Étienne Klein, une thèse constellée de plagiats
Le philosophe des sciences préféré des médias a bâti sa carrière et sa légitimité scientifique à partir d'une thèse, soutenue en 1999, sur la quête de l'unité en physique. Elle a été publiée en 2000 par les Presses universitaires de France. Or, cette thèse est constellée de dizaines de paragraphes, ou même de pages entières, copiés-collés sans guillemets ni attributions. Des emprunts à une vingtaine d'auteurs et autrices, publié·es aussi bien dans des ouvrages pointus que dans des livres grand public. Confronté à notre recension, Étienne Klein a préféré garder le silence.
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Les réactions de ces universitaires, philosophes, professeurs d’université sont stupéfiantes. À moins que les universités ne soient plus les “temples du savoir et de la rechercheˮ comme on les considérait jadis. Auquel cas le plagiat n’est plus un pr(...)
Incroyable taff, bravo à Jean et à toi Loris
Bonjour, merci pour votre commentaire : nous avons identifié des passages plagiés dans 88 des 429 pages de texte (si l'on prend pour référence le livre issu de la thèse), soit un peu plus de 20 %. Ceci étant un minimum car il est tout à fait possible(...)
Derniers commentaires
Étienne Klein vient de reconnaître ses « emprunts » sur X, ce matin. Excuse tardive diront certains, excuse tout de même diront d’autres…
3 semaines diront les factuels :
https://x.com/etienneklein/status/1826530241994498548?s=61&t=LNZQ535ry9WuKmNd6P4lcQ
Je constate qu'à chaque article de Loris Guémart, Etienne Klein répond par un "argumentum ad personam" visant à discréditer ou rabaisser le journaliste. Outre le côté minable de la démarche, quand on use de ce procédé, c'est en somme un signe de faiblesse : si Etienne Klein avait assez d'arguments sur le fond, il les emploierait. Mais le souci est qu'une démonstration de plagiat, avec les couleurs qui mettent en évidence les copiés-collés, s'avère trop implacable pour qu'on puisse trouver les arguments qui la contre. Alors on s'attaque à la personne.
Etienne Klein est un formidable vulgarisateur en sciences et en philosophie des sciences. Ce qu'il dit est souvent très intéressant. Mais la preuve de sa malhonnêteté intellectuelle n'est plus à faire, et pour moi, cela emporte tout. Il y a assez de vulgarisateurs pas pris la main dans la confiture pour pouvoir se passer de lui. Je ne suis pas son émission sur France Culture, mais je pense que la radio devrait penser à le remplacer. Je suis abonné à "Philosophie Magazine", qui lui offre une chronique mensuelle (je ne sais pas si elle se construit à coups de plagiats). Lors du précédent article de Loris Guémart, je me suis fendu d'un message au magazine pour dire mon mécontentement de lui laisser une chronique, message resté sans réponse.
Question : que disent les PUF sur leur publication de la thèse d'Etienne Klein à multiples plagiats ?
Pour terminer, je dirais que j'ai moi-même rédigé, quatre ans après Etienne Klein, une thèse en astrophysique. Bien sûr, il y a des paragraphes, et même des sous-parties, notamment dans l'introduction, qui ne venaient pas de mon travail mais servaient à planter le contexte, le mettre en perspective. Evoquant des éléments sur lesquels je n'ai pas travaillé, et sur lesquels j'avais moins d'expertise, j'ai beaucoup pompé, pour ces pages seulement (d'ailleurs peu nombreuses). Mais j'ai commencé la sous-partie en question par "Cette section, dont le contenu est principalement tiré du livre blablabla...". Et je n'ai pas fait de copier-coller, mais reformulé. Problème : ça prend plus de temps à la rédaction.
Merci pour ce super article !
Qui est Jean Abbiateci ? Nouveau pigiste ou futur rédacteur ?
La véritable question ne serait elle pas :"Que reste t-il à chercher qui ne soit pas directement exploitable par une quelconque industrie ?"
Puisque monsieur Klein a une formation scientifique il est tres etonnant qu'il ne pratique pas naturellement la reference pour ce qu'il ecrit, a moins que ce ne soit du a une absence de formation en sciences humaines qui lui ai fait penser qu'on y pratique pas la reference?
Un des dernieres université ou j'ai travaillé ne tolerait pas le plagiat et les etudiants devait soumettre au logiciel de detection les travaux de master et de doctorat. Ce genre de texte aurait été recalé, même avec guillemet et en citant les sources. Mais les demandes pour obtenir le doctorat peuvent differentes d'une université a l'autre et dans certains les phrases completes accompagnées de citations pourraient acceptées.
Ce qui manque c'est l'explication du rejet du plagiat, au-dela du fait que c'est agir en paresseux, ca pose aussi le probleme de savoir si celui qui ecrit a compris de quoi il parle, et si il se base sur une source unique ou sur plusieurs. Ca peut etre un probleme de vulgariser si on ne comprend pas, ou si on sait pas decrire les concepts. Mais dans les media francais, on entend beaucoup de philosophes dont on ne sait pas tres bien quels titres ils ont
L'arrivée du copier-coller pose de serieux problèmes qu'on ne sait pas trop régler, certains perdent leur travail et leur reputation sur de telles accusations, d'autres sont excusés, c'est la le noeud du problème qui necessiterait une sérieuse clarification, ca ne peut pas etre un crime a un endroit et pasde problème ailleurs..
Je pense qu’un article sur ce sujet était largement suffisant. J’ai ete et je suis encore un fidele de ses émissions sur France Culture. Apprendre , via le premier article , les soucis de plagiats , ne m’a pas empêché d’apprécier toutes les choses que j’ai apprises en l’écoutant.
Cela commence à ressembler à de l’acharnement.
Etienne Klein... Raphaël Enthoven... BHL... décidément, il est beau le paysage philosophique français ! Une belle brochette de jean-foutre !
La magnanimité du jury peut surprendre, voire choquer, mais il est évident qu'ils sont juge et partie dans l'affaire : s'ils reconnaissent le problème aujourd'hui, ils sont fautifs d'avoir valider la thèse à l'époque. Ils sont donc obligés de minimiser le problème.
Seuls des scientifiques extérieurs seront objectifs dans la situation, et on le voit dans l'article, ils sont plutôt défavorables.
Dans le fond, le vrai problème ici, c'est la non reconnaissance du problème par le premier intéressé, et l'ironie dont il fait preuve dans sa réponse, sans s'excuser platement, ce qui serait le minimum. En résumé : il n'assume pas. Ce qui n'est pas très sérieux et ne fait pas honneur à son statut.
"There are no longer original ideas"
Dire ce genre de choses lorsqu'on est un chercheur et un philosophe c'est assez terrible.
Que des idées prennent appui sur d'autres est une chose. Que l'on considère que ce que l'on dira n'est que de la redite, ç'en est une autre. Est-ce la frustration du vulgarisateur, qui se sent confiné voire condamné à la répétition ?
J'ai toujours tiqué sur ce personnage. La suffisance de sa réponse à une entreprise qui me semble légitime et honnête suffit à me conforter dans mes instincts.
Vous avez fait un travail impressionnant de qualité.
Chapeau et respect.
SÉMIR
Aujourd'hui, les politiques qui trichent s'auto-disculpent en remboursant les montants de leurs "écarts".
Étienne Klein, REMBOURSEZ au moins les droits d'auteur du bouquin vendu !
lol
Comme dit dans un commentaire plus récent, les rapporteurs de la thèse défendent Klein car probablement car le contraire impliquerait qu'il n'ont pas lu attentivement la thèse ... Idem pour le directeur de thèse.
Par conséquent, je pense qu'il serait judicieux d'interroger le/la directeur/rice de l'école doctorale où Klein a fait sa thèse, en poste en 2000 et/ou actuellement, ainsi que le/la référente des questions étiques de l'université où Klein a fait sa thèse, qui auront un avis plus indépendant.
Trop mignon le relais de l'article dans libé, signé...libé...avec le lien qui va bien vers @si...ça marche donc dans les deux sens.
L'année 2024 va être pire que 2023 quant aux nombre des abonnés de @si...et peut-être bien de libé.
Confronté à notre recension!!!!
Vous êtes sérieux?
Scandaleux.
Mais bon c’est aussi un bon pédagogue et il est très médiatique. « Ceux qui savent font ; ceux qui ne savent pas enseignent […] »
Le plagiat, c'est mal, c'est interdit. C'est pire dans le cadre universitaire.
Mais qu'a fait Etienne Klein pour que vous lui en vouliez autant? Etienne Klein, on s'en fout un peu. Je ne vois pas en quoi sa thèse ou son émission radio ont une influence médiatique réelle ou politique...
Si c'est ça l'investigation chez ASI... Vous vous dispersez.
Bonjour, Vous évoquez Bruno Roger Petit dans votre article, mais il semble qu'il s'agisse plutôt de Joseph Macé-Scarron.
Peut être se focaliser sur Mrs BHL,Féry,Finkelkraut,Bruckner,que Mr Klein,qui a de très belles émissions sur France Culture,actuellement.
encore un costard pour ce pauvre Klein! depuis l'invention du copier-coller, les ouvrages comptabilisent vite des pages, avec l'IA cela va de manière exponentielle, ajouter toutes les contributions des personnes de son équipe qui apportent leur pierre à l'édifice
je n'ai pas publié de thèse, je suis admiratif de la performance et aurait du mal a lui lancer la première pierre
Holly Molly! C'est moi ou ces gens se foutent royalement de notre poire, genre modèle géant? Là, ils essaient carrément de nous faire croire qu'ils vivent vraiment sur une autre planète et échappe complètement aux questions déontologiques et scientifiques de ce bas-monde!
Et utiliser les problématiques liées au droit d'auteur et à la propriété intellectuelle pour justifier la négligence et la malhonnêteté d'une petite élite académique, c'est tout aussi pourri! Sérieusement, je suis choquée par un tel niveau de médiocrité!
Les réactions de ces universitaires, philosophes, professeurs d’université sont stupéfiantes. À moins que les universités ne soient plus les “temples du savoir et de la rechercheˮ comme on les considérait jadis. Auquel cas le plagiat n’est plus un problème ni pour la recherche, ni pour l’éthique !
En tout cas, voici les conseils prodigués encore aujourd’hui aux étudiants pour leurs TFE ou thèses de doctorat en Belgique :
Université catholique de Louvain :
« Pourquoi citer ?
Citer est essentiel dans tout travail de rédaction. Cet acte démontre votre rigueur scientifique et donne de la crédibilité à vos propos, en asseyant ceux-ci sur des théories scientifiques déjà existantes sur le sujet étudié. Cela permet également au lecteur de remonter aux sources d’information mobilisées dans votre travail.
Par ailleurs, citer est également une obligation légale car il est essentiel dans vos rédactions, de respecter le droit d’auteur. Soyez attentif aux réglementations en vigueur en Belgique et à l’UCLouvain afin d’éviter de vous retrouver avec une sanction d’infraction académique, allant de la mise en probation à l’expulsion ».
Voir l’ensemble des conseils ici
Université Saint-Louis (Bxl) deux des conseils
« Démontrer un sens de l'éthique professionnelle
Il faut permettre au lecteur de vérifier l'exactitude des données rapportées ou du texte cité, ou encore de voir la citation en contexte. C'est un principe de base de la communication scientifique.
Faciliter le repérage des sources par le lecteur
Permettre au lecteur qui voudrait en savoir davantage sur un texte ou un auteur mentionné dans le travail de retracer les sources qu'on a utilisées, ce qui sera possible seulement si les références complètes à celles-ci ont été données dans le document ».
Voir l’ensemble des conseils ici
Deux autres liens pour l’Université Libre de Bruxelles et pour l’Université de Renne2.
Incroyable taff, bravo à Jean et à toi Loris
Cet article attire notre attention sur une thèse que probablement peu de personnes parmi les lecteurs de l'article ont lue .
Cette thèse fait partie de ces écrits savants où on attend de la part du rédacteur une double compétence .
Ici la philosophie et la science .
Wikipedia nous apprend que par sa formation de base Etienne Klein est avant un physicien : école centrale de Pairs, diplômé ingénieur en physique puis titulaire d'u DEA de physique théorique en 1982 .
Ensuite il travaille au CEA et au CERN ...
De fait les emprunts sont là, ce qui est vraiment dommage : il lui suffisait de citer ses sources ...et d'interroger un peu le contenu . ( Pourquoi telle idée (empruntée donc) à tel endroit du texte ...)
Ce qui serait intéressant de savoir, c'est en quoi l'université est-elle intéressée par des personnes qui ont le profil d'Etienne Klein par exemple .
On présume que pour enrichir la réflexion en philosophie des sciences, les philosophes ont besoin des scientifiques et les scientifiques des philosophes . Encore faut-il qu'ils se comprennent et parlent le même langage .
Pour cela il est peut-être demandé aux scientifiques un écrit faisant état de leur approche philosophique sur la question . C'était peut-être (?) le rôle de la thèse de Klein (peut-être, peut-être)
Qu'est-il demandé aux philosophes ? Quelles bases scientifiques sont-ils censé maîtriser pour pouvoir dialoguer de façon productive avec des physiciens au sein d'un laboratoire de recherche ?
"De son point de vue, l'examen des plagiats éventuels d'une thèse et les exigences bibliographiques afférentes relève en France d'évolutions venues du monde anglophone remontant aux années 1980."
J'adore ces justification bidons... La société américaine est à bien de égards repoussante et on s'en sert pour disqualifier tout ce qui relèverait du "puritanisme". Y a qu'à voir comment #meetoo a défoncé ce genre de réflexions franchouillardes. Polanski, Depardieu, DSK, Bill clinton, c'était aussi le puritanisme anglo-saxon à l'époque.
La honte. Merci pour ce précieux travail. Voir les philosophes pillés accepter cela avec des arguments lunaires est la cerise avariée sur ce triste gâteau. Provincialisme hexagonal... On voit bien ce qu'est la puissance médiatique, et les craintes de rétorsion qu'elle implique.
Excellent article.
On se demande encore un peu ce qui a pu déclencher cette enquête, je veux dire, pourquoi Étienne Klein ? Est-il si médiatique et si influent pour mériter une enquête aussi fouillée et aussi persévérante ?
On pense à bien des philosophes de pacotille qui sont autrement plus médiatiques, plus réacs, plus dangereux, et qui produisent quantité de bouquins.
Pour un pêcheur de plagiats aussi pointu, il y a des poissons plus gros non ?
Bonjour, merci pour votre commentaire. J'avais abordé le sujet plus en longueur dans le précédent article publié en mai dernier : Etienne Klein est le vulgarisateur scientifique possédant la plus grande surface médiatique du pays à ma connaissance… à ce titre il fait l'objet de nombreuses interviews, bénéficie de chroniques (bien que l'Express ait arrêté suite au premier article), est sollicité pour des conférences, peut publier dans la prestigieuse collection Blanche de Gallimard. Comme il anime depuis fort longtemps l'une des rares émissions de référence à ce sujet dans un grand média, à savoir "La conversation scientifique" sur France Culture, dans laquelle il choisit (ou non) d'inviter tel ou tel scientifique pour parler de son travail. La question de la source de sa propre légitimité scientifique, comme de ses pratiques médiatiques en ce qui concernait le premier article, ne me semble donc pas relever de l'examen indu d'un quidam quasi-anonyme, bien au contraire (et c'est à cette aune qu'on a réalisé ces deux enquêtes).
Bonjour, merci pour cet article et le partage de cette réflexion, que je trouve très intéressante. Il me semble qu'il y aurait matière à développer cette réflexion sous la forme d'une cartographie de qui dispose du droit de s'exprimer et d'orienter le discours public dans tel ou tel domaine (comme E. Klein en dispose pour la vulgarisation scientifique). Qui sont ces personnes ou ces groupes ou encore ces entreprises, et quels buts servent-ils ? Sont-ils sous influence ? Ces informations sont distillées à travers le site d'ASI (je pense par exemple aux articles sur les conférences de presse de l'Elysée, qui nous permettent de voir qui a accès à la parole présidentielle) mais je trouverais intéressant de s'y consacrer de manière plus concentrée.
Bien répondu, bravo !
:o)***
C' est vrai, mais l'un n' empêche pas l'autre!
Je suis d’accord.
Ce serait bien d’élargir le sujet, d’une part pour éviter de (trop) passer pour des redresseurs de torts frustés wokistes, et d’autre pour que cela serve à quelque chose.
Pourquoi ne pas pas « forcer » les philosophes français à se réunir en assemblée générale, avec quelques invités étrangers pour que ça ne tourne pas trop en vase clos, et éditer à la fin des recommandation générales ?
Qui serviraient de jurisprudence.
Dans les sciences, ça se pratique, il y a des comités d’éthique partout.
On pourra dire que c’est de l’hypocrisie protestante d’anglo-saxon dominant et capitaliste (et donc ayant tout intérêt à renforcer le droit d’auteur). OU PAS.
A débattre.
Vous avez levé un beau lièvre. Etienne Klein va devoir s'expliquer. Des thèse ont été retirées pour moins que ça.
Que des escrocs , bhl , enthoven , klein ...merde vite vite vite , fourest , val ,valls , ouf j'ai failli être anti sémite , je m'en bats lec mais bon .
des pages entières à la suite pour certains... je ne comprends pas pourquoi il ne les introduit pas en nommant l'auteur, ça ne retirerait rien à sa thèse. C'est un manque d'éthique de fou.
C'est très joli toutes ces couleurs.
Bravo d'aller au bout. C'est tellement anormal, en soi ça l'est mais que ça passe nickel est l'aspect le plus étonnant.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Aucune envie de défendre Étienne Klein mais vu la tiédeur des réactions des plagiés (français tout du moins), on peut se demander si ce n'était pas une pratique acceptée à l'époque.
A cet égard il pourrait être intéressant de vérifier leur propre thèse afin d'être sûr qu'ils soient eux mêmes irréprochables.
Moui c'est vrai que cela semble assez abusif mais une thèse de science c'est des 100aine de page donc... Et puis quid de l'hypothèse defendue par Klein, plagiat aussi ou propose-t-il quelque chose de nouveau?
Merci pour cette enquête fouillée et méthodique, mais il serait intéressant de d'y ajouter le pourcentage du texte total relevant ainsi du plagiat car cela change la nature de ce que l'on peut reprocher à l'auteur : si ce pourcentage est faible, c'est de l'appropriation du style des auteurs (ce qui reste malhonnête et contraire à la déontologie, mais ne remet pas nécessairement en question la validité du travail de thèse) ; à l'inverse, si ce pourcentage est significatif, outre la malhonnêteté inhérente au plagiat, c'est toute la démarche intellectuelle qui est illégitime.
Cet article en finit avec cette imposture, mais ce qui étonne, c'est qu'au moment du dépot de la thèse il n' y ait pas eu ces vérifications. D'autant que c'est une thèse de 2000. On est tout de même pas à l'époque Cambadèlis !
Ces vérifications ont-elles été faites ?
Qui procède à ces vérifications ? .
Ensuite, qu'en est-il du Jury de Thèse ?
