"Le discours social des fachos d'aujourd'hui, c'est du baratin"
Jean-Luc Mélenchon saluant la "cohérence intellectuelle" de Nicolas Sarkozy, Nicolas Sarkozy assimilant programme économique du FN et du Parti de gauche, et dans un autre registre, Soral et Dieudonné montant un parti commun : il flotte comme un parfum de confusion dans le débat politique français, à la fois dans les médias classiques et sur la toile. Les lignes de partage ordinaires entre droite et gauche semblent vaciller face aux empoignades sur le souverainisme, la mondialisation, la laïcité, le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, la liberté d'expression et la démocratie.Pour tenter de voir plus clair dans ces "confusionnismes", nos invités sont l'anthropologue et professeur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) Jean-Loup Amselle, le représentant de l'union syndicale Solidaires Benoît Clément, et le secrétaire national du parti de gauche en charge de la lutte contre l'extrême-droite Alexis Corbière.
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Derniers commentaires
Emission très intéressante. mais je ne suis pas convaincu par la critique faite à Frederic Taddéi d'avoir invité Dieudonné, Soral ou d'autres dans ses émissions ( et seulement avant qu'ils se soient enfermés dans leur obsession antisémite pour ces derniers) . Sans être un fan inconditionnel des émissions culturelles ou de débat médiatique, je lui suis reconnaissant d'avoir accordé un espace de liberté pour une parole qu'on aurait difficilement pu entendre sur un autre média du service publique. N'ayant jamais été un grand lecteur de journaux ou de livres politiques, et ne connaissant pas ASI à l'époque, ces émissions étaient l'une des rares ou l'on pouvait entendre une lecture de l'actualité ou de faits de société qui ne soit pas complètement moulée dans un cadre prédéterminé. Et il me semble d'ailleurs que bien des années après, journalistes et vidéastes puisent encore régulièrement des extraits de ses émissions sur de multiples sujets quand, à tort ou à raison, ils souhaitent donner à voir un "moment de vérité" qu'une confrontation frontale entre des opinions lors de certains échanges peut permettre de faire émerger.
Je me dois d'intervenir, une fois encore, pour vous recentrer sur le plus important !
Les cuisines gauchistes, ultras-gauchistes, allez ! ça fait 5% aux élections ...
Pas vraiment représentatif des habitants de notre doux pays !
Mes amis, je vous aime !
Oubliez ces nostalgiques du 19éme siècle !
Et si Bernadette met un lien du site de Michel ? Même chose ?
Si un militant pour la peine de mort, se proclame contre l'exploitation des gaz de schiste, cette d'idée peut elle être balayé d'un simple haussement d'épaule sous prétexte que cette personne aurait d'autre idées dite "dangereuse" ou relevant de la "bêtise" ?
L'important est ce le personnage dans son ensemble ou l'idée sortit de son contexte ?
Pourquoi l'idée du tirage au sort fait elle rire le plateau ? On peut y voir une sorte de certitude intellectuel vous plaçant au même niveau que la réaction d'Attali dans l'extrait montré...
(Réaction ou plutôt sa sorte fébrile contre attaque reposant seulement sur l'incongru et la singularité de la pensé exprimé par Chouard, dans la fourchette des idées politique à la mode. Et on voit d’ailleurs Chouard perdre ses moyen devant l'audace qu'a un tel "expert" à essayer de critiquer son idée grâce à du vide, sans chercher à la comprendre (ou la comprenant trop bien)).
Heureusement que Corbière s'est en quelque sorte rattrapé par la suite sur ce sujet, mais il me semble que le mal est déjà fait.
Ensuite pour un spectateur ne connaissant pas Lordon ou Chomsky, on les voit ici cités, sans expliquer qui ils sont, dans une émission discutaillant pendant 1h de Soral ou du Fn, et même cité sans expliquer dans quelle contexte dans un livre intitulés Les Nouveaux Rouges-bruns ! En rajoutant que son auteur se dit avoir été très sévère sur Chomsky dans tel émission sans être précis sur les faits reprochés.
Bien que cette émission semble expliquer la pensée dissimulée du FN ou dénoncer les conneries de Soral, je trouve qu'elle rajoute une certaine confusion.
Notamment dans le fait qu'il est fait tout au long de l'émission la présupposition de la stupidité des spectateurs qui quand ils entendent Soral cité Marx puis derrière sortir une phrase machiste, ne saurait pas faire la part des choses.
D’où l'idée qui ne faille pas discuter avec ces gens la, car même si on les laisse parler pour démonter par la suite tout leur raisonnements , le bas peuple lui, ne comprendrais rien.
Gros travail de Porte car faire rire avec autre chose que les vacances au ski ou des trips d'ado, aujourd'hui c'est pas facile.
NUL NUL ET ARCHINUL !
https://www.youtube.com/watch?v=vAj6cXHrWdQ
Je vous souhaites bonne continuation, moi je retourne dans le néant!
https://www.youtube.com/watch?v=B9PjBgWOkng
même si dans le fond
https://www.youtube.com/watch?v=03dd6g-_Ng4 :o)
Je trouve lamentable le traitement qui a été fait de Chouard. Vous dites souvent sur ce plateau qu'il ne faut pas parler des absents, qu'ils ne peuvent pas répondre. Vous le faites souvent dernièrement... Dans ce cas, je trouve cela particulièrement injuste : l'assossiation de Chouard à Soral est tout simplement grotesque, voire mensongère, et la manière avec laquelle vous avez laissé caricaturiser son discours et sa personne est honteuse, indigne de cette émission. C'est dommage, très dommage.
Ca à été la caricature des personnages soit disant disséqués à la loupe(sauf sans doute pour Soral mais il m'intéresse assez peu).
Je suis assez choqué par le coté totalitaire des intervenants au sujet d'E. Chouard. Lorsqu'ils disent qu'une bonne idée porté par une personne qui en a aussi des mauvaises ne doit pas être prise en compte.
Donc on jette Deleuze et énormément de penseurs de gauche de la 2eme moitié du XXeme siècle car ils ont signés une pétition pour la fin de la pénalisation de la pédophilie?
Qui est immaculé?
Et encore plus lorsque le membre du PG s'exprime clairement contre le fait que tout le monde doit pouvoir s'exprimer librement.
Sur J.Bricmont M. Amselle est à la limite de dire que Chomsky est antisémite. Qui connaîtrait Faurisson si il n'y avait pas eu une loi imposant la vérité historique?
Conclusion de ce débat: La liberté d'expression c'est vraiment trop dangereux.
Donc oui je maintiens, les intervenants étaient totalitaires. Ils ont jetés des anathèmes sur ces personnes alors je me permet d'en fait de même.
Pas besoin de dire grand chose, à part des faits.
Message de la part d’un membre d’E&R section Aixoise :
Premièrement, je souhaite vous présenter l’admiration que j’ai pour vous et votre travail.
Ensuite, je tiens à vous dire qu’on ne vous en veut pas de ne pas être d’accord à 100% avec Alain. D’ailleurs, je ne pense pas qu’il existe des membres de l’asso soient 100% d’accord avec lui (ça serait inquiétant d’ailleurs, car ce serait des fanatiques). Il nous invite à nous former et à travailler notre esprit critique. Et c’est ce qu’on fait. Y compris à son égard.
Soral n’a pas l’étoffe d’un président, lui-même le reconnais. Cependant, il m’a ouvert les yeux sur mille sujets comme personne n’avait eu le courage et les capacités (intellectuelles et logistiques) de le faire.
Je ne l’adule pas, mais je prend ce qu’il y a de bon dans son travail, un peu comme vous en fait. La possible différence est que lorsqu’il dit quelque chose qui me choque, j’essaye de comprendre pourquoi ça me choque. Parce-que quelqu’un d’aussi intelligent qu’Alain, mérite qu’on essaye de le comprendre et de se mettre à son niveau, surtout si on ne l’a pas compris.
Ca n’est pas à lui de se rabaisser au notre. Sur ce point là, je pense que vous devriez prendre exemple sur lui, au moins dans une certaine mesure.
Et ensemble, avec les membres de l’asso, au lieu de détruire le monde dans lequel on vit et qui nous dégoûte, on essaye de construire le monde qui nous convient. Un monde assez proche du votre au final. C’est pourquoi on vous écoute avec la plus grande attention, comme un maître à penser. On vous écoute plutôt que de vous cracher à la gueule. Et on essaye de se mettre à votre niveau.
Même si je pense que vous non plus vous n’avez pas l’étoffe d’un président. Je pense que ça vient du fait que vous voulez satisfaire tout le monde.
Or, dans l’intégralité de la société il y a :
-- des fous incurables et dangereux
-- des pédophiles
-- des gens qui ne veulent pas un monde meilleur
-- des gens qui ne veulent surtout rien changer
-- des criminels
-- des gens qui ont intérêt à ce que rien ne change
-- des gens qui n’en ont rien a foutre
-- des gens qui ont un Q.I. de plat cuisiné industriel
Qu’on le veuille ou non, il y a des gens qui n’en auront jamais rien à cirer de vivre dans une démocratie réelle. Ces gens là, vous ne pourrez jamais les satisfaire. Vous ne pourrez jamais faire dire à Jacques ATTALI en public que votre idée est géniale. Parce-que Jacques ATTALI SAIT que votre idée est géniale et c’est pour ça qu’il la combattra bec et ongles. Parce-qu’il fait partie de cette catégorie de gens qui ont tout intérêt à ce que rien ne change (en tout cas pas en faveur du peuple, dont il se sent infiniment supérieur et il n’a pas entièrement tort).
Vous ne pourrez pas non plus plaire à des trous du cul d’antifa, casseurs de gueules et fouille-merde ou a des gauchistes révolutionnaires comme François RUFFIN qui dit « qu’à défaut d’un idéal, je me bagarre juste pour que ce soit un peu mieux ou un peu moins pire. ». On risque de vachement la révolutionner la société avec des couilles molles pareilles ! Lui par exemple, on peut le classer dans la catégorie des gens qui ne veulent pas un monde meilleur/qui veulent ne surtout rien changer.
Mais ceci dit, tout n’est pas perdu, puisque régulièrement il y a des anciens antifa qui rejoignent E&R et reconnaissent qu’ils étaient des trous du cul.
Moi, je pense que votre proposition est très bonne, que votre argumentation est très bonne aussi, et que même si ça ne fait « que » 10 ans que vous êtes dans le combat politique, ça ne fait pas de vous un baltringue pour autant. Il y a des gens qui sont dans le combat politique depuis des décennies et qui ne vous arriveront jamais à la cheville, parce-qu’ils sont bêtes et pas futés. C’est comme ça.
« Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire, et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire. »
Confucius
Pour que votre idée fonctionne, il ne faut pas qu’elle s’impose à l’intégralité de la société, ça n’arrivera jamais. Il faut juste qu’elle atteigne un seuil critique. Pour s’imposer d’elle même. Et les mange-merde qui vous combattaient vous lécheront les bottes pour certains et continueront à vous cracher dessus pour le reste. C’est comme ça, on peut rien y changer. Juste l’accepter.
« Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue. »
Victor Hugo.
Je vous souhaite bonne continuation et continuerai à vous suivre avec le plus vif intérêt.
PS : merci de m’avoir fait découvrir Jean-Baptiste BERSAC, j’ai trouvé son travail GENIAL !!!
Si au moins ce lynchage était argumenté... mais pas le moins du monde.
Entre celui qui ne connait pas ses idées mais qui refuserait d'échanger avec lui parce qu'il a osé estimer que certains propos de Soral étaient justes (sans vraiment savoir lesquels d'ailleurs) ou encore parce qu'il ne fait pas suffisamment de score aux élections (quelqu'un pourrait lui dire qu'Etienne Chouard ne se présente pas?). Cet Alexis Corbière n'accorde aucune crédibilité à Etienne Chouard sans même s'être intéressé aux idées qu'il défend (ils en ont pourtant en commun).
Et une journaliste qui en fait de même, rejette en bloc le personnage et les idées qu'il défend après en avoir reconnue la pertinence.
Tout ça parce qu'il dit que certains propos ou analyses de M. Soral sont justes ou sensées.
C'est ramener le débat bien bas que de faire l'amalgame.
Merci de votre attention à ce commentaire.
Catherine
Peut-être pourrions-nous nous interroger sur ce qu’il reste, par exemple, de gauche chez les révolutionnaires, et qui les voue non seulement à la défaite, mais à une détestation quasi générale. Une certaine façon de professer une hégémonie morale dont ils n’ont pas les moyens est chez eux un travers hérité de la gauche. Tout comme cette intenable prétention à édicter la juste manière de vivre – celle qui est vraiment progressiste, éclairée, moderne, correcte, déconstruite, non-souillée. Prétention qui remplit de désirs de meurtre quiconque se trouve par là rejeté sans préavis du côté des réactionnaires-conservateurs-obscurantistes-bornés-ploucs-dépassés. La rivalité passionnée des révolutionnaires avec la gauche, loin de les en affranchir, ne fait que les retenir sur son terrain. Larguons les amarres ! A nos amis, La Fabrique éditions, 2014, p. 13-14.
Mais cette couleur rouge là n'est qu'un vernis. Comme pour Soral, si j'ai bien compris, leur nature politique est brune.
En dehors de ça , la notion de rouge-brun me parait extrêment suspecte : un attrappe tout qui n'a pas de sens puisqu'on peut y mettre finalement tout ce qui est critique du néolibéralisme, les souverainistes.... de Chomsky à Chouard en passant par Lordon !
On voit bien qui sert cet amalgame des "rouges-bruns" / il s'agit de diaboliser toute critique de gauche du système économique en l'assimilant au fascisme. C'est la même opération qui est à l'oeuvre dans les expressions "les extrêmes" ou "les populismes".
Dans la guerre des mots, ceux qui utilisent toutes ces armes pour créer la confusion sont du mauvais coté de la barricade.
Sérieux, ça me rend triste pour l'EHESS de voir qu'ils ont des professeurs d'un niveau aussi faible.
Donc, évidemment, je suis d'accord avec personne là-dedans (mais bon moi je déteste tout le monde alors c'est normal). Je trouve que les avancées sociétales, à la fois en termes de représentations culturelles et en termes juridiques (c'est très lié), sont extrêmement importantes. Je pense que la lutte contre les essentialismes culturalistes ou raciaux est cruciale (même si ces identités culturelles sont des constructions plus à déconstruire qu'à renverser - l'assimilationisme est d'ailleurs autant une menace que les retournements de stigmates identitaires qui n'en remettent pas les catégories en question). Je pense que les progrès sur le terrain des racismes, homophobies, antisémitismes, etc, est fondamental, et pas du tout secondaire. Avec corollaire que, non, 1) l'attention portée aux "fissures verticales" n'est ni un luxe ni une diversion, 2) faire copain copain avec les racistes/antisémites/homophobes/etc, tu rêves.
Mais bon, voilà, c'est mon point de vue. Passons. Ce que je veux pointer du doigt ici, c'est comment ce qu'est rigolo que Amselle stigmatise les "rouge-bruns" aux idéologies à cheval sur les deux traditions sociétales (par exemple : conservatisme bucolique ou familial) alors qu'il s'agit largement de frontières idéologiques "verticales", et comment que c'est rigolo que les Chouardeux qui lèchent la main de Soral s'insurgent contre les postures de Amselle tout en prônant l'union sacrée de la "gauche" avec les fascistes et en reléguant leurs différences (en termes de vues de la société) comme des détails.
Les gars, z'êtes confus.
Je ne regarde pas jusqu'au bout.
D'une part, la question me semble tranchée dès le début : l' "extrême gauche" et l' "extrême droite" ont des points communs pour la simple raison que l' "extrême droite" est démago et reprend les vérités martelées par l' "extrême gauche" qui finalement est simplement la seule zone démocratique de l'échiquier politique. L' "extrême droite" ment, et c'est tout. (Je mets des guillemets car je ne vois pas en quoi anti-démocratique c'est "extrême droite" et démocratique c'est "extrême gauche"). Oui, je sais, c'est ma culture "de gauche" qui parle. Mais quand-même. Du coup j'ai regardé une demi-heure, et ça confirme ce que je pensais. Le débat ne fait que corroborer mon hypothèse de départ.
Ensuite, je trouve que l'émission s'éloigne un peu trop du décryptage des médias. Je commence à avoir moins envie de suivre ASI.
Et enfin, j'aime bien Justine Brabant, mais où est passée Laure Daussy ? Je ne suis pas le seul à apprécier la finesse de ses interventions et surtout la clarté de son langage.
personellement je pense que oui
tout simplement parce qu il est déja difficile pour un peuple d avoir le controle d une nation, alors un continent...
MAIS, attention aux dérapages!!!!
Je suis toujours aussi confu, moi, après cette émission...
Le makinf of de Justine et les differents liens aident à creuser davantage la question.
Dommage que tant d invités aient refusé de venir, terrain trop glissant?
Je me sent proche de Maya, et de sa confusion, car j ai eu plusieurs mois comme une sorte d envie de voter FN.
Confu que j était.
Je suis assez anti européen et pour une nation-du-peuple (français) forte, et de gauche (avec de forts services publics permettant la libre (petite) entreprise).
La video vers 9min avec Marion Maréchal du FN est interessante :
Le clivage ne serai plu
gauche versus droite,
socialisme versus capitalisme
mais
souverainistes
Versus
mondialistes/fédéralistes européens
Raprochement extreme gauche, extreme droite?
Non d apres alexis Corbière, qui fait une grande différence entre :
Souverainisme nationaliste (plus de pouvoir à une nation, un système national, et donc a ses dirigeants),
Et souverainisme démocratique (plus de pouvoir, souveraineté au peuple versus le pouvoir européen, mondial, et du capital) (voir vers 27min)
Tout de meme Jean-Loup Amselle (dont je trouve par ailleur qu il simplifie trop et met tout dans le meme panier), vers 21min, puis vers 27min
m'interpelle :
On as renoncé à l universalisme.
ou es passé l internationalisme?
Le Partit de Gauche ne défend pas vraiment cela, meme si Alexis Corbière s en défend...
Et la, oui, il y a un début de glissement nationaliste, certes pas encore du type FN, mais qui s en approche un peu!
A détester le capitalisme, on pourrai se mettre, comme Mélanchon par exemple à glisser et ressentir un peu de haine anti germanique (ce n es qu un exemple parmis tant d autres), voir à une haine de l étranger quel qu il soit et un repli nationaliste (toutes proportions gardées)
(CF Ma propre confusion au point d avoir songé voter FN, il y as quelques années...)
28min40 :
Faut t il en revenir au cadre national pour que le peuple reprenne le controle des institutions politiques?
Bref, ça merite une autre émission ;) a@si, si tu m entend! Une autre :)
Peut être est-il temps de se poser la question : à qui profite le crime ?
en créant cette fausse catégorie des brun-rouges, cela permet de se passer d'un réel débat politique et de rester entre-soi, c'est à dire, entre bien pensants.
Donc ce Monsieur permet sous couvert de polémique de nourrir grassement les a priori et les idées reçues qui innondent déjà ce qui nous sert de médias.
pourquoi n'y a t il aucun contradicteur sur le plateau à ce ce chantre grotesque ?
J'ai hâte que vous vous mettiez de nouveau au travail et déceler les vrais sujets qui méritent débat !
Si cela se tient évidemment pour le quidam moyen, consommateur de politique. C'est quand même difficile à avaler pour des idéologues comme Soral ou Bricmont.
Maja et Judith font la même erreur avec Bricmont.
Il était une fois
Un amoureux des lois
Qui entreprit sans thun'
D'en décortiquer un'
Enfin un', c'est mignon
Y'en avait des camions
Groupés en un traité
Indigeste à goûter
Et l'affaire a bien pris
Les gens s'en sont épris
Tout's ces explications
Nous menèrent à dir' non
Et parmi les nonist'
Etaient quelques racist'
C'est ça la société
Même si ça fait chier
Qu'on d'manda notre avis
Fut le choc de notr' vie
Mais qu'on s'assit dessus
De fil blanc cousu
Voilà bientôt dix ans
Que l'homm' va nous disant
Creuse, cherche et raisonn'
C’est ainsi que s'bétonn'
Un' conviction certain'
Je trouve l'idée bien plein'
Et s’il faut pour cela
Parler à tous ceux-là
Qu'on nous dit dangereux
Alors j'en s' rais heureux
Qu'ils soient pleins de bassesses
Je jugerais sur pièce
Mais qu'on noie dans un' eau
Noire de parano
Par capillarité
Un pauvre homme entêté
Qu'on le rende coupabl'
Lui tombe sur le râbl'
Just' pour avoir creusé
Cherché, surtout osé
Parler à tout le mond'
Alors quoi est-ce immond'
Qu'en vraie démocratie
On les écoute aussi ?
On est bien loin d'Athènes
Quand s’explique à l'antenne
Qu' un' loi économiqu'
N'est que mathématiqu'
C'est pas sans conséquenc'
Ça nous priv' de vacanc'
Et pour arrêter ça
Il faut faire fissa
Nous convaincre en commun
Et pour ça, quel chemin ?
Si le sien est étroit
C'est ç'ui auquel je crois
Parler et discuter
Ou contre-argumenter
Quand on tir'ra au sort
Faudra bien s' mettr' d'accord
Je me suis alors demandé si nous partagions la même culture, si nous avions dans les veines le même sang de Camus, le même sang de Sartre aussi qui coulait, si nous voyions les choses, les gens avec les mêmes yeux, si l'abus des jeux vidéos d'univers fantasmagoriques n'avaient pas déteint chez eux et placé entre eux et la réalité une grille qui ne leur permettait plus de voir l'essentiel ou si l'habitude de la folie virtuelle les empêchait de la reconnaître quand elle surgit dans la réalité et devient la folie réelle.
De quel bois sont-ils faits : sont-ils restés sans frémir un instant devant les discours que ces gens tiennent, effrayés par cet abîme de folie où s'enchevêtre les mots qui déclenchent le rejet. Ont-ils un instant vu la correspondance physique qui réunit Anders Behring Breivik, Soral ou ce Bricmont ? Le boursouflé du trait, la sueur qui perle, le rictus des lèvres qui rappelle celui de Le Pen, le martèlement des mots, le propos mécanique qui se déroule comme ces orgues de barbarie, et les mêmes mots en chapelet qui reviennent.
Suis je donc le seul à voir cette folie qui frappe aussi certains autres, diamétralement opposés, comme cet Ulcan,...
Je me suis dit qu'il fallait que je fasse gaffe à ce que je dis et surtout à ce que je pense... ça doit être ça le plus grave.
Ensuite j'ai mieux compris ma situation. Si on veut une défense large de la liberté d'expression, et précisément critiquer la loi Gaissot, on est donc un peu négationniste, donc antisémite. Donc là, je suis mal!
Et de toute façon, je regarde parfois l'émission de Taddeï (et je l'apprécie en plus, merde, quel con! le noyau du complot rouge-brun!!). Donc, en fait mon compte est réglé, puisque Taddeï y diffuse un message antisémite avec l'autre con de Nabe et Dieudonné.
Donc, cette émission m'a été très instructive puisque j'y ai appris être d'extrême-droite et antisémite.
Je reste bouche bée devant cette terrifiante réalité!!!
Faut-il que je me désabonne du site arrêt sur image???
Est-ce compatible???
En tout cas, je me dénonce... Si mon abonnement est arrêté, je comprendrais....
Faut pas déconner avec ça....
Et combien souhaitent plus de débats publics entre paléontologues et créationnistes (ou plus de présence créationniste dans les émisions d'astronomie).
Clément: Le candide : Où suis je tombé?
Corbière: Le valet: Pensée Terrorisée
DS: Chat au coin du feu
Justine: Soubrette encore mais bien vivante, fait bien son boulot
Merci.
Il existe d'autres confusions, je pense en particulier à tout ce qui concerne les rapports entre l'économie et l'environnement.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Encore un bon moment donc.
Par contre, j'ai fait l'erreur de venir lire le forum. Et là, je n'aurai qu'une seule réaction à adresser à l'équipe d'ASI, en reprenant une célèbre caricature:
C'est dur d'être aimé par des cons...
Ou d'être utilisé par des gens aux intérêts particuliers.
C'est nauséabond, ce sont des discussions sans aucun intérêt, des crachats...
Je suis abonné au site, pas au forum. Indéniablement.
Je n'ai nullement été troublé par les propos de JLM et il est dommage qu'@si aie retenu ces paroles comme pouvant illustrer le "confusionnisme". DS et son équipe sont généralement meilleurs que cela.
Il y aurait eu sans doute de vrai-e-s anthropologues, philosophes, historien-ne-s susceptibles d’être invité-e-s, des gens peu habitué-e-s au cirque médiatique, par exemple, et dont le fond de commerce n’était pas la confusion, la suspicion, le mépris hâtivement jeté sur l’autre ou simplement la peur de l’opprobre médiatique… René Girard, S Wahnich, A.Badiou, M.Butel, pour n’en citer que quelques uns-e-s !
Bon, pas trop le temps mais ça me fait mal d’entendre et de supporter ça surtout venant de gens qu’au fond j’aime bien !
Doit on minimiser le problème des rouges bruns, devenu obsessionnel dans les milieux militants ou le cautériser une fois pour toutes par un effort de clarté?!
Faut qu’on en discute, c’est vrai ! Ça fait trop de dégâts depuis 3-4 ans! Et ça va en s’aggravant !!! Mais qui est le coupable ? Le ou la responsable?? Les politiques ? La presse ? Le peuple !!?? Voilà c’est surement sur lui que ça va retomber, au final, lui à qui l’on fait porter beaucoup, y compris le talent de se nuire lui-même, de se diviser, de se tenir lui-même en otage, d’être au fond le « populiste d’en bas », etc..
Le mot « ROUGE-BRUN » de triste mémoire, date de la WW2, (Anselme rappelle qd même qu’il y a un histoire et qu’on ne peut pas tout recoller sur tout !) or ce mot ressort brusquement dans le landerneau parisien comme les champignons têtes noires sortent après une bonne pluie d’orage! Maintenant, il est devenu le mot à la mode, l’obsession des uns, la terreur des autres !…
Il y a le panneau, le piège « rouge-brun » ! Car attention, rien qu’à prononcer le mot, on risque de s’y trouver englué ! Car le mot agit par magie, par contamination intérieure, amalgames vicieux et ce, à notre corps défendant…
Mais qui sont ces rouge-bruns infréquentables ?
En gros, un individu ! Alain Soral auquel on associe, à tort ou à raison, une petite nébuleuse peu connue du grand public ou virulente, à une exception près!
Alain Soral, intello frustré, fêlé, parfois incisif mais le plus souvent chargé d’un affectif rance, se portant principalement sur le sujet des « juifs ». Antisémite, effectivement, ça en a l’air. De lui viendrait tout le mal. Lui mélange vraiment, à l’ancienne, le rouge et le brun ! Cet individu qui aurait pu et dû rester dans l’ombre a été porté dans la lumière, par quelques émissions à sensation, récupéré, idolâtré par certain-e-s, honni-e-s par les autres, bref nettement surévalué.
Mais s’il a pris une telle place dans ce pays c’est que les medias se sont amusés à la lui donner bien sûr (voir les phrases justes d’Anselme sur ce point de la responsabilité) mais aussi parce qu’il servait à combler une place laissée abyssalement vide : celle du libre penseur, engagé, courageux et non inféodé au système, il comblait aussi le déficit de vrais débats publics et donc d’une démocratie saine et réelle.
A Alain Oral, on a collé deux ou trois noms de révisionnistes, peu connus dans le grand public, pour faire le poids ! Mais surtout, cerises sur le gâteau, Dieudonné, ovni incroyable, lancé sur une trajectoire de provocation et de rage absolues et E. Chouard, gentil humaniste radical, fanatique croyant dans la thèse qu’on peut encore changer l’être humain par la démocratie directe et l’écoute respectueuse, sont venus, lui apporter, l’un, sans le vouloir, son supplément d’âme, l’autre de charisme et de talent.
Pour moi, Dieudonné est une pointure, il dit certaines choses qui font du bien à entendre, d’autres qui sont juste de la provoc imbécile. Je le sais antisystème. Et son antisionisme est une opinion recevable, quand même, je pense ! Je ne le crois pas antisémite. Il a, en tout cas, dit qu’il ne l’était pas. Je pense que, contrairement à certain-e-s vrai-e-s salauds (salopes) en blouse blanche qui prêchent à longueur de journée la pureté des mots, (à défaut de celle plus sournoise des actes et des intentions), il serait le dernier à faire du mal à autrui, qu’il soit juif ou pas. En tout cas, c’est ce que je ressens. Je peux me tromper bien sûr mais en l’occurrence, les autres aussi ! Car c’est un drôle de procès d’aller fouiller dans l’obscurité des êtres ! Il y a un nom pour ça.
Le vrai reproche que je lui fais est de ne pas savoir s’arrêter à temps dans la provocation, d’avoir un mauvais génie qui le pousse à aller toujours plus loin, LOIN de la bien pensance et de l’hypocrisie médiatique qu’il a en horreur et d’en vivre aussi, malgré tout, car c’est « sa » boutique ! Je lui reproche aussi de s’être acoquiné avec des gens vraiment dangereux idéologiquement et pauvres humainement (Soral), de n’avoir pas su/pu faire marche arrière ?? Et surtout de n’avoir pas respecté un principe de précaution minimum, à savoir, mettre clairement des panneaux indicateurs quand c’était nécessaire! Ex : Attention ! Tous les juifs ne sont banquiers ! Les juifs ne sont pas visés en tant que juifs ! Tous les juifs ne sont pas assimilables à de dangereux réactionnaires, cupides, arrogants, etc ! D’autres qui ne sont pas juifs rentrent tout autant dans ces catégories du système OU psychologiques ! etc !!! Oui, on peut lui en vouloir de ne pas prendre ces précautions là, comme si pour lui ça allait de soi?!
Maintenant si à cause de 3 zigues, savamment repérés, récupérés, manipulés, on rentre dans un maccarthysme de folie qui ne sert qu’à diviser le peuple déjà souffrant, dézingue toute la planète, je dis non !
Car ce maccarthysme, Mr Schneidermann, ne sert qu’à semer la zizanie dans les mouvements progressifs ou alternatifs ! Dans ces mouvements, chez ces militants, aucune trace d’antisémitisme ! Puisqu’au fond, disons le clairement une fois pour toutes, c’est ça le fond du problème et à juste titre ! Or ces gens « innocents » de toute suspicion et arrière pensée antisémite se comportent maintenant comme des suspects potentiels et vont chercher à laver plus blanc que blanc dans leurs propres rangs ! Opération division réussie ! Surenchère de blanc qui occupe bien les esprits ! Merci à la folle Ornella G. et à certains issus des mouvements anti-fas qui, contrairement à certains autres pays comme la Grèce où ils sont plus que jamais nécessaires, font, hélas, en France, beaucoup de dégâts, paralysant tous débats, toute pensée, divisant à longueur de journée, là où il faudrait penser, construire, faire de la convergence, etc! Même méthode que les « fas » en fait, même pensée de petits mecs bellicistes et binaires ! Les medias font partie des responsables oui, clairement ! Et vous le savez ! Pour ne pas faire LE BOULOT DE CLARTÉ, DE PARTAGE DU SAVOIR ET DES INFOS. Car si on voulait sincèrement, intelligemment éviter le confusionisme, éviter la montée du FN, voire éviter la 3 ème guerre mondiale qui se profile à l’horizon pour sauver le capitalisme, il faudrait propager de la vraie clarté, loin de la polémique, il faudrait faire arrêt image oui, chaque fois que les symboles sont à destin trafiqués, (ex les bonnets rouges, la manif pour tous, le printemps français, les clowns méchants, etc), arrêt sur image à chaque fois que la rhétorique de l’homme politique ne sert qu’à empapaouter l’homme qui vient de la société civile, (ex Attali face à Chouard chez Taddei !), il faudrait un peu de doute, d’humilité, aussi parfois, de l’écoute vraie! Il faudrait faire parler tout le monde, oui, je suis d’accord avec le « gentil » Chouard, là dessus, promouvoir de la vraie démocratie mais vigilante, avec des limites sur les pensées non respectueuses des droits de l’homme et une vraie charte !
Hélas, la pensée fasciste rationnalisante et bête n’est pas morte, elle continue son œuvre de division, fiche, catégorise, met l’autre en camp, et elle n’est pas toujours là où l’on croit !...
- Est ce que c’est facile d’être très clair, dit DS ?
Oui en effet ! Que faire de la complexité humaine ? Des nuances ? Des singularités ? De l’inconscient ? Des non dits ? De la différence entre le paraître et l’être ? De l’abîme entre ce qu’on dit et ce qu’on fait ? Merde alors, tout cela n’est pas réductible à quelques citations triées sur le volet et exposées au pilori médiatique ? Merde alors, avant on ne se fiait pas à l’image et aux apparences pour juger quelqu’un ? Maintenant si ? Peut–on pêcher plus par langage que par intentions ou par actes ? Et si, comme souvent, c’est celui qui le dit qui l’est ?… Tout ça se mord horriblement la queue… Où est la tête ?
2- Il faut faire des choix, dit Anselme, débattre avec certains gens c’est accroitre la confusion… Ah !! oui, c’est clair !!!
Débattons entre nous, ainsi nous ne risquerons pas d’être contrariés ni même d’être surpris et surtout pas de rencontrer un peu d’altérité. Continuons sur notre lancée avec les œillères de la bien pensance! Ceux-celles qui ne pensent pas comme moi sont juste des pervers méchants (Soral) une sous humanité (le pov’ peuple inculte en général), voire un ramassis de gentils crétins (voire les gentils virus et le pauvre Chouard traité comme un déficient mental ! etc…)
Alors, il faut des adversaires clairs pour Alexis Corbières! Débattre par étiquettes claires interposées, »gauches « droites » tellement lessivées, vidées de toute chair et substance qu’elles en sont décrédibilisées pour les siècles des siècles et contribuent, justement à faire monter ce ras le bol haineux, du FN ! Tant qu’on ne se parlera qu’entre « étiquettes », ça ne volera pas plus haut !
On peut le comprendre, Alexis a l’esprit de parti, il roule pour un système électoral classique ! Oui la vraie démocratie ne passera pas par lui, dommage ! Je l’aime bien et Mélenchon aussi.
Mais dit DS « Toute influence n’est pas qu’électorale ! » Et oui ! Finalement la confusion c’est de vouloir être complexe ?…
Dans la vraie société, quand on parle avec son voisin ce n’est pas pour gagner une élection ! Or la vraie société, elle dit qu’elle en a marre qu’on pense à sa place, marre qu’on lui inflige des divisions supplémentaires et des chasses aux sorcières venues d’un autre âge, et qui, au final, profitent à qui ?...
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Je pense en effet que ce serait plus éclairant. Classer les gens en catégories rouge, brun, rouge/brun, vert dollar, vert vert, vert-khmer ou peint-en-vert, ça peut être utile individuellement pour ne pas gaspiller son temps à chercher des idées utiles là où on n'a aucune chance d'en trouver. Mais pour un débat d'idées, ça ne mène qu'à la confusion et à l'empaillage généralisé et inextricable.
Ce forum en est un bel exemple.
A moins que le confusionnisme ne soit finalement que l'hésitation à classer une personne dans le camp du bien ou mal.
Tout est fait pour bourrer à la masse dans le même panier toutes les personnes évoquées, le fermer avec un couvercle et le jeter à l'eau pour les oublier.
Mais ce n'est pas si simple.
Non, pas aussi simple que d'être le porte-parole du parti de gauche comme Mr Clément, et de réciter en bon petit perroquet le bréviaire poussiéreux et inaltérable du Parti.
Pour sortir du confusionnisme, laissez les personnes, et reprenez chaque idée que vous jugez fausse, farfelue, puis démontez-la. Si ces personnes décriées n'ont plus leurs idées pour asseoir leur notoriété, alors elles s'effondreront immédiatement.
Par exemple, tenez, M. Amselle, qui accusez Etienne Chouard de l'emploi du mot "ploutocratie", allez-y, démontrez simplement le contraire, que nous ne sommes pas dans une organisation sociale, politique, productive, où l'argent est le premier facteur d'accès au pouvoir. Montrez-nous la candeur et le désintéressement de notre "non-ploutocratie", réenchantez-nous M. Amselle. Révélez-nous le vrai fonctionnement de tout cela de manière plus pertinente que ce vilain Chouard.
Finalement soyez plus convainquant, c'est tout.
la question est : quand il leur arrive de dire une chose sensée, de temps en temps, faut-il la relever et de le dire dans les médias? de mon point de vue, non, car le fond de leur pensée reste pourri.
c'est ce que je reprocherais à Chouard ou Maja que je ne mets en aucun cas dans le même panier que ces fachos, bien évidemment. Si on pense que certains aspects de la pensée de Soral ou Zemmour sont "intéressants", est-ce vraiment nécessaire, indispensable de le dire ?
Le vrai debat interessant serait de vraiment discuter de cet argument post guerre mondiale, que dans le fond le communisme (stalinisme, Maoisme etc) etait pareil que les differents fascismes. On entent ca tout le temps partout, et depuis longtemps.
Cette emission etait vraiment peu interessante et la seul maniere de mettre fin au confusion c'est d'avoir des gens qui voient clair dans ce qui se passe et dans les solutions . Lordon en fait partie, et cela n'a rien a voir avec du souverainisme, juste de l'economie de base alié a un regard philosophique auquel ont peu adherer ou pas, mais sur les fait, les evenements , et le reel, j'aimerais rappeler que la verité n'est pas la moyenne ponderé des opinions.
voici un extrait :
[www.youtube.com]
Même s'il a beaucoup été utilisé dans les années 30, la plus ancienne référence au terme "ploutocratie" que j'aie trouvée remonte à 1872, dans le livre "Le Sublime" de Denis Poulot, ouvrage édité par La Commune.
D'autre part, "ploutocratie" recèle une définition précise : le gouvernement par les riches. En ce sens, on ne peut donc ni exactement le comparer aux cités grecques (certaines maintenaient le droite de vote à un niveau de richesse très bas, générant une base politique suffisamment large pour que le terme "ploutocratie" soit inopérant) ni à certains suffrages censitaires du passé (qui étaient basés sur la propriété foncière et excluaient ainsi certains bourgeois très riches du jeu politique). Il n'a pas de synonyme exact.
Thomas Piketty a récemment démontré que les écarts de richesse dans notre monde occidental étaient en constante augmentation et que la crise n'atteignait pas les classes les plus aisées de la population, qui continuait au contraire à s'enrichir. Et ce sont ces classes aisées qui forment nos gouvernements, le dernier en date ayant récemment décidé d'infliger une cure d'austérité à son peuple. Dans ces conditions, j'estime qu'on s'éloigne de conditions démocratiques "normales" et qu'on se rapproche d'une forme de ploutocratie. Sans guillemets cette fois.
Et je veux pouvoir continuer à utiliser ce mot sans etre taxé de facho.
Même s'il a beaucoup été utilisé dans le années 30, la plus ancienne référence que j'aie pu trouver remonte à 1872, dans le livre "Le Sublime" de Denis Poulot, édité par la Commune.
Ploutocratie signifie "gouvernement par les riches". Certaines cités grecques n'étaient pas ploutocrates en ce sens que le seuil de richesse pour pouvoir voter était suffisamment bas pour inclure une base nombreuse. Et certains suffrages censitaires des siècles passés étaient fondés sur la propriété foncière plutôt que sur la richesse fiduciaire, si bien que de gros bourgeois pouvaient très bien être exclus du système politique. Ploutocratie ne possède donc pas de synonyme strict.
Thomas Piketty a récemment démontré que les écarts de richesse entre riches et pauvres augmentaient rapidement et que la crise ne touchait pas les catégories les plus aisées de la population, celles d'où sont tirées nos gouvernements successifs, le dernier en date ayant imposé une énième cure d'austérité à son peuple. En ce sens, notre système politique s'éloigne toujours plus de la démocratie idéale, pour se rapprocher de la ploutocratie.
Un terme que je veux pouvoir continuer à utiliser sans être taxé de fascisme.
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Toutes mes amitiés à Judith et Maja, bon courage à elles deux.
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http://www.dailymotion.com/video/x2b8x49_marc-george-seul-contre-tous-meta-tv-1-4_tv
C'est très chiant à écouter, mais c'est assez instructif en même temps...
En revanche JL Amselle, que je ne connaissais pas, a effectivement raconté de la merde à peu près du début à la fin, j'y reviendrais.
Il faut donc procéder par ordre: traiter le cas de ceux qui ont du mal à discerner les fascistes au milieu des "gentils virus", puis celui de ceux qui ont tendance à en voir partout en dehors de leur petit cercle.
Où est-tu facho? Part 1 - Le cas des naïfs: Chouard, Bernard et les autres
La sélection des "fréquentables" et des "infréquentables" est évidemment nécessaire pour ne pas cautionner des crypto-fachos en les mettant à la hauteur de débats internes à la gauche: comme le dit justement A Corbière, les seuls avec lesquels il faut, par nécessité - sinon débattre - du moins partager un plateau pour les contrer, ce sont les fachos "officiels", c'est-à-dire le FN quand il est invité sur les plateaux de télé, pour ne pas lui laisser la place libre.
Les autres, ceux de la fachosphère, il faut simplement les laisser où ils sont: sur leurs sites et dans leurs meetings et salles de conférence.
Cependant, cela ne doit pas tourner à l'obsession, ni à la paranoïa, il ne s'agit évidemment pas de "faire des listes" comme le prétend Soral à propos de P. Cohen dans une grossière manoeuvre d'inversion, mais juste dans les lieux de débat de surveiller un peu qui dit quoi et avec qui, quand ça devient franchement insistant sur les "juifs" , les histoires d'"identités", de "complots" et autres obsessions d'extrême droite - simplement pour ne pas perdre son temps avec des connards, parce qu'effectivement beaucoup de gens ne savent plus où ils habitent. Pas besoin non plus de s'écharper.
Je ne connais ni J Bernard ni M Neskovic mais je crois qu'elles ont été surtout imprudentes - ce que la première a fini par reconnaître. Franchement, on peut se tromper, et ces gens-là ne sont pas galeux, et pourquoi pas, on les invite une fois, on les interroge sur des positions douteuses, et surtout on n'hésite pas à les contredire franchement et à prendre personnellement position en direct si vraiment ça coince: même si ce n'est pas le rôle de l'interviewer, il faut savoir sortir du cadre quand on voit que ça dérape. Si on n'y arrive pas en direct, on publie une courte mise au point écrite après, et puis ben...on réinvite pas le type en question.
Je pense qu'un des défauts du dispositif mis en place par les deux journalistes est la recherche d'une proximité un peu trop "fan de" avec l'interviewé(e) et l'impression qu'elles s'adonnent à une sorte d'herméneutique du maître - c'était flagrant dans mes souvenirs lors des interview de F Lordon et celui du fat et présomptueux F Bégaudeau par J Bernard...c'en était même embarrassant.
Là c'est pas grave, mais avec des "penseurs" politiques un peu chelou à la Bricmont...
De même, "Aux sources" était plutôt intéressant, mais mettait systématiquement l'interviewé en position favorable, puisqu'il choisissait lui-même ce qu'il voulait bien montrer ou non. Dans le cas de E Chouard, évidemment que sa candeur, sa curiosité, sa passion sont communicatives, mais c'est pas parce qu'il a l'air sympa qu'il fallait pas lui rentrer un peu dedans sur ce qui fâche, genre "ça vous fait rien de discuter tranquillement avec des fachos notoires?"
Du coup ces attitudes ne facilitent pas la prise de distance ni les réactions éventuellement critiques à brûle pourpoint vis-à-vis d'interviewés maîtrisant bien le discours oral.
Encore une fois il ne s'agit pas d'excommunier ni d'exclure quiconque, mais simplement de ne pas perdre de temps ni d'énergie avec des gens d'extrême droite: ils ne sont pas les bienvenus dans des débats de gauche, c'est quand même élémentaire de comprendre ça.
La difficulté de cette sélection nécessaire et tranquille, c'est qu'elle n'est ni "scientifique" - ce qui serait pour le coup complètement stalinien - ni absolument rigoureuse: c'est surtout un feeling, assez proche de l'intime conviction - comment choisit-on ses amis politiques - mais finalement une démarche assez évidente pour quiconque dispose d'une culture politique générale, de convictions de gauche ou sociales suffisamment ancrées, et d'une connaissance minimale des stratégies grossières de la fachosphère. Vraiment pas de quoi crier aux loups de l'"intolérance" ou du "sectarisme": merde, on peut encore choisir ses amis et ses interlocuteurs, et la "tolérance" est vraiment le degré zéro du sens politique - un peu comme le "respect" - en particulier lorsqu'il s'agit de prendre position face à l'intolérable.
En vérité, même s'il y a des flous, il suffit de poser des limites "raisonnables", et de rester, disons méfiants avec des positions un peu limites, ou par trop complaisantes: parmi les gens dont il est question aujourd'hui E Chouard est à peu près le seul cas vraiment problématique, car il est médiatisé et relativement populaire auprès des gens de gauche.
Comme cela a été dit, il ne sait pas ce que signifie "fasciste": il a lu de travers les travaux d'A Lacroix-Riz ou d'autres, et comme il est désormais historiquement avéré qu'une partie influente du patronat a cautionné le régime de Vichy, pour E Chouard, fascistes=patrons=oligarchie; et par voie de conséquence tout discours "anti-patronal" ou globalement "anti-systême" est un discours "anti-fasciste", à commencer par celui de Soral, un "résistant"(sic!).
A ce tarif là nous vivons en régime fasciste, la CGT est l'équivalent des SA et le FN devrait nous délivrer de cette odieuse oppression: cela défie tellement toute logique qu'on se demande s'il n'a pas vraiment pété un boulard...
En revanche, Bricmont n'est pas assez connu pour que son cas soit intéressant et qu'on lui fasse de la publicité, et Chomsky vient tellement d'une autre planète - philosophiquement et culturellement - que là aussi on peut le laisser dans un coin, et conserver ce qu'il dit d'absolument pertinent sur la "fabrique du consentement" tout en se passant de ses thèses concernant la liberté d'expression.
De toutes façons le thème de la liberté d'expression est complètement miné en France depuis l'apparition des premiers négationnistes. Ma position pragmatique est qu'il faut clairement s'asseoir dessus - évidemment pas partout et de tous temps, mais hic et nunc - et l'assumer sans craindre les faux couinements du genre "oui mais la liberté d'expression quand même blabla": en effet ses défenseurs autoproclamés actuels ne revendiquent finalement pas autre chose que le droit à nier la Shoah, à inciter autrui à la haine raciale où à diffamer des personnes physiques. Ceux qui en font un principe absolu - alors que c'est un concept et que la plupart des gens sont incapables de l'interroger philosophiquement, du fait qu'ils sont incapables d'interroger son concept-maître, la liberté tout court - sont soit des fachos, soit des naïfs qui s'ils réfléchissaient un peu, s'apercevraient que la "liberté d'expression" est autant menacée que le pigeon domestique dans les grandes villes: on n'a jamais lu autant de conneries racistes, antisémites, et diffamatoires sur les forums...
Voilà pour les naïfs et les imprudents. Au tour des chiens de garde à présent.
Où est-tu facho? Part 2 - La traque des "populistes": J Sapir et l'immigration
Comme si tout cela n'était pas suffisamment emmêlé, nous avons un autre problème avec la "bête immonde": autant certains malvoyants ont du mal à l'identifier lorsqu'elle surgit juste sous leur nez, autant une poignée de sociologues de service se servent de ce que Michea appelle la "stratégie du point Godwin" pour en dénoncer partout et surtout là où il n'y en a pas, dans le simple but de discréditer leurs adversaires politiques à l'intérieur même de leur "camp" revendiqué - c'est-à-dire la "gauche". Franchement, on préfèrerait qu'ils se revendiquent carrément de droite, ça éviterait les malentendus.
En effet, quelques universitaires complètement "hors sol", soi-disant "spécialistes" de ces questions ont tendance à fabriquer un cordon sanitaire pour le coup excessivement extensif, et ceci sur plusieurs fronts: contre les "anti-européens" de gauche prétendant non pas réhabiliter l'Etat-Nation, mais lui reconnaître la place qu'il occupe de fait (F Lordon, E Todd, A Bernier a propos de la gauche et ses "tabous" et beaucoup d'autres autour des "économistes atterrés") ou pas clairement identifiés (Sapir qui explique clairement qu'il veut parler avec les souverainistes "des deux rives", parmi lesquels des gens comme NDA), et contre l'anti-"progressisme échevelé" (incarné principalement la figure singulière de Michéa, qui se dit socialiste et récuse le qualificatif de "gauche", dont les thèses sont aussi relayées au sein de divers mouvements critiques du progrès technique et du capitalisme, au moment où le sociologue T Blin montre effectivement le rétrécissement de la base sociologique du "gauchisme culturel" dénoncé par Michéa).
Or le fait est qu'AUCUN des auteurs ainsi incriminés n'a un quelconque rapport ni de près ni de loin avec les idées fascistes, à part le fait que leurs ouvrages sont devenus les livres de chevet des conseillers de M Le Pen , pour les raisons que l'on sait: piquer leurs idées pour draguer le chaland et semer la confusion.
Le pire est que tous ces auteurs ont du à un moment se fendre de clarifications à ce sujet afin de lever toute ambiguïté: on remarquera d'ailleurs que ces mises au point ne prennent pas la forme de simples démentis à la E Chouard ("je ne suis pas raciste ni antisémite, je trouve ça horrible, c'est mal" tout en qualifiant par ailleurs les mêmes racistes et antisémites de "résistants"), mais de réflexions argumentées concernant la tentative de récupération de leur discours par l'extrême droite, en prenant le soin de déconstruire à chaque fois logique historique et stratégique de ces tentatives.
Quelques exemples:
http://blog.mondediplo.net/2013-07-08-Ce-que-l-extreme-droite-ne-nous-prendra-pas
http://www.marianne.net/Michea-face-a-la-strategie-Godwin_a234731.html#
http://russeurope.hypotheses.org/2640
Le dernier cas, celui de J Sapir est intéressant et mérite d'être détaillé dans le sens où il va loin - je ne connais rien de ses positions politiques - dans l'exposition et l'analyse rationnelle et personnelle de notions habituellement rattachées à la propagande du FN, en particulier celle de la "Préférence nationale". C'est donc un cas limite qui selon moi illustre très bien la frontière entre l'acceptable et l'inacceptable pour quelqu'un "de gauche". Ca ressemble à de la pinaillerie, mais ça n'en est pas, parce que justement tous ces débats tournent autour de cette faculté à discriminer ce qui mérite d'être retenu dans un débat politique et ce qui peut être rejeté a priori sans autre forme de procès.
Le terme, qui est mis en avant par le FN, devient dans les débats actuels l’équivalent de « raciste » ou de « xénophobe ». Je voudrai donc rappeler certaines évidences.
(a) La « préférence nationale » existe dans notre droit, en particulier au niveau politique. Elle n’est pas un concept si affreux que cela. Par ailleurs, plusieurs pays d’Europe occidentale ont des applications plus ou moins étendues de ce concept. Certains emplois sont, dans le droit français, réservés à des citoyens français (Armée, Police, Justice). Personne ne s’en offusque.
(b) Je suis opposé à une « préférence nationale » sur le lieu de travail. Dans la mesure où un emploi est ouvert à tous, tous (Français et Immigrés légaux) doivent avoir les mêmes droits (et bien entendu les mêmes devoirs). Des raisons économiques l’imposent, tout comme des raisons sociales (éviter de diviser les salariés face à leur employeur). Je l’ai dit à plusieurs reprises. C’est là l’un des points qui me séparent du FN, et je pense sincèrement que le FN commet une grave erreur en maintenant son idée de diviser les travailleurs sur leur lieu de travail.
(c) La « préférence nationale » est, en réalité, un facteur d’intégration à la société française. Pour qu’un étranger s’intègre, il faut qu’il sache où se trouve la limite entre le français et l’étranger. Etant, moi-même, en partie fils d’immigré (mon père était Russe) je sais que c’est très précisément cette notion qui a fait que mon père a voulu devenir Français.
(d) Par contre, je suis violemment opposé à toutes les mesquineries scandaleuses auxquelles l’administration française parfois recourt. Là est la véritable xénophobie, et non dans la notion de « préférence nationale ». J’ai ainsi le souvenir des démarches faites dans les années 1975-1976 à la Préfecture de Police pour le renouvellement de la carte de séjour de ma Grand-Mère (qui par ailleurs parlait un meilleur français que la personne au guichet…). Mais, la connerie et l’inculture sont universelles, elles !
Bon, c'est clair que J Sapir ne s'inscrit pas dans l'orthodoxie de gauche, qui hurle - moi le premier - dès qu'elle entend cette expression.
Est-ce que son discours est pour autant fascistoïde?
Je ne crois pas.
Le premier point a) est une évidence sur le plan du droit: la nationalité confère la citoyenneté et les droits qui vont avec dans la plupart des pays. On pourrait imaginer un autre monde, mais F Hollande n'a pas eu l'air pressé d'appliquer sa seule promesse électorale allant dans ce sens.
Ce n'est pas spécialement FN de rappeler que notre monde est constitué de nations et de frontières, même si cela implique une TERRIBLE INJUSTICE - le fait d'accorder des droits ou de bénéficier de conditions de vies plus ou moins favorables en fonction du lieu de naissance.
Sur le point b), je suis un peu plus gêné, en particulier par l'ordre qu'établit Sapir entre raisons "économiques" et raisons "sociales" - est-ce purement formel? - sous-entendant éventuellement que si les nécessités économiques ne le réclamaient pas, c'est vraiment en bonus qu'on donnerait les mêmes droits aux immigrés légaux qu'aux natifs pour des raisons sociales.
Sur le point c), et la "préférence nationale" comme condition de l'intégration, là par contre total désaccord. C'est clairement pas de gauche, et en plus pas "scientifique": Sapir s'appuie sur ce qu'il interprête d'une situation familiale, ce n'est pas sérieux, ce n'est pas de la sociologie.
C'est simplement la reproduction du topos de l'"intégration", qui n'est posé que parce qu'il existe un discours fasciste et xénophobe qui oblige tout le monde, à commencer par les pouvoirs publics, à poser la question en ces termes. Tous les spécialistes sérieux du phénomène ne parlent pas d'intégration, mais de syncrétisme: l'apport migratoire minoritaire change la société d'accueil autant que celle-ci change les arrivants.
Ce n'est pas de l'idéologie, c'est du réalisme: les sociétés sont composées des sujets, donc elles changent forcément en fonction de leur composition.
Il n'est donc nul besoin de faire bien sentir aux étrangers qu'ils sont des étrangers et qu'à ce titre ils ne bénéficient pas des mêmes droits, pour qu'ils désirent vivre dans ce pays, y être utiles, tomber amoureux, se marier etc...Après tout, ils sont venus, donc ils ne doivent pas être totalement hostiles.
Pour autant, encore une fois, rien de fasciste dans ces propos: toute la droite républicaine, le centre et une partie de la gauche pense plus ou moins et malheureusement qu'il faut bizuter les étrangers qui doivent mériter leur présence sur le territoire en faisant allégeance aux valeurs et à la culture française. Sapir est juste passablement sarko-guéaniste sur ce point.
Le point d) vient relativiser le point précédent, mais pour le coup est plutôt contradictoire. Car si on veut bien compatir avec les problèmes de sa grand-mère, J Sapir ne rend pas justice à la façon absolument brutale dont on pourrit la vie de gens ordinaires - Roms et autres - du seul fait de lois d'immigration exagérément restrictives: quiconque a fréquenté de l'intérieur les préfectures ne peut être que dégouté par cette dépense absurde de travail et d'énergie des fonctionnaires.
En appuyant sur la maîtrise de la langue - que sa grand-mêre maîtrisait mieux que le fonctionnaire, Sapir fait là aussi du Sarkozy à l'envers sans s'en rendre compte: la maîtrise de la langue est une façon habile pour la droite de justifier sa xénophobie ordinaire.
Sapir facho pour autant? Non, au pire, vaguement Sarko-guéantiste sur ces questions.
Où est-tu facho? Part 3 - Ils sont partout: le verdict spécieux de Corcuff, Amselle et les autres
L'ironie de l'histoire - qui en dit long sur l'état de confusion des esprits - est qu'en vérité il n'y a même pas besoin de se référer aux mises au point orales et écrites de chacun de ces auteurs pour n'y déceler chez eux aucune trace - même la plus infime - du moindre affect fascistoïde ni de la moindre complaisance avec l'extrême droite: il suffit d'être doté d'un cerveau, d'une culture historique minimale, et de lire leurs ouvrages.
La plupart de ces chercheurs ou enseignants appartiennent d'ailleurs à des traditions intellectuelles très diverses, comme on l'a vu avec J Sapir clairement droito-compatible, et des controverses plutôt éclairantes ont pu opposer certains d'entre eux, en particulier F Lordon qui n'aime pas trop le "conservatisme" de Michéa, sans que jamais le premier ne soit tombé dans l'accusation gratuite et débile.
Ainsi, la "controverse" Halimi-Lordon vs Michéa - je mets à part délibérément Corcuff qui l'a fait justement retomber dans le "chantage" bas du front au fascisme - est intéressante pour quiconque est de gauche et s'intéresse aux implications de philosophie politique des concepts d'émancipation, d'"esprit du capitalisme", de "progrès": si Halimi et Lordon critiquent Michéa, lui reprochant principalement d'essentialiser le peuple à travers la notion de "common decency", ils ne s'abaissent à aucun moment au procès en réaction et en fascisme. La grosse erreur de Michéa dans l'histoire est selon moi d'avoir répondu au plus mauvais contradicteur, en l'occurence Corcuff, peut-être par facilité, puisqu'il s'est en gros payé sa tête, ce qui était il faut bien le reconnaître du tout cuit.
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/020813/en-reponse-corcuff
Ca ferraille dur, c'est pas tendre, mais il y a du niveau, de la pensée, quel que soit le point de vue idéologique sur lequel chacun peut finir par s'aligner - ou pas: à aucun moment le confusionnisme ne règne, c'est exactement l'inverse. S'écharper durement de ce que peut signifier la "gauche" ou le "socialisme" aujourd'hui en France sur les décombres qu'on laissé conjointement le PS, Libération et BHL en revendiquant ces qualificatifs, ce n'est pas une perte de temps ou une activité superflue.
Cette controverse n'est pas hors sujet par rapport à ce qui nous préoccupe, puisque effectivement le FN et les idéologues d'extrême droite sont très au fait de ces débats et comptent bien en tirer profit, sachant que Michéa, Sapir et d'autres sont abondamment récupérés.
Je conçois que certains militants de gauche soucieux d'efficacité partisane ne goûtent guère les prises de positions protectionnistes ou anti euro de certains - le FG semble avoir du mal avec la question - ainsi que les positions "conservatrices" de Michéa, qui se fout ouvertement des topos impensés de l'extrême gauche: il est clair que ces questions ne seront pas la priorité d'un A Corbière, qui doit se coltiner avec la politique de terrain, avec tout ce que ça implique de stratégie.
Mais pour autant, il me semble important qu'il existe à l'intérieur et en périphérie de partis comme le FG un espace pour ce type d'interrogations - sachant qu' il n'y a nulle trace de populisme - encore que certains assument cette notion en la reconsidérant, mais lorsque les mots sont piégés par la doxa c'est difficile - ou de fascisme dans ces débats, pour peu qu'on veuille bien examiner les choses sérieusement. Cela implique évidemment de tenir les récupérateurs fachos à distance, mais ce n'est pas si compliqué que cela comme on l'a vu.
Bref, ces auteurs incriminés savent très bien où ils sont, et il n'est pas difficile de les situer, mais apparemment ces faits semblent échapper à d'autres.
Parmi les universitaires connus pour avoir instauré ce procès en fascisme contre les auteurs précédents, on peut citer JL Amselle, P Corcuff et U Palheta. Et ont peut affirmer sans craindre l'excès qu'ils font vraiment un sale boulot de fossoyeurs de l'intelligence et de la raison, et se livrent à leur tour au confusionnisme le plus abject, dans une version pas très éloignée de celles des éditocrates de service (la liste est trop longue), qui assimilent tout ce qui n'est pas pro-Union européenne - en l'état actuel de ces institutions - au "fascisme" et au "populisme".
Pour aller vite, la rhétorique Amselle/Corcuff/Palheta, c'est aussi basique et con que du Demorand/Plantu/Quatremer quand ils assimilent FG et FN, ou "europhobes"et "populistes", mais simplement avec un joli vernis théorique dessus.
La seule chose qui les différencie artificiellement c'est que pour Corcuff on est dans "le retour des années 1930", alors que pour Amselle on'y est absolument pas: querelle complètement vaine puisque chacun sait que, si l'Histoire ne se répète jamais, cela lui arrive de bégayer. Autrement dit, le fascisme a une histoire, et le fascisme contemporain a à la fois quelque chose à voir avec son aïeul, et à la fois des composantes nouvelles inédites - par exemple s'il est évident que le conflit israélo-palestinien alimente l'antisémitisme contemporain, la veille rhétorique du "complot juif" qui ressort aujourd'hui est bel et bien trempée dans le même jus que celui des années 1930.
L'argumentation de Corcuff - basée sur une "éthique de responsabilité" soit-disant empruntée à M Weber - est une grosse tartufferie conduisant simplement à amalgamer quiconque ne suit pas en gros ce qu'on peut identifier comme la ligne "internationaliste" d'ATTAC - des gros mous bien installés dans une "radicalité" professionnelle de bon aloi, qui, au prétexte d'être solidaire avec les ouvriers chinois, feignent d'attendre la révolution MONDIALE, et en attendant surtout ne faisons rien - "FAIT LE JEU" de l'extrême droite.
Avec ces gens, dès qu'on lâche le mot souveraineté, Nation, comme espace pertinent de représentation démocratique (Lordon, Sapir) et d'une certaine homogénéité culturelle (Todd) ou dès qu'on prétend qu'il existe une séparation entre les générations, que les frontières, ce n'est pas incompatible avec le progrès social ou qu'il existe une autre façon de concevoir la vie que le modèle du "nomade attalien"(Michéa)...eh bien on "FAIT LE JEU" de qui vous savez.
Et surtout, si l'on n'est pas EXCLUSIVEMENT internationaliste - et QUE CELA, puisque le mot d'ordre est Ne pas céder un pouce d’internationalisme, comme si la mondialisation néo-libérale n'était pas la forme la plus avancée d'internationalisme, et comme si sa contrepartie syndicale et populaire, qui pourrait donner un début de sens à cette mythologie n'était pas embryonnaire, sinon inexistante? - eh bien on n'est PAS DE GAUCHE. Ces auteurs - je pense surtout à Corcuff ici - font une sorte de synthèse entre l'Internationale du prolétariat et un cosmopolitisme kantien de niveau classe terminale: non seulement c'est complètement superficiel, mais aussi complètement inopérant sur le plan de la transformation sociale.
Ces "intellectuels" internationalistes et antipopulistes d'amphitéâtre sont insupportables, puisqu'ils ne font que vaguement théoriser ce chantage perpétuel à "VOUS FAITES LE JEU gnagnagna" digne d'un B Guetta, d'un Quatremer ou [................ prière d'insérer l'éditocrate de votre choix], et pour le coup verrouillent complètement la pensée à gauche. Ce sont clairement des chiens de garde.
Conclusion: de la difficulté de naviguer entre naïfs apolitiques, faux détenteurs de la doxa de gauche et fachos authentiques
La voie est donc extrêmement étroite entre:
-les gros naïfs sincères à la E Chouard, qui pense que pour faire une société meilleure, il faut discuter avec tout le monde y compris les connards de droite
-les universitaires à la Corcuff/Amselle/ATTAC/Palheta qui voient des fachos là où il n'y en a pas plus que de beurre sur la main, mais qui discréditent à peu de frais ceux qui ont simplement des idées différentes des leurs, car plus ou moins en rupture vis-à-vis de la gauche concon qui ne voit pas plus loin qu' "Amnesty International" en matière de lutte sociale - et qui s'opposent avec force à des idées pourtant raisonnables comme le protectionnisme économique, la restauration de la souveraineté populaire contre la technocratie ordo-libérale des institutions européennes, une sortie de l'euro ordonnée et négociée plutôt qu'une explosion cahotique à la faveur d'une nouvelle crise etc...
-et enfin les fachos en quête de responsabilité eux-mêmes, qui profitent doublement des nuisibles précités:
-d'une part des naïfs à la Chouard qui leur permettent de récupérer des troupeaux de naïfs adorateurs du gourou, qui se retrouvent sans même s'en rendre compte dans des conférences où l'on se répand en xénophobie, homophobie, révisionnisme et autres joyeusetés etc...
-d'autre part des "experts" militants à la Corcuff/Amselle/ATTAC/Palheta qui, en dénonçant des fachos qui n'en sont pas - ou dans une version qui se veut subtile en les présentant comme leurs "idiots utiles" - participent de leur côté à cette incapacité grandissante de nos concitoyens à distinguer des intellectuels de la gauche critique de l'extrême droite "nouvelle mouture", avec pour résultat principal de complètement DESARMER cette même gauche critique, incessamment sommée de se défendre de ce vouloir "FAIRE LE JEU DE".
Personnellement si je peux avoir de la compassion pour E Chouard - mais comment peut-on être aussi bête? - je n'aurais pas de mots assez durs pour les chiens de gardes précités, qui, en plus de ne pas être non plus spécialement fins, sont les pires relais du discours médiacratique destiné à étouffer l'intelligence critique dès qu'elle apparaît quelque part dans l'espace médiatique.
Plus précisément, en ce qui concerne Corcuff, la figure à laquelle ils me fait penser est celle de l'ignoble P Val, son ancien employeur à Charlie, passé en une décennie de la rébellitude gauchiste à la réaction européiste et antipopulaire la plus conformiste et la plus arrogante.
D'abord parce que l'une des grosses composantes de leur discours est l'anti électoralisme. Ils vont donc plus pousser les gens à l'abstention plutôt qu'au vote.
Ensuite parce que pour Soral en particulier, son influence il l'utilise pour soutenir le FN ou des candidats du FN en particulier ( Chauprade ).
Je sais gré à Jean-Loup Amselle d'affirmer qu'il n'y a pas de communauté en France, c'est un phénomène performatif lié au porte-parolat.
Pourvu que cela se sache ! On nous rebat les oreilles à longueur de temps des communautés-ceci, les communautés-cela comme si cela allait de soi.
Le portrait-débat d'Alain Soral est d'utilité publique. Contrairement à DS, il me semble intéressant de rappeler des éléments biographiques: C'est un jet-setter frustré qui espérait se faire un nom grâce au réseaux de sa sœur et de Jean-Edern Hallier. Raté. Reconverti dans la "sociologie" de la drague, puis dans la drague des internautes, qu'il cherche à baiser ( désolé, pas de terme plus élégant ).
Merci aussi d'avoir posé la question de son influence réelle, même si la réponse reste partielle.
Et si tout ce cirque d'E&R n'était qu'une entreprise commerciale destinée à vendre des tee-shirts et des pots de moutarde ( à la quenelle, berk ) ?
Grosse réserve en revanche sur la position de Jean-Loup Amselle, qui consiste à amalgamer des personnalités aussi dissemblables que toutes celles citées. Je vous en veux un peu d'avoir laissé dire que Marc-Edouard Nabe était antisémite.
Ecoutons pour apprendre des choses sur les raisons de leur succès, et les moyens de contrer ces influences sur les jeunes esprits, mais pas que... car ce sont les vieux qui votent Sarkozy et Valls, faut pas l'oublier : de ce point de vue les écarts générationnels et sociaux ne sont pas si grands qu'on pense en termes d'opinion politique, le culte du chef est une des choses au monde les mieux partagées.
Le non-fasho identifie les sources des problèmes de notre société comme étant structurel.
Dès lors qu'on a cette hygiène, on peut picorer chez Zemour, ou le Nazi (et c'est pas un point godwin, l'extrait vidéo est très clair) Soral.
- destructrice des équilibres écosystémiques
- qui soutient l'exploitation des ressources naturelles non renouvelable au plus vite et dans n'importe quelles conditions (sables bitumeux Canada: soutient de Hollande, carrière de bauxite Gardanne: émissaire dans le parc des calanques, prospection pétrolière Guyanne on vire Nicole Bricq de l'écologie, Barrage Guyanne, diminution des ages d'exploitabilité des arbres dans les forêts française, E-on bois énergie électrique sans cogénération: 70% de la forêt récolté qui part en fumée ! C'est de l'énergie renouvelable on nous dit ! Sauf que c'est renouvelable à l'échelle des siècles !! et qu'on la coupe tous les 30 ans en moyenne (grossière) depuis le 20 ème siècle...)
- qui n'hésite pas a employer la force ( mort de militants écologues et écologistes non armés, Notre dame des Landes)
- l'illégalité pour faire passer des projets de construction d'un autre age (Sivens procédure de l'UE pour destruction de milieux aquatiques entre autres et à Fourogue barrage interdit par la loi -trop tard c'est fait !- mais qui existe quand même !), participant en même temps à la corruption des élus...
- qui n'a de cesse que de saper de la solidarité populaire (sécurité sociale y compris retraite et chômage) au profit des plus riches (ce sont les rentrées d'argents des impôts qui ont baissé pas les dépenses pour les plus pauvres ! Les dettes colossales des états viennent de la recapitalisation des banques ! qui ont trop jouée avec notre épargne !)
La communauté libre des scientifiques du vivant (non affilié ou payé par des lobbies destructeurs) est unanime quant à l'avenir de la civilisation humaine et des écosystèmes qui la soutiennent :
- réchauffement lié à l'émission des gaz à effets de serres
- destructions des biotopes terrestres et marins (plus de vieux arbres en forêts européenne ou presque, populations halieutiques surexploités, bétonnage du littoral...)
- pollution chimique des rivières et mers et océans par :
- perturbateurs endocriniens (pesticides, plastiques (polycarbonate, plastifiant dans les pvc...), cosmétiques, revêtement poêle qui modifient les organes génitaux et les équilibres hormonaux des animaux y compris l'homme : hypospadias, crypte orchydie, micropénis, puberté précoce, obésité, cancer testicule, sein ovaire il y des preuves scientifiques !),
- éléments traces métalliques (métaux lourds) mercure qui se concentre le long de la chaîne alimentaire
- accidents nucléaires civil qui se répètent, Pologne, USA, japon, à qui le tour ?), problème irrésolu du retraitement et du stockage des déchets !
...
Je m'arrête là, las...
Un seul bilan : sur terre, les conditions propices au maintien d'organismes vivants exigeant, disparaissent de façon très prématurées. Mais ce n'est pas d'aujourd'hui ! Juste on accélère...
Comment faire pour que ça aille mieux ? réponse du gouvernement : diminuons les soutiens à la recherche ! Ben oui c'était si simple ! plus que des chargés de mission sur siège éjectable dès qu'ils disent la vérité pffft ! envolé le chargé de mission ! On s'en fout il y a un bon vivier chez Pôle Emploi ! Finit les fonctionnaires (pourtant déjà bien triés selon leur degré d'adhésion sans borne au système).
Et pour M. Alexis Corbiere ce n'est pas un régime fasciste qui soutien cette merde au non de la religion croissance, profit, travail "libérateur" ? !
C'est de l'élevage intensif d'homme !! Avec tous les corollaires qui vont avec.
Peut être ce n'est pas le bon terme ? Vous voudriez quoi : débile ? je-m’en-foutisme ? irresponsable ? horrible ? corrompu ? égoïste ? !
Et bien pour moi, c'est tout ça à la fois et c'est fasciste.
Et vous vous en pensez quoi ?
Intervenants pas du tout à la hauteur.
Dommage...
http://www.arretsurimages.net/emissions/2012-04-27/Apres-les-legislatives-plus-personne-ne-parlera-du-Front-National-id4891
« pour moi, la laïcité c'est une forme....enfin, une forme d'islamophobie »(verbatim à 1h27'54" )
Revenez quand vous voulez !
Ils ne pensaient pas de la même façon, mais leurs idées par rapport aux rouges-bruns étaient claires, ce qui permettait de ne pas se perdre dans des notions qui font tourner en rond sans rien apporter.
Contrairement à DS, j'ai été intéressée par le parcours de Soral, et comment ses idées (ou son absence d'idée, car rééditer des ouvrages des années 30...) pouvaient avoir éclos entre mercantilisme et confusion politique.
L'idée de DS, selon laquelle la politique serait désincarnée et éloignée de préoccupations humaines et que le parcours personnel d'une personnalité politique n'a aucune importance, est étonnante.
N'aurait-il jamais vraiment fait de politique ?
Je viens de terminer ... et j'avoue que je suis toujours aussi confuse ;o(
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
J'ai manifesté pour que la commune où je réside ne soit pas, conformément aux réformes, avalée dans la communauté de commune de Metz Métropole.
Je le reconnais donc ici, j'ai agi pour que la petite communauté de commune dont ma commune est un membre (idée rouge) garde sa souveraineté (idée brune) face à une entité plus large.
Par ailleurs, je pense que cette émission mériterait un arrêt sur image en soi, tant elle semble parfois dériver vers ce que en d'autres temps Arrêt sur Images soumettait à l'analyse.
Mais bon, je ne sais pas si @si devenue émission de débat d'actualité et accessoirement de règlement de compte à fleuret moucheté, par émissions interposées, est prête à renoncer à sa C'est dans l'airisation.
Quand on invite Amselle, on fait l'effort d'inviter Gretel...
Ca part du postulat que la confusion est forcément négative, hors innover et bousculer des préjugés engendre très souvent de la confusion, donc parfois celle ci peut avoir du bon, il aurait fallut commencer par traiter la question de l'aspect positif ou négatif de la confusion. A moins de ruminer toujours les même rengaines, les idées de x seront presque toujours confuses pour un y qui n'est pas d'accord avec x, idem dans l'autre sens, il y a aussi la psychologie de la posture qui va jusqu'à faire dire le contraire de ce qu'on pense juste pour rester dans les bottes qu'on a mis ce jour là, souvent le débat politique s'apparente plus à un combat de communication avec des stratégies que de réel débats d'idées, les promesses lors des campagnes électorale sont un feu d'artifices d'idées confuses qui passent comme des lettres à la poste par les professionnels de la confusions, le monde et surout l'existence humaine est en soit très confuse, etc ...
DS, un psychologue aurait permis d'élever le débat qui est devenu justement ce que vous craigniez au début, encore plus confus que la confusion qui était censée être passé au crible, surtout avec les interventions très confuses de Jean-Loup Amselle qui était censé apporté un point de vue un peu plus "scientifique" sur la question et qui en réalité, avec son étiquette favoris "rouge brun", rejoint de très prêt les discours entendus au café du commerce ...
RAPPORTS DE POUVOIR[/large] =============> solution
Economique : capitalistes VS subordonné salarié ==> lutte des classes
Race : blanc VS autre couleurs colonisées ==> anti-racisme
Genre : hommes VS femmes, trans ==> féminisme
Politique : gouvernant VS citoyen gouverné ==> révolution
Age : enfants et vieux VS adulte ==> ?
Validité : bien-portant VS handi, malades ==> Soin
Nombre : groupe VS une personne ==> ?
...
Qui a du pouvoir, qui n'en a pas ?
Qui a commencé, qui se défend ?
Exemple :
Soral défend (peut-être?) la lutte des classes, mais soutien tous les dominants : hommes, blancs etc.
Par contre la souveraineté nationale c'est autre chose, vu que la c'est la nation qui serait au pouvoir. Mais je dois avouer que je ne sais pas trop ce que ça veut dire exactement.
Je n'interviens jamais , donc forcément je vais le faire pour râler, sans même avoir vu l'émission, en bon consommateur de formats alternatifs.
"Jean-Loup Amselle, il a été interrogé par Maja Neskovic chez Hors-Série. Nous l’appelons : il est en route pour Mediapart. Il faut dire que son ouvrage a bénéficié d’une assez large couverture médiatique : un édito de Laurent Joffrin et un passage chez France Culture, entre autres. Il accepte de venir sur notre plateau."
Il y a tout dans cet extrait : des médias pas pareils, qui font tous la même chose, que les médias tout pareil. J'ai souvent du mal à vous différencier de ce que je pourrais trouver sur France Culture, par exemple, et là, désolé pour l'aspect consumériste, mais payer trois abonnements, que même si c'est pas excessivement cher, à la finale on n'a pas trop d'argent nous autres, trois abonnements donc, pour ce qui est relayé partout ailleurs, c'est pas sérieux les gars. Au minimum, fusionnez et faites-nous payer la redevance de l'ündergründ mainstream, mais concertez-vous, quoi!
En vrai, je crois que vous devriez encore être à la TV, vous en avez gardé les TOC.
Mais on vous aime malgré tout, seulement arrêtez de faire des émissions d'actu, ou alors faîtes-le (oui, l'asinaute ordonne) en décalé, c'est pas grave. Prenez le temps, les rouge-bruns vont pas disparaitre demain. Je ne sais pas si je me trompe mais vous semblez avoir une visibilité à quelques jours pour préparer vos émissions, non? Ça serait pas excessivement court?
Bisou
Si par contre, il y a là une stratégie machiavélique pour faire partir un nombre certain d'abonnés d'@si vers Hors Série, mes félicitations: mission accomplie.
D'un coté il joue les candide devant Amselle en disant qu'il ne se positionne pas parce qu'il ne sait pas... Difficile quand on lit DS régulièrement de ne pas remarquer que le médiacrate à déjà tout compris sur tout (n'est il pas là pour aider son cher public).
De l'autre, il saute sur la moindre occasion pour taper sur Mélenchon en déformant ses propos et en l'assimilant à l'extrême droite...
La vrai question serait de savoir si DS est retord ou simplement nul... En tout cas cela lui donne une position privilégiée pour nous renseigner sur les rouages de la médiacratie et de ses travers... Espérons qu'ils nous en fera profiter un jour à l'occasion d'une sorte de coming out.
Mais en lisant le "making of" je crois comprendre que le plateau était du second choix.
Pourquoi, plutôt que les accusateurs, n'avez-vous pas invité les accusés ?
"Les confusionistes témoignent !" Ça aurait eu une sacré gueule.
Comme les vieilles émissions de Delarue : "j'ai des proximités coupables"
Un plateau Michéa / Lordon / Bricmon / Sapir / Judith Bernard (version beta) / Ruffin / Asselineau / Berruyer / Chouard / Collon...
La dream team. Vous auriez fait exploser les compteurs.
J'ai le sentiment qu'ils sont eux, l'antidote du poison Soralien.
(En revanche je suis certain que ces 3 gus, le renforcent)
Bon, on va donc faire confiance à l'esprit critique de Daniel Schneiderman et Justine Brabant pour mettre un peu en question les certitudes des invités.
Mais là, déception... on dirait que certaines idées sont maintenant totalement admises sur le plateau, par exemple quand Amselle met dans la même catégorie Alain Soral, Eric Zemmour et Alain Finkielkraut, aucune contradiction, aucun bémol, rien... Si ça ce n'est pas de la confusion... Ce type distribue les anathèmes à coup de mot en "-iste", mais ça n'a pas l'air de gêner grand monde, sauf peut-être un peu dans les dernières minutes...
Cela dit, content de voir sur le forum que je ne suis manifestement pas le seul à avoir trouvé le débat biaisé.
Je suis navré d'avoir à vous dire que malgré les bonnes intentions que vous affichez, cette émission n'a en rien permis de sortir du confusionnisme actuel car bottant lamentablement en touche (de la part de vos intervenants) par l'usage systématique et vain d'arguments d'autorité d'intellectuels patentés. L'apothéose du néant intellectuel étant atteinte sur la fin de l'émission ou dans un moment surréaliste on voit vos invités tous d'accord pour limiter la notion de débat contradictoire à des échanges de politesses entre gens qui seraient en désaccord sur la taille de la police de caractères utilisée pour écrire le manuel de la "fréquentabilité" en politique. Le seul a s'en sortir et tirer quelques marrons du feu c'est Alexis Corbière, bien mieux rodé à l'exercice semble-t-il et qui parvient à se risquer à quelques arguments qui, pour qu'ils aient pu trouver une quelconque portée, auraient nécessité de trouver une contradiction sur le plateau. Peine perdue, Benoît Clément était transparent tant sur le plan idéologique que sur celui de sa présence dans l'échange.
Quand à Jean-Loup Amselle, il était plus détestable que jamais puisque, à son totalitarisme intellectuel caractéristique et malhonnête, il est venu ajouter la vénalité en faisant de manière presque grotesque la promotion mal-dissimulée mais constante de son bouquin.
A votre corps défendant, vous avez pointé du doigt ce qui est à mon avis la principale cause du déclin idéologique de ce qu'on appelle encore presque avec une forme de désespoir malsain, "la gauche politique". Une sorte d'entre-soi aussi fragile qu'il est sectaire et, en tout état de cause, totalement fermé sur l'extérieur, victime d'une inexorable entropie qui fini par réduire son discours à une forme de fanatisme où la réflexion sur les idées de la gauche a abandonné la place au discours sur les idées sur "la gauche". Il s'agit bien d'une dérive politicienne et partisane de la pensée qui culmine par le recours systématique aux catégories politico-idéologiques, qui sont plus des clichés, outil bien pratique pour enfermer le contradicteur dans une boite avant de la jeter dans la poubelle du discrédit.
Peut-être que vous en profiterez à l'avenir pour prendre note que si des idées nauséabondes peuvent aujourd'hui proliférer, c'est principalement parce qu'elles bénéficient d'une contradiction permanente alors que les idées opposables, elles, sont présentées comme une vérité révélée qui ne devrait pas souffrir la contestation ou la contradiction. Comprenez alors que c'est précisément cette situation qui rend les idées de gauche inaudibles alors que prospèrent les idées suprématistes et racistes.
Merci à vous.
Je crois surtout qu'il a peur de Soral qui est très fort dans la rhétorique.
Et bien le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on est pas déçu. Encore pire que les articles.
Bravo, vous avez relevé le défi, et vous avez réussi brillamment l'examen de passage !
J'espère que maintenant vous avez enfin obtenu votre carte de membre de "media rouge-brun incompatible" !
Rouge-brun : il me semble que quelqu'un a dit que ce sont des gens qui étaient de gauche et qui passent a l’extrême droite. Une fois que l'on a dit ça, on a rien dit.
Définition de la gauche ? Définition de l’extrême droite ?
A t on également défini le fascisme ?
Gauche : Actuellement nous pouvons dire que la pensée de gauche est une pensée qui n'autorise aucune hiérarchie entre les Hommes, en terme de pouvoir avec tt ses dérivés richesse, classe ... Ou du moins qui essaye de les diminuer. Tt ça pour le bien de l'Humanité.
Extrême droite : Actuellement nous pouvons dire que la pensée d'extrême droite est une pensée qui autorise la supériorité d'un Homme sur un autre. Soit par richesse, classe, lois naturelles, livre sacré, biologisation, ethnie … Bref lorsque l'on veut avoir un pouvoir sur l'autre, on arrive toujours à construire un discours qui peut sembler cohérent. Il est a noter que certains peuvent défendre un item tt en condamnant un autre (tt dépend de là ou on se trouve). Tt ça pour le bien de l'Humanité.
A titre d'exemple le fascisme sera alors un mouvement qui veut remplacer le pouvoir de décision d'une représentativité (qui fait déjà une entorse à l'égalité) par le sien pour le bonheur de tous, car il est supérieur.
Peut on alors passer Soral, Chouard, Bricmom, Maja, Pascale Fautrier, Jean-Loup Amselle, DS, moi et qui on voudra, devant cette grille si l'on juge nécessaire de vouloir classer.
l’extrême gauche-droite rouge-brun.....même combat, même poujadisme, même néant.......j'ai arrêté au bout de deux minutes, le discours du melenchonisme m'exaspérant !!!!
Je me contenterai d'ajouter le "il n'a même pas écrit de livre" par Amselle à propos d'Etienne Chouard...
Détestable ! Cette propension à sélectionner, dans les observations qu'il fait du monde qui l'entoure, les seuls éléments qui viennent illustrer, le conforter, dans ses prérequis et ses pré-jugés...!
Daniel l'a assez bien coincé dans les cordes sur l'extrait de Soral : Amselle vient avec UN prisme, une analyse dogmatique sur Soral, l'extrait vient démontrer qu'il se trompe (l'extrait montrait un argument soralien essentialiste, c'est à dire antisémite, pas d'autre analyse possible), mais NON, l'idée préconçue de Monsieur Amselle ne bougera pas...
Monsieur Amselle, balayant le mot "souveraineté" présent partout dans la déclaration des droits de l'homme et dans la constitution française, n'acceptera JAMAIS, que l'institution d'une population en population souveraine (c'est à dire maître de ses choix politiques, rien de plus... définition même de la démocratie au sens le plus strict), soit autre chose qu'une notion d’extrême-droite (Lordon a tout dit sur la nécessité d'une réappropriation urgente de la notion de "souveraineté" par la gauche... encore un mot volé) ! Et rien ne l'ébranlera.
Petit détail : c'est détestable, Daniel, d'utiliser toujours un mot pour un autre sur cette matière. Le mot original, c'est souveraineté... pas "souverainisme"... Souveraineté était accolé à un autre mot : liberté (il est d'ailleurs sur le fronton de nos bâtiments publics). Le jour où l'ultra-libéralisme aura réussi à nous dépouiller vraiment, totalement, ne nos outils institutionnels démocratiques, vous verrez qu'ils "inventeront" le mot dépréciatif de "libertisme" pour remplacer "liberté", afin de fustiger ceux qui tiendront encore à leur liberté, et les incarner ainsi ipso facto en ennemis de l'ordre établi !
On a BESOIN de l'outil conceptuel que sont les mots, pour penser notre univers, pour l'analyser et s'armer politiquement afin d'y peser de la façon la plus opportune. Et pour ça, ces mots doivent conserver leur sens... ça devient un combat (voir le travail de désintoxication sur la novlangue de Frank Lepage), un combat pour résister aux dérives sémantiques qui nous imposent graduellement le glissement de "plan de licenciement" à "plan social"... puis de "plan social" à "plan de sauvegarde de l'emploi". Ca, c'est du fascisme ! Du vrai... plus pervers que celui qu s'est fait jour au XXe siècle, mais relisons "1984" mes frères ! On y vient... en tout cas, on en prend le chemin.
Ce serait bien que Daniel y songe avant de jeter le mot "souveraineté" (un des plus beaux à mon sens) aux poubelles de l'histoire pour lui préférer "souverainisme" qui ne veut absolument pas dire la même chose... les "glissements sémantiques" ne tombent pas du ciel. Ils sont mûrement réfléchis par des think tanks et imposés par les médias afin d'entrer dans les têtes. Si Pujadas parle de "plan de sauvegarde de l'emploi" aujourd'hui, à l'unisson de ses confrères et dans la même temporalité, ce n'est pas un hasard... et la substitution "souveraineté" / "souverainisme" (sa matérialisation politique) n'est pas innocente non plus.
Tiens, le juré populaire (tiré au sort sur les listes électorales) dans les cours d'assises n'est donc pas l'émanation d'une démocratisation de la justice dans les affaires les plus graves?.
Tiens, le mélange d'élections démocratiques et de tirage au sort existe déjà. Aux états unis les juges sont élus et les jurés tiré au sort. Ce système a bien sur ses limites, ho combien remises en causes ces jours ci au vu de décisions plus que raciale qui ont été prise par ces jurés.
Le débat doit être posé car la démocratie passe aussi par le travail continu de tous citoyens dans la remise en question des décisions prises en son nom pour le "bien " de tous.
Cette phrase du making-of de l'émission en résume assez bien le climat, délétère.
Où l'on apprend donc, naïfs benêts que nous sommes , qu'il suffit maintenant d'avoir des affinités supposées avec un type qui a des affinités avec un autre pour se voir jeter l'anathème…Affinités réelles ou supposées, encore faudrait-il poser la question aux concernés, mais non pas possible, car on ne débat pas avec les gens dont on suppose qu'ils ont des affinités avec d'autres qui ont des affinités, etc.
Bon, on ne va plus débattre avec grand monde.
Et la démocratie va sûrement s'en porter mieux, merci.
Alors tout ce que les partis politiques "traditionnels" ont trouvé pour répondre à la critique, justifiée, de Marine Le Pen (avec qui je n'ai aucune affinité par ailleurs) "UMPS", c'est de répondre "Rouges-Bruns"?
Si vous ne voulez pas de la soupe politique actuelle, que vous vous posez des questions, que vous émettez des doutes, que vous cherchez des réponses, que vous essayez de vous faire une idée par vous même et de discuter avec des gens qui ne pensent pas comme vous, vous êtes fachistes, négationnistes, complotistes, et nazi?
Merde alors, faudra pas que j'oublie de m'épiler la p'tite moustache!
Bref, une émission caractérisée par une absence de débat de fond affligeante mais bien normale, car il suffit de décréter péremptoirement qu'un tel a des affinités supposées avec un tel qui a de supposées affinités, pour refuser de débattre avec lui, et alors on peut discuter entre soi, ce qui est bien pratique et surtout moins fatiguant.
En bouquet final la mise au pilori organisée de Judith et Maya par Jean-Loup Amselle en grand excommunieur, consciencieusement assisté pour servir sa messe par DS, sur l'air de "c'est vous qui le dites c'est pas moi, mais c'est bien ce que vous avez dit, hein, c'est ça, j'ai bien compris, répétez donc encore une fois".
Peu glorieux, mais bien dans la cohérence éditoriale de l'émission, hélas.
Seul bon moment comique, le cri du coeur d'Alexis Corbière critiquant Taddeï "Ce que je lui reproche surtout c'est de ne pas m'inviter!"
J'en ri encore...
hé ben, c'est gratiné! Méchant je dirais "que d'âneries", gentil je dirais "un peu dangereux les trois lascars".
L'un nous dit que l'internationalisme n'est plus défendu (sauf que c'est une des logiques de fond défendue par PS, UMP, EELV, PRG, UDI, MODEM, les milieux financiers, logique aussi soutenue habilement par les Etats Unis).
Le même nous dit qu'il n'est possible de débattre qu'avec des clones ou des gens proches. Et les adversaires plus ou moins radicaux ? Impossible! Sous couvert d'antifascisme, il reprend la logique intellectuelle de ceux qu'il dit combattre. Non que ça puisse se discuter dans certains contextes mais en faire une loi absolue et sans le moindre doute émis, c'est plutôt révélateur de dérive. Internationaliste radical et sectaire absolu, inquiétant tout de même ; si ce n'est pas son cas il va falloir mettre un peu de modération.
Le Deuxième, professeur d'histoire, parlant des années 30, se limite à Doriot, le plus simple, en passant à la trappe toute la difficulté de la période faite de dynamique, de clivage transversaux, de conversions dans les deux sens au sein de tous les groupes politiques à l'exception notable des anarchistes, campés dans la neutralité (ce qui n'est pas glorieux).
Mieux, il mélange dans une grande purée fascisme, nazi et extrême droite, qui pour être des idéologies et des politiques concrètes que je repousse, ne sont pas identiques du tout, et ce ne sont pas des nuances.
Le pourquoi est parfois exprimé par lui ou Mélenchon : pour reconstruire une ligne de partage claire, bref rebâtir un esprit de gauche partagé. Une idée estimable mais une approche historique qui en devient, je le crains, volontairement caricaturale au point de prêter le flanc à des adversaires très à l'offensive sur ce sujet. Contre productif et pire, c'est éthiquement une faute s'il sait qu'il raconte des salades.
Ensuite c'est prendre la population pour des enfants nécessitant une reconstruction politique intellectuelle. C'est une idée, mais le faire alors que le parti est essentiellement composé de syndicalistes, de personnes éduquées et socialement posées et essentiellement urbain, c'est un peu osé... voire énervant lorsqu'on sait la non prise en compte de pans entiers de la population (dans mon département c'est environ 400 000 personnes qui sont ignorées et je me suis bagarré avec eux pendant 3 ans pour leur faire comprendre). Sans compter la logique du parti qui aboutit à avoir certains dirigeants fort peu démocrates localement. J'y étais et je ne suis pas en fâcherie avec eux, mais voilà, c'est humain et cela conduit à l'incapacité interne à créer les conditions de débat ouverts.
Enfin refuser l'idée de donner des références chez un affreux jojo est moins facile à trancher qu'on ne croit. On peut citer une réflexion sans mettre le lien, ça fait un peu filtre. Mais c'est en revanche idiot lorsqu''il s'agit d'une source bourrée d'abjections mais aussi d'infos qu'on ne trouvent nulle part ailleurs comme le métron. Hé oui, la vie n'est pas simple.
Le troisième petit cochon est tout aussi gentil mais euh presque dépourvu d'argument quand il doit préciser sa pensée. Difficile de parler devant une caméra, sans doute, mais est-ce vraiment la raison ?
"Scènes et doctrines du nationalisme", éd. 1902, Maurice Barrès :
"Le système opportuniste depuis vingt ans a favorisé le juif, l'étranger, le cosmopolite. Ceux qui commirent cette erreur criminelle donnaient pour raison que ces exotiques apportaient à la France des éléments énergiques. Jolis éléments, ces Reinach, ces Cornelius Herz, ces Alfred Dreyfus dont nous avons failli pourrir ! Voici la grande vérité : les éléments énergiques dont il est bien vrai que la société française a besoin, elle les trouvera en elle-même en favorisant l'accession des plus déshérités, des plus pauvres, en les élevants à plus de bien-être, à plus d'instruction professionnelle.
On voit comment le nationalisme engendre nécessairement socialisme. Nous définissons le socialisme "l'amélioration matérielle et morale de la classe la plus nombreuse et le plus pauvre". Après des siècles, la nation française est parvenue à donner à ses membres la sécurité politique. Il faudrait maintenant qu'elle les protégeat contre l'insécurité économique dont ils souffrent à tous les degrés.
Nous définirons cette insécurité."
S'ensuit une critique de l'exploitation des ouvriers, des salaires "avilis par la concurrence de l'étranger", de la dictature du patron, insécurité aussi du petit commerçant ou de l'agriculteur dont les prix de marché dépendent des récoltes en Inde ou aux Etats-Unis (oui, déjà à cette époque on parlait de prix mondiaux), la promotion d'un protectionnisme etc.
Le langage de révolte de l'exploité est là, la solidarité nationale contre l'exploiteur cosmopolite aussi, d'un côté le nationaliste "gaulois" style Fdesouche peut ironiser sur "les chances pour la France" en visant l'immigration économique pauvre, et de l'autre Soral & Dieudonné peuvent tenter de concilier l'esprit "lutte des classes" dans une union nationale visant l'exploiteur américano-"sioniste", un "sioniste" ressemblant étrangement au juif cosmopolite financier de l'antisémitisme de Barrès, ne se souciant pas plus que ça de la situation des palestiniens ou d'Israël.
Corbières a essayé de dire que le fascisme c'était aussi ça, que historiquement c'était plus compliqué que l'anathème visant les méchants dictateurs, mais je ne suis pas sûr que ça puisse passer dans les esprits tellement le terme "fasciste" a été déconnecté des réalités historiques. Ce pourrait être dommageable parce que ça gêne la critique des thèses de Soral qui semble effectivement recycler la ligne national-socialiste au sens propre, que son antisémitisme/racialisme se rapproche aussi de l'esprit XIXe prétendant qu'il s'agit d'une étude critique de fondements civilisationnels pour la simple affirmation d'une identité propre, thème que peuvent reprendre à leur compte les ex-colonisés héritiers de la "négritude", de la "nahda" etc.
En fait, il n'y a peut-être pas tant de confusion que ça, il y a peut-être juste que des mots sont interdits, qu'on ne peut plus entendre "national-socialisme" de la même manière après le nazisme, et que toute distinction ethnique touchant aux Juifs est d'emblée suspecte même si elle est affirmée par les... sionistes (cf les autorités israéliennes voulant qu'on parle d'Israël comme "Etat Juif").
Devant les tensions de la mondialisation, la remontée des inégalités, les héritages post-coloniaux, il n'y a pas à s'étonner que ces thèmes reviennent et Dieudonné qui s'est sans doute voulu ni blanc ni noir, défendra aujourd'hui le "peuple noir". Il a finalement accepté d'intégrer ces catégories-là qu'on ne sait plus critiquer que par l'anathème "raciste !", "fasciste !", "nazi !".
D'ailleurs, peut-être que Maja s'inquiéterait moins si elle pensait ces questions dans un autre cadre : qu'est-ce que c'est que s'affirmer Basque, Corse, Massaï, Peul, Berbère etc. ? C'est quoi aujourd'hui un peuple au sens ethnico-culturel ? Est-ce que c'est respecté par la pensée "économiste" où les distinctions ne sont que quantitative (l'être et l'avoir...) ? Est-ce que c'est respecté par Amselle ou ne voit-il que des humains sans réelle attache ethnico-culturelle (cf la critique de son point de vue par Bernard Lugan aux antipodes politiques de Amselle) ?
Tout ça n'est pas facile parce que les thèses d'un nationalisme de résistance ont été soutenues par la gauche dans le cadre des décolonisations, de l'anti-impérialisme, l'altermondialisme n'est pas avare de culturalisme exotique et il ne faut pas s'étonner que ce soit réactivé par un nationalisme français ciblant le petit peuple pour une résistance au "Système". C'est peut-être d'ailleurs un marqueur distinctif : un courant serait douteux quand il prétendrait se dédouaner de sa responsabilité en accusant un "Système" alors qu'il est dans un pays riche avec un cadre démocratique. Le "Système", c'est la majorité des français qui votent et ceux qui jouent aux martyrs fautent de ne pas avoir le pouvoir qu'ils espèrent, ne font pas honneur aux vraies résistances dans de vraies situations d'oppressions.
Si j'ai bien compris, Amselle c'est le genre de personne refusant le débat, condamnant à l'exclusion toute personne ayant une opinion divergente a la doxa ambiante ( en matiere d'economie, de geopolitique, de vision sociale...) Bref...
Si personne sur le plateau n'a compris que ce qui ce passe actuellement (et qui relativement inquietant) est une conséquence de l'ambiance malsaine de la politique, des médias, des journalistes, faut pas venir crier au loup mais peut etre simplement remettre en question le débat général qui finalement se contente finalement de décreter qui est "bon" ou "mauvais".
Quand à " l'affaire" entre Daniel et Judith elle aura au moins eu l'avantage de m'avoir fait décrouvrir Hors Série.
Va peut etre falloir arreter tout ces jugement de qui pense "bien" et qui pense "mal", l'époque est assez grave pour avoir ce genre de querelle..
Et ce que disait Maya c'est du 2nd degrès avec un peu de moquerie je veux dire Jean-Loup Amselle dit des choses à propos de Lordon ... STUPIDE !! CHACUN EST LIBRE DE DEBATTRE AVEC QUI IL VEUT POUR FAIRE VIVRE LA REFLEXION !!
Il fait dire et penser à Maya des choses incensé et lui décide dès mauvaises ou des bonnes fréquentions en jettant au oubliette les combats concrets des gens ! N'a til rien à dire sur la condusion de Valls ? Du PS en matière de racisme, de confusion idéologique ? Ce bonhomme me sidère ! Il est juste dans du politique correcte étriqué façon PS à la noix, qui peu créer tellement de frustrations et nourrit justement des glissements.
"Ploutocratie, ça, ça vient des années trente".
Je rappellerais que Pierre Leroux, qui a introduit l'expression "socialisme", a publié en 1848 De la ploutocratie ou Du gouvernement des riches.
Quant au terme sépharade qui n'éxistait pas, selon lui, avant la création de l'Etat d'Israël, on le trouve déjà dans la bible des hébreux :
"Et les exilés de Jérusalem, qui sont dans Sépharade hériteront des villes du Midi" (livre d'Abdias)
Ce terme servira, ensuite à désigner les juifs originaires de la péninsule ibérique.
Je lui rappellerais aussi que "l'internationalisme" n'est pas le contraire du "souverainisme", mais du "nationalisme", il y a là une nuance qu'il semble ignorer.
Quand on a si peu de rigueur intellectuelle, je comprend qu'on puisse confondre le "rouge" et le "brun"
D'ailleurs, j'aime assez l'idée que nos problèmes politique se retrouve chez le primate. On devrait vraiment étudier l'éthologie avant de faire de la politique d'ailleurs il serait intéressant de rédiger la constitution avec un traité d'éthologique en tête. Après tout à quoi ressemble le plus un mâle dominant macaque au sein de son harem ? (J'ai quelques noms qui me viennent spontanément en tête) la politique ça reste 80 % d'éthologie/ 20% d'idées. Oui, la xénophobie se repend dans la société et trouble le jeu politique mais c'est juste un symptôme que pour tous les français, la crise s'installe. Pour laisser une porte de sortie à ce raisonnement pessimiste, la connaissance de ce processus permet peut-être de le combattre mais j'ai quelques doutes (l'homme connait le processus d’efflorescence puis d'hypoxie mais il n'en a tiré aucune leçon)
Prière de ne pas taper après ce message qui se veut un peu décalé par rapport au sujet de l'émission mais je voulais évoquer cette histoire d'éthologie et des sociétés animales et faire de la publicité pour les quelques émissions encore regardables sur Arte depuis la crise en Ukraine.
Perso, je suis dubitatif au sujet de l'Europe, je me demande si le protectionnisme n'est pas souhaitable, je suis radicalement antisioniste. Mais bon, je n'ai pas trop le goût des marches militaires, ni des pouvoirs autoritaires, ni des partis uniques, j'ai envie de tuer et de déporter personne, je suis contre la peine de mort...
Je dois être un rose-gris.
Ou une sorte de facho-centriste libertaire ? Rangez moi dans une case M. Amselle, je suis perdu !! :(
La moralité c'est qu'il faut «trier les interlocuteurs» sinon ça «affadit le débat politique», certainement un grand pas pour la liberté d'expression qui est, selon lui, «un principe nord-américain». C'est probablement un suppôt de l'impérialisme US qui a déclaré, à quelques mois de leur Déclaration d'indépendance, que «[...] la liberté de la presse ne peut être distinguée de la liberté de la parole ; l’une et l’autre est sacrée comme la nature ; elle est nécessaire comme la société même». Ah, oui, mais c'était un «Rouge-brun» de l'époque, pardon pour ce manque de discernement.
Sinon, bravo pour ce magnifique non-débat non-contradictoire d'une correction exemplaire (avec des interlocuteurs autorisés).
au sujet du "relativisme" de la fin du débat, dommage que vous n'ayez pas invité Philippe Corcuff qui, en dehors de son récent pamphlet, a beaucoup travaillé sur la question du doute en politique et de la critique des médias.
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Je pense avoir résumé l'émission.
L’anthropologue qui a décidé de distribuer des cartons d'infréquentablilités sans ne JAMAIS apporter une argumentation digne de son nom. J'ai vu ce qui était confus, c'est sa pensée.
Soral, chouard, bricmon … tt ça c'est la même chose. Et j'ai presque compris que maja pourrai aussi en faire partie.
Au fait qui a donné une définition ????
Émission sans aucune analyse.
Moi qui vote FdG, cela me désespère de penser que les dirigeants de ce parti, sont tt aussi ridicules que les autres.
Vite fait une définition :
La souveraineté: (du latin médiéval superanus qui dérive du latin classique superus « supérieur » ; et du concept grec Basileus) désigne le droit exclusif d'exercer l'autorité politique (législative, judiciaire et/ou exécutive) sur une zone géographique ou un groupe de peuples vivant en communauté.wiki
on place ça ou? à gauche ou à droite????
Si un en a plus que l'autre c'est de droite. Si chacun a la même c'est de gauche. C'est si compliqué que ça à comprendre? dgd
L'unilatéralisme des invités, la faiblesse générale de leurs arguments, et la manière dont le débat a été orienté (le choix des vidéos est particulièrement honteux), m'ont profondément déçu.
Le mépris général affiché sur le plateau envers une personne comme Chouard et ses idées (avec ces petits rires sarcastiques à chaque mention de son nom) me paraît inexcusable.
Je trouve dangereux d'amalgamer Lordon, Michéa, Soral, Sapir, Dieudonné, etc., comme s'ils relevaient d'une même mouvance (ou plutôt d'une même "pathologie") qu'il faudrait mettre en quarantaine pour éviter la contamination du corps social.
Je ne pensais pas qu'un jour, au nom de la lutte contre le "confusionnisme", un site comme Arrêt sur Images se retrouverait à désigner des "esprits malades" et à tracer une ligne entre fréquentables et infréquentables... et à accréditer l'idée que l'infréquentabilité serait contagieuse.
Bon vent.
Ayant signé la pétition de soutien à Arrêt sur Images, puis abonnée de la première heure pour sortir des poncifs de la presse mainstream, il me semble aujourd'hui avoir suivi la mauvaise voie. Il y a tant de grands combats à mener pour l'intérêt général qu'après les articles disqualifiants Judith Bernard suivi d'un débat pour enfoncer le clou et en faire un sujet national, on avance en crabe.
J'aime la phrase d'Hubert Beuve Mery :je ne vous garantie pas l'objectivité mais je vous garantie l’honnêteté. Autre époque !
J'ai le sentiment en lisant les commentairesque ma déception est partagée.
Après il ne faut pas parler avec Soral parce qu'il a des idées dangereuses, donc si Alain Soral dit quelque chose d'intéressant il ne faut surtout pas écouter parce qu'au détour d'une phrase il pourrait y avoir un propos antisémite et que c'est certainement contagieux.
Tellement contagieux qu'il ne faut pas parler avec Chouard qui "entretient des relations avec Soral" (pour ce que j'en sais il a publié un lien vers le site de Soral et a lu certains de ses écrits -peut-être pas assez-), du coup moi je peux entretenir des relations avec Alexandre Astier, si je publie un lien vers son site et que je dis qu'il est intéressant. Tiens d'ailleurs ce qu'il dit sur Dieudonné est intéressant (https://www.youtube.com/watch?v=iiYO7FNGHg0 ). Les médias ont fait de Dieudonné ce qu'il est devenu, quand il faisait des blagues racistes sur les arabes et les noirs tout allait bien, le jour où il s'est attaqué aux juifs il est devenu sulfureux. Comme l'a si bien expliqué Didier Porte (je ne sais plus dans quelle émission d'ASI), il n' a pas compris ce qui lui arrivait, il a d'abord persisté (par de nouvelles provocs), s'est retrouvé blacklisté et qui lui a donné une clé de lecture: Alain Soral.
Le blacklistage ne fonctionne plus, et on peut se demander si c'est un mal, quand on entend les invités du plateau, excusez les grands démocrates ; "il faut trier les contradicteurs", on ne peut pas parler avec tout le monde, Chouard "il est dans un truc où tout le monde a le droit de s'exprimer" (ça serait complétement dingue, il plane totalement ce Chouard) Etienne Chouard est en train de virer complotiste aussi, mais quand je vois comment il est traité médiatiquement ça ne m'étonne qu'à moitié
Super "débat" entre gens tous d'accord sur l'essentiel : faire le procès par contumace des absents, et classer tous les accusés mentionnés dans la vaste catégorie des infréquentables.
Insupportable Amselle, universitaire dont on attendrait plus de nuance que de personnes directement impliquées dans le combat politique, mais qui se révèle en fait le plus hostile à la liberté d'expression des trois et va jusqu'à définir Chomsky par le mot "négationniste".
Corbière à fond dans la langue de bois, manifestement là pour défendre son parti de toute accusation de frayer avec le rougebrunisme, mais tout de même plus sympathique que l'autre dans ses rares éclairs d'humanité (quand il décrit Chouard par exemple).
Benoît Clément, qui serait peut être celui ayant les trucs les plus intéressants à dire, semblant un peu plus au contact de vrais gens d'opinions diverses que les deux autres, mais qui ne fait qu'écouter et acquiesser mollement aux propos passé son premier tour de parole.
Extraits déjà vu 15 fois sur le forum de Soral ; moment de débat complètement absurde Attali/Chouard (qui donne pitié pour ce dernier, amateur allé se faire bouffer par un pro de la mauvaise foi à la télé) ; intro à la limite du hors sujet avec Mélenchon sur Sarkozy ; même les vidéos avaient peu d'intérêt.
Je me demande si pour Daniel Schneidermann c'est une manière d'expier encore une fois sa critique de Patrick Cohen de s'infliger des émissions comme ça. Idiot utile ou chien de garde ? Bon ok le choix n'est pas plus facile que de trouver une troisième voie.
Bon allez pour ne pas être 100% négatif je dirais qu'il y a eu un petit effort louable pour expliquer la polémique sur le tirage au sort, etc...; une vague mention de la manière dont les médias ont éventuellement renforcé le confusionnisme et servi la soupe aux méchants infréquentables (mais sans autre explication que le copinage c'était un peu pauvre) ; et une mention de Zemmour qui aurait pu être intéressante si Amselle l'avait creusée (de quel coté du cordon sanitaire devrait il être celui là ? en quoi les terrribles rougebruns sont ils pires ? Y a t'il vraiment une raison de dénoncer un type 80% de gauche avec 20% d'idées réacs comme Michea à l'heure où un 80% réac 20% très conservateur a table ouverte à la télé ? etc..).
Hé ben mon gars. Si c'est ça les troupes d'élites anti Soral il a pas fini de monter. Il faudrait un jour se demander comment aborder quelqu'un qui est dans les idées E&R et quels mots pourraient le convaincre. Pour l'instant, c'est bien mal connaitre celles ci vu comment elles sont présentées. Bon, ça ne me passionne pas de détailler mais apparemment nos médias, @si inclu, ont besoin de quelques miettes de pain sur ce dossier. De ce que j'ai vu:
- l'abominable sortie sur El Kabbach n'est pas "typique", c'est un extrème absolu. Je ne dis pas que ça l'excuse ni ne l'explique mais je peux comprendre que pour Chouard (et probablement d'autres) se soit un cap. Pour ceux qui ont la rigueur de se dire "un communautarisme juif peut exister, donc on doit pouvoir en discuter", beaucoup de sorties de Soral qui font pousser des oh et des ha doivent en fait avoir droit de cité et même être traitée (et encore un fois cette posture ne vaut pas accord, simplement conscience de comment doit fonctionner une société démocratique). Ce commentaire sur El Kabbach était assez unique dans le fait que soudain il n'y avait clairement que du racialisme pur jus.
- le fait est qu'il y a pas mal de juifs en vue dans les pages E&R (évidemment des juifs classés version juive de l'antisémitisme: haine de soi etc.). Il faut au moins comprendre que pour certaines personnes, c'est difficile de faire passer Soral pour un anti juif (type Hitler) dans ce contexte ; la conclusion logique est plutôt bien qu'il est bien anti sionniste, ou comme il l'a dit, anti talmudique etc. Je laisse à chacun le choix des termes mais la nuance existe manifestement. Enfin, jusqu'à la sortie précédente qui a du aussi faire du remous en interne.
- personne ne semble connaitre les idées de Soral ou vouloir les nommer. Il y en a plusieurs, mais je pense que celle qui distingue le plus Soral de tout ces partis d'oppositions qu'il contribue à affaiblir (qu'ils le reconnaissent ou non), c'est qu'il dit en gros "tout ces partis se réclament de certaines positions (opposition au choc des civilisations, à la banque, à la finance, à l'euro, à israël, à l'OTAN, à la guerre etc.) mais leur opposition refuse de considérer la nature de l'obstacle à franchir, et là on est parti sur "le lobby judéo maçonique", "l'empire américano sioniste" etc. A ce stade les gens comme il faut le regarde avec commisération (et peut être une certaine inquiétude). Alors Soral dit des choses comme "quelqu'un peut m'expliquer pourquoi BHL est tout le temps invité, en vue, si manifestement puissant, au nom de quoi ?", ou bien "si vous voulez savoir qui vous gouverne, regardez de qui vous ne pouvez dire de mal (Voltaire)" etc. et là tout le monde regarde ses chaussures, et lui il engrange les nouveaux adhérents.
Le problème en gros, c'est que tant que tout le monde fera semblant d'ignorer que Hollande qui parle texte de "chanter son amour" pour Nettanyaouh, c'est un gros problème (on parle quand même d'un élu socialiste parlant de ce qu'il faut bien considérer comme un vrai dirigeant d'extrème droite) dont il faut faire un foin. Ou que les mêmes qui combattent les quenelles trouvent par contre que Svoboda, dont le fondateur a crée le centre d'étude politique Joseph Goebbels, n'est pas un parti d'extrème droite, Soral aura un billard. Et que bombarder des populations civiles au grad, c'est acceptable. Purée. Cette phrase me coute à taper à chaque fois.
Bref.
Toutes ces lamentations sur Soral sont à mon sens bien hypocrites et toutes ces tentatives de le ridiculiser sans traiter des points qui fachent sont bien inéfficaces. Comme Soral l'a dit pour expliquer son saut du PC au FN : "j'ai simplement suivi l'électorat du PC", une citation à laquelle j'aurais aimé voir le plateau réagir.
En attendant moi j'aimerais vraiment beaucoup avoir un parti branché lutte des classes, démocratie DONC souveraineté (terrifiant ce "ce n'est pas la même chose", c'est quand même évident qu'on ne peut pas être dans une démocratie si l'état n'est pas souverain pour commencer et doit plutôt obéir aux USA etc.)(et puis alors mettre à bas le capital sans souveraineté, bonne chance...), liberté d'opinion, paix. Il est malheureusement assez clair qu'il y a tout un tas de chaises à gauche qui sont prises par tout un tas de gens très motivés pour que ça n'arrive pas.
Evidemment, ils vont perdre sur la durée. Et nous tous avec eux.
- "super, une emission qui met en debat quelquechose d'interessant dans l'actualité avec un peu de recul (paradoxe)"
- "où sont les femmes (dans les critiques des anciennes collaboratrices sans droit de réponse ?) "
- "où est la contradiction ?" (j'ai bien compris, personne sur le plateau ne serait vennu, mais c'est alors à la production d'ammener cette contradiction).
Interressant quand même (il n'y a rien d'autre de comparable sur le paf)... mais je ne peux m'empécher d'avoir un sentiment ambigu sur la manière dont @si a ammené les sujets de ces anciens collaborateurs (genre neutre) sur le plateau... (pas assumé ?)
Que Amselle ( j'y ai été ce matin) soit navrant, je m'en était rendu compte sur hors-série mais Corbière... c'est bien simple, je n'en boirais plus!
Comme ça, mon cerveau sera malade mais pas mon foie!
Assez déçue par Jean-Loup Amselle, dont j'attendais pas mal en ayant eu des échos de ses travaux sur l'anthropologie. L'impression qu'il m'a donnée est celle d'un humanisme et internationalisme de gauche "traditionnel" (= conforme à ce qu'on a l'habitude de voir dans le domaine) tout à fait louable, mais manquant d'une certaine profondeur de réflexion politique et historique.
Exemple :
Assez rapidement, il critique Alexis Corbière qui parle de souveraineté parce que "le souverainisme, c'est mal". Heu, mais la souveraineté, ce n'est pas le souverainisme. Si on entretient des confusions idéologiques comme ça, pas étonnant qu'on mette Lordon et De Villiers dans le même panier.
Deuxième exemple :
Il trouve difficile de parler de Soral comme d'un antisémite type années 30 parce qu'il s'appuie sur un une judéo-phobie influencée par le mouvement pro-palestinien. Mais je pense qu'on peut faire la différence entre les raisons pour lesquelles Soral est écouté par une partie de son audience, qui est effectivement influencée par le mouvement pro-pal (et qui à mon avis est plutôt la mouvance arrivée par Dieudonné, qui une trajectoire de ce type), et Soral lui-même, qui lui professe des idées tout à fait brunes, tout à fait complotistes genre les 100 familles, et tout à fait années 30. Comme le disait Alexis Corbière, il suffit de voir ce qu'il édite : des vieux bouquins anti-sémites qui justement sont passés de mode depuis les années 30.
Vu ça et d'autres points que j'ai moins relevés, je regrette un peu qu'il se soit fendu d'un bouquin sur les "rouges-bruns". ça risque justement d'ajouter à la confusion.
(Ah si, je me rappelle du problème principal : qu'il ai fallu qu'Alexis Corbière rappelle que le fascisme a une dimension sociale, au moins de façade, depuis que cette idéologie existe !!)
En revanche je suis beaucoup plus d'accord avec Alexis Corbière et Benoît Clément qui ont l'air de mieux connaître l'extrême droite, y compris sous ses nouvelles formes, et dont la logique de combat me paraît assez adapté. Je me posais pas mal de questions sur Chouard, je trouve que l'analyse qu'en fait Alexis Corbière, d'un gars qui a certainement plein de bonnes intentions et qui a l'air très sympa mais qui finit par tout mélanger à force de refuser l'idée du débat politique et de piocher des idées chez chacun en validant la source (peu importe ce qu'il y a autour), est plutôt juste.
Je pense qu'il y a quelques idées qui auraient pu être plus développées dans le débat :
- Le principe fort justement apporté par Benoît Clément de l'idée du TINA (There is no alternative) et de la similitude de la politique menée, sur le plan économique, social et européen, par la gauche et la droite de gouvernement. Il y a un sentiment de dépossession du pouvoir réel, de la démocratie, chez les gens, lié au fait que dans le jeu de pouvoir mondial, la sphère politique est actuellement en désavantage face à la sphère économique et financière, qui fait que la notion de souveraineté comme reprise de ce pouvoir fait florès, à droite comme à gauche.
A ce sujet d'ailleurs, on peut voir sur Arte + 7 en ce moment un très chouette documentaire sur la mondialisation qui fait son job de lever les confusions : http://www.arte.tv/guide/fr/050752-000/dechiffrage?autoplay=1
- L'émission parle peu de l'influence du conspirationnisme et du cheminement fait par tout un tas de gens sans grande culture politique, via Internet. Par exemple, ce n'est pas l'antisémitisme de Soral qui attire : il attire parce qu'il surfe sur l'idée du complot mondial que tout une génération a découvert à la suite des théories sur le 11 septembre et des révélations sur les raisons forcément occultes pour lesquelles le monde irait mal. Il suffit de voir tout le n'importe quoi qui fleurit en ligne à propos des Bilderberg, Trilatérale, Nouvel ordre mondial et autres : Soral n'a plus qu'à ajouter juif à la fin et ça passe.
PS : à ce sujet, j'ai pu remarquer lors de la dérive conspirationniste de certains amis que les premiers penseurs à s'emparer de la mouvance étaient des souverainistes de droite type De Villieriste, tendance contre-révolutionnaire : Pierre Hillard, Aymeric Chauprade... Ce qui n'est pas surprenant dans la mesure où cette droite et où l'extrême-droite française en général, depuis la Révolution et dans les années 30 en particulier, a une tradition de pensée conspirationniste.
- Enfin, l'influence d'Internet, qui donne une tribune à des mouvements qui sinon auraient plus de mal à trouver une audience, et aussi qui rend très facile de discuter avec tout le monde : de mon côté j'ai déjà débattu avec des néoconservateurs américains, des conspirationnistes, des tenants de l'intelligent design, des nazis belges. Le souci, c'est qu'en débattant de façon approfondie, et même en ayant des convictions, on se rend compte que quelles que soient l'antipathie que nous inspirent leurs idées, les tenants de ces idéologies sont rarement des monstres avec le couteau entre les dents et que l'on a pas envie de ne pas argumenter correctement (en laissant donc une chance à la parole de l'adversaire) ; et d'un autre côté, que nos convictions sont bâties sur des bases beaucoup plus friables qu'il n'y paraît et qu'il faut sérieusement s'accrocher si on a un adversaire un peu aguerri.
Bref, dans ce grand tout c'est très facile de plonger dans le relativisme et pour ne pas le faire, il faut être implacable sur les faits et accepter d'assumer ce qui relève de ses propres convictions.
Je trouve la confusion d'autant plus embêtante sur ce débat que je me retrouve dans une certaine évolution idéologique, sans confusion mais simplement par la force du contexte politique et économique. Vu l'absence de politique de Hollande, il est clair que je ne voterai plus pour le PS et qu'il s'est décrédibilisé à mes yeux, alors que de base je ne suis pas hostile à l'idée de gauche de gouvernement. De la même façon, la politique menée par l'Europe de la troïka actuellement est tellement désastreuse que j'en viens à me poser la question de la souveraineté et de sa dilution, alors que je crois à fond à l'idée européenne (et que j'ai voté oui au traité constitutionnel sur ces bases, malgré mes réserves sur certains points), et que je suis fondamentalement internationaliste, sur les principes.
Bref. A mon avis la raison principale pour laquelle les gens se détournent des partis traditionnels, c'est parce que ceux-ci ne sont pas à la hauteur. Pas parce qu'on nous insufflerait diaboliquement des idées rouges-brunes.
Bon j'ai entendu trop de conneries pour la dernière fois sur ASI.
A plus tard, si vous changez votre ligne éditoriale.
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Car les partis sont des agrégats factices (factions était leur nom originel il y a 200 ans) qui ont vécus autant que le milieu dans lequel ils prolifèrent, à savoir la démocratie représentative.
Inviter un homme politique était sans doute une erreur : trop obsédé par ses calculs de positionnement et de stratégie. On comprend bien qu'Alexis Corbières veut à tout prix nier toute proximité "rouge-brune" et banaliser le phénomène actuel des "nouvelles droites" en le ramenant à une énième version du fascisme.
Pourtant, ce n'est pas que cela. Il y a une colère, un besoin de radicalité et de bouc-émissaires (comme dans les années 1930) et en même temps une désaffection massive pour les thématiques et la pensée de gauche y compris de gauche radicale (ce qui n'était pas le cas dans les années 1930). La gauche se vide de l'intérieur, et pas que le PS ! Le simple fait que Mélenchon lui-même passe à une stratégie plus populiste, délaissant le projet d'unifier la gauche non-PS au profit du "mouvement M6R", est un symptôme de cela.
Il n'y a qu'à lire les commentaires "votés" par les lecteurs de ce forum (sont-ils représentatifs des abonnés à @si ? - auquel cas D. Schneidermann a du souci à se faire pour l'avenir de son site ?!) : désormais attaquer le "souverainisme", devient une agression y compris chez les lecteurs d'@si !
En 2005, les partisans du Non de gauche (qui doivent être nombreux ici) parlaient de construire "une autre Europe", de préparer un "plan B" pour une autre constitution... En 2014, la souveraineté nationale est devenue un thème de gauche ! Quelle évolution !
La virulence anti-européenne est devenue telle qu'il n'est plus question de vouloir détruire l'actuelle Europe libérale mais même l'idée d'Europe tout court... C'est vrai qu'à l'extrême-gauche, l'Europe n'a jamais eu la côte mais c'était parce qu'on se disait "citoyen du monde", "altermondialiste", "internationaliste"... Et voilà que même le mot "internationalisme" est désormais rejeté, comme une sorte d'avatar de la mondialisation libérale...
Tout cela va finir où ? J'en finis par croire que le NON de 2005 n'a profité qu'à l'extrême-droite qui a capitalisé sur cette majorité "gauche-droite" de circonstances, bien aidée par l'opération "Traité de Lisbonne" sans consultation de Sarkozy pour, de l'intérieur, subvertir le Non de gauche...
(c'est d'ailleurs le "moment 2005" qui a faussement donné l'impression à la gauche de la gauche qu'elle avait un potentiel majoritaire et qui en a conduit beaucoup à sacraliser la démocratie directe, le référendum comme la quintessence de la démocratie.... Alors que traditionnellement la gauche détestait les référendums considérés comme un truc bonapartiste ou gaulliste...)
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Imaginez le buzz sur les rézosociaux en remplaçant "facho" par... un peu d'imagination!
Google: recherche "un bon twitter"
Je pense que DS n’a justement rien compris au propos de Bricmont qui est la défense de la liberté d’expression et la critique des gens qui assimilent défense de la liberté d’expression et défense des opinions exprimées.
Après sur la comparaison extrême gauche, extrême droite c’est le petit jeu des grands partis que de diaboliser les proposition de « l’extrême » gauche en les comparant avec le FN, pour bien montrer que la seule alternative à la politique économique du PS et de l’UMP c’est le repli sur soi même et la xénophobie. Cf Jacques Sapir considéré par Moscovici comme d’extrême droite, et d’une manière générale toute critique de la construction européenne, notamment celle de Sapir et d’autre , parce qu’elle a été citée par le FN. On est ici dans le même genre de confusion que celle de DS sur la liberté d’expression : le fait que le FN puisse cite ou s’appuyer sur les travaux de Sapir ne fait pas de lui quelqu’un d’extrême droite. Sinon à ce jeu là tous les sujet de fond vont être laissé au FN.
Ça me fait penser à l’article de Lordon :
http://blog.mondediplo.net/2013-07-08-Ce-que-l-extreme-droite-ne-nous-prendra-pas
« La colorimétrie des demi-habiles ne connaissant que deux teintes, toute mise en cause de l’Europe, fût-elle rendue au dernier degré du néolibéralisme, est le commencement d’une abomination guerrière, toute entrave au libre-échange est la démonstration manifeste d’une xénophobie profonde, toute velléité de démondialisation l’annonce d’un renfermement autarcique, tout rappel au principe de la souveraineté populaire la résurgence d’un nationalisme du pire, tout rappel au principe de la souveraineté populaire en vue d’une transformation sociale, la certitude (logique) du… national-socialisme, bien sûr ! Voilà sur quel fumier intellectuel prospère le commentariat européiste quand, à bout d’argument, il ne lui reste plus que des spectres à brandir. »
C’est exactement le même amalgame que DS fait en mettant dans le même sac Bricmont et Soral et Dieudonné.
Que tout ça puisse arriver jusqu’à Judith et Maja est encore plus stupide.
Autant j'étais très content des émissions au début, autant sur l'antisémitisme et la liberté d'expression je trouve que c'est particulièrement mal traité
Que des gens d accord sur tout.
D ou vient cette peur absolue du débat d idées ?
En gros, il faudrait discuter qu avec des gens avec qui on est d accord sur quasi tout. Mais ou est la démocratie la dedans ? Ca ressemble bien plus a une dictature de la pensée unique.
Il me semble par ailleur, qu il est totalement contre productif de ne pas vouloir communiquer avec ces gens dit d "extrêmes droites". Car ils s en réjouissent.
De plus vous êtes dans la carricature absolue en mettant Etienne Chouard, Soral, Michéa, Lordon...etc dans le même panier. Vous ajoutez de la confusion a la confusion.
Merci Amselle.
Pedro pietro
Heureusement, ce soir, dans ce soir ou jamais, Franck Lepage!!! ?
Encore bravo pour le lapsus Justine/Judith, mais il faut dire que le sujet étant Soral, on comprend pourquoi D.Schneidermann pensait à Judith... :o))))
Ca c'est la version media ou Zemmour, mais pour d'autres la question est précisément que c'est une fausse question. De ce point de vue, le FN ou SOS Racisme font le même travail, en occupant les consciences sur la question "notre problème c'est le racisme" ou "notre problème ce sont les races". Toujours la même pratique: pour ne pas que les pauvres se disent que le problème c'est les riches, on divise pour mieux régner. Regardez, votre souci ce ne sont pas les 1% mais la partie des 99 qui est raciste/n'est pas raciste. Paradoxalement, un des éléments du succès d'Alain Soral est que malgré ses débordements plus ou moins épouvantables, le cœur de son discours est bien de refaire cette culbute marxiste pour ramener le débat à la lutte de classe. Résultat: un auditoire particulièrement mixte. Je n'ai pas demandé à quoi ça ressemblait coté boite de crayon de couleur à la réunion de Ruffin & co mais je subodore que de ce coté là c'est moins spectaculaire qu'un cortège E&R. Ca c'est un élément concret de comment s'articule le camp qui monte et un espoir pour celles et ceux qui s'inquiètent de Soral : il suffit peut être simplement de reparler réellement de lutte des classes, avec des mots chargés de la sainte colère présente dans tout ces esprits qui cherchent une bannière, pour leur donner un débouché dont ils se rendront pour la plupart compte qu'il a plus de chance d'aboutir que de se ranger derrière un type qui a quand même des défauts rédhibitoires pour porter une action politique. Problème: il faut aussi des nouvelles têtes, pas compromise. Pour l'instant on a l'impression que les gens en placent s'occupent surtout à décapiter tout ce qui ressemble à un renouveau drainant l'enthousiasme.
À noter qu'il est facile de répondre à la question qui introduit le texte sur la page de l'émission:
"Jean-Luc Mélenchon saluant la "cohérence intellectuelle" de Nicolas Sarkozy" veut simplement dire que Sarkozy fait de la droite sans faire semblant de faire de la gauche. Il est limpide là-dessus, comme il l'a été pendant sa présidence.
Contrairement à l'actuel qui fait de la vraie droite, en prétendant faire de la gauche parce qu'il fait du saupoudrage sur la pénibilité au travail sur le gâteau maousse de dézinguage du code du Travail (l'ANI) et celui à venir prévu par Macron.
La sortie de Mélenchon est stupide, c'est celle d'un gars qui veut tenir l'antenne. Mais aucune confusion. C'est fou que vous ayez inclu ça dans le débat.
Bien a vous...
Je vous dirai apres....