"Hogwarts Legacy" et transphobie, malaise des journalistes jeu vidéo
Le 10 février, le jeu vidéo "Hogwarts Legacy : L'héritage de Poudlard" paraît dans le monde entier. Inscrit dans l'univers de Harry Potter, l'objet représente un événement pour la presse spécialisée. Autant pour l'intérêt qu'il suscite que pour les appels au boycott déclenchés en raison des propos et actions transphobes de J.K. Rowling. Un élément de contexte pourtant omis par certains médias spécialisés.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Dire que "la question des Trans" est une des "lignes de déchirures du féminisme", comme s'il y avait deux types de mouvements féministes "pro trans" et "anti trans" relève soit d'une grande méconnaissance du féminisme, soit d'une simplification volon(...)
Les attaques de Jk Rowling contre les personnes trans . L'article que vous mettez en lien montre que le propos de JK Rowling ne me paraissent pas condamnables . Je verrais plutôt une hostilité disproportionnée à l'égard de JK Rowling .
pour rappel :
Le ministère de la Justice persiste depuis plus dix ans à vouloir pénaliser les appels au boycott des produits israéliens lancés par les associations membres de la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) en faveur du resp(...)
Derniers commentaires
je n’adhère pas a l’idée du boycott de ce jeu mais je peux comprendre que certains ressentent le besoin de manifester leur opposition. Ce qui est deja plus discutable ceux sont les campagnes de harcèlement envers ceux qui ont choisi d'acheter le jeu et de le streamer sur twitch ou youtube. la tolérance n'est pas a sens unique. attention a ne pas desservir la cause avec des positions et des actes inutilement radicaux.
Une étude qui tombe pile poil à l'intersection du sujet de la transsexualité et des médias.
Face à l’augmentation de paroles transphobes dans les médias, l’AJL a décidé de lancer une étude pour pouvoir nommer, chiffrer et analyser ce phénomène. L’AJL souhaitait observer de près le traitement médiatique des transidentités dans les médias d’actualité en ligne. Notre veille a duré seize semaines, de fin août à fin novembre 2022, elle a porté sur 21 médias et 434 articles recensés.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Merci à ASI de s’être intéressé à ce sujet !
En espérant d’autres papiers (voire des émissions) sur la thématique « jeu vidéo ».
""C'est une période particulière pour Gamekult, qui est en transition, avec une voilure réduite et un effectif de journalistes amoindri", rappelle aussi ce spécialiste de la presse vidéoludique. La nouvelle direction de la rédaction de Gamekult – intégralement renouvelée après le récent rachat du titre par le groupe Reworld et la décision de l'équipe historique de claquer la porte – aurait-elle vu à travers cette annonce une opportunité de redorer le blason écorné du média ? "
Merci de rappeler un point important.
Il serait peut-être pertinent de consacrer une émission d'@si à l'histoire de la presse vidéoludique et surtout à son état actuelle assez lamentale et assez terrifiante en ce qui concerne l'un des loisirs, sports et/ou arts les plus important actuellement
Bonjour à tous, après lecture de tout ce qui a trait à cette polémique, je me pose cette simple question, qu'est-ce qui défini une femme (et par la même, quid de l'homme)? Comme nombre d'entre-vous ont l'air expert sur le sujet, je suis dans l'attente de vos lumières.
Merci à tous
On tente de faire simple plutôt qu'expert ? chaque individu se définit lui même , ou pourrait / devrait / devrait pouvoir se définir lui même.
je chipote, (quoi que ...) mais :
Qu'est-ce qu'un "individu" ?
à quel âge est-on considéré comme un individu à part entière, capable de se "définir" ?
à la naissance ?
à 8 ans;... à 14 ?
à la majorité ?
Le consensus côté Trans :
Quand la question se pose, et c'est rare, on laisse la personne se présenter avec les habits et le genre de son choix, mais toutes choses définitive ne peu avoir lieu qu'à la majorité. Au pire on utilise des bloqueurs de puberté qui la retarde.
à quel âge est-on considéré comme un individu à part entière, capable de se "définir" ?
ben à la naissance en fait (tout le monde vous voit venir avec vos gros sabots)
Merci pour votre réponse néanmoins, bien que je respecte les envies de chacun à l'auto-définition personnelle, je souhaitais une réponse qui permettrait à tout à chacun de définir "l'objet femme ou bien l'objet homme", et non d'un point de vue subjectif mais d'un qui serait objectif.
Je me permets d'ajouter que simplifier un propos apporterai plus de préjugés que d'argumentations étayées.
Si on se cantonne à ce qui serait "objectif", on tombe sur un écueil, la frontière biologique mâle/femelle n'est pas étanche, on a plus affaire à un espace flou avec au milieu les intersexe.
Même si on se concentre sur la génétique ça ne marche pas, les gênes peuvent migrer au sein d'une paire de chromosomes lors de la création des gamètes, y compris pour la paire sexuelle, les gênes peuvent ne pas s'exprimmer, etc. (Sachant qu'on parle de toute manière d'une batterie de gênes).
Même en utilisant les critères les plus "objectivables" on n'obtient donc pas quelque-chose de pleinement opérationnel.
Merci pour votre réponse étayée et instructive, et effectivement comme vous le soulignez, l'existence des personnes intersexe est une évidence avérée et documentée, et mérite d'être traité avec respect.
Pardonnez mon ignorance mais cette phrase me trouble "la frontière biologique mâle/femelle n'est pas étanche". Je pensais naïvement qu'une fois constitué et surtout après sa naissance, le caryotype de l'être humain ne souffrait d'aucune mutation sauf dans le cas d'anomalie chromosomique.
Enfin si je comprends bien votre réponse, et n'hésitez pas à me dire si me trompe, on ne peut pas définir un mâle et une femelle et cela même en terme biologique car "Même si on se concentre sur la génétique ça ne marche pas, les gênes peuvent migrer au sein d'une paire de chromosomes lors de la création des gamètes, y compris pour la paire sexuelle, les gênes peuvent ne pas s'exprimmer, etc."
Je trouve cela très intéressant et je vous remercie de m'avoir accordé de votre temps.
Pardonnez mon ignorance mais cette phrase me trouble "la frontière biologique mâle/femelle n'est pas étanche"
C'était juste une manière de dire qu’établir une limite absolut et claire entre les deux groupe était impossible. Selon les choix de critères certain individus seront considéré d'un groupe ou d'un autre, visiblement j'ai été plus claire avec mon paragraphe suivant vu que vous avez clairement compris :)
Je pensais naïvement qu'une fois constitué et surtout après sa naissance, le caryotype de l'être humain ne souffrait d'aucune mutation
C'est également l'état de mes connaissances (hors cancer, évidement). Il ne faut quand même pas oublier qu'un paquet de gênes ne s'exprime qu'à la puberté et c'est parfois à l'encontre du sexe attribué à la naissance.
De rien, j'espère être utile et ne pas trop mal retranscrire ce que j'ai compris.
Vous avez été très clair sur vos arguments et votre transcription me paraît fidèle à la pensée que vous exprimez.
Toutefois ma question initiale concernait la possibilité de description d'un mâle/homme ou d'une femelle /femme, mais si selon votre réponse ils ne sont pas definissable, peut-on encore dire qu'ils existent?
Oui, mais pas de manière absolue. C'est un peu comme les perriodes historiques. Ce n'est pas parce que l'on peu placer des dates différentes pour la fin de l'Antiquité que cette dernière ainsi que le moyen age n'existent pas. (Même en Italie le mode de vie antique perdure jusqu'aux guerres Gothiques, bien après la mort de Romulus Augustule, mais on peu aussi dire que ça change déjà pas mal dès l'entrée d'Alaric en Italie).
Je vous remercie pour votre démonstration intéressante bien qu' elle se focalise sur l'objet période dont je reconnais totalement la définition que nous semblons tout les deux partager, néanmoins il s'agit là d'un élément immatériel et ma question concerne plutôt un individu soit un élément matériel jusqu'à preuve du contraire. Et c'est peut être même là le cœur de de mon questionnement, peut-on ne pas décrire la matière existante et ne pas la signifier?
L'appartenance à un groupe (homme/femme) c'est aussi immatériel. J'aurais d'ailleurs pu vous faire le même développement avec les espèces.
Les espèces sont définie par le regroupement des population capables de se reproduire entre elles en produisant des individus eux même capables d'avoir une descendance.
Simplement dans la nature on observe des situation où la population A peu se reproduire avec la B qui peu se reproduire avec la C qui peu se reproduire avec la D qui peu se reproduire avec la E, mais la E et la A ne peuvent pas se reproduire ensemble.
Malgré tout, les espèces sont utilisé en taxonomie par ce qu'elles sont utile, il faut juste avoir conscience des limites de d’outils.
Je vois que vous utilisez le terme taxinomie auquel je souscris, et j'avoue ma faiblesse de ne pas comprendre la pertinence de votre exemple qui me semple plus porter sur la reproduction des espèces mais surtout j'aurais trop peur de verser dans l'ultracrépidarianisme en tentant d'y répondre.
Donc si je vous suis bien, dans l'absolu, on ne peut décrire une femme (femelle) / un homme (mâle) . Alors comment les distinguer ?
Donc si je vous suis bien, dans l'absolu, on ne peut décrire une femme (femelle) / un homme (mâle) . Alors comment les distinguer ?
comme beaucoup de phénomènes sociaux c'est l'integralité de notre socialisation qui fait qu'on peut en general distinguer un homme d'une femme. Vouloir faire une liste de ce que ça recouvre serait impossible. Il n'y a pas de définition de femme ou homme qui soit exhaustive. Et même si il y en avait une; ça reste du langage et le langage évolue.
Si on ne peut définir ce qu'est être l'un ou l'autre, comment prétendre savoir que son corps n'est pas l'un (ou l'autre) ?
Si on ne peut définir
On a jamais dit qu'on ne pouvait pas définir, c'est la question d'une définition absolut et objective marchant pour chaque individus de l'espèce qui est en question ici.
Merci pour votre réponse et vos explications sur les phénomènes sociaux, et en effet vous avez raison, le language évolue. Je reste néanmoins sur ma faim car je croise des homo-sapins (j'espère que le terme vous convient) chaque jour et si je suis vos préceptes, comment puis-je les nommer ou les distinguer si je ne peux utiliser les termes homme ou femme?
Je reste néanmoins sur ma faim car je croise des homo-sapins (j'espère que le terme vous convient) chaque jour et si je suis vos préceptes, comment puis-je les nommer ou les distinguer si je ne peux utiliser les termes homme ou femme?
ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de définition exhaustive qu'on ne peut plus nommer les hommes et les femmes, je ne crois pas avoir dit ça.
et l'abolition du genre n'est pas vraiment à l'ordre du jour.
Merci pour votre réponse éclairante, seulement, et sans les identité de genre, si il n'existe pas de définition "exhaustive" de l'homme et de la femme dans le monde sociale , alors est ce que je ne devrai pas me fier à la description actuelle que me donne le biologie pour en avoir une image plus nette?
*sans nier les identité de genre
https://m.youtube.com/watch?v=7N16QfMdmXE
vous pensez que vous vous referez à la biologie pour determiner le genre des gens mais en fait vous vous réferez à ce que vous avez appris du genre depuis tout petit. "reconnaitre un homme ou une femme" ne fait pas appel à des capacités logiques.
qui me semple plus porter sur la reproduction des espèces
Il se trouve que l’ensemble des individus capables de se reproduire entre eux (et dont les descendant ne sont pas automatiquement stérile) c'est justement ça la définition d'une espèce. Mon exemple cherche à montrer que la définition des contours d'une espèce n'est pas toujours aussi simple que pour Homo Sapiens.
Alors comment les distinguer ?
On admet qu'on utilise un outils imparfait et qu'on peu donc se tromper en l'utilisant. Mais la pluspare du temps ça marche, il faut juste être à l'écoute pour les quelques cas où celà ne marche pas, ne pas être dogmatique.
je vous remercie pour la définition d'une espèce que vous me proposez mais comme je l'ai énoncé précédemment, je ne souhaite pas faire d'utracrépidarianisme en abordant spécifiquement ce sujet.
Donc si malgré son imperfection, la plupart du temps cela fonctionne, je peux alors garder les définitions actuelles tout en omettant pas l'existence de cas exceptionnels où celle-ci ne fonctionne pas ?
je peux alors garder les définitions actuelles tout en omettant pas l'existence de cas exceptionnels où celle-ci ne fonctionne pas
Oui, c'est l'idée générale, et c'est ce que JKR refuse obstinément de faire.
Et bien je suis heureux de vous lire car vous me confirmez que je peux garder mon dictionnaire et sa définition de l'homme et de la femme :)
Concernant le cas de JKR, bien que j'y sois indifférent, ça illustre surtout à quel point l'émotif et la susceptibilité peuvent cristaliser les débats.
En tout cas je vous remercie pour ces échanges instructifs.
De rien, mais pour ce qui est de JKR ça va un peu plus loin, elle fait quand même dans le lobbying parlementaire.
la plupart des critères de différenciation des phénomènes concrets comportent une marge d'indécidable. Ils n'en sont pas moins opérationnels. Le jour/la nuit, le chaud/le froid, les couleurs, etc.
la distinction homme/femme est très largement opérationnelle, utile pour penser le monde. Ce qu'il faut arriver à appréhender, c'est la différence entre "distinguer", et "trier absolument". Et c'est vrai pour toute réflexion sur le vivant.
Nous sommes d'accord, c'est pourquoi je parle bien de définition "absolut" "objectivable" dans se fil. La présence de cette marge indécidable fit qu'il existe une part de la population pour laquelle la subjectivité de la définition est forcément présente.
est-ce que vous dites que la subjectivité de la définition n'est présente que dans la marge indécidable ?
Je pense que la question de cette subjectivité ne se pose et n'est soulevé que par les gens qui se trouvent dans le halo de cette marge indécidable, pour les autres la subjectivité et l'objectivité se recoupent. Après je peu me tromper.
il m'avait semblé comprendre, au contraire, qu'on peut se sentir femme dans un corps à la virilité clairement affirmée, ou homme dans un corps de femme.
La biologie est très complexe, même si on a l'impression que la personne a un corps à la virilité clairement affirmé, ce n'est peu être pas vraiment le cas si elle se sent femme, on a peu être juste pas repéré d'où cela viens, et inversement pour l'autre genre.
De manière général on est ici dans un champ sans certitudes à notre état de connaissance.
il me semble que cette hypothèse suppose d'élargir considérablement la marge d'indécidable... jusqu'à une part non négligeable de la population, une majorité, qui sait ?
... et à mon avis, les distinctions opérationnelles (pour penser le monde) sont celles où le décidable est largement plus présent que l'indécidable...
Franchement je ne pense pas, ces gens sont juste plus visible qu'avant mais ne sont pas si nombreux.
ceux qui souhaitent changer de sexe, peut-être. Mais si vous pensez que chez ceux-là il y a des éléments biologiques qui font qu'on peut les considérer comme "indécidables", alors ces critères pourraient concerner beaucoup plus de monde.
alors ces critères pourraient concerner beaucoup plus de monde.
Si les gens se sente bien dans le sexe attribué à la naissance, pourquoi se poser la question par rapport à eux, à quoi sa servirai?
En effet.
Et il se trouve que l'identité des chromosomes sexuels permet la catégorisation mâle/femelle dans la très grande majorité des cas, ces deux catégories ayant très souvent des traits phenotypiques propres.
Grosso modo, l'ordre de grandeur de l'incidence des males XX ou femelles XY est < 0.1%, et on a une bonne idée des gènes impliqués, par exemple le gène SRY.
Ce ne sont pas les propos que j'envisageais de simplifier mais la façon de s'aborder les uns les autres.
La science, la génétique la biologie nous font découvrir toujours plus notre complexité.
Vous exposez le besoin de définir l'autre selon des "critères objectifs".
J'admets que je n'ai pas à définir la personne qui est en face de moi, sa définition lui appartient
Le problème pour la volonté est qu'on échappe pas à la physique. :-)
Et d'autre part chacun peut se considérer comme on veut, ça n'oblige personne à considérer l'autre comme il le voudrait.
Et c'est là le problème.
Prendre des mesures coercitives contre moi pour m'obliger à considérer qui que se soit comme étant ce qu'il voudrait, c'est VTFF. Et c'est du fascisme.
Si tu as envie de te balader avec une plume dans le cul en faisant cot cot, c'est ton problème; mais ne me demande pas de traiter comme un poule et d'attendre des œufs.
Et si ça n'avait rien a voir ?
"Quand il ressent un profond malaise , qu'il se sent attaqué par la bêtise ambiante , pour survivre , pour échapper a ses pensées suicidaires , il ressent le besoin impérieux de se mutiler , de se faire mal , de s'humilier , de détruire ce qu'il est , de justifier son impuissance . La douleur passée , la honte au front , les yeux baissés , le souffle coupé, il peut oublier la violence qui l'a meurtrie . Il a survécu encore une journée ."
"Rien" ne définit une personne de genre féminin à part elle-même. Et ça vaut pour le genre masculin aussi d'ailleurs.
Je ne connais pas votre genre, mais posez vous la question à vous même: à votre naissance on vous a dit que vous étiez une fille/un garçon, est-ce que cette assignation vous convient ou vous met en "dissonance"? Si elle vous convient, ça veut dire que vous êtes bien, au plus profond de votre conscience, de ce genre-là.
Si vous y réfléchissez bien, et essayez de chercher quelque chose d'externe, ou même de biologique, qui fait que vous vous identifiez intimement à ce genre, il est fort probable que vous ne trouviez rien de franchement définitif. Il ne reste donc "que" votre intime conviction. Et c'est là l'essentiel. Et c'est ce qui fait que les personnes qui ont l'intime conviction d'avoir été mégenrées ne devraient pas avoir à répondre autre chose que ça.Merci pour votre réponse cependant je n'ai pas exprimé d'opinion sur le genre, je souhaitais juste une réponse qui permettrait à tout à chacun de définir "l'objet femme ou bien l'objet homme", non d'un point de vue subjectif mais d'un qui serait objectif.
Si je devais m'exprimer sur "rien ne défini le genre" j'avoue que je m'appuierais modestement sur le dictionnaire.
Alors, si vous ne vouliez pas parler de genre: l'objet femme et l'objet homme n'existent pas. La femelle et le mâle, peut-être....
En effet ma question ne porte pas sur le genre mais sur comment définir objectivement un homme ou une femme afin d'en avoir une caractérisation commune à tous. Pour ce qui est de femelle/mâle, je crois bien que c'est le sexe biologique qui détermine la caractéristique mais je ne veux pas faire de raccourci.
Personellement j'ai une question sur le jeu sur un autre sujet, est-ce que l'intrigue c'est bien un complot gobelin qui enlève des enfants? Parce que l'on parle du pleuple qui regroupes touts les clichés antisémites communs et se serait assez gros qu'ils aient réussit à en faire les responsables d'un complot. J'ai vu circuler ça et j'aimerais confirmation.
J'avoue que je ne sais pas dans quelle mesure on peut qualifier J.K Rowling de transphobe. Dans le peu de déclarations que j'ai lues d'elle, elle disait, en substance, que le réalité biologique était incontournable. Un homme ne pouvait pas devenir une femme et inversement une femme ne pouvait pas devenir un homme. La question du genre, c'était autre chose. Est-ce qu'on a le droit d'avoir cette position ? Est-ce qu'on est transphobe quand on fait la distinction entre sexe biologique et genre comme elle le fait ? Est-ce une opinion discutable ou une agression ? Au vu de l'article d'ASI, la question est tranchée.
Toujours est-il que JK Rowling a bien refroidi son fandom (pourtant un des plus large derrière Star Wars et Le seigneur des Anneaux) avec sa transphobie maladive qui a tourné à l'obsession. Elle avait tout pour être respectée et aimée pour les livres qu'elle a écrist. Maintenant, comme pour Polanski, on est à devoir se demandé si on peut "séparer l'oeuvre de l'artiste". Quel naufrage.
"Dans les faits, ce centre a été créé en tant qu'espace non-mixte (au sens biologique du terme)"
autrement dit ce centre supposé accueillir les femmes exclu de fait les femmes trans; la non-mixité de genre implique d'exclure les hommes.
Sinon sur l'affaire; on sait depuis des années que JK Rowling fait une fixette extremement malsaine sur les personnes trans et milite activement contre leurs existences; les gens demandent des "preuves" qui sont sous leurs yeux (bon souvent de mauvaise foi) mais non elle n'as pas dit "il faut toustes les bruler" comme Marine Le Pen n'as pas dit "il faut tuer tous les noirs et les arabes"; il faut arrêter d'être bête cinq minutes.
Au Royaume-Uni elle n'est d'ailleurs pas isolée puisque d'autres auteurs comme Graham Linehan (auteur de séries à succés comme IT crowd) ont completement vrillé à l'obssession.Concernant le jeu le boycott n'est pas de l'activisme politique MAIS ne pas acheter le jeu / n'importe quel produit culturel d'une transphobe (ou raciste /sexiste...) notoire ça me parait le minimum si on se prétend sensible aux discriminations que subissent les personnes trans, c'est vraiment le minimum. De la même manière que je donne plus d'argent à Polanski pour voir ses films.
Si vous voulez en savoir plus le youtube anglo-saxon s'est déja penché sur la question:
contrapoints: https://www.youtube.com/watch?v=7gDKbT_l2us
Jimquisition: https://www.youtube.com/watch?v=uNKyQVsgKLg
Lindsay Ellis: https://www.youtube.com/watch?v=NViZYL-U8s0
Sur les sites de JV; le site Rock Paper Shotgun n'as evidemment pas critiqué le jeu mais à la place a fait une "magic week" avec des jeux sur le thème de la magie qui font la part belle aux createur-ices trans.
De manière opportuniste également la transphobie est le sujet "porteur" qui tourne en boucle chez tous les conservateurs et autres nazis; des états-unis à la France en passant par la Russie (on rappelle que Poutine a cité Rowling pour derouler son discours sur le "déclin de la civilisation occidental"). Evidemment on parle de la vie de gens qui est directement menacé dans des états comme la Floride où l'on a aussi banni toute lecture "non autorisé" des cursus scolaires (et les droits des homosexuels; des femmes et des noirs sont aussi dans leur viseur).
Sur le boycott
L'appel au boycott n'est qu'un appel, chacun est libre de le suivre ou pas.
La question ici, est de savoir s'il faut étendre le jugement que l'on a sur un auteur / une autrice à son œuvre... Encore qu'ici, il s'agisse plutôt d'étendre ce jugement à un produit dérivé, générateur de royalties.
Eh bien, que chacun agisse selon ses opinions !
Sur les positions de Rowling
Ce contre quoi J.K Rowling s'est exprimée, c'est le danger potentiel d'une "confusion des genres", qu'illustre la polémique récente en Écosse, autour du transfert d'une femme transgenre coupable de 2 viols sur des femmes, vers une prison pour femmes. C'est d'ailleurs ce que souligne le lien inscrit dans l'article "Transphobie : 5 dates clés pour comprendre la polémique autour de J.K Rowling, de 2018 à 2023".
Personnellement, je ne qualifie pas Rowling de transphobe. Sa position est bien plus nuancée que cela. Mais le raccourci est facile, et c'est d'ailleurs la spécialité de Twitter, que de raccourcir à coups de punch line, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de pensée articulée.
Vous vous souvenez des gens de La Manif pour Tous qui n'étaient pas du tout homophobes même que leur meilleur ami était homosexuel ?
Et bien vous avez les mêmes exactement qui reviennent.
Ils ne demandent plus qu'on prive les homosexuels de leurs droits humains sous prétexte de protéger les enfants. Ils sont pour que l'on prive les transsexuels de leurs droits humains .... pour protéger les enfants.
Et bien sûr leur meilleur ami est transsexuel.
Cet appel au boycott n'est-il pas un peu too much??? JK Rowling n'est liée à ce jeu que parce qu'elle est l'autrice de romans qui l'ont inspiré. Les créateurs du jeu ne sont pas responsables des propos et des actes de JKRowling. Boycotter le jeu, c'est les punir eux.
En revanche elle va toucher des royalties, et elle en touche à chaque roman vendu, à chaque diffusion d'un des fims, pour chaque produit dérivé. Et c'est là le problème à mon avis. Les règles qui régissent la propriété intellectuelles sont mal foutues. Certes l'autrice a inventé un univers, et il est juste qu'elle soit rémunérée pour les oeuvres qu'elle a créé. Mais qu'elle touche des royalties à chaque fois que quelqu'un dit "Harry Potter", c'est problématique.
Dans le cas du jeu, elle va toucher des droits alors qu'elle n'a absolument rien créé. Une forme d'indemnité ou de somme forfaitaire serait plus cohérente, genre "merci madame pour votre idée, on va s'en servir pour faire un jeu, on vous donne donc ....€ de dédomagement, merci au revoir".
Ce sont les créateurs du jeu, les programmeurs, les dessinateurs, les scénaristes...etc qui sont pénalisés dans le cas d'un boycott du jeu.
La liste est longue de tous les auteurs/artistes/créateurs qui tiennent ou ont tenu des propos abjectes/racistes/mysogines/transphobes/secistes...etc. Ca en fait des trucs à boycotter...
Les attaques de Jk Rowling contre les personnes trans . L'article que vous mettez en lien montre que le propos de JK Rowling ne me paraissent pas condamnables . Je verrais plutôt une hostilité disproportionnée à l'égard de JK Rowling .
Votre conclusion, c'est qu'on ne peut pas parler du jeux video sans parler des propos transphobes de la créatrice de l'univers de ce jeu : c'est pas bien. Or vous faites un article où vous mentionnez 4 fois "twitter" sans rappeler les propos transphobes (et autre) de son patron. Du coup quelqu'un peut m'expliquer les règles en matière de boycott ? On considère qu'on boycott quand tout le monde dit qu'il faut boycotter ? Quand c'est une femme ? Quand c'est pas très "coûteux" pour soi ? Est-ce qu'il fallait boycotter arrêt sur image après la fameuse émission devenue meme, parce que l'invité avait l'air de considérer les propos de D.S. limite transphobe ?
Je découvre ici d'autres aspects de la polémique sur JKR.
Au début j'avais pris un peu sa défense lors d'une discussion de fin de soirée... Cette histoire d'hébergement pour femmes battues n'accueillant pas les "trans" ne m'avait pas paru complètement indéfendable, sur le plan théorique (on peut concevoir que des femmes "XX" sur le plan chromosomique ne soient pas en confiance si dans la même structure sont accueillies des femmes "XY".)
Mais bon, vu tout ce qu'elle a rajouté après il ne semble plus trop subsister de doute quant au malaise.
Le plus drôle dans cette affaire est que la foule anti-woke s'est précipitée pour acheter ce jeu qui, au final, est assez woke! Exit les genres masculin et féminin : les joueurs doivent choisir entre "body type 1" et "body type 2". De plus, la plupart des personnages principaux sont tous issus de la diversité.
Avec un peu de recul(ou de cynisme?) sur la situation, il faut reconnaître que les développeurs du jeu ont obtenu toute une campagne de marketing. Je ne crois pas que les appels au boycott ont été plus fort que les appels à acheter le jeu.
Bien sûr, cela implique aussi que les wokes refusent d'acheter un jeu woke!
Ne me dites pas que ce n'est pas drôle...
C'est une impression ou l'article évite tant que faire ce peut d'expliciter ce qui vaut tant de « problèmes » à JK ROWLING ?
Donner tous les détails des réactions c'est bien, avoir les tenants et aboutissants du fond du sujet, je pense que ça serait mieux.
"En minimisant d'ailleurs parfois les faits reprochés à l'autrice britannique" une petite prise de position discrète...
Au lieu de participer à cracher sur cette dame, il serait intéressant de rappeler le contexte : la question des Trans est une des deux lignes de déchirure du féminisme (l'autre étant la prostitution). À Nantes, un centre d'accueil féministe a fermé à cause de cette déchirure qui a bouffé la communauté.
Donc oui, c'est facile de passer pour super ouvert en disant "la transphobie c'est mal". Mais @SI m'avait habitué à un discours un peu plus profond et nuancé. Mettre à la poubelle la moitié du mouvement féministe en les rangeant dans la même étagère que les nazis me semble un peu rapide et hasardeux.
Vivement une émission sur le sujet :p
C'est l'occasion pour refaire un épisode de C'est p@s qu'un jeu comme au bon vieux temps !
Et quand on s'attarde sur les forums de Gamekult, on se rend compte que pour beaucoup, le centre d'accueil Beira's Place n'est pas du tout transphobe puisque c'est pour la sécurité des femmes que ce choix a été fait ! Tout ça rappelle la coupe du monde au Qatar : combien sont prêt.e.s à remettre en question leur loisir favori ? Beaucoup préfèrent la mauvaise foi et la tête dans le sable malheureusement.
pour rappel :
Le ministère de la Justice persiste depuis plus dix ans à vouloir pénaliser les appels au boycott des produits israéliens lancés par les associations membres de la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) en faveur du respect du droit international dans le conflit israélo-palestinien . Son entêtement risque d’aboutir à un nouveau rappel à l’ordre de la France par les instances européennes.
Le 11 juin 2020, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a, dans un arrêt Baldassi, condamné la France pour avoir violé la liberté d’expression de militants BDS.
Comme il y a la bonne et la mauvaise extrême droite on dirait qu'il y a les bons et les mauvais boycott