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Intermittents : "Il faut sortir le Medef de l'Unedic !"

Deux conflits sociaux ont fait la une cette semaine: la grève des cheminots, dont de grandes voix des médias nous assurent qu’on n’y comprend rien, et que les cheminots n’y comprennent rien eux-même, et le conflit des intermittents, que tout le monde croit comprendre mais le comprend-ton vraiment? Pour aborder ce conflit, nous avons invité Jean-Patrick Gille, député PS, auteur d’un

Derniers commentaires

Le débat était on ne peut plus clair. La démonstration de Samuel Churin tout à fait compréhensible pour qui écoute attentivement. Elle l'eu été encore plus s'il n'avait eu à se battre pour parler plus d'une minute sans être interrompu.
Jean-Patrick Gilles fait plutôt figure de technocrate traitant tout sujet avec la même grille comptable et scandant tous les arguments pour contenter le medef. Un classique étant la réplique à la proposition d'étendre le régime des intermittents au régime général: vous voulez étendre la précarité à toute la société!
La précarité s'étend déjà à toute la société, la proposition ne vise qu'à en atténuer les effets.
D'autre part, la notion d'abus de droit n'a pas de sens, l'optimisation en a un mais n'est pas condamnable lorsqu'elle respecte le droit (sinon il ne s'agit plus d'optimisation mais d'outrepassement).
L'état n'aurait jamais dù reprendre la main sur la sécu (en avait-il seulement le droit?), ni geler les cotisations de même que le medef n'a rien à faire dans un système qui organise la solidarité entre les salariés. Pourquoi n'y a-t-il pas de plafonnement de l'indemnité chômage dans le régime général?

Vaste sujet o combien crucial et structurant pour une société...
L'explication sur l'absurdité du terme surcout est clair et Jean-Patrick Gilles est soit stupide soit de mauvaise foi! Si on applique les règles des annexes 8 et 10 (intermittents) au chômeur lambda, on fait des mégas économies, c'est donc le régime normal qui est un surcout. Vous trouvez que c'est idiot de parler de surcout du régime classique? Pourquoi ce serait plus intelligent pour les annexes 8 et 10? Il n'y a pas de surcout car on ne compare pas un modèle d'indemnisation de l'emploi stable à un modèle d'indemnisation de l'emploi précaire, or pour parler de SURcout, il faut comparer deux régimes d'indemnisation qui nes sont pas comparables...
Ce qu'on comprends très bien à l'issu cet ébat, c'est que la seule personne qui maîtrise son sujet est Samuel Churin.
Gille est pour la simplification des arguments de Churin, ça l'arrange bien car c'est visiblement trop compliqué pour lui et Daniel Schneidermann.
Après ça et le sujet sur l'Ukraine, va falloir ouvrir un site arrêt sur arrêt sur images?
Y a intérêt à ce que DS rende des comptes et se remette un peu en question sur ses méthodes. A trop dénoncer Aphatie on finit par le devenir?
#lesvendredisincendiaires
Le médiateur passe l'émission à faire semblant de ne pas comprendre et noyer le poisson... au passage il se sert des plasticiens pour "relativiser" la précarité des intermittents... alors même que le gouvernement est en train d'assommer le régime "auteur/plasticien/illustrateur/bd" ... Le niveau de cynisme est à son comble...

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Des privilégiés qui veulent conserver le beurre et l'argent du beurre.......comparé à un ouvrier," l’intermittent " est un nanti......je ne conteste pas le statut précaire de certain, mais comme toujours pour la plupart comme Depardieu, millionnaire qui se permettait de s'inscrire à ce régime particulier......
Il y a un grand coup de balai à mettre, que ce plaise ou non !
Concernant le socle commun de compétence, il me semble qu'un point fondamental n'a pas été évoqué. On a tendance à valoriser le développement de la pédagogie par compétence, notamment auprès des enseignants les plus progressistes, sur l'idée que la vieille notation numérique est dépassée, humiliante, relégante, etc. Or, on oublie souvent que les notes sur 20 (ou sur 10) évalue un travail, alors que la notation par compétence évalue une personne.

Dans le socle commun du collège existent des compétence telles "manifester sa curiosité" (pilier 5). Qu'est-ce qui est le moins stigmatisant. Avoir un 6/20 parce qu'on a pas travaillé (ce que la plupart des élèves comprennent très bien, voire anticipent), ou que l'institution vous dise : "Toi, mon p'tit, tu n'es pas curieux" et que cela soit inscrit sur le marbre du dossier scolaire, de manière à ce que le futur DRH, puisse juger plus facilement de votre employabilité ?

Le socle commun prétend qu'il "? pour but de développer une attitude de curiosité" (voir ici), mais il faut garder à l'esprit que le socle commun n'est pas un outil pédagogique, mais un outil d'évaluation. Et cet outil est effectivement sorti tout droit des formations de DRH des années 1990.
Tres cher ASI

Je te conseille vivement d'aller voir l'émission de médiapart sur le sujet, qui datait pourtant du 18 juin et qui aurait pu permettre à tes journalistes de connaitre un peu mieux le dossier et d'éléver le niveau. Le discours de Samuel Churin, et non Chiron comme il est écrit en titre de ce sujet, y est beaucoup plus clair. Peut-être cela a-t-il un rapport avec le fait qu'on le laisse s'exprimer...

Je suis vraiment très déçu par cette émission d'ASI, par le manque de préparation dont elle a visiblement bénéficié, par le comportement de Daniel Schneiderman qui s'est illustré par un parti pris flagrant, une absence d'esprit d'analyse et d'élégance.

De critique des médias traditionnels, tu es en train d'en devenir une redite...

Tu nous avais habitué à mieux, il me semble....
Le témoignage de Sylvain le cheminot est intéressant. Il expose clairement et dans les détails les enjeux de la grève des cheminots dont les conditions de travail sont en effet sont menacées d'être amoindries avec la réforme ferroviaire. Les cheminots ne sont pas des privilégiés même si leurs conditions de travail sont parmi les meilleures du secteur public et privé. Ce n'est jamais une bonne nouvelle qu'une catégorie de travailleurs voit ses acquis rabotés car cela montre clairement les avancées du libéralisme économique, inscrit dans les traités européeens et qui sous-tendent un système économique pour toutes les catégories de salariés. Mais au delà de ce constat, se pose la question du pouvoir de négociation, que les libéraux appelent pouvoir de nuisance. En bref et pour parler directement si vous pouvez emmerder des centaines de milliers de voyageurs par une grève et que vous êtes protégés par un statut, vous instaurez un puissant rapport de force qu'aucun pouvoir ne peut ignorer. Cette force de négociation fait ressortir l'impuissance de millions de travailleurs qui ne disposent pas de ce levier. Il est trop simple de penser que les travailleurs du public font grève par procuration pour les millions d'autres qui ne peuvent pas faire grève.
Je ne vois pas comment associer la défense d'interêts catégoriels à une critique radicale du système mais je suis prêt à écouter tous les commentaires à ce sujet. Il faut beaucoup de convictions personnelles voire d'empathie pour soutenir ou au moins accepter sans rechigner une grève des transports. Comment l'ignorer ? Sans rapport avec la précédente mais symbole de la défense d'interêts catégoriels, les grèves des taxis et ambulanciers, très pénalisantes, posent aussi la question de l'utilisation d'un rapport de force dont ne disposent pas la grande majorité des salariés.
Dommage qu'à part Ptilou,personne,ou presque, n'ait parlé de la SNCF.Quand j'ai lu 2 émissions en une,je l'ai crue!Je suis naîve!Disons,que c'est moitié cheval et moitié alouette.Pourquoi ne pas mettre,les 2 syndicalistes ensemble sur le même plateau,on se serait rendu compte qu'ils étaient beaucoup plus proches dans leurs luttes qu'on ne le croit;d'ailleurs n'y-a-t-il pas eu convergence parfois?Quelle chance a eu M.Churin d'avoir un contradicteur ce qui amène force discussions,alors que le cheminot est passé en dernier.Il y a aussi que les @sinautes doivent se prendre pour des intellectuels et préfèrent parler art que transport alors que les 2 sont aussi importants.
Bonjour,

Je partage vraiment et durablement les réactions sur :
1) l'insupportable tendance de DS à faire semblant d'être un journaliste "agressif anglo-saxon modèle" en empéchant les participants de terminer une phrase (ou de commencer une démonstration) par des interruptions style "oui ou non ? Répondez !"
2) l'absence - consternante ... - de préparation.

Que la petite équipe d'ASI ne saurait pallier ... parce que ... ce n'est pas - et pas plus pour DS - le sujet ni le projet du site que de "faire du C dans l'air" [mon dieu !!!] qui se voudrait donner - aussi, un cheval, une alouette - la parôle à une "opposition" (?).
Arrêt sur Images, son sujet, son projet, c'est la critique des médias, l'intelligence critique. Ainsi, ici - intermittence et cheminots, deux conflits sociaux qui interrogent le modèle social - le sujet, c'est le traitement même de ces conflits, les paroles portées, les images associées, la syntaxe et le vocabulaire, les cadrages etc (dont la mode infinie des "micro trottoirs de toutes sortes" dont font partie les sollicitations de réactions y compris d'experts quelconques. Confusions ...).

J'y insiste : à côté des péchés (non véniels) dans l'animation des émissions - qui amènent à soutenir d'autres formules et d'autres comportements (cf Hors-Série) - il y a ceci qui est fondamental :
* ASI n'est pas un "contre journal" critique de toutes les actualités. Il y a des réussites proches pour ça (cf Mediapart, par exemple).
* ASI est un site de retour sur le traitement médiatique "du monde comme il va" (et il ne va pas bien dit le cuisinier de Mère Courage).
* Et, plus largement, de la place et de l'utilisation des images, comme de la place et des effets d'un nouveau flux partagé, Internet.

andref
Sur la réforme du train, je souhaiterais préciser que contrairement à ce que raconte DS, ce n'est pas Bruxelles qui impose la refonte SNCF+RFF.

En effet, la Commission Européenne, depuis que RFF a été créé, et certainement avant aussi, sait additionner tous les déficits des comptes des établissements publics sous contrôle de l'Etat, et que, par conséquent, qu'il y ait deux établissements ou un seul, s'agissant du domaine des transports, ne présentait pas de difficulté à surmonter, ni technique, ni comptable, ni méthodologique, ni politique, ni économique.

Mais c'est vrai que pour faire passer une réforme, il vaut mieux dire qu'elle s'impose depuis l'extérieur que de s'autocritiquer
Je regarde l' émission de médiapart sur le même sujet que celle d'arrêt sur image: "Médiapart sncf intermittents les raisons de la colère. avec edwy P. dans le rôle de Daniel S.

Bonne émission, interessante, enfin, après celle sur le même sujet de ASI.

Je me dis: Médiapart a racheté ASI; Edwy p-Plenel a racheté ASI. Edwy Plenel Torpille ASI. Edwy plenel a engagé son combat de minage contre ASI et Schneiderman. ( cf son manque totale de soutien de Denis Robert, son torpillage de Denis Robert), sans scrupule ni état d'ame il élimine tous ses concurrents, ceux qui travaille dans le même champ que lui.

Quand il y aura eu XXXXX de messsages disant "Daniel, tu n'as jamais été aussi mauvais", il le sera de plus en plus et craquera, démissionera, ou sera viré. Bravo Edwy!
N.P.
Cher DS,

La facon dont vous vous faite embarquer dans le petit jeu de Jean-Patrick Gille est indigne de vous. Je suis choqué. La manoeuvre est pourtant très lisible :
- Il tutoie Mr Churin
- L'appelle par son prénom
- Fait tout pour décrédibiliser ses propos pourtant très clair
- Le place dans la position du "saltimbanque", du "doux rêveur", de l'artiste pas sérieux. Alors que lui - le médiateur - est sérieux, connait ses chiffres et ses dossiers.

Tout les éléments de langages utilisés servent juste à lui faire prendre le dessus et ridiculiser son adversaire.

On est en pleine manoeuvre politique et vous ne voyez rien!!!
Le pauvre Samuel Churin se fait bouffer tout cru et - plutôt que le protéger contre les assauts du professionnel de la politique - vous l'enfoncez!

Bref, cet émission est indigne d'ASI et je ne vous ai jamais vu aussi mauvais, Mr Schneidermann.

Ce que je retiens de cet émission c'est que les intermittents ont perdu la bataille du langage. Ils sont morts maintenant, ce n'est plus qu'une question de temps. Et c'est aussi de la faute d'ASI. Ici le traitement aurait du être tout autre. Vous êtes passé à côté de votre mission, dommage.

Messieurs-dames d'ASI, sur ce coup vous n'avez rien vu et avez tout raté. Je ne vous félicite pas.
Drôle, Mr Gille, le député médiateur, au ton cassant et onctueux tout à la fois, a cherché à imposer le tutoiement à son interlocuteur (comme pour mieux le phagocyter), l'appelant aussi par son prénom, genre on est un peu pote quand même... Mr Churin n'est pas tomber dans le panneau.
Je pense décidément que vous devriez consacrer une vraie émission "pluraliste" à la question de cette opposition entre savoirs et compétences.
vous devriez peut-être inviter Nico Hirth pour comprendre en quoi l'importation du "concept" de compétence ( mais encore il y en a d'autres ( projet par exemple) dépend d'une modèle de soumission du travail à une évaluation comptable ( mesurable immédiatemnt) comme elle est imposée dans les entreprises. Les" compétences" sont avancées contre le" métier",dans l'idéologie manégériale. A ce propos vous devriez sans doute lire Richard Senett sociologue philsophe qui permet de comprendre enquoi il est absurde d'opposer l'artisanat,les "mains" et la tête. Mais en tout cas l'idéologie managériale tend à exporter ses modèles à l'Ecole aux fins de la compétitivité et tout ce qui s'en suit.....
A approfondire donc? cordialment, MV
D'abord au niveau compréhension, je trouve que les discours étaient clairs. On comprend bien dès le début que si le député parle de 320 millions, c'est dans le but de ménager la chèvre et le chou. On comprend qu'il dit à Samuel Churrin "mais le medef attend que ça, sauter sur une proposition comme la tienne et faire du précariat la norme, donc je ne peux pas dire ce que toi tu dis ; toi par contre, dis écoute comment j'explique les choses, politiquement, c'est mieux".

C'est là, au fil de l'émission, que j'ai pigé à quel point il se plantait, à quel point côté intermittent ce n'est pas du gentil argument de provocation utile que de dire "il n'y a qu'à plafonner et faire vivre aux cadres ceci-cela".

Jean-Patrick Gille présente plus sa position de mec au cul entre deux chaises que sa propre position. Il assume d'ailleurs bien cela en montrant qu'il refuse les mots redistribution. Sa position de cul-entre-deux-chaises est une position qui amène à faire valider ce que le medef défend, ce qui est dans les cadres du dialogue autorisé chez les oligarques bien-pensants.
Ce que Samuel Churrin énonce est clair : que la caisse assurance chômage serve à lutter contre la précarité, qu'on puisse vivre dignement. Telle que présentée par son interlocuteur, elle deviet au contraire [ou plutôt reste] une variable d'ajustement pour qu'une société économique roule quand bien même des gens crèvent sur le bord de la route.

Enfin, je me porte en faux sur la gestion de l'émission. Elle n'était pas si mal. Je pense même que Daniel Schneidermann partagerait plus avant ce qui est défendu par l'intermittent. On voit tout de même bien que l'autre mamaille particulièrement les mots.Vous pensez qu'il aurait fallu que l'accent soit plus mis dessus ? Le mamailleur n'est pas forcément en position (sociale, hiérarchique) de pouvoir faire autrement, et il est accueilli dans l'émission avec ce qu'il est, difficile je trouve de lui en demander plus.

PS: une vraie émission pour l'école ? Ce serait bien. Avec des gens avec des manettes pour changer des choses, et capables d'écouter ceux/celles qui ont vraiment des propositions. Moi ce que je me dis de plus en ayant regardé le supplément, qui, il est vrai, m'a apporté ce questionnement, c'est que cela impacte mes propres gosses. Ils ont tout à fait les moyens de réussir dans l'école actuelle (V1), et ce n'est pas forcément juste. Ca, je le savais déjà. Ils ont les moyens de réussir dans une école qui adapteraient les enfants à l'entreprise (V2). Par contre, je ne suis pas sûre qu'on ait les moyens (culturels, sociaux) de les faire aller vers la connaissance avec la discipline que cela requiert (affronter l'échec inhérent à certaines difficultés, le surmonter) depuis une école V2. Alors je me dis merde... cette réforme, elle assure peut-être des salariés un peu mieux qualifiés dans une société qui de toute façon n'a pas de place pour tout le monde. Donc concrètement, cela peut vouloir dire un socle de base légèrement plus élévé pour les peu qualifiés. Cela voudrait aussi dire qu'ils sont en train de rétrécir l'entonnoir, un nivellement vers le minimum acceptable.
Merci pour le complément sur l'émission de la semaine dernière . J'aurais aimé cependant entendre Angélique Del rey plus longuement .
un point de vue intéressant

http://www.aufeminin.com/news-societe/intermittents-la-percutante-lettre-ouverte-de-camille-chamoux-s520428.html
Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout du visionnage ... Y a t il un moyen de s'abonner à Hors série sans être abonner à asi ?
Je partage assez l'avis des asinautes qui me précèdent, à savoir qu'il était assez simple de comprendre les points développés par Samuel Churin.

A une condition toutefois, il fallait essayer de l'écouter.

Cette "prise à 2" légèrement méprisante m'a un peu gêné.

On peut être en désaccord sans prendre l'autre pour un imbécile. Ici, le rôle du journaliste aurait du être, me semble t-il, de permettre à chacun de se développer son idée. Ainsi, chaque abonné aurait pu se faire une idée.

Je constate heureusement que beaucoup d'entre nous ont pu entendre les idées de Mr Churin malgré tout.

Je tiens aussi à nuancer les propos des plus durs tenus ici en rappelant à tout le monde qu'il n'y a pas d'autre espace médiatique pour entrendre les arguments des intermittents (aussi coupés et méprisés soient-ils). Merci donc à Daniel et son équipe pour cela.
Bon ben puis qu'on nous incite à venir ici pour dire ce qu'on a pensé de tout ça, je rajoute mon petit commentaire: comme la grande majorité ici, j'ai trouvé Samuel Churin très clair, et j'ai admiré sa capacité à prendre sur lui vu comment il a été assez régulièrement coupé et le ton suffisant qu'on lui réservait.
Comme pas mal l'ont souligné ici aussi, je trouve qu'il est assez flagrant que l'émission a été peu préparée, ça aurait permis de mieux recadrer le débat et de moins avoir l'air de découvrir les choses en même temps que nous, surtout qu'il y a quand même pas mal de matière disponible.
Ça fait plusieurs émissions qui sont assez pénibles à regarder. Je n'ai même pas été au bout de l'émission sur les programmes scolaires (ce qui m'arrive rarement, je crois que la dernière fois c'est quand Elisabeth Lévy était invitée ahahahaha ! alors vous voyez ça date!) et si j'ai été au bout de celle ci, c'était surtout pour écouter Samuel Churin que contrairement à Daniel, j'ai trouvé très clair!
Camille Chamoux : "Cher Président de la République, j'aimerais vous parler de mon métier..."


http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Camille-Chamoux-Cher-President-de-la-Republique-j-aimerais-vous-parler-de-mon-metier-4017872
"Feignants d'intermittents" - L'intermittence chez Aldebert

https://www.youtube.com/watch?v=2Zz7SrB2tng
Il y a un éléphant dans le salon ...

Bizarre, tout de même, sur ce sujet, on ne parle que de la moitié du problème ...

Un contrat de travail, c'est comme l'amour, il faut être deux ...

Pourquoi ne parle-t-on que des intermittents, ces nantis, demi-nantis, nantis au carré que ne pensent qu'a optimiser (sic!) leurs congés spectacles ?

Pourquoi ne parle-t-on des entreprises qui les emploient ?

Si le régime est déficitaire, il y a une solution très simple : le supprimer et les obliger à se faire embaucher en CDI/CDD !

Qu'en pensent les patrons ?
Heureusement, il y a Maya Neskovic :
http://vimeo.com/98432972

Merci Hors-série!
http://www.youtube.com/watch?v=tC9ifnAumLM
Angélique Del Rey: il y a avec cette personne l'opportunité d'une belle embauche à @si.
J’ai aussi compris ce que disait Samuel Churin. Curieux de voir un comédien peu habitué à la parole publique ; dire ce qu’on pense et dire un texte sont deux choses radicalement différente dira-t-on. Je tiens à le signaler parce que ça tenait la route, et avec une petit effort on pouvait savoir exactement là où il voulait en venir.
J'ai enragé moi aussi devant cette émission catastrophique...
Daniel, si vous aviez laissé parler Samuel Churin vous auriez peut-être eu l'occasion de comprendre ses propos... au lieu de lécher les bottes de Jean-Patrick Gille et de prendre ses petites phrases de rhétorique pour des arguments de fond.
Et OUI, l'intermittence est un sujet complexe qui repose sur des calculs complexes mais déterminants à de multiples points de vue qu'il est important de développer même si ce n'est pas "sexy" pour les internautes...

Parmi les nombreux points qui m'ont fait bondir :
"Qui est Mathieu Grégoire ? " Comment peut-on oser lancer une émission sur le sujet en ignorant le travail de Mathieu Grégoire ?

Vous auriez gagner à laisser Samuel Churin développer la question des soit-disant "abus" et "optimisation".
Il est beaucoup trop facile de rejeter la responsabilité sur les personnes employées (qui comme chacun sait peuvent se permettre d'exiger un cdi plutôt qu'un cdd d'une journée), plutôt que sur les employeurs de ses personnes ou même sur les accords tels qu'ils existaient jusqu'à présent qui font que ces pratiques sont tout à fait légales.

Où est votre idépendance ? où est votre analyse critique ?
Le nouveau modèle qui a été construit pas les intermittents du spectacle est téléchargeable ici :
http://www.cip-idf.org/IMG/pdf/NMlong.pdf
pour avoir une explication "light" c'est içi:
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2073

il y a une volonté d'émancipation de l'individu qui merite d'être soutenu dans ce mouvement de précaires. Mais bon, l 'emancipation individuelle si elle est veritablement recherché passe par la volonté de l'inscrire dans la loi de la société. L'individualisme actuelle ne va pas dans ce sens. Juste peut-on esperer qu'en ayant poussé fort loin cet individualisme, jusqu'à l'absurde, il servira de contre exemple pour redefinir le contrat social favorable à developper individus et société.

propositions pour aller plus loin dans l'emancipation individuelle sur ce lien:
http://blogs.mediapart.fr/edition/revenu-universel-de-base/article/110614/nos-amis-intermittents-du-spectacle-nos-amis-precaires-et-tous-ceux-qui-red
Oui, au fait : dans le titre de l'émission, Samuel Churin se transforme mystérieusement en Samuel Chiron dans le forum.
Non seulement l'émission démontre (une fois de plus) ce qu'expliquait déjà Bourdieu sur les médias et la prise de parole et que, visiblement, DS n'a toujours pas réellement assimilé pour son propre compte, mais elle illustre parfaitement la différence entre les sociaux-démocrates et la gauche (ou ce que devrait être la gauche).

D'un côté, nous aurions donc le raisonnable, pondéré, objectif, qui fait la part des choses avec mesure, avec qui on peut discuter, qui maîtrise son dossier technique, et de l'autre le vilain excité, qui fait rien qu'à s'énerver, et qui fait rien que partir dans des trucs, là, des délires, à tout mélanger, tout ça, à devenir tout d'un coup lyrique sur le Conseil national de la résistance, bref, n'importe quoi (du coup, faut l'interrompre pour le recadrer, ce grand gamin énervé).
C'est comme ça que la bonne et sage société social-démocrate (M.Gille en tête) voudrait nous présenter les choses.

Sauf que si on observe un peu mieux, le décalage est autre : d'un côté, nous avons quelqu'un qui parle juste de technique : il faut ajuster tel levier, ajuster tel autre, un peu plus de ça, un peu moins de ceci, un peu comme un ingénieur du son devant sa console ; et de l'autre nous avons quelqu'un qui nous parle tout simplement, réellement, véritablement, de politique.
Et la politique, c'est aussi du rapport de force ; tant que la "gauche" au pouvoir restera social-démocrate, c'est-à-dire troquera de la politique contre de la technique "pondérée", c'est en effet le MEDEF qui remportera, par forfait, le rapport de force.

Merci à Samuel Churin pour son engagement. Son travail est exceptionnel, les intermittents lui doivent beaucoup.
La véritable erreur de DS, l'erreur professionnelle - puisque l'on ne condamne personne pour une faute morale dans ce monde qui n'en a que peu - c'est de croire que l'on peut simplifier un sujet que l'on ne connait pas à fond, de croire qu'on peut couper la parole, diriger le débat, quand soit même on en connait pas tout les tenants et les aboutissants. Résultat on se retrouve avec une soupe indigeste qui fait la part belle au débatteur le plus habile, le plus populiste, pourrait on dire...
Le spectre de l’émission avec Bourdieu poursuivra DS toute sa carrière... Cette émission en est une nouvelle confirmation... En se cachant derrière les principes de neutralités du journaliste (neutralité pas vraiment neutre dans le cas d'un DS plutôt social démocrate), DS sert la soupe au MEDEF.
Qu'on soit en désaccord idéologique avec un de ses invités, passe encore, mais la moindre des choses est de le respecter, et de s'assurer que son opposant reste courtois ce qui ne fut pas le cas de ce Gille...
Concernant Agnes Verdier Molinié, travailler à l'IFRAP quand on a une tête à claques, c'est limite de l'incitation, non?
des infos là fait par les intermittents
Un autre modèle d’indemnisation du chômage des salariés intermittents, avec une présentation filmée - Coordination des intermittents et précaires
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=437
La plaisanterie a assez duré, il est maintenant temps d'agir avec fermeté contre ces individus arc- boutés sur des privilèges désuets.
Ce système ronge les comptes publics et si ces profiteurs ne sont pas contents, ils n'ont qu'à pointer à Pôle emploi et accepter des emplois beaucoup plus fatigants que ceux qu'ils exercent plus que partiellement pendant quelques semaines.

La culture ne doit pas être la priorité, il y a à la télévision française d'excellentes émissions, notamment sur Tf1 et M6, l'annulation des festivals ne sera donc pas une grande perte car ces manifestations véhiculent des valeurs plus que discutables à travers des spectacles subventionnés avec les deniers publics.

Remettons tous ces individus au travail en leur proposant de participer à la mise en oeuvre de la très pertinente proposition du président du Medef, un salaire de 500 euros par mois, ils pourront ainsi bénéficier de ressources régulières et assurer ainsi leur prétendu travail de création.
Bonjour
Il faut atteindre les dernières minutes pour comprendre que le gouvernement est complètement l'otage du MEDEF.
Quelle foi peut-on accorder aux promesses de ces gens qui ne sont pas maîtres de l'aboutissement de leurs idées et qui proposent des choses qu'ils ne voudront jamais faire. Ils ne sont plus crédibles et leur parole ne vaut rien.
Le "mon ennemi c'est la finance" a fait des ravages irréversibles.
Le délire du jonglage avec les millions (320) et les milliards (50)

Quelle honte ! Les abrutis qui font sauter cet argent ne produisent rien, n’ont jamais travaillé pour de vrai et ignorent totalement à quoi ressemblent de telles sommes. Et encore davantage comment on les fabrique…

Ils l’ignorent tellement qu’ils nous ont foutu 2.000.000.000.000 € de dette que personne ne remboursera jamais, sauf la guerre !

Et ils empruntent 700.000.000 € de plus, chaque matin, samedi et dimanche compris…

Pour payer des fonctionnaires non seulement inutiles mais nuisibles le plus souvent !

Les intermittents c’est une honte. Pour beaucoup de raisons.

Je précise d’abord que mon frère, excellent saxophoniste, et membre d’une famille particulièrement aisée se goinfre d’indemnités depuis plus de 30 ans.

http://www.dailymotion.com/video/xk3p6v_gilbert-leroux-et-cyril-guyot-summertime-au-petit-journal_music

Je ne trouve pas ça brillant !

Ensuite je me demande très sérieusement qui délivre les diplôme « ARTISTE » qui permettent visiblement de travailler peu et de faire cracher le déficit de l’État pour bouffer des spaghettis jusqu’à la fin du mois sans trop s‘emmerder…

Dans une société digne on ne vit pas à crédit, les « artistes » sont reconnus par le public et vivent de leur art, les autres ont un vrai travail et pratiquent dans leur temps libres. En quoi dois-je financer des pseudo artistes auto-proclamés dont je n’ai aucun besoin ?

De plus les crapules qui vivent du marché de l’art utilisent ce système totalement pourri sans se gratter !

J’entends parler d’indemnités, c’est délirant : avec quel argent indemnise-t-on ? Qui paie ? Nos petits enfants, s’ils jugent utile de rembourser nos délires ? Notre feignasserie, notre imprévoyance et notre radinerie.

Ils ne paieront pas, bien-sûr et leurs créanciers prendront leur pays pour se rembourser, ce qui est un très grand classique de l’histoire mondiale !

Pendant quelques siècles les parents laissaient un héritage à leurs enfants…

Nous ne laissons que des dettes, et une bombe à retardement, cadeau pour nos enfants, petits enfants et arrière petits enfants.

Génération minable.

PG

P.S. : Accessoirement où est Judith Bernard qui a des choses à dire sur ce sujet, et éventuellement Didier Porte ?
Encore une émission E-XEM-PLAIRE. Aurons-nous aussi droit à un "retour sur émission" vendredi prochain ?

J'avais déjà cassé mon écran d'ordi, envoyé mon fauteuil par la fenêtre, défoncé mon clavier à coups de poings, hurlé "Ta gueule, laisse-le en placer une !" à m'en faire péter les cordes vocales depuis de nombreuses minutes, quand j'ai entendu D.S. avouer (sans un soupçon de honte), vers 48'45: "Je ne connais pas Mathieu Grégoire".

La preuve est faite que le présentateur de cette émission n'a pas fait la moindre recherche sur le sujet de l'intermittence et sur ses invités, tant il est difficile de ne pas croiser M. Grégoire sur les publications de la Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile de France, visibles sur youtube. Si D.S. avait tourné ses oreilles vers France Inter la semaine dernière au lieu de les gaspiller sur Jack Lang au Grand Journal (pour nous en infliger un extrait sans aucun intérêt), il aurait pu entendre, au même moment au "Téléphone Sonne", s'exprimer cet illustre inconnu aux côtés de S. Churin, ça lui aurait fait une bonne entrée en matière ; le podcast, c'est pour les chiens ? En résulte une indigente prestation, qui s'est limitée à poser les mêmes questions à deux balles que "lémédia", sans laisser aux intéressés le temps de s'exprimer et de creuser le sujet (S. Churin en particulier, pour ne pas dire en exclusivité), pour ensuite s'étonner de n'y rien comprendre avec de petits sourires d'ignare satisfait. Monsieur Schneidermann, quand vous faites une émission sur l'Ukraine, prenez-vous au moins le temps de regarder où se trouve ce pays sur une carte, et quelle en est la capitale ?

D'autres vidéos, toujours sur youtube, montrent déjà que J.-P. Gille conçoit la vie des intermittents comme une recherche d'"optimisation" d'indemnités, comme si un intermittent, ou tout autre employé en général, pouvait choisir quand il se fait embaucher et pour quel salaire, ou refuser du travail pour mieux "abuser" du système une fois qu'il a assez pour percevoir sa faramineuse rente d'inactivité. Votre boulot, Daniel, n'est-il pas de se pencher sur le sens et les connotations du mots "optimisation", qui assimile les intermittents à des nantis pas loin de la fraude fiscale (contredisant le "sans a priori" affiché par J.-P. Gille en fin de débat) ? Vous auriez pu mentionner les débats télévisés qui montrent des images de déambulations costumées en insert pour parasiter les propos d'intermittents portant sur leurs revendications strictement sociales, et mieux les cantonner au rôle de saltimbanques emperlousés, alors qu'aucune image-cliché du monde des gens en cravate (serrage de main dans un bureau du MEDEF, échange de pochette cartonnées, déambulations dans un couloir...) ne vient parasiter les réactions du MEDEF. Ici, aucun travail sur la REPRESENTATION (avez-vous oublié ce mot ?) des intermittents dans les médias ! Avouez que vous n'avez rien foutu de la semaine, et que vous avez passé votre temps sur la coupe du monde de machinchose ! Pas la peine dans ce cas de faire se déplacer 2 personnes pour vous faire expliquer le sujet. Même vous, Daniel, avez été incapable de lire les propositions des syndicats pour améliorer ce régime pour mieux les analyser les confronter au médiateur. Là encore, ce n'est pas dur, il m'a été très facile de les trouver en vidéo sur youtube. Allons nous étonner ensuite d'entendre la ministre de la culture dire que ces propositions n'ont même pas été examinées lors des négociations. Tout le monde s'en fout, même ASI. Pour qui nous prenez-vous pour nous infliger de telles émissions ?

Bravo à Samuel Churin de ne point avoir fait au plateau de cette émission déprimante ce que j'ai fait à mon ordinateur ce soir. Sa démonstration vers la fin du débat sur le poids du MEDEF était si brillante que même D.S. a semblé la comprendre. On en sort avec l'impression que l'émission s'arrête là où elle aurait dû commencer, c'est un peu dommage, mais on fait avec le présentateur qu'on a.

Daniel, faites-nous donc la grâce de prendre de longues vacances, oubliez cette année très médiocre d'ASI, réapprenez à traiter des sujets complexes en les expliquant sans chercher à les simplifier (la télé le fait très bien, je la fuis pour cette raison), bref : ressaisissez-vous, c'est atroce pour moi de vous voir aussi mauvais sur des sujets méritant toute la vigilence de votre site. Vous vous rapprochez dangereusement d'Yves Calvi ; je ne sais pas si ça vous fait peur, en tout cas moi ça m'atriste vraiment.

PS: une bonne partie de ce que j'écris s'adresse aussi à Anne-Sophie Jacques, qui aurait mieux fait de briefer Daniel avant l'émission.
Chrono et compteur en main Daniel les interruption et le temps de parole n'est pas équitable, ça m'a dessus je commence à comprendre Lordon qui explique que le débat censé être contradictoire n'est pas toujours bénéfique.

Parce que mal-grès ce qu'il pense l'animateur n'est pas toujours impartial, dommage DS interrompt toujours et laisse le "médiateur" disqualifier de façon faussement innocente son contradicteur.
Merci pour la partie avec Sylvain l'aiguilleur.

Le contraste entre la partie sur les intermittents (où l'équipe d'@si affirme ne rien comprendre aux arguments des intermittents) et l'étonnement de DS sur la non-compréhension par les autres média de la grève des cheminots est ... frappant.

La poutre et la paille.
DS trouvait que Samuel Churin n'était pas clair ... moi je l'ai trouvé au contraire beaucoup plus solide dans ses démonstrations que Gille, qui fait des phrases longues mais totalement creuses.

Pour tout dire, je ne vois pas ce que DS ne comprend pas.

Et l'acte 3 est sans appel : quand on en arrive à la vraie question, Gille ne réussit plus à faire des beaux discours creux, il louvoie comme d'hab' mais ça se remarque beaucoup plus. La cohérence du propos de Churin se remarque aussi !

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Sur la question du passage en CDI au-delà de 700 heures, c'est pas si simple que ça en a l'air. Il y a trop de cas différents.
Pour la maquilleuse qui a un planning, oui, peut-être, j'ne sais rien, je ne connais pas la réalité des faits.
Mais mon compagnon est intermittent du spectacle, et sur sa dernière période il a fait à peu près cette durée avec un même employeur, à cette nuance près que ni mon compagnon ni l'employeur ne pouvaient savoir AVANT de les faire que ces heures existeraient.
Quand on fait une création d'un spectacle, et qu'ensuite on trouve des contrats, il se peut qu'à terme on constate que ça a tourné mais on ne le savait pas avant !
Et ce n'est pas parce que ce spectacle-là a trouvé son public à ce moment-là que le prochain le trouvera l'an prochain.
Et l'employeur qui l'a employé comme intermittent, c'est pas une vilaine boîte de prod capitaliste, avec un pédégé cigarant dans son fauteuil en cuir : c'est une toute petite association culturelle qui ne réussit même pas à salarier une secrétaire à plein temps, les locaux de l'association c'est un coin de son salon, et parfois on dépose les courriers à pied parce que ça fait économiser des timbres.

Mon compagnon serait certainement ravi d'avoir un CDI, mais le simple fait qu'on lui propose serait tellement le signe de graves troubles psychiatriques de la part de l'éventuel employeur, qu'il hésiterait à signer !
Si le spectacle ne tourne pas, s'il n'y a plus de contrats ....d'où l'employeur sortirait-il l'argent pour payer le CDI ?
Dans la situation que j'évoque ici, l'association qui est l'employeur n'a même pas l'équivalent de 3 cachets en avance de trésorerie : quand le "client" paie en retard, le salaire arrive en retard. Et si le "client" est une collectivité locale le retard est en général de 3 mois minimum et le pire a été de 11 mois.

Par exemple, il a donné des spectacles en novembre dernier pour une manifestation organisée en partie par un conseil général ... les cachets correspondants lui seront versés la semaine prochaine ! C'est totalement illégal, et ça entraîne des tas de problème administratifs.
A Pôle Emploi, c'est simple : on lui dit de faire un procès à son employeur ... (oui, parce que sans salaire, pas de feuille de paye, pas d'AEM, etc...)
Légalement il pourrait faire un procès : ça fera couler l'association, qui ne salariera plus ni l'artiste ni la secrétaire à temps partiel.
Et du coup il n'y aura plus de contrats du tout : l'association n'a pas l'argent tant que le client ne paie pas.
Il faudrait pouvoir constituer une réserve de trésorerie, mais le montant des cachets n'est pas suffisant pour ça.
Bonjour

Pour répondre à la question posée par DS aux internautes : oui, je crois bien avoir compris. Il n'y a pas 320 millions d'euros de surcoût, il y a tout simplement proportionnellement plus de chômage que dans d'autres secteurs. C'est un peu comme si on calculait un surcoût (ou déficit) aux secteurs qui fonctionnent en CDD de manière générale.
Je pense que si on ne comprend pas ça, c'est qu'on a l'esprit formaté à ne pas comprendre un système réellement solidaire. Ce n'est pas pour être désobligeant, mais je pense que DS ou Mr Gille ont justement cet esprit formaté. Ce n'est pas une insulte de ma part, c'est juste la constatation de la réussite du méticuleux travail de formatage de la pensée, entrepris depuis 1945 par les classes les plus riches pour amener chacun à voir le monde sous un angle anti-solidaire.

Très enrichissante, cette ouverture en conclusion sur l'idée d'une intermittence généralisée à toutes les professions sans stabilité de l'emploi !
Merci à Mr Chiron pour ses réflexions. Dommage qu'il ait l'air tout le temps d'être en train de se retenir de hurler, ça fait un peu peur et ça déconcentre de son discours beaucoup plus fin que celui de son interlocuteur.
100% d'accord. Samuel Churin, je t'adore ! (merci à @si de lui dire…)

Derrière le "problème des intermittents", il y a le "problème" (euh... le droit de vivre ?) de tout le monde.

Je vous bise.
Sinon il y en a d'autres qui gueulent en ce moment, ce sont les chercheurs. L'info est bien reprise sur le blog science2 de Sylvestre Huet.

Il y a quelques jours on discutait du manque de représentation de la science dans les médias [s]et sur @SI[/s]. Ca pourrait être une occasion.
Moi je dis ça...

PS : les pétitions ça ne sert à rien. Donc vous pouvez signer celle-ci sans risque.
Je viens de regarder le débat proposé sur la grève des intermittents et j'avoue être dubitatif : oui j'ai appris quelques trucs, oui j'ai apprécié d'entendre Samuel Churin replacer les questions techniques dans un débat idéologique de fond hors duquel on ne peut rien comprendre, démarche de politisation au sens noble qui s'inscrit bien dans la ligne d'un Lepage.
Cependant, je ne suis pas sûr que ce format d'empoignes assez hachées soit la meilleure formule comme vous avez dû vous-même vous en rendre compte. Je crois également que des développements plus longs autour de questions balisées et allant progressivement vers le fond (ainsi que cela arrive parfois sur Médiapart) nous auraient mieux permis de comprendre les modes de pensée et d'argumentation des deux intervenants.
Si l'habileté rhétorique de l'un a pu l'avantager dans un premier temps, je crois qu'au final, du moins c'est mon cas, on retiendra surtout le courage du second qui a osé sortir du chemin aménagé et balancer quelques vérités nécessaires : oui, cette réforme s'inscrit parmi d'autres dans le démontage programmé du Programme du CNR et oui, les gouvernements depuis 15 ans plient toujours plus devant la volonté du Médef et de la commission Européenne néolibérale.

Il me semble qu'il serait temps d'en prendre acte.

Merci en tout cas pour vos émissions et vos efforts, je renouvelle le conseil d'aller voir du côté de cette question clé à mon avis de l'emploi et du salaire (travaux très intéressants de Bernard Friot, qu'il serait intéressant d'inviter...)

Cordialement,
Sébastien BAETA
La deuxième partie avec le cheminot était bien moins crispante que la première. Il en était de même pour la présentation de Angélique Del Rey
Il faudrait peut-être réfléchir à sortir du format débat entre deux personnes qui ne sont d'accord sur rien. J'avais entendu Frédéric Lordon dire que le véritable débat se faisait à l'intérieur de la tête. Cela se confirme ici. J'ai plus compris les choses en 10 minutes d'explications posées qu'en une heure de débat.
voila un lien trés interressant pour comprendre de quoi parle le syndicaliste .

http://www.mediapart.fr/journal/france/170614/le-modele-des-intermittents-c-est-une-sortie-du-chomage-de-masse
Les psychologues aussi ont fait grève le jeudi 19 juin...
Si DS a bien potassé le sujet pour éviter de couper l'intervenant avec ses questions de "béotien", comme il dit, je regarde...sinon, j'éteins !!!
C'est tellement technique que je m'y perds.
Il y a une seule chose dont je suis certaine;
C'est que quand on fait grève, on se met dans une situation difficile. C'est tellement plus simple d'aller au taf et de récupérer le fric à la fin du mois.

Pour avoir fait grève quelquefois, je sais qu'il faut avoir de très bonnes raisons de la faire, parce que c'est difficile.

Donc je pense qu'ils ont raison de la faire, pour des motifs très complexes qui sont très difficiles à expliquer
Point
Pour visualiser correctement les 15mn d'Angélique Del Rey, ici sur Dailymotion:
http://www.dailymotion.com/video/k4KSdvE82yWQic8aIWa&start=0
Sinon, j'ai un encodage de ces 15mn au format de téléchargement .avi habituel d'@si avec les mêmes codecs:

http://we.tl/OPwxqmK9Yg

Lien valable pendant deux semaines.

J'autorise évidemment @si à le mettre sur sa plate-forme de vidéos si ils souhaitent le mettre en téléchargement comme n'importe quelle émission; les caractéristiques de la vidéo sont les suivantes:

Nom complet : ASI_retour-emission-education_20-06-14_FdC.avi
Format : AVI
Format/Info : Audio Video Interleave
Taille du fichier : 128 Mio
Durée : 16mn 8s
Débit global moyen : 1 105 Kbps
Application utilisée : Lavf52.94.0

Vidéo
ID : 0
Format : xvid
Identifiant du codec : xvid
Durée : 16mn 8s
Débit : 965 Kbps
Largeur : 712 pixels
Hauteur : 400 pixels
Format à l'écran : 16/9
Images par seconde : 25,000 Im/s
Bits/(Pixel*Image) : 0.135
Taille du flux : 111 Mio (87%)

Audio
ID : 1
Format : MPEG Audio
Version du format : Version 1
Profil du format : Layer 3
Paramètres du format, Mode : Joint stereo
Extension du mode : MS Stereo
Identifiant du codec : 55
Identifiant du codec/Suggestion : MP3
Durée : 16mn 8s
Type de débit : Constant
Débit : 128 Kbps
Canaux : 2 canaux
Échantillonnage : 44,1 KHz
Mode de compression : Avec perte
Taille du flux : 14,8 Mio (12%)
Alignement : Alignée sur les interleaves
Imbrication, durée : 26 ms (0,65 image vidéo)
Bibliothèque utilisée : LAME3.98.4

Voilà :-)
Serait-il possible d'utiliser un autre inter-titre que ""Making-of par Anne-Sophie Jacques"" ? La paresse est-elle vraiment si grande qu'on ne peut trouver la traduction de Making-of ? Ou bien le snobisme est-il plus fort ? Creusez-vous la tête de temps en temps, pour éviter que nos petits-enfants finissent dans quelques dizaines d'années par parler un charabia qui ne sera plus du français. Je précise que je travaille en anglais tous les jours, et que j'aime aussi ma langue maternelle. Que chaque langue garde sa belle nature, c'est tout.
C'est pas bien, Daniel, cette façon de conduire l'émission : ce député pouvait développer son raisonnement sans être interrompu, ni par vous ni par l'intermittent, alors que l'intermittent avait du mal à finir ses phrases, interrompu et par vous et par le député ! Sans doute la façon de s'exprimer du député vous satisfaisait plus que le ton de l'intermittent, mais le débat, c'est aussi un choc culturel ! Et arrive le moment où, un peu étonné, vous constatez que l'intermittent ne dis pas que des bêtises, et voilà le député plutôt déstabilisé. Vous auriez du vous en apercevoir avant !
De grâce, arrêtez de faire de l'actu !
Ce que j'attends d'ASI c'est des outils de réflexion, une prise de recul, en particulier sur le discours médiatique. Pas des débat et autres "analyses" à chaud de sujet d'actualité (si je veux ce genre concile entre experts je regarde C dans l'air).

edit: par contre inviter Angélique Del Rey (lisez ses bouquins, c'est intéressant) pour revenir sur l'émission de la semaine dernière est une bonne idée. Je vais au moins regarder ça.
Pas encore regardé, mais bravo pour l'initiative, qui renouvelle un peu le format coulé dans le marbre (quoique sans durée fixe) de l'émission. Bonne idée aussi, l'émission double, surtout pour cette semaine.
Bravo pour et à Frank Lepage qui permet de retrouver le premier, le meilleur Bourdieu, celui des Héritiers, avec Passeron (à ne pas oublier) le mieux inspiré, et le plus, sinon le seul opérationnel. Il faut regretter que, happé par le succès, il n'ait pas donné suite à son (leur) idée de "pédagogie rationnelle" laquelle hélas n'est pas devenue projet. Il n'était pourtant pas compliqué de la mettre en oeuvre, il suffisait pour cela de s'en remettre à l'honnêteté. Mais, il est vrai, le compliqué est souvent le plus facile, et le simple toujours le plus exigeant. Frank Lepage aura eu le courage d'y renvoyer. Car il en fallait: du coeur autant que de la rage.
Comment se fait-il que Samuel Churin doive se battre littéralement pour s'exprimer ? Son temps de parole n'est absolument pas respecté.
Daniel Schneidermann n'écoute rien, et ne veut en aucun cas comprendre la position de S.Churin. Et pour comprendre, il faut écouter. Alors pourquoi ne pas le laisser parler librement ? On se croirait sur BFMTV. Pierre Carles avait raison, vous ne valez pas mieux que les autres.
Bravo je vais résilier mon abonnement fissa.
Je suis encore en train de regarder l'émission, donc peut être que dont je vais parler a été à nouveau abordé dans la suite de l'émission mais j'ai peur d'oublier en cours de route.

Deux choses m'ont un peu titillé pour l'instant ( pour ne pas dire énervé),

tout d'abbord l'explication de Samuel Chiron sur le fait que le déficit de 320 millions c'est du n'importe quoi, je la trouve plutôt clair et logique et je trouve que Daniel Schneidermann fait le jeu de M. Gille en faisant mine de rien comprendre et en le coupant sans arrêt.
Ce qu'il dit c'est que ce chiffre est basé sur le fait qu'on ferait 320 millions d'économie si on passait les intermittents dans le régime général, or cela serait du au fait qu'une partie d'entre eux ne seraient plus indemnisés, car leur façon de travailler n'est pas du tout adapté au régime général et qu'ils perdraient leur droit. ça n'a donc pas plus de sens que de dire qu'on ferait des économies en passant tout le monde au régime intermittent (ce qui serait aussi le cas vu qu'un grand nombre de personne perdraient leurs droits).
Je ne suis probablement pas très clair moi même mais disons que parler de ces 320 millions de surcout me parrait aussi stupide que de dire qu'on a qu'a réduire le coùt de l'assurence chomage en radiant la moitier des chomeurs.

Ensuite la deuxième chose qui m'a fait bondir est quand M. Gille dit que pour arrêter les abus on devrait passer les intermittents en CDI au dela de 600 heures avec le même employeur. Sauf que dans certains secteurs, notamment celui du cinéma d'animation, les périodes de travail peuvent s'avérer assez longues, sans que pour autant on puisse passer les gens en CDI. Simplement parce qu'on peut avoir besoin de quelqu'un pendant 6 ou 8 mois voir un an, et ensuite son boulot sur la prod est finit, on a plus besoin de lui jusqu'au prochain film, en attendant le film est toujours en cours mais ce sont d'autres postes qui sont à pourvoir. Et le studio se rempli et se vide en fonction des productions en cours, mais ce ne serait pas viable pour lui de garder tous ces gens en CDI en permanence, car chaque poste est très spécifique et les gens ne sont pas interchangeable. On ne peut pas non plus faire de CDD vu que ceux-ci ne sont pas renouvelables éternellement.

bref parmis les intermittents il y a des tonnes de métiers et de contexte différents, et de toute manière les gens qui travaillent beaucoup cotisent aussi beaucoup, ce qui permet aussi d'équilibrer tout ça un minimum.
Je pense qu'il faut étudier chaque cas avant de balancer des mesures simplistes comme ça, d'autant que dans ces cas là c'est toujours les employés qui trinquent avant les employeurs.

bref j'ai pas le temps de finir la vidéo tout de suite, je me suis peut être un peu emballée mais j'avais besoin d'exprimer tout ça.
Cet épilogue de l'émission précédente est téléchargeable ?

Il n'est pas inclus dans la vidéo de cette semaine, si ?
ni les artistes plasticiens, ni les écrivains ne bénéficient du régime . ils n'en continuent pas moins à créer y compris par "intermittence" et souvent dans les pires conditions matérielles qui soient
Etre "artiste" c'est procéder d' une nécessité intérieure qui peut parfois aller jusqu'à travailler de jour et créer de nuit, quand on a pas d'autre choix.
Tout le reste n'est que mauvaise littérature.
Oui au régime des intermittents s'il est réservé aux seuls artistes, assumé par ceux qui en vivent par solidarité avec ceux qui en vivotent, financé avec l'aide des mécènes, producteurs et spectateurs qui le font vivre
Non à l'art subventionné qui dégénère trop souvent en art officiel avec bal de courtisans.
il me semble que les electriciens, eclairagistes,transporteurs ,monteurs , ingenieurs du son et techniciens en tous genres qui beneficient du regime d'intermittent du spectacle ne sont pas des artistes.. j'en conclus que le probleme n'est pas si simple que vous semblez le pretendre...

la vraie question, à mon sens, c'est de savoir si le scandale des intermittents à qui on a demandé de travailler 3 mois pour un contrat de 2 mois perdure(un mois payé par les assedics....)car il a fait la fortune de nombreux producteurs français qui vivent en suisse ou en belgique...suivez mon regard.

ne me dites pas que cela n'existe pas, je l'ai vecu il y a un 25 ans lorsque j'etais electricien "intermittent".

aujourd'hui que je suis cheminot, je me sens concerné à double titre par les mouvements de grêve actuels..
Bien sûr que cela continu Elfredo,

lu ce matin sur le forum de France inter ou Valls était interviewé:

"sans compter les boites de production du dessin animé qui avec des accords fallacieux obligent les gens travailler dans conditions qui se dégradent de plus en plus alors que la qualité de leur travail est loué sur la scène internationale!
par exemple on demande à un storyboarder 6 semaines pour rendre un travail qui demande entre 8 et 10 semaines!
si effectivement les gens étaient payés au juste prix du travail fourni, on n'aurait peut-être moins besoin de ce soutien des assédics!!!!"


On voit comment l'entreprise de production détourne l'indemnisation du chômage pour financer son film ou sa série de dessin animé, : je comprend qu'un storyboard demande 10 semaines de travail: seul 6 seront payées par l'entreprise, les 4 autres le seront par l'intermittent via son chômage avec le risque, lorsqu'il sera réellement au chômage, de ne rien percevoir du tout, toute son indemnisation ayant été dépensée pour l'entreprise. Vous multipliez par tous les employés de la prod: Cela veut dire qu'un bon 1/3 du film est payé grâce au système du chômage!!! (à moins que ce soit pour agrandir la maison du producteur ou refaire sa piscine?!?) Le système n'est-il pas génial?

Au fait, qui sont les assistés?????
peut-être devriez vous vous intéresser à ce qui se passe en ce moment chez les écrivains, plasticiens etc... ^^

Les intermittents ne sont pas, pour la plupart des "artistes" a proprement parler.

Avant de dénigrer tout de suite tout ces parasites qui vivent à nos crochets, nous les honnêtes gens il faudrait que vous compreniez de quoi on parle, ça serait un début.


Un éclairagiste n'est pas un artiste. Mais il dépend du régime des intermittents.

Un intervaliste dans le dessin animé n'est pas un artiste, Il ne fait pas un travail de création. IL dépend du régime des intermittents.

Un compositeur de chanson ne dépend pas du régime des intermittents mais de celui des artistes auteurs.
...et le statut d'artiste auteur est autrement plus précaire, car lui n'a même pas d'assurance chômage.
Des droits d'auteurs, peut- être?
Il faudrait supprimer les droits d'auteur, ou en tout cas les limiter dans le temps.
bonsoir
Je suis une artiste de cirque contemporain. Trapéziste de profession, je peux t'assurer que sans l'intermittence je n'arriverais pas à avoir le niveau de cirque que j'ai actuellement.
Le niveau national et international a de grandes exigences, je travaille tout les jours depuis 11 ans, sans l'aide du statut je ne pourrais pas travailler tout les jours, et j'aurais de grandes difficultés exister artistiquement dans mon domaine, et je ne pourrais pas n'ont plus présenté mes spectacles dans lesquels j'utilise ma technique au services de propos et que je tante d'aller au delà de cette même technique. L'intermittence contribue à la qualité des oeuvres.

Actuellement, les budgets de la création sont très réduits, on n'est pratiquement plus payé pour la création,en cirque une création dure en moyenne 2 ans, si l'on veut vraiment donner le meilleur pour que notre travail soit de qualité.
Et on le donne...
A présent les subvention (quand il y en a) permettent en premier plan de payer les travailleurs partenaires (soudeur, scénographes, costumières, dossiers, photos, teaser...), et on est souvent placé en dernier.

Sans l'intermittence, on ne pourra plus attendre cette qualité de proposition, cette force émotionnelle et esthétique que l'on propose.

Je connais les prix de mes amis plasticiens, cela coute à peu prêt entre 3 et 10 fois plus qu'un spectacle dans lequel nous sommes trois voire quatre.
Etant donné les gros problèmes budgétaires culturels actuels, sans l'intermittence personne ne pourrait nous acheter si nous devions nous vendre au prix réel de notre investissement... et pour le public cela ne serait que les personnes aisées qui pourront se payer une place.

accéder au statut d'intermittent est déjà très dur actuellement, vraiment, on travaille beaucoup dans le spectacle vivant... personnellement je bosse énormément, physiquement et moralement... imaginer que cela va être pire est déjà une horreur...

et en plus je précise, les intermittents ne sont pas en lutte que pour eux...
bonsoir
Je suis une artiste de cirque contemporain. Trapéziste de profession, je peux t'assurer que sans l'intermittence je n'arriverais pas à avoir le niveau de cirque que j'ai actuellement.
Le niveau national et international a de grandes exigences, je travaille tout les jours depuis 11 ans, sans l'aide du statut je ne pourrais pas travailler tout les jours, et j'aurais de grandes difficultés à exister artistiquement dans mon domaine, et je ne pourrais pas n'ont plus présenté mes spectacles dans lesquels j'utilise ma technique au services de propos et que je tente d'aller au delà de cette même technique.
Jamais aucun n'employeur ne sera capable de prendre en charge notre travail technique personnel... et pourtant il est bel est bien nécessaire de travailler son corps régulièrement... sinon...c'est la dégringolade.
Artiste de cirque c'est 10 ans pour se considérer comme un professionnel...

L'intermittence contribue à la qualité des oeuvres.

Actuellement, les budgets de la création sont très réduits, toutes les compagnies ne peuvent pas payé pour la création, il n'y a pas assez de subventions. en cirque une création dure en moyenne 2 ans, si l'on veut vraiment donner le meilleur pour que notre travail soit de qualité.
Et on le donne... on joue à coté, on créer en parallèle, on a l'impression de ne pas avoir de vies personnelles, on dort peu, on n'a plus de week end ,ni de vacances mais c'est pas grave, on fonce et grâce à l'intermittence on sait que quand même on peut manger et payer notre loyer.

A présent les subvention (quand il y en a) permettent en premier plan de payer les travailleurs partenaires (soudeur, scénographes, costumières, dossiers, photos, teaser...), et on est souvent placé en dernier.

Sans l'intermittence, on ne pourra plus attendre cette qualité de proposition, cette force émotionnelle et esthétique que l'on donne aux spectateurs.

Je connais les prix de mes amis plasticiens, cela coute à peu prêt entre 3 et 10 fois plus qu'un spectacle dans lequel nous sommes trois voire quatre.
Etant donné les gros problèmes budgétaires culturels actuels, sans l'intermittence personne ne pourrait nous acheter si nous devions nous vendre au prix réel de notre investissement... et pour le public cela ne serait que les personnes aisées qui pourront se payer une place.

accéder au statut d'intermittent est déjà très dur actuellement, vraiment, on travaille beaucoup dans le spectacle vivant... personnellement je bosse énormément, physiquement et moralement... imaginer que cela va être pire est déjà une horreur...

et en plus je précise, les intermittents ne sont pas en lutte que pour eux...
A première vue le complément d'émission n'est pas téléchargeable, la vidéo figure dans le making-off de cette semaine, et a été ajoutée au making-off de la semaine dernière. Pad'koi. :))
En tout cas pour ma part je m'arrête à 45 min d'émission et j'attends le complément de la semaine prochaine, parce que là on atteint le sommet en terme de nullité de débat et d'animation. Sur ce coup, c'est une contre performance de Daniel, même Anne-Sophie ne peut pas en placer une et je ne parle pas de la pauvre place laissée à Samuel Churrin, face à cet énarque débilisant pseudo médiateur incapable d'écouter ses interlocuteurs. En parlant de ça faudra m'expliquer comment un médiateur peut apporter une "médiation" s'il refuse toute position différente de la sienne ??

Je me suis réabonné il y a peu, après avoir boycotté le site pendant quelques mois. Et rebelote : des débats sans contenu, dévorés par les éternels acharnés du consensus inutile, qui considèrent que parler politique c'est être "trop compliqué", "trop loin dans le débat", "incompréhensible".

Argggghhhhh!!!! Ras la couenne du consensus !!! Samuel Churrin et les intermittents sont en train de poser une bombe sur l'autel du MEDEF et du grand patronat et ASI ne le voie même pas !
C'est incroyable quand même, vous avez un gars qui vient vous démontrer magistralement que le MEDEF détruit nos acquis sociaux et vous n'en avez rien à foutre ! Mieux, il explique que 1,7 Millions de travailleurs précaires en contrat courts peuvent suivre le mouvement du jour au lendemain. Il explique comment on peut faire porter, par le patronat qui abuse (c'est lui qui abuse pas les salariés!) de CDD, la charge sociale des CDD. Bref, une vraie prise de position constructive basée sur une critique poussée du système actuel et de ce qu'il a de plus mauvais, tout en mettant en évidence quand même les bonnes idées à maintenir. C'est un super boulot des intermittents !

En tout cas, bravo aux intermittents, je soutiens votre mouvement, votre analyse est impossible à contrer et vos méthodes sont innovantes et super efficaces ! Continuez les filles et les gars ! Elargissez votre mouvement et je serai le premier à me joindre à vous. On peut poursuivre votre analyse et la lutte sur de nombreux autres cas (Par exemple : les aides publiques aux entreprises, 110 Milliards par an ! à comparer au pauvre milliard agité continuellement concernant les intermittents et les cadeaux fiscaux en tout genre).

Cette émission a le mérite de montrer que vous êtes inattaquables sur le fond, alors on tente la déstabilisation et la manipulation pour vous discréditer... Ils sont misérables. Ne vous laissez pas abattre par ces incapables !

Et allez Daniel, OUVREZ LES YEUX !! Vous avez en face de vous un renouveau politique en construction, fondamentalement humaniste et universaliste, soyez le premier à le montrer, participez à sa prise d'ampleur !

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