives) d'être sensible à des humours différents.
Mais plutôt que vous imposer un lexique pertinent, étant donné que vous avez tendance à vous accrocher aux vôtres avec un certain snobime (ce qui a déjà fait l'objet d'autres discussions), laissons tomber ces termes et parlons de rigoladerie hahaïsante, ça vous va ? Il n'y a plus lèse-majesté ? Su-per.
Votre exemple n'est pas extraordinairement pertinent : il s'agit juste de la problématique de la peau de banane. Glissade, fracture, rires du témoin. On peut éclairer ce rire sous différents angles. Selon la perspective du témoin, cette chute a un aspect ridicule et déplacé. Cet aspect peut être contrebalancé par l'empathie, ou accentué par la cruauté, ou accentué par une antipathie personelle, etc... Souvent, il y a un inconfortable mélange de ces sentiments : on peut pouffer effrayé, se précipiter puis rire rétrospectivement, ou avoir d'abord le réflexe de rire et se reprendre en réalisant le sérieux de la blessure, ou avoir conjointement un regard proche et bienveillant et un regard distant et goguenard sur la futilité de la condition humaine. On peut être quelqu'un qui a tendance à rire de tout, en parallèle à ses engagements. En d'autres termes, on peut avoir le sens de l'[s]hum[/s] de la rigoladerie hahaïsante (je sens qu'il va me faire chier), que sa manifestation soit appropriée ou non, et que cette manifestation soit catalysée par une représentation du monde valide ou non.
Un exemple qui va plus dans le sens que vous recherchiez est celui des blagues de propagandes, antisémites si vous tenez au contexte nazi ou anti-tutsi si vous voulez comparer avec d'autres rhétoriques génocidaires qui reconnurent l'efficacité manipulatrice de l'[s]hum[/s] de la rigoladerie hahaïsante. La rigoladerie hahaïsante n'excuse pas le contenu "sérieux" de ces blagues (fussent-elles super bien élaborée avec des traits d'esprit mirifiques à l'opposé complet des tartes à la crême que vous méprisez), à savoir une charge fédérative contre une minorité désignée exogène et associée à divers travers fantasmatiques, contenu passant dans le sens commun via la répétition dans un contexte de cerveau disponible rigolant hahaïquement. C'est de l'[s]hum[/s] de la rigoloterie hahaïsante (oui, il commence à me faire chier), et c'est néanmoins condamnable. Les blagues archi-spirituelles sur le blondes ne me font pas rire (le contenu implicite me gave beaucoup trop), et, au-delà, me donnent envie de cogner le nez du spirituel. Dont je ne nie pourtant pas l'[s]hum[/s] le machin. Puisqu'il aime bien rigoler et qu'il trouve les trucs rigolos.
Mis à part les questions de vocabulaire -sur lesquelles vous avez tort, l'ai-je mentionné?-, je pars de l'idée que nous sommes plus ou moins en accord jusqu'ici.
Pour la suite, il semblerait que vous ayez à moitié digéré les théories sociologiques sur la désaffection du politique due à sa réduction systématique, par les [s]humor[/s] les [s]comi[/s] les satyristes, à ses composantes ridicules. On ne peut pas vraiment vous le reprocher, c'est à moitié bien. Maintenant, au lieu d'en faire un étendard et de l'agiter partout, en le rapiéçant parfois de façon ridicule (le danger est plus dans la montée de l'abstentionnisme que dans une adhésion de masse au FN par réaction aux chroniques d'un Porte ou d'un Guillon qui accuseraient trop de politiciens d'être cons au point de reprendre les thèses du FN), il faut peut-être nuancer au cas par cas. Je ne sais pas si nous avons écouté les mêmes chroniques, mais il me semble (et il semble sembler à bien des militants UMP) que Porte et Guillon ont l'anti-politisme un peu asymétrique. Et que Porte, en particulier, ne cache pas un biais vaguement gauchisant. Loin de faire fuir du politique, je trouve ses chroniques plutôt fédératrices, un peu comme les émissions de Moustic. Ce qui lui est reproché, comme le soulignent d'autres asinots, c'est précisément son militantisme. Quant au statut de son humour, là aussi je ne fais que répéter ce que d'autres ont martelé avant moi, il est délirant de le ramener à du pipicaca sans écriture. Ses grossièretés sont des simples éléments constitutifs d'un style de qualité tout à fait respectable, et en nier la valeur spirituelle est aussi malhonnête que de placer un Bigard au niveau de monument littéraire sous prétexte qu'il laisserait échapper quelques subjonctifs imparfaits.
Par ailleurs, mais je ne vais pas me copier-coller moi-même, le rôle du bouffon d'Inter est plus complexe que ce qu'en ferait une théorie sociologique de deux lignes (si les théories sociologiques de deux lignes avaient la prétention de réduire à elles seules chaque cas particulier). Je me demande combien de chroniques vous avez écoutées avant de dérouler votre drapeau, mais vous avez dû consciencieusement zigzaguer pour éviter la majorité de billets dont les contenus "sérieux" étaient parfaitement valides, et importants à exprimer en introduction au discours de l'invité. Vous occultez complètement cet aspect en réduisant une chronique de Porte à un gros mot, ou à un ricanement nazi (travail dont Zemmour garde jalousement le monopole).
Bref. Vous devriez d'une part être un peu plus fin dans la prise en compte quotidienne des théories que vous assimilez, et d'autre part pousser un peu l'investigation sur les cas particuliers que vous prenez en exemple. En règle générale, si vous avez le sentiment qu'une théorie sociologique rend une situation très simple, c'est que vous l'employez mal.
Mais plutôt que vous imposer un lexique pertinent, étant donné que vous avez tendance à vous accrocher aux vôtres avec un certain snobime (ce qui a déjà fait l'objet d'autres discussions), laissons tomber ces termes et parlons de rigoladerie hahaïsante, ça vous va ? Il n'y a plus lèse-majesté ? Su-per.
Votre exemple n'est pas extraordinairement pertinent : il s'agit juste de la problématique de la peau de banane. Glissade, fracture, rires du témoin. On peut éclairer ce rire sous différents angles. Selon la perspective du témoin, cette chute a un aspect ridicule et déplacé. Cet aspect peut être contrebalancé par l'empathie, ou accentué par la cruauté, ou accentué par une antipathie personelle, etc... Souvent, il y a un inconfortable mélange de ces sentiments : on peut pouffer effrayé, se précipiter puis rire rétrospectivement, ou avoir d'abord le réflexe de rire et se reprendre en réalisant le sérieux de la blessure, ou avoir conjointement un regard proche et bienveillant et un regard distant et goguenard sur la futilité de la condition humaine. On peut être quelqu'un qui a tendance à rire de tout, en parallèle à ses engagements. En d'autres termes, on peut avoir le sens de l'[s]hum[/s] de la rigoladerie hahaïsante (je sens qu'il va me faire chier), que sa manifestation soit appropriée ou non, et que cette manifestation soit catalysée par une représentation du monde valide ou non.
Un exemple qui va plus dans le sens que vous recherchiez est celui des blagues de propagandes, antisémites si vous tenez au contexte nazi ou anti-tutsi si vous voulez comparer avec d'autres rhétoriques génocidaires qui reconnurent l'efficacité manipulatrice de l'[s]hum[/s] de la rigoladerie hahaïsante. La rigoladerie hahaïsante n'excuse pas le contenu "sérieux" de ces blagues (fussent-elles super bien élaborée avec des traits d'esprit mirifiques à l'opposé complet des tartes à la crême que vous méprisez), à savoir une charge fédérative contre une minorité désignée exogène et associée à divers travers fantasmatiques, contenu passant dans le sens commun via la répétition dans un contexte de cerveau disponible rigolant hahaïquement. C'est de l'[s]hum[/s] de la rigoloterie hahaïsante (oui, il commence à me faire chier), et c'est néanmoins condamnable. Les blagues archi-spirituelles sur le blondes ne me font pas rire (le contenu implicite me gave beaucoup trop), et, au-delà, me donnent envie de cogner le nez du spirituel. Dont je ne nie pourtant pas l'[s]hum[/s] le machin. Puisqu'il aime bien rigoler et qu'il trouve les trucs rigolos.
Mis à part les questions de vocabulaire -sur lesquelles vous avez tort, l'ai-je mentionné?-, je pars de l'idée que nous sommes plus ou moins en accord jusqu'ici.
Pour la suite, il semblerait que vous ayez à moitié digéré les théories sociologiques sur la désaffection du politique due à sa réduction systématique, par les [s]humor[/s] les [s]comi[/s] les satyristes, à ses composantes ridicules. On ne peut pas vraiment vous le reprocher, c'est à moitié bien. Maintenant, au lieu d'en faire un étendard et de l'agiter partout, en le rapiéçant parfois de façon ridicule (le danger est plus dans la montée de l'abstentionnisme que dans une adhésion de masse au FN par réaction aux chroniques d'un Porte ou d'un Guillon qui accuseraient trop de politiciens d'être cons au point de reprendre les thèses du FN), il faut peut-être nuancer au cas par cas. Je ne sais pas si nous avons écouté les mêmes chroniques, mais il me semble (et il semble sembler à bien des militants UMP) que Porte et Guillon ont l'anti-politisme un peu asymétrique. Et que Porte, en particulier, ne cache pas un biais vaguement gauchisant. Loin de faire fuir du politique, je trouve ses chroniques plutôt fédératrices, un peu comme les émissions de Moustic. Ce qui lui est reproché, comme le soulignent d'autres asinots, c'est précisément son militantisme. Quant au statut de son humour, là aussi je ne fais que répéter ce que d'autres ont martelé avant moi, il est délirant de le ramener à du pipicaca sans écriture. Ses grossièretés sont des simples éléments constitutifs d'un style de qualité tout à fait respectable, et en nier la valeur spirituelle est aussi malhonnête que de placer un Bigard au niveau de monument littéraire sous prétexte qu'il laisserait échapper quelques subjonctifs imparfaits.
Par ailleurs, mais je ne vais pas me copier-coller moi-même, le rôle du bouffon d'Inter est plus complexe que ce qu'en ferait une théorie sociologique de deux lignes (si les théories sociologiques de deux lignes avaient la prétention de réduire à elles seules chaque cas particulier). Je me demande combien de chroniques vous avez écoutées avant de dérouler votre drapeau, mais vous avez dû consciencieusement zigzaguer pour éviter la majorité de billets dont les contenus "sérieux" étaient parfaitement valides, et importants à exprimer en introduction au discours de l'invité. Vous occultez complètement cet aspect en réduisant une chronique de Porte à un gros mot, ou à un ricanement nazi (travail dont Zemmour garde jalousement le monopole).
Bref. Vous devriez d'une part être un peu plus fin dans la prise en compte quotidienne des théories que vous assimilez, et d'autre part pousser un peu l'investigation sur les cas particuliers que vous prenez en exemple. En règle générale, si vous avez le sentiment qu'une théorie sociologique rend une situation très simple, c'est que vous l'employez mal.
Bon, je vous le fais autrement :
La phrase de Desproges que je vous ai citée - plus généralement, tout trait d'humour - elle peut être dite par n'importe qui et à n'importe qui, à condition que ce deuxième n'importe qui "ait de l'humour", c'est-à-dire assez d'esprit pour y être sensible (ceci pour dire que vous continuez allègrement à galvauder le sens des mots) et donc que ce deuxième n'importe qui ne soit pas, par exemple, un enfant, elle aura toujours le même effet.
Ce "J'encule Sarkozy" lorsqu'il est dit par Didier Porte à Villepin, vous tentez de me convaincre que ce dernier doit rire, parce que cela doit entraîner chez lui une rigolade hahaïsante faisant de Porte un humoriste hors pair. Seulement, lorsque ce "J'encule Sarkozy" est dit par un jeune de banlieue à Sarkozy, cela n'a pas l'effet escompté par vous et notre jeune de banlieue se retrouve gisant sur le macadam la gueule défoncée par un service d'ordre.
Et là, il y a deux écoles : la vôtre qui va venir prétendre que ce jeune de banlieue n'a sans doute pas tous les talents d'humoriste de Didier Porte sans quoi il aurait également réussi à faire mourir de rire Sarkozy et son service d'ordre, et la mienne qui prétend que Didier Porte avait juste envie d'insulter Sarkozy parce qu'il savait que c'est ce genre de choses entre autres que les auditeurs gauchistes de FI attendent de lui, et a bricolé un truc à la vite autour de cette insulte pour tenter de la faire passer pour de la rigolade hahaïsante.
La phrase de Desproges que je vous ai citée - plus généralement, tout trait d'humour - elle peut être dite par n'importe qui et à n'importe qui, à condition que ce deuxième n'importe qui "ait de l'humour", c'est-à-dire assez d'esprit pour y être sensible (ceci pour dire que vous continuez allègrement à galvauder le sens des mots) et donc que ce deuxième n'importe qui ne soit pas, par exemple, un enfant, elle aura toujours le même effet.
Ce "J'encule Sarkozy" lorsqu'il est dit par Didier Porte à Villepin, vous tentez de me convaincre que ce dernier doit rire, parce que cela doit entraîner chez lui une rigolade hahaïsante faisant de Porte un humoriste hors pair. Seulement, lorsque ce "J'encule Sarkozy" est dit par un jeune de banlieue à Sarkozy, cela n'a pas l'effet escompté par vous et notre jeune de banlieue se retrouve gisant sur le macadam la gueule défoncée par un service d'ordre.
Et là, il y a deux écoles : la vôtre qui va venir prétendre que ce jeune de banlieue n'a sans doute pas tous les talents d'humoriste de Didier Porte sans quoi il aurait également réussi à faire mourir de rire Sarkozy et son service d'ordre, et la mienne qui prétend que Didier Porte avait juste envie d'insulter Sarkozy parce qu'il savait que c'est ce genre de choses entre autres que les auditeurs gauchistes de FI attendent de lui, et a bricolé un truc à la vite autour de cette insulte pour tenter de la faire passer pour de la rigolade hahaïsante.
Non, je prétends que "hors pair" ou "rire" n'est pas important à partir du moment où l'exercice se fait sous le label rigolisant, c'est-à-dire une chronique définie comme telle. Pour revenir à l'analogie de l'art, ce n'est pas parce que la roue de vélo de Duschamp est particulièrement fantastique en soi, qu'elle constitue une oeuvre d'art, mais parce qu'elle est exhibée dans un cadre institutionnel qui la définit comme art. Le musée qu'il y a autour, le présentoir, la fiche signalétique, jouent le même rôle que le jingle d'une émission et le présentateur qui annone "et maintenant, dans les cinq minutes suivantes, on va à ben rigoler" ou "ah ben, dans les cinq minutes qui précèdent, on a à ben rigolé. + Maintenant sérieusement, cher invité...". C'est ce cadre institutionnel qui définit le registre de la chronique, c'est-à-dire comment il faut la prendre, c'est-à-dire quelles échappatoires elle autorise au chroniqueur ET à son sujet (puisque, comme je l'ai dit, le bouclier humoristique bénéficie aux deux, ce qui est à la base du job de "fou du roi"). Il s'agit moins d'une question de talent que d'une question de contexte d'énonciation. Placez votre jeune de banlieue entre deux jingles d'une chronique rigolisante "officielle", et son discours changera de statut (passant de "putain il exagère ce petit con" à "haha décidément il exagère celui-là"). Placez Porte dans la rue en face d'une meute de CRS et ses mots représenteront autre chose.
En particulier si vous persistez à les sortir de leur contexte narratif, ce que je trouve vigoureusement stupide. La comparaison entre un jeune des banlieues (horreur) qui insulterait un président (horreur), et un chroniqueur qui, d'un ton paternaliste, engage un politicien dont la vulgarité est notoire à céder à son penchant et insulter vulgairement un adversaire pour lequel il nourrit une haine notoire (deux informations qu'il peut être légitime de souligner dans le portrait d'un invité), c'est comme ramener à une injure directe une injure sortie d'un discours rapporté. C'est de la malhonnêteté rhétorique.
Et je ne vais pas revenir sur le reste, mais ce qui sous-tend toute votre position, c'est ce jugement différentiel entre humour de bonne qualité à vos yeux (que vous appelez "humour" et que vous sacralisez naïvement) et humour de basse qualité à vos yeux (que vous appelez "comique" et oblitérez). "Noël en espagne pâques aux rabannes" ne fait pas hululer de rire toute personne ayant de l'humour, même si vous vous en servez personellement comme maître-étalon. Outre que ces étiquettes sont ici hors sujet, les instrumentaliser au profit de jugements égocentriques ne va pas vous aider à comprendre les enjeux de cette éviction.
En particulier si vous persistez à les sortir de leur contexte narratif, ce que je trouve vigoureusement stupide. La comparaison entre un jeune des banlieues (horreur) qui insulterait un président (horreur), et un chroniqueur qui, d'un ton paternaliste, engage un politicien dont la vulgarité est notoire à céder à son penchant et insulter vulgairement un adversaire pour lequel il nourrit une haine notoire (deux informations qu'il peut être légitime de souligner dans le portrait d'un invité), c'est comme ramener à une injure directe une injure sortie d'un discours rapporté. C'est de la malhonnêteté rhétorique.
Et je ne vais pas revenir sur le reste, mais ce qui sous-tend toute votre position, c'est ce jugement différentiel entre humour de bonne qualité à vos yeux (que vous appelez "humour" et que vous sacralisez naïvement) et humour de basse qualité à vos yeux (que vous appelez "comique" et oblitérez). "Noël en espagne pâques aux rabannes" ne fait pas hululer de rire toute personne ayant de l'humour, même si vous vous en servez personellement comme maître-étalon. Outre que ces étiquettes sont ici hors sujet, les instrumentaliser au profit de jugements égocentriques ne va pas vous aider à comprendre les enjeux de cette éviction.
Euh c'est "Noël en Espagne, Paco Rabanne", sinon, c'est nettement moins drôle, mais bon je ne vais pas m'étaler là-dessus parce qu'on ne va pas s'en sortir.
Et la différence avec la chronique de Porte, c'est que y a pas besoin de savoir que c'est Desproges ayant pour label "humoriste de talent" l'auteur de ce trait, y a pas besoin d'un contexte narratif - qui, d'ailleurs, n'implique en rien la nécessité d'un "J'encule Sarkozy" dont Porte aurait pu se passer mais dont il n'a pas voulu se passer, pour la bonne et simple raison que ce "J'encule Sarkozy !" était le message premier qu'il tenait à faire passer à l'antenne - y a pas besoin d'un cadre institutionnel, y a pas besoin de jingle rigolisant tout autour, pour que cela soit objectivement de l'humour.
Autrement dit, ce n'est pas la personne à qui on colle l'étiquette "humoriste" qui fait que tout ce qu'elle raconte est humour, ni le cadre institutionnel dans lequel elle exerce, c'est parce que ce qu'elle crée est objectivement de l'humour qu'on peut honorer cette personne du qualificatif humoriste.
Alors, bien sûr, quand on est un beauf sans esprit, on cherche à galvauder le sens du mot "humour". Parce qu'on est incapable de comprendre l'humour et parce qu'on est incapable d'avoir assez de talent pour en créer, on vient chercher à pervertir la définition de l'humour en la ramenant à tout ce qui est censé faire rire la populace : le prout, la tarte à la crème, l'insulte, etc., on cherche à mettre la trivialité la plus basse, dont on est seulement capable, au même niveau que le trait d'esprit le plus fin.
Mais, moi, je vous dis que c'est de la perversion du mot "humour" dans le but unique de délivrer un message que le mot "humour" ne porte pas objectivement dans sa signification. Et ce message est clair : le refus de l'élitisme et l'égalitarisme à deux balles.
Alors, oui, pour moi, l'humour définit une élite importante, essentielle à conserver, à préserver pour ne pas réduire le comique au prout et à l'insulte.Tout comme la culture appartient en premier lieu à une élite pour ne pas la réduire à la première connerie exprimée au comptoir du troquet du coin à l'heure de l'apéro.
Et la différence avec la chronique de Porte, c'est que y a pas besoin de savoir que c'est Desproges ayant pour label "humoriste de talent" l'auteur de ce trait, y a pas besoin d'un contexte narratif - qui, d'ailleurs, n'implique en rien la nécessité d'un "J'encule Sarkozy" dont Porte aurait pu se passer mais dont il n'a pas voulu se passer, pour la bonne et simple raison que ce "J'encule Sarkozy !" était le message premier qu'il tenait à faire passer à l'antenne - y a pas besoin d'un cadre institutionnel, y a pas besoin de jingle rigolisant tout autour, pour que cela soit objectivement de l'humour.
Autrement dit, ce n'est pas la personne à qui on colle l'étiquette "humoriste" qui fait que tout ce qu'elle raconte est humour, ni le cadre institutionnel dans lequel elle exerce, c'est parce que ce qu'elle crée est objectivement de l'humour qu'on peut honorer cette personne du qualificatif humoriste.
Alors, bien sûr, quand on est un beauf sans esprit, on cherche à galvauder le sens du mot "humour". Parce qu'on est incapable de comprendre l'humour et parce qu'on est incapable d'avoir assez de talent pour en créer, on vient chercher à pervertir la définition de l'humour en la ramenant à tout ce qui est censé faire rire la populace : le prout, la tarte à la crème, l'insulte, etc., on cherche à mettre la trivialité la plus basse, dont on est seulement capable, au même niveau que le trait d'esprit le plus fin.
Mais, moi, je vous dis que c'est de la perversion du mot "humour" dans le but unique de délivrer un message que le mot "humour" ne porte pas objectivement dans sa signification. Et ce message est clair : le refus de l'élitisme et l'égalitarisme à deux balles.
Alors, oui, pour moi, l'humour définit une élite importante, essentielle à conserver, à préserver pour ne pas réduire le comique au prout et à l'insulte.Tout comme la culture appartient en premier lieu à une élite pour ne pas la réduire à la première connerie exprimée au comptoir du troquet du coin à l'heure de l'apéro.
Euh c'est "Noël en Espagne, Paco Rabanne", sinon, c'est nettement moins drôle
Ca ne change rien, pour un jeu de mot phonétique. Par contre écrire "maître étalon" au lieu de "mètre étalon" change tout, puisque ce n'est pas un calembour délibéré mais une grosse faute bête.
la différence avec la chronique de Porte, c'est que y a pas besoin de savoir que c'est Desproges ayant pour label "humoriste de talent" l'auteur de ce trait, y a pas besoin d'un contexte narratif - qui, d'ailleurs, n'implique en rien la nécessité d'un "J'encule Sarkozy" dont Porte aurait pu se passer mais dont il n'a pas voulu se passer, pour la bonne et simple raison que ce "J'encule Sarkozy !" était le message premier qu'il tenait à faire passer à l'antenne - y a pas besoin d'un cadre institutionnel, y a pas besoin de jingle rigolisant tout autour, pour que cela soit objectivement de l'humour.
1) La grossièreté de Villepin elle-même étant le sujet de la chronique, le faire répéter "j'aime pas beaucoup Sarkozy, j'aime pas beaucoup Sarkozy" n'aurait eu aucun sens.
2) Votre choix de citations hors-contexte biaise toute la discussion. On pourrait de la même façon réduire le "A mort de foot" de Desproges à "je vous emmerde", puis clamer que c'est de la grossièreté gratuite, démagogique, caractéristique, et hypocritement justifiée par le contexte humoristique. Il suffit pour cela d'avoir envie de dénigrer Desproges.
Autrement dit, ce n'est pas la personne à qui on colle l'étiquette "humoriste" qui fait que tout ce qu'elle raconte est humour, ni le cadre institutionnel dans lequel elle exerce, c'est parce que ce qu'elle crée est objectivement de l'humour qu'on peut honorer cette personne du qualificatif humoriste.
Case départ. Ce que vous dites n'est valable que si vous ne sortez pas de votre emploi du mot "humour", qui est un emploi :
1) Déplacé dans cette discussion (c'est-à-dire se référant à un concept qui n'éclaire en rien ces évènements).
2) Purement subjectif (et assez malhonnêtement objectivisé).
La réalité vraie de comment les choses se passent en vrai dans la réalité est différente. L'éviction de Porte n'est pas une décision esthétique. Si c'était le cas, elle serait déjà foireuse, parce que contrairement à ce que vous prétendez, l'humour le plus "spirituel" est complètement compatible avec le vocabulaire le plus trivial, et parce que ces jugements esthétiques sont argumentés de bricolages complètement arbitraires (choix des citations hors contextes, réfèrence semi-consciente à l'aura désormais consensuelle de Desproges, a-prioris sur la qualité spirituelle d'un calembour selon l'auteur, etc). Les chroniques de Patrick Font, par exemples, étaient d'une vulgarité fracassante et d'une intelligence remarquable. Mais vous vous arrêteriez au premier prout, parce qu'on ne vous a pas enseigné Font comme référence absolue. Et puis "Coluche était vulgaire, peut-on lire sous la plume amère d'un éditorialiste haineux", or bien de ses sketches étaient simultanément d'une très grande finesse - on peut néanmoins en tirer les extraits qu'on veut, pour justifier les snobismes que l'on préfère.
Ce sont les fausses raisons du renvoi de Porte. Mais vous-même aviez par ailleurs justifié l'éviction de Porte pour ses vraies (quoique mauvaises) raisons, c'est-à-dire l'hybridation du rigolard et du sérieux. C'est-à-dire, la gestion de l'humour engagé dans un contexte bouffon. Et cela n'a rien à voir avec vos distinctions précieuses entre "humour" et "comique" : le même problème se pose quel que soit le talent du chroniqueur, à moins de considérer (ce qui est complètement con) qu'un humoriste ne peut par définition pas être critique, ou ne peut pas tourner humoristiquement n'importe quel contenu sérieux. Le fait que Porte soit un bon humoriste est en soi un contre-argument décisif (inefficient pour vous parce que, pour quelque raison que ce soit, vous avez décrêté d'office que Porte est un mauvais humoriste, et n'avez de cesse de rationaliser ce choix), mais de façon plus importante, un humoriste ayant un statut qui vous convienne, écrivant avec le doigté que vous prétendez exiger, aurait été évincé de la même manière : l'argument selon lequel "ce n'est pas le rôle d'un humoriste de faire passer des messages politiques sérieux" resterait valable pour n'importe lequel.
Nous arrivons à la fin de cette discussion, d'une part parce que le bord de la page se rapproche (ce qui signifie en général qu'on glose tout seuls depuis trop longtemps), d'autre part parce que votre position dépend d'enjeux trop importants pour vous (une identité élitaire nourrie entre autres d'une distinction entre "votre" humour et celui des autres, et nécessitant la fixation du terme "humour" dans une acceptation utilisable par votre rhétorique auto-promotionelle). Vos histoires d'usage orthodoxe ou de galvaudage du mot "humour" ne concernent que vous. L'éviction de Porte concerne un système socioculturel global et sa représentation collective du rôle, des fonctions et des limites de l'humour. C'est cette représentation collective qui peut clarifier ces évènements, et non votre représentation personelle, aristocratique et arbitraire, qui ne décrit rien d'autre que vos goûts, et qui ne serait pertinente que si vous aviez été, comme individu, un moteur du renvoi de Porte.
Ne vous en déplaise, le sens d'un mot est défini par son usage collectif : son sens est ce qu'il véhicule dans la société. Votre utilisation de ce terme est une forme de jargon, qui, comme tout jargon, est sans doute utile dans un certain cadre, mais pas dans le cadre de référence des problématiques dont on parle ici. Tant que vous occulterez ce point à coup d'imposition élitistes d'usages minoritaires, vous resterez dans un dialogue de sourds, et ne comprendrez ni quels concepts sont mis en jeu dans la sphère publique, ni de quelle manière.
Cela change tout, au contraire, et démontre votre manque de culture (comme quoi, la culture est importante puisque sans elle, vous pouvez vous permettre de sortir une énormité avec une assurance pontifiante) puisque ce trait de Desproges n'est pas un jeu de mots phonétique mais un trait soulignant le ridicule d'un grand couturier né en Espagne et notoirement connu pour son illumination, d'où le côté piquant et tout à fait hilarant de mettre en parallèle Noël et la naissance espagnole de Paco.
Porte, pour souligner ce ridicule, vous aurez sans doute dit que Paco Rabane n'est un grand con d'illuminé, ceci au milieu d'un contexte narratif moquant le ridicule de toutes ses prédictions et incarnations passées. Desproges n'en a aucun besoin.
Voilà ainsi toute la différence entre l'humour et la trivialité.
Et avoir une notion claire et vraie de l'humour est tout à fait important pour construire ce contexte rassurant dans lequel Hees aurait pu s'expliquer avec confiance sur sa décision.
Et je conclus cette discussion en vous assurant que les sens d'un même mot que véhicule la société ou la populace sont bien souvent très différents, et le sens que vous donnez à l'humour est celui de la populace, et non celui de la société. Et ce sens-là ne laisse aucune chance à Hees puisque c'est justement la populace qui est contre sa décision.
Sortez la notion d'humour de la perversion dans laquelle l'a plongé la populace, et le débat peut alors commencer sereinement.
Porte, pour souligner ce ridicule, vous aurez sans doute dit que Paco Rabane n'est un grand con d'illuminé, ceci au milieu d'un contexte narratif moquant le ridicule de toutes ses prédictions et incarnations passées. Desproges n'en a aucun besoin.
Voilà ainsi toute la différence entre l'humour et la trivialité.
Et avoir une notion claire et vraie de l'humour est tout à fait important pour construire ce contexte rassurant dans lequel Hees aurait pu s'expliquer avec confiance sur sa décision.
Et je conclus cette discussion en vous assurant que les sens d'un même mot que véhicule la société ou la populace sont bien souvent très différents, et le sens que vous donnez à l'humour est celui de la populace, et non celui de la société. Et ce sens-là ne laisse aucune chance à Hees puisque c'est justement la populace qui est contre sa décision.
Sortez la notion d'humour de la perversion dans laquelle l'a plongé la populace, et le débat peut alors commencer sereinement.
Cela change tout, au contraire, et démontre votre manque de culture (comme quoi, la culture est importante puisque sans elle, vous pouvez vous permettre de sortir une énormité avec une assurance pontifiante) puisque ce trait de Desproges n'est pas un jeu de mots phonétique mais un trait soulignant le ridicule d'un grand couturier né en Espagne et notoirement connu pour son illumination, d'où le côté piquant et tout à fait hilarant de mettre en parallèle Noël et la naissance espagnole de Paco.
Oui oui, j'en tombe à genoux. Mais c'est un jeu de mot phonétique (ah non, la présence de discours implicite exclut la présence de jeu de mot phonétique, parce que deux notions ne peuvent cohabiter chez vous - j'oubliais), et donc l'orthographe importe peu. Bref.
Il n'y a pas de notion objective "claire et vraie" de l'humour. Vous devriez lâcher votre mystique cinq minutes. Il y a d'une part "humour" employé dans le jargon spécifique d'un champ spécifique, qui pointe vers un concept spécifique (concept qui lui-même, dans ce contexte, est encore sujet à débat selon les distinctions opérées par différentes écoles, et n'a rien de la réalité objective que espérez fanatiquement), et il y a d'autre part "humour" employé dans le sens commun, qui recouvre un tout autre concept, globalement celui du "pas sérieux". Ce qui joue un rôle dans le label bouffon des bouffons, c'est ce concept-là. On se contrefout que votre lexique soit différent (et que vous ayez une vision stupide de la dynamique des langues). Parlons dans une autre langue si vous le voulez. Mais, par le truchement de cette autre langue, casez-vous dans le crâne que lorsqu'on parle du rôle nécessaire de l'humour dans une chronique bouffone, ce n'est pas en référence à "humour au sens analyse littéraire et classification des registres comiques" ni en référence à "humour discipline sacralisée sommet de la production de l'esprit humain", mais en référence à "humour pas sérieux qu'on peut dire meuh non c'était pas sérieux quand ça nous arrange". Et c'est tout. Et c'est ce concept-là qui est pertinent, le reste ne changeant rien. Nous n'argumentons pas sur un système de valeurs (et on se balance du vôtre en particulier), qui permettrait d'excuser ou non le contenu d'une pique selon la qualité de sa forme. La question est ailleurs. Dans le simple fait d'avoir un registre qui permette de passer des informations tout en les disqualifiant comme pures simagrées si besoin est, et qui permet de diplomatiquement (et plus ou moins hypocritement) tourner le rhéostat pour sauver la face.
Bref, vous pouvez jouer au critique littéraire, mais c'est à côté du sujet. Et indépendamment de cela, vous devriez vous informer sur ce qu'est un mot, à quoi ça sert, et comment ça fonctionne. Ce n'est pas la première fois dans ce forum que vous vous perdez pour des concepts différents désignés par le même mot dans des champs différents. Vous devriez accepter cette forme de polysémie, au lieu de tourner en rond dans le brouillard en suivant une carotte qui, si ça se trouve, s'avèrera n'être qu'un bête échantillon géologique "dévoyé par la populace".
Oui oui, j'en tombe à genoux. Mais c'est un jeu de mot phonétique (ah non, la présence de discours implicite exclut la présence de jeu de mot phonétique, parce que deux notions ne peuvent cohabiter chez vous - j'oubliais), et donc l'orthographe importe peu. Bref.
Il n'y a pas de notion objective "claire et vraie" de l'humour. Vous devriez lâcher votre mystique cinq minutes. Il y a d'une part "humour" employé dans le jargon spécifique d'un champ spécifique, qui pointe vers un concept spécifique (concept qui lui-même, dans ce contexte, est encore sujet à débat selon les distinctions opérées par différentes écoles, et n'a rien de la réalité objective que espérez fanatiquement), et il y a d'autre part "humour" employé dans le sens commun, qui recouvre un tout autre concept, globalement celui du "pas sérieux". Ce qui joue un rôle dans le label bouffon des bouffons, c'est ce concept-là. On se contrefout que votre lexique soit différent (et que vous ayez une vision stupide de la dynamique des langues). Parlons dans une autre langue si vous le voulez. Mais, par le truchement de cette autre langue, casez-vous dans le crâne que lorsqu'on parle du rôle nécessaire de l'humour dans une chronique bouffone, ce n'est pas en référence à "humour au sens analyse littéraire et classification des registres comiques" ni en référence à "humour discipline sacralisée sommet de la production de l'esprit humain", mais en référence à "humour pas sérieux qu'on peut dire meuh non c'était pas sérieux quand ça nous arrange". Et c'est tout. Et c'est ce concept-là qui est pertinent, le reste ne changeant rien. Nous n'argumentons pas sur un système de valeurs (et on se balance du vôtre en particulier), qui permettrait d'excuser ou non le contenu d'une pique selon la qualité de sa forme. La question est ailleurs. Dans le simple fait d'avoir un registre qui permette de passer des informations tout en les disqualifiant comme pures simagrées si besoin est, et qui permet de diplomatiquement (et plus ou moins hypocritement) tourner le rhéostat pour sauver la face.
Bref, vous pouvez jouer au critique littéraire, mais c'est à côté du sujet. Et indépendamment de cela, vous devriez vous informer sur ce qu'est un mot, à quoi ça sert, et comment ça fonctionne. Ce n'est pas la première fois dans ce forum que vous vous perdez pour des concepts différents désignés par le même mot dans des champs différents. Vous devriez accepter cette forme de polysémie, au lieu de tourner en rond dans le brouillard en suivant une carotte qui, si ça se trouve, s'avèrera n'être qu'un bête échantillon géologique "dévoyé par la populace".
Et vous, casez vous dans le crâne que si l'humour apporte une ouverture nécessaire au ridicule, il reste cependant limité par l'esprit et ne peut ainsi en aucune façon être invoqué pour servir de bouclier à des "J'encule Sarkozy", des "Martine Aubry est un petit pot à tabac", des "France Inter est une radio sarkozyste" et autre trivialité du même genre que vous pouvez trouver à l'identique écrites dans n'importe quel forum, et contre lesquelles vous vous insurgeriez sans doute vous-même tellement leur inspiration ne dépasse pas le niveau zéro de l'intelligence.
Alors, arrêtez de me dire que ce que vous trouvez à la limite du tolérable dans un forum de discussion (mais que vous tolérez uniquement par pitié pour celui qui l'exprime) devient important, intéressant, utile, drôle ou je ne sais quoi d'autre encore lorsque vous le retrouvez dans la bouche de Porte ou de Guillon.
Alors, arrêtez de me dire que ce que vous trouvez à la limite du tolérable dans un forum de discussion (mais que vous tolérez uniquement par pitié pour celui qui l'exprime) devient important, intéressant, utile, drôle ou je ne sais quoi d'autre encore lorsque vous le retrouvez dans la bouche de Porte ou de Guillon.
Vous savez, un autre mégalo voulant se positionner comme supérieur à la "populace" et au reste du monde, sur la base de son propre pré carré de références, pourrait utiliser -avec exactement le même niveau de pertinence- les mêmes arguments que vous. Il lui suffirait de réduire Desproges à un "Michel Droit est con comme la bite à sa marraine", et de scander ce mantra à longueur de pages en l'affirmant caractéristique de la vulgarité forumique qui usurpe le nom d'humour sur scène. Il pourrait jouer à ça avec nombre d'auteurs de styles différents et par ailleurs brilliants à des degrés divers : à ses yeux, Brassens serait "misérable salope" et "le rut le rut le rut", Brel serait "messieurs les flamingants je vous emmerde" et "les connes ne ressemblent qu'aux connes", Desproges serait "Jacques Séguéla est un con" et "tu la sens ma grosse flèche?", Caussimon serait "bordel à cul", Font serait "saloperie je t'encule", Reiser serait un nichon, Cavanna serait une vulve, Coluche serait un enfoiré et René Fallet serait un pet. Et Jean Yanne serait "vulgaire". Avec ce niveau de malhonnêteté, il n'y a que les bien élevés Jacques Faizant et Raymond Devos qui passeraient unanimement pour de "vrais humoristes de l'humour en vrai". Mais peut-être sont-ils effectivement les seuls modèles que vous accepteriez en chroniqueurs sur France Inter.
Le même pédant pourrait aussi s'amuser à imposer son lexique comme absolu, dégueulant de mépris sur la "populace" qui rabaisse le terme "humour" à "non sérieux", qui oppose généralement le terme "animal" à "humain", qui laïcise le terme "mystère", voire qui "embrasse" sans les bras et ne "baise" pas qu'avec les lèvres. Cela jouerait encore le même rôle : nier leur validité pour en rester à l'auto-glorification rhétorique, rationaliser sa propre cécité égocentrique, en rester au normatif sans regard pour le descriptif, et, finalement, instrumentaliser tout le débat pour une thèse qui n'a rien à voir avec les fonctions de l'humour en société : la simple expression autiste et à peine indirecte de son propre complexe de supériorité.
C'est à mon avis ce qui vous fait patiner sur les mêmes positions niaises, sans regard pour la réalité extérieure (extrapolation sur citations, amalgames entre auteurs, sanctification de références, inadéquation des concepts, etc). Je pense que vous n'êtes pas en train de discuter du monde, vous discutez de vous-même, vous dessinez votre propre portrait fictionnel en "esthète intransigeant", et instrumentalisez des évènements extérieurs, vaguement déformés, dans l'idée de vous distinguer d'une "populace" fantasmée (tous les sous-hommes dont les horizons dépassent le vôtre, délibérément étriqué à cet effet).
Je me réjouis presque de lire vos opinions musicales au détour d'un sujet (la liste des genres musicaux que vous décrèterez n'être que du bruit), et m'amuse de penser qu'un forum-à-korkos recèle peut-être déjà votre jugement sur la peinture (la liste des mouvements que vous désignez comme "arts dégénérés"). Mais ce serait purement ludique, et sans information sur le thème qui vous servirait de prétexte. D'autres gogos croiront que vous parlez réellement d'art, et vous tiendront la bavette. J'ai fait.
Je vous laisse avec Desproges
"Je connais dans les milieux huppés des belles-lettres françaises quelques journalistes trou-du-cul pompeux qui s'esbaudissent épisodiquement à la relecture de Rabelais, alors qu'ils trouvent Cavanna vulgaire. Le monde est ainsi fait d'étranges paradoxes."
mais j'ai la tête à Pérez-Reverte et son "Méfiez-vous des gens qui ne lisent qu'un livre".
Le même pédant pourrait aussi s'amuser à imposer son lexique comme absolu, dégueulant de mépris sur la "populace" qui rabaisse le terme "humour" à "non sérieux", qui oppose généralement le terme "animal" à "humain", qui laïcise le terme "mystère", voire qui "embrasse" sans les bras et ne "baise" pas qu'avec les lèvres. Cela jouerait encore le même rôle : nier leur validité pour en rester à l'auto-glorification rhétorique, rationaliser sa propre cécité égocentrique, en rester au normatif sans regard pour le descriptif, et, finalement, instrumentaliser tout le débat pour une thèse qui n'a rien à voir avec les fonctions de l'humour en société : la simple expression autiste et à peine indirecte de son propre complexe de supériorité.
C'est à mon avis ce qui vous fait patiner sur les mêmes positions niaises, sans regard pour la réalité extérieure (extrapolation sur citations, amalgames entre auteurs, sanctification de références, inadéquation des concepts, etc). Je pense que vous n'êtes pas en train de discuter du monde, vous discutez de vous-même, vous dessinez votre propre portrait fictionnel en "esthète intransigeant", et instrumentalisez des évènements extérieurs, vaguement déformés, dans l'idée de vous distinguer d'une "populace" fantasmée (tous les sous-hommes dont les horizons dépassent le vôtre, délibérément étriqué à cet effet).
Je me réjouis presque de lire vos opinions musicales au détour d'un sujet (la liste des genres musicaux que vous décrèterez n'être que du bruit), et m'amuse de penser qu'un forum-à-korkos recèle peut-être déjà votre jugement sur la peinture (la liste des mouvements que vous désignez comme "arts dégénérés"). Mais ce serait purement ludique, et sans information sur le thème qui vous servirait de prétexte. D'autres gogos croiront que vous parlez réellement d'art, et vous tiendront la bavette. J'ai fait.
Je vous laisse avec Desproges
"Je connais dans les milieux huppés des belles-lettres françaises quelques journalistes trou-du-cul pompeux qui s'esbaudissent épisodiquement à la relecture de Rabelais, alors qu'ils trouvent Cavanna vulgaire. Le monde est ainsi fait d'étranges paradoxes."
mais j'ai la tête à Pérez-Reverte et son "Méfiez-vous des gens qui ne lisent qu'un livre".
Méfiez-vous des gens qui ne lisent qu'un livre...
Il est sur un forum où les gens unanimes lui expliquent que Guillon et Porte sont de grands humoristes, que FI ne devrait plus être écouté après leur éviction, il est abonné à un site qui ne fait que suivre la pensée dominante de ces gens, et il vient, la gueule enfarinée, me planter à moi : "Méfiez-vous des gens qui ne lisent qu'un livre" !
Dites, vous l'initiez comment la critique, toute critique, si vous partez toujours du dogme "vox populi, vox Dei" ?
Encore une fois, vous lui laissez quelle chance de s'expliquer à Hees si vous lui imposez, comme vous tentez de me l'imposer ici, le cadre de lecture du livre unique, selon vous, digne d'être lu sur cette histoire, celui écrit par la populace ?
Pour amorcer une critique, toute critique, il ne faut pas nier purement et simplement le bouquin dont le contenu vous dérange, il faut être capable de se baser sur ce bouquin et de montrer à quel point il véhicule un regard biaisé sur la réalité.
Ma critique de l'unique bouquin que vous êtes capable de lire, et qui expose que Porte est un humoriste, revient au sens premier de l'humour pour mieux montrer que si Porte fait rire la populace plutôt que la société, c'est parce que la populace vit dans un contexte dangereux, culturellement, démocratiquement, de haine de l'élite, et je vous dis que sans ce contexte-là, personne ne pourrait prétendre que Porte fait objectivement de l'humour. Et c'est uniquement une fois Hees sorti de ce contexte (pas aussi directement que je viens de vous le faire, vu qu'il m'étonnerait qu'Hees, directeur de Radio France, puisse vous accorder que ces antennes sont majoritairement écoutées par des gros beaufs non seulement incultes mais aussi fiers de leur inculture au point de haïr toute élite) que vous pouvez attendre de lui une explication vraiment personnelle au sujet de son acte.
Mais cette explication ne vous intéresse finalement pas puisqu'elle ne figure pas et ne peut figurer dans l'unique livre que vous et vos semblables avez lu.
Il est sur un forum où les gens unanimes lui expliquent que Guillon et Porte sont de grands humoristes, que FI ne devrait plus être écouté après leur éviction, il est abonné à un site qui ne fait que suivre la pensée dominante de ces gens, et il vient, la gueule enfarinée, me planter à moi : "Méfiez-vous des gens qui ne lisent qu'un livre" !
Dites, vous l'initiez comment la critique, toute critique, si vous partez toujours du dogme "vox populi, vox Dei" ?
Encore une fois, vous lui laissez quelle chance de s'expliquer à Hees si vous lui imposez, comme vous tentez de me l'imposer ici, le cadre de lecture du livre unique, selon vous, digne d'être lu sur cette histoire, celui écrit par la populace ?
Pour amorcer une critique, toute critique, il ne faut pas nier purement et simplement le bouquin dont le contenu vous dérange, il faut être capable de se baser sur ce bouquin et de montrer à quel point il véhicule un regard biaisé sur la réalité.
Ma critique de l'unique bouquin que vous êtes capable de lire, et qui expose que Porte est un humoriste, revient au sens premier de l'humour pour mieux montrer que si Porte fait rire la populace plutôt que la société, c'est parce que la populace vit dans un contexte dangereux, culturellement, démocratiquement, de haine de l'élite, et je vous dis que sans ce contexte-là, personne ne pourrait prétendre que Porte fait objectivement de l'humour. Et c'est uniquement une fois Hees sorti de ce contexte (pas aussi directement que je viens de vous le faire, vu qu'il m'étonnerait qu'Hees, directeur de Radio France, puisse vous accorder que ces antennes sont majoritairement écoutées par des gros beaufs non seulement incultes mais aussi fiers de leur inculture au point de haïr toute élite) que vous pouvez attendre de lui une explication vraiment personnelle au sujet de son acte.
Mais cette explication ne vous intéresse finalement pas puisqu'elle ne figure pas et ne peut figurer dans l'unique livre que vous et vos semblables avez lu.
Plus le temps pense, et que jai encore la sottise de vous lire, je me demande si vous n'êtes pas Eric Zemmour. Autant de mépris et de mauvaise foi que lui.
Il est sur un forum où les gens unanimes lui expliquent que Guillon et Porte sont de grands humoristes, que FI ne devrait plus être écouté après leur éviction, il est abonné à un site qui ne fait que suivre la pensée dominante de ces gens, et il vient, la gueule enfarinée, me planter à moi : "Méfiez-vous des gens qui ne lisent qu'un livre" !
Vous êtes peut-être en face d'une foule qui lit plusieurs livres, et qui s'entend sur le fait que vous devriez éviter de n'en lire qu'un. Etre minoritaire ne veut pas dire avoir raison. Vous manifestez votre naïveté et votre ignorance à longueurs de pages, avec vos grosses catégories qui trahissent la grossièreté de votre vision du monde : Porte, Guillon et Bigard dans le même sac. C'est typique d'une ignorance autosatisfaite, qui se conforte en ne regardant que de très loin tout ce qui, à cette distance, se ressemble. Les gens avec un peu plus de culture que vous (et ça fait beaucoup de monde, parce que là non plus vous ne comprenez pas très bien de quoi il retourne) ont une vision un peu plus fine et un peu plus précise de ces auteurs. Ils en savent plus que trois mots hors contexte.
Et oui, ils sont majoritaires, ici, a avoir une plus riche connaissance que vous. Cela dit, et en conséquence, outre qu'ils n'aiment généralement pas Birard, ils sont nombreux à apprécier Porte sans apprécier Guillon, mais la aussi il s'agit de distinctions que vous ne vous donnez pas les moyens de comprendre.
Vous êtes dans la position de celui qui, n'ayant lu qu'un livre, aurait une idée très claire et très absolue des questions que ce livre touche sous son angle spécifique, et ferait face à une foule de gens qui, ayant lu une multitude de livres sur ce thème et sur les thèmes voisins, auraient affiné, complexifié et relativisé leur savoir. Ils vous disent collectivement que votre position est trop simpliste, que les choses sont moins univoques que vous ne le croyez - et vous les accusez de tenir leur position d'un unique livre collectif. C'est là encore une posture assez mégalomane.
Vous ne contribuez en rien à ces discussions, vous êtes juste dans une sorte de délire égocentrique, entre "haine de l'élite" (vous pensez que le public de Porte déteste Desproges? ou est-ce que vous considérez que Porte est méchant avec l'élite intellectuelle française?), "humour objectif" (encore une fois cette fétichiste univocité des termes, qui dénote une solide inculture en sciences du langage), "populace vs société" (votre cartographie mégalomane et déshumanisante), "nous et nos semblables". Vous êtes un idiot prétentieux assez banal, mais vous êtes un individu, et vos interlocuteurs commencent à en savoir assez sur vous. Par contre, eux, sont une pluralité d'individus, et les assimiler à une entité homogène de "semblables" est, là encore, caractéristique du flou de votre démarche. Vous pensez comprendre le monde en le réduisant à des archétypes faciles à appréhender en bloc, en polarisant le continuum de la réalité pour le déchirer et l'écraser sur une poignée de centres de gravité. Vous vivez dans un petit théâtre où trois ou quatre marionettes suffisent pour vous représenter le reste du monde, et (oh surprise) vous y laisser une place de démiurge. Tant mieux pour vous, si votre mythologie vous aide à vivre. Mais cela vous rend un peu inadéquat dans les discussions entre vraies personnes à propos de la société en vrai.
Tiens, à ce niveau-là, c'est à Fajardie que ça me fait penser. Le cri de guerre du vieux Lebel, qui devait aussi lire beaucoup de livres : "Au-dessous de la Loire, tous des nègres !".
Vous êtes peut-être en face d'une foule qui lit plusieurs livres, et qui s'entend sur le fait que vous devriez éviter de n'en lire qu'un. Etre minoritaire ne veut pas dire avoir raison. Vous manifestez votre naïveté et votre ignorance à longueurs de pages, avec vos grosses catégories qui trahissent la grossièreté de votre vision du monde : Porte, Guillon et Bigard dans le même sac. C'est typique d'une ignorance autosatisfaite, qui se conforte en ne regardant que de très loin tout ce qui, à cette distance, se ressemble. Les gens avec un peu plus de culture que vous (et ça fait beaucoup de monde, parce que là non plus vous ne comprenez pas très bien de quoi il retourne) ont une vision un peu plus fine et un peu plus précise de ces auteurs. Ils en savent plus que trois mots hors contexte.
Et oui, ils sont majoritaires, ici, a avoir une plus riche connaissance que vous. Cela dit, et en conséquence, outre qu'ils n'aiment généralement pas Birard, ils sont nombreux à apprécier Porte sans apprécier Guillon, mais la aussi il s'agit de distinctions que vous ne vous donnez pas les moyens de comprendre.
Vous êtes dans la position de celui qui, n'ayant lu qu'un livre, aurait une idée très claire et très absolue des questions que ce livre touche sous son angle spécifique, et ferait face à une foule de gens qui, ayant lu une multitude de livres sur ce thème et sur les thèmes voisins, auraient affiné, complexifié et relativisé leur savoir. Ils vous disent collectivement que votre position est trop simpliste, que les choses sont moins univoques que vous ne le croyez - et vous les accusez de tenir leur position d'un unique livre collectif. C'est là encore une posture assez mégalomane.
Vous ne contribuez en rien à ces discussions, vous êtes juste dans une sorte de délire égocentrique, entre "haine de l'élite" (vous pensez que le public de Porte déteste Desproges? ou est-ce que vous considérez que Porte est méchant avec l'élite intellectuelle française?), "humour objectif" (encore une fois cette fétichiste univocité des termes, qui dénote une solide inculture en sciences du langage), "populace vs société" (votre cartographie mégalomane et déshumanisante), "nous et nos semblables". Vous êtes un idiot prétentieux assez banal, mais vous êtes un individu, et vos interlocuteurs commencent à en savoir assez sur vous. Par contre, eux, sont une pluralité d'individus, et les assimiler à une entité homogène de "semblables" est, là encore, caractéristique du flou de votre démarche. Vous pensez comprendre le monde en le réduisant à des archétypes faciles à appréhender en bloc, en polarisant le continuum de la réalité pour le déchirer et l'écraser sur une poignée de centres de gravité. Vous vivez dans un petit théâtre où trois ou quatre marionettes suffisent pour vous représenter le reste du monde, et (oh surprise) vous y laisser une place de démiurge. Tant mieux pour vous, si votre mythologie vous aide à vivre. Mais cela vous rend un peu inadéquat dans les discussions entre vraies personnes à propos de la société en vrai.
Tiens, à ce niveau-là, c'est à Fajardie que ça me fait penser. Le cri de guerre du vieux Lebel, qui devait aussi lire beaucoup de livres : "Au-dessous de la Loire, tous des nègres !".
Dites, arrêtez de me les briser menu avec vos attaques personnelles, et émigrez sur le forum d'à coté, là où l'on parle de l'agression "humoristique" de Pujadas pour bien prendre conscience de ce que vous avez défendu ici.
La populace a passé le cap de l'injure que vous défendiez pour s'en prendre aux élites et arrive à celui de la violence physique, avec toujours le même prétexte, celui de la bonne et franche rigolade !
Moi, je ne fais qu'ici vous rappeler que l'injure est déjà violence !
La populace a passé le cap de l'injure que vous défendiez pour s'en prendre aux élites et arrive à celui de la violence physique, avec toujours le même prétexte, celui de la bonne et franche rigolade !
Moi, je ne fais qu'ici vous rappeler que l'injure est déjà violence !
C'est votre contre-argument au reproche d'amalgames ? Brilliant.
Au moins ça précise ce que vous entendez par "élites".
Au moins ça précise ce que vous entendez par "élites".
Non mais là, ce ne sont plus mes discours que vous prenez en pleine poire, c'est la réalité !
Du coup, la réalité, on a plus de mal à la traiter de niaise ou d'idiote prétentieuse sans passer soi-même pour un con !
Alors, voilà, mes discours sont ce qu'ils sont mais ils sont plus conformes à la réalité que les vôtres ! Je peux imaginer que ce constat n'est pas très plaisant pour vous, mais les faits démontrent que vous êtes bien plus proche que moi de la niaiserie et de l'idiotie dont vous cherchez bassement à me parer.
Du coup, la réalité, on a plus de mal à la traiter de niaise ou d'idiote prétentieuse sans passer soi-même pour un con !
Alors, voilà, mes discours sont ce qu'ils sont mais ils sont plus conformes à la réalité que les vôtres ! Je peux imaginer que ce constat n'est pas très plaisant pour vous, mais les faits démontrent que vous êtes bien plus proche que moi de la niaiserie et de l'idiotie dont vous cherchez bassement à me parer.
Mais quelle réalité ? Que Porte est allé casser la gueule à Pujadas ? Ou que l'aggression contre Pujadas est une conséquence directe de l'existence d'un site comme @si qui le critique sans cesse ?
Il n'y a aucune réalité, chez vous. Tout est un faiseau de causalités et identités arbitraires, que vous réïfiez et objectivisez sans cesse.
Amalgamer le plan B à n'importe quel chroniqueur qui se fout de la gueule des immondes JTs de TF1 est tout à fait aussi con qu'amalgamer les critiques d'Israël aux terrorisme islamiste (un autre sport en vogue chez les t@ré/es de votre trempe). Ce type de rhétorique -comme toutes les vôtres- est archi-facile, archi-gratuite, et fonctionne avec n'importe quoi.
Ce qu'il vous faudrait, c'est rencontrer un guignol tel que vous, tenant des vues opposées, avec le même aplomb ET le même type d'argumentaire. Sérieusement, un miroir vous ferait du bien.
Il n'y a aucune réalité, chez vous. Tout est un faiseau de causalités et identités arbitraires, que vous réïfiez et objectivisez sans cesse.
Amalgamer le plan B à n'importe quel chroniqueur qui se fout de la gueule des immondes JTs de TF1 est tout à fait aussi con qu'amalgamer les critiques d'Israël aux terrorisme islamiste (un autre sport en vogue chez les t@ré/es de votre trempe). Ce type de rhétorique -comme toutes les vôtres- est archi-facile, archi-gratuite, et fonctionne avec n'importe quoi.
Ce qu'il vous faudrait, c'est rencontrer un guignol tel que vous, tenant des vues opposées, avec le même aplomb ET le même type d'argumentaire. Sérieusement, un miroir vous ferait du bien.
Je vous ai parlé d'un contexte dans lequel baigne la populace, un contexte sans lequel personne ne trouverait drôles Porte, Guillon ou l'attentat que vient de subir Pujadas.
Il me semble même avoir défini ce contexte comme une haine néfaste de l'élite qui cherche à justifier tous les abus (insultes, violences) qu'ont lui fait subir sous couvert de la bonne et franche rigolade qui vous est si chère et je suis même allé jusqu'à comparer ce contexte à celui de la haine des Juifs et à certains abus qu'il a entraîné sur cette population à une certaine période, toujours sous couvert de la bonne et franche rigolade.
C'est ce contexte qui constitue une réalité, réalité que vous avez pris aujourd'hui en pleine poire, avec encore plus d'effets si vous avez pris la peine de lire certains commentaires dans ce forum sur Pujadas...
Et cela vous fait mal.
Mais il est tout à fait compréhensible que vous en souffriez puisque cette réalité réduit toutes les conneries que vous nous avez racontées dans ce fil présent à ce qu'elles sont...
Il me semble même avoir défini ce contexte comme une haine néfaste de l'élite qui cherche à justifier tous les abus (insultes, violences) qu'ont lui fait subir sous couvert de la bonne et franche rigolade qui vous est si chère et je suis même allé jusqu'à comparer ce contexte à celui de la haine des Juifs et à certains abus qu'il a entraîné sur cette population à une certaine période, toujours sous couvert de la bonne et franche rigolade.
C'est ce contexte qui constitue une réalité, réalité que vous avez pris aujourd'hui en pleine poire, avec encore plus d'effets si vous avez pris la peine de lire certains commentaires dans ce forum sur Pujadas...
Et cela vous fait mal.
Mais il est tout à fait compréhensible que vous en souffriez puisque cette réalité réduit toutes les conneries que vous nous avez racontées dans ce fil présent à ce qu'elles sont...