251
Commentaires

"Lagarde convoquant les banquiers ? Une manipulation médiatique ! "

Vous voulez comprendre quelque chose aux mécanismes de la crise financière

Derniers commentaires

Très bonne émission, mais si jamais vous refaites une émission sur l'économie (il y a de quoi faire...), il faudrait absolument inviter Frédéric Lordon, dont le livre "Jusqu'à quand? Pour en finir avec les crises financières" est très éclairant. Et se demander pourquoi ce genre de personne n'est JAMAIS invitée sur les plateaux des émissions traitant de l'économie et de la crise.
... et prise de bénéfice, et la bourse replonge une fois que les vautours sont repus.
Autre manipulation : les émissions enregistrées avec des hommes/femmes politiques , qui durent 4 heure au tournage ..et qui finissent par faire 1h20 !!!

Voir le Blog sur libé suivant :

http://ministeredelacrise.blogs.liberation.fr/logement/2008/10/je-lai-dit-votr.html
Excellente émission. L'apport de la prof nouvellement arrivée est essentiel pour décrypter la rhétorique et découvrir ce qu'il y a derrière les discours : bon choix.
Excellente émission. Bravo à tous les participants pour leur honnêteté intellectuelle et la clarté de leurs propos.
Excellente émission.
La position de M. Peyrelevade : moins encourager la consommation et surtout favoriser davantage les investissements, et donc moins taxer les entreprises, une position novatrice ? Ca fait bien rigoler... J'ai l'impression d'avoir entendu ce discours 10 fois par jour à la télé et la radio depuis que j'ai atteint l'âge de raison, c'était en 82. Le bourrage de crâne continue.
C'est pourquoi je suis bien aise de l'entendre dire que le système de redistribution à la française est "assez" performant. Mais concrêtement - et c'est dommage qu'on ne lui ait pas fait expliciter sa pensée - de quoi parle-t-il ? La sécu conspuée, les allocations en réduction, les remboursements de santé amputés des franchises médicales, l'éducation nationale dont les rangs sont décimés, la poste, les transports, les communications et l'énergie privatisés, bref les services publics attaqués de toutes parts ? Ca me ferait plaisir qu'il estime que les services publics à la française sont performants. Parce que depuis que j'ai l'âge de raison, je ne l'ai pas beaucoup entendu.
Mme Bernard toujours aussi juste, qui évoque ces pauvres qui veulent des maisons parce qu'on leur répète sur tous les médias que c'est le moment ou jamais d'avoir une maison, et que ce n'est pas grave s'ils doivent rembourser pendant 40 ans pour cela, tout en restant flexibles et mobiles, et changer d'emploi tous les 5 ans. Ces pauvres qui aujourd'hui doivent sans doute s'inquiéter pour la chute de valeur de leurs actions en bourse. Ces pauvres vers lesquels les chefs d'entreprise et les chantres de la croissance sont fiers de balancer les miettes de leurs gains de productivité, quand eux mêmes mordent à pleines dents dans le cuisseau d'un sanglier. Pauvres, un conseil : pour avoir plus de miettes, travaillez plus. Votre chef d'entreprise aura plus à bouffer, mais ça ce sont les nécessaires dommages collatéraux.
Mais au fait, quand une personne en considère une autre non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen, en l'occurence un moyen de s'en mettre plein les fouilles sans aucune considération pour elle, ça porte un nom, je crois, ça s'appelle de l'esclavage ?
Côté métaphores : la crise financière, une maladie de riches ? Le G7, un médecin de riches... Sarkozy, la sécu des riches. Sarkozy qui a quand même réussi en un an et demi ce que Bush a mis 8 ans pour faire.
Eh oui je suis aigri... Mais il y a de quoi. Et je me soigne par la parole.
Jean-Yves Caouissin - Rabat
Merci pour cette émission.
Enfin une allusion sur tous ces "pauvres" que le "capitalisme libérale?" ou le "libéralisme capital?" fabrique de façon quasi exponentiel pendant que les richesses de nos sociétés ne cessent de croître pour profiter à une minorité de plus en plus riche et minoritaire! Je m'amuse à l'idée que la crise vienne des emprunts que les banquiers leur ont consentis et je suis affligé en pensant que cette pratique ai pu, pendant un temps, permettre à l'économie libérale de fonctionner. François.
Je clape clape clape de toutes mes mains ! Bravo.
J'ai vraiment adoré cette émission pédagogique et ambitieuse. Captivante de bout en bout, elle m'a littéralement fixée devant l'écran! Un des grands moments de l'aventure passionante que constitue ce site. J'espère que l'on reverra ces deux intervenants dans d'autres thématiques économiques. Cliairs, parfois icinoclastes, et cherchant à apporter au spectateur plutôt qu'à prendre le dessus sur l'autre, on en redemande!

Après cela le populisme de Sarkozy apparaissait difficilement soutenable.

Et bravo à DS, Justine et Judith qui maîtrisaient visiblement davantage le sujet qu'ils ne voulaient bien le dire initialement!
Comme on dirait en japonnais : "subarashi !!!!!!" vraiment superbe @si !!!
Ayant pris le temps de "savourer" cette émission le cinquième jour de sa diffusion, je n'ai pas eu le courage de lire attentivement toutes les interventions sur le forum et "bien sûr" mes yeux ont été accrochés par les posts qui soulignaient sa pédagogie remarquable laquelle m'a permise de recouper des informations partielles recueillies dans d'autres contextes.
Le tableau des tenants et des mécanismes de la crise actuelle est une démonstration saisissante pour un esprit comme moi à la fois béotien en matière d'économie mais désireux de ne pas rester "idiot"...
Il reste à @si la tâche de compléter ce tableau par l'exploration de l'aspect "autoprédictif"des déclarations des experts et/ou des politiques dont les médias sont un relai et dans lequel leur part de responsabilité n'est pas nulle. Et aussi d'éclairer sociologiquement et psychologiquement les raisons qui ont amené le système capitaliste actuel à faire fi de tous les garde fous qui étaient sensés l'empêcher aller droit dans le mur : là aussi je pense que les médias ont une grave responsabilité en matière de pensée unique... @si ne devrait avoir aucune difficulté en matière d'illustration. En ce qui concerne la réflexion sur les fondamentaux de l'économie, des chercheurs comme Patrick Viveret seraient les bienvenussur le plateau pour nous permettre de ne pas "mourir idiots"...
Merci encore à vous de votre pugnacité d'investigateurs...
Remarquable. gardez cette émission en tête comme référence de ce que vous êtes capable de faire!
Superbe émission, pas de critique fondée qui pourrait assombrir le superbe bilan : j'ai l'impression d'avoir...pigé!

Je n'en veux pas à Judith : mais je ne comprends pas l'objet de sa tirade sur la métaphore médicale :
1) C'est bien une métaphore qui parle de médecine mais dont le fond n'est autre que le principe de toute les sciences : une somme de faits qui aboutissent à une hypothèse par le scientifique. Il déclenche une action pour obtenir le résultat supposé de son hypothèse. Puis deux solutions, le résultat est là et il est reproductible à chaque tentative dans les mêmes conditions(l'hypothèse était la bonne) ou le résultat est différent et l'hypothèse est fausse. Je ne vois pas ce que l'on peut reprocher à Mr Peyrelevade d'avoir voulu raisonner dans son livre, Judith voulait-elle qu'il balance des solutions non documentées à l'emporte pièce???. Si on connaissait la solution qui marche, je pense qu'elle serait déjà appliquée (même si cette idée est valable dans un monde où tout les hommes concourent au bien général). Non le seul reproche aurait pu résider d'avoir choisi le côté médical de la métaphore mais ça n'aurait été qu'une question de goût. Pour ma part je la trouve plutôt bien adaptée.

2) Son deuxième argument disant, le dernier qui a fait ça s'est planté, donc de grâce ne le refaisons plus... Là aussi, c'est pas parce qu'un jour quelqu'un s'est trompé dans son hypothèse que l'on doit arrêter toute expérience ou toute démarche scientifique. Même me médecin se trompe, et pourtant il n'en repart que plus fort de cette expérience.

3) Le remède est dur : oui encore une fois, si il suffisait de faire un bain de bouche pour augmenter le niveau de vie en général. Alors face à un cancer, vaut il mieux un gramme de doliprane 4 fois par jour ou une polythérapie par radio/chimiothérapie après une chirurgie d'exérèse totale ???? Je ne suis pas sur que l'adepte de la solution douce que vous semblez incarnée soit forcément la plus bénéfique à long terme?

Non décidément, je ne comprends pas votre intervention. Dommage que vous ne puissiez lire ce post et y répondre ;)
un siècle après la séparation de l´eglise et de l´Etat, bientôt la séparation de la finance et de l´Etat ? laissons le dieu-marché à sa place, dans son temple boursier.
[large][/large] Il faudrait expliquer à Monsieur Peyrelevade (monsieur-je-répare-les-fautes-du-crédit-lyonnais-du-méchant-haberer-et-que-je-privatise-le-crédit-lyonnais-et-que-je-sabre-dans-les-retraites-de-mes-employés-oh-que-j'ai-fait-du-bon-travail) que ce n'est ni au modem ni au PS qu'il va trouver des gens pauvres pour leur expliquer qu'on va s'occuper des entreprises avant leur tranche de jambon (je ne parle meme pas de ceux qui n'ont pas l'occasion de s'occuper de leur tranche de jambon).

Les gens pauvres n'en ont rien à foutre d'assister aux réunions d'un type qui, pour tout contre-argument, explique qu'il lui faut 2h30 sans contradicteur pour dire qu'il a raison et que son livre se vend bien (sic !) et donc qu'il a raison.
Un pauvre... Ca passe toute son énergie à chercher à boucler sa fin de mois...
Un pauvre... ça cherche à essayer de s'en sortir...

Quand on est pauvre, on a pas le temps de contester, de réfléchir....
Quand on est pauvre, on cherche à sortir de cette condition de merde...

Quand on est pauvre, on perd pas 2h30 à écouter un type qui peut se payer des trucs que le pauvre en question ne concrétise même pas en rêve.
Parce que 2h30 de réunion, c'est un luxe...

on arrête d'être pauvre et on arrive à assister à une réunion de 2h30 quand on fait un travail constructif avec un salaire correct pour sortir d'un condition de pauvreté.
Une tres jolie emission.

Merci.
Une émission de grande classe. Merci à @si d'avoir su traiter un sujet ardu en réunissant autour d'une table des individus aussi variés. Qu'il est agréable de suivre une émission qui considère ses spectateurs comme des gens intelligents ! Et bravo bis pour le retour de Judith Bernard décidément irremplaçable !
En tous cas meme si "on n'est pas sur que le système se réforme" on aura au moins eu une émission intéressante...!

Bon, salut les copains, je retourne voir l'actualité sur l'écran de " la Pravda": totalement anxiogène mais néanmoins passionnante!!
Cher Daniel,
Je connaît votre goût pour la précision et je tenais à vous en apporter une.
Pendant le débat vous qualifiez plusieurs fois Mr Peyrelevade d'ancien banquier, vous évoquez également ses anciens amis financiers.
Sachez donc que ce cher monsieur, est encore aujourd'hui vice président de la banque d'affaire Italienne Banca Leonardo.
Merci pour cette émission.
Patricia
Une émission très intéressante même pour les "djeuns" comme moi, plutôt littéraires et ultra hermétiques à l'économie. Longue et didactique !

C'est vrai qu'il est difficile d'entendre parler de plus de taxes sur les ménages (et le citoyen célibataire - mais moi, Bridget Jones, je passe toujours à la trappe dans les statistiques) lorsque l'on galère financièrement. Ce sont des discours compréhensibles, mais durs à entendre. Merci Judith et Daniel de prendre la défense de ceux et celles qui, comme moi, passent une demi heure à choisir leur tranche de jambon, hésitant entre l'explosion du budget courses et l'empoisonnement au jambon-plastoc-antibios !
Désolé, j'ai craqué au bout d'une demi heure, les cinq première minutes ne sont qu'une succession d'images d'atrocité
sans explications (sans doute pour mettre le spectateur dans un certain état psychologique). Puis le début du film dans lequel
se succède une série de contre vérité historique (je me souviens de l'affirmation indiquant que le christianisme
se réduit a une construction du politique intentionnelle ~34')


Pour ce qui est de la thèse économique l'enchainement des idées me semble douteuses, je ne ferais qu'une seule remarque, l'argent n'est qu'un outils
permettant de définir de façon précise la valeur des possessions et de sortir des problèmes posé par le troc (sans argent la dure loi du marché s'applique
en permanence et la valeur d'usage n'a que peu de chance de s'appliquer).


Comme piste de révolution (si il en faut une), je trouve plus intéressante le remplacement du droit à la propriété par le droit à la possession, se qui renvois dos à dos les communistes (propriété collective) et les capitalistes (propriété individuelle). Bien sûr, une question se pose, quelle différence entre la possession et la propriété, plutôt que de mal reproduire une pensée noble et rigoureuse je vous renvoie à la lecture de Proudhon (Qu'est-ce que la propriété ? et Théorie de la propriété).



Pour ce qui est de la partie conspiration et complot les raccourcis sont légions, pour ne reprendre que l'affirmation sur les institutions religieuse elle est évidement fausse car elle laisse entendre que ces institutions étaient/sont monolithique, ce qui dans toute entreprise humaine est structurellement faux. On peut parlé de tendance forte, de rapport de force
d'une vision sur une autre mais la tentative de réduire une entreprise humaine (et donc l'homme) à une pensé unique est dangereuse.
Il me semble plus juste d'essayer de comprendre comment un système permet ou non l'émergence d'une pensé contradictoire et critique ?, quel sont les processus de pouvoir
mis en œuvre par l'autorité politique et économique pour se maintenir au pouvoir ? (A se titre la (re)lecture de M. Foucault est (pour moi) indispensable)




Après la lecture des propositions j'ai peur, basé un système politique sur la bonne volonté des citoyens (ou sur quoi que soit d'autre qui est rapport à l'homme) et le plus sûr moyen (et peut-être le plus rapide) d'arriver à l'horreur et au désastre. En effet, une fois l'homme défini, l'horreur peut commencé puisque les gens ne correspondant pas à cette définition ne sont pas des hommes.

Il est urgent de sortir de toute pensé totalitaire désirant réduire et enfermer l'Homme dans une définitions.
Cette émission est un chef d'oeuvre.
note d electure d'alternatives économiques sur le bouquin de Peyrelevade:

Une phrase résume le livre: "La fausse réforme ne permet pas de faire l'économie du vrai changement." Brouillon, pressé, ambitieux, le président de la République donne le sentiment de vouloir tout changer. Mais agité, voire démago, il aggrave les difficultés du pays plus qu'il ne les réduit. La thèse de l'auteur est simple: la source profonde de nos problèmes est l'affaiblissement de l'économie productive. Car les entreprises supportent des coûts salariaux excessifs - aggravés par les 35 heures -, et des impôts qui s'alourdissent avec le déficit budgétaire engendré par les cadeaux fiscaux accordés aux ménages et que les entreprises finissent par payer. Accablées de charges, les entreprises, faute de marges suffisantes, n'investissent pas assez. L'économie est tirée par la consommation, au lieu de l'être par l'innovation et l'investissement.

La thèse n'est pas fausse et l'analyse fait souvent mouche. Pour en sortir, l'auteur nous propose un gigantesque plan de rigueur: transférer les cotisations sociales sur les mé­nages (sous-entendant que les salaires versés n'augmenteraient pas en due proportion), supprimer à terme l'impôt sur les sociétés en le remplaçant par un impôt sur les dividendes (oubliant que la moitié des dividendes sont versés à des non-résidents, qui donc ne payent généralement pas l'impôt en France). Certaines de ses affirmations sont, au surplus, surprenantes: par exemple, la productivité horaire en France n'aurait pas, depuis 2000, augmenté plus vite qu'en Allemagne, alors que les statistiques d'Eurostat disent le contraire. Bref, un livre qui, s'il soulève de vrais problèmes, verse dans la polémique plus que dans l'analyse.


http://www.alternatives-economiques.fr/sarkozy--l-erreur-historique-par-jean-peyrelevade_fr_art_789_39284.html
Merci pour cette emission tres interessante

il est bien d'avoir l'occasion d'entendre des explications detaillées sur ce probleme, la longueur est la bien venue

continuez comme ca

salutations
vous invitiez Jacques Marseille, Nicolas Baverez et Elie Cohen pour un débat contradictoire

je cherche la contradiction ^^
Et si cette semaine, pour tenter d'y voir encore un peu plus plus clair, vous invitiez Jacques Marseille, Nicolas Baverez et Elie Cohen pour un débat contradictoire ?
Pardon... ah, ils sont injoignables ?... en vacances aux Iles Caïmans ?... OK.
...Et de toute manière, ça ferait doublon avec C dans l'air ?... Désolé. Je ne ferai plus de proposition idiote.
Votre 1ère phrase est exactement la question que je me posais depuis plusieurs jours.
Merci pour cette émission qui m'a permis de mieux comprendre certains aspects encore flou de la crise financière.
Excellent Travail !
Judith a été énorme!!

Bravo pour une "littéraire": elle a enfoncé le soi disant économiste Peyrlevade!!!
Si l'on accepte comme valide l'analyse de Jacques Sapir la "bulle de crédit" qui est en train d'exploser devant nos yeux serai due au besoin de solvabiliser la demande nécessaire à la croissance et que des politiques de "réductions des couts" et de pression déflationniste sur les salaires avaient fragilisé.

Ok seulement il semble, comme l'ancien sous-secrétaire au trésor sous Reagan imputer cela au développement du libre-échange et sa litanie de délocalisation des années 90.

Seulement voila et la bulle et les pression déflationniste sur les salaires, même si elles ont bien connues une augmentation exponentielle à partir de cette époque là, ont débutées dès les années 80 grâce (ou à cause suivant de quel coté du manche on se place) à la monté du chômage de masse structurel du au gains de productivité engendrés, entre-autre, par la "révolution informatique".

Aussi il me semble que même si comme il le souhaite on définanciarisait le capitalisme, celui-ci se retrouverait quand même confronter à un dilemme insurmontable.
D'une part les gains de productivité réduisent la quantité de travail nécessaire à fabriquer les produits et attaque la solvabilité de la demande dans les sociétés occidentales.

Mais de plus, comme l'écrivait André Gorz cette contraction de la demande solvable entraine pour les entreprises "que la masse des capitaux accumulés n’est plus capable de se valoriser par l’accroissement de la production et l’extension des marchés. La production n’est plus assez rentable pour pouvoir valoriser des investissements productifs additionnels."

Et donc que "L’impossibilité de valoriser les capitaux accumulés par la production et le travail explique le développement d’une économie fictive fondée sur la valorisation de capitaux fictifs. Pour éviter une récession qui dévaloriserait le capital excédentaire (suraccumulé), les pouvoirs financiers ont pris l’habitude d’inciter les ménages à s’endetter, à consommer leurs revenus futur, leurs gains boursiers futurs, la hausse future des entreprises, les achats futurs des ménages,"


Bien plus que dans le développement du "libre-échangisme", comme le soutient Jacques Sapir, c'est bien là, à mon avis qu'il faut rechercher l'origine de la crise actuelle.
je vous fait part de la sortie du deuxiéme volet du film zeitgeits qui avez reçu le premeir prix au festival du film artivist.

C'est une vision radicale du système monétaire et de ses liens avec la politique étrangére anglo-américaine.

vous commentaires sont les biens venu.

ce film a connu lors de sa premiére edition un succé énorme ( plusieurs centaines de milliers de downloads) alors qu'il n'a reçu aucun echo dans les médias.

donc s'il faut comprendre la crise autrement que par la télé, voici un bon début, en tout cas une vue alternative.

zeitgeist 1 en français : http://www.dailymotion.com/relevance/search/Rechercher/video/x4jhkg_zeitgeist-remasterise-complet_news

zeitgeist 2, ptit résumé


théses défendu par le film :


tout système politique (communisme, capitalisme, fachisme etc..) qui se fonde sur l'argent en tant que valeur d'échange porte dans ses axiomes l'idée que la rareté des ressources (en energie, en nourriture, en place etc..) est un fait naturel., necéssaire et indépassable.


mais...


...puisque les biens matériel continuent de s'accumuler, que la technologie libére l'homme progressivement de travaux pénible, augmente son confort, sa capacité à extraire la nourriture, l'energie dont il a besoin, lui permet de trouver des nouvelles energies, d'augmenter son espérance de vie, de diffuser la connaissance à grande échelle (de gutenber et l'impremerie à internet ), d'augmenter son confort, en fait de mettre à disposition l'abondance de la nature en toute chose à sa porté, de l'extraire et de la distribuer partout de plus en plus rapidement..



..alors la conclusion est que le développement technologique est antithétique avec les lois du marché ...et son ennemi juré !!!


..les corporations gouvernementales a dévié le but premier de la technologie (libérez l'homme) pour le focaliser presque exclusivement sur l'industrie militarire. Tout l'effort de recherche scientifique s'est concentré sur les moyens de destruction en masse , la création d'arme de plus en plus puissante etc.. Des milliard de milliards sont depensé pour construire des armes et pour rebatir ce que les guerres ont détruit.


l'idéee du film : Si cette effort était rediriger vers le bien etre collectif, un nouveau modéle de société emergerait .


les technologies pour cette révolution sociale existe déjà mais le complexe militaro-industrialo-petrochimique et banquier s'y oppose, car sa vie dépend de l'ignorance qu'a la masse de ces technologies et de leur peu d'accée ( éolienne, thermal, energie des marrées, solaire, etc...)


Donc tout systéme dont la base est le profit, et dont la création de richesse est controlé par des banques privés ( ce qui est le cas en europe de maastrich) finira par justifier créer, et manager la guerre, la famine, les crises économiques, qui sont nécéssaire et vitale à son renouvellment.La crise financiére elle même serait nécéssaire au renouvellment du système capitaliste.




La religion de la même façon que la technologie, a été devoyé de son objectif premier ( religion=religere=réunir) pour propager le dogme que l'homme est séparé de la nature , séparé l'un de l'autre comme tu reste de l' humanité.



Les institutions religieuses déclarent toute être le seul et nécéssaire intermédiare entre nous et L'inteligence à l'oeuvre dans la nature et dans le reste de l'univers. Elles ont été de tous temps le complice de tous les sytèmes politiques ( du royalisme au capitalisme en passant par le nazisme )


la deuxiéme parti de zeit geist II met en avant le projets de sociétes utopistes, non fondés sur l'argent et le profit mais sur le bien etre du plus grand nombre.

il finit sur des consignes de revoltes civiques :


1- distribué et propagé un max d'info sur le fonctionnement monétaire et boycoté des banques comme jp morgan, bank of america city bank..

2- boycotter les mass medias officiels , se battre vous pour sauvergarder internet et son indépendance .

internet est l'exemple meme de comment la technologie s'est retourné contre le système en place. (pour ceux qui le save pas internet c'est une invention de l'armé à la base !! note personnelle )


3- boycotter l'armé de façon intrinsigeant, refuser de faire votre service etc... l'armé en sert que les corporations pétroliéres à travers le monde et la mise en place de dictatures pro capitaliste


4- boycotter les fournisseurs d'energie, faites votre maximum pour devenir indépendant energétiquement en vous renseignant sur les moyens de vous équipez. cherchez de l'info sur les energeis alternatives etc.. ex emple personelle : http://www.dailymotion.com/relevance/search/pantone/video/x102s6_pantone-france2-13h-20051015_tech


5- rejeter le sytème politique qui ne représente rien et qui ne peut rien changer, les clivages politiques sont une illusion, choisissais plutot l'action civique (référence aux élections américaines ou n'existe que deux parties)


6-- rejoingez ou créez tout mouvement civique avec pour nouvel axiome que toute les ressources sur la planéte soient le bien commun et inaliénable de tout etre vivant audelà de toute division territoriale, religieuse, droit territoriale copyright etc.. afin d'atteindre une masse critique de la population suffisante pour faire basculer les décisions politiques prises la plupart du temps à notre insu et dans des interets prives.




j'éspère que cela vous aura interresser, c'est assez approximatif, regardez le film ! (en anglais pour l'instant pour l'instant )
Bravo, c'était une très belle émission d'information et de vulgarisation. Les invités étaient de bon niveau et les "candide" posaient les questions judicieuses au moment...propice.
Décidément, plus besoin de mater ces sinistres JT.
Encore bravo et merci.
Surtout ne le prenez pas mal (sait-on jamais), mais je trouve que vous faites là du service public, du vrai! Alors merci ! (un béotien qui va dormir le porte-feuille tranquille)
Juste pour vous dire merci... Très bonne émission avec de passionnants intervenants. Bravo !
Mr Peyrelevade (j'ai oublié de noter à combien de minutes exactement), a prononcé "maquereau-économie" quand il dit exclure de ce domaine les compétences de Mr Frydman. C'est mon pseudo qui déforme mon audition?
Trop d'effort pour moi cette émission. Ai-je besoin de comprendre pour mieux subir? Mais contente d'entendre la confirmation du poids de la politique et de l'idéologie dans l'économie. Je m'en doutais...
C'est fou comme les pays en voie de développement sont exclus du champ dans la recherche des gens atteints par cette "pré-dépression" euh non, cette récession, euh non, cette crisis, what crisis? On voit à quel point ils ne sont pas inclus dans le système. Celà leur épargne-t-il d'être des victimes aigües (sachant qu'ils sont des victimes un peu chroniques) de l'économie mondiale?
ce que je retiens de tout ça, c'est que les politiciens sont sur le point de donner des milliards d'euros à des types incapables de dire autre chose que "c'est le marché qui veut ça", même c'est leur propre boulot qu'ils perdent. Des types qui avec un clic de souris font disparaitre des milliards, font fermer des usines, des bureaux.....
il sera intéressant de voir comment se dérouleront les prochains licenciements boursiers, si les délocalisations vont s'accélérer ou s'arrêter, si la pression déjà forte sur les salaires va s'accroitre afin de rétablir le "marché".
Etant donné les gens qui nous gouvernent, en France et en Europe tout est à craindre.
l'histoire de la monnaie, de l'argent pour les nuls dans un video reportage ? et la réponse à d'autre qquestio du typre: qu'est qu'une banque centrle ? Quel est le mécanisme de création de l'argent ? Qu'est ce qu'une dette publique ?etc.... en français :

http://www.bankster.tv/videos.htm

j'aimerais vraiment avoir des retours sur ce reportage, ce que vous en pensez, merci
MONNAIE DE SINGE

Un peu d’histoire très légèrement simplifiée d’abord :

Tout commence (évidemment) au moment où l’homme se redresse pour entreprendre l’aventure de la bipédie et se munit d’une massue pour augmenter son efficacité dans diverses circonstances. Donc une époque sensiblement différente de celle de l’homo [s]RTT[/s] erretetus gaspillant son temps libre sous le soleil, et préparant ses futurs mélanomes avec son Ipod (quelques dissidents restant accrochés à leur Black Berry) son laptop et son appareil photo numérique dix millions de pixels à portée de la main pour immortaliser ces instants magiques et en faire profiter la terre entière dans l'instant…

Mais revenons donc à notre massue, premier instrument économique (avouez que je vous en bouche un coin, là !)

D’un côté un petit malin qui a fait une très bonne chasse, de l’autre un maladroit qui a raté l’assomage des aurochs qui passaient à sa portée… Un petit coup de massue lui permettra, en éliminant son rival de s’approprier quelques robustes quartiers de viande, et éventuellement la femme qui s’activait auprès du feu pour griller les côtelettes et qui est devenue veuve au cours de l’opération d’appropriation viandarde. Où l’on voit bien que la massue est indiscutablement l’ancêtre du billet de 500 €uros !

Peu à peu on utilisera des objets plus ou moins ridicules (coquillages par exemple) en guise de monnaie d’échange, c’est le temps des tribus et il est vrai que c’est moins brutal que la massue… Qui ressort à l’occasion, surtout quand on a envie d’aller se venger de la tribu voisine - qui commence à sérieusement faire chier - et d’en profiter pour piquer les provisions et les femmes…

Le temps passant l’agriculture et l’artisanat se développent, le moment est venu de passer au troc : « Je te file ce bel auroch contre deux de tes excellentes marmites », et même de trouver un métal précieux (or ou argent, tiens ! tiens !) pour indemniser celui dont on convoite la production, enfin quand on ne préfère pas le retour à la case “massue” !

Mais de gros bras, peu à peu, prennent le pouvoir (ce qui rassure le pékin moyen, soucieux d’avoir un chef costaud et malin). Ils ne tarderont pas à inventer un système de taxes, il faut bien vivre, que diable… Un peu plus tard ils battront monnaie et mettront en prison ou exécuteront les éventuels “Faux Monnayeurs” (voir André Gide)…

Pas très sympathique tout ça, mais ce n’est rien par rapport à ce qui va suivre car nous sommes encore dans l’économie réelle, basée sur de vraies choses, un vrai travail, une véritable valeur ajoutée… Exemple : un vrai minerai de fer qu’il faut aller chercher, une forge, une enclume et un marteau pour faire une pointe de lance, voilà un vrai travail, un savoir-faire et une valeur ajoutée entre le minerai terreux et la belle pointe acérée…

Plus tard (il semble que les Vénitiens aient beaucoup trempé dans ce coup) on va inventer les banques, dématérialiser l’argent qui pourra passer d’un état à l’autre grâce à une lettre de change et une signature…

C’est le début de la fin, parce qu’il y a aussi le crédit, c’est à dire la possibilité - pour celui qui en a obtenu un – de dépenser l’argent qu’il n’a pas et éventuellement qu’il ne pourra pas rembourser… Les autres emprunteurs en feront les frais, payant des taux trop élevés pour compenser le manque à gagner occasionné par les défaillants, qu’ils soient voleurs (sachant qu’ils ne pourraient pas rembourser ) ou malchanceux (un retournement de fortune les mettant dans l’impossibilité de s’acquitter de leur dette)…

Nous voilà sur le point d’inventer les assurances (AIG, par exemple)

Et nous entrons donc dans le système qui va s’appuyer sur les sociétés avec actions et les bourses pour détrousser le couillon moyen.

Là, l’argent n’a plus rien à voir avec une quelconque réalité, ou plus exactement les circuits sont suffisamment complexes pour enfumer et détrousser l’humain moyen sans qu’il ne se rende compte de rien, sans qu’il puisse rien faire et sans même qu’il réalise que l’argent qu’il n’a plus, d’autres sont en train de se le partager sur des yachts, au Fouquet’s, à la Mamounia, et d’une manière plus générale dans les différents endroits où il est facile de claquer le maximum de (notre) fric dans le minimum de temps…

Cette fois pourtant le coup de massue destiné à nous mettre hors circuit le temps de nous faire les poches on l’a bien senti… Seulement on va faire quoi ?

Les survivants retourneront chercher des aurochs qu’ils se feront à nouveau piquer quelques temps après (on ne change pas une recette qui marche)…

Si toutefois il reste des aurochs, vu le réchauffement climatique induit par les 4x4 des traders et autres voleurs, et puis il est à craindre que les troupeaux n’appartiennent à ces braves gens qui sont les organisateurs de la plus grande escroquerie de tous les temps, et qu’ils n’aient voté des Lois très sévères contre le braconnage en général et le vol de bétail en particulier !

Sans blague, il ne manquerait plus que ces salauds de pauvres viennent se servir…

Où irait le monde, et que mangeraient les [s]escrocs[/s] riches ? Questions existentielles – au sens premier - s’il en est !

Allez ! Retour à la case massue pour tous, les Ipod et les laptop va falloir oublier, on en parlera dans la grotte aux petits enfants, le soir, en faisant cuire le brouet clair et les racines…

- Il était une fois un temps où il y avait des téléphones, tout petits, et des ordinateurs portables…

- Ah ! Bon ! Comme les deux boîtes de conserve avec la ficelle bien tendue et comme le télécran ?

- Oui ! C’était un peu ça, en mieux mais en plus virtuel !

P.S. : Dépensez vite votre monnaie de singe, dans quelque semaine elle reviendra à son cours normal : zéro !

P.S.bis : Je vends des massues de haute qualité, excellentes sur l’auroch, pour ceux que ça intéresse.

P.S.ter : Comment va Vincent Scotto ?

***
Tout simplement passionant !

le rôle éducatif, et informatif est pleinement atteint. Les vrais questions sur le pourquoi sont posées. Les intervenants passionant. La meilleure émission dans la forme et le fond. un grand merci !
Merci pour l'émission, et aux invités, en particulier Mr Sapir pour démontrer qu'il s'agit d'un problème de système (déflation des salaires+endettement), absolument fondamental dans le système anglo-saxon. Ce que le banquier admet sur le bout des levres, et ce que lémedias, au grand jamais ne dénoncerons. La finance, les rouages (cdo, cds ...) n'ont fait qu'amplifier une situation bancale à l'origine.

J'ai bien aimé leur unanimité sur les images de M6 "c'est une manipulation" !

Après sur les banques européennes, et françaises je ne partagerais pas leur optimiste. Les banques européennes ont abusées de l'effet levier, bien plus que les banques américains. Et si Deustch Bank ou UBS étaient défaut, ni l'Allemagne, ni la Suisse ne serait en mesure de les renflouer. Les banquiers français sont bien connus pour jouer avec le feu (les produits dérivés). La SG, BNP et DB sont des acteurs majeurs dans ce domaine, la complexité de leur positions est qq chose qui doit donner des sueurs froide à l'AMF & la COB !
La Banque centrale européenne injecte 50 milliards $ US de liquidités
Il y a 2 jours
FRANCFORT, Allemagne — Les banques centrales d'Europe ont injecté jeudi 68 milliards $ US de liquidités supplémentaires sur les marchés, la Banque centrale européenne (BCE) offrant notamment 50 milliards $ US.
La BCE, la banque centrale des 15 pays de la zone euro, a dit avoir reçu 55 demandes de financement pour un montant total de 67,2 milliards $ US. De son côté, la Banque d'Angleterre a annoncé une offre de refinancement de 10 milliards $ US sur son site Internet dit avoir alloué 8,9 milliards $ US.
La Banque nationale suisse (BNS) a dit avoir reçu des demandes de 13 établissements bancaires pour son offre de neuf milliards $ US.
Les banques centrales du monde entier, dont la Réserve fédérale américaine, ont injecté des centaines de milliards de dollars de liquidités sur les marchés depuis la faillite de la banque d'affaires américaines Lehman Brothers le mois dernier, qui a précipité la crise financière mondiale.
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5hfnKSkE80pWoFQyg7LBNHQP1l_nw

d'euros de liquidités sur le marché
Il y a 4 jours
FRANCFORT (AFP) — La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mercredi vouloir absorber jusqu'à 200 milliards d'euros de liquidités sur le marché monétaire de la zone euro, après l'avoir massivement irrigué ces derniers jours pour aplanir les tensions liées à la crise.
A cette fin, elle va proposer aux banques de leur reprendre leur "cash" au taux fixe de 4,25% via une opération rapide dite de "réglage fin" sur une journée.
L'idée est de rétablir des conditions plus équilibrées sur le marché de l'argent et de ramener les taux interbancaires à des niveaux proches du principal taux de la BCE, le taux de refinancement, actuellement à 4,25%.
Ce derniers jours, l'institution a procédé à plusieurs énormes injections de liquidités, aussi bien en euros qu'en dollars, en vertu de ses accords d'échanges de devises avec la Réserve Fédérale américaine (Fed). Les remous financiers conjugués à l'approche d'échéances trimestrielles menaçaient le circuit d'asphyxie.
"La réaction de la BCE jusqu'à présent a toujours été d'inonder le marché en liquidités dès qu'un dysfonctionnement est apparu", explique Stephane Deo, analyste chez UBS, et ce depuis le déclenchement de la crise financière en août 2007.
Elle a procédé de la sorte en août et septembre 2007, puis en décembre quand de nouvelles fortes tensions sont apparues, et enfin depuis trois semaines, alors que le secteur bancaire américain s'écroule.
Cette ligne de conduite "a été efficace pour atténuer les problèmes", souligne l'analyste.
Mais la confiance des banques est quand même au plus bas. Elles ne se prêtent quasiment plus d'argent entre elles sur le marché monétaire, et celles qui ont vraiment besoin de refinancement se retrouvent prises à la gorge.
D'autres opérations de refinancement de la BCE, notamment à plus long terme, vont sans doute se multiplier dans les semaines à venir, pour permettre de préparer les banques très en amont à l'échéance de la fin de l'année qui risque d'être particulièrement tendue, estime l'expert.
Si un jour les journalistes pouvaient nous expliquer les chiffres de l'INSEE comme ceux publiés vendredi dernier :

avec une croissance (du PIB français) de 0.4% (au 1er trimestre 2008), une décroissance de 0.3% (au 2e trimestre 2008) et des prévisions de décroissance de 0.1% (aux 3e et 4e trimestres 2008), comment arrive-t-on à une prévision de croissance de 0.9% sur l'année 2008 ?
S'il vous plaît, Daniel, donnez à Justine une chaise fixe ! Elle me donne le m al de mer à tourner comme ça à chacune de ses interventions. merci
Excellente émission. Le sujet est passionnant, les questions pertinentes, et les invités clairs et intéressants. C'est peut-être ce dernier point qui est le plus important: la corrélation entre la qualité de l'invité (originalité du point de vue, éloquence, volonté de vraiment répondre aux questions) et celle de l'émission me semble très forte. Ce qui ne veut pas dire que le rôle des journalistes et chroniqueurs est peu important - c'est juste qu'ils sont de toute façon toujours parfaits! ;)
J'ai également beaucoup apprécié la digression purement économique. Même si le sujet central des émission doit rester le traitement médiatique, il aurait été dommage de se priver des éclaircissements portés par les invités sur ce thème.
Et enfin, la structure de l'émission en deux parties me plait de plus en plus. Il me semble que la première partie est maintenant vraiment attrayante, avec le choix d'évoquer quelques sujets phares assez rapidement (la liste des sujets abordés dans les premières émissions de ce format me semblait trop longue), et de revenir sur une ou deux chroniques un peu plus longuement.
Bref, je suis très content ;)
Une grande émission d"@si ! Intelligente, de haute tenue , calme et limpide , permettant une excellente compréhension des sujets économiques , tout en restant extrêmement chaleureuse et conviviale. Judith est d'un apport essentiel dans cette émission : la béotienne en économie est d'une redoutable finesse et intelligence sur les discours, ce qui lui donne une "intuition" remarquable Elle pose en termes percutant de précision les questions que j'avais envie d'entendre. Et les deux invités sont excellents , jouent le jeu , expliquent , disent : il n'y a pas de faux semblants. Justine est toujours aussi pétillante de proximité d'intelligence et d'humour , et vous Daniel (elle vous fait quand même jouer au patron de la finance,ça c'est un grand moment !) avez permis grâce au choix de vos invités et votre pertinence une émission pour laquelle je vote l'utilité publique sans hésiter : il faudrait que tout le monde voit comment on peut faire de la télé autrement , comme vous la faites , sur ce sujet hautement lié à la gestion politique des images.

PS : J'ai beaucoup apprécié le petit passage sur la médecine qui n'est pas une science exacte...C'est d'ailleurs le seul moment ou par agacement ,vous interrompez votre interlocuteur , Daniel !
Au delà de l'émission que je trouve très éclaircissante, un point de détail sémantique :
Les "Subprimes", on comprend bien qu'il s'agit de prêts à risque donc à taux supérieurs aux taux destinés aux quidams solvables (c'est déjà un concept à la noix bien américain).
Moi, je les aurais plutôt appelés des "Surprimes", le "sub" signifiant "dessous" (nihil nove sub solis) ce qui laisserait comprendre des taux inférieurs, réservés aux défavorisés.
Comme c'est un mot dont on se gargarise ces derniers mois, ça m'agaçait, donc je partage...
J'ai trouvé cette émission extrêmement intéressante et didactique. Vos deux invités ont pris le temps de répondre en employant des mots compréhensibles. Pour une fois j'ai bien compris les raisons de cette crise financière. Merci Judith d'avoir parlé du non traitement médiatique des américains pauvres qui ont perdu leur bien. Mais deux question restent posées : qui va payer cette énorme addition, et quelle va être la conséquence sur notre économie déjà mal en point ?
Emission extrêmement interressante entre gens respectueux, attentifs et forts compétants. Merci à tous et toutes.

Je suis cependant parfaitement de l'avis de Judith, le point inaugural de la "maladie du sytème" est bien cette illusion de la propriété "à tout prix" ce qui veut éventuellement dire "à n'importe quel prix".

Le pire, c'est qu'on a bien voulu nous vendre la même salade aux dernières élections. Alors juste un petit rappel pour ceux qui l'ont cru : c'est votre banque qui est propriétaire de votre bien jusqu'au dernier centime remboursé.
Merci de cette excellente émission.

Passionnant, simple et limpide Jacques Sapir, d'une clarté étonnante, même pour quelqu'un comme moi qui est loin d'avoir une culture économique...
Je vais aller de ce clic de souris lire son article.

J'ai plus de mal avec Peyrelevade, assez fat, même si certaines de ses positions et concessions l'exemptent du côté "vain" du terme. Mais il reste le côté "prétentieux".
Ce qui passe assez mal, puisqu'il a quand même quelques casseroles en relation directe avec le type d'agissements qu'il dénonce (MGM, Fed, etc.).
Mais il est permis à tout le monde d'évoluer...

Quant aux "trois béotiens", je leur tire mon chapeau, comme d'hab'.

En revanche, le non-crédit des intervenants de la première partie, ça fait bizarre...
Excellente émission!!On entrevoit par moments quelque chose qui pourrait s'apparenter à de la vérité...Merci notamment à Jacques Sapir.
Très bonne émission .

Éducative pour ce qui me concerne : j'ai progressé ! ( E c'est pas tous les jours !)
L'origine de cette crise a été très brillamment expliquée : C'est tout la faute aux sans-le-sous qui veulent vivre comme des avec-les-sous ! Non mais quelle prétention, je vous demande un peu. Vous avez vu, comment qu'il a fallu que l'équipe d'ASI les cuisine à mort , les deux experts, pour qu'ils avouent la vérité. Et grâce à Judith ! ( Ah, Judith, Judith....je....). Ouais , bon, mais on voit bien qu'ils sont protégés ces gens là ; et en haut lieu, je parierais ! Ben regardez comment on leur file de l'argent, juste parce qu'il n'en ont pas ! C'est facile. Et puis après , ils ne veulent pas le rendre. Belle mentalité !
Et du coup, c'est la cascade des nouveaux pauvres : les banquiers, les courtiers, les régulateurs ou règle-menteurs, les djeunes de la City, et même Wall Street dis-donc ! Ah, mais ça ne va plus. Faut les sauver !!!!!!!

Je me disais aussi, l'année dernière, en voyant tous ces pauvres, aux États Unis , jetés à la rue comme des malpropres, que ça nous préparait un belle pagaille , tiens.

Salauds de pauvres !....comme aurait dit Coluche
Je viens de lire tous les messages du fil. Alors, maintenant, je ne sais plus ce que je voulais dire...

Si ! Judith, vous étiez excellente (comme toujours) lorsque vous avez "inversé la vapeur" : comment se fait-il que la première économie du monde génère autant de pauvreté. C'est bien là la question de fond. La seule question qui vaille.

Autre chose : je viens de terminer le bouquin de Peyrelevade sur lequel, il y aurait bien des choses à dire. En particulier, que la mise en place d'un système économique, quel qu'il soit, résulte d'abord et avant tout d'un choix politique. Qu'en conséquence, malgré toutes les démonstrations qui étayent le livre et qui démontrent le talent de l'auteur, celui-ci oublie une seule chose : quel modèle de société voulons-nous ? Comment faire en sorte que l'économie soit au service des hommes et non l'inverse ?

La recette proposée (l'augmentation du pouvoir d'achat passe au préalable par l'augmentation des gains de productivité des entreprises) me semble celle d'un boutiquier, peut être génial, mais d'un boutiquier quand même...

C'est ainsi qu'un physicien met à jour les lois qui déterminent la fission des atomes mais ne dit rien de ce que l'on fera de cette fission. Toute science ne décrit que la réalité que l'on veut bien percevoir.

Peyrelevade chasse de vieilles lunes : il en est encore à une économie "traditionnelle" de la croissance, comme si la croissance pouvait être infinie.
J'ai souri (jaunes) aux lignes écrites sur l'entreprise, comme si l'entreprise était un moyen d'épanouissement ! Que Monsieur Peyrelevade vienne rendre visite aux ouvriers des verreries d'Arc (ce n'est qu'un exemple), dans le Nord ; qu'il prenne la place, durant une journée, d'un de ces hommes qui vive à proximité des coulées de verre en fusion !

Il me semble qu'il serait temps de mettre à jour d'autre paradigmes.

Pour en revenir à notre sujet, merci, cher @si, pour votre émission.
1 ) @si, internet, la crise financière...

Médiatiquement, est-t-il possible individuellement de se se faire une idée assez correcte ou précise dans domaine qu'il connaît peu sans l'outil hypertexte, ou plutôt hypermédia qu'est devenu Internet ?

Concernant justement la crise financière et donc le fonctionnement de ces systèmes, combien d'individus ici bas pourraient réussir à synthétiser suffisamment d'informations pertinentes de sources diverses et variées sans ce média particulier ( et aussi en combien de temps ) pour commencer à se dégager de cette brume appelée ignorance.

( Suit une erreur flagrante de raisonnement basé sur un cas particulier débouchant sur une généralité ) :
Je m'imagine très mal achetant / empruntant un volume vertigineux de publications, puis trier leur pertinence afin ensuite d'en dégager la substantifique moelle, surtout dans des domaines ou l'esbroufe est reine. Je peux en plus profiter de certains résultats de recherches personnelles des intervenants du forum ( merci pour le lien sur l'émission de "la bas si j'y suis" spéciale économie )

Le média télévision aurait pu avoir une partie de cette fonctionnalité de tri et d'analyse, mais l'échec est patent.

Or donc, je pense qu'@si est plus fort qualitativement en tant qu'informant via le média internet qu'en télévision, ( format mixte écrit-visuel-télévisuel + résultats de recherches de co-spectateurs sur le forum ) mais avec moins de puissance de diffusion, c'est sûr.

2 ) Remarque sur le format "plateau de TV"
Une chose absente de TOUS les plateaux TV ( même celui d'@SI donc ) et qui pourtant, parfois ( notamment sur des thèmes techniques dont l'économie fait partie ) est potentiellement nécessaire pour exposer plus rapidement et plus clairement ( si la personne sait s'en servir ), c'est le ... tableau.
Alors oui ce n'est pas évident à filmer, oui cela fait une coupure lorsque la personne s'y déplace, oui cela génère des contraintes de réalisation et de gestion de débat ou de monopolisation d'attention, mais certains thèmes resterons éternellement obscurs si ce média reste totalement ignoré.
Je me doute bien que l'effet "exposé " doit faire frémir tout animateur, mais parfois, l'intervenant doit justement exposer.
C'est pour un jour où vous vous ennuyez et que vous voulez tenter une aventure improbable si le sujet s'y prête
( une analyse de cadrage par Mr Kokos par exemple ou une émission sur "pourquoi la TV a abandonné la science ")

3) Rêve d'un thème absolument jamais abordé, et qui justement pourrait demander pourquoi il ne l'est jamais ( abordé ) et qui fait défaut à cette dernière émission : "C'est quoi un Euro ?"

On a déjà eu "c'est quoi la croissance ?" avec ce cher Yves, mais on a jamais su ce qu'était 1 franc. Avec le bon "client " connaisseur de la monnaie, un journaliste "économique" ( si vous voulez le traumatiser ... Apathie et sa dette par exemple ) et un théologien ( si si ! ). Je vous promet 1h de croustillance inégalée ( mais avec beaucoup de vertiges ). Mais toute la saveur reposera sur la qualité de l'intervenant monétariste ( donc plutôt un universitaire qu'un "institutionnel" )

Et là, au niveau manipulation médiatique, ça donnera une idée de l'infini.
Je reviens sur les images de la réunion Lagarde, qui donne lieu à votre titre.
Il y a là un défaut d'arrêt sur images.
En effet, êtes-vous bien sûrs que les banquiers et assureurs confiaient leurs pertes à la ministre ?
N'aurait-il pas fallu contacter les journalistes de M6 pour savoir comment eux savaient ce qui se
confiait en aparté ?
Par définition, une "confession en aparté" ne s'entend pas…

-- Edit : corigeage de fôte --
merci ! c'était passionnant.
Jean Peyrelevade était intéressant, jusqu'au moment où il dévoile sa solution : pour redistribuer, il faut d'abord de la croissance, et rendre aux entreprises des possibilités d'investissement. Alors là, on croit entendre n'importe quel chantre du néo-libéralisme, ou Mme Parisot.
Il me semble que le Crédit Lyonnais a été sauvé de la faillite par l'état. Nous avons tous (même les pauvres, à travers les impôts indirects...) contribué à ce sauvetage, pour rattraper les affaires hasardeuses des dirigeants précédents qui voulaient jouer aux spéculateurs...
S'il fallait encore prouver qu'avec une licence de journaliste, ou pouvait se jouer des golden-boys moutonniers malades... à moins que ce ne soit l'inverse:
Alors que la bourse ne sait plus où elle en est, certains semblent jouer à jeu dangereux pour gagner de l'argent grâce à la complicité ou à la crédulité de journalistes.
Ainsi, CNN a annoncé hier que Steve Jobs avait été hospitalisé d'urgence suite à une crise cardiaque massive. Cette annonce a suffi à faire plonger l'action Apple jusqu'à ce qu'un démenti formel et rapide ne soit fait par Apple, l'information étant fausse.
L'action a ensuite repris son cours, permettant à certains de faire une plus value intéressante, sachant qu'elle a plongé de 7$ pour en reprendre ensuite 6.
[...]
macbidouille
Ce genre de fuzz (=/= buzz) peut être très lucratif...
Et le marché ?
En regardant ce débat entre l’expert économiste, Jacques Sapir, et le financier-politique, Jean Peyrelevade (Crédit Lyonnais- Modem), je n’arrêtais pas de me poser cette question : qui représente les 72 % d’étatsuniens contre le Plan Paulson et pour le grand régulateur qu’est le marché ? Pourquoi ces 2 « experts », parfaits dans leurs explications techniques du processus qui a conduit à la crise actuelle, n’analysent-ils comme unique solution que le plan de sauvetage uni à la régulation politico-financière, sous-entendu : c’est ça ou le chaos, et n’envisagent-ils pas, à aucun moment, la possibilité que ceux qui se sont fourvoyés dans ces opérations soient sanctionnés par des dépôts de bilan offrant par la même au financiers , banques, institutions prudentes ou conservatrices, de racheter à prix cassés des actifs assainis (comme le rachat du réseau de Lehman Brothers par Barclays et d’autres exemples) ? Quand on sait que les dépôts bancaires sont (étaient) garantis par l’Etat à hauteur de 100.000 $ aux Etats Unis (250.000 aujourd’hui alors que le plan de secours vient d’être voté… à quoi peut-il bien servir qu’il faille en plus porter la garantie de 100 à 250.000$ ?) ou 70.000 € en France, par compte bancaire, et qu’en France cela représente 99 % des comptes bancaires, on est en droit de s’interroger sur l’idée du chaos (ou de la tragédie) que le microcosme politico-financier occidental essaie de propager pour maintenir son système d’intérêts partagés entre grandes fortunes (argent) et politiciens (pouvoir) qui, rappelons-le, étaient bien d’accords pour déréguler voici encore très peu de temps, et qui, aujourd’hui, pour justifier l’injection de fonds absolument colossale dans Le Système apporteront (quand et comment, on ne le dit pas) quelques touches de régulation. Crise du Système, certes ! Recours au contribuable via l’Etat pour maintenir le Système, encore plus certain ! Est-il tabou d’envisager le non soutien aux mauvais et laisser ainsi aux meilleurs tirer leur épingle du jeu ? Est-on absolument sûr du scénario catastrophe qui en découlerait au niveau de l’économie réelle ? Et s’il y avait une vertu à cela ? Celle par exemple du divorce définitif entre le monde financier et le monde politique…la fin d’un système où on dérégule pour faire gagner plus et où on consolide pour faire perdre moins? Car ne dit-on pas que c’est le Système qui est responsable ?
J'ai senti Judith pas encore très sure d'elle sur les questions économiques. Du courage Judith.

Lorsque Peyrelevade dit que Milton Fridmann n'était pas un économiste mais un idéologue, elle a baissé les bras trop tôt.
Parce que, que préconise-t-il dans son livre ? D'abord de conforter l'offre avant de s'occuper de la demande.
Mais alors a quoi sert-il d'avoir de bons industriels s'ils n'arrivent pas à vendre leurs produits faute de demande ?
Nous revenons toujours au concept de la poule et de l'oeuf. Qui de la poule ou de l'oeuf est à l'origine du phénomène ?

Il faut savoir Judith que c'est l'application par Roosvelt de l'économie préconisée par Keynes (New Deal), que la crise de 29 a été jugulée.
Que dit cette économie keynésienne ? Il faut injecter des liquidités (subventions aux investissements, augmentation des salaires) pour favoriser la demande et que l'industrie prospère au fur et à mesure que l'offre augmente.
Enfin, j'ai des doutes sur la destination des plus-values générées par l'amélioration de la compétitivité de notre industrie si elles ne vont pas immédiatement aux salaires.
Je crains qu'elle n'aille directement dans les poches des actionnaires.

Autre point sur le mot récession qui écorche la bouche de nos gouvernants. Ils n'osent pas le dire parce qu'ils ont promis le contraire tout simplement.
Excellente ! excellente cette émission ;merci ASI
C'est très bien, il fallait le faire.

Je ne partage pas le point de vue des intervenants. Oui, ou le systéme englouti l'humanité ou l'humanité reconstruit un autre systéme.

Qu'avons-nous depuis des dizaines d'années ? Guerres sans fins (Afrique, Asie, Moyen Orient, Europe, Amérique du sud...), augmentation de la misère, retour à l'archaisme dans certains pays dits dans les années 60, "en voie de développement"...

Le rôle du FMI, de la BCE ? Alimentation par milliards de dollars ou d'€ des bourses (à qui a profité tout cet argent ?) payés par nos impôts.

L'on aurait mieux fait d'alimenter la sécu, les retraites, les routes, l'industrie, les salaires... mais ils font tous le contraire : pourquoi ?

Tous les dirigeants sont emportés par la crise qui les méne par le bout du nez. Cela ne les empêche pas de continuer à liquider les acquis sociaux de plus belle. Et ils veulent privatiser la poste au nom des recommandations de la Commission Européenne, dans le droit fil de MAASTRICHT ! Ils n'ont rien d'autre à décider que moins de travail, moins de salaire, moins d'agriculteurs, moins de pêcheurs... Et dire que nos vertueux hommes de gauche (contre l'avis de leurs électeurs) continuent à voter les Lois Européennes et leurs applications en droit Français.

En bas la révolte gronde, fronde des élus municipaux, fronde des laissés pour compte, fronde dans les partis entre leurs bases et leurs dirigeants...

Il serait temps de mettre en place un plan d'urgence pour sauver la population. Voilà quelques idées en vrac que nous avons discuté hier au soir entre collègues tout en faisant le ménage dans les bureaux dorès : confiscation de tous les avoirs des banques et instuts financiers en faillite sans indemnité ni rachat (voir pour les tous petits actionnaires), renationalisation des banques sans indemnité, de la POSTE, de EDF- GDF, de la SNCF, des autauroutes, RENAULT, AIRBUS... Retrait des troupes Françaises d'AFGHANISTAN et d'ailleurs, dissolution sans indemnité du SENAT, assemblée constituante élue à la proportionnelle et dissolution de la Présidence de la Républoique, dissolution des conseils régionaux (les maires, c'est suffisant), abrogation de la CSG-RDS, de la TVA, gestion des Caisses de Retraite par les représentants élus des organisations syndicales, abrogation des exonérations de la sécu aux entreprises (si l'on veut les aider, les impôts sont là pour cela)... et j'en oublie.

Vous voyez qu'il y a de quoi faire pour reconstruire un monde meilleur.

Je me suis laché mais il y a de quoi, en allant à mon travail le soir, la queue devant le Monoprix et Carrefour lorsqu'ils sortent leurs poubelles est de plus en plus grande, c'est des retraités, des jeunes... L'on vient d'augmenter nos salaires mais l'on ne gagne que quelques centimes de plus car l'on nous ponctionne plus de "minima sociaux" : merci. Et l'on nous demande de faire du travail en plus, gratuit au nom de l'écologie (trie des papiers des bureaux). Alors les bons sermons, raz le bol ! Aux actes.

Ah, j'allais oublier : je salue notre amie BERTHA, 42 années de bons et loyaux services de nuit à nettoyer les bureaux d'une banque de 18h à minuit 30. Elle part en retraite à 62 ans (trop mal au dos et aux jambes pour continuer) vendredi prochain : 670€ mensuels... notre avenir.
Mise au point très intéressante.

Cela me fait penser à un niveau plus modeste, microéconomique, à une émission TV où l’on y fait la démonstration que l’on peut obtenir en un seul jour en France, une vingtaine de crédits revolving et/ou affectés.

Un véritable pousse-au-crime de la part des établissements financiers.
Superbe émission de l'équipe et bravo à Judith qui a bien retenu la leçon magistrale de Naomi Klein.
Dommage que des banquiers comme Peyrlevade n'aient pas dénoncé l'idéologie néolibérale comme
telle bien avant alors que beaucoup paraient cette idéologie des vertus de la science.
" si l'incendie reste à l'intérieur des USA, il ne touchera pas la France" dixit M. Peyrelevade. Ce genre de puissante analyse démontre la gravité de la crise : l'incapacité des "experts" à s'expertiser eux-mêmes

Avec ce genre de médecins, pour reprendre le thème médical, le malade a du souci a se faire. Peyrelevade oublie un des facteurs agravant de la crise : les experts eux-mêmes incapables d'imaginer une solution autre que celles qu'un leur a fait ingurgiter dans les facs américaines.
Et comme c'est une valeur non quantifiable, ils seront incapables d'en mesurer les dégâts.
J'ai appris durant cette émission que l'Espagne serait le pays le plus touché avec l'Angleterre ; merci Aznar et son suivisme américain aveuglé. Et on a un Président qui suit les traces de tellement près qu'il ne voit pas le mur où il va se cogner. C'est finalement le peu d'empressement des français à accepter les "réformes" tellement indispensables qui va peut-être leur éviter le plus gros de la catastrophe.
Et si l'information sur la crise financière dans les grands médias avait pour but principal de nous empêcher de la comprendre?
Gloser sur les aspects techniques permet d'évacuer les raisons profondes. Comme pour l'Afghanistan : débattre sur l'équipement des militaires ou la pertinence de la tactique suppose résolue la question de la légitimité de la présence des troupes étrangères dans le pays.
Ainsi, sur les raisons de la crise : si l'on admet que les acteurs financiers ne sont pas des abrutis complets, on est obligé de supposer qu'ils savaient ce qu'ils faisaient. Ils savaient que le système ne pourrait pas durer éternellement : toute une littérature existait depuis longtemps; un dicton boursier dit "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel". Mais ils espéraient que "quand le château de cartes s'effondrerait, ils seraient riches et retraités". Autrement dit, le gain individuel à court terme prime sur le coût de la catastrophe inéluctable, mais à une échéance indéterminée.
Ce qui amène à une autre catastrophe inéluctable, celle liée au changement climatique : quasiment tous les acteurs, politiques et économiques, à l'échelle mondiale, se conduisent comme les acteurs de la crise financière.
Saurons-nous tirer toutes les leçons de cette crise?
Bonjour,
comme beaucoup, je dirai bravo pour l'émission, mais je ne comprends toujours pas le mécanisme d'accès au crédit aux USA.
J'aurais aimé une simulation du genre:
- achat du bien 200 000$
- apport 0,8% du prix du bien (si j'ai bien entendu l'émission)
- taux de ??? variable ? pas capé??
- hypothèque? (comment ça marche?)
------
Plan de financement sur la durée du crédit, simulation si tout allait bien... (une évolution du taux faible? décision de la FED?)
------
et simulation de ce qui se passe aujourd'hui....


Je ne sais pas si je suis clair, en gros je me demande comment le primo-accédant américain a pu croire à ce rêve américain, sont-ils fondamentalement différents du primo-accédant français.... qu'est-ce que cette "philosophie" du crédit?
Emission passionnante avec des intervenants réellement brillants !
Bravo, on apprend pas mal de choses sur cette crise, même si quelquefois c'est assez ardu
C'est l'avantage d'une émission qui dure plus d'une heure, avec des spécialistes pointus et compréhensibles, de bonnes questions, pas un reportage de JT de quelques minutes qui montre des traders et autres golden boys en train de faire leurs cartons !
COnvoquer les banquiers se fait à Bercy, pas dans les coulisses d'un studio de radio, avec l'oreille traînante de notre journaliste à l'oreille traînante.

Lagarde a perdu son Michard, elle devrait être plus professionnelle.

Quand à Elkabbach, c''est marrant, mais cette image d'écouter aux portes lui colle à la peau, je me souviens avoir vu ça au moment de la campagne de Ségo, où il le faisait, et une autre fois avec Sarko dans ses studios. Ce faux air de ne pas y toucher est d'un drôle.

http://anthropia.blogg.org
Je vais simplement reagir a la couverture faite sur le cas de Palin
LA journaliste qui verrait quotidiennement Palin se nomme Katie Couric, et pas Gouric comme on semble comprendre. Ensuite l'interview qui fut diffuse a petite dose quotidiennement n'etait pas live et les 4 extraits furent montre jour apres jour. Palin n'a pas donc ete interviewe quotidiennement ....
Je suis d'ailleurs assez etonne de la faiblesse du dossier sur Palin , alors qu'elle est probablement le phenomene mediatique dans la campagne depuis sa nomination.

Concernant le debat, vous etes gentils mais elle a ete briefe tres intensement, elle recite souvent et repond tres peu aux questions de la moderatrice du debat..., et Couric ne l'a pas forcement poussee dans ces retranchements lors de son interview pour la faire gaffer.

Quels journaux Palin lit elle ?
Bonne emission, continuez comme ca :-)
Je suis désolé du double post, mais je tenais à préciser, qu'en dehors des 10 dernières minutes, mes propres interrogations étaient justement celles qui ont été posées. Et ce dans l'ordre et tout au long de l'entretien. Que l'on revienne sur l'image médiatiques des victimes m'a fait autant sourire que Jacques Sapir; mais cela a contribué, finalement, à ce que l'exposé des connaissances se poursuive.

Je ne suis pas un adepte du crêpage de chignon. Mais le débat n'est pas tombé non plus dans un discours consensuel. Bref, pour moi, c'était vraiment très bien.
c'est tout simplement le meilleur @si que j'ai vu, France 5 compris, je pense.

c'était stimulant et éclairant. pour une fois, j'ai quasiment autant d'estime pour les 2 invités...
j'en ressort en ayant appris des choses, et d'une certaine manière je suis fier d'avoir été spectateur de cette émission.
...
bien sûr j'ai fait marcher le bouton pause et les recherches sur internet pour ne rien perdre de l'émission. Si bien que je me suis repassé certains passages plusieurs fois pour les noter, les vérifier, les comprendre... et j'ai mis plusieurs heures à regarder l'émission en entier.

le mélange évoqué entre les fondements structurels de la crise et son traitement médiatique était très bien.

mais je reste en questionnement sur 2 affirmations non argumentées: l'euro cher (au delà d'1,20$) nous fait perdre très certainement 1 point à la croissance; et le manque d'investissement incontestable sur ces 15 dernières années.

bravo et merci
Excellente émission, merci, merci beaucoup. Je vais encore dire que c'est la meilleure émission depuis le début, au risque de me ridiculiser, mais bon, tant pis, c'est dit.

Le coup du "mettez sur pause, et allez lire le texte de Sapir...", j'adore...

Je n'ai plus la télé depuis des lustres, mais j'imagine qu'aucune chaîne n'a proposé une émission pédagogique sur la crise financière d'une telle tenue (en écho, je viens d'y penser, au billet de Judith de cette semaine...). Donc, une fois encore, je pense qu'il serait pertinent de mettre cette émission "d'utilité publique" (le terme n'a jamais été aussi adapté), donc en accès libre. Ca nous fera des @sinautes de plus (beaucoup s'abonneront après visionnage, j'en suis sûr).
Pas le temps de lire le fil de commentaires, juste bravo, c'était passionnant.
Excellente émission (la meilleure?), j'ai particulièrement apprécié l'interprétation de la com' Lagarde par vos deux intervenants..
Intéressée par Jacques Sapir, j'ai cherché...je suis dans un article tout à fait intéressant où il développe :

http://regulation.revues.org/document4032.html
La vraie question a été posée par Judith Bernard, à savoir, l'origine de la pauvreté exigeant le développement du crédit pour assurer le bouclage économique entre production et consommation. S'il est vrai que les États-Unis sont marqués, de même que le Royaume-Uni, deux pays précurseurs dans le retour du libéralisme contre le keynésianisme, au tournant des années 1980 (le monétarisme de Friedman à la Fed, sous la diretion de P. Volcker, les "reaganomics" à la Maison Blanche, le néo-libéralisme de M. Thatcher), il n'en demeure pas moins que, chez nous aussi, les inégalités explosent au tournant des années 2000, plus précisément autour de 2002...
voir, à ce propos, un petit texte que j'ai rédigé récemment et, surtout, les références auxquelles il renvoie...
l'économie en question

La vraie question de l'économie est, bel et bien, celle de la répartition, qui n'est que rarement évoquée. Or, c'est bien elle qui induit, aux États-Unis... mais bientôt chez nous, la contradiction de la contraction du pouvoir d'achat consécutive à la captation de la richesse par les dominants, face à l'exigence d'une demande solvable pour réaliser le profit dans la vente. Les réponses à cette contradiction peuvent être l'inflation et/ou l'endettement...
L'audition de F. Lordon chez D. Mermet, le 30/09 est aussi très éclairante...
Là-bas si j'y suis / France Inter

Comme toujours, la crise révèle comment le système fonctionnait avec sa survenue (très bien décrite par J. Sapir)

Une émission de haute tenue !... Merci
Passionnant.
Quand je pense aux "#/"!§#+=\:/"#" qui ont éjecté "Arrêts sur Images" de France 5, privant ainsi le "téléspectateur moyen" de ce genre de VRAI débat, ça me met à nouveau très, très en colère !
Car la soupe qui nous est actuellement servie sur les chaînes hertziennes, radio ou télé, par une poignée d'indéboulonnables bonimenteurs (*), constitue véritablement un désastre pour l'information et une insulte pour les auditeurs.

(*) et, comme chacun le sait, dans "bonimenteurs", il y a aussi "boni".
Rue 89, un regard intéressant aussi :

http://www.rue89.com/2008/10/03/recession-sarkozy-a-promis-la-verite-pas-ses-ministres
Certains diront que l'émission s'éloigne de son but originel : l'analyse des médias.
Mais je trouve que l'émission est très intéressante car les spécialistes présents font de véritables efforts pour nous permettre ainsi qu'aux journalistes présents de mieux comprendre la crise, qui est mal traité par les médias et Daniel s'arrête plusieurs fois sur des points médias, Lagarde a Europe 1, le traitement des victimes, faut-il chercher des responsable...

Donc en définitive c'est émission est très bonne car le traitement de la crise par les médias est expliqué (certes car tout ne peut être parfait, il aurait pu être plus poussé ) et que l'explication de la crise est absolument formidable et vient compléter le mauvais traitement médiatique!

Merci pour cette sublime émission!
Très bonne émission bien documentée !!
Enfin un sujet bien analysé et sans commérage sur des sujets inintéressants... Juste une remarque, le titre de cette émission est pour moi trop "tape à l'oeil" ....

En tout cas je trouve qu'il y a une net amélioration par rapport à l'année dernière du point de vue analyse et des invités !!

Continuez comme ça et bravo !
Je ne me livrerai pas à une critique de la critique, tant l'art me parait difficile. Bravo pour cette émission, vraiment intéressante. Longue vie à @si.

Voici une vanité où la bourse et l'échiquier n'échappent pas à la mise en garde sur l'inanité des biens terrestres, pour qui veut bien contempler la peinture.
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=217&FP=37908763&E=2K1KTS4TRS4H&SID=2K1KTS4TRS4H&New=T&Pic=124&SubE=2C6NU0GXF4L7
Justine Brabant a bien changé!!!!! En fait c'est l'impression qu'on a quand on lit l'intro de l'émission (qui ne mentionne que judith et justine) et qu'on voit arriver une Sophie....
Petit commentaire à chaud en cours de visionnage.
DS, pourquoi changez-vous de chemise entre l'entrée et le plat de résistance ? J'croyais que l'émission était non montée :)
bon ça a l'air pas mal, par contre, je vais mettre 3 heures à regarder la vidéo pour bien tout comprendre (ce qui est une bonne nouvelle :) )

là j'épluche les 3 premières minutes sur la différence entre réglementation et régulation et j'y suis déjà depuis 10 minutes :D

sinon, je trouve bien vu de faire la revue de la semaine en l'absence des invités, je doute qu'ils se seraient beaucoup amusés à l'écoute d'un billet sur koh lanta.

bon allez, j'y retourne, j'ai mon calepin de note ouvert :p
Tiens? Le podcast ne marche pas? plus? La dernière émission sur iTunes est celle du 26-09...
J'ai bien aimé l'émission quoique, comme l'indique le texte qui la présente, il ait pu y avoir un moment où le débat s'éloignait un peu du traitement médiatique proprement dit; à ce propos, d'ailleurs, je trouve qu'il était un peu dommage de n'avoir eu que des extraits de jités (par ailleurs fort bien choisis et montés) et qu'on n'ait pas cherché à étendre l'analyse médiatique à d'autres supports: parce qu'au finale, le jité est toujours tellement nul que sa nullité dans le traitement de l'information nous paraît presque une évidence (en tout cas ce n'est guère surprenant); il faudrait peut-être aussi voir comment d'autres médias ont aussi montré leurs lacunes —j'ai entr'aperçu que la chronique de judith portait sur l'infographie de Libé, tant mieux, mais pourquoi pas une évocation d'autres pages de la presse écrite dans l'émission, voire de la radio?

Bon, en même temps, je me remets de mon hibernation, donc je n'ai pas vraiment lu ce qu'avait produit le site ces deux dernières semaines. Une remarque de pure forme: le concept de la bande dessinée doublée en direct, c'est une intéressante invention de cinéma conceptuel (ça rappelle quelques expérimentations d'Oshima)... À quand une version audio du blog de Boulet?
Lumineux et passionnant - même si vous vous écartez un peu du problème du traitement médiatique. Le mélange de l'analyse du fond et de son traitement médiatique est d'ailleurs très réussi. On en redemande!
Et puisque c'est la première fois que j'interviens sur le forum et que je suis malgré tout une fidèle de la première heure, j'en profite pour dire que j'apprécie beaucoup le nouveau format de l'émission, en particulier la présence des journalistes et chroniqueurs et cette première partie sur les images de la semaine - d'autant plus pratique lorsqu'on n'a pas le temps d'explorer le site tous les jours.
Chapeau ! Vous avez réussi à me faire apprécier une discussion économique, ce qui est pour le moins inattendu. J'avais regardé les présentations mises en ligne cette semaine avant de repartir aussi sec. Pas mon truc.

Outre les qualités évidentes de Monsieur Sapir, j'ai trouvé très intéressant l'éclairage sur l'impact qu'a dans la presse audiovisuelle et les journaux le fait qu'il soit spécialiste de la Russie, et ne tape pas tous les jours sur Poutine. M'intéressant au travail de Giulietto Chiesa, je me posais de nombreuses questions sur la présentation de Poutine en France, ces derniers jours, notamment après avoir lu :

"la Russie n’est plus celle d’il y a dix ans, ni celle de 1999. La Russie est un grand et puissant pays, qui a en main toutes les ressources cruciales pour son avenir. Qui n’a plus de dettes extérieures ; c’est un pays qui a reconquis le sens de sa dignité nationale...."

http://www.legrandsoir.info/spip.php?article7008

Merci.
Des analyses distanciées qui permettent de mesurer l'écart entre les différentes sources [s]d'information[/s] d'imagerie et une autre idée de la "réalité". C'est évidemment bienvenu. (Merci.) Sur la forme, puis-je exprimer le regret d'un jeu de regards tout de même très masculo-masculin ? Sur le fond, une fois écartée la recherche des coupables ou -- mais cela ne revient-il pas finalement au même ? -- des causes diverses et variées de la crise financière -- dérèglementation et tutti quanti --, la question méritait d'être posée -- elle fut esquissée avec audace par Judith Bernard -- de l'intérêt général -- excusez-moi de parler "politique" ! --. Car, après tout, le "malade", ce n'est pas cette hyposthase économique mais l'humanité travaillante et souffrante. ASI, encore un effort !
Oui... oui... le pays merveilleux de Vladimir Vladimirovitch où les journalistes se font assassiner, les opposants museler et les tchétchènes massacrer ! Et vive la France gaullienne pro-soviétique parce-que-c'est-son-intérêt ???
Vous aimez les amalgames posés sans même avoir pris le temps de lire le propos de celui qui a osé évoquer un thème qui vous dérange ? Je n'ai aucunement manifesté avoir d'opinion claire, mais avoir été étonnée, parce que je vois en Giulietto Chiesa un homme courageux, et susceptible de développer une idée à contre courant dès lors qu'il l'estime juste. Ca, ça m'intéresse tout particulièrement. A partir de là, quand je lis sous sa plume une analyse qui me semble fondée, je l'enregistre, en me disant "à valider". Et ce soir, j'ai constaté que Michel Sapir va dans le même sens. Les deux hommes ont un point commun, si vous les écoutez : ce sont des hommes pondérés, courtois, qui argumentent, et ne cèdent pas à la tentation de disqualification si fréquente à l'heure actuelle. Donc,oui, bien sûr, ça m'intéresse.

J'avais déjà remarqué avec un étonnement certain comment Guetta a eu une attitude détestable avec une historienne russe dans l'émission "Ce soir ou jamais" du 16 septembre. Ca ne fait que me confirmer que ce que l'on sait de la France sur la Russie est infiniment filtré.

Certains ont voulu gloser sur la présentation faite de "Zéro - enquête sur le onze septembre" en prime time sur la première chaîne de tv russe le 12 septembre. C'était un coup du diabolique Poutine. Sauf que le film est tout à fait intéressant et juste, aucunement excessif ni polémique, mais constitué notamment de témoignages de personnes qui avaient des raisons fiables de mettre en cause le 11/09. Je n'exclus pas que GWB téléguide beaucoup de ce qui nous est présenté comme venant du machiavélique Poutine, dont je n'ai à ce jour pas dit que c'était un saint (m'étonnerait que je le dise un jour, mais je ne vois aucune raison de mettre en cause le jugement de personnes informées et de qualité).
Voilà qui était l'historienne russe [s]traduite[/s] trahie par Guetta :

Natalia Narotchnitskaïa, Historienne et philosophe russe .
Universitaire, historienne et militante nationaliste russe elle a travaillé de 1982 à 1989 au Secrétariat de l’ONU, à New York, et est actuellement chargée de recherche à l’Académie des sciences de Russie, spécialisée dans l’étude des relations internationales. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la politique de l’Europe occidentale. Son dernier livre "Que reste-t-il de notre victoire ? Russie-Occident : le malentendu" a été traduit et publié en France en 2008 (Éditions des Syrtes). Fervente nationaliste, antimarxiste, orthodoxe et slavophile, elle professe des positions anti-atlantistes marquées, ayant par exemple soutenu la politique serbe pendant la guerre de Yougoslavie, ou plus récemment le pouvoir russe dans le conflit tchétchène. Membre du parti patriotique Rodina, elle a été élue à la Douma, nommée vice-présidente de l’assemblée chargée des affaires internationales. Non réélue en 2008, elle s’est consacrée à la formation en France de l’Institut de la démocratie et de la coopération basé à Paris, dans le but de répondre aux accusations de pratiques dictatoriales contre le gouvernement de Vladimir Poutine, et contredire l’écriture américaine de l’histoire des relations Russie-Occident.

http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=347

à 34,25 mns.

PS : c'est un sujet que je trouverais très intéressant pour une future émission, le traitement de la situation actuelle de la Russie par les médias.
"PS : c'est un sujet que je trouverais très intéressant pour une future émission, le traitement de la situation actuelle de la Russie par les médias."
Je suis pour. Il y a énormemment de choses à dire. En le comparant par exemple au traitement des Etats unis par les médias.
En dernier ressort et de manière connexe, une analyse de notre fascination pour le modèle étasunien.
Fascination ou manque de distanciation ? Je suis très étonnée du côté extrême que j'entends dans les propos tenus, qui renvoient presque à un aspect intouchable. Avoir un regard critique sur les Etats Unis, c'est, à peine vous avez formulé deux remarques, "donner dans l'anti-américanisme primaire". Parfois, c'est à se demander si on a même le droit de seulement questionner, poser sa lorgnette comme l'a fait Judith en demandant d'où vient cette pauvreté.

Je vote pour deux émissions différentes, de façon à avoir le temps d'approfondir, à une semaine d'intervalle.
S'il vous plait, pas de 11 septembre dans tout les forums.

Cordialement

Thomas Scotto - Webmaster.
Sans vouloir discréditer les analyses économiques de M. Sapir, certes pertinentes, il est important de savoir quelles positions politiques cet économiste défend. Or il semble, notamment sur la question de la Géorgie, que Sapir fait un très bon porte-parole de la politique de Vladimir Vladimirovitch (voyez par exemple ici). Cela donne à réfléchir, non ? Peut-être touchons-nous là la limite d'une illusion d'objectivité induite par les compétences manifestes des deux invités. Au moins, M. Peyrelevade a-t-il le mérite de dévoiler plus clairement ses engagements.

Cette discussion ne reflète-t-elle pas le partage des forces politiques de la planète terre ? D'un côté des démocrates qui cherchent à sauver le plus raisonnablement un état des choses. De l'autre, le visage à peine voilé du totalitarisme post-communiste. Et l'humanité prise entre ces deux grosses tenailles ? Pour quel avenir ?

Si la question de l'intérêt général était davantage posée, il serait sans doute plus difficile de croire que nous devons nous en remettre à la voix des "experts".

P. S. : Merci Judith Bernard d'avoir osé poser la question.
La Russie d'aujourd'hui a un arrière-goût de goulag. Excusez-moi mais mon propos était juste d'informer les lecteurs des positions politiques d'un des invités. Il ne faut pas être naïf avec un pays qui a de puissantes traditions de désinformation et de manipulation des personnes. Pour le reste, bonne nuit et faites de beaux rêves.

La Russie d'aujourd'hui a un arrière-goût de goulag. Excusez-moi mais mon propos était juste d'informer les lecteurs des positions politiques d'un des invités. Il ne faut pas être naïf avec un pays qui a de puissantes traditions de désinformation et de manipulation des personnes. Pour le reste, bonne nuit et faites de beaux rêves.


Si vous fondiez vos affirmations, il serait plus aisé de vous suivre. Vous vous exprimez comme si nous n'étions pas à l'ère de la désinformation généralisée. Il se trouve que je suis largement convaincue que le 11/09 était un inside job machiavélique. Si j'observe depuis cette conviction que soutiennent quantité de personnalités scientifiques (vigli.org) et qui a justifié deux demandes d'ouverture d'enquête internationale indépendante (Europe et Japon), je me retrouve dans l'incapacité de trouver l'équivalent chez Poutine. Un tel degré de monstruosité, il n'a jamais atteint. Par ailleurs, on sait tout de même que les Etats Unis tentent très clairement de diviser pour régner, et n'ont guère d'avantages à avoir en face d'eux une Europe forte et unis, qu'ils ont des soldats en Géorgie.

Vous n'avez aucunement à vous excuser d'informer les lecteurs des positions politiques d'un des invités, ni à les prendre pour des touristes qui liraient sans s'informer plus avant. Et excusez-moi, depuis tout à l'heure, je lis précisément sur Jacques Sapir, et je le trouve extrêmement intéressant, notamment par rapport à la micro économie et à l'intégration de la subjectivité dans le raisonnement économique.

La conclusion de son article "Une décade prodigieuse. La crise financière entre temps court et temps long"

http://regulation.revues.org/document4032.html

me semble limpide quant à l'importance qu'il accorde à englober dans l'analyse tous les niveaux et aspects. On est en effet très loin de la recherche de coupables.

"Le troisième front, bien sur, est celui de la théorie. La crise actuelle valide un certain nombre de points clés de l’analyse régulationniste. En même temps, elle en souligne l’inachèvement, et en particulier le manque criant d’une théorie microéconomique hétérodoxe fondée sur une approche des déterminants collectifs de la subjectivité individuelle. Une telle théorie, qui permettrait de dépasser des notions comme l’aléa moral ou la relation d’agence qui sont méthodologiquement incohérentes, rendrait possible une analyse globale des institutions et de leurs effets sur l’ensemble du spectre des niveaux d’observations (du micro au macro en passant par le meso) et sur l’ensemble des temporalités."
Euh...par démocrates, vous entendez GWB, voire sarko ? Rassurez-moi, tout de même.
Tout d'abord, l'interprétation des événements auxquels vous faites allusion, Nicole, relève d'un autre débat. Pour ce qui est de la Russie post-néo-soviétique, je concède qu'il est difficile de réfuter, surtout en quelques lignes, l'angélisme. En revanche, malgré toutes les imperfections et perversions de nos Etats, dont la liste des crimes en tout genre tend sans doute vers l'infini, je vous invite à considérer la relative liberté politique et sécurité dont nous jouissons. Certes, nos démocraties s'avèrent très éloignées du principe politique inventé par les grecs. Aujourd'hui, la question du pouvoir est-elle vraiment subordonnée au débat des citoyens sur le Bien Commun ? Et qu'en est-il réellement des contre-pouvoirs dans nos institutions ? Sans parler de l'exercice du quatrième pouvoir vicié par les impératifs de la communication de masse... Et je n'entre même pas dans des considérations sur la domination, l'aliénation, la perte du lien social et humain...

Il n'en reste pas moins que ce n'est pas parce qu'on n'adhère ni au choix ni à la démagogie obscène pratiqués par des représentants élus comme Bush ou Sarkozy qu'il faut mettre sur le même plan nos démocraties moribondes et le sinistre pays des serviteurs zélés de Vladimir Vladimirovitch.
Bonjour Variation,

Il me semble que vous vous égarez grandement Variation.
M.Sapir n'a absolument pas dit qu'il soutenait en quoi que ce soit le gouvernement Russe, il a juste précisé qu'en matière économique il n'a rien a dire de mal sur M.Poutine lorsqu'on l'interroge sur le manque de sollicitation dont les télévisions font preuve à son endroit. Et ensuite, lorsqu'il aborde un sujet plus politique dans le lien que vous nous donnez, il nous décrit le point de vue Russe et c'est ce que vous semblez lui reprocher ( c'est d'ailleurs en réponse à la question qui lui est posé ). Après on pourra toujours discourir sur ses intentions, mais aussi troubles qu'elle pourraient être elles contrebalanceraient le discours généralement diffusé dans nos médias traditionnels sur le sujet de la Géorgie qui est loin d'être aussi clair que votre simple allusion le laisse croire.

Dans tous les cas, je ne vois aucune raison de s'étaler sur ce sujet pour discréditer ( même si vous vous en défendez c'est un tantinet le cas ) cet invité dans une émission dont l'objet n'est ni la Russie, ni la Géorgie, ni Poutine.
Votre charge parait donc aussi déplacée que curieuse.
Bonjour Francis Clément,

Vous avez raison, les analyses de M. Sapir -- lequel est loin d'être "boycotté" par tous les médias --, notamment celles sur la guerre en Géorgie, me mettent très très mal à l'aise. Elles ont un parfum que je connais bien. D'un autre côté, j'ai horreur des procès d'intention. Me voilà bien embarrassé.
Si je me suis "grandement égaré", c'est toujours dans la même direction. Vous n'aurez donc aucune difficulté à me suivre. L'économie est politique. Il n'y a pas d'experts neutres ni de solution purement technique à ce que lémédias appellent "le système". Dans cette perspective, j'ai trouvé que les questions de Daniel et l'intervention audacieuse de Judith ont permis d'apporter un début d'éclairage sur les enjeux politiques de cette crise. Pour preuve, la teneur des discussions sur ce forum et l'intérêt particulier que cette émission a suscité.

P. S. : Tout de même, votre argument consistant à trouver un équilibre dans des contre-vérités contraires me paraît assez spécieux. Deux erreurs ne font pas une vérité.
Pour information : dans le beau pays de Vladimir Vladimirovitch les salariés les mieux payés (tranche de 10 %) gagnent 22 fois le salaire des moins bien payés. Cet écart est de 6 fois en Scandinavie, 10 fois aux États-Unis et 9 fois au Japon. Souce
L'égarement n'était pas bien sûr celui de votre pensé sur le sujet Russe, ce n'est que celui du commentaire vis à vis de l'objet de l'émission et j'avais bien perçu que M.Sapir n'est pas votre "tasse de thé" ;o)

Sinon au sujet de votre post scriptum, je suis contraint d'avouer que j'ai renoncé à obtenir l'objectivité d'une seule et même source, ainsi deux argumentations ou deux points de vue divergents permettent, après passage au tamis de ce que nous savons du sujet, d'espérer construire notre propre opinion. c'est en ce sens que la position de M.Sapir, pour peu qu'on la connaisse il est vrai, ne le disqualifie pas forcément sur tous les discours. Et justement, dans ce qu'il a dit au cours de l'émission sur l'économie en général je n'ai pas eu l'impression que ce qu'il pensait de la Russie ait influencé ces propos.
Quant au sujet de fond que vous semblez apprécier j'attendrai une "spécial média Russe" d'ASI pour m'y frotter ici.
Bonsoir Francis Clément,

Décidément, je dois vous avouer, non sans honte, qu'il m'arrive de penser mais aussi de faire comme vous ! Or, curieuse coïncidence, tandis que je guettais quelques news concernant l'avenir de la Révolution Orange -- lémédias français étant archi-nuls --, sur un site peu recommandable, hélas ! -- la plupart du temps, tout reste en effet en haut du tamis -- je tombe sur notre homme aux multiples casquettes, prodiguant ses conseils amicaux au pays merveilleux de qui vous savez -- que ne s'adresse-t-il directement au maître ? -- :
RIA Novosti.
Vous serez sans doute surpris de la ferveur avec laquelle notre brillant et respectable expert boycotté-par-lémédias-français analyse la situyatsia économique du dit pays. Un monument d'objectivité ! Rien, évidemment, -- ne cherchez pas ! -- sur la question du gaz si déterminante dans la politique du dixième homme le plus riche du monde à l'encontre de la Géorgie et de l'Ukraine. Si vous avez envie de profiter davantage de son lyrisme, trois beaux morceaux dans le Figaro sont ici -- eh ! oui, les pro-soviétiques ne se trouvent pas que dans l'huma, il ne faut pas oublier les gaullistes -- :
Le Figaro 04/04/08
Le Figaro 22/10/2007
Le Figaro 14/10/07
Et peut-être le plus remarquable de tous, le pompon :
Contreinfo/Figaro
Bonne lecture et au plaisir de vous lire.

P. S. : Si vous parvenez à tirer une vérité sous votre tamis de la prose de ce monsieur, chapeau bas Francis Clément ! Pour ma part, n'en ayant pas trouvé une once, j'ai bien le sentiment, à la réflexion, que pas mal de lecteurs d'ASI ce sont fait rouler dans la farine...
Cocktail détonant, à en juger par les appréciations de chacun. Parce que certaines choses, pour la première fois, ont été dites. Sans doute du fait du duo de spécialistes, obligés l'un par l'autre de ne pas dire de bêtise. Reste qu'un des "experts" est resté à mon goût un peu trop dans l'ombre et je crains qu'il en ait piégé plus d'un. Aussi, je propose à chacun ces liens pour mieux découvrir de quel côté son coeur balance. On ne se lasse pas de découvrir à quel point l'économie n'est pas une science neutre !
RIA Novosti 5/10/08
Le Figaro
(Je renvoie également sur ce forum aux échanges de Variation avec Francis Clément.)
BHL on t'a reconnu!
BHL ??? Pouah !
Si je puis me permettre, je suis en train de lire les articles dont vous donnez les liens, et sincèrement je voudrais savoir précisément ce que vous voyez de gênant dans les propos de Monsieur Sapir. Déjà, votre présentation me dérangeait par son absence d'explicite et sa propension au sous entendu, mais à la lecture, je ne vois que des analyses qui sont dans la droite ligne du cursus décrit par le lien que je vous ai donné. J'avoue être assez choquée par vos posts qui me semblent tenter par le ton d'induire un rejet, alors que vous ne faîtes que balancer les liens, sans en pointer aucunement par quoi nous devrions être choqués.

A vous lire.
Dans quel but, Variation, faire deux posts différents, pour poster rigoureusement les mêmes articles ? J'ai du mal à croire que vous le faites par manque d'attention puisque dans un post vous mettez la date de Ria novotski, pas dans l'autre, quant au Figaro, 3 articles dans votre premier post, dont celui du 22/10/07 que vous reprenez dans votre deuxième post. Encore une fois, ça relève de la manipulation, et de la croyance qu'on ne va pas regarder vos articles, mais se laisser influencer par votre ton.

Je vous remets pour le principe la conclusion de l'article du Figaro sur la mort de Litvinenko :

"Il y a bien trop de zones d’ombre, trop de coïncidences, pour que l’on suive passivement les cailloux radioactifs que les Petits Pouces meurtriers de Litvinenko ont laissés en direction du Kremlin. Il n’y a peut-être que les actes désespérés de personnes désespérées, sans liens entre elles. Mais les cadavres qui s’accumulent depuis septembre ont surtout pour effet de mettre Vladimir Poutine en position de bouc émissaire. Il faut se souvenir que le président russe s’est fait assez d’ennemis pour que l’on n’ait pas à chercher les auteurs de ces crimes parmis ses proches ou autour de lui. ", même si elle pouvait se déduire du début.

L'article de Simonov situé en dessous est intéressant aussi, et ce que vous présentez comme étant le Figaro/alterinfo est enfait le Figaro/Ria Novotski.
Tss Tss, je ne voudrais pas dire, Variation, mais je vous trouve un brin excessif et porté à disqualifier. Sans considérer important de connaître l'origine d'un intervenant, il est quand même intéressant de savoir que Jacques Sapir est le fils de Michel Sapir, psychanalyste russe naturalisé français en 1937. Il y a donc des raisons très claires à son intérêt pour la Russie, et il est bien placé pour la connaître et l'analyser. Je vous remets le lien sur sa bio sur le site de d'EHESS:

http://cemi.ehess.fr/document.php?id=414
... Les conflits oedipiens sont parfois insondables ! Plus sérieusement, au lieu de vous attaquer une nouvelle fois à mes intentions, que pensez-vous des articles de notre expert boycotté-par-lémédias-français dans RIA Novosti et Le Figaro ? Et la fable du "Petit-Poucet" ? A quand l'histoire du Petit Chapon Rouge et du grand méchant loup ?
Je viens de vous répondre plus haut. J'en ai lu trois que je trouve parfaitement cohérent, et je vous ai demandé de préciser ce que vous reprochez, voire tentez de nous laisser entendre.
"L’empoisonnement au polonium 210 d’Alexandre Litvinenko a crée un contexte politique durable, ramenant la Russie et son président, Vladimir Poutine, à l’image la plus noire de l’URSS aux pires heures de la guerre froide. La mort atroce d’un homme empoisonné par un produit hautement radioactif frappe l’imagination. Notons pourtant que les auteurs de ce crime ont été bien peu prudents. Le produit, dangereux à manipuler, laisse de nombreuses traces. Ce n’est pas à un James Bond russe que Scotland Yard est confronté, mais littéralement au Petit Poucet, qui aurait délibérément semé ses cailloux direction du Kremlin." Jacques Sapir, 5/12/06, Le Figaro.
On voit par là que M. Sapir ne se préoccupe pas que d'économie !

"L’empoisonnement au polonium 210 d’Alexandre Litvinenko a crée un contexte politique durable, ramenant la Russie et son président, Vladimir Poutine, à l’image la plus noire de l’URSS aux pires heures de la guerre froide. La mort atroce d’un homme empoisonné par un produit hautement radioactif frappe l’imagination. Notons pourtant que les auteurs de ce crime ont été bien peu prudents. Le produit, dangereux à manipuler, laisse de nombreuses traces. Ce n’est pas à un James Bond russe que Scotland Yard est confronté, mais littéralement au Petit Poucet, qui aurait délibérément semé ses cailloux direction du Kremlin." Jacques Sapir, 5/12/06, Le Figaro.
On voit par là que M. Sapir ne se préoccupe pas que d'économie !


Désolée, mais je trouve ce que vous faites lamentable. Vous n'avez repris que le début de l'article, sans aucun point de suspension, et en shintant que l'opinion de Jacques Sapir est que ces attentats avaient pour but d'affaiblir Poutine, et ne venaient donc probablement pas de lui.

Où, qui vous a dit qu'il ne s'intéressait qu'à l'économie ?

Il suffit de lire son article dont Dan a mis le lien pour voir qu'il fait sans arrêt référence à l'histoire, à la stratégie de la guerre. Il est intervenu en tant qu'économiste, et ce n'est pas sa seule compétence. Pensiez-vous trouver sur @si des intervenants monolithiques, n'ayant qu'un centre d'intérêt ? Certains le sont, et c'est leur droit, et d'autres ont développé plusieurs compétences. Je ne vois toujours pas ce que vous reprochez à Monsieur Sapir, et j'ai vraiment le sentiment que vous comptez sur votre ton pour nous manipuler.
"....et en shintant que l'opinion de Jacques Sapir est que ces attentats avaient pour but d'affaiblir Poutine, et ne venaient donc probablement pas de lui. "

mais oui, c'est évident!!! Et on pourrait appliquer cette logique à n'importe quel crime pour prouver que le coupable est en fait la victime....Et aussi, plus les circonstances d'un crime désignent clairement un coupable plus cette personne est forcément innocente parceque attention on ne nous la fait pas à nous, on est pas des moutons manipulables par ces grossiers stratagèmes. D'ailleurs les personnes qui sont mortes assassinées faisaient sûrement partie du complot et étaient prêtes à sacrifier leur vie pour écorner la belle image de Poutine à laquelle il tient tant!!! Et on peut voir que ça a bien marché: il ne s'en est pas remis Poutine....

"....et en shintant que l'opinion de Jacques Sapir est que ces attentats avaient pour but d'affaiblir Poutine, et ne venaient donc probablement pas de lui. "

mais oui, c'est évident!!! Et on pourrait appliquer cette logique à n'importe quel crime pour prouver que le coupable est en fait la victime....Et aussi, plus les circonstances d'un crime désignent clairement un coupable plus cette personne est forcément innocente parceque attention on ne nous la fait pas à nous, on est pas des moutons manipulables par ces grossiers stratagèmes. D'ailleurs les personnes qui sont mortes assassinées faisaient sûrement partie du complot et étaient prêtes à sacrifier leur vie pour écorner la belle image de Poutine à laquelle il tient tant!!! Et on peut voir que ça a bien marché: il ne s'en est pas remis Poutine....


La présomption d'innocence, vous connaissez ? D'où vient votre "forcément" sice n'estde vous, tentant une grotesque caricature ?
et quand bien même il se prononcerait dans un débat sur la sexualité des drosophiles, cela devrait-il relativiser ses analyses sur la crise financière... s'est-il donc servi d'@si pour procéder à une manipulatoire propagande manipulatrice ?

pourquoi tant d'ardeur, variation, à nous entraîner dans ces digressions ?
Il ne faut pas être naïf. Il n'y a pas d'analyse économique neutre, sans enjeux idéologiques et politiques. Je n'ai d'autre intention que de les mettre à jour.
En nous présentant dans deux posts différents les mêmes articles, comme si les éléments évoqués étaient surabondants ? Expliquez-moi donc ce que c'est, si ce n'est pas de la manipulation !
La réponse, c'est pour quand ? Sans vouloir paraître insistante, il me semble important quand on pose un acte de l'assumer. A moins de se disqualifier complètement.
J'ai déjà répondu il me semble.
Je ne comprends pas de quelle "manipulation" vous parlez. Vous cherchez querelle ? Vous voulez dispenser vos brutales leçons de morale ? Imposer votre vision du monde ? Tout cela ne m'intéresse pas. Encore une fois, mon propos n'est que de mettre à jour l'engagement politique d'un serviteur zélé de Vladimir Vladimirovitch. Si ces articles signés de la plume de votre favori ne suffisent pas à vous ouvrir les yeux, essayez encore : Marie-Claude Vadrot, à la fin de l'article, il y a un post édifiant de notre "expert" et la réponse cinglante de la journaliste. Bonne nuit et surtout je vous souhaite de ne pas faire trop cauchemars.

J'ai déjà répondu il me semble.
Je ne comprends pas de quelle "manipulation" vous parlez.

Tout simple : le 05 à 21h51 et 22h14 vous avez posté deux fois les mêmes articles de sorte qu'on les pense différents, produisant par votre ton, ou du moins tentant de produire une disqualification sans la fonder. Votre façon de qualifier Jacques Sapir de serviteur zélé de Poutine est des plus discutables, car elle laisse entendre qu'il ferait de la propagande, quand il a effectivement participé en tant qu'économiste à des recherches sur la transition, notamment, en Russie. A nouveau, je vous renvoie au site de l'EHESS :

"...À ce titre, depuis 1991, il co-anime avec l'académicien V. Ivanter le séminaire Franco-Russe sur les problèmes monétaires et financiers de la transition en Russie. Ce séminaire, qui se tient deux fois par an en France et en Russie, réunit des universitaires et chercheurs des deux pays ainsi que des membres des administrations (Ministère des Finances et Banque Centrale). Les travaux menés dans le cadre du séminaire ont donné naissance à des recherches spécifiques sur les problèmes bancaires et les pathologies financières de la transition en Russie (Le Krach russe, La Découverte, Paris, 1998)...."

Merci, pour google, je sais faire. Simplement rien dans les papiers que vous avez signalés ne permet la disqualification que vous tentez, mais bien au contraire, par vos posts vous ne faites que renforcer la conscience de cette tendance à vouloir enfoncer la Russie, avant même toute recherche, et sans vérification aucune. Difficile, en ce sens, de vous suivre.
Vous me fatiguez, Nicole. Je ne viens pas sur ce forum pour discuter théorie du complot avec des gens qui sont doués des pouvoirs paranormaux de lire dans mes pensées et qui, sous les vapeurs engendrés par l'ébullition de leurs neurones, voient des "complots" partout, y compris dans mes modestes posts. Il y a deux post en effet sur le même sujet. Soit. Où est le mal ? L'un s'adresse en particulier à Francis Clément. L'autre aux participants. Vous savez lire ? Où es l'intention de tromper quiconque ??? Le psittacisme ? Des liens, j'aurais pu en mettre une trentaine. Sapir intervient régulièrement dans lémédias français (contrairement à ce qui a été dit sur le plateau). Toutes ces "analyses" convergent dans l'idée que Vladimir Vladimirovitch est un sage chef d'Etat victime d'un anti-soviétisme primaire. Il ne m'appartient pas de dire si ce monsieur "travaille" pour le pays merveilleux qu'il nous décrit ou s'il croit sincèrement ce qu'il écrit. Je constate simplement que ses positions politiques, contrairement à celles de M. Peyrelevade, n'ont curieusement jamais été formulées. Ce qui me gêne. J'ai le droit madame-qui-sait-mieux-que-les-autres-ce-les-autres-pensent-et-doivent-penser ?

Pour finir, voici ce que la journaliste Marie-Claude Vadrot répondait à ce monsieur à la suite de la publication de son article dans politis Claude Marie Vadrot :

"Cher monsieur,

Je n’ai que quelques brèves remarques remarque à opposer à votre vibrant plaidoyer pour la Russie de Vladimir Poutine.

- Il ne suffit pas de se citer pour avoir raison. Mais rassurez vous, je vous connais et vous ai lu.
- je fréquente ce pays depuis largement plus de temps que vous
- Je ne suis pas un "observateur" mais un journaliste, c’est peut-être une différence essentielle.
- Je vous trouve, au minimum, naïf de faire confiance aux statistiques du gouvernement russe, statistiques qui n’ont en commun avec celles du régime communiste que d’être fantaisistes et instruments de propagande
- Vous ne devez pas souvent vous aventurer en dehors de Moscou "la riche".
- Il est possible de faire dire n’importe quoi aux moyennes qui cachent en général la misére (en France comme en Russie ou en Chine).
- Je vous invite à fréquenter les marchés de la banlieue (si vous n’allez pas plus loin pour cause d’enseignement) et un jour ceux de province.
- Je trouve étonnant que vous n’évoquiez pas l’état de la démocratie et de la presse. Mais ce n’est sans doute pas le rôle d’un "observateur"...

Cordialement"

Claude-Marie VADROT
P. S. : Une simple recherche Google vous permettrait de découvrir les innombrables interventions de votre "économiste" dans la presse française (Le Figaro, Le Monde Diplomatique, Rue89, Marianne, etc.) sans oublier la "presse" -- si je puis dire -- russe -- que je lis aussi, figurez-vous !
Je ne voudrais pas me mêler de vos querelles d'Allemands (!), qui me semblent plus banalement empreintes d'angoisses paranoïaques.
J'attirerais seulement votre attention sur ce que vous pourriez avoir une lecture bien rapide des articles que vous citez. Contrairement à ce que vous affirmez, Claude-Marie Vadrot n'est pas une femme. Il s'agit d'un écrivain et journaliste spécialiste d'écologie politique. Cette fort ancienne réputation ne lui interdit pas - à quel titre d'ailleurs ? - de traiter de questions d'actualité politique pas plus que la qualification d'économiste de Jacques Sapir ne lui interdit de traiter de l'histoire politique de la Russie, pays qu'il connaît remarquablement bien.
@ Francis Clément

Suis tout à fait d'accord avec vous. On peut penser ce que l'on voudra des positions que J. Sapir prend par ailleurs, mais il est parfaitement déplacé de lui faire un procès d'intention à propos de sa participation à ce débat.

Ses interventions, denses et cependant très claires, ne reposaient sur aucun parti pris favorable à la Russie. Et ce n'est nullement justifier d'autres aspects de la politique de Poutine que de dire que sa politique économique est efficace.

Poutine n'a évidemment rien d'un petit saint, mais il est ridicule (et contre-productif) de le diaboliser. Cette diabolisation quasi automatique me paraît surtout le résultat de la longue imprégnation américaniste de notre pays. Il n'y a pas très longtemps, tous les médias officiels tressaient des couronnes à George W. Bush, qui aura quand même été (c'est maintenant évident pour tout le monde sauf Yvan Rioufol et Yves de Kerdrel) le président le plus désastreux ques les USA aient connu depuis le début du XXe siècle.

Quant à Ronald Reagan et Maggie Thatcher, initiateurs de la dérégulation (pompeusement appelée « révolution ») néo-libérale qui a abouti au désastre actuel, ils sont encore à peu près intouchables. Jusqu'à quand ?
D'abord, à l'unisson, bravo pour ce plateau hebdomadaire, dont le menu et la tenue n'ont pu que conforter le geste de réabonnement que je venais d'accomplir.
[à ce propos, j'aurai à ajouter à cette modeste contribution un "PS préliminaire" concernant votre procédure semble-t-il automatisée: si j'ai bien compris, les coordonnées y compris bancaires de l'@sinaute sont enregistrées et conservées durant toute la durée de son abonnement (?) cela me paraît très insuffisamment signalé sur l' @site, et se révèle déstabilisant pour qui est accoutumé, à chaque nouvel achat sur le Net, à ressaisir ses données de CB…
Du coup, je me demande si j'ai bien été réabonné, voire si je n'aurais pas payé deux fois mes 30€, d'autant qu'aucun mail de confirmation d'achat ne m'est parvenu une demi-journée après ma validation, et que, last but not least, l'Info Abonnement de mon profil persiste à ne me proposer que le lien «se réabonner»… !? Si quelque bonne âme pouvait ici me rassurer, TYVM!…
.
D'abord, à l'unisson, bravo pour ce plateau hebdomadaire, dont le menu et la tenue n'ont pu que conforter le geste de réabonnement que je venais d'accomplir.

[À ce propos, j'aurai à ajouter à cette modeste (et un peu longuette) contribution un "PS préliminaire au web-comptable" concernant votre procédure semble-t-il automatisée: si j'ai bien compris, les coordonnées y compris bancaires de l'@sinaute sont enregistrées et conservées durant toute la durée de son abonnement (?)

MAIS cela me paraît très insuffisamment signalé sur l' @site, et se révèle déstabilisant pour qui est accoutumé, à chaque nouvel achat sur le Net, à ressaisir ses données de CB…

Du coup, je me demande si j'ai bien été réabonné, ou au contraire si je n'aurais pas payé deux fois mes 30€, d'autant qu'aucun mail de confirmation d'achat ne m'est parvenu une demi-journée après ma validation ( pour cause de week-end?) et que, last but not least, l'Info Abonnement de mon profil persiste à ne me proposer que le lien «se réabonner» tandis que la date-limite d'ycelui reste inchangée… !? Si quelque bonne âme pouvait ici me rassurer, TYVM!…
]

Vraiment nul et étourdi en matière financière (comme l'on vient de s'en rendre compte…) , je me garderai bien de m'immiscer dans le brillant et réfléchi débat d'experts dont vous nous avez gratifié, me contentant de deux petites interrogations qui me turlupinent depuis trois semaines que discours et images de crise nous environnent :

— dans mon pays d'adoption, où il ne se passe guère de semestre sans qu'un nouveau scandale financier ne soit mis à jour et médiatisé, jamais on ne laisserait les traders d'une "banque" (ou de tout autre entreprise) venant d'être déclarée en faillite avec soupçon de fraude, et conséquemment mis à pied, sortir (définitivement?) de leur boulot en portant "leurs" cartons - gracieusement offerts par la boîte et estampillés à son enseigne!? - pour ramener leurs petits effets personnels à la maison (devant leur cheminée?…) , ceci pour la bonne raison que tout carton ou document se trouvant dans le périmètre d'un semblable établissement est sur-le-champ embarqué par les escouades de la Brigade financière qui en chargent le jour même des camionnettes entières pour plus ample examen !… Ce sont même là les gestes rituels (arrivée des escouades et chargement des camionnettes) presque exclusivement diffusés par les télés et autres reporters-photo.

So what ?… En apercevant à Wall Street ou Canary Wharf ces braves petits soldats de la "Confrérie Lehmann" and Co se prêter à… ou fuir des interviews à chaud au pied de leur boîte encore fumante, je n'ai pu m'empêcher de penser que, tout sympathiquement décoiffés qu'ils étaient, ils jouaient peut-être bien encore comme un dernier petit bonus pour la route, , … à condition d'exfiltrer discrètement at home toutes données à sauvegarder compromettant éventuellement leurs patrons ou eux-mêmes…

— mon second étonnement est sémantique, et touche un terme qui gagnerait selon moi (malgré son inquiétant anti-aristotélisme) à apparaître dare-dare dans le lexique de nos experts et nos dictionnaires de néologismes. Je veux parler de Non-bank = NON-BANQUE qui, là encore, est depuis une bonne dizaine d'années passé dans l'usage courant de ma seconde langue, même s'il n'y est pas toujours bien expliqué ni donc compris.

Il a au moins le mérite d'exister pour désigner d'un mot d'apparence paradoxale ce que J. Peyrelevade et consorts mettent 5 mn à nous expliquer au fil des récents débats télévisés d'experts économistes. Je ne crois l'avoir entendu fugitivement passer que dans la bouche de M. Aglietta lors d'une autre bonne discusssion qui s'est tenue chez F. Taddéi voici une quinzaine…
Csoj 180908

L'inexistence de cet utile vocable (qu'on justifiera abusivement par celle, entre nos frontières, de la "chose" à laquelle elle correspond) paraît comme l'une des multiples marques du bien trop provincial franco-centrisme entretenant le manque foncier d'humilité qui sous-tend de nouveau avec cette crise planétaire les enfumades de nos politiques et, de façon complice, embourbe tout ce qui se pique de nous décortiquer sur le PAF les arcanes d'une économie où le commun des Hexagonaux est censé être aussi béotien qu'en géographie depuis Napoléon…

Conscient de ma logorrhée, je laisse aux camarades @sinautes le soin de repérer ce qui en France peut nous valoir cette sous-médiatisation, et des indispensables Police-Justice financières, et des dangers éventuels du développement accru d'un Secteur non-/para-bancaire, me semble-t-il par exemple déjà plus qu'embryonnaire dans la grande distribution :-)?
Hors sujet grossier :

Nous ne conservons pas les coordonnées bancaires de nos abonnés, nous ne les connaissons d'ailleurs à aucun
moment vu que la transaction s'effectue par le biais du Crédit Mutuel. En ce qui concerne votre réabonnement, il
semble que vous ne soyez pas allé jusqu'au moment où vous devez entrer ces fameuses coordonnées bancaires
à nouveau. Prenez contact directement avec moi lundi à webmaster@arretsurimages.net si vous n'arriviez pas
à finaliser votre réabonnement.

Cordialement
Justine, tenez-vous droite et arrêtez de vous balancer ! Qu'est-ce que c'est que cette désinvolture ! Bouh !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je suis en train de regarder l'émission. Donc je dirai rien sur le fond, mais juste une remarque technique: la page dailymotion d'hébergement de la vidéo, censément "privée", est accessible d'un simple clic sur la vidéo (on arrive alors sur une page dailymotion intitulée CRISE ÉCONOMIQUE EMISSION ASI INTEGRALE (PRIVÉE), et l'on peut voir la vidéo). Ne serait-ce pas un petit problème à la portée de Super-webmaster?

Pour des raisons évidentes, je ne mets pas de liens plus explicites vers cette page.


Hurluberlu, qui sort progressivement de son état d'hibernation.
Dans la description de l'émission : " Suspense feinté lors de la finale de Koh Lanta..."
Suspense feint plutôt, non?

Bon, je vais prendre un doliprane. Désolé.
Quand Arrêt sur Images s'écarte trop son thème central à savoir les médias, cela donne des émissions trop longues et didactiques et au final peu intéressantes comme celle-ci. J'aurais préféré une analyse plus en profondeur sur comment la crise a été traitée (l'excellente synthèse de Dan Israel en était une introduction parfaite) au lieu d'une explication de la crise en tant que tel.

Laissez la vulgarisation de l'économie aux spécialistes!
" Les articles les mieux informés que nous " ayions " trouvé sur le net " C'est une faute que vous avez dejà faite, Daniel, il me semble que le i après le y est de trop ici !l
Intéressante émission ! Merci d'avoir laissé du temps aux intervenants sur ces sujets complexes (c'est presque dommage de les couper quand ils partent dans des discussions interminables sur le fond de notre économie...)
Pourquoi ce titre sur Lagarde qui est à la marge des sujets abordés ? (ou alors vous considérez que c'est le point saillant ?)

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.