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"Le problème d'Eva ? Elle n'a pas de coach."

Une prestation jugée ratée d'Eva Joly sur France 2, un mea culpa de la future candidate des Verts elle-même, et le débat a ressurgi : le débat politique traditionnel, version Yves Calvi ou Arlette Chabot, est-il compatible avec l'expression d'idées originales ? C'est la question que nous avons posée à Alain Lipietz, ancien candidat des Verts à l'élection présidentielle de 2002, remplacé à la dernière minute par Noël Mamère, plus médiatique. Egalement sur notre plateau, Denis Pingaud, auteur de l'essai Europe Ecologie : électorat volage, électorat stratège.

Derniers commentaires

plus j'écoute les arguments, malgré l'accent à coucher dehors d'éva, plus j'ai envie de voter pour elle !

de plus je m'étais fixé comme objectif de voter pour un candidat capable de pleurer face à la détresse humaine et je l'ai trouvé en sa personne (reportage d'eva a fukushima).

bref, on a une humaine, pas comme ces psychopathes pervers de morano et consort.

de plus, un président est une figure internationale. eva, vu son accent doit certainement maitriser plus d'une langue (on n'est mm pas certain que le présinain maitrise déjà la sienne...) et pour le coup, ça redorerait le blason de la france en terme international...
La stratégie de passer une idée médiatique devient plus importante que l'idée elle-même. Mais qu'est-ce que je m'en moque de la popularité d'un candidat à la présidentielle. Ce qui m'intéresse, c'est ses idées. Qu'il s'occupe de nos préoccupations politiques, sociales, économiques. Qu'il soit sincère. Je me fous de savoir si ce président a une relation avec une célèbre mannequin. Je me fous que Sarkozy en nommant Frédéric Miterrand joue un coup de poker pour passer Hadopi en force alors que le peuple justement n'en veut pas. Je veux du fond politique pas des apparences.

Aujourd'hui, les médias peoples poussent comme des petits pains augmentant les normes imposés implicitement. La forme médiatique a largement pris le dessus sur le fond ce qui en découle une superficialité sociale grandissante. Vous croyez qu'un président à l'heure actuel sans présenter sa femme et ses enfants (si il en a une) avec de beaux sourires, un soutien oral de leur part a des chances d'être élu? Pourtant, j'en strictement rien à faire d'eux. Pire, ils étouffent les sujets sur lesquels on devrait parler( genre Carla en Angleterre).

Quand au populisme(déf wikipédia:une position politique qui prend le parti du peuple contre les élites), je comprends pas pourquoi c'est une insulte. Donc, a chaque fois qu'on critique un grand groupe industriel, banquier, une institution, bref, une élite, on sera sans doute populiste. Ben, oui, le peuple aura sans doute déjà vu cette inégalité et se rangera du côté des préjudiciés. Au contraire, le populisme est un mot qui a mal évolué, puisque aujourd'hui il a une tournure péjorative. Mais le mot démocratie, du grec "démos kratos" signifiant "le pouvoir par le peuple" on ne va pas l'assombrir lui aussi. N'est-il pas si ce n'est pas le premier un devoir indispensable pour un homme politique d'écouter son peuple et d'aller en son sens?
Je vais essayer d'être encore plus clair

La bastonnade:
Les invités prévus ne sont pas là. Ils sont remplacés par un homme et une femme que l'on a entrainés sur les sujets du débat.
Les coups pleuvent et Arlette de par son statut, organisatrice et spectatrice regarde la bastonnade( de son carrosse)

Après on peut discuter à l'infini de savoir si tel coup de bâton était bien envoyé, bien esquivé.
Après on peut discuter à l'infini de savoir si la victime n'aurait pas du s'entrainer sur le fond du débat ou sur la forme. Aurait il fallu un tiers pour l'entrainer?

La vraie question est: en 2010, en France, en Démocratie, en République est-il normal qu'un tel débat soit ainsi organisé?

Souhaitons à Eva Joly la même notoriété que François Marie Arouet, dit Voltaire
De l' "Arrêt sur Image" pur jus : analyse du fond, de la forme, décorticage des règles médiatiques. Parfait !
Si je puis me permettre, dans votre chapo : "C'est la question que nous avons posé à Alain Lipietz". PoséE.
C'est bizarre mais j'ai eu comme l'impression que Liepetz n'aime pas Mélenchon. Je ne sais pourquoi ? Je ne sais où situer les verts, ils me semblent de plus en plus représenter la bonne conscience d'un système qui détruit l'environnement et sauf à préconiser qu'ils s'en aillent tous, on n'améliorera pas grand chose. Il faudrait un vrai changement brutal pour enrayer le processus d'autodestruction que l'on peut constater tous les jours.
Y'a une assertion de Denis Pingaud qui me paraît fortement sujette à caution et sur laquelle il base(rait ?) ses conseils à un candidat : les Français préfèreraient ceux qui font que ceux qui contestent et il ne faut pas sous-estimer cette tendance. C'est le genre d'opinion qui tient plus du pifomètre qu'autre chose.
Les (pseudos) analystes qui me disent "les Français pensent comme-ci ou comme-ça" je m'en méfie comme la peste. Je préfère baser mes analyses sur le passé, là au moins on a les chiffres. Et ce que montre 2002 par exemple, c'est que les Français sont parfaitement prêts à élire un beau parleur qui leur promet la lune.
Je vais essayer d'être plus clair pour les mal-comprenants:
1726 - 2010 284 années après on assiste à une bastonnade.
Seule la méthode a changée.

Cela décrit bien dans quelle société on nous a plongé.

Souhaitons à Eva Joly la même notoriété que François Marie Arouet, dit Voltaire
On ne sait toujours pas pourquoi elle quitte Tony Parker, je suis tres decu.
Excellent résumé. Un détail toutefois : je ne dis pas que Le Monde ait apporté le lendemain un démenti sur sa fausse accusation d'avoir rédigé le programme économique du FLNC, au contraire ! Je dis que sur FR3 l'informateur du Monde, M. Stella, explique les circonstances de cette "discussion" du programme... 6 mois après sa publication. Le Monde s'en tire par une pirouette : la mémoire de M. Stella est confuse car "à cette époque tout le monde discutait avec tout le monde"...

Voici comment j'analysais, face à l'association Acrimed, mon aventure présidentielle et "l'affaire Corse" : http://lipietz.net/spip.php?article894

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Bon, on se lance!
J'ai l'impression que tous, autant que nous sommes, nous nous laissons trop entraîner par nos penchants naturels et, si je regarde le titre de l'émission "Le problème d'Éva ? Elle n'a pas de coach", bien peu de commentaires y répondent, s'égarant dans des considérations politques diverses, variées, et , bien sûr respectables. Or, pour une fois, on discute de la forme et non du fond. Autrement dit, je décerne un bon point (à 10 j'offre un sarkoland) à ceux qui ont visé Calvi et consorts.
Moi, quand je veux rire, je me mets , selon mon humeur, une bonne vidéo de Laurel et Hardi ou Desproges, à l'extrême rigueur...Porte! Je ne choisis pas un débat politique. Et pourtant, en tant que citoyen, je veux et j'ai le droit d'être informé.Or nos bons médias, persuadés que leur fonction n'est que de fournir du temps de cerveau disponible pour les annonceurs, ont aussi - et leur cahier des charges le stipule- la mission de m'informer, je ne demande même pas objectivement puisque je me crois capable de distinguer le bon grain de l'ivraie. Voilà, on arrive à la confusion des genres.
Je ne suis vraiment pas sûr, qu'à la fin de cette émission, il n'y ait pas eu quelques téléspectateurs qui se posaient la question de qui, de Cavi, Beigbeder ou Kahn allait se sortir Morano et qui Joly. Dame! depuis qu'on a fait de Loana une star.
Bref le coupable de cet état doit se chercher dans le meneur du débat, mais pourquoi en faire, lui, un bouc émissaire? Ne sont ils pas tous à mettre dans la même catégorie? Passons sur les Pujadas, Chazal.....qui sont, par leur fonction porte paroles de leur direction respective qui sont porte paroles de......"qui on ne doit pas dire le nom". Mais Calvi, Apathie, Bourdin...........qui ne jouent que sur un seul registre: l'agressivité,qui cherchent à se mettrent eux en valeur, pas leur interlocuteur. Ah! Donnez moi un Chancel, un Mermet (Qu'il m'énerve celui là, mais je ne peux pas fermer la radio quand il officie). Que j'admire Bayrou, quand il continue sa pensée malgré les interruptions à la réponse par celui là même qui l'avait posée. Est ce que ça prouve l'estime qu'ils ont pour leur propre travail? Non faut faire du spectacle. Alors..........
Pour revenir au sujet, si l'animateur avait été à la hauteur, elle n'aurait pas eu besoin de coach! Et permettre à l'invité de s'exprimer, s'il est intéressant, fait vite oublier le(s) défaut(s) .
Voilà, j'ai encore plein de choses à dire, mais je ne doute pas que d'autres les diront mieux que moi
Tout ça est fort intéressant. A priori, tous les champions de la communication et les pros des médias, même Daniel S., ont cru voir dans la prestation télé d'Eva Joly chez Calvi un échec médiatique... Et patatrac, une majorité des @sinautes ne voit pas d'échec et considère même que la posture décalée d'E. Joly avec son refus de tomber dans le jeu des petites phrases assassines est un bon point pour elle.

Cela montre bien que la perception peut être très différente quand on est un pro des médias et qu'on a une idée bien définie de ce qu'est une bonne prestation télé, aisance orale, réparties, formules chocs, etc. et quand on est un spectateur lambd@. Sur la forme, les pros sont unanimes, elle a perdu mais sur le fond elle dit des choses justes. Pas d'accord pour moi et bon nombre d'@sinautes, le fait de ne pas rentrer dans le petite jeu des deux autres et de tenter de développer ses idées montre qu'elle n'est pas dans le moule et qu'elle ne joue pas dans la même catégorie. Les idées et le débat de fond avant les petites phrases, c'est vrai qu'on a plus l'habitude et il faudra peut être la reprendre car il se pourrait bien que cela séduise. A vérifier tout de même au-delà du cercle des @sinautes.

Alors qu'on débat sur un autre forum de la présence médiatique de Jean-Luc Mélenchon (Cf. Inrocks), dont chacun reconnaît les talents d'orateur, on voit avec Eva Joly une toute autre facette qui semble décalée , peut être parce-qu'elle n' a pas de stratégie à proprement parler au-delà d'aller présenter ses idées, mais séduit. Le parallèle entre les deux candidats d'ailleurs fait pendant l'émission est intéressant tant leur approche et leur présence médiatique sont différentes et tant il est difficile d'en anticiper les retombées. La puissance médiatique de JL Mélenchon lui permettra-t-elle de sortir des clichés et caricatures et d'exposer ses idées ? Le décalage d'E. Joly lui permettra-t-il de faire avancer ses idées et de se construire une stature de présidentiable ? A suivre...

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"Qui juge lentement juge sûrement."
Sophocle
Très bonne émission par les questions qu'elle met en évidence;notamment celle du "rang" des invités d'un débat pour juger de leur argumentation.
Mr Pingaud est, à mon avis, bien optimiste sur la répartition au sein de la population actuelle de la capacité à placer une grille d'analyse critique face à la télé (qui reste la boite à image, la principale source d'imaginaire, de nos générations - cf Ce n'est qu'un début, le film qui fait causer les marmots). Ce n'est pas seulement mettre de la distance entre soi et le poste (ce qui reste une première étape fondamentale) mais également parvenir à faire circuler les informations reçues dans un système contrôlable et cela en temps réel ,c'est à dire en flux (caractéristique induite par un support audiovisuel continu - c'est à durement purement sensitif). Au nombre des étapes qui constitue le maillage de cet espace conceptuel, ce qu'on pourrait appelé l'imaginaire, il y a entre autre chose : ses affects issus de l'expérience, les jugements de valeurs, des notions abstraites... Autant de nœuds, de centre d'attractions hiérarchisés et opérants par lesquels passent les flux d'informations . J'ai tendance à penser que, quand le quidam s'aperçoit qu'il ne peut pas contrôler le flux d'information, celui-ci zappe; tout simplement. Il me semble que cette capacité nécessite au moins un passage volontaire par les Humanités. Et vous?
Flux, grilles, filtres, prismes, perspectives, brouillage, empreintes, tropismes, arbitrages, journaliste, écrit, phobies, réception, empathie, idée-reçue, Histoire, lobbying, lapsus, propagande, publicité, accroche, visuel, virtuel, droite, mimétisme, désir, codes, modes, cryptages, clefs, hiérarchies, cognition, clivages, centre, contraste, flou, définition, Question, traduction, gauche, acteur, comédien, transmission, document, fiction, simultané, direct, différé, décrochage, local, international, net, ciblé, politique, peuple, citoyen, public, privé, culture, réseau...

Ces mots, en une liste non exhaustive, appartiennent au langage des médias. Ils sont, chacun, déjà, à l'état inerte, un monde. Lorsqu'ils frappent collégialement le front d'onde réceptif d'un être humain, de plus portés par le vecteur polymorphe télévisuel, ils constituent le phénomène le plus complexe dont nous puissions, à l'heure actuelle, faire état dans l'Univers. Les chiffres deviennent d'ailleurs beaucoup plus vertigineux que ceux auxquels n'a jamais réussi à nous habituer l'astronomie. Nous n'y pensons pas parce que cela se passe en nous, et de la façon la plus banale.

Il est tout de même un rien étrange, que le spectacle médiocre auquel nous convient avec tant de nonchalance Calvi ou Chabot se métamorphose, une fois en notre sein, en une conflagration cognitive kaléidoscopique inouïe dont nous ne saisissons sur l'instant rien des particularités mathématiques, physiques, intellectuelles, cognitives, affectives, en tout cas les signes de cette complexité écrasante. Les multiples champs des sciences concernées, expérimentaux à foison, débutent à peine depuis quelques décennies l'exploration vertigineuse du Multivers* informationnel. C'est un pan entier des sciences qui, à l'instar de disciplines soeurs (je ne développe pas, il y a quantité d'articles de fond sur le sujet), va déployer pleinement ses voilures dans un très proche avenir.

Tout ceci pour confirmer vos dires : on aurait du mal à comprendre qu'il n'y ait pas - je vais plus loin, à la pousse même, à l'école, déjà - de véritables tentatives de former à l'idée minimale que face à l'écran de télévision, l'illusion du libre-arbitre, notion d'une volatilité extrême, est soufflée par un vent cosmique impérieux et que la première chose qu'il convient de savoir est : quel phénomène vient de nous en débarrasser, comment et pourquoi ?

Plus tard, on pourra se demander pourquoi vivions-nous avec cette illusion d'un libre-arbitre de la compréhension, initial, "naturel" à minima, suffisant en tout cas pour que tout un chacun (le quidam lambda) dispose du meccano de base du téléspectateur autonome. Illusion la plus néfaste à la citoyenneté - et bien sûr la plus répandue -, pour peu que les carottes ne soient pas confites en pots d'abris anti-atomique alpins depuis assez longtemps pour que discutailler encore démocratie à cette heure frise une forme perverse de comble métaphysique du ridicule goûté avec délice par des Topor ou Desproges en ailes blanches. Mais ça ne tuerait pas, dit-on...


* (Non, pas le multivert Dany le Rouge. Multivers est un mot théorique bien trop metaphorisé à toutes les sauces. Je ne devrais pas, Mais je n'ai pas trouvé mieux...)
A l'intention de celui ou celle qui est légitimement en colère, qui en a assez du prêt-à-penser, de l'intimidation intellectuelle, de la séduction morbide.

Mettez de côté pour un temps Calvi, Chabot et les mises en scène partisanes.

Essayez de repérer le langage direct : l'intelligence et la clarté réunies. Pas besoin de jargon pour énoncer clairement les enjeux de fond en politique. Défend-on l'intérêt général ou bien les copains de classe? A droite comme à gauche la question se pose en ces termes. Cependant la droite ayant la fâcheuse tendance à se soumettre au plus puissant -qui est là parce qu'il le vaut bien-, et le centre lui emboîtant le pas aux assemblées, il me semble que la défense de l'intérêt général est plutôt un concept de gauche de gauche par les temps qui courent. Mais je m'égare volontairement.

Ensuite, la culture médiatique est un gros nid sans cesse remis à l'ouvrage, de temps en temps allongez-vous bien au chaud dans votre nid douillet, et discernez la sincérité dans la parole médiatique. Avec de la patience et du suivi cette parole est assez facile à percevoir. Elle est rare et précieuse. Une parole sincère ne flotte pas dans l'abstraction des idées, elle respecte l'intelligence de l'interlocuteur. Elle se met en action à son service, et c'est bien la moindre des choses venant du politique qui prétend le représenter. C'est aussi la méthode de l'enseignant malin.

D'ailleurs j'approuve : c'est d'abord à l'école que s'éveille le citoyen. Les outils de création et d'analyse de la forme audiovisuelle sont à transmettre d'urgence.
Il est savoureux de constater combien la tentation est forte, pourtant sur un forum de décryptage, et alors qu'il est question très précisément de systèmes, prescriptions et formatages, de devenir soi-même prescripteur, conseiller généraliste en réception, donc en émission, et, le faisant au nombre, soi-même normatif, Potentiel émetteur de la norme future. Aurait-on déjà vu ce phénomène se produire ?

Car s'il existe une recette pour discerner le bon grain (l'intérêt général et la sincérité) de l'ivraie (la future catastrophe), ceci assez facilement, "allongé dans un nid douillet", rien qu'avec "un peu de suivi et de patience" et le mode d'emploi tenant en trois lignes : "Une parole sincère ne flotte pas dans l'abstraction des idées, elle respecte l'intelligence de l'interlocuteur. Elle se met en action à son service, et c'est bien la moindre des choses venant du politique qui prétend le représenter. C'est aussi la méthode de l'enseignant malin.", vous allez faire fortune ou bien, puisque vous semblez avoir l'intention d'en faire don, entrer dans les dictionnaires.

Cet arbitrage à priori, qui a déjà condamné toute complexité langagière, assimilée de facto au jargon (langage opaque par localité, avant toute intention), coupable des volontés paradoxales de l'intimidation intellectuelle et de l'inefficacité politique, lancé après une accroche-titre fortement inspirée du merchandising - un virus qui touche tout, je vous l'accorde : "A l'intention de celui ou celle qui est légitimement en colère, qui en a assez du prêt-à-penser, de l'intimidation intellectuelle, de la séduction morbide." (qui sonne également comme le début de la chanson des restos du coeur, comme quoi), comment le percevez-vous, si vous vous défaites de l'idée - je sais, c'est épouvantablement difficile - que Vous l'avez commis ? Comment en percevez-vous les enjeux, les vibrations, puisque c'est un peu ainsi que nous recevons la prose de l'autre, nos milliards de cordes vibrant, et bien sûr pas à l'unisson, ce serait trop simple - et ennuyeux ?

Je ne suis pas en désaccord avec toute votre contribution. Les bancs de classe perpétués (au propre à l'assemblée Nationale) sont évidents tandis qu'un certain pragmatisme pédagogique ne m'est pas étranger, par exemple.
Mais voilà : Votre grille a prédéterminé que je ne suis pas sincère, puisque je ne suis pas obsédé par la clarté et que, comble, je me goberge dans l'abstraction intellectuelle, péché éliminatoire.

D'ailleurs, que viennent faire la patience et le suivi, puisque la grille de détection que vous proposez a déjà - automatiquement* - arbitré et ôte à cette qualité attentive les conditions d'une révision ? Et le respect de l'intelligence de l'autre, n'est-il pas bien davantage évident lorsque l'interlocuteur ose défier la clarté pour l'entrainer dans des lieux moins faciles, aux couleurs moins tranchées, aux dégradés plus subtils ? L'intelligence de l'autre est-elle bafouée par celui qui ne part pas de l'a priori qu'elle se noiera dans la "pensée abstraite" ?
Bref, toute utilisation un rien ludique d'un lexique pourtant universel, doit-elle être invariablement suspecte ? Rocard ne passe pas votre examen de sincérité. Était-ce prévu ? Pensez-vous vraiment que l'existence des réseaux sociaux informatiques peut pallier la disparition de pans entiers des constructions cognitives** nées de l'apprentissage par l'effort conceptuel, entre autre ?

Sur ces questions précises, et tout en étant bien conscient que malgré l'amour des choses concises, il y a des bibliothèques qui rongent ici leur frein, je suis tout ouïe. Et remarquez que j'ai fait des efforts de clarté quasi insoutenables. Rien que pour vous.

* On pourrait peut-être imaginer un détecteur d'intégrité/révélateur d'intérêt général, type application iPhone, doté d'une capacité d'apprentissage... Tiens, et même couplée avec celle d'@si...
** tenez, le curseur du jargon, vous le placez où, là ? Parce que le deuil du style, dans un type extrêmement précis de situation, oui, mais cinq lignes d'approximations pour pallier chaque mot trop compliqué pour le lecteur chéri forcément handicapé de manière majeure à l'usage de sa langue, non. Et si tendre je suis beaucoup trop, là, je ne sais pas bouger. C'est trop important.
Merci pour vos contributions Chronophagos, qui ont lancé ce débat à l'intérieur du débat. Si vous dénoncez un engagement dans ma réponse, j'assume ma subjectivité. Je n'ai pas de remède miracle car je ne crois pas trop à l'objectivité en matière politique, économique, sociale et médiatique. Je crois davantage au pluralisme.

Mon propos est difficile, contrairement à ce que vous laissez entendre par vos simplifications subtiles. Je pars du principe que ce sont nos humeurs qui nous gouvernent, malgré nous. Ce n'est pas nécessairement un handicap. Certaines humeurs sont fertiles. Je commençais donc par évoquer la colère face au prêt-à-penser. La colère et le sentiment d'injustice sont des motifs légitimes pour cesser de se laisser intimider par un certain jargon prétentieux, qui cherche à faire croire que la politique est affaire de spécialistes. Qu'il n'existe pas d'alternative. Ras-le-bol des déclinologues et des sophistes qui travaillent pour les copains de classe !

Certes pour penser par soi-même chacun part d'une culture, de connaissances, d'analyses. C'est un chantier permanent. J'ai choisi comme image le nid sans cesse remis à l'ouvrage. Cependant parfois il est nécessaire d'arrêter de couper les brindilles en quatre. Faire confiance en la solidité du nid et s'y poser. Prendre le temps de méditer, faire de la synthèse en se basant sur son ressenti, son expérience, sa propre action créative. C'est aussi extrapoler, faire confiance en la capacité populaire à s'émanciper, comme l'Histoire nous l'enseigne.

Alors, lorsqu'une parole publique entre en résonance avec à ce souhait d'émancipation individuelle et collective, pas besoin d'un détecteur automatique d'intérêt général. Ça vibre tout seul en soi. Et même s'il faut du temps pour dégager une cohérence, analyser, vérifier la sincérité et la capacité d'action du politique, afin que la confiance accordée à cette parole publique finisse par s'incarner dans un vote ou un engagement, dans le fond nous nous mettons en mouvement lorsque nous assumons nos pulsions.

Pour terminer voilà deux exemples radicaux qui me tiennent à coeur. Quand la parole sincère s'oppose aux déclinologues et aux sophistes.
Cliquer ici. Xavier Matthieu face à Nicolas Baverez et Jacques Attali.
Cliquer ici. Jean-Pierre Brard : Retraites et richesses.
Il me serait évidemment beaucoup plus difficile de ne pas être d'accord avec celle-ci, si jamais je tentais l'inutile artifice.

Pour ce qui est de vos exemples,

Matthieu me touche et m'effraie, victime de classe malgré sa superbe, et ce de quelque manière que l'on présente ou manipule le rubik's cube. Il y a tant à dire... La boîte de Pandore est ouverte et ce n'est que le cul de ceux qui ont fait la bêtise de l'ouvrir qui assurent son étanchéité, pardi, puisqu'ils n'avaient d'autre choix que de, parant au plus pressé, s'asseoir sur le couvercle une fois l'irréparable accompli. Il m'a semblé en voir un, d'ailleurs, dont l'autocritique attendra sans doute le prochain Big Bang.
Un débat encore une fois tentaculaire, qui ne concerne pas que la Finance, l'auto-gestion, et même l'Education, mais qui touche à l'ensemble d'un monde. Pas seulement comment y arriver ou plus justement, mais arriver où ? Question politique initiale, mère de toutes les autres, question de la fin avant celle des moyens, pourtant quasiment éteinte tant la doxa est de granit et sa domination d'acier. Il n'y a qu'un seul monde, et une seule façon de s'y rendre. Il n'y a que des gauchistes des allumés et des abrutis droitsdel'hommistes (on invente des mots spécialisés dans un seul but : moquer, détruire) pour penser autrement.

Tandis que je jubile pendant la danse grinçante de JP Brard, au style et à l'efficacité si rares que je lui pardonne ses petits ad hominem. Il se ressaisit d'ailleurs après avoir tenté d'initier une glissade bettencourtoise qui aurait pu l'envoyer, emporté par sa vélocité gracile, s'écraser bêtement contre l'avocatier. Mais quel archet !

Je précise que je parle également en toute subjectivité : je vote. Et de toute façon, exception faite de la recherche scientifique, difficile d'en effet prétendre, en dehors de la commode sincérité, à l'objectivité et la méthode sauf si, à l'instar des chercheurs, on les fait siens sans jamais faiblir. Et encore, les exemples abondent malheureusement de l'usage détourné des pedigrees universitaires à toutes les fins que votre imagination peut soumettre à la sagacité critique.

Mais puisqu'il s'agit de marronniers, ils refleuriront bientôt...
Moi ce qui m'étonne, c'est que l'on déclare un gagnant et un perdant sans expliquer de quoi? On comprends plus ou moins qu'il s'agit de savoir qui sera et gagnera au deuxième tour de l'élection présidentielle sans se préoccuper de la qualité du message politique (quand il y en a un): a-t-il été compris ? Par ailleurs il est facile aux journalistes de décréter comme ça que l'un ou l'autre a gagné, on se demande s'il ne s'agit pas en fait de prouver que les agences de communication sont indispensables:
en 1974 on nous a expliqué que Mitterrand avait perdu à cause "du monopole du coeur" et de "vous êtes un homme du passé", en 1981 le même gagne après des années de luttes dans l'opposition et la constitution d'un nouveau parti socialiste dont il est le secrétaire, mais on nous explique que c'est grâce à Jacques Séguéla et la force tranquille, et le même vieux se fait réélire encore grâce à Jacques et "la génération Mitterrand" !! Les 7 ans de présidence n'auraient bien entendu aucune incidence. En 1995 le secrétaire du PS Jospin, qui est un pisse froid très mauvais communiquant, est certes battu au 2 tour mais arrive largement en tête au premier tour à la surprise générale et prépare ainsi la victoire législative qui suivra pour être cependant éliminé au premier tour de l'élection suivante à cause d'un facteur sans moyens et pas non plus spécialement rigolo.
Croit-on vraiment à ce genre de notation? Ségolène a-t-elle été si mauvaise dans le débat avec Sarko? Si oui, sûrement pas plus que l'autre!
Et pourtant! Au lieu de se fixer sur des combats de catch audio-visuels, il serait peut-être aussi intéressant de noter l'efficacité de la communication pour faire avancer des idées: sur le registre de la lutte contre les corruptions et la transparence, il me semble que madame Joly n'est pas mauvaise, et c'est déjà pas mal. Un autre bon communiquant d'idées, on s'en souvient, était René Dumont.
À votre santé!
Personnellement,j'ai vu l'émission de Calvi.Je n'ai pas trouvé Eva J. mauvaise.Il est vrai que son accent peut gener(ou plaire!)et qu'elle n'était pas assez mordante(bien qu'elle soit femme de caractère,elle l'a prouvé par le passé!),mais ce qu'elle a dit était intéressant.Je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas dire,si elle le pense(et,je le pense avec elle)qu'il faut taxer les riches car c'est évidemment la seule solution!Biensur,qu'elle a besoin de quelqu'un pour l'aider.Personne ne connait tous les sujets à fond et ne peut répondre à tout.Quand on passe à la télé ou devant le public,il faut se préparer,mais encore faut-il que les journalistes ne trahissent pas l'invité en lui faisant affronter d'autres adversaires que ceux prévus.
Pour moi ceux qui ont été nullissimes, c'est bien Pinguot et Lipiez dans cette émission là !
Pinguot qui taxe la majorité de "l'auditoire" des candidats à l'élection présidentielle de "peu éclairé" autant dire qu'il méprise le "bas-peuple" et les prend pour des cons... Et Lipiez qui n'arrête pas de répéter et de s'en gargariser : "elle a fait une erreur !" ... Tsss
On a un scoop : Ardisson et Baffie tapent.

http://monq.biz/article-3602-Action+Discrete+_+Alors+on+tape.Q
Yves Calvi qui parle de populisme ? Lui même en fait souvent...
D'ailleurs j'ai regardé une autre émission de France 2 que je n'avais pas regardé depuis longtemps (ne regardant plus la TV qu'occasionnellement) :
Il s'agit de "Complément d'enquête" du 15/11/2010 sur les "fils de". Vraiment déçu par cette émission que je résumerais par : les artistes sont gentils, les élus politiques sont cyniques et les journalistes sont travailleurs.

Merci à ASI pour cette émission intéressante.
Très intéressante émission qui éclaire des parties de la tambouille pré-prestation télé des candidats.
Ce Denis Pingaud est vraiment formaté dans le moule politico-médiacrate, c'est triste de voir un homme aux idées si compartimentées (élection=compétition, se recentrer sur les questions qu'est censé se poser son électorat de base, politique=un métier,...).
Il est bien dans le système, c'est pas avec de gens comme lui que la représentation politique puera moins l'opportunisme et la course au pouvoir, et que les médias arrêteront de resservir la même soupe (avec les experts, les personnalités, les intelligents, qui nous expliquent comment on doit penser, "croissance" et tutti quanti, pendant que les vrais gens, eux, sont juste bons à jouer dans Koh Lanta ou les Chiffres et les Lettres). J'ai arrêté de regarder la télé, à part Arte de temps en temps, et Arrêts sur Images, les tristes mines de tous ces médiacrates ne me manquent pas.
Les idées qu'affirme Denis Pingaud sur la communication politico-médiatique m'ont rappelé certaines interventions télévisées de José Bové, où, moi qui le soutenais, je le trouvais radoteur, en train de rabacher un discours prémaché dont j'étais déjà convaincu, peu incisif, politiquement correct, compassé et pour tout dire insipide.
Je me demande si Bové, dont l'enrolement dans la clique médiatique de Cohn-Bendit n'est pas pour moi ce qu'il a fait de mieux, n'a pas suivi les conseils d'un bonhomme genre Denis Pingaud (ho ben dis donc, en écrivant je viens de taper Pingaud sur google et je vois qu'il a été un proche de Bové justement, et que c'est un éminent communicant, un publicitaire quoi, ça explique pourquoi son discours m'a horripilé !...).
Par ailleurs Lipietz est pour moi un des seuls verts crédibles en France , mais je l'est déjà vu plus incisif que dans votre émission.
Si Eva Joly pouvait lire ce forum, je lui dirais : ne changez pas, pourquoi vous vous excusez ? vous semblez quelqu'un d'authentique et d'honnête, ça se fait rare en politique française, surtout justement chez les verts (Voynet, Cohn-Bendit, Mamère, ..., que de gesticulateurs voire de tartuffes, pour un parti bobo-isé à outrance). Vous me donneriez presque envie de revoter pour les verts, voilà !
Mais j'avoue que si Didier Porte se présentait, c'est pour lui que je voterais.
Didier Porte président ! il pourrait unifier dans la clandestinité tous les courants de cette mystérieuse "ultra gauche" dont parle DS...
Salut à tous,
J'ai trouvé Mr Lipietz globalement largué, il ne comprend rien à la scène télé, très cruelle: Ardisson, dans l'extrait, se fiche ouvertement de sa poire et plante littéralement sa campagne. Et il ignore que Calvi, Chabot et cie sont des acteurs politiques de droite, venant tjs à la rescousse d'un Barouin ou consort et parallèlement enfonçant le clou dès que vous montrez une faiblesse.
A part la po éco de Keynes et la redistribution que j'approuve, je trouve peu ordonnées ses idées politiques, ses positions sur les institutions Europ me semblent périmées voire folles: exemple Il dit condamner le choix de faire payer la crise (des banques) par les pauvres mais son groupe vote et signe des 2 mains les libéralisations en flux continus cfhttp://clampins.superno.com/2010/11/rapport-beres-et-foutage-de-gueule-des-eurodeputes-ps-et-ee/ Pilier retraites privées, dette publique contrainte , BCE naze , etc... (Madame Joly est à la commission ?)
J'ai trouvé Mr Pingaud assez lucide notamment sur Eva Joly et son passage télé etc... Mais suis en désaccord avec ses propos de deuxième partie i.e tout ce qui suit l'apparition de Duflot . Duflot est excellente et il la dénigre sur des considérations qui m'apparaissent louches, plus idéologiques que fondées. (Serait-elle populiste, comme le sieur Mélenchon dont on ne prononce le nom que du bout des lèvres? Le danger étant celui-là et non le scrutin censitaire, les politiques néolibérales de l'a- démocratique Union Europ.ou l'extrême-droite)
Comme si des populistes prenaient le pouvoir sans l'accord ou l'appui des puissants medef locaux...Tu parles.
Quant à Eva Joly, elle est au poil, les medias eux entravent la démocratie. Et votre programme lui est quoi? où? A la commission U.E?

PS: en ces mois de facture HALLUCINANTE de gaz (2 mois de revenus= 10 ou 12? mois de facture gaz )
Salop d'avoir privatisé et financiarisé le chauffage!, j'apprends par hasard que les cours ont CHUTE de 30% !
" Le marché gazier jusqu'alors corrélé à celui du pétrole est en train de devenir un marché indépendant sous l'effet de la découverte de gaz non conventionnels aux Etats-Unis.les cours du gaz se sont effondrés: de 13 dollars le million de BTU, ils sont tombés à moins de 4 dollars.Cette chute s'est répercutée sur les marchés européens, d'autant que les principaux pays producteurs de gaz (Qatar, Norvège, Algérie, Venezuela) sont accourus sur le vieux continent pour écouler des productions qui n'ont plus de débouchés aux usa.
Sur le marché spot européen, les prix ont à leur tour chuté de 30 à 35%.
Pendant ce temps, les tarifs gaziers en France ont continué d'augmenter. Depuis 2008, date de la privatisation de Gaz de France, les prix ont augmenté de plus de 30%. En 2010, GDF-Suez a obtenu encore 2 hausses successives en avril et en juillet, représentant un total de 15%, tandis que l'Allemagne diminuait les siens dès le second semestre de 2009 de 23%, selon Eurostat. " source mediapart
Les Verts ou/et EEcologie pourraient en parler.?
Mon avis sur tout ça est que les trois (ou quatre si on compte Calvi, et vu son intervention, on peut le compter...) intervenants du débat sont mauvais, pour des raisons différentes. La sortie d'Eva Joly sur les banques au même niveau de profit que les trafiquants de drogue n'apporte rien au débat, et elle n'arrive absolument pas à rebondir quand Calvi lui parle des propositions vertes pour le budget actuel et bafouille. De l'autre côté, l'argument d'Eva Joly n'a rien de populiste, il est juste hors-sujet, et la réponse de la bande des 3 n'est qu'une utilisation pavlovienne d'un élément de langage. Je ne suis pas sûr qu'Eva Joly ait besoin d'un coach média pour mieux parler ou lui préparer des éléments de langage ; par contre, elle a de toute évidence besoin de mieux connaitre ses dossiers pour pouvoir répondre du tac au tac. Son expression orale n'est pas mauvaise, c'est son fond qui n'est pas assez étayé pour résister au débat.
"Pourquoi les vers sont-ils si mauvais sur les plateaux télé ?"

Peut-être parce qu'on les asticote trop ?

Sinon, bravo Didier Porte !
En plus de la sensibilité et des valeurs que l’on veut défendre et promouvoir, la politique c’est aussi un métier.

Une des figures très importante de la politique est celle du Tribun (orateur populaire et éloquent), celui qui sait parler aux foules, à la télé de nos jours.

Il y a une arène madiatico-politique avec ses rétiaires (ou ses rhéteurs) et ses gladiateurs et… le peuple qui lève ou baisse le pouce.

Au début de l’émission AL ne devrait pas dire que NM et CB ne sont pas au niveau (même si c’est vrai).

1- Ne jamais sous-estimer l’adversaire surtout en politique
2- Trop d’orgueil nuit à la lucidité
3- On attend toujours d’un politique qu’il sache se battre dans un débat

« Il lui faut un coach » avoue AL !!

Europe-Ecologie en aurait un pourtant, ce serait Daniel Cohn-Bendit ! Sil se présentait, E-E serait assuré de dépasser les 15% comme aux européennes.

DCB est un tribun tout comme Jean-Luc Mélenchon ou même (avec une autre sensibilité) Le Pen.

Donc, même de grande valeur il ne faut pas être un amateur en politique. La politique c’est se frotter aux foules et aux opinions et comme le disait Aimé Jacquet à Robert Pires : « Il faut muscler son jeu » !

Et n’est-ce pas dans l’apprentissage de l’échange de la parole que nous apprenons à être citoyen et à fortiori un politique ?

Denis Pingaud : très pertinent et lucide. Cela donne envie de lire son bouquin.

Emission intéressante.
La dernière prestation télévisuelle d'Eva Joli pouvait-elle être un sujet en soi ? Certainement pas.

La prestation de Lipietz il y a dieu sait combien d'années... pas davantage.

Arrêt sur images ne cesse pas de se tromper de sujets.

On sombre..., lentement mais sûrement.


___________

Serge ULESKI littérature et actualité
Excellente émission ; la crédibilité de calvi en a pris un coup ,mais pourquoi Hollande et Baroin ne sont pas venus ?
Madame eva joly continuez , laissez les médiocres mais néanmoins "très bons à la télé" à leurs éléments de langage !
Cécile duflot a le sens de la formule et de la répartie mais elle sonne un peu creux ; son épisode je prends le train , j'en fais des tonnes de communication et je repars très discrètement en avion a porté un coup à sa " crédibilité " , elle a un côté "donneuse de leçon"dérangeant .
Au fait, c'est qui ce Denis Pingaud? Me suis marrée en découvrant sur internet que la "rumeur" en avait déjà fait le coach de José Bové, et qu'il avait déjà démenti en disant que c'était sa vie privée. Me suis demandée s'il ne lance pas lui même des rumeurs pour les démentir ensuite, ce qui fait qu'il démultiplie sa présence dans les médias. Qui a l'air encore modeste. A-t-il une rolex?
Attendez de compter le nombre de mots par page?

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Dix euros pour un livre de 100 pages c'est pas donné je trouve. Personnellement mon bouquin édité à flux tendu, à très peu d'exemplaires comparé à celui d'ASI, coûte 16 euros pour 200 pages. Donc dix euros pour un book pré-édité (j'imagine) à beaucoup d'exemplaires et ne faisant que 100 pages c'est un peu trop à mon gout. Non ?
Je trouve les deux invités calculateurs. Ils semblent n'être habités par aucun engagement. Entre l'un qui demande à son coach ce qu'il doit dire à la radio, et l'autre qui prétend que la politique est un métier et qu'il s'agit d'abord de cibler les électeurs, je suffoque.

Non. En République Française la politique n'est pas un métier. C'est un mandat qu'on exerce au nom du peuple français. Il est significatif que ça soit Nicolas Sarkozy qui ait ouvertement professionnalisé la fonction politique, pour mieux se plaindre de son métier difficile.
Cliquez : Mon métier est difficile.

Si vraiment c'est devenu un métier, et si ce qui compte c'est de cibler un électorat, alors le métier de politique vaut celui de coach. Un bon coach du peuple est réaliste : son client le paye en voix. Quant aux lobbies, ils se payent de mots, et leurs voix portent loin, jusqu'à Bruxelles...

Le peuple est devenu un problème, en particulier depuis le vote NON français et hollandais à la Constitution de 2005. Comment contourner ce bug ? En ayant du métier : de l'expertise, de l'expérience et surtout de l'habileté. Voilà où se situe l'extrême-centre européen qui aimante à lui la plupart des formations politiques. Une machine technocratique déconnectée, qui ne puise plus son énergie que dans quelques lobbies assez puissants pour la faire tourner.

Alors, chaque nouvelle élection devient un problème pour ces énergumènes : comment faire semblant de répondre aux questions économiques, sociales et écologiques sans remettre en question le modèle néo-libéral capitaliste ? Comment démocratiquement continuer de faire pression sur les salaires ? Comment démocratiquement privatiser l'école publique ? Comment démocratiquement trouver des nouveaux terrains de chasse pour la spéculation financière ?
Cliquez : Spéculation sur la pluie et le chômage.
Comment démocratiquement enrichir toujours plus ceux qui sont toujours plus riches ?

On comprend qu'inévitablement, après avoir fait vaciller les principes d'Egalité et de Fraternité, cette mécanique finisse par menacer la liberté et la paix. On peut légitimement s'inquiéter avec Emmanuel Todd de l'avenir du suffrage universel. On peut craindre la guerre. Dans une guerre contre l'Iran déclarée aux côtés d'Israël, de la G.B. et des U.S.A., les émeutes qui ne manqueraient pas d'arriver en France provoqueraient à coup sûr l'Etat d'urgence, avec le couple Hortefeux Sarkozy aux commandes. Redouter le pire, c'est le meilleur moyen de ne pas être pris par surprise.

Pour conclure positivement, si effectivement Eva Joly confirme sa singularité, et qu'elle choisit d'affronter efficacement le capitalisme pour défendre l'écosystème humain et rétablir la justice sociale, alors il ne lui reste plus qu'à faire programme commun avec le Front de Gauche, et ainsi prendre collectivement la tête de la gauche dès le premier tour de l'élection présidentielle. Au nom de l'intérêt général. La sincérité commune d'Eva Joly, de Jean-Luc Mélenchon, d'André Chassaigne, de José Bové, et -pourquoi pas?- d'Olivier Besancenot, sublimerait les quelques maladresses dérisoires de leur parole publique.
Hello a tous,

En préambule, merci à Didier Porte qui m'a fait beaucoup rire et a Mr Lipietz qui à de l'humour.

J'en arrivait comme vous ces derniers temps à essayer de voir si E.Joly pourrait devenir présidente, ayant mis de coté les idées politiques n'ayant pas suffisamment de connaissance, et je m'aperçois qu' A.Lipietz, E.joly, et sans doute les verts en général focalisent leurs regards sur la forme et non le fond (vers 35 min) "l'accent et son age c'est ça son problème" et après tout un couplet sur : "est ce qu'ils veulent un mitterand après un sarkozy sautillant" on est quand même dans le marqueking pur et dur là, c'est vraiment qu'un produit même pour eux. Et en définitive ils semblent peu à parler du contenu et beaucoup du contenant. Eva joly est une bouteille de Coca, j'ose le dire.

Quand au terme de populiste qui semble attirer de plus en plus de monde ces derniers temps, je ne vois pas non plus le soucis, dans le miscrocosme médiatique c'en est peut-être un, mais en dehors de au comptoir du coin, je suis pas sûr.

En tout cas émission très agréable, merci.
Sur l'accusation de populisme, pourquoi n'assument-ils pas une bonne fois pour toute en disant :
"je préfère être du côté du peuple que du côté de l'élite, et si cela vous pose un problème, tant pis pour vous." ?
Le fait, pour Liepitz, d'avoir été mauvais en son temps le qualifie-t-il pour donner des enseignements aujourd'hui ?

A voir sa prestation, je suis loin d'en être persuadé...

Qu'Eva Joly ait besoin de quelques conseils professionnels en matière de communication, c'est une évidence.

Sa "zone proximale de développement" en cette matière lui permettra-t-elle de ne plus se planter, j'en doute un peu...

Il me semble que Cécile Duflot aurait beaucoup moins de travail à faire sur elle-même pour parvenir à être une candidate digne de ce nom.

S'il faut investir dans des séances de coaching chez les verts, autant que ce soit pour elle.
C'est pas Eva Joly qui est mauvaise à la télé, c'est la télé - que je n'ai plus depuis des années- dans son ensemble qui relève de la nullité absolue.
Que Nadine Morano soit bonne à la télévision, suffit d'ailleurs à prouver le niveau de médiocrité de cette dernière.
Que ASI ait été viré aussi d'ailleurs :-)
Ouch...

L'évocation par Lipietz de la mort de sa compagne fait très mal.
Parce qu'on sent qu'il n'est pas dans le discours électoral ou politique, mais dans celui du type qui a souffert...
"Pourquoi les vers sont-ils si mauvais sur les plateaux télé ?" -

Rhôôôôôôôô...
Parce qu'ils bouffent les tables en bois ?
Quelle déception que le débat se focalise sur le cas Eva Joly !
J'avoue que j'ai mauvais fond : quand j'ai lu dans l'intro "le débat politique traditionnel, version Yves Calvi ou Arlette Chabot, est-il compatible avec l'expression d'idées originales ?", en gros que semblait se discuter la légitimité du débat contradictoire (en particulier débat médiatique) comme dispositif démocratique, je me délectais de voir ce qu'allait en faire Schneidermann, fervent partisan du débat contradictoire (souvenons nous de l'"affaire Bourdieu"). Bah il évite la question.

Caramba, encore raté !
... et on voudrait les lui ôter.

Elle a les couilles de dire des évidences que tout le monde a en tête. Evidemment que les 8 milliards de profits dans la poche des actionnaires de la BNP posent question lorsqu'on met en parallèle les restrictions budgétaires dans des postes aussi importants que l'éducation et les sacrifices qui sont demandés aux Français en matière de salaires, de droits sociaux, à cause de "la crise".
Ce n'est pas du populisme de dire que les banques génèrent des richesses démesurées, mal réparties et qu'elles sont incapables de s'assumer en tant que responsables directs de cette crise : c'est du simple bon sens. Et ce n'est pas un quelconque populisme mais a contrario, l'auto-censure et la langue de bois généralisées chez les élus qui sont en grande partie responsables de la désaffection des citoyens pour la politique.

A bas la dictature des coaches et conseils en communication, ces boutiquiers frileux avec leur prétendue science infuse de ce qui choque les Français ou de ce qui les caresse dans le sens du poil. Denis Pingaud disait que le discours d'Eva Joly rapporterait plus de voix à Besancenot qu'au Verts, d'abord qu'en sait-il, et au nom de quoi s'interdirait-on d'aborder certains sujets pour la seule raison qu'ils "appartiennent à la boutique d'en face" ?

Le problème de la politique en France, ce n'est pas le manque de tact ou de politiquement correct. Des langues de bois qui remuent mollement, des couleuvres avalées, des saletés mises sous le tapis juste pour contenter certains, on en a à longueur de journée. Le problème de la politique en France, c'est le manque de leaders qui savent regarder la réalité en face, pointer du doigt les problèmes réels et remettre en cause le système pour engager les transformations qui s'imposent.

Des "bourdes" comme celles d'Eva Joly chez Calvi, moi j'en redemande. Elles sont salutaires pour la politique de ce pays !
Eva Joly a été magistrate, sa posture est celle d'un magistrat qui écoute, interroge et reste en retrait. Quand un magistrat, qui est là pour dire le droit, est mis en difficulté sur une question de droit, il temporise, réfléchi et remet en question son raisonnement car au moment de décider il n'a, en principe, pas le droit de se tromper. Sa décision une fois rendue peut-être contestée et dans cette hypothèse ce n'est plus lui qui en a le contrôle mais un autre magistrat qui confirmera ou infirmera sa décision. Dans la première hypothèse, sa décision prend davantage de hauteur et revêt une portée plus large, dans la seconde l'erreur de droit met à terre le raisonnement du magistrat qui n'a pas la possibilité de se reprendre. Ce n'est pas sans conséquence dans l'esprit de ce magistrat. La posture est donc de prendre de la distance face à une difficulté.

Cette posture se veut objective et indépendante de toute influence politique (je dis le droit tel qu'il existe, je ne le fais pas, tout au plus je peux l'interpréter.) C'est une culture, c'est un engagement, c'est une vocation qui à mon sens sont contradictoires avec la "compétition" électorale ultra médiatique qu'est la présidentielle même si le président de la république est le premier magistrat du pays.

Cette contradiction est d'autant plus évidente aujourd'hui que cette compétition est devenue totalement dépendante de la communication : Eva Joly a baigné dans la culture du fond (le problème) qui induit la forme (les textes de loi qui répondent au problème) alors que la communication baigne dans la culture de la forme (comment les choses - ou le rien - sont dits) qui sert le candidat et non pas le fond (le programme politique.)

Eva Joly ne peut pas être une bonne communicante car elle est habituée à utiliser la forme au service d'un problème et non pas pour mettre sa personne en avant. Elle est en décalage et ce serait bien que nos politiques pense à cette posture qui est infiniment plus saine.

Je suis surpris que cette culture de magistrate qu'a été Eva Joly n'ait pas été évoquée pendant l'émission.
Si le coup de changer les invités au dernier moment devient récurrent il reste une chose à faire. Pourrir l'émission. Poliment, mais fermement. Ce mettre hors débat tout en essayant de parler de ses propositions.
Le poids de l'invité comme celui du sujet débattu et très important. Il faut voir le nombre de débat en forme de thérapie géante pour la gauche, le poids médiatique des minus type Valls Colomb et cie du PS qui sont invités quotidiennement et uniquement pour briser leur propre parti sur tout les sujets. L'humiliation des "moins copains" ou des moins puissants, par exemple mardi soir Chabot a allumé 10 fois Duflot sur "sa" fatigue. Il faut discréditer immédiatement tout ce qui s'écarte un poil de ce merveilleux système qui finira par faire notre bonheur. Même Jacques Julliard vient de craquer il n'y croit même plus aux conneries qu'il a raconté pendant des années coincé entre des pubs Rolex et des baraques à 2 000 000 d'euros.
1000 merci à Didier Porte pour cette très bonne chronique !
Bonne émission ! Merci :)
ce liepietz il n'a toujours pas atterri,putain il est a coté du banc le mec,3 plombes pour repondre a DS,loin d'etre con en plus mais un peu a l'ouest
Cette émission m'avait fait sortir de mes gonds. Je ne les ai pas trop retrouvés depuis.

Cependant, ces accusations de "populisme", dont il apparaît de plus en plus qu'elles sont des automatismes, des éléments de langage servant de "contre-feux" (cf. Yéti @ Rue89) m'ont donné l'envie de revendiquer le populisme comme étant une attitude bonne et positive.
Et puisque le populisme possède une face obscure, que celle-ci s'appelle désormais POPULACISME.

Redéfinition du populisme, redéfinition de la populace et définition du populacisme, pour la mise au point d'une contre-insulte au pouvoir tout aussi déstabilisant que l'injure originelle. Pour que les Morano enragent : POPULISTE vs POPULACISTE... Relancez-leur leurs crottes à la figure, avec du puol en plus ! Yo !
Pour la comparaison Eva joly, cécile Duflot.
C'est injuste pour Eva joly, car ses interlocuteurs sont très différents. Ce n'étaient pas des chiens qui aboent des idioties, mais ils restaient suffisant dans les questions fonds malgré tout.
Arlette Chabot
Les Chabot-Rohan sont une vieille famille de nobles
devise « Roi ne puis, prince ne daigne, Rohan suis ». En clair: Je ne suis pas de sang royal, cela ne m'intéresse pas d'être prince, je suis Rohan.

La Maison de Chabot a pour origine le Bas-Poitou.
François Marie Arouet, dit Voltaire originaire d’un petit village du nord du Poitou.

En 1726, au théâtre, Voltaire fit une remarque habile au Chevalier de Rohan, un jeune noble, qui comprit que Voltaire le méprisait. Pour se venger, Rohan fit rosser Voltaire par ses gens, tandis qu'il regardait la bastonnade de son carrosse. Bien qu'il n'ait pas été très athlétique, Voltaire prit des leçons d'escrime et voulait provoquer Rohan en duel. Pour éviter une affaire, la puissante famille de Rohan fit publier une lettre de cachet et Voltaire fut arrêté et jeté à la Bastille. Il fut relâché contre la promesse qu'il quitterait le pays et irait en Angleterre.

Wikipédia: la maison de Rohan http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Rohan
Wikipédia: la maison de Chabot: http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Chabot
http://www.visitvoltaire.com/f_voltaire_bio.htm
J'ai regardé cette émission avec Eva Joly, J.F. Kahn d'un côté et N. Morano. J'ai trouvé cette dernière d'une arrogance insupportable dans le rôle de l'aboyeuse de service. Même J. F. Kahn était inaudible tant N Morano parlait fort et je me suis demandé si ce déséquilibre dans ce que l'on entendait ne tenait pas à un réglage particuliers des micros...Est-ce possible? est-ce une pratique qui peut exister pour donner la préséance à un interlocuteur plutôt qu'à un autre?
Je suis assez d'accord avec le fait que la posture décalée d'Eva Joly est plutôt un avantage et quand on voit s'exciter les autres autour d'elle, on se dit qu'ils ne jouent pas dans la même catégorie. Ces "maladresses" médiatiques montrent qu'elle n'est pas dans le moule et ça la rend sympathique. Cela dit, je me demande si ma perception est si largement partagée. On aime bien les joutes verbales dans les débats télévisés, et on aurait pas le président qu'on a si les français étaient plus sensibles au fond qu'à la forme. Vous me direz le vent à tourner, j'attends de voir...

L'autre aspect mis en avant par Denis Pingaud, c'est qu'elle n'est pas bonne sur les fondamentaux écologistes, bref qu'elle ne parle pas à son électorat. En plus, en allant sur le terrain du "faire payer les riches", elle fait la promotion et Mélenchon et de Besancenot. A voir, de par son programme, à gauche mais pas à l'extrême gauche, et son style plus posé, c'est sur le terrain du parti socialiste qu'elle se place. Si on ajoute sa posture éthique, dont peu d'hommes ou de femmes politiques peuvent se prévaloir, elle pourrait bien donner la migraine aux ténors du PS. Si on ajoute à ça le caractère atypique de sa présence médiatique, on a peut être quelques ingrédients intéressants.

Et si ce décalage aux normes médiatiques, autant sur la forme que sur le fond, parce qu'il symbolise un changement n'était pas finalement un mode de communication politique efficace ?
Emission instructive sur ... la propagande politique .
Je n'ai pas vu la vidéo, mais j'ai lu l'article de l'évènement:
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3530

Je suis désolé, mais Morano est tout simplement insupportable, inaudible avec des arguments démagos ridicules, comme "moi je pense aux employés de la BNp madame joly".
Honnêtement, qu'elle prenne les spectateurs pour des idiots, si elle veut, mais qui tombe encore dans ce genre de panneau?
Elle ne convainc que les jeunes UMP :)

Si les français ne font plus confiance en leurs politiques, c'est bien à cause de ce genre de pratique.
C'est pourquoi je dirais que si on a l'impression qu'elle se fait écraser dans le débat, c'est uniquement si on utilise les critères d'une politique de com qui a échoué et qui prend les citoyens pour des idiots.

Eva joly a très bien fait de ne pas répondre aux provocations. Ses interlocuteurs se sont enfoncés tout seuls eux même, par leur ridicule agressivité.
Qui sort grandit du débat? Celui qui insulte et agresse bêtement, ou celui qui a l'intelligence de ne pas répondre et entrer dans des combats de coqs de politique politicienne sans intelligence?

Elle n'a pas de coach? Tant mieux il ne faut pas qu'elle en ai!
Elle ne sait pas répondre aux provocations dans ce genre de débat télé? Tant mieux elle apporte une différence!

Je trouve au contraire que sa sincérité, la rende vraie, avec ses défauts. Et du coup elle inspire bien plus confiance, que les pros de la com qui parle des heures sans rien dire.

La seule chose à retenir pour Eva Joly: C'est de ne pas venir à ce genre de débat, en étant un peu fatigué. Seul le fait de bafouiller peut lui nuire.
Mais sinon il ne faut rien changer! Car si c'est pour ressembler à tous les autres, elle ne convaincra pas les citoyens, et les laissera avec les mêmes démagos insupportables...

Bon courage à elle.
Mais un peu de sincérité et de vérité dans ce monde de requins politiques, je trouve ça très encourageant!
Preums !!! Evidemment je n'ai pas encore vu l'émission. Me faudra-t-il comprendre qu'Eva joly s'est fait piégée par le dispositif de "mots croisés". Rien d'étonnant si c'est le cas, les journalistes favorisent leurs politiques à eux. C'est-à-dire ceux dont ils s'imaginent à leurs ordres avec tout le courage qui les caractérise. Si Eva Joly doit prendre un coach, pourquoi pas Mélenchon ? Je sais il n'est pas coach, mais je l'ai déjà écrit je ne sais où, je les vois bien ces deux-là travailler ensemble. Madame Joly que faites-vous avec les Verts, alors que le Grenelle de l'environnement vient d'être définitivement et officiellement enterré, puisque le projet confié à Kosciusko-Morizet exclut le problème de l'énergie ?

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