"Hondelatte raconte" : un journaliste imite des femmes violées en pleurs
Dans son émission "Hondelatte Raconte", Christophe Hondelatte est revenu sur l'affaire Florian Varin, violeur en série. Pour conter cette histoire, le journaliste - comme dans chacun de ses épisodes - s'est mis "dans la peau" des protagonistes. Il a aussi mélangé deux histoires et diffusé le prénom des victimes à leur insu. Plusieurs d'entre elles dénoncent le procédé auprès d'"Arrêt sur images".
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Il me semble que C. Hondelatte se défend assez mal. Sa façon de faire est tout de même assez gênante, s'agissant de ce genre de crime. On imagine facilement le traumatisme des victimes s'entendant ainsi mal imitées, qui plus un par un homme. Il dit :(...)
un homme qui imite des femmes violées en train de pleurer
Mais comment peut on imaginer une seule seconde diffuser un truc pareil ?
La "marque de fabrique" de Christophe Hondelatte, "quand ça te concerne toi, tu te dis «wow»".
Mais c'est le principe-même de ce genre d'émission qui est de toute façon un sommet de fausse empathie, une hypocrite recherche de profit au dét(...)
Derniers commentaires
Ne plus regarder,écouter toutes ses émissions ,avec ces commentaires pathétiques et nauséabondes.
"Mes récits ont une vocation populaire (c'est mal ?) et j'assume la part de mise en scène."
Quelle idée se fait Hondelatte du "populaire"?
L'expression "j'assume" est encore une fois employée de travers par C. Hondelatte (le h étant muet) : assumer quelque chose c'est subissent les conséquences. En l'occurrence, ce sont les victimes des viols qui subissent les conséquences de ses imitations pathétiques et de sa mise en scène ridicule et approximatives. Ce sont elles qui se retrouvent re-projetées dans cette expérience pénible et tournée en ridicule. Lui, il se contente de percevoir son cachet, il y a sans doute plus dure comme conséquence à "assumer".
J'ai pas mal écouté ces émissions de true crime en podcast, Café Crime quand Jacques Pradel était encore sur Europe 1, puis l'heure du crime sur RTL, Affaires Sensibles dont vous avez déjà parlé. Un récit puis une interview.
Je me souviens avoir été surpris par l'arrivée de la musique et des bruitages pendant le récit. Puis avoir constaté que c'était de plus en plus théâtralisé.
Ces différents programmes s'influencent sûrement entre eux, se courant après sur le plan de la réalisation pour en faire un spectacle radiophonique. Toujours plus de mise en scène, jusqu'à ce que ça devienne un peu gênant, s'agissant d'affaires criminelles.
un fait divers n'est pas de l'information
à répéter à longueur de temps les crimes les plus horrible à faire de la publicité pour les pire criminels, fait partie de la propagande d'extrême droite pour faire peur aux électeurs à qui ils ne parlent que d'immigration et de sécurité
un dément poignarde au hasard et le candidat fasciste reçoit plus de 30% des suffrages
l'Arcom aurait du faire le ménage parmi toutes ces chaines de la Tnt qui diffusent à longueur de soirée des képis et des juges, des polars, même Arte se commet avec l'ultra-violence certes diffusée après minuit
Propriétaire de m…., radio de m…., émission de m…., animateur de m…., qu’attendre de plus ?…
https://www.lepoint.fr/economie/christophe-hondelatte-nouveau-petage-de-plombs-a-rtl-27-04-2012-1455854_28.php
La "marque de fabrique" de Christophe Hondelatte, "quand ça te concerne toi, tu te dis «wow»".
Mais c'est le principe-même de ce genre d'émission qui est de toute façon un sommet de fausse empathie, une hypocrite recherche de profit au détriment de la plus élémentaire ... je cherche le mot... décence ?
un homme qui imite des femmes violées en train de pleurer
Mais comment peut on imaginer une seule seconde diffuser un truc pareil ?
Merci pour cet article.
Hormis tout le reste déjà pénible, je trouve ça dégueulasse de balancer les prénoms, et il a l'air de s'en foutre complètement... honteux!
Hondelatte semble (je dis semble parce que je n'ai pas écouté ses émissions) reprendre le flambeau jadis exploité par Bellemare, c'est-à-dire la dramatisation de faits-divers.
Dès lors qu'il se livre à une dramatisation, c'est bien d'une mise en scène (en ondes, plus précisément) qu'il s'agit. Raconter des faits-divers à la radio sans les "interpréter" reviendrait plus ou moins à lire le dossier judiciaire ou les minutes du procès : autant dire qu'une partie conséquente de l'auditorat irait vite voir ailleurs.
C'est donc le principe même de ses émissions qui est problématique, et pas seulement celles qui sont consacrées à des violeurs. Dans les autres faits-divers aussi il y a des victimes : s'est-on demandé si les victimes d'escroqueries, de coups et blessures, d'agressions, enfin bref de tout ce qu'on voudra, ressentent aussi ce genre de malaise à l'écoute des émissions qui sont consacrées à leurs affaires ?
Il me semble que C. Hondelatte se défend assez mal. Sa façon de faire est tout de même assez gênante, s'agissant de ce genre de crime. On imagine facilement le traumatisme des victimes s'entendant ainsi mal imitées, qui plus un par un homme. Il dit : "Ayant signé à ce jour plus de 1 100 histoires dans le cadre de «Hondelatte Raconte», sachez que je n'ai jamais fait l'objet d'aucune plainte de la part de qui que ce soit". Eh bien en voilà justement quelques unes, à bon droit. Si toutes les inexactitudes relevées sont réelles, c'est encore plus ennuyeux, car elles montrent une certaine désinvolture par rapport à ces faits très graves. Sans parler qu'il raconte l'histoire de victimes encore présentes : il n'hésite donc pas à prendre le risque de les renvoyer à leur cauchemar. Tout cela, comme il dit, pour un récit "à vocation populaire", expression qui montre bien qu'il se situe bien là dans le divertissement. Divertir avec des récits de vrais viols, en révélant qui plus est le prénom des victimes : voilà qui parait tout de même bien scabreux, pour le moins.