Enfant transgenre : la couverture de National Geographic que vous ne verrez pas en France
Quelle visibilité pour les personnes transgenres dans les médias ? Le magazine américain National Geographic a décidé d'ouvrir le débat en consacrant sa couverture à une fillette trans, dans un numéro spécial consacré à "la révolution du genre"
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Derniers commentaires
L'expression "épater le bourgeois" doit être prise dans son sens habituel.Les trans pas plus que les travestis n'ont de raison d'être bourgeois,bien entendu, et il est également inutile de convoquer le racisme ou l'antisémitisme dans cette affaire.
Ici, le NG semble envoyer d'abord un signal politique, qu'il est anti-trump ? qu'il rentre en resistance ?
Trump est accusé de faire remonter toutes les haines/discrimination, ce sujet est un marqueur politique dans un contexte trump president et non, les americains ne sont pas plus "evolués" que nous il y'a un clivage dur entre deux ameriques et qui ne va que durcir...
Est ce que ca rend forcement service a cette cause dans ce contexte ou les passions se dechainent ? j'en suis pas si sur.
ch'uis pas contente.
Tu écris tout ton article comme si la rédac française du National Geographic, vu le sujet hyper sulfureux, s'était démarquée exceptionnellement de la rédac américaine ( sous-textes possibles : ils sont complètement dégénérés aux USA ou 'tain les puritains de frenchies) ... pour finalement expliquer EN FIN D'ARTICLE, et super vite-fait, que l'an dernier, et sur des sujets qui n'ont rien à voir avec les transgenres, seules 2 unes étaient les mêmes entre la France et les USA.
Alors, c'est quoi, le sujet de ton article ??
Si c'est un article sur " la question transgenre n'est pas traitée médiatiquement de la même façon par les différentes rédactions de National Geographic", alors ton titre est putassier.
Si c'est un article sur "les différentes rédactions du National Geographic font des unes différentes" , ... bein ton titre est putassier aussi.
Si tu savais, cher @si, si tu savais à quel point je DETESTE quand tu joues à ce jeu-là.
Si tu savais à quel point ça m'évoque le mur pourri que DS dénonçait hier dans son édito.
C'est pas honnête.
Ce que tu mentionnes en titre n'est pas "faux", mais c'est complètement biaisé.
Y'a des jours, @si, où tu ne te démarques pas beaucoup de ceux et ce que tu dénonces si bien le reste du temps.
http://www.sortirdunucleaire.org/Uranium-appauvri-un-tueur-meconnu
Je travaille comme pédiatre à Falloujah depuis 1997, et c’est depuis 2006 que j’ai remarqué ce problème, nous avons alors commencé à enregistrer ces cas. Nous nous sommes rendus compte que sur 1000 naissances, 144 bébés présentaient des malformations. Nous sommes convaincus que, même aujourd’hui, ces cas sont liés à la contamination provenant des conflits dans notre ville il y a plus de dix ans maintenant. Ce phénomène n’est pas unique à Falloujah : les hôpitaux dans tout le Gouvernorat d’alAnbar ainsi que d’autres régions d’Irak constatent une hausse similaire. Tous les jours je vois les ravages que cette peur inculque aux futures mères et à leurs familles. La première question que l’on me pose lorsqu’un enfant naît n’est pas "Est-ce une fille ou un garçon ?" mais "Mon bébé est-il en bonne santé ?"
Docteur Samira ALAANI, pédiatre à l’Hôpital Général de Falloujah.
On voit que l'influence américaine en France a atteint un niveau où elle commence paradoxalement à se miner elle-même.
Je m'explique :
Alors qu'avant internet l'existence de "barrières" créait une frustration et donc un désir à la source d'une demande d'importation de "produits" américains, cette demande n'a plus grand sens actuellement.
L'Amérique est à portée de main pour toute une frange de la population qui comprend et aime la culture américaine sans avoir besoin des médias français pour la lui fournir.
Lorsqu'une partie suffisante de la population est "américanisée", la demande d'importation de "nouveautés" américaine n'est plus assez forte pour la justifier.
Alors, on importe plus que le mainstream et, tout ce qu'il pouvait y avoir de "révolutionnaire" dans la culture américaine pour des français n'est plus importé.
Pour revenir à l'article : la polémique n'a aucun sens puisque, globalement, ceux qui sont sensibles à ces thématiques sont les mêmes qui naviguent indifféremment entre culture américaine et culture française.
Certains journalistes, et parmi les plus importants (la preuve), semblent préférer la politique à l'éthique. En somme, ils ont peur de faire correctement leur travail. De peur probablement qu'on leur fasse peur en retour. C'est effrayant.
A part mettre en danger la famille de cette fillette, et entrainer quelques "hourrah" de déjà convaincus de la cause transgenre, je ne vois pas trop à quoi mène ce genre de publicité, en particulier avec une couverture qui m'évoque une version habillée de certains des clichés d'Irina Ionesco que j'ai découvert l'autre jour (position de la main...).
Dans la lignée de toutes les batailles récentes de la guerre culturelle je classerais plutôt ça comme une erreur tactique de la gauche sociétale, qui a une fâcheuse tendance à sonner la charge en plein dans la gueule du coup quand face à la révolution réactionnaire elle ferait mieux de creuser des tranchées (la manière dont NG justifie le dossier elle même montre qu'ils ne comprennent rien au contexte "beliefs about gender are rapidly shifting".... chez les SJW urbains peut être, certainement pas dans l'Amérique profonde à reconquérir).
* oui je sais Alex Jones... il est toujours dans les bon coups celui là ; un paquet de versions un peu plus nuancées (?) existent aussi
Pourquoi la "visibilité dans les médias" est-elle un sujet?
D'habitude les médias n'ont que faire de personnes représentant quelque 0,3% de la population, au mieux...
Les transgenre font vendre, et cliquer, avec ce petit côté "limite", un peu sulfureux et une vraie assurance de réveiller les croyants et les réacs...
NG fait sa couve avec une photo sexy d'une enfant transgenre, (Polansky va aimer) pas d'un enfant trisomique alangui sur un fauteuil la main sur le pubis.
No respect
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Non, on parle d'une enfant de 9 ans, qui n'a sans doute pas subi d'opération (en tout cas, rien ne le dit dans l'article) et qui, effectivement, s'identifie/se définit/ est une fille.
Bon, disons que je n'ai pas compris…
Effectivement, vous n'avez pas compris. Vous pouvez maintenant comprendre, en vous renseignant sur le cas de cette jeune fille et des autres personnes qui sont dans la même situation.
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Ah, j'avais pris la dernière phrase de votre premier message pour de l'ironie.
Donc, qu'est-ce que vous n'avez pas compris ? d'abord, ce que je vous ai expliqué: l'enfant n'a pas 5 ans mais 9 et n'a très probablement pas subi d'opération contrairement à ce que vous croyiez. Maintenant, si vous ne comprenez pas comment un enfant de cet âge peut être transgenre, laissez-moi vous l'expliquer: la différenciation des genres est quelque chose que les enfants intègrent très jeunes; il ne s'agit pas, bien sûr, de sexualité, mais dès 4-5 ans ils ont conscience qu'il y a des jouets, des vêtements et des activités "pour filles" et des jouets, des vêtements et des activités "pour garçons". Ils savent que quand ils grandiront ils deviendront un homme ou une femme, etc. Donc oui, il est tout a fait possible pour un enfant de cet âge de prendre conscience qu'il ou elle est transgenre, même si cela suppose un degré de maturité et de réflexion que peut-être peu d'enfant ont.
Si vous lisez des témoignages de personnes transgenres, vous verrez que toutes ou presque disent avoir eu très tôt conscience de leur condition, souvent dès l'enfance ou dès que la société les obligent à se conformer à un rôle genré. Qu'une enfant s'en rende compte à l'âge de 5 an n'est en rien un problème ni même quelque chose d'exceptionnel. Ce qui est exceptionnel, c'est qu'elle soit capable de le formuler ainsi, et que sa famille et son entourage l'accepte.
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Vous laisseront-ils la même impression que celle que vous laisse la lecture d'@si ?
Les inrocks, déc 2016
Madame le Figaro
Le Huffington Post
Le Parisien
Je n'ai pas lu le dossier du Natioinal Geographic ( ni US ni FR), et le sujet du genre et des transgenres ne fait pas partie de mes préoccupations habituelles.
Mais c'est bizarre comme, découverte à travers @si, la démarche du National Geographic me laisse pour le moins dubitative ... alors que le même dossier évoqué par d'autres titres ( dont certains n'ont pas du tout ma sympathie a priori) me semble intéressant et juste.
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Perso, je ne vois pas du tout la photo de cet oeil-là.
Il n'y a rien d'érotique à mes yeux.
Et je ne vois pas une main qui cache le sexe non plus.
Faut dire que les cheveux teints en rose accaparent mon attention.
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C'est peut-être simplement pour éviter la redondance ?
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J'ai un script anti pub, je ne suis pas abonnée à twitter, et c'est sur tes liens que j'ai cliqué pour y accéder !
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- arrêtez de loucher sur son pubis c'est vraiment glauque.
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Par contre, les interventions chirurgicales (tout aussi barbares) pour assigner un genre à un enfant alors que son anatomie est indécise sont pratiquées très tôt. Le désarroi des parents devant ce qu'ils vivent comme une malformation honteuse ne leur permet pas de résister aux "conseils" qu'on leur donne alors. (Je précise, pour éviter toute confusion, que c'est une situation différente de celle des transgenres, mais aussi mal gérée..
En général, ce sujet est très mal connu de nous tous, et nous amène à des prises de positions erronées sur la base d'informations tronquées ou de préjugés, ou de confusion.
L'intérêt de cette photo en première page, c'est de libérer la parole, et de nous permettre ainsi d'échapper à nos ignorances. Apparemment, pour National Geographic, les français ne sont pas assez mûrs pour être libres de préjugés.
On fait la même chose, psychologiquement, en les assignant à leur anatomie qu'ils refusent, aux enfants qui manifestent, parfois très tôt et très résolument, des tendances transgenre. Et il n'est pas certain que les mutilations psychologiques soient moins graves que les physiques.
Est ce que ces malformations sont dangereuses et doivent être "traitées" rapidement ?
Justement, non, pas du tout, si c'était le cas la question ne se poserait même pas.
Est ce qu'il faut les "laisser"
Je ne sais pas. Je ne suis pas suffisamment informée sur la question, mais j'y ai un peu réfléchi. Ces décisions irréversibles engagent gravement l'avenir de l'enfant, alors qu'on ne sait pas vraiment si elles sont pertinentes. L'obligation sociale d'appartenir à un genre est-elle justifiée? Au nom de quoi? Car c'est en fonction de cette obligation qu'on agit, sachant à quelles avanies se heurtera un enfant de sexe ambigu. Autrement dit, on préfère le bistouri à une remise en cause de nos préjugés.
Si on ne fait rien est ce que l'enfant va finir par choisir l'un ou l'autre ?
En fait, on ne faisait rien autrefois. Et certains exemples historiques montrent des personnes oscillant entre deux genres, jouant plus ou moins de leur ambiguïté. Mais ça vaut pour les célébrités. Les autres, comment s'en débrouillaient-ils? C'est un secteur peu exploré. Le tabou est fort. J'ai eu connaissance, par hasard, d'une fillette (fin XIXème, début XXème) dont on s'est aperçu qu'elle était en fait un petit garçon. Sa famille l'a immédiatement éloigné, en le faisant adopter par des cousins. Après? Il semble qu'il ait été considéré comme un homme... même s'il est probable que l'on chuchotait sur son passage.
Merci pour votre réponse en tout cas.
Ensuite, pour ce qui est des enfants intersexe, ce qui est une situation différente, on impose une MUTILATION GENITALE sur un nouveau-né.
Ces pratiques sont dénoncées en masse par les associations intersexe partout dans le monde.
L'enfant grandit, il a le choix de prendre un supplément d'hormones s'il le souhaite, de faire une opération s'il le souhaite. Son corps lui appartient. Et son appareil génital n'est pas écrit sur son front, il n'y a aucun risque pour un enfant d'être ostracisé parce qu'il a un clitoris de quelques centimètres.
Par contre les mutilations et les mensonges des parents et des médecins, cela peut faire énormément de mal.
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si vous dites qu'on vous impose un genre, que votre corps dicte, alors vous impose des parents, une culture et une langue maternelle, et ça, on ne peut en changer. on ne s'en sort plus. on a besoin de nommer, tout le monde a besoin de nommer.
cela ne veut pas dire qu'il faut rester figer, mais le terme "imposer" me paraît impropre.
L'obligation est si forte qu'il existe un principe d'indisponibilité de l'état des personnes : le droit inscrit les individus dans des filiations, un père, une mère (biologique ou non peu importe, mais père et mère sont quoiqu'il arrive incoutournables), un nom patrimonial, un prénom, une date de naissance.
Bref, une ascendance qui inscrit dans une histoire et dans un patrimoine, ce qui régira plus tard les mariages, les divorces, les successions.
C'est la raison pour laquelle on ne "dispose" pas de son état de civil : on ne change de nom patrimonial qu'à la faveur des unions matrimoniales et conformément aux usages tels qu'ils sont inscrits dans la loi du pays où l'on se marie, et on ne dispose pas de son genre, on naît homme ou femme et donc on "est" homme ou femme.
Cette mention n'est pas anodine car elle affecte plein d'autres institutions et situations de fait : si vous êtes femme et que vous vous mariez, et que vous avez un enfant, on dira que la mère "est certaine", c'est à la fois la combinaison du sexe de l'état civil et de l'union matrimoniale qui le dit.
On voit aussi comme le de facto commande le de jure, de manière générale : comme les femmes accouchent, leur enfant est nécessairement le leur (à moins d'être la femme de Churchill qui disait de son époux qu'il avait eu tant de maîtresses qu'elle se demandait si ses enfants étaient les siens).
Fait et droit s'entrelacent.
Disposer de son état civil vient mettre du désordre dans ces catégories propres et nettes : imaginez que vous êtes née femme, que l'état civil l'atteste, puis que vous devenez homme mais sans opération, obtenez malgré tout le changement de sexe à l'état civil, et enfantez car toujours dotée d'un appareil génital féminin. Vous serez à la fois un père et une mère ? Que coucher sur votre acte de naissance ?
On pourrait aussi sortir tous les travaux d'anthropologie, sociologie, ethnologie, sur le besoin de qualification et d'identification des hommes, pour justifier qu'on ne puisse disposer de son état civil librement.
Par contre, l'idée de couper ou d'ôter, ou de prétendre réparer quoique ce soit sur un enfant qui vient de naître m'horrifie. y'a un très bel épisode de masters of sex sur le sujet. Le droit n'est pas fait pour l'exception, c'est certain.
Il m'a fallu relire plusieurs fois, pour finir par comprendre que ce n'était pas un effet de l'écriture automatique ou des mots oubliés :-)
Qui fecit prodest.
Rassurez vous, les claviers "intuitifs" n'ont pas digéré, pas encore, les pages roses du Larousse.
Sic transit gloria mundi.
Et j'oubliais : Dura lex sed lex.
Rien à voir avec les gobelets qui nous disaient notre âge dans les cantines de ma jeunesse.
Et pardon à Danette, mais les juristes, comme tous les spécialistes de la spécialité, ont tendance à se draper dans un vocabulaire volontiers impénétrable par le commun des lecteurs.
Bref, je voulais juste expliquer la raison d'être de la règle.
je ne suis pas pour que les règles ne changent pas, mais je m'étonne toujours qu'on disqualifie sans les explorer les règles établies - quelles étaient les motivations ? quels objectifs poursuivaient elles ? ceux qui nous ont précédé étaient ils tous des facistes anti tout ? je me méfie de la moralisation du passé. bref c'était pour remettre un peu de temps long dans le sujet
La Cour de Cassation a fait de la résistance par la suite (exigeant malgré tout une opération, compte tenu du principe d'indisponibilité de l'état des personnes - en gros le juge a fait savoir au législateur qu'une circulaire n'y suffirait pas pour s'asseoir sur un principe crucial du droit français et qu'une loi était nécessaire, je ne lui jette pas la pierre).
Si je ne m'abuse des amendements ont été récemment déposés et discutés au Parlement sur le sujet, pour faire aménager la loi, précisément, mais je ne me souviens plus du texte destiné à héberger les dits amendements. Bref le sens du vent est libéral, répondant à l'espoir de ceux qui ne souhaitent pas se faire opérer mais aspirent à la modification de la mention sexe sur leur acte de naissance.
Le risque de désordre... ah, mais c'est pas rien, hein! ça me fait penser à une caricature de feu Hara Kiri, sous titrée "L'ordre c'est le bonheur". On y voyait plein de petits individus amalgamés en cube, genre compression de César. Ça faisait envie.
A rapprocher de cette citation de Bertold Brecht : " La guerre, c'est l'ordre".
Et la boucle est bouclée.
je n'ai pas dit ça, ni voulu dire ça.
mais si vous espérez vivre en secrétant vos propres règles juridiques, taillées à la mesure de votre cas personnel, vous ne pouvez faire société avec personne. c'est là que bizarrement, vous rejoignez un rêve thatchérien "il n'y a pas de société, il n'y a que des individus !". relire Michéa...
Et moi non plus! et vous y allez un peu fort, Thatcher, Michéa, des règles taillées sur mesure pour mon cas personnel... Précisément pas puisque, n'était ni intersexuée, ni transgenre, je me préoccupe ici de la souffrance des autres.
Un ordre, pour être juste, doit accepter d'être réinterrogé, surtout quand il broie des vies. Justement parce qu'il n'y a pas "que des individus" (quelle duperie!) mais qu'au contraire chacune de nos vies est étroitement tissée avec celle des autres, doit la prendre en considération, et doit aussi en être prise en considération.
c'est pénible de jouer la réac de service uniquement parce qu'on rappelle le pourquoi dès normes qui régissent la vie en société. le passé, l'histoire, on des trucs à nous apprendre - c'est un peu ça que je tente de ramener dans la discussion. Pas la promotion d'une loi aveugle indifférente aux problématiques individuelles. Mais la conciliation entre le privé et le public est nécessaire, et qui dit conciliation dit limite. y compris contre soi (moi) même.
C'était une petite liste tirée de Wikipedia : troisième sexe.
Chez nous, dans la tribu des Boutin, on a plutôt les "quoi ?!!! oh mon dieu !!!".
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Par ailleurs, et c'est le plus important : évidemment que tout cela est politique. On ne saurait donc en faire une pure question de droit. C'est une question de choix de société.
Sinon, oui, la distinction genre/sexe est justement faite pour distinguer l'aspect rôle social de la "fonction" biologique et le droit est généralement plus lié au genre qu'au sexe.
C'est comme le célibat et la chasteté chez les catholiques. Les prêtres, les moines, les nonnes sont-ils complètement séparés d'homme et de femme ? Les anges ont-ils un sexe ?
Quand on regarde le détail de l'article, on voit que ces genres sont souvent mal définis.
Quand bien même il existerait des "troisièmes genres" stables, il me semble que derrière la "gender revolution", il y a moins la revendication de pouvoir choisir le genre auquel on correspond vraiment que la revendication de pouvoir en changer sans cesse.
C'est le refus de toute identification fixe, qui se heurte nécessairement aux besoins fondamentaux de la vie sociale (quel est ton nom, ton sexe, ton visage ?).
On passe d'un refus légitimable contre une coercition inutile ou injuste à une révolte contre toute forme de contrainte.
Révolte si transgressive qu'elle réclame une reconnaissance institutionnelle...
En plus, sans bien connaître le fond de ces mouvements, j'ai l'impression qu'ils sont à l'opposé d'une pensée "libre choix" : j'ai vu des discours où il s'agissait d'affirmer une nécessité naturelle pour échapper à l'accusation moraliste, notamment religieuse, disant qu'on peut choisir sa sexualité, sa manière d'être. Quand les religieux disent "c'est votre faute", certains répondent "non, Dieu (ou la nature) m'a fait ainsi, j'y peux rien".
En ce cas, l'expression "gender revolution" est malheureuse.
Mais cette partie de votre message
"besoins fondamentaux de la vie sociale (quel est ton nom, ton sexe, ton visage ?"
m'incite à demander aux nobles gens qu'on croise ici s'ils ont des idées, des sources, sur la question suivante :
Est-ce qu'il y a des données sur un individu qui pourraient permettre de l'identifier en dehors de celles qu'on utilise actuellement ( en gros, les trucs codés dans notre n° INSEE, ce qui est sur notre acte de naissance, la photo d'identité, les empreintes digitales).
Je le redis : je n'en sais rien, mais est-ce que des progrès récents de la connaissance ou de la technologie pourraient fournir d'autres modèles d'identité ? ( indépendamment du fait que ce soit ou non réalisable, souhaitable....).
Je me suis posé cette question parce que "le visage" me paraît être un identifiant pas très pertinent : beaucoup plus éphémère que la date de naissance... mais on ne porte pas sa date de naissance sur soi, alors qu'il est rare de sortir sans son visage.
Un individu qui a 17 ans et a sur sa carte d'identité sa bouille de 6 ans et demi... y'aurait pas de photo, ça changerait pas grand chose...
Reste, évidemment, l'ADN, qui peut, en plus de l'identité, donner le sexe chromosomique de la personne, mais nous avons vu que la concordance de tous les indices (hormonaux, anatomiques, chromosomiques, psychologiques) n'est pas une règle absolue.
La question de l'identité ou de l'identification n'est qu'un prétexte pour se cramponner à l'officialité d'une distinction qui a tellement structuré tous nos échanges sociaux que nous ne pouvons imaginer la voir perdre son caractère quasi sacré.
On dirait que ce groupe a réussi à faire de l'ordre avec ce qui nous apparaît comme un désordre.
Il y a pas mal de choses que je ne sens pas dans cette histoire. Ses vidéos Youtube où on a l'impression qu'elle récite plutôt qu'elle raconte. Et le fait qu'elle porte des vêtements hyper féminins, genre princesse, beaucoup plus gender specific que n'importe quelle petite fille dans la rue... Je trouve pas que ça fasse naturel.
J’ai l’impression que cette enfant est manipulée.
Je ne crois pas qu’à 8 ans on prenne la décision de construire une maison transgenre en face d'une église anti-LGBT.
National Geographics met en Une une enfant qui regrettera peut-être un jour cette instrumentalisation de son image.
Image qui attire une grande hostilité qu’elle doit subir dès 8 ans.
Je préfère l’attitude française, plus respectueuse. On est pas au zoo.
Nous sommes , nous le peuple, bien plus ouvert que ces zintellos, macho, qui refusent d'accepter la complexité de l'humains, ils ne pourraient plus écrire leur article simpliste et binaire. Comme le sexualité n'est PAS hetero ou homo, y'a beaucoup de variante entre l'hetero total et l'homosexualité totale, y'a des gens qui aiment aussi bien faire l'amour avec des femmes que des hommes et c'est dans TOUTE les couches sociale.