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Enfant transgenre : la couverture de National Geographic que vous ne verrez pas en France

Quelle visibilité pour les personnes transgenres dans les médias ? Le magazine américain National Geographic a décidé d'ouvrir le débat en consacrant sa couverture à une fillette trans, dans un numéro spécial consacré à "la révolution du genre"

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Je vois qu'il y a eu méprise sur mon post un peu plus haut. Il était question,pour moi, de caricaturer les raisons du NG pour une "mise en scène" et un choix d'article sur les "trans". Je me demande d'ailleurs s'il y a encore des journalistes qui s'appellent "coco". Je compatis à la souffrance de tous ceux qui,par la loterie génétique,se trouvent dans cette société très normée comme des chevilles rondes dans un trou carré. Je ne méconnais pas la différence entre travestisme et transsexualisme mais j'ai lu un jour une interview de "Coccinelle" qui faisait le buzz en se produisant vers la fin des années 50 sur les scènes parisiennes. Elle disait à peu près ceci: née garçon elle s'était toujours vécue comme une fille et avait cherché à se conformer à tous les stéréotypes (sexistes?) concernant le genre féminin,voix aigüe,robes,coiffure,manucure,gestuelle,elle s'était payée de la chirurgie esthétique pour avoir des seins et elle avait pu faire tout ça avec son rôle dans le show biz. Il y a donc probablement une continuité entre le travestisme et le transsexualisme...
L'expression "épater le bourgeois" doit être prise dans son sens habituel.Les trans pas plus que les travestis n'ont de raison d'être bourgeois,bien entendu, et il est également inutile de convoquer le racisme ou l'antisémitisme dans cette affaire.
Il me semble qu'un debat portant sur l'obligation de toilette pour un troisieme genre dans un etat, lors de la campagne presidentielle, avait fait buzz, occasions pour les partisans de trump de se dechainer, mais au fond n'a me semble t'il fait que accentuer le clivage entre ce qui est percu par certains commee une elite bobo/intellectualisé/liberal et ce qui est percu comme l'americain moyen ayant des valeurs (le "vrai" americain...).

Ici, le NG semble envoyer d'abord un signal politique, qu'il est anti-trump ? qu'il rentre en resistance ?
Trump est accusé de faire remonter toutes les haines/discrimination, ce sujet est un marqueur politique dans un contexte trump president et non, les americains ne sont pas plus "evolués" que nous il y'a un clivage dur entre deux ameriques et qui ne va que durcir...
Est ce que ca rend forcement service a cette cause dans ce contexte ou les passions se dechainent ? j'en suis pas si sur.
Bon pour épater le bourgeois,coco! Mais non,il en a vu d'autres,le bourgeois depuis le transsexuel transylvanien du Rocky Horror picture show.Il a même eu droit à Mrs Wurst au concours de l'Eurovision...
Cher @si,

ch'uis pas contente.

Tu écris tout ton article comme si la rédac française du National Geographic, vu le sujet hyper sulfureux, s'était démarquée exceptionnellement de la rédac américaine ( sous-textes possibles : ils sont complètement dégénérés aux USA ou 'tain les puritains de frenchies) ... pour finalement expliquer EN FIN D'ARTICLE, et super vite-fait, que l'an dernier, et sur des sujets qui n'ont rien à voir avec les transgenres, seules 2 unes étaient les mêmes entre la France et les USA.

Alors, c'est quoi, le sujet de ton article ??

Si c'est un article sur " la question transgenre n'est pas traitée médiatiquement de la même façon par les différentes rédactions de National Geographic", alors ton titre est putassier.

Si c'est un article sur "les différentes rédactions du National Geographic font des unes différentes" , ... bein ton titre est putassier aussi.

Si tu savais, cher @si, si tu savais à quel point je DETESTE quand tu joues à ce jeu-là.
Si tu savais à quel point ça m'évoque le mur pourri que DS dénonçait hier dans son édito.
C'est pas honnête.
Ce que tu mentionnes en titre n'est pas "faux", mais c'est complètement biaisé.
Y'a des jours, @si, où tu ne te démarques pas beaucoup de ceux et ce que tu dénonces si bien le reste du temps.
Mettre en avant la question du transgenre en plaçant en couv' une fille habilllee en rose. Welp.
La culture américaine va-t-elle jusqu'à mettre en couverture des photos d'enfants victimes de l'uranium appauvri en Irak?
http://www.sortirdunucleaire.org/Uranium-appauvri-un-tueur-meconnu

Je travaille comme pédiatre à Falloujah depuis 1997, et c’est depuis 2006 que j’ai remarqué ce problème, nous avons alors commencé à enregistrer ces cas. Nous nous sommes rendus compte que sur 1000 naissances, 144 bébés présentaient des malformations. Nous sommes convaincus que, même aujourd’hui, ces cas sont liés à la contamination provenant des conflits dans notre ville il y a plus de dix ans maintenant. Ce phénomène n’est pas unique à Falloujah : les hôpitaux dans tout le Gouvernorat d’alAnbar ainsi que d’autres régions d’Irak constatent une hausse similaire. Tous les jours je vois les ravages que cette peur inculque aux futures mères et à leurs familles. La première question que l’on me pose lorsqu’un enfant naît n’est pas "Est-ce une fille ou un garçon ?" mais "Mon bébé est-il en bonne santé ?"

Docteur Samira ALAANI, pédiatre à l’Hôpital Général de Falloujah.
Ce sujet est intéressant.

On voit que l'influence américaine en France a atteint un niveau où elle commence paradoxalement à se miner elle-même.

Je m'explique :

Alors qu'avant internet l'existence de "barrières" créait une frustration et donc un désir à la source d'une demande d'importation de "produits" américains, cette demande n'a plus grand sens actuellement.
L'Amérique est à portée de main pour toute une frange de la population qui comprend et aime la culture américaine sans avoir besoin des médias français pour la lui fournir.
Lorsqu'une partie suffisante de la population est "américanisée", la demande d'importation de "nouveautés" américaine n'est plus assez forte pour la justifier.
Alors, on importe plus que le mainstream et, tout ce qu'il pouvait y avoir de "révolutionnaire" dans la culture américaine pour des français n'est plus importé.

Pour revenir à l'article : la polémique n'a aucun sens puisque, globalement, ceux qui sont sensibles à ces thématiques sont les mêmes qui naviguent indifféremment entre culture américaine et culture française.
"Il me semblait que pour un public français il fallait avant tout faire de la pédagogie pour faire comprendre le sujet plutôt que d'opter pour une couverture choc et un titre "La révolution du genre" qui ne me semble pas encore refléter la réalité en France." La condescendance de cet homme vis-à-vis de son public...

Certains journalistes, et parmi les plus importants (la preuve), semblent préférer la politique à l'éthique. En somme, ils ont peur de faire correctement leur travail. De peur probablement qu'on leur fasse peur en retour. C'est effrayant.
Je m'interrogerais plutôt sur la pertinence de cette couverture dans le contexte des États-Unis, qui est la progression d'une droite religieuse violente et complotiste se saisissant de tous les prétextes pour démoniser ses adversaires (et la volonté de détruire l'identité d'enfants de plus en plus jeunes via le genrisme, ce qui est mis en relation avec un agenda de justification et facilitation de la pédophilie, n'est pas la moindre des paranoïas qu'elle entretient vis à vis des libéraux, voir ce genre de réactions*).
A part mettre en danger la famille de cette fillette, et entrainer quelques "hourrah" de déjà convaincus de la cause transgenre, je ne vois pas trop à quoi mène ce genre de publicité, en particulier avec une couverture qui m'évoque une version habillée de certains des clichés d'Irina Ionesco que j'ai découvert l'autre jour (position de la main...).
Dans la lignée de toutes les batailles récentes de la guerre culturelle je classerais plutôt ça comme une erreur tactique de la gauche sociétale, qui a une fâcheuse tendance à sonner la charge en plein dans la gueule du coup quand face à la révolution réactionnaire elle ferait mieux de creuser des tranchées (la manière dont NG justifie le dossier elle même montre qu'ils ne comprennent rien au contexte "beliefs about gender are rapidly shifting".... chez les SJW urbains peut être, certainement pas dans l'Amérique profonde à reconquérir).

* oui je sais Alex Jones... il est toujours dans les bon coups celui là ; un paquet de versions un peu plus nuancées (?) existent aussi
"Quelle visibilité pour les personnes transgenres dans les médias ?"
Pourquoi la "visibilité dans les médias" est-elle un sujet?
D'habitude les médias n'ont que faire de personnes représentant quelque 0,3% de la population, au mieux...
Les transgenre font vendre, et cliquer, avec ce petit côté "limite", un peu sulfureux et une vraie assurance de réveiller les croyants et les réacs...
NG fait sa couve avec une photo sexy d'une enfant transgenre, (Polansky va aimer) pas d'un enfant trisomique alangui sur un fauteuil la main sur le pubis.
No respect
Attendez, on parle d'un enfant de 5 ans, qui a subi une opération (ablation et?) parcequ'à 5 ans il jugeait qu'il se sentait fille ?

Cinq ans ? Pas de problème pour vous ?

Bon, disons que je n'ai pas compris…
Attendez, on parle d'un enfant de 5 ans, qui a subi une opération (ablation et?) parcequ'à 5 ans il jugeait qu'il se sentait fille ?
Non, on parle d'une enfant de 9 ans, qui n'a sans doute pas subi d'opération (en tout cas, rien ne le dit dans l'article) et qui, effectivement, s'identifie/se définit/ est une fille.


Bon, disons que je n'ai pas compris…
Effectivement, vous n'avez pas compris. Vous pouvez maintenant comprendre, en vous renseignant sur le cas de cette jeune fille et des autres personnes qui sont dans la même situation.
tristan Le Gall, j'admire votre sens de la pédagogie.

Vous qui avez le savoir, c'est formidable de voir à quel point vous aimez le partager.

D'ailleurs tous les jours j'attends fébrilement vos commentaires, toujours plus enrichissants. merci à vous.
Quant à moi, j'admire votre ouverture d'esprit, votre curiosité et votre capacité à vous remettre en question. Vous n'êtes pas du genre à délivrer un jugement moral sur la base d'informations erronées, et, beau joueur, vous savez reconnaître humblement quand vous vous êtes trompés. En fin de compte, c'est grâce à vous que nos échanges sont si enrichissants.
Drôle, mais injuste. J'accepte tout à fait l'idée de n'avoir pas bien compris, je le dis dans le premier message. J'attends que vous me disiez en quoi.
Si je puis me permettre l'outrecuidance de vous le demander si prestement.
J'accepte tout à fait l'idée de n'avoir pas bien compris, je le dis dans le premier message.
Ah, j'avais pris la dernière phrase de votre premier message pour de l'ironie.

Donc, qu'est-ce que vous n'avez pas compris ? d'abord, ce que je vous ai expliqué: l'enfant n'a pas 5 ans mais 9 et n'a très probablement pas subi d'opération contrairement à ce que vous croyiez. Maintenant, si vous ne comprenez pas comment un enfant de cet âge peut être transgenre, laissez-moi vous l'expliquer: la différenciation des genres est quelque chose que les enfants intègrent très jeunes; il ne s'agit pas, bien sûr, de sexualité, mais dès 4-5 ans ils ont conscience qu'il y a des jouets, des vêtements et des activités "pour filles" et des jouets, des vêtements et des activités "pour garçons". Ils savent que quand ils grandiront ils deviendront un homme ou une femme, etc. Donc oui, il est tout a fait possible pour un enfant de cet âge de prendre conscience qu'il ou elle est transgenre, même si cela suppose un degré de maturité et de réflexion que peut-être peu d'enfant ont.

Si vous lisez des témoignages de personnes transgenres, vous verrez que toutes ou presque disent avoir eu très tôt conscience de leur condition, souvent dès l'enfance ou dès que la société les obligent à se conformer à un rôle genré. Qu'une enfant s'en rende compte à l'âge de 5 an n'est en rien un problème ni même quelque chose d'exceptionnel. Ce qui est exceptionnel, c'est qu'elle soit capable de le formuler ainsi, et que sa famille et son entourage l'accepte.
Et voilà qu'en discutant sereinement on s'aperçoit qu'on n'a pas compris la même chose.

Je vais devoir me retaper l'article, j'avais compris qu'il/elle avait changé de sexe à 5 ans, donc subi une opération.

Donc il s'agit d'un petit garçon qui s'habille en fille et se vit comme fille, point.
Après relecture je vous dirai si c'est NG ou @si qui est malhonnête en faisant croire à demi-mot des choses fausses, ou si c'est juste moi qui me suis fourvoyé.

Et vous vous êtes trompé aussi, en m'attribuant une pensée réac-manif-bidule. Et voilà.
Trois choses m'ont induit en erreur :

- Le texte putassier : Le portrait de cet enfant originaire du Kansas, né garçon et qui a décidé de devenir fille à l'âge de 5 ans, est accompagné d’une citation : "Ce qu'il y a de bien avec le fait d'être devenue une fille, c'est que je ne suis plus obligée de faire semblant d'être un garçon".
Elle n'est pas devenue une fille, elle choisit d'être fille et de se vivre comme telle, mais doit cacher son sexe de garçon, et c'est faire semblant.

- La photo : on croit voir une photo de petite fille avec la main posée sur le pubis, on voit un garçon qui cache la rondeur de son pubis.

- Le fait, je le reconnais bien volontiers, que je ne maîtrise pas ces sujets.

Il est bien évident pour moi que la confusion est entretenue, pour générer du buzz.

@si, ne me remerciez pas, je fais ça gratuitement. Et à votre place.
Ce qui serait intéressant, maintenant, c'est que vous alliez voir d'autres articles parus dans d'autres titres français en décembre 2016, qui annoncent eux aussi cette une du National Geographic.
Vous laisseront-ils la même impression que celle que vous laisse la lecture d'@si ?

Les inrocks, déc 2016
Madame le Figaro
Le Huffington Post
Le Parisien

Je n'ai pas lu le dossier du Natioinal Geographic ( ni US ni FR), et le sujet du genre et des transgenres ne fait pas partie de mes préoccupations habituelles.

Mais c'est bizarre comme, découverte à travers @si, la démarche du National Geographic me laisse pour le moins dubitative ... alors que le même dossier évoqué par d'autres titres ( dont certains n'ont pas du tout ma sympathie a priori) me semble intéressant et juste.
Merci Bruanne de cette mise au point argumentée.
Allez, je m'y essaie, c'est bien parceque c'est toi ! ;-) :

- Les inrocks :
Photo coupée à la moitié supérieure, il n'y a plus l'évocation possiblement érotique / le cache-sexe.
Texte sensible et pas racoleur, et puis cette phrase juste belle :
[quote=Dans une tribune sur le New York Times, son père explique comment, à 4 ans, Avery a “révélé sa véritable nature en déclarant très clairement ‘En réalité je suis une fille, je suis une fille à l’intérieur'”.]
qui lève toute ambigüité. Simplement, avec la bienveillance nécessaire.

- Madame Figaro :
Photo comme sur @si, texte plus proche des Inrocks, avec à la fin des photos de stars transgenres, inutiles (mais "glamour"?)

-Huffpost :
Photo comme @si, texte plus froid, mais à la fin une vidéo à conseiller où des gens trans décortiquent tous ces mots, chacun(e) avec son interprétation.

Où j'apprends que transgenre peut vouloir dire aussi transsexuel… ou pas. Quand il s'agit d'un enfant c'est pas un détail, et c'est normal que ça réagisse si l'article n'est pas clair.

- Le Parisien :
même photo, texte ultra court qui ne lève pas l'ambigüité, et termine par dire qu'il y a de vives réactions (tu m'étonnes!)
Cool d'avoir joué.
" il n'y a plus l'évocation possiblement érotique / le cache-sexe "

Perso, je ne vois pas du tout la photo de cet oeil-là.
Il n'y a rien d'érotique à mes yeux.
Et je ne vois pas une main qui cache le sexe non plus.

Faut dire que les cheveux teints en rose accaparent mon attention.
Je pense personnellement que rien n'est laissé au hasard.
Chez National Geographic, ils savent faire des photos.
On peut ajouter le site geopolis de francetvinfo, qui adopte la même approche que les inrocks (photo coupée et texte sensible et qui ne laissent place à aucune ambiguité). Il faudrait les interroger sur leur choix de couper la photo.
Et RTL fait plus fort, ils ne publient pas la photo dans l'article qui parle du n° de National Geographic !
Dans les 2 articles, une photo de la couv figure, par une reprise d'un twit de la mère.

C'est peut-être simplement pour éviter la redondance ?
Ah, chez moi ça n'apparaît pas.
Peut-être à cause d'un script anti-pub, ou faut-il être abonné à tweeter ?
???
J'ai un script anti pub, je ne suis pas abonnée à twitter, et c'est sur tes liens que j'ai cliqué pour y accéder !
:-D
Autre possibilité, j'ai un navigateur antédiluvien ! :-)
- c'est une fille. Point. Si vous pensez autre chose prenez votre carte à la LMPT.

- arrêtez de loucher sur son pubis c'est vraiment glauque.
- Lisez tous mes commentaires, on en reparle après.

- Je ne suis simplement pas dupe d'une esthétisation glauque.

- Je ne suis pas celui que vous croyez.

- Je vous emmerde.
À Al1: Si en France, une législation (barbare à mon avis) impose que le changement de genre officiel soit physiquement irréversible, ce qui implique une mutilation chirurgicale, ce n'est pas, je crois, le cas partout.

Par contre, les interventions chirurgicales (tout aussi barbares) pour assigner un genre à un enfant alors que son anatomie est indécise sont pratiquées très tôt. Le désarroi des parents devant ce qu'ils vivent comme une malformation honteuse ne leur permet pas de résister aux "conseils" qu'on leur donne alors. (Je précise, pour éviter toute confusion, que c'est une situation différente de celle des transgenres, mais aussi mal gérée..

En général, ce sujet est très mal connu de nous tous, et nous amène à des prises de positions erronées sur la base d'informations tronquées ou de préjugés, ou de confusion.

L'intérêt de cette photo en première page, c'est de libérer la parole, et de nous permettre ainsi d'échapper à nos ignorances. Apparemment, pour National Geographic, les français ne sont pas assez mûrs pour être libres de préjugés.
Question sincère : Qu'est ce qu'il faut faire pour ces enfants plutôt que leur assigner un genre en cas de malformation ? Est ce que ces malformations sont dangereuses et doivent être "traitées" rapidement ? Est ce qu'il faut les "laisser" ? Si on ne fait rien est ce que l'enfant va finir par choisir l'un ou l'autre ? Si on opère est ce que ça pose plus tard des problèmes ? Je ne connais rien à ce sujet.
Je ne sais pas. Je ne suis pas suffisamment informée sur la question, mais j'y ai un peu réfléchi. Ces décisions irréversibles engagent gravement l'avenir de l'enfant, alors qu'on ne sait pas vraiment si elles sont pertinentes. L'obligation sociale d'appartenir à un genre est-elle justifiée? Au nom de quoi? Car c'est en fonction de cette obligation qu'on agit, sachant à quelles avanies se heurtera un enfant de sexe ambigu. Autrement dit, on préfère le bistouri à une remise en cause de nos préjugés.

On fait la même chose, psychologiquement, en les assignant à leur anatomie qu'ils refusent, aux enfants qui manifestent, parfois très tôt et très résolument, des tendances transgenre. Et il n'est pas certain que les mutilations psychologiques soient moins graves que les physiques.
(Je réécris ce message, en réponse à Camille Bolivar, n'ayant plus le droit de le modifier)

Est ce que ces malformations sont dangereuses et doivent être "traitées" rapidement ?
Justement, non, pas du tout, si c'était le cas la question ne se poserait même pas.
Est ce qu'il faut les "laisser"
Je ne sais pas. Je ne suis pas suffisamment informée sur la question, mais j'y ai un peu réfléchi. Ces décisions irréversibles engagent gravement l'avenir de l'enfant, alors qu'on ne sait pas vraiment si elles sont pertinentes. L'obligation sociale d'appartenir à un genre est-elle justifiée? Au nom de quoi? Car c'est en fonction de cette obligation qu'on agit, sachant à quelles avanies se heurtera un enfant de sexe ambigu. Autrement dit, on préfère le bistouri à une remise en cause de nos préjugés.
Si on ne fait rien est ce que l'enfant va finir par choisir l'un ou l'autre ?
En fait, on ne faisait rien autrefois. Et certains exemples historiques montrent des personnes oscillant entre deux genres, jouant plus ou moins de leur ambiguïté. Mais ça vaut pour les célébrités. Les autres, comment s'en débrouillaient-ils? C'est un secteur peu exploré. Le tabou est fort. J'ai eu connaissance, par hasard, d'une fillette (fin XIXème, début XXème) dont on s'est aperçu qu'elle était en fait un petit garçon. Sa famille l'a immédiatement éloigné, en le faisant adopter par des cousins. Après? Il semble qu'il ait été considéré comme un homme... même s'il est probable que l'on chuchotait sur son passage.
C'est difficile de se rendre compte s'il vaut mieux imposer un genre ou ne rien faire. Dans un cas il est possible que l'enfant souffre de malaises et de troubles de l'identité toute sa vie. Dans l'autre c'est l'exposer au rejet et à l'ostracisme ce qui ne promet pas forcément une existence plus heureuse. Je comprend en tout cas que les parents ne prennent pas le "risque" de voir leur enfant exclu et marginalisé. Ils préfèrent sans doute se dire que l'autre option est moins "grave". Je dois dire que si j'étais parent dans cette situation je ne saurais pas vraiment quoi faire non plus. Il est dommage que les tabous que vous mentionnez empêche un vrai débat sur le sujet.

Merci pour votre réponse en tout cas.
Complément dans la rubrique "Intersexuation" de Wikipedia, paragraphe 3.2 intitulé "intersexuation et médecine"
D'abord, on impose un genre à tous les enfants, c'est sur la carte d'identité, on donne le choix à personne. Être transgenre c'est ne pas se retrouver dans cette mention de la CNI (ni plus, ni moins)
Ensuite, pour ce qui est des enfants intersexe, ce qui est une situation différente, on impose une MUTILATION GENITALE sur un nouveau-né.
Ces pratiques sont dénoncées en masse par les associations intersexe partout dans le monde.
L'enfant grandit, il a le choix de prendre un supplément d'hormones s'il le souhaite, de faire une opération s'il le souhaite. Son corps lui appartient. Et son appareil génital n'est pas écrit sur son front, il n'y a aucun risque pour un enfant d'être ostracisé parce qu'il a un clitoris de quelques centimètres.
Par contre les mutilations et les mensonges des parents et des médecins, cela peut faire énormément de mal.
Entièrement 100% d'accord là dessus.

Débarrassez vous de votre agressivité, on pourra causer, peut-être.
pourquoi vois dites "on impose" ?
si vous dites qu'on vous impose un genre, que votre corps dicte, alors vous impose des parents, une culture et une langue maternelle, et ça, on ne peut en changer. on ne s'en sort plus. on a besoin de nommer, tout le monde a besoin de nommer.
cela ne veut pas dire qu'il faut rester figer, mais le terme "imposer" me paraît impropre.
"L'obligation sociale d'appartenir à un genre est-elle justifiée? Au nom de quoi?"

L'obligation est si forte qu'il existe un principe d'indisponibilité de l'état des personnes : le droit inscrit les individus dans des filiations, un père, une mère (biologique ou non peu importe, mais père et mère sont quoiqu'il arrive incoutournables), un nom patrimonial, un prénom, une date de naissance.

Bref, une ascendance qui inscrit dans une histoire et dans un patrimoine, ce qui régira plus tard les mariages, les divorces, les successions.

C'est la raison pour laquelle on ne "dispose" pas de son état de civil : on ne change de nom patrimonial qu'à la faveur des unions matrimoniales et conformément aux usages tels qu'ils sont inscrits dans la loi du pays où l'on se marie, et on ne dispose pas de son genre, on naît homme ou femme et donc on "est" homme ou femme.

Cette mention n'est pas anodine car elle affecte plein d'autres institutions et situations de fait : si vous êtes femme et que vous vous mariez, et que vous avez un enfant, on dira que la mère "est certaine", c'est à la fois la combinaison du sexe de l'état civil et de l'union matrimoniale qui le dit.

On voit aussi comme le de facto commande le de jure, de manière générale : comme les femmes accouchent, leur enfant est nécessairement le leur (à moins d'être la femme de Churchill qui disait de son époux qu'il avait eu tant de maîtresses qu'elle se demandait si ses enfants étaient les siens).

Fait et droit s'entrelacent.

Disposer de son état civil vient mettre du désordre dans ces catégories propres et nettes : imaginez que vous êtes née femme, que l'état civil l'atteste, puis que vous devenez homme mais sans opération, obtenez malgré tout le changement de sexe à l'état civil, et enfantez car toujours dotée d'un appareil génital féminin. Vous serez à la fois un père et une mère ? Que coucher sur votre acte de naissance ?

On pourrait aussi sortir tous les travaux d'anthropologie, sociologie, ethnologie, sur le besoin de qualification et d'identification des hommes, pour justifier qu'on ne puisse disposer de son état civil librement.

Par contre, l'idée de couper ou d'ôter, ou de prétendre réparer quoique ce soit sur un enfant qui vient de naître m'horrifie. y'a un très bel épisode de masters of sex sur le sujet. Le droit n'est pas fait pour l'exception, c'est certain.
"On voit aussi comme le de facto commande le de jure"

Il m'a fallu relire plusieurs fois, pour finir par comprendre que ce n'était pas un effet de l'écriture automatique ou des mots oubliés :-)
Testis unus testis nullus.

Qui fecit prodest.

Rassurez vous, les claviers "intuitifs" n'ont pas digéré, pas encore, les pages roses du Larousse.

Sic transit gloria mundi.

Et j'oubliais : Dura lex sed lex.
Rien à voir avec les gobelets qui nous disaient notre âge dans les cantines de ma jeunesse.

Et pardon à Danette, mais les juristes, comme tous les spécialistes de la spécialité, ont tendance à se draper dans un vocabulaire volontiers impénétrable par le commun des lecteurs.
pardon n'a pas fait exprès, on tape en cinq minutes entre deux truc au boulot et on oublie...
Bref, je voulais juste expliquer la raison d'être de la règle.
je ne suis pas pour que les règles ne changent pas, mais je m'étonne toujours qu'on disqualifie sans les explorer les règles établies - quelles étaient les motivations ? quels objectifs poursuivaient elles ? ceux qui nous ont précédé étaient ils tous des facistes anti tout ? je me méfie de la moralisation du passé. bref c'était pour remettre un peu de temps long dans le sujet
Ca c'est une sacrée bonne question. Je ne peux que faire part de mon cas : né avec une insuffisance hypophysaire, décelée très tard, j'ai vécu une puberté tardive, et en marche forcée.
J'étais enfant à 20 ans. 1m40, et autant au niveau ossature, apparence et maturité, j'étais un enfant de 12 ans, avec un cœur d'enfant de 12 ans.
Je ne peux évidemment pas dire ce qui serait advenu si je n'avait pas suivi ces traitements hormonaux, mais ce que je peux dire c'est que l'enfant ressent une violence énorme.
Mon sentiment encore aujourd'hui c'est que la société des hommes préfère transformer, bricoler, médicaliser celui qui n'est pas comme les autres, plutôt que l'accepter comme il est.
C'est une violence inimaginable. Pas de place pour Peter Pan dans ce bien bas monde des adultes !

Voilà, ce n'est qu'un témoignage, et je suis conscient que je n'aurais sans doute pu témoigner de rien à l'heure qu'il est sans ce traitement.
Je peux témoigner d'autre chose encore plus insoutenable, et je m'en excuse, j'ai vu, dans mon enfance, je vous le jure, dans l'œil de mes congénères, ce qui se passe dans l'œil de l'oisillon qui éjecte son frère non valide hors du nid. L'oisillon éjecté mourra rapidement. L'enfant vivra toute sa vie avec ce regard en mémoire.

Quand je parle de ça, j'ai toujours en tête ce texte de Gaston Couté, les p'tits chats. Histoire de vous donner le coup de grâce ! ;-)
Une circulaire de 2010 indique aux pouvoirs publics que la preuve d'une irréversibilité du changement de sexe (entendez opération) n'est pas nécessaire pour obtenir le changement de mention du sexe à l'état civil.

La Cour de Cassation a fait de la résistance par la suite (exigeant malgré tout une opération, compte tenu du principe d'indisponibilité de l'état des personnes - en gros le juge a fait savoir au législateur qu'une circulaire n'y suffirait pas pour s'asseoir sur un principe crucial du droit français et qu'une loi était nécessaire, je ne lui jette pas la pierre).

Si je ne m'abuse des amendements ont été récemment déposés et discutés au Parlement sur le sujet, pour faire aménager la loi, précisément, mais je ne me souviens plus du texte destiné à héberger les dits amendements. Bref le sens du vent est libéral, répondant à l'espoir de ceux qui ne souhaitent pas se faire opérer mais aspirent à la modification de la mention sexe sur leur acte de naissance.
Encore un domaine ou le de facto prime sur le de jure, car j'ai une amie pour qui cette obligation d'irréversibilité semblait bien, encore et malgré toutes les circulaires, aménagements et amendements, s'imposer.

Le risque de désordre... ah, mais c'est pas rien, hein! ça me fait penser à une caricature de feu Hara Kiri, sous titrée "L'ordre c'est le bonheur". On y voyait plein de petits individus amalgamés en cube, genre compression de César. Ça faisait envie.
"L'ordre c'est le bonheur".

A rapprocher de cette citation de Bertold Brecht : " La guerre, c'est l'ordre".

Et la boucle est bouclée.
"L'ordre c'est le bonheur".


je n'ai pas dit ça, ni voulu dire ça.
mais si vous espérez vivre en secrétant vos propres règles juridiques, taillées à la mesure de votre cas personnel, vous ne pouvez faire société avec personne. c'est là que bizarrement, vous rejoignez un rêve thatchérien "il n'y a pas de société, il n'y a que des individus !". relire Michéa...
[quote=DanetteOchoc]je n'ai pas dit ça, ni voulu dire ça

Et moi non plus! et vous y allez un peu fort, Thatcher, Michéa, des règles taillées sur mesure pour mon cas personnel... Précisément pas puisque, n'était ni intersexuée, ni transgenre, je me préoccupe ici de la souffrance des autres.

Un ordre, pour être juste, doit accepter d'être réinterrogé, surtout quand il broie des vies. Justement parce qu'il n'y a pas "que des individus" (quelle duperie!) mais qu'au contraire chacune de nos vies est étroitement tissée avec celle des autres, doit la prendre en considération, et doit aussi en être prise en considération.
je réagissais à la vanne qui semblait m'imputer un truc du genre "l'ordre, c'est le bonheur".
c'est pénible de jouer la réac de service uniquement parce qu'on rappelle le pourquoi dès normes qui régissent la vie en société. le passé, l'histoire, on des trucs à nous apprendre - c'est un peu ça que je tente de ramener dans la discussion. Pas la promotion d'une loi aveugle indifférente aux problématiques individuelles. Mais la conciliation entre le privé et le public est nécessaire, et qui dit conciliation dit limite. y compris contre soi (moi) même.

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Au Mexique, chez les Zapotèques de l'Oaxaca, il y a les Muxhe, aux Samoa, vous avez les Fa'afafine, en Thaïlande les Katoeys, en Inde les Hijra, en Indonésie chez les Bugis, il y a les Bissu, et il y aurait chez eux 5 genres, masculin, féminin, androgyne (bissu), homme travesti (calabai) et femme travestie (calalai).
C'était une petite liste tirée de Wikipedia : troisième sexe.

Chez nous, dans la tribu des Boutin, on a plutôt les "quoi ?!!! oh mon dieu !!!".
:-D
Et, en nombre plus important, les padsachénou !
Reste à savoir dans combien de cas ces "troisième genres" sont réellement " une catégorie complètement séparée d'homme et de femme".

Par ailleurs, et c'est le plus important : évidemment que tout cela est politique. On ne saurait donc en faire une pure question de droit. C'est une question de choix de société.
Pas bien compris ce que veut dire "complètement séparée d'homme et de femme". Vous voulez dire par rapport aux pratiques sexuelles ? A la reproduction ?
Sinon, oui, la distinction genre/sexe est justement faite pour distinguer l'aspect rôle social de la "fonction" biologique et le droit est généralement plus lié au genre qu'au sexe.
C'est comme le célibat et la chasteté chez les catholiques. Les prêtres, les moines, les nonnes sont-ils complètement séparés d'homme et de femme ? Les anges ont-ils un sexe ?
Je me référais à l'article wikipédia : ces "troisièmes genres" renvoient parfois (je ne connais pas la fréquence) à des états intermédiaires.
Quand on regarde le détail de l'article, on voit que ces genres sont souvent mal définis.

Quand bien même il existerait des "troisièmes genres" stables, il me semble que derrière la "gender revolution", il y a moins la revendication de pouvoir choisir le genre auquel on correspond vraiment que la revendication de pouvoir en changer sans cesse.

C'est le refus de toute identification fixe, qui se heurte nécessairement aux besoins fondamentaux de la vie sociale (quel est ton nom, ton sexe, ton visage ?).
On passe d'un refus légitimable contre une coercition inutile ou injuste à une révolte contre toute forme de contrainte.
Révolte si transgressive qu'elle réclame une reconnaissance institutionnelle...
Il y a sans doute quelques libertaires qui apprécient de jouer avec ça mais bon, j'imagine mal que ça ait un impact social concret, la plupart des gens sont très bien dans un statut stable, ils ne vont pas s'amuser à en changer juste pour suivre le caprice d'un jour.
En plus, sans bien connaître le fond de ces mouvements, j'ai l'impression qu'ils sont à l'opposé d'une pensée "libre choix" : j'ai vu des discours où il s'agissait d'affirmer une nécessité naturelle pour échapper à l'accusation moraliste, notamment religieuse, disant qu'on peut choisir sa sexualité, sa manière d'être. Quand les religieux disent "c'est votre faute", certains répondent "non, Dieu (ou la nature) m'a fait ainsi, j'y peux rien".
Peut-être...
En ce cas, l'expression "gender revolution" est malheureuse.
Il y a les Otherkin aussi comme genre.
Je préviens : je connais très peu de choses sur le droit, sur la sociologie, l'anthropologie et les genres...

Mais cette partie de votre message
"besoins fondamentaux de la vie sociale (quel est ton nom, ton sexe, ton visage ?"
m'incite à demander aux nobles gens qu'on croise ici s'ils ont des idées, des sources, sur la question suivante :

Est-ce qu'il y a des données sur un individu qui pourraient permettre de l'identifier en dehors de celles qu'on utilise actuellement ( en gros, les trucs codés dans notre n° INSEE, ce qui est sur notre acte de naissance, la photo d'identité, les empreintes digitales).

Je le redis : je n'en sais rien, mais est-ce que des progrès récents de la connaissance ou de la technologie pourraient fournir d'autres modèles d'identité ? ( indépendamment du fait que ce soit ou non réalisable, souhaitable....).

Je me suis posé cette question parce que "le visage" me paraît être un identifiant pas très pertinent : beaucoup plus éphémère que la date de naissance... mais on ne porte pas sa date de naissance sur soi, alors qu'il est rare de sortir sans son visage.
Un individu qui a 17 ans et a sur sa carte d'identité sa bouille de 6 ans et demi... y'aurait pas de photo, ça changerait pas grand chose...
Il me semble que, du numéro de l'INSEE est assez fiable pour l'identification puisque le registre des naissances d'un bled donne un numéro d'ordre à toutes les naissances ayant eu lieu le même jour. Il n'y a donc aucun individu susceptible de porter le même numéro. Si on enlevait de ce numéro le "1" et le "2" qui signalent que l'enfant né est une fille ou un garçon, ça ne changerait rien à la pertinence de l'identification.

Reste, évidemment, l'ADN, qui peut, en plus de l'identité, donner le sexe chromosomique de la personne, mais nous avons vu que la concordance de tous les indices (hormonaux, anatomiques, chromosomiques, psychologiques) n'est pas une règle absolue.

La question de l'identité ou de l'identification n'est qu'un prétexte pour se cramponner à l'officialité d'une distinction qui a tellement structuré tous nos échanges sociaux que nous ne pouvons imaginer la voir perdre son caractère quasi sacré.
Cette information est intéressante, les 5 genres recoupent assez bien les catégories de la réalité, dont trois ne trouvent pas leur place officielle chez nous: ceux dont le sexe est anatomiquement ambigu, plus ceux, homme ou femme, dont le sexe anatomique, non ambigu pourtant, est en contradiction avec ce qu'ils/elles se "sentent" être.
On dirait que ce groupe a réussi à faire de l'ordre avec ce qui nous apparaît comme un désordre.
Sachant que sa mère est elle même une militante de la cause qui gagne sa vie en faisant des conférences sur le sujet. Généralement avant l'adolescence, les enfants émulent leur parent. Je suis curieux de voir ce que ça va donner dans 10 ans.
Il y a pas mal de choses que je ne sens pas dans cette histoire. Ses vidéos Youtube où on a l'impression qu'elle récite plutôt qu'elle raconte. Et le fait qu'elle porte des vêtements hyper féminins, genre princesse, beaucoup plus gender specific que n'importe quelle petite fille dans la rue... Je trouve pas que ça fasse naturel.
Pareil, je ne suis pas à l’aise devant cette médiatisation.
J’ai l’impression que cette enfant est manipulée.

Je ne crois pas qu’à 8 ans on prenne la décision de construire une maison transgenre en face d'une église anti-LGBT.

National Geographics met en Une une enfant qui regrettera peut-être un jour cette instrumentalisation de son image.
Image qui attire une grande hostilité qu’elle doit subir dès 8 ans.

Je préfère l’attitude française, plus respectueuse. On est pas au zoo.
Etant moi même transgenre je confirme qu'à 5 ans ont peut très bien se sentir femme et que non ça ne va pas disparaitre avec l'age.

Il ne faut pas croire que c'est une phase, une mode ou autre, c'est un sentiment très profond, dont on ne se défait pas.
Serions-nous plus puritains que les américains ? A part ces connards de la manif pour tous, je ne pense pas que ce genre de sujet pose problème à qui que ce soit en France. Mais il en faut vraiment peu pour faire peur à un journaleux....
Lamentable les p'ov mec du journal. Je connais personnellement un garçon qui se sent femme (il a 30 ans, il le sais depuis sa petite enfance), il l'a dit a nous tous, famille et amis adulte et on est (et sa famille aussi, mère comme grand parent), tous ok pour l'appeler d'un prénom qu'il s'est choisie, et surtout on comprend mieux se qu'on ne comprenait pas de ses actes enfant, quand lui meme ne comprenait pas pourquoi il ne ressemblait pas a sa mère ...et c'est qq qui habite a la campagne.
Nous sommes , nous le peuple, bien plus ouvert que ces zintellos, macho, qui refusent d'accepter la complexité de l'humains, ils ne pourraient plus écrire leur article simpliste et binaire. Comme le sexualité n'est PAS hetero ou homo, y'a beaucoup de variante entre l'hetero total et l'homosexualité totale, y'a des gens qui aiment aussi bien faire l'amour avec des femmes que des hommes et c'est dans TOUTE les couches sociale.

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