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"Les marchés sont foncièrement vains"
Qui est responsable de la baisse de l'euro de ces dernières semaines ? Est-ce le gouvernement grec, qui a menti sur ses déficits ? L'Europe, trop timorée à porter secours au gouvernement grec ? Les marchés ? Plus largement, comment les journalistes et experts qui nous informent sur cette crise sont-ils eux-mêmes informés ?
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Chronique de Bernard Maris « L'autre économie » lundi 26 avril 2010 sur France Inter
« Économie et croissance s'accomodent très bien de l'absence de démocratie »
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10980-26.04.2010-ITEMA_20225243-0.mp3 ( fichier MP3 )
« Économie et croissance s'accomodent très bien de l'absence de démocratie »
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10980-26.04.2010-ITEMA_20225243-0.mp3 ( fichier MP3 )
Sous le poids de ses déficits, la Grèce vient de solliciter l’activation du mécanisme d’aide du Fonds monétaire international et de l’Union européenne.
En échange, des conditions drastiques devraient lui être imposées : le gouvernement grec a déjà augmenté les taxes sur la consommation, repoussé de deux ans l’âge de la retraite, baissé les salaires des fonctionnaires, arrêté de remplacer ceux qui partent à la retraite,... mais un plan de rigueur encore bien plus important s’annonce qui empêchera ainsi, en période de récession, toute possibilité de relance publique de l’économie nationale. Ceci d’autant plus que le taux d’intérêt des prêts octroyés sera de 5%, c’est-à-dire bien plus que le taux de croissance potentiel de la Grèce. Ce qui ne peut qu’engendrer un creusement de ses déficits et de sa dette.
La crise grecque est la première grande démonstration, face à la crise économique, de l’échec de l’Union européenne et de la zone euro. Elle découle de l’incapacité pour les pays européens d’accéder à des prêts de la Banque centrale européenne, les condamnant à emprunter à des taux exorbitants sur les marchés financiers. Elle provient de l’absence de politique européenne de coopération, budgétaire, fiscale et sociale, qui permette à l’Union de se porter garante de la dette d’un État membre, d’enclencher un vrai plan de relance publique (à commencer dans les pays les plus vulnérables), d’harmoniser les conditions sociales et fiscales et de faire converger progressivement les modèles économiques nationaux. C’est pourtant la seule solution pour sortir de l’impasse de la zone euro et pour réduire les déséquilibres entre des pays comme l’Allemagne, avec une faible demande intérieure et d’énorme excédents d’exportations, et les fameux /pigs/ (ou cochons, c’est-à-dire la Grèce et les soi-disants mauvais élèves de la zone euro), qui absorbent ces excédents grâce à une forte consommation interne.
Demain, l’Espagne, puis le Portugal, la Grèce, l’Irlande voire la France, devraient se retrouver dans la même situation que la Grèce. Mais les perdants ne sont pas que les Grecs aujourd’hui ou les Irlandais demain : c’est l’ensemble des citoyens européens, qui paient au prix fort la crise économique. C’est aussi l’Union européenne, qui fait entrer dans la danse le FMI et acte ainsi la soumission de son économie à une institution largement contrôlée par les Etats-Unis et l’industrie financière. Les gagnants sont, eux, du côté de cette industrie financière : responsable de la crise économique, puis sauvée par les contribuables sans réelles conditions, c’est elle qui à présent impose ses règles aux gouvernements européens et en profite en spéculant sur leur faillite.
Nous devons changer le modèle européen aujourd’hui en échec, et construire une Europe solidaire, sociale et écologique.
Attac France,
Le 23 avril 2010
http://www.france.attac.org/spip.php?article11178
En échange, des conditions drastiques devraient lui être imposées : le gouvernement grec a déjà augmenté les taxes sur la consommation, repoussé de deux ans l’âge de la retraite, baissé les salaires des fonctionnaires, arrêté de remplacer ceux qui partent à la retraite,... mais un plan de rigueur encore bien plus important s’annonce qui empêchera ainsi, en période de récession, toute possibilité de relance publique de l’économie nationale. Ceci d’autant plus que le taux d’intérêt des prêts octroyés sera de 5%, c’est-à-dire bien plus que le taux de croissance potentiel de la Grèce. Ce qui ne peut qu’engendrer un creusement de ses déficits et de sa dette.
La crise grecque est la première grande démonstration, face à la crise économique, de l’échec de l’Union européenne et de la zone euro. Elle découle de l’incapacité pour les pays européens d’accéder à des prêts de la Banque centrale européenne, les condamnant à emprunter à des taux exorbitants sur les marchés financiers. Elle provient de l’absence de politique européenne de coopération, budgétaire, fiscale et sociale, qui permette à l’Union de se porter garante de la dette d’un État membre, d’enclencher un vrai plan de relance publique (à commencer dans les pays les plus vulnérables), d’harmoniser les conditions sociales et fiscales et de faire converger progressivement les modèles économiques nationaux. C’est pourtant la seule solution pour sortir de l’impasse de la zone euro et pour réduire les déséquilibres entre des pays comme l’Allemagne, avec une faible demande intérieure et d’énorme excédents d’exportations, et les fameux /pigs/ (ou cochons, c’est-à-dire la Grèce et les soi-disants mauvais élèves de la zone euro), qui absorbent ces excédents grâce à une forte consommation interne.
Demain, l’Espagne, puis le Portugal, la Grèce, l’Irlande voire la France, devraient se retrouver dans la même situation que la Grèce. Mais les perdants ne sont pas que les Grecs aujourd’hui ou les Irlandais demain : c’est l’ensemble des citoyens européens, qui paient au prix fort la crise économique. C’est aussi l’Union européenne, qui fait entrer dans la danse le FMI et acte ainsi la soumission de son économie à une institution largement contrôlée par les Etats-Unis et l’industrie financière. Les gagnants sont, eux, du côté de cette industrie financière : responsable de la crise économique, puis sauvée par les contribuables sans réelles conditions, c’est elle qui à présent impose ses règles aux gouvernements européens et en profite en spéculant sur leur faillite.
Nous devons changer le modèle européen aujourd’hui en échec, et construire une Europe solidaire, sociale et écologique.
Attac France,
Le 23 avril 2010
http://www.france.attac.org/spip.php?article11178
Finalement, le débat sur la régulation financière va avoir lieu. A quelques heures d'intervalle, le Fonds monétaire international (FMI) et Barack Obama ont pris position sur le sujet. Au fur et à mesure que la crise financière se dissipait, les banquiers de la planète avaient bien cru, pourtant, couper court à toute réforme. Mais la persistance du chômage et de graves difficultés économiques dans la plupart des pays, l'énervement grandissant des opinions publiques face aux comportements des banquiers, qui ont repris sans vergogne leurs pratiques passées, la révélation de nouveaux scandales financiers, le dernier en date étant celui de Goldman Sachs, ont eu raison des arguments et des manœuvres du monde financier.
« Crise financière: Obama et le FMI lancent le débat sur la régulation bancaire », par Martine Orange, Mediapart, 23 avril 2010 ( accès payant ) http://www.mediapart.fr/journal/international/220410/crise-financiere-obama-et-le-fmi-lancent-le-debat-sur-la-regulation-ban
Extrait :
Le nom du Glass Steagall Act n'a pas été prononcé, mais tous y ont pensé. Le gouvernement américain souhaite une législation stricte sur les activités des banques. Les opérations les plus spéculatives, celles faites sur les fonds propres, en un mot tout ce qui a fait la fortune des banques ces dernières années, seraient logées dans des entités séparées, qui devraient travailler avec des niveaux de fonds propres élevés et pourraient être abandonnées à la faillite, si nécessaire.
De même, Barack Obama se prononce pour une réforme radicale des marchés des produits dérivés, trop obscurs, complexes, «incompréhensibles même pour ceux qui travaillent dans les banques». A l'avenir, ceux-ci devraient être encadrés par les autorités de régulation.
Ce que propose Barack Obama n'est pas dénué d'arrière-pensée pour protéger l'industrie financière américaine et éviter d'autres mesures, comme le renforcement global des fonds propres proposé dans Bâle III notamment, qui pourraient lui être plus préjudiciables. Mais néanmoins, des questions essentielles sur la remise en ordre du système financier international sont posées.
« Crise financière: Obama et le FMI lancent le débat sur la régulation bancaire », par Martine Orange, Mediapart, 23 avril 2010 ( accès payant ) http://www.mediapart.fr/journal/international/220410/crise-financiere-obama-et-le-fmi-lancent-le-debat-sur-la-regulation-ban
Extrait :
Le nom du Glass Steagall Act n'a pas été prononcé, mais tous y ont pensé. Le gouvernement américain souhaite une législation stricte sur les activités des banques. Les opérations les plus spéculatives, celles faites sur les fonds propres, en un mot tout ce qui a fait la fortune des banques ces dernières années, seraient logées dans des entités séparées, qui devraient travailler avec des niveaux de fonds propres élevés et pourraient être abandonnées à la faillite, si nécessaire.
De même, Barack Obama se prononce pour une réforme radicale des marchés des produits dérivés, trop obscurs, complexes, «incompréhensibles même pour ceux qui travaillent dans les banques». A l'avenir, ceux-ci devraient être encadrés par les autorités de régulation.
Ce que propose Barack Obama n'est pas dénué d'arrière-pensée pour protéger l'industrie financière américaine et éviter d'autres mesures, comme le renforcement global des fonds propres proposé dans Bâle III notamment, qui pourraient lui être plus préjudiciables. Mais néanmoins, des questions essentielles sur la remise en ordre du système financier international sont posées.
« La « régulation financière », entre contresens et mauvais vouloir », par Frédéric Lordon, Les blogs du Diplo, mercredi 21 avril 2010 http://blog.mondediplo.net/2010-04-21-La-regulation-financiere-entre-contresens-et
Et pendant ce temps là en Grêce ( Bernard Maris jeudi 22 avril 2010 sur France Inter dans sa chronique « L'autre économie » ) : http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10980-22.04.2010-ITEMA_20224766-0.mp3 ( fichier MP3 )
Les véritables terroristes, ce ne sont plus les adeptes de Ben Laden,
mais bien les financiers de Goldman Sachs.
Pourtant ceux-là, on sait où ils se trouvent,
qu'attends-on pour leur envoyer des drones et des bombardiers ?
mais bien les financiers de Goldman Sachs.
Pourtant ceux-là, on sait où ils se trouvent,
qu'attends-on pour leur envoyer des drones et des bombardiers ?
C’est au nom de l’activité, de l’emploi, et de la croisance que les banques demandent qu’on leur fiche la paix et qu’elles continuent à spéculer comme bon leur semble. Elles ont complètement oublié qu’elles ont tué, liquidé l’emploi, l’activité et la croissance, plongé l’économie dans une crise épouvantable.
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10980-19.04.2010-ITEMA_20224309-0.mp3 ( fichier MP3 )
L'autre économie, par Bernard Maris sur France Inter lundi 19 avril 2010 http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/lautreeconomie/
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10980-19.04.2010-ITEMA_20224309-0.mp3 ( fichier MP3 )
L'autre économie, par Bernard Maris sur France Inter lundi 19 avril 2010 http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/lautreeconomie/
Le géant de Wall street est accusé de fraude sur le marché des subprimes. Ses clients auraient perdu 1 milliard de dollars, au profit d'un de ses alliés, le fonds Paulson.
« Goldman Sachs accusé de fraude fait plonger Wall Street » par Martine Orange, Mediapart, vendredi 16 avril 2010 ( accès payant ) http://www.mediapart.fr/journal/economie/160410/goldman-sachs-accuse-de-fraude-fait-plonger-wall-street
Extraits :
Ce vendredi, la Securities and Exchange commission (SEC) vient d'annoncer qu'elle poursuivait Goldman Sachs pour fraude. Le gendarme de la Bourse américaine accuse la banque et l'un de ses vice-présidents, Fabrice Tourre, d'avoir trompé les investisseurs, en dissimulant des faits capitaux liés à la structuration de CDO (collateralized debt obligations, titres garantis par des créances) adossés au marché immobilier des subprimes, au moment où celui-ci commençait à s'effondrer.
(...)
Goldman Sachs , après l'annonce de la poursuite de la SEC, s'est défendu, assurant que toutes les allégations du gendarme boursier étaient fausses et qu'il se défendrait. Le marché, lui, doute. L'action Goldman Sachs a perdu 10% en quelques heures à Wall street, entraînant tous les marchés actions à sa suite. Car l'attaque contre le géant financier est lourde de sous-entendus: Goldman Sachs risque de perdre sa capacité d'influence sur le gouvernement américain au moment où Barack Obama, conseillé par l'ancien président de la FED, Paul Volcker, veut une nouvelle réglementation bancaire et imposer une stricte séparation entre les banques de dépôt et les banques d'investissement.
« Goldman Sachs accusé de fraude fait plonger Wall Street » par Martine Orange, Mediapart, vendredi 16 avril 2010 ( accès payant ) http://www.mediapart.fr/journal/economie/160410/goldman-sachs-accuse-de-fraude-fait-plonger-wall-street
Extraits :
Ce vendredi, la Securities and Exchange commission (SEC) vient d'annoncer qu'elle poursuivait Goldman Sachs pour fraude. Le gendarme de la Bourse américaine accuse la banque et l'un de ses vice-présidents, Fabrice Tourre, d'avoir trompé les investisseurs, en dissimulant des faits capitaux liés à la structuration de CDO (collateralized debt obligations, titres garantis par des créances) adossés au marché immobilier des subprimes, au moment où celui-ci commençait à s'effondrer.
(...)
Goldman Sachs , après l'annonce de la poursuite de la SEC, s'est défendu, assurant que toutes les allégations du gendarme boursier étaient fausses et qu'il se défendrait. Le marché, lui, doute. L'action Goldman Sachs a perdu 10% en quelques heures à Wall street, entraînant tous les marchés actions à sa suite. Car l'attaque contre le géant financier est lourde de sous-entendus: Goldman Sachs risque de perdre sa capacité d'influence sur le gouvernement américain au moment où Barack Obama, conseillé par l'ancien président de la FED, Paul Volcker, veut une nouvelle réglementation bancaire et imposer une stricte séparation entre les banques de dépôt et les banques d'investissement.
Jour après jour, la situation de la Grèce devient plus périlleuse. Après l'Etat, ce sont les banques du pays qui sont sous le feu des attaques. Celles-ci éprouvent les plus grandes difficultés à se refinancer. Pour beaucoup, un recours au FMI est inévitable. La stratégie imaginée fin mars par l'Allemagne et la France a échoué. Et c'est l'euro qui est en danger.
« L'euro au risque de la faillite grecque - La Grèce de mal en pis » par Martine Orange, Mediapart, 9 avril 2010 ( accès payant ) http://www.mediapart.fr/journal/international/090410/la-grece-seffondre-et-avec-elle-la-zone-euro-est-menacee
« L'euro au risque de la faillite grecque - La Grèce de mal en pis » par Martine Orange, Mediapart, 9 avril 2010 ( accès payant ) http://www.mediapart.fr/journal/international/090410/la-grece-seffondre-et-avec-elle-la-zone-euro-est-menacee
Dans son dernier livre "Comment j’ai liquidé le siècle", Flore Vasseur, raconte de l’intérieur le monde des puissants à travers une histoire liée à la folie des banques, aux traders et à la montée de la Chine.
Pour Flore Vasseur, il y a aujourd’hui "un basculement de la puissance mondiale vers la Chine et il y a un certain nombre de partisans de l’empire américain qui refusent ce basculement."
Résumé :
Une septuagénaire redoutable, à la tête du "Bilderberg" - un gouvernement mondial secret qui a organisé la domination de l’Amérique sur la planète - charge un as de la finance, génie des mathématiques, de détruire de l’intérieur le système économique afin de provoquer l’effondrement d’un monde acculé à la faillite.
http://www.france-info.com/chroniques-culture-et-medias-2010-03-12-flore-vasseur-et-la-liquidation-du-siecle-416481-81-336.html
Pour Flore Vasseur, il y a aujourd’hui "un basculement de la puissance mondiale vers la Chine et il y a un certain nombre de partisans de l’empire américain qui refusent ce basculement."
Résumé :
Une septuagénaire redoutable, à la tête du "Bilderberg" - un gouvernement mondial secret qui a organisé la domination de l’Amérique sur la planète - charge un as de la finance, génie des mathématiques, de détruire de l’intérieur le système économique afin de provoquer l’effondrement d’un monde acculé à la faillite.
http://www.france-info.com/chroniques-culture-et-medias-2010-03-12-flore-vasseur-et-la-liquidation-du-siecle-416481-81-336.html
La grève générale du mardi 15 mars, vous en avez entendu parler ?
Pour sortir un peu du franco-centrisme de nos médias (et, souvent, de nos luttes).
"Loin, très loin, de la Grèce et de ses grèves : le journalisme en panne d’Europe"
http://www.acrimed.org/article3338.html
Pour sortir un peu du franco-centrisme de nos médias (et, souvent, de nos luttes).
"Loin, très loin, de la Grèce et de ses grèves : le journalisme en panne d’Europe"
http://www.acrimed.org/article3338.html
Fouiller quelques secondes sur Internet vous révélera ce qu’est l’agence « Fitch ratings ». Le 19 mars dernier Le Monde révélait que, du côté de l’Elysée, on estimait que si la France ne faisait pas une vraie réforme des retraites elle perdrait son « AAA + » (AAA : arnaque des actionnaires anonymes) et devrait donc emprunter plus cher aux banques et sa dette s’accroîtrait d’autant (catastrophe !).
Incroyable, n’est-ce pas, tout dépend d’une agence de notation, l’un de ces repaires de charlatans qui ont si bien noté les banques jusqu’à ce qu’elles s’écroulent sous les subprimes en 2008.
Ce n’est plus Trichet qui dirige la BCE, ni Barroso, ce sont ces agences « privées » de type agence « Fitch ratings » l’une des deux plus grandes agences de notation au monde : il suffit que les économistes incompétents de Fitch ratings décident que tel pays est devenu « moins solvable » et ledit pays, comme l’Argentine, par le passé, devient moins « crédible » et ses capacités à emprunter comme un vulgaire ménage de banlieue sont immédiatement dégradées.
Ce qui est arrivé à la Grèce suite à un tour de bonneteau scandaleux : la banque Goldman Sachs qui avait aidé la droite Grecque à maquiller les comptes de l’état, a ensuite révélé, quand la gauche a gagné les élections, la manœuvre aux agences de notation qui ont enlevé le fameux « AAA » à Athènes. Du coup la Grèce emprunte à 6 % au lieu de 1 %. Et le chef de la BCE Trichet qui prête à 1 % refuse de prêter à la Grèce.
Ainsi les banquiers qui s’étaient gorgé des aides des Etats lors de la crise des subprimes, se sont retournés contre les plus faibles parmi ceux-ci, comme les Grecs, les Islandais, les Portugais, les Espagnols, en ne leur prêtant qu’à des taux quasi usuraires et en les obligeant à imposer la rigueur aux salaires, aux retraites et la protection sociale. Il y a de quoi révolter le peuple grec. Mais aussi peu à peu tous les peuples d’Europe qui sont touchés, comme une rangée de dominos par la manœuvre des agences de notation accouplées aux banques.
En fait face à une telle hypocrisie, clairement une escroquerie de masse, il n’y a qu’un choix : soit céder au mécanisme et saigner le bon peuple, soit dénoncer l’opération, arrêter les spéculateurs et les traduire en justice.
Visiblement ce n’est pas ce que Sarkozy et Fillon s’apprêtent à faire puisqu’ils trouvent argument dans la menace de perdre le « AAA » pour « contre réformer » les retraites, c’est-à-dire en diminuer le niveau drastiquement, en allongeant la durée de cotisations, et en retardant l’âge légal de départ. En fait l’agence de notation dirige ainsi le monde, elle fait la loi, la règle, le chantage qui s’impose aux pouvoirs publics, aux élus, à la république, aux salariés : elle fixe une note assassine et hop, la droite propose la retraite à 63 ans au lieu de 60, puis la note devient « BBB» (BBB : Bosse et baisse tes besoins), hop, il faut passer l’age de la retraite de 63 à 65 voire 67 ans.
Cela est arrivé hier au Portugal : passé au AA + A- il a coulé subitement, et sa Bourse s’est effondrée, la rigueur est devenue plus inévitable pour le peuple. La Bourse à Paris pendant une heure le même jour a tremblé : la France était dans le collimateur derrière le Portugal. Ce que chacun sait puisque depuis deux mois, derrière les PIIGS (Portugal, Islande, Italie, Grèce, Spain), les agences de notation visent la Grande-Bretagne et la France.
Selon l’AFP « le Portugal a fait vaciller Paris : à 12 h 25, le 23 mars, le CAC 40 a dévissé de 0,62 % à 3.927 points par ce que l’agence de notation Fitch a abaissé d’un cran la note du Portugal. Annoncée à 11h, la décision de Fitch Ratings d’abaisser la note de la dette à long terme du Portugal à « AA- » contre « AA » précédemment a fait basculer dans le rouge la Bourse de Paris. Parmi les valeurs financières, BNP Paribas cède 0,38 % à 57,42 euros et Crédit agricole recule de 0,78 % à 12,65 euros. » Saint-Gobain et Alsthom accusent les plus fortes baisses sur le CAC 40 (-2,30 % à 35,53 euros et -2,05 % à 47,11 euros). STMicrolectronics (+2,93 % à 7,10 euros) et EADS (+ 2,86 % à 15,11 euros) parviennent à afficher une hausse appréciable. ». Bientôt l’agence Fitche produira des licenciés sur commande…
Alors cherchez à Fitche ratings sur Google et qu’est ce que vous trouvez ? Que c’est Fimalac qui la détient. Et qui est Fimalac ? L’agence financière de Marc Ladreyt de Lacharriére. Les dernières lettres se ressemblent : Malac = Marc Ladreyt de Lacharriére. Un patriote ce mec… Cet homme est un des plus riches de France, il pèse 1,6 milliard à lui tout seul. Il est membre des CA de Renault, Casino, L’Oréal, et du CA de la… Banque de France. Il dirige La Revue des Deux Mondes, revue intellectuelle française. Mécène du musée du Louvre, il a été élu à l’Académie des beaux-arts en 2006 au fauteuil de Gérald Van der Kemp (section des membres libres). La même année, il crée la Fondation Culture & Diversité, avec pour premiers partenaires, le Théâtre du Rond-Point, l’association La Source, l’École du Louvre , les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, les Amis de Magnum Photos, les écoles supérieures d’art et les classes préparatoires publiques d’Ile-de-France. La mission de la Fondation est de mettre la culture, les arts et les pratiques artistiques au service de la cohésion sociale et de l’égalité des chances pour les jeunes de l’éducation prioritaire. En 2007, il devient président du conseil d’administration de l’Agence internationale des musées de France (France Muséums), organisme chargé notamment de réaliser le musée du Louvre à Abou Dabi ! (!!!)
En 2007, il fait son entrée dans le classement des milliardaires français avec une fortune nette de 1,6 milliard d’euros. « Un ancien séguiniste conseillé par Alain Minc » dit Philippe Cohen dans Marianne. La boucle est bouclée, il est donné comme proche de François Fillon, (celui qui considérait déjà que « la France était en faillite » en début 2008), et il a touché 2,4 millions € en 2008 comme dirigeant de Fimalac.
C’est Ladreyt de Lacharriére qui dirige FITCH RATINGS, présente dans plus de cinquante pays couvrant tous les segments de la notation financière qui note la France, dont ses mais Fillon et Sarkozy tirent prétexte pour attaquer nos retraites. Il dirige aussi ALGORITHMICS est l’un des leaders dans le domaine de la gestion du risque financier. Fimalac en quelques chiffres (clôture comptable au 30 septembre de chaque année) c’est un CA de 559, 1 M d’euros en 2008/2009 – Résultat opérationnel courant 2008/2009 : 137,1 M€ . Voilà ce qu’ils tirent, eux de la spéculation. Ce Marc Ladreyt de Lacharriére ne produit rien. C’est un Madoff. Il fait la pluie et le beau temps, il plante et il récolte, il vend et fixe les prix. Vous payez.
Du moins si vous vous laissez faire…
[www.filoche.net]
Incroyable, n’est-ce pas, tout dépend d’une agence de notation, l’un de ces repaires de charlatans qui ont si bien noté les banques jusqu’à ce qu’elles s’écroulent sous les subprimes en 2008.
Ce n’est plus Trichet qui dirige la BCE, ni Barroso, ce sont ces agences « privées » de type agence « Fitch ratings » l’une des deux plus grandes agences de notation au monde : il suffit que les économistes incompétents de Fitch ratings décident que tel pays est devenu « moins solvable » et ledit pays, comme l’Argentine, par le passé, devient moins « crédible » et ses capacités à emprunter comme un vulgaire ménage de banlieue sont immédiatement dégradées.
Ce qui est arrivé à la Grèce suite à un tour de bonneteau scandaleux : la banque Goldman Sachs qui avait aidé la droite Grecque à maquiller les comptes de l’état, a ensuite révélé, quand la gauche a gagné les élections, la manœuvre aux agences de notation qui ont enlevé le fameux « AAA » à Athènes. Du coup la Grèce emprunte à 6 % au lieu de 1 %. Et le chef de la BCE Trichet qui prête à 1 % refuse de prêter à la Grèce.
Ainsi les banquiers qui s’étaient gorgé des aides des Etats lors de la crise des subprimes, se sont retournés contre les plus faibles parmi ceux-ci, comme les Grecs, les Islandais, les Portugais, les Espagnols, en ne leur prêtant qu’à des taux quasi usuraires et en les obligeant à imposer la rigueur aux salaires, aux retraites et la protection sociale. Il y a de quoi révolter le peuple grec. Mais aussi peu à peu tous les peuples d’Europe qui sont touchés, comme une rangée de dominos par la manœuvre des agences de notation accouplées aux banques.
En fait face à une telle hypocrisie, clairement une escroquerie de masse, il n’y a qu’un choix : soit céder au mécanisme et saigner le bon peuple, soit dénoncer l’opération, arrêter les spéculateurs et les traduire en justice.
Visiblement ce n’est pas ce que Sarkozy et Fillon s’apprêtent à faire puisqu’ils trouvent argument dans la menace de perdre le « AAA » pour « contre réformer » les retraites, c’est-à-dire en diminuer le niveau drastiquement, en allongeant la durée de cotisations, et en retardant l’âge légal de départ. En fait l’agence de notation dirige ainsi le monde, elle fait la loi, la règle, le chantage qui s’impose aux pouvoirs publics, aux élus, à la république, aux salariés : elle fixe une note assassine et hop, la droite propose la retraite à 63 ans au lieu de 60, puis la note devient « BBB» (BBB : Bosse et baisse tes besoins), hop, il faut passer l’age de la retraite de 63 à 65 voire 67 ans.
Cela est arrivé hier au Portugal : passé au AA + A- il a coulé subitement, et sa Bourse s’est effondrée, la rigueur est devenue plus inévitable pour le peuple. La Bourse à Paris pendant une heure le même jour a tremblé : la France était dans le collimateur derrière le Portugal. Ce que chacun sait puisque depuis deux mois, derrière les PIIGS (Portugal, Islande, Italie, Grèce, Spain), les agences de notation visent la Grande-Bretagne et la France.
Selon l’AFP « le Portugal a fait vaciller Paris : à 12 h 25, le 23 mars, le CAC 40 a dévissé de 0,62 % à 3.927 points par ce que l’agence de notation Fitch a abaissé d’un cran la note du Portugal. Annoncée à 11h, la décision de Fitch Ratings d’abaisser la note de la dette à long terme du Portugal à « AA- » contre « AA » précédemment a fait basculer dans le rouge la Bourse de Paris. Parmi les valeurs financières, BNP Paribas cède 0,38 % à 57,42 euros et Crédit agricole recule de 0,78 % à 12,65 euros. » Saint-Gobain et Alsthom accusent les plus fortes baisses sur le CAC 40 (-2,30 % à 35,53 euros et -2,05 % à 47,11 euros). STMicrolectronics (+2,93 % à 7,10 euros) et EADS (+ 2,86 % à 15,11 euros) parviennent à afficher une hausse appréciable. ». Bientôt l’agence Fitche produira des licenciés sur commande…
Alors cherchez à Fitche ratings sur Google et qu’est ce que vous trouvez ? Que c’est Fimalac qui la détient. Et qui est Fimalac ? L’agence financière de Marc Ladreyt de Lacharriére. Les dernières lettres se ressemblent : Malac = Marc Ladreyt de Lacharriére. Un patriote ce mec… Cet homme est un des plus riches de France, il pèse 1,6 milliard à lui tout seul. Il est membre des CA de Renault, Casino, L’Oréal, et du CA de la… Banque de France. Il dirige La Revue des Deux Mondes, revue intellectuelle française. Mécène du musée du Louvre, il a été élu à l’Académie des beaux-arts en 2006 au fauteuil de Gérald Van der Kemp (section des membres libres). La même année, il crée la Fondation Culture & Diversité, avec pour premiers partenaires, le Théâtre du Rond-Point, l’association La Source, l’École du Louvre , les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, les Amis de Magnum Photos, les écoles supérieures d’art et les classes préparatoires publiques d’Ile-de-France. La mission de la Fondation est de mettre la culture, les arts et les pratiques artistiques au service de la cohésion sociale et de l’égalité des chances pour les jeunes de l’éducation prioritaire. En 2007, il devient président du conseil d’administration de l’Agence internationale des musées de France (France Muséums), organisme chargé notamment de réaliser le musée du Louvre à Abou Dabi ! (!!!)
En 2007, il fait son entrée dans le classement des milliardaires français avec une fortune nette de 1,6 milliard d’euros. « Un ancien séguiniste conseillé par Alain Minc » dit Philippe Cohen dans Marianne. La boucle est bouclée, il est donné comme proche de François Fillon, (celui qui considérait déjà que « la France était en faillite » en début 2008), et il a touché 2,4 millions € en 2008 comme dirigeant de Fimalac.
C’est Ladreyt de Lacharriére qui dirige FITCH RATINGS, présente dans plus de cinquante pays couvrant tous les segments de la notation financière qui note la France, dont ses mais Fillon et Sarkozy tirent prétexte pour attaquer nos retraites. Il dirige aussi ALGORITHMICS est l’un des leaders dans le domaine de la gestion du risque financier. Fimalac en quelques chiffres (clôture comptable au 30 septembre de chaque année) c’est un CA de 559, 1 M d’euros en 2008/2009 – Résultat opérationnel courant 2008/2009 : 137,1 M€ . Voilà ce qu’ils tirent, eux de la spéculation. Ce Marc Ladreyt de Lacharriére ne produit rien. C’est un Madoff. Il fait la pluie et le beau temps, il plante et il récolte, il vend et fixe les prix. Vous payez.
Du moins si vous vous laissez faire…
[www.filoche.net]
A SAVOIR AVANT LA « TONTE » DE 2010
Vous avez remarqué que nos politiques se battent comme des fous pour rentrer dans l'administration européenne
> Et pourquoi ?
> A LIRE CI-DESSOUS
> En guise de réflexion !
>
> Scandaleux, tout simplement.
Envoyez ceci aux Européens que vous connaissez !!!
La retraite à 50 ans avec 9.000 euros par mois pour les fonctionnaires de l'UE a été approuvée !!!!
Cette année, 340 fonctionnaires partent à la retraite anticipée à 50 ans avec une pension de 9.000 Euros par mois.
Oui, vous avez bien lu !!!
Afin d'aider l'intégration de nouveaux fonctionnaires des nouveaux états membres de l'UE (Pologne, Malte, pays de l'Est...), les fonctionnaires des anciens pays membres (Belgique, France, Allemagne..) recevront de l'Europe un pont d'or pour partir à la retraite.
POURQUOI ET QUI PAIE CELA ?
Vous et moi travaillons ou avons travaillé pour une pension de misère, alors que ceux qui votent les lois se font des cadeaux dorés.
La différence est devenue trop importante entre le peuple et les "dieux de l'Olympe" !!!
REAGISSONS par tous les moyens en commençant par divulguer ce message à tous les Européens.
Bonne journée à tous quand même.
C'EST UNE VRAIE MAFIA CES HAUTS FONCTIONNAIRES DE l'UNION EUROPEENNE....
> A DIFFUSER LARGEMENT S.V.P
>
>
> Les technocrates européens jouissent de véritables retraites de nababs...
> Même les parlementaires qui, pourtant, bénéficient de la "Rolls" des régimes spéciaux, ne reçoivent pas le tiers de ce qu'ils touchent... C'est dire ! Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de "contrôleur adjoint de la protection des données", aura acquis après seulement 1 an et 11 mois de service (en novembre 2010), une retraite de 1 515 € / mois. L'équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé après une carrière complète (40 ans).
> Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, lui aura droit à près de 9 000 € de retraite / mois.
> C'est simple, plus personne ne leur demande des comptes et ils ont bien décidé d'en profiter. C'est comme si, pour leur retraite, on leur avait fait un chèque en blanc.
> En plus, beaucoup d'autres technocrates profitent d'un tel privilège :
> 1. Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher 12 500 € de retraite par mois.
> 2. Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € / mois.
> 3. Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € / mois.
> Consultez la liste :
> http://www.kdo-mailing.com/redirect.asp?numlien=1276&numnews=1356&numabonne=62286
>
> Pour eux, c'est le jackpot. En poste depuis le milieu des années 1990, ils sont assurés de valider une carrière complète et, donc, d'obtenir le maximum : 70 % du dernier salaire. Car, c'est à peine croyable... Non seulement leurs pensions crèvent les plafonds mais il leur suffit de 15 années et demie pour valider une carrière complète alors que pour vous, comme pour moi, il faut se tuer à la tâche pendant 40 ans et, bientôt, 41 ans.
> Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l'allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc. Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c'est 15,5 ans... De qui se moque-t-on ?
> A l'origine, ces retraites de nababs étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d'autres fonctionnaires. Maintenant, ils sont toute une armée à en profiter : juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateur, etc.
>
>
> Mais le pire, dans cette affaire, c'est qu'ils ne cotisent même pas pour leur super retraite. Pas un centime d'euro, tout est à la charge du contribuable...
> Nous, nous cotisons plein pot toute notre vie et, au moindre retard de paiement, c'est la déferlante : rappels, amendes, pénalités de retard, etc.
> Aucune pitié. Eux, ils (se) sont carrément exonérés. On croit rêver !
>
> Rendez-vous compte, même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant, sont censés "/contrôler si les dépenses de l'Union européenne sont légales, faites au moindre coût et pour l'objectif auxquelles elles sont destinées.../ ", profitent du système et ne paient pas de cotisations.
> Et, que dire de tous ces technocrates qui ne manquent pas une occasion de jouer les "gendarmes de Bruxelles" et ne cessent de donner des leçons d'orthodoxie budgétaire alors qu'ils ont les deux mains, jusqu'aux coudes, dans le pot de confiture ?
>
> A l'heure où l'avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise économique et la brutalité du choc démographique, les fonctionnaires européens bénéficient, à nos frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € / mois, après seulement 15 ans de carrière et sans même cotiser... C'est une pure provocation !
> Mon objectif est d'alerter tous les citoyens des états membres de l'Union Européenne. Ensemble nous pouvons créer un véritable raz de marée.
>
> Il est hors de question que les technocrates européens continuent à jouir, à nos frais et en toute impunité, de telles retraites. Nous allons leur remettre les pieds sur terre.
>
> Sauvegarde Retraites a réalisé une étude précise et très documentée qui prouve par "A+B" l'ampleur du scandale. Elle a déjà été reprise par les médias.
>
> http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/revelations-les-retraites-en-or-des-hauts-fonctionnaires-europeens/916/0/344867
>
> Diffusons, diffusons massivement auprès de tous les relais de vingt-sept pays de l'Union Européenne, il en restera bien quelque chose !!!
"Vive les peuples grecs et islandais ! A bas les spéculateurs !" [www.filoche.net]
[www.agoravox.fr]
Chapô : Depuis le succès de son livre No Logo, publié en 2000, Naomi klein est devenue une sorte d’icône de la lutte contre un « système mondialisé de prédation économique ». Elle décrit la mise en place méthodique et le fonctionnement brutal de ce système dans « La Stratégie du choc » (The Shock doctrine) paru en 2007.
Un documentaire basé sur le best-seller de Naomi klein a depuis vu le jour sous la direction de Michael Winterbottom et Mat Whitecross. La Stratégie du choc sort au cinéma ce mercredi 3 mars.
Chapô : Depuis le succès de son livre No Logo, publié en 2000, Naomi klein est devenue une sorte d’icône de la lutte contre un « système mondialisé de prédation économique ». Elle décrit la mise en place méthodique et le fonctionnement brutal de ce système dans « La Stratégie du choc » (The Shock doctrine) paru en 2007.
Un documentaire basé sur le best-seller de Naomi klein a depuis vu le jour sous la direction de Michael Winterbottom et Mat Whitecross. La Stratégie du choc sort au cinéma ce mercredi 3 mars.
"Salon de l’agriculture : la grande distribution, cette autre ennemie du peuple !" [www.plumedepresse.net]
Ceux qui vous foutent dans la m.... ne sont pas nécessairement les méchants, ceux qui prétendent vous en sortir ne sont pas nécessairement les gentils
...sauf qu'aujourd'hui, ceux qui nous y ont mis font partie également des méchants, mais on ne le savait pas encore ^^
(sorry, c'est en anglais)
toutenbateau
...sauf qu'aujourd'hui, ceux qui nous y ont mis font partie également des méchants, mais on ne le savait pas encore ^^
(sorry, c'est en anglais)
toutenbateau
comment empêcher les hedge fonds et les fonds d'investissement de détruire les emplois : http://www.france.attac.org/spip.php?article8351
Une leçon d'économie de Frédéric LORDON (qui reprend ses derniers articles du Diplo):
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1898
A (re)écouter sans modération.
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1898
A (re)écouter sans modération.
Bonjour,
En premier lieu, je salue ici la qualité de cette émission qui, personne n'en doute, aurait sa place sur le service public.
J'ai pu découvrir Paul Jorion et suis devenu lecteur assidu de son blog. Nous vivons dans une société qui connait un phénomène de paupérisation idéologique dramatique. Merci à lui de réfléchir autrement et de proposer une alternative à la fuite en avant des cercles économiques.
Ceux-ci même qui ont plongé le monde dans la crise continuent aujourd'hui, sans sourciller, de nous expliquer que finalement ils avaient et ont toujours raison. Ils sont confortés en cela par une impunité et une irresponsabilité totale. Seuls les faibles paient les pots cassés, encore une fois.
Forcément, ils ne connaissent pas le chômage, la précarité, l'insécurité, l'exclusion. Leur tour d'ivoire est en outre bien gardée par un pouvoir politique asservi, vassalisé, impuissant et qui, notamment en France, semble les regarder avec envie.
J'ai pensé, à tort, que cela allait enfin cesser, que "le capitalisme économique" prendrait au moins quelques précautions de forme,
Quelqu'un a dit que le capitalisme financier n'est ni moral, ni immoral, mais amoral. C'est l'une des idée les plus censée que j'ai entendu ces derniers mois et je partage finalement cette analyse.
Il faut cesser de lâcher la bride des empires financiers, sans quoi, "le meilleur des Monde" arrivera et il sera trop tard.
La bataille se joue aujourd'hui, dans les urnes pour l'instant, dans la rue demain.
Prenant acte de ces deux dernières années, Mathieu Laine, président d'Altermind, Augustin Landier, professeur d'économie à la Toulouse School of Economics et David Thesmar, professeur de finance à l'Ecole des hautes études commerciales (HEC) ont publié le 2 mars 2010 une tribune dans le journal Monde : "Les marchés prédictifs, une innovation intelligente".
Je vous laisse le lien, n'en perdez pas une miette.
C'est l'illustration parfaite du nihilisme cynique des chantres du capitalisme financier : le marché peut tout prévoir, et va aider le genre humain à connaître des jours meilleurs en anticipant efficacement les événements. Nous en avons vu une magnifique démonstration et, je pense, la décennie à venir n'aura de cesse de confirmer la vacuité de ces élites économiques que j'assume de qualifier de criminelles. Combien de drames humains derrière cette crise, de suicides, de violences, de maladies professionnelles, de chute dans la dépendances au divers produits qui procure un sentiment d'évasion. Et la boucle tourne, encore plus de détresse, de maladies, de violences, de problèmes sociaux.
Mettons des caméras, durcissons la politique pénale par la répression, construisons des prison en PPP, mais jamais, ô grand jamais, ne remettons en cause le système global qui nous poussent inexorablement, de jours en jours, vers les abîmes.
En d'autres temps, j'aurais pu être septique et vaguement agacé par le côté présomptueux de telles affirmations.
Aujourd'hui, je pense que nous allons plonger dans les ténèbres. L'être humain semble avoir oublié les socles de sa civilisation, le concept de sagesse est passé de mode, la tempérance n'est plus.
Depuis la nuit des temps, l'Homme apprend de ses erreurs et doit en partie sa survie à une culture basée avant tout sur l'empirisme.
Messieurs, revenons aux fondamentaux, les valeurs des lumières et de la Grèce antique ne sont pas "titrisables", mais leurs enseignements représentent à mon sens la seul vrai richesse en ce bas monde. Et elle est la seule équitablement répartie.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/02/les-marches-predictifs-une-innovation-intelligente_1313330_3232.html
En premier lieu, je salue ici la qualité de cette émission qui, personne n'en doute, aurait sa place sur le service public.
J'ai pu découvrir Paul Jorion et suis devenu lecteur assidu de son blog. Nous vivons dans une société qui connait un phénomène de paupérisation idéologique dramatique. Merci à lui de réfléchir autrement et de proposer une alternative à la fuite en avant des cercles économiques.
Ceux-ci même qui ont plongé le monde dans la crise continuent aujourd'hui, sans sourciller, de nous expliquer que finalement ils avaient et ont toujours raison. Ils sont confortés en cela par une impunité et une irresponsabilité totale. Seuls les faibles paient les pots cassés, encore une fois.
Forcément, ils ne connaissent pas le chômage, la précarité, l'insécurité, l'exclusion. Leur tour d'ivoire est en outre bien gardée par un pouvoir politique asservi, vassalisé, impuissant et qui, notamment en France, semble les regarder avec envie.
J'ai pensé, à tort, que cela allait enfin cesser, que "le capitalisme économique" prendrait au moins quelques précautions de forme,
Quelqu'un a dit que le capitalisme financier n'est ni moral, ni immoral, mais amoral. C'est l'une des idée les plus censée que j'ai entendu ces derniers mois et je partage finalement cette analyse.
Il faut cesser de lâcher la bride des empires financiers, sans quoi, "le meilleur des Monde" arrivera et il sera trop tard.
La bataille se joue aujourd'hui, dans les urnes pour l'instant, dans la rue demain.
Prenant acte de ces deux dernières années, Mathieu Laine, président d'Altermind, Augustin Landier, professeur d'économie à la Toulouse School of Economics et David Thesmar, professeur de finance à l'Ecole des hautes études commerciales (HEC) ont publié le 2 mars 2010 une tribune dans le journal Monde : "Les marchés prédictifs, une innovation intelligente".
Je vous laisse le lien, n'en perdez pas une miette.
C'est l'illustration parfaite du nihilisme cynique des chantres du capitalisme financier : le marché peut tout prévoir, et va aider le genre humain à connaître des jours meilleurs en anticipant efficacement les événements. Nous en avons vu une magnifique démonstration et, je pense, la décennie à venir n'aura de cesse de confirmer la vacuité de ces élites économiques que j'assume de qualifier de criminelles. Combien de drames humains derrière cette crise, de suicides, de violences, de maladies professionnelles, de chute dans la dépendances au divers produits qui procure un sentiment d'évasion. Et la boucle tourne, encore plus de détresse, de maladies, de violences, de problèmes sociaux.
Mettons des caméras, durcissons la politique pénale par la répression, construisons des prison en PPP, mais jamais, ô grand jamais, ne remettons en cause le système global qui nous poussent inexorablement, de jours en jours, vers les abîmes.
En d'autres temps, j'aurais pu être septique et vaguement agacé par le côté présomptueux de telles affirmations.
Aujourd'hui, je pense que nous allons plonger dans les ténèbres. L'être humain semble avoir oublié les socles de sa civilisation, le concept de sagesse est passé de mode, la tempérance n'est plus.
Depuis la nuit des temps, l'Homme apprend de ses erreurs et doit en partie sa survie à une culture basée avant tout sur l'empirisme.
Messieurs, revenons aux fondamentaux, les valeurs des lumières et de la Grèce antique ne sont pas "titrisables", mais leurs enseignements représentent à mon sens la seul vrai richesse en ce bas monde. Et elle est la seule équitablement répartie.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/02/les-marches-predictifs-une-innovation-intelligente_1313330_3232.html
«Les hedge funds et les fonds d'investissement dans les entreprises non-cotées sont un aspect important du système financier», a souligné Michel Barnier. Mais s'ils «jouent un rôle positif», «il est vital qu'ils soient soumis à une réglementation et une supervision appropriées».
Article de Libération.fr, intitulé "Le commissaire européen Barnier rassure les fonds spéculatifs", mis en ligne mardi 2 mars 2010 [www.liberation.fr]
Un rôle positif, mmmhhhhhh, pour qui ?
Article de Libération.fr, intitulé "Le commissaire européen Barnier rassure les fonds spéculatifs", mis en ligne mardi 2 mars 2010 [www.liberation.fr]
Un rôle positif, mmmhhhhhh, pour qui ?
Merci @SI pour cette excellente émission que je viens de visionner.
Vite lu : sur Mediapart, un nouvel article de Laurent Mauduit : "François Pérol triple son salaire" [www.mediapart.fr]
A l'attention particulière de ceux qui doutent encore des capacités analytiques et prospectives de Paul Jorion, voici ce qu'il disait de la crise financière en octobre 2008 dans un entretien accordé à télérama.
Excellente émission! J'ai voté pour elle!
Qu'on aime Jorion ou pas (pas d'opinion, c'est cette émission qui me l'a fait découvrir), il a au moins le mérite d'illustrer l'intérêt des sciences humaines dans un économie dont la théorie dominante cherche inexorablement à se mathématiser.
À vrai dire je n'ai jamais compris l'emballement pour des théories économiques qui reposent sur des postulats purement théoriques (concurence pure et parfaite, information parfaite et immédiate, maximisation du profit,...). Certes, ce sont de jolis exercices de style, voire des tours de force intellectuels.
Mais vouloir appliquer un théorème alors que les hypothèses n'en sont pas vérifiées est idiot. Ou malhonnête.
Qu'on aime Jorion ou pas (pas d'opinion, c'est cette émission qui me l'a fait découvrir), il a au moins le mérite d'illustrer l'intérêt des sciences humaines dans un économie dont la théorie dominante cherche inexorablement à se mathématiser.
À vrai dire je n'ai jamais compris l'emballement pour des théories économiques qui reposent sur des postulats purement théoriques (concurence pure et parfaite, information parfaite et immédiate, maximisation du profit,...). Certes, ce sont de jolis exercices de style, voire des tours de force intellectuels.
Mais vouloir appliquer un théorème alors que les hypothèses n'en sont pas vérifiées est idiot. Ou malhonnête.
Article intéressant de Laurent Cordonnier publié dans le Monde diplomatique de mars 2010, intitulé "Un pays peut-il faire faillite ?".
« Nous ne paierons pas votre crise. » Les banderoles déployées fin février à Athènes, où se succèdent les grèves contre les plans d’austérité, n’auraient pas déparé en Islande, dont la population fulmine à l’idée de rembourser les dettes pharaoniques héritées de l’effondrement bancaire. Ni dans les mains des manifestants espagnols protestant contre le report de l’âge de départ à la retraite. Ni dans celles des millions de travailleurs privés d’emplois depuis le début de la récession économique. Prônant la « stabilisation » des dépenses sociales, le Fonds monétaire international (FMI) a averti : l’assainissement, en Europe, « sera extrêmement douloureux ».
« Nous ne paierons pas votre crise. » Les banderoles déployées fin février à Athènes, où se succèdent les grèves contre les plans d’austérité, n’auraient pas déparé en Islande, dont la population fulmine à l’idée de rembourser les dettes pharaoniques héritées de l’effondrement bancaire. Ni dans les mains des manifestants espagnols protestant contre le report de l’âge de départ à la retraite. Ni dans celles des millions de travailleurs privés d’emplois depuis le début de la récession économique. Prônant la « stabilisation » des dépenses sociales, le Fonds monétaire international (FMI) a averti : l’assainissement, en Europe, « sera extrêmement douloureux ».
Anne Sophie Jacques se demande pourquoi Henri Sterdyniak lui "imagine" un accident de voiture... ne serait-ce pas parce que précédemment (2mn30 du 5ème acte) elle lui a fait remarquer avec netteté et autorité que l'emploi du mot "ridicule" était inapproprié? L'inconscient a parfois de ces détours, et ne pouvant s'exprimer là, on est entre gens de bonne compagnie et surtout elle avait indiscutablement raison, l'agressivité s'est faufilée quelques minutes plus tard de manière fictionnelle. Si, dans les jours qui suivent, A.S.J. a un accident de voiture, nous dirons que H.S. lui a bel et bien jeté un sort.
Heureusement, comme l'avait dit justement H.S. "Le ridicule ne tue pas"
Heureusement, comme l'avait dit justement H.S. "Le ridicule ne tue pas"
Très intéressant
Paul Jorion, effectivement look et voix de magicien ou de prêtre me rappelle vaguement un certain Paco Rabanne. La charte de son blog est du même ton (fond sombre, ambiance semi-gothique). Dommage car sur le fond j'ai failli adhérer son argumentaire. Bravo en tout cas pour la composition de ce plateau très équilibrée. Ouf ça compense la calamiteuse ligne jaune sur "action discrète" décidément je reste attaché aux emissions asi "canal historique"
Paul Jorion, effectivement look et voix de magicien ou de prêtre me rappelle vaguement un certain Paco Rabanne. La charte de son blog est du même ton (fond sombre, ambiance semi-gothique). Dommage car sur le fond j'ai failli adhérer son argumentaire. Bravo en tout cas pour la composition de ce plateau très équilibrée. Ouf ça compense la calamiteuse ligne jaune sur "action discrète" décidément je reste attaché aux emissions asi "canal historique"
Si j'ai compris, l'idée de base du CDS c'est "si je gagne, je gagne, et si je perds, je m'en fous car je suis assuré". Bref, le rêve éternel - et futile - du gain sans le risque ... mais qui peut parfaitement se réaliser pour ceux qui disposent d'assez de puissance pour transférer le risque sur les autres assurés (d'où l'intérêt qu'il y a à être très riche, donc trop puissant pour que l'assureur ose vous faire défaut à vous), et ce jusqu'à ce que le système complet s'écroule. Et puis une bonne guerre et ça repart. Et puis la crise écologique terminale, et puis rideau sur l'espèce humaine ! Je vous conseille "l'humanité disparaitra, bon débarras" d'Yves Paccalet, chez Arthaud.
je ne peux voir que les épisodes 1 et 3 ou 4 (?) du découpage de l'émission. L'émission complète reste noire désespérement... Pas drôle ! Est-ce général ou dû à ma connexion ?
Cordialement.
Cordialement.
Excellent Paul Jorion (j’entends bien que les Marxistes tendance Stalinienne le détestent cordialement, ce qui, de mon point de vue, non seulement ne lui retire rien mais le légitime dans la mesure où ces braves gens ont amplement démontré leur totale incompréhension des mécanismes économiques) !
Un type qui appartient au club minuscule qui avait prévu et décrit l’explosion en vol du capitalisme dévoyé avant qu’elle ne se produise réellement. Une élite.
Un type qui s’offre le luxe de renvoyer dans ses buts un sous ministre des forages de Bercy et de la chasse à l’évadé fiscal en plein dans une émission de grande écoute, lui faisant observer qu’il n’est pas franchement qualifié – en tant que Néron jouant de la lyre pendant que Rome brûle - pour distribuer les bons et mauvais points compte tenu de son évidente incompétence et de son coupable aveuglement.
Nos deux économistes “classiques” sont égaux à eux-mêmes et d’ailleurs conformes en tous points à la horde des “experts” qui parasitent tous les secteurs et poussent toujours dans la mauvaise direction compte tenu de leur ignorance encyclopédique et dogmatique (économie, santé, climat, etc.)
Barré s’écrase mollement, conscient qu’il va se faire sauvagement moucher s’il débite ses habituelles calembredaines et Sterdyniak est simplement pathétique dans le néant intellectuel masqué, espère-t-il, par une morgue et une auto-satisfaction qui le transforment derechef en bouffon modèle Sarkozy 2007 modifié 2009…
Pourtant, face à la catastrophe annoncée, tout le monde – Paul Jorion compris dans une certaine mesure – reste plus ou moins comme Néron pendant l’incendie de Rome. Des exemples : cette semaine Judith se demandait doctement avec ses invités si trois heures de travail quotidien ne seraient pas suffisantes. Ou même zéro heure. Notre bon DS papotait autour des retraites à 60 ans (pendant le même temps l’âge médian du départ à la retraite en France est de 58 ans, et l’âge légal en Allemagne est de 67 ans… Cherchez l’erreur !)
Dans son Blog Paul Jorion raconte son intervention à Bruxelles, devant le parlement (qui tombe des nues) en novembre 2009 : “J’ai présenté comme origine de la crise, cinq causes principales (le résumé de mon intervention devrait être mis en ligne sur le site du comité) : baisse de la part salariale dans le partage du surplus au cours des trente dernières années – soulignant le rôle joué par les stock-options dans ce processus –, remplacement des salaires déficients par une politique de crédit complaisante, montée en puissance des bénéfices financiers dans la création de richesse – jusqu’à dépasser aux États-Unis 40 % de celle-ci, médiocrité et insuffisance des modèles financiers, aussi bien dans la valorisation des produits que dans la gestion du risque, enfin, vice conceptuel de la titrisation, transposant abusivement une logique assurantielle à un secteur – l’immobilier – coutumier des bulles financières.”
En réalité cette “crise” est une crise de l’endettement excessif. Des ménages américains, mais aussi des États et des collectivités locales, des entreprises et de l’ensemble des particuliers… Tout le monde vit sur un grand pied avec de l’argent qui, pour l’essentiel, n’existe pas.
Et surtout le montant total des dettes ne cesse de croître d’une manière aussi délirante qu’impossible à soutenir !
Jusqu’à quand peut-on, en effet, accumuler des dettes que l’on sait fort bien ne pas pouvoir rembourser ? Jusqu’à quand peut-on espérer trouver des gogos pour prêter de l’argent qu’ils ne reverront pas ?
Le début de la réponse se trouve dans la faillite de Lehman Brothers la suite dans celle de la Grèce, le pire restant à venir quand l’effet de domino s’enclenchera, ce qui ne devrait plus beaucoup tarder puisque le système repose sur une confiance qui fond comme neige au soleil. Et puisque les États non contents de ne plus avoir aucune marge de maneuvre sont aussi en train de perdre la confiance qui leur avait été accordée un peu vite !
La réalité est donc incroyablement plus sombre que ne le pensent tous les joyeux drilles qui dissertent sur le “droit à la paresse” en oubliant de se demander qui paie. En fait il va falloir choisir entre deux options peu follichones :
- Soit travailler beaucoup plus pour gagner beaucoup moins, le tout dans un Etat énormément moins dépensier et n’offrant plus guère de garanties sociales à ses citoyens faute d’être capable de les assumer financièrement.
- Soit mourir de faim, ce qui - je le rappelle à ceux qui l’ignorent - est une fin longue, douloureuse et peu enviable.
Comme j’entends d’ici les cris et piaillements effarouchés de mes lectrices et lecteurs je précise qu’il est passablement enfantin de penser qu’une chose ne peut pas se produire pour la simple raison qu’on ne veut pas qu’elle arrive ! Et pour ceux qui ne seraient pas convaincus je suggère de s’interroger sur l’envie qu’avaient leurs ancêtres d’aller se faire tuer à la guerre. Si le pire n’est pas toujours sûr, il arrive cependant qu’il survienne. Hélas ! Et surtout quand on a ajouté l’imprévoyance à l’aveuglement.
Le parallèle avec la guerre n’est d’ailleurs pas le fruit d’un hasard : une observation simple de l’histoire montre que les humains ont toujours eu besoin, à intervalle régulier, de “remettre les compteurs à zéro”, d’effacer les dettes, de piller le voisin et de lui piquer accessoirement ses femmes. L’arme atomique nous privant de cette soupape et les politiques du monde entier étant beaucoup trop niais, faibles, veules, voraces et incompétents pour limiter les mauvais instincts de leurs administrés il advient toujours ce qu’il doit advenir (c’est une manie dans l’histoire, je ne sais pourquoi ?) : les forts abusent de leurs forces et les riches se gavent au-delà de toute raison…
Seulement “Tant va la cruche à l’eau…” Je vous laisse finir : vous n’êtes pas assez cruches pour ignorer la chute !
Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos
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Un type qui appartient au club minuscule qui avait prévu et décrit l’explosion en vol du capitalisme dévoyé avant qu’elle ne se produise réellement. Une élite.
Un type qui s’offre le luxe de renvoyer dans ses buts un sous ministre des forages de Bercy et de la chasse à l’évadé fiscal en plein dans une émission de grande écoute, lui faisant observer qu’il n’est pas franchement qualifié – en tant que Néron jouant de la lyre pendant que Rome brûle - pour distribuer les bons et mauvais points compte tenu de son évidente incompétence et de son coupable aveuglement.
Nos deux économistes “classiques” sont égaux à eux-mêmes et d’ailleurs conformes en tous points à la horde des “experts” qui parasitent tous les secteurs et poussent toujours dans la mauvaise direction compte tenu de leur ignorance encyclopédique et dogmatique (économie, santé, climat, etc.)
Barré s’écrase mollement, conscient qu’il va se faire sauvagement moucher s’il débite ses habituelles calembredaines et Sterdyniak est simplement pathétique dans le néant intellectuel masqué, espère-t-il, par une morgue et une auto-satisfaction qui le transforment derechef en bouffon modèle Sarkozy 2007 modifié 2009…
Pourtant, face à la catastrophe annoncée, tout le monde – Paul Jorion compris dans une certaine mesure – reste plus ou moins comme Néron pendant l’incendie de Rome. Des exemples : cette semaine Judith se demandait doctement avec ses invités si trois heures de travail quotidien ne seraient pas suffisantes. Ou même zéro heure. Notre bon DS papotait autour des retraites à 60 ans (pendant le même temps l’âge médian du départ à la retraite en France est de 58 ans, et l’âge légal en Allemagne est de 67 ans… Cherchez l’erreur !)
Dans son Blog Paul Jorion raconte son intervention à Bruxelles, devant le parlement (qui tombe des nues) en novembre 2009 : “J’ai présenté comme origine de la crise, cinq causes principales (le résumé de mon intervention devrait être mis en ligne sur le site du comité) : baisse de la part salariale dans le partage du surplus au cours des trente dernières années – soulignant le rôle joué par les stock-options dans ce processus –, remplacement des salaires déficients par une politique de crédit complaisante, montée en puissance des bénéfices financiers dans la création de richesse – jusqu’à dépasser aux États-Unis 40 % de celle-ci, médiocrité et insuffisance des modèles financiers, aussi bien dans la valorisation des produits que dans la gestion du risque, enfin, vice conceptuel de la titrisation, transposant abusivement une logique assurantielle à un secteur – l’immobilier – coutumier des bulles financières.”
En réalité cette “crise” est une crise de l’endettement excessif. Des ménages américains, mais aussi des États et des collectivités locales, des entreprises et de l’ensemble des particuliers… Tout le monde vit sur un grand pied avec de l’argent qui, pour l’essentiel, n’existe pas.
Et surtout le montant total des dettes ne cesse de croître d’une manière aussi délirante qu’impossible à soutenir !
Jusqu’à quand peut-on, en effet, accumuler des dettes que l’on sait fort bien ne pas pouvoir rembourser ? Jusqu’à quand peut-on espérer trouver des gogos pour prêter de l’argent qu’ils ne reverront pas ?
Le début de la réponse se trouve dans la faillite de Lehman Brothers la suite dans celle de la Grèce, le pire restant à venir quand l’effet de domino s’enclenchera, ce qui ne devrait plus beaucoup tarder puisque le système repose sur une confiance qui fond comme neige au soleil. Et puisque les États non contents de ne plus avoir aucune marge de maneuvre sont aussi en train de perdre la confiance qui leur avait été accordée un peu vite !
La réalité est donc incroyablement plus sombre que ne le pensent tous les joyeux drilles qui dissertent sur le “droit à la paresse” en oubliant de se demander qui paie. En fait il va falloir choisir entre deux options peu follichones :
- Soit travailler beaucoup plus pour gagner beaucoup moins, le tout dans un Etat énormément moins dépensier et n’offrant plus guère de garanties sociales à ses citoyens faute d’être capable de les assumer financièrement.
- Soit mourir de faim, ce qui - je le rappelle à ceux qui l’ignorent - est une fin longue, douloureuse et peu enviable.
Comme j’entends d’ici les cris et piaillements effarouchés de mes lectrices et lecteurs je précise qu’il est passablement enfantin de penser qu’une chose ne peut pas se produire pour la simple raison qu’on ne veut pas qu’elle arrive ! Et pour ceux qui ne seraient pas convaincus je suggère de s’interroger sur l’envie qu’avaient leurs ancêtres d’aller se faire tuer à la guerre. Si le pire n’est pas toujours sûr, il arrive cependant qu’il survienne. Hélas ! Et surtout quand on a ajouté l’imprévoyance à l’aveuglement.
Le parallèle avec la guerre n’est d’ailleurs pas le fruit d’un hasard : une observation simple de l’histoire montre que les humains ont toujours eu besoin, à intervalle régulier, de “remettre les compteurs à zéro”, d’effacer les dettes, de piller le voisin et de lui piquer accessoirement ses femmes. L’arme atomique nous privant de cette soupape et les politiques du monde entier étant beaucoup trop niais, faibles, veules, voraces et incompétents pour limiter les mauvais instincts de leurs administrés il advient toujours ce qu’il doit advenir (c’est une manie dans l’histoire, je ne sais pourquoi ?) : les forts abusent de leurs forces et les riches se gavent au-delà de toute raison…
Seulement “Tant va la cruche à l’eau…” Je vous laisse finir : vous n’êtes pas assez cruches pour ignorer la chute !
Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos
***
Jusqu’à quand peut-on espérer trouver des gogos pour prêter de l’argent qu’ils ne reverront pas ?
Les gogos en question, ce sont les détenteurs de capitaux dont la recherche de dividendes toujours plus importants favorise la création de produits financiers véreux et la spéculation. Dans le genre "floués par la crise", il y a plus malheureux... Ces salauds de pauvres, ménages américains par exemple, qui se sont retrouvés sans maison après l'éclatement de la bulle de l'immobilier. Mais c'est de leur faute, je suppose : ils n'avaient qu'à ne pas s'endetter. Tandis que les tentateurs, ceux qui proposaient les prêts pourris et les revendaient comme placements mirobolants, s'en sortent très bien, et après avoir été sauvés par les Etats, cumulent aujourd'hui les records de bénéfices.
Je crains que vous n'ayez pas bien compris les propos de votre nouveau mentor, malgré ce concert de louanges. Dans l'explication de Paul Jorion que vous citez, celui-ci identifie parmi les multiples causes de la crise, la "baisse de la part salariale dans le partage du surplus" au profit des actionnaires. Il ne préconise donc pas du tout le "gagner moins et travailler plus", mais une meilleure répartition. De toute façon, étant donné l'avancement technologique de l'humanité, il est évident que le problème est moins celui de la production des richesses que leur distribution. Techniquement, nous avons largement les moyens d'assurer à tous sur cette terre un niveau de vie confortable, mais il est extremement difficile de mettre en place une organisation économique à la fois juste et efficace. Et on ne comptera pas sur vous pour inventer un nouveau modèle.
Les gogos en question, ce sont les détenteurs de capitaux dont la recherche de dividendes toujours plus importants favorise la création de produits financiers véreux et la spéculation. Dans le genre "floués par la crise", il y a plus malheureux... Ces salauds de pauvres, ménages américains par exemple, qui se sont retrouvés sans maison après l'éclatement de la bulle de l'immobilier. Mais c'est de leur faute, je suppose : ils n'avaient qu'à ne pas s'endetter. Tandis que les tentateurs, ceux qui proposaient les prêts pourris et les revendaient comme placements mirobolants, s'en sortent très bien, et après avoir été sauvés par les Etats, cumulent aujourd'hui les records de bénéfices.
Je crains que vous n'ayez pas bien compris les propos de votre nouveau mentor, malgré ce concert de louanges. Dans l'explication de Paul Jorion que vous citez, celui-ci identifie parmi les multiples causes de la crise, la "baisse de la part salariale dans le partage du surplus" au profit des actionnaires. Il ne préconise donc pas du tout le "gagner moins et travailler plus", mais une meilleure répartition. De toute façon, étant donné l'avancement technologique de l'humanité, il est évident que le problème est moins celui de la production des richesses que leur distribution. Techniquement, nous avons largement les moyens d'assurer à tous sur cette terre un niveau de vie confortable, mais il est extremement difficile de mettre en place une organisation économique à la fois juste et efficace. Et on ne comptera pas sur vous pour inventer un nouveau modèle.
Sur les prévisionistes: soit un évènement A.
Un groupe de prévisionistes prévoit A et un autre son contraire.
Après coup, que l'évènement ait eu lieu ou pas, il y aura toujours des gens qui auront prévu le bon résultat.
Donc ceux qui ont raison ne sont pas des génies mais des chanceux !
Je pense que M. Jorion est dans ce cas...
Un groupe de prévisionistes prévoit A et un autre son contraire.
Après coup, que l'évènement ait eu lieu ou pas, il y aura toujours des gens qui auront prévu le bon résultat.
Donc ceux qui ont raison ne sont pas des génies mais des chanceux !
Je pense que M. Jorion est dans ce cas...
c'est fou comme on peut porter sur son visage ce que l'on est !!
j'ai plus envie d'avoir confiance en Paul Jorion qu' en Henri Sterdyniak ))
[toutenbateau]
j'ai plus envie d'avoir confiance en Paul Jorion qu' en Henri Sterdyniak ))
[toutenbateau]
Et dans la vie ça donne quoi tout ça?:
L’économie contre la justice, là est le problème auquel vont devoir faire face les défenseurs de la loi.
C'était hier soir. Le second sur un thème toujours sensible...
Deux acquittements.
Vous allez me dire je pourrais aller en discuter la bas...Oui, mais non, le forum c'est du people sans grand intérêt.
La semaine prochaine, Journaliste et Peine de mort...
L’économie contre la justice, là est le problème auquel vont devoir faire face les défenseurs de la loi.
C'était hier soir. Le second sur un thème toujours sensible...
Deux acquittements.
Vous allez me dire je pourrais aller en discuter la bas...Oui, mais non, le forum c'est du people sans grand intérêt.
La semaine prochaine, Journaliste et Peine de mort...
Bel exercice de style d'enfumage du vieux sage aux cheveux blancs.
Décidément, je ne comprends pas l'@sinaute de base qui conspue l'économiste pour utilisation de langue de bois et enfumage par termes techniques, et loue l'oracle mystificateur pour la clarté de ses propos. Alors que c'est bien tout l'inverse qui s'est produit sur le plateau.
Il y a 2 manières de jouer à la bourse avec les actions FT (france télécom, pas financial times):
- on achète des actions FT et on prie qu'elles prennent de la valeur pour les revendre en faisant une plus-value
- on n'achète pas d'action du tout, mais on parie tout simplement sur le fait qu'elles vont chuter.
nb: on parie plus sur la chute d'une action que sur sa hausse, car si on est convaincu que les actions vont grimper, on va plutôt acheter directement des actions.
Aussi, quand on est prévoyant, on peut acheter des actions (spéculation sur sa hausse) et parier en même temps sur leur baisse: quoiqu'il arrive, on est sûr de gagner du pognon. C'est pour cela qu'ils parlaient d' "assurances".
Or pour expliquer les paris, qui parle de "deux parties", "mise", "enjeu", "pari dans le sens du terme technique" ? P.Jorion
Qui sort la métaphore très explicative de l'accident de voiture ? H.Sterdyniak.
Ces deux hommes sont bel et bien opposés quant à l'importance du swap opéré par la Grèce. Qui explique clairement et simplement que les 5 milliards induits par cette opération ne pèsent pas lourd sur les 50 milliards de déficit ?
Qui entreprend une mystification catastrophique pour le moins obscure pour nous expliquer que le swap comploté par GS précipitera la Grèce à sa perte. Et en passant, nous autres, qui ferions bien de lire son blog, et même mieux, d'y déposer nos offrandes ?
Décidément, je ne comprends pas l'@sinaute de base qui conspue l'économiste pour utilisation de langue de bois et enfumage par termes techniques, et loue l'oracle mystificateur pour la clarté de ses propos. Alors que c'est bien tout l'inverse qui s'est produit sur le plateau.
Il y a 2 manières de jouer à la bourse avec les actions FT (france télécom, pas financial times):
- on achète des actions FT et on prie qu'elles prennent de la valeur pour les revendre en faisant une plus-value
- on n'achète pas d'action du tout, mais on parie tout simplement sur le fait qu'elles vont chuter.
nb: on parie plus sur la chute d'une action que sur sa hausse, car si on est convaincu que les actions vont grimper, on va plutôt acheter directement des actions.
Aussi, quand on est prévoyant, on peut acheter des actions (spéculation sur sa hausse) et parier en même temps sur leur baisse: quoiqu'il arrive, on est sûr de gagner du pognon. C'est pour cela qu'ils parlaient d' "assurances".
Or pour expliquer les paris, qui parle de "deux parties", "mise", "enjeu", "pari dans le sens du terme technique" ? P.Jorion
Qui sort la métaphore très explicative de l'accident de voiture ? H.Sterdyniak.
Ces deux hommes sont bel et bien opposés quant à l'importance du swap opéré par la Grèce. Qui explique clairement et simplement que les 5 milliards induits par cette opération ne pèsent pas lourd sur les 50 milliards de déficit ?
Qui entreprend une mystification catastrophique pour le moins obscure pour nous expliquer que le swap comploté par GS précipitera la Grèce à sa perte. Et en passant, nous autres, qui ferions bien de lire son blog, et même mieux, d'y déposer nos offrandes ?
le titre est menteur - en fait l'émission est : Jorion est-il ou non un oracle, et même le seul oracle ? et tout le reste est subordonné à cela et rapidement abandonné
Ce qui ne veut pas dire qu'il ai forcément tort, mais ce n'était pas la question centrale
Ce qui ne veut pas dire qu'il ai forcément tort, mais ce n'était pas la question centrale
Dans le rôle de la rabat-joie qui a rien compris : moi !
Apparemment tout le monde s'est régalé en regardant cette émission que tout le monde a trouvé très claire ... tant mieux pour vous tous, et tant pis pour moi qui dois être la seule à avoir l'impression qu'il me manque 1000 heures de formation de base pour avoir le kit de survie qui permettrait d'entrevoir qui dit quoi à propos de quoi ... Le seul truc que j'ai vraiment bien compris c'est la rivalité d'égos, mais justement c'est la partie pas importante et pas intéressante.
Chapeau à vous tous, @sniautes forumeurs, qui naviguez si aisément dans ces eaux troubles de la finance internationale ! Moi qui suis une biquette sur ce sujet, je ressors de l'émission aussi ignare que j'y suis entrée.
Entendons-nous bien : ce n'est absolument pas un reproche que je formule, on ne peut pas en une heure mener un débat entre spécialistes et en même temps apprendre le B-A BA aux grands débutants.
Faudrait peut-être une signalétique spéciale, comme sur les pistes de ski, qui indique le niveau d'accessibilité de chaque émission ?
Pour cette émission-là, j'ai pas le niveau, c'est clair ! pourtant j'ai suivi attentivement. Mais en économie, j'ai jamais dépassé le stade de la tire-lire cochon ...
Me suis rarement sentie aussi bête et menacée par mon ignorance après avoir regardé une émission, moi.
Apparemment tout le monde s'est régalé en regardant cette émission que tout le monde a trouvé très claire ... tant mieux pour vous tous, et tant pis pour moi qui dois être la seule à avoir l'impression qu'il me manque 1000 heures de formation de base pour avoir le kit de survie qui permettrait d'entrevoir qui dit quoi à propos de quoi ... Le seul truc que j'ai vraiment bien compris c'est la rivalité d'égos, mais justement c'est la partie pas importante et pas intéressante.
Chapeau à vous tous, @sniautes forumeurs, qui naviguez si aisément dans ces eaux troubles de la finance internationale ! Moi qui suis une biquette sur ce sujet, je ressors de l'émission aussi ignare que j'y suis entrée.
Entendons-nous bien : ce n'est absolument pas un reproche que je formule, on ne peut pas en une heure mener un débat entre spécialistes et en même temps apprendre le B-A BA aux grands débutants.
Faudrait peut-être une signalétique spéciale, comme sur les pistes de ski, qui indique le niveau d'accessibilité de chaque émission ?
Pour cette émission-là, j'ai pas le niveau, c'est clair ! pourtant j'ai suivi attentivement. Mais en économie, j'ai jamais dépassé le stade de la tire-lire cochon ...
Me suis rarement sentie aussi bête et menacée par mon ignorance après avoir regardé une émission, moi.
La science économique est aux sciences humaines ce que la science psychiatrique (je ne dis pas psychanalytique) est aux sciences médicales: de belles démonstrations pour expliquer mais toujours infoutues de prévoir; il faut donc laisser travailler ces gens dans leur absolu (ils y sont utiles) et ne rien leur donner comme pouvoir....mais c'est hélas l'inverse qui se passe
Une petite lumière a percé le brouillard de ma capacité dans cette science de l'économie ..... mais j'ai la tête comme une pastéque, que c'est compliqué, enfin, j'ai tenu le coup jusqu'au bout sans trop de souffrance, bonne idée donc d'avoir choisi ce thème et ces invités, quoique Candide m'a bien aidée.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Merci pour cette émission, décidément malgré les efforts très louables de DS pour clarifier les propos, ils ont vraiment du mal à expliquer clairement les processus économiques... où je suis fondalement bouché à ces concepts notamment le vrai swap et le faux swap... !
En écho à cette émission, une petite liaison avec la fabuleuse dernière émission de Judith "d@ns le texte" sur le bouquin de Lafargue "le droit à la paresse" et le commentaire d'un intervenant (Gérard Filoche)
"POur sauver la banquise, il faudra se sauver des banquiers" à méditer !
François Olivier
En écho à cette émission, une petite liaison avec la fabuleuse dernière émission de Judith "d@ns le texte" sur le bouquin de Lafargue "le droit à la paresse" et le commentaire d'un intervenant (Gérard Filoche)
"POur sauver la banquise, il faudra se sauver des banquiers" à méditer !
François Olivier
Pourquoi les états ne peuvent pas emprunter aux banques centrales qui apparemment pratiques des taux d'intérêt très attractif au seul bénéfices des banques?
Emission qui devrait être diffusée gratuitement et sur tous les médias, tant elle met un coup de pied dans la fourmilière !
Merci beaucoup. En un sens, c'était passionnant, en un autre révoltant. C'est le prix de la prise de conscience...
Je suis d'accord avec l'anthropologue, et son discours sur les sciences humaines : on devrait écouter les intellectuels, les vrais, pas BHL, ceux qui sont dans l'ombre et peuvent porter un regard externe.
Sur l'usage de termes appartenant au champ lexical de la maladie ou de la guerre, je pense qu'il y a d'abord un tic journalistique conformiste de faire du littéraire avec pas grand chose, pour se faire mousser. En ce qui concerne l'emploi de termes militaires, cela n'a rien de spécifiques à note époque et au domaine économique : depuis les années 1920, les sociétés européennes connaissent une brutalisation, une pénétration de la guerre dans les sociétés, par le jeu et le langage notamment (cf. les excellents travaux du regretté G.L. Mosse à ce sujet). L'emploi cité dans les échos n'en est qu'une énième déclinaison. Quant au vocabulaire sanitaire, est-ce dû au fait que nous soyons dans des sociétés médicalisées qui craignent la maladie et l'érige en danger ? Dans tous les cas, ce vocabulaire humanisant vise je pense à personnaliser le sujet dont on parle, à en faire un être vivant et autonome, notamment pour éluder le fait que les responsables sont des êtres humains, et que ce sont eux qui sont aux manettes : on tait alors les acteurs et le poids de leur responsabilité sur le cours des choses. Un usage opportuniste de la fatalité donc...
Merci beaucoup. En un sens, c'était passionnant, en un autre révoltant. C'est le prix de la prise de conscience...
Je suis d'accord avec l'anthropologue, et son discours sur les sciences humaines : on devrait écouter les intellectuels, les vrais, pas BHL, ceux qui sont dans l'ombre et peuvent porter un regard externe.
Sur l'usage de termes appartenant au champ lexical de la maladie ou de la guerre, je pense qu'il y a d'abord un tic journalistique conformiste de faire du littéraire avec pas grand chose, pour se faire mousser. En ce qui concerne l'emploi de termes militaires, cela n'a rien de spécifiques à note époque et au domaine économique : depuis les années 1920, les sociétés européennes connaissent une brutalisation, une pénétration de la guerre dans les sociétés, par le jeu et le langage notamment (cf. les excellents travaux du regretté G.L. Mosse à ce sujet). L'emploi cité dans les échos n'en est qu'une énième déclinaison. Quant au vocabulaire sanitaire, est-ce dû au fait que nous soyons dans des sociétés médicalisées qui craignent la maladie et l'érige en danger ? Dans tous les cas, ce vocabulaire humanisant vise je pense à personnaliser le sujet dont on parle, à en faire un être vivant et autonome, notamment pour éluder le fait que les responsables sont des êtres humains, et que ce sont eux qui sont aux manettes : on tait alors les acteurs et le poids de leur responsabilité sur le cours des choses. Un usage opportuniste de la fatalité donc...
Excellente émission, merci Daniel.
Ce que démontre ce sujet, c'est que les sciences humaines sont déterminantes pour découvrir un milieu sans les effets de groupe.
Et que les études de socio, d'anthropo et de psy permettent de traverser n'importe quel territoire professionnel.
J'ai bien aimé aussi à la fin la virgule d'Anne-Sophie, qui faisait comme un lien entre le papier de Nancy Huston (sur les hommes dans le Monde.fr) et le vocabulaire des entreprises et des marchés.
http://anthropia.blogg.org
Ce que démontre ce sujet, c'est que les sciences humaines sont déterminantes pour découvrir un milieu sans les effets de groupe.
Et que les études de socio, d'anthropo et de psy permettent de traverser n'importe quel territoire professionnel.
J'ai bien aimé aussi à la fin la virgule d'Anne-Sophie, qui faisait comme un lien entre le papier de Nancy Huston (sur les hommes dans le Monde.fr) et le vocabulaire des entreprises et des marchés.
http://anthropia.blogg.org
Appli iphone, y a un bug, la vidéo ne charge pas.
P.Jorion est un charlatan qui se prend pour le nouveau Galilée et qui pratique sur son blog la censure de ceux qui ne pensent pas comme lui.
http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2010/01/20/Paul-Jorion-cr%C3%A9e-de-l%E2%80%99argent-ex-nihilo
En opposition complète avec la totalité des spécialistes (orthodoxes, hétérodoxes, libéraux, ....) il nie la création monétaire par les banques commerciales et n'admet pas la contradiction qu'il assimile à de l'antisémitisme :
http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/02/11/Paul-Jorion-se-d%C3%A9shonore
Il est fort dommage que tant de publicité soit fait à ce Monsieur dont l'unique objectif est de vivre de son blog alors que tant d'autres vrais économistes ont des choses à dire et des solutions à proposer.
Voir aussi ici :
http://postjorion.wordpress.com/
Il serait intéressant qu' @si organise un débat entre P.Jorion et les bloggueurs qui ne peuvent plus ou difficilement s'exprimer sur son blog.
http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2010/01/20/Paul-Jorion-cr%C3%A9e-de-l%E2%80%99argent-ex-nihilo
En opposition complète avec la totalité des spécialistes (orthodoxes, hétérodoxes, libéraux, ....) il nie la création monétaire par les banques commerciales et n'admet pas la contradiction qu'il assimile à de l'antisémitisme :
http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/02/11/Paul-Jorion-se-d%C3%A9shonore
Il est fort dommage que tant de publicité soit fait à ce Monsieur dont l'unique objectif est de vivre de son blog alors que tant d'autres vrais économistes ont des choses à dire et des solutions à proposer.
Voir aussi ici :
http://postjorion.wordpress.com/
Il serait intéressant qu' @si organise un débat entre P.Jorion et les bloggueurs qui ne peuvent plus ou difficilement s'exprimer sur son blog.
Merci pour cette émission.
Le sacheur sachant savoir Sterdyniak est un peu pénible, le même sss mais moins, Jorion, mais j'ai un peu compris des trucs côté technique d'enfumage économique.
(je dis un peu, car je ne saurais pas les restituer)
En revanche du côté de l'utilisation des humains pour gagner Mammon, ça , on avait déjà compris.
L'espèce de détachement (faussement) objectif avec lequel certains peuvent parler de ce qui engendre des catastrophes humaines est tout à fait déprimant.
Le sacheur sachant savoir Sterdyniak est un peu pénible, le même sss mais moins, Jorion, mais j'ai un peu compris des trucs côté technique d'enfumage économique.
(je dis un peu, car je ne saurais pas les restituer)
En revanche du côté de l'utilisation des humains pour gagner Mammon, ça , on avait déjà compris.
L'espèce de détachement (faussement) objectif avec lequel certains peuvent parler de ce qui engendre des catastrophes humaines est tout à fait déprimant.
Vu : le "C dans l'air" diffusé vendredi 19 février 2010 sur France 5 - Le monde immoral de la finance.
Je ne suis pas fan d'Yves Calvi (de son rire, de son parti pris manifeste, de son fameux "vous comprenez que les gens qui nous écoutent..." etc.) et surtout de ses invités et intervenants (les mêmes d'avant la crise, e.g. Elie Cohen, Marc Touati, cf. "La crise de trop" de Frédéric Lordon paru en mai 2009 aux éditions Fayard) mais au final une émission de bonne facture grâce notamment parfois à Anne Deysine et à quelques moments François Lenglet qui sont sortis un peu des sentiers battus, un peu... Les mentalités progressent, mais que c'est long... ;-(
Je n'ai pas encore visionné cet @rrêt sur images mais à en croire les commentaires et les invités ça promet, miam !
Je ne suis pas fan d'Yves Calvi (de son rire, de son parti pris manifeste, de son fameux "vous comprenez que les gens qui nous écoutent..." etc.) et surtout de ses invités et intervenants (les mêmes d'avant la crise, e.g. Elie Cohen, Marc Touati, cf. "La crise de trop" de Frédéric Lordon paru en mai 2009 aux éditions Fayard) mais au final une émission de bonne facture grâce notamment parfois à Anne Deysine et à quelques moments François Lenglet qui sont sortis un peu des sentiers battus, un peu... Les mentalités progressent, mais que c'est long... ;-(
Je n'ai pas encore visionné cet @rrêt sur images mais à en croire les commentaires et les invités ça promet, miam !
Des gens qui avaient predit la crise, il y en a des tas. Au-dela des mediatiques Nouribi... on avait dans les Echos un billet de Paul Fabra chaque vendredi jusqu'a il y a 2 ans, ou la financiarisation de l'economie etait denoncee, et Paul Fabra n'est pas un gauchiste.
Dans un registre un peu moins serieux mais peut-etre plus abordable, il y a la lettre quotidienne de La Chronique Agora, dirigee par un Americain francophone longtemps installe a Paris. Chaque jour, la facon dont les bulles sont gonflees puis eclatent est decrit. La facon de resoudre les problemes est tres peu politiquement correct (en gros, il faut laisser faire, et ne surtout pas "booster" l'economie a coups d'interventions publiques qui ne font qu'empirer le mal a terme).
Ceci dit, la financiarisation de l'economie a bon dos. Elle n'a jamais que permis de fabriquer de nouveaux outils pour creer des goufrres toujours plus immenses. C'est comme ses jeux ou il faut retrancher un element sans que la structure ne s'ecroule. On creuse dans le dur de plus en plus, et quand la tempete est un peu plus forte que d'habitude, le batiment s'ecroule. Quand la tempete arrivera, on n'en sait rien. Pourquoi le batiment a tenu a la precedente et pas a celle-la, non plus.
Le mal le plus profond, c'est la decadence, c'est la corruption des valeurs, c'est l'hyper-individualisme. Peut-etre est-ce la nostalgie d'une epoque qu'on n'a pas connue, mais il me semble que jusqu'aux annees 80, il y avait des hommes d'Etat, souvent inconnus, qui travaillent pour le bien de leur pays ou de la societe (des Schneidermann en qq sorte), et pas pour leur fortune amassee le plus vite possible. Sans doute y en a t il encore mais c'est passe de mode.
Aujourd'hui, on se goinfre autant qu'on peut. Au plus haut niveau: a coup de stock-options, de retraites chapeaux...
Le salaires des patrons en SMICs a travers les annees est eloquent.
A des niveaux intermediaires: par exemple, en exploitant avec cynisme, les sentiments ecologistes ou altermondialistes. Le marketing, la publicite bien sur, mais aussi les rebellocrates, cad les leaders d'opinion qui se goinfrent a coups de livres (ou de disques) que nous achetons. Les Bove, Artus-Bertrand, Hulot, Viviane Forrester, Naomi Klein... qui se font un ble substantiel en vendant leur daube au petit fonctionnaire de gauche. Voir aussi Guy Carlier dans ce registre.
C'est aussi l'endettement croissant, qui accroit la masse monetaire, qui est a la source de l'augmentation des marches financiers et immobiliers. C'est l'epuisement des ressources jusqu'au precipice, financierement comme ecologiquement. C'est sans doute dans la nature humaire. L'humanite perira certainement de ses exces.
Dans un registre un peu moins serieux mais peut-etre plus abordable, il y a la lettre quotidienne de La Chronique Agora, dirigee par un Americain francophone longtemps installe a Paris. Chaque jour, la facon dont les bulles sont gonflees puis eclatent est decrit. La facon de resoudre les problemes est tres peu politiquement correct (en gros, il faut laisser faire, et ne surtout pas "booster" l'economie a coups d'interventions publiques qui ne font qu'empirer le mal a terme).
Ceci dit, la financiarisation de l'economie a bon dos. Elle n'a jamais que permis de fabriquer de nouveaux outils pour creer des goufrres toujours plus immenses. C'est comme ses jeux ou il faut retrancher un element sans que la structure ne s'ecroule. On creuse dans le dur de plus en plus, et quand la tempete est un peu plus forte que d'habitude, le batiment s'ecroule. Quand la tempete arrivera, on n'en sait rien. Pourquoi le batiment a tenu a la precedente et pas a celle-la, non plus.
Le mal le plus profond, c'est la decadence, c'est la corruption des valeurs, c'est l'hyper-individualisme. Peut-etre est-ce la nostalgie d'une epoque qu'on n'a pas connue, mais il me semble que jusqu'aux annees 80, il y avait des hommes d'Etat, souvent inconnus, qui travaillent pour le bien de leur pays ou de la societe (des Schneidermann en qq sorte), et pas pour leur fortune amassee le plus vite possible. Sans doute y en a t il encore mais c'est passe de mode.
Aujourd'hui, on se goinfre autant qu'on peut. Au plus haut niveau: a coup de stock-options, de retraites chapeaux...
Le salaires des patrons en SMICs a travers les annees est eloquent.
A des niveaux intermediaires: par exemple, en exploitant avec cynisme, les sentiments ecologistes ou altermondialistes. Le marketing, la publicite bien sur, mais aussi les rebellocrates, cad les leaders d'opinion qui se goinfrent a coups de livres (ou de disques) que nous achetons. Les Bove, Artus-Bertrand, Hulot, Viviane Forrester, Naomi Klein... qui se font un ble substantiel en vendant leur daube au petit fonctionnaire de gauche. Voir aussi Guy Carlier dans ce registre.
C'est aussi l'endettement croissant, qui accroit la masse monetaire, qui est a la source de l'augmentation des marches financiers et immobiliers. C'est l'epuisement des ressources jusqu'au precipice, financierement comme ecologiquement. C'est sans doute dans la nature humaire. L'humanite perira certainement de ses exces.
Bonjour!
Est ce que ce n'est pas vain d'interroger des "experts" qui ont su prédire une crise? Je sais bien que les "sciences" économiques sont incroyablement efficaces pour prédire le passé, mais dans le cas de la plupart des "experts" qui ont prédit la crise, il y a un biais de sélection énorme: leur modèle de pensée se voit validé par une prédiction unique.
Pour reprendre la métaphore de l'accident de la route: imaginez que vous avez un voisin incroyablement énervant, qui vous dise, chaque matin en vous croisant: toi, vu la façon dont tu conduis, tu vas avoir un accident de la route horrible, alors que votre façon de conduire est notoirement quelconque. Si vous vous retrouvez dans un accident de la route et qu'un journaliste vient interroger vos voisins, notre "expert" pourra se targuer d'avoir vu juste. Comme il aurait pu rester dans l'anonymat le plus total si vous n'aviez finalement pas manqué de bol ce jour là.
Combien seront capables de continuer à prédire le déroulement des crises économiques?
Combien avaient par le passé, fait le même genre de prédictions sans qu'elles ne se réalisent de leur vivant?
Combien, dont on a jamais entendu parlé, ont fait des prédictions sur des scénarios de crise totalement différents, qui ne se sont jamais produites, ayant pour conséquence de ne pas mettre ces "experts" sur le devant de la scène?
Ainsi, ce n'est pas parce qu'une personne, une fois, a prédit une crise que c'est un expert. La corrélation entre la prédiction et l'avènement de la prédiction n'est pas une preuve de la causalité énoncée par la théorie; c'est la répétition de l'exactitude des prédictions d'une théorie qui augmente la vraisemblance de sa justesse.
PF
Est ce que ce n'est pas vain d'interroger des "experts" qui ont su prédire une crise? Je sais bien que les "sciences" économiques sont incroyablement efficaces pour prédire le passé, mais dans le cas de la plupart des "experts" qui ont prédit la crise, il y a un biais de sélection énorme: leur modèle de pensée se voit validé par une prédiction unique.
Pour reprendre la métaphore de l'accident de la route: imaginez que vous avez un voisin incroyablement énervant, qui vous dise, chaque matin en vous croisant: toi, vu la façon dont tu conduis, tu vas avoir un accident de la route horrible, alors que votre façon de conduire est notoirement quelconque. Si vous vous retrouvez dans un accident de la route et qu'un journaliste vient interroger vos voisins, notre "expert" pourra se targuer d'avoir vu juste. Comme il aurait pu rester dans l'anonymat le plus total si vous n'aviez finalement pas manqué de bol ce jour là.
Combien seront capables de continuer à prédire le déroulement des crises économiques?
Combien avaient par le passé, fait le même genre de prédictions sans qu'elles ne se réalisent de leur vivant?
Combien, dont on a jamais entendu parlé, ont fait des prédictions sur des scénarios de crise totalement différents, qui ne se sont jamais produites, ayant pour conséquence de ne pas mettre ces "experts" sur le devant de la scène?
Ainsi, ce n'est pas parce qu'une personne, une fois, a prédit une crise que c'est un expert. La corrélation entre la prédiction et l'avènement de la prédiction n'est pas une preuve de la causalité énoncée par la théorie; c'est la répétition de l'exactitude des prédictions d'une théorie qui augmente la vraisemblance de sa justesse.
PF
Excellentissime !!!
Quel bonhomme ce Jorion n'en déplaise à Sterdyniak qui, par mesquinerie, ombre et lumière, corporatisme, s'est auto tiré une balle dans pied alors que certains de ses propos étaient pertinents.
Merci à Frédéric Chatelain pour le lien sur le blog de Lorion et sa réaction à l'émission d'@si. (et dont les lecteurs réclament l'émission dans les commentaires).
D'utilité publique sans le moindre doute.
Quel bonhomme ce Jorion n'en déplaise à Sterdyniak qui, par mesquinerie, ombre et lumière, corporatisme, s'est auto tiré une balle dans pied alors que certains de ses propos étaient pertinents.
Merci à Frédéric Chatelain pour le lien sur le blog de Lorion et sa réaction à l'émission d'@si. (et dont les lecteurs réclament l'émission dans les commentaires).
D'utilité publique sans le moindre doute.
Excellente émission ! Bravo à toute l'équipe pour la maîtrise de ce sujet si complexe ! J'ai trouvé Sterdyniak très bon dans ses métaphores pour expliquer le marché . Jorion aussi .Mais j'avoue ne pas comprendre la tension et l'agacement palpable de l'un vis à vis de l'autre , puisqu'ils sont grosso modo d'accord sur tout . Mais ça les regarde , et leurs deux contributions étaient très bonnes.
PS : J'ai bloqué google analytics avec Adblock de Firefox ,je ne rentre donc pas dans les statistiques , mais vous pouvez me rajouter à la main ;-)
PS : J'ai bloqué google analytics avec Adblock de Firefox ,je ne rentre donc pas dans les statistiques , mais vous pouvez me rajouter à la main ;-)
There is also the heavy involvement of French presidential politics. IMF Managing Director Dominique Strauss-Khan might well stand as the socialist presidential candidate against Nicolas Sarkozy in 2012.
The last thing President Sarkozy wants is for Strauss-Khan to be seen as the savior of the Eurozone. So the IMF is relegated to the role of “technical assistance” in helping the European Central Bank and European Commission “monitor” the situation.
http://questmeansbusiness.blogs.cnn.com/2010/02/18/imf-help-for-greece-not-today-thank-you%e2%80%a6/
The last thing President Sarkozy wants is for Strauss-Khan to be seen as the savior of the Eurozone. So the IMF is relegated to the role of “technical assistance” in helping the European Central Bank and European Commission “monitor” the situation.
http://questmeansbusiness.blogs.cnn.com/2010/02/18/imf-help-for-greece-not-today-thank-you%e2%80%a6/
Excellente émission! A reconduire sans modération! Il faut une veille sur ces petites mesures "assassines" ou salvatrices dont parle Jorion, car derrière les grandes déclarations d'intentions des gouvernements de moraliser les marchés, il ne se passe pas grand chose et le citoyen lambda reste bien impuissant pour seulement décoder les informations économiques surtout quand elles ne sont présentées que sur le plateau de la pensée unique. Je compte sur vous pour nous aider encore avec vos invités de marque à traverser le mur épais du marketing du CAC 40. Dans la foulée, une émission sur la guerre économique et le manque de femmes dans les instances financiaires seraient bienvenue (l'esprit guerrier peut être mis au service de causes autres que celle de faire du profit) Du point de vue d'une émission de critique des médias, vous pouvez y aller, c'est un sujet dont on ne parle jamais!
Corinne.
Corinne.
C'est étonnant, Mr Jorion est quelqu'un de très humble.
J'imagine qu'il commence à être fatigué par le ton très condescendant des "économistes".
J'imagine qu'il commence à être fatigué par le ton très condescendant des "économistes".
Excellent plateau ! Excellente émission !!
La rage de Sterdyniak et ses basses attaques contre Jorion nous donnent à voir la stupidité morveuse et optuse de ces spécialistes de l'économie qui prétendent régir nos vies, qu'il n'ait pas vu venir la catastrophe comme 99,9% de ses confrères économistes doit lui être insupportable.
Il manquait à l'émission un peu de mordant vis-à-vis du journaliste des Echos qui chaque jour encense le sacro-saint marché.
La rage de Sterdyniak et ses basses attaques contre Jorion nous donnent à voir la stupidité morveuse et optuse de ces spécialistes de l'économie qui prétendent régir nos vies, qu'il n'ait pas vu venir la catastrophe comme 99,9% de ses confrères économistes doit lui être insupportable.
Il manquait à l'émission un peu de mordant vis-à-vis du journaliste des Echos qui chaque jour encense le sacro-saint marché.
Discuter des égos des uns et des autres , on s'en fiche un peu, ce n'est pas le problème. Sur le fond, Jorion n'a pas pratiquement été contesté par les autres intervenants. J'imagine, après avoir écouté l'émission ASI avec Lordon, qu'il refuserait certainement un débat avec Jorion. Et pourtant , comme probablement tous ceux qui suivent leurs blogs, on imagine tout l'intérêt d'une telle rencontre à deux.
Daniel Schneidermann, c'est vraiment inenvisageable ????
Daniel Schneidermann, c'est vraiment inenvisageable ????
Finalement, tous ces financiers ne sont devenus que de vulgaires bookmakers, des joueurs invétérés de poker menteur, et ils ont trouvé la martingale (qui n'est pas la femme de Charles Ingalls rappelons-le). C'est effrayant d'imaginer que nous ne sommes que des jouets dans les mains de parieurs qui se défient à coups de rumeurs, de bluff et d'esbroufe.
Marx disait à peu près: l'essence du capitalisme c'est la crise, pas la stabilité.
On le mesure pleinement aujourd'hui. Merci pour cette émission, même si Jorion se la pète un peu. J'espère qu'il ne va pas virer aussi pathétique qu'Elisabeth Fessier, et c'est pas peu dire.
Marx disait à peu près: l'essence du capitalisme c'est la crise, pas la stabilité.
On le mesure pleinement aujourd'hui. Merci pour cette émission, même si Jorion se la pète un peu. J'espère qu'il ne va pas virer aussi pathétique qu'Elisabeth Fessier, et c'est pas peu dire.
Voici la réaction de Paul Jorion après l'enregistrement de l'émission :
Le temps qu’il fait, le 19 février 2010
Le temps qu’il fait, le 19 février 2010
Excellente émission. Vous avez su ne pas vous laisser embobiner par le jargon habituel de l'économie. Une fois de plus, quand on expurge ces discours "savants" de leurs mots ronflants et pseudo techniques, on obtient une soupe de superstition lâche et avide : les plus bas instincts de l'humanité. Et on voudrait nous faire gober que c'est une science aux lois implacables.
J'hésite entre dégoût et rage lorsque j'entends parler - Sterdyniak avec une telle désinvolture proche du cynisme, Barré avec une sorte d'indifférence polie - de cet immense tripot où des pignoufs cyniques jouent au poker sur le travail de milliards de gens qui essaient simplement de gagner leur vie. Quant à Jorion, suffisant, un peu sans doute, il paraît malgré tout le plus "lucide", par ses prévisions, certes, mais aussi parce qu'il semble effectivement ne pas avoir les oeillères des deux autres ( l'un et "le coup de chance d"un type qui raconte n'importe quoi", l'autre qui se prononce spontanément contre l'interdiction des paris).
J'aimerais une autre émission avec Lordon. Possible?
J'hésite entre dégoût et rage lorsque j'entends parler - Sterdyniak avec une telle désinvolture proche du cynisme, Barré avec une sorte d'indifférence polie - de cet immense tripot où des pignoufs cyniques jouent au poker sur le travail de milliards de gens qui essaient simplement de gagner leur vie. Quant à Jorion, suffisant, un peu sans doute, il paraît malgré tout le plus "lucide", par ses prévisions, certes, mais aussi parce qu'il semble effectivement ne pas avoir les oeillères des deux autres ( l'un et "le coup de chance d"un type qui raconte n'importe quoi", l'autre qui se prononce spontanément contre l'interdiction des paris).
J'aimerais une autre émission avec Lordon. Possible?
Bravo pour cette émission très instructive. Dommage que certaines questions aient servi de splendide piédestal à l'ego surdimensionné de Jorion, mais j'imagine qu'il fallait en passer par là ;) L'homme reste passionnant malgré sa légère suffisance.
Souvenez vous du climat insurrectionnel en Grèce fin 2008. Que s'y passera t-il avec ces plans de rigueur ?
Une fois de plus, on oublie l'Amérique latine quand on dit qu'aucun état n'a fait faillite depuis la seconde guerre mondiale, et l'Argentine en 2001 ? Les camions blindés qui quittaient le pays en emportant les fonds des banques ?
A ce sujet, à voir "The Take" de Naomi Klein et Arvi Lewis, sur la reprise en auto gestion d'entreprises argentines suite à cette faillite. C'est dispo ici (mais c'est mieux de l'acheter)...
A ne pas manquer
Une fois de plus, on oublie l'Amérique latine quand on dit qu'aucun état n'a fait faillite depuis la seconde guerre mondiale, et l'Argentine en 2001 ? Les camions blindés qui quittaient le pays en emportant les fonds des banques ?
A ce sujet, à voir "The Take" de Naomi Klein et Arvi Lewis, sur la reprise en auto gestion d'entreprises argentines suite à cette faillite. C'est dispo ici (mais c'est mieux de l'acheter)...
A ne pas manquer
On apprend plein de choses dans votre émission et pour moi en tout cas
ca confirme bien une chose , c'est que tant qu'on laissera agir ce capitalisme
financier sauvage et voyoux et que les états bouffent dans la main du même
capitalisme nous sommes à jamais les victimes éternelles du "toujours plus de frics
pour les mêmes ordures" !!!!
ca confirme bien une chose , c'est que tant qu'on laissera agir ce capitalisme
financier sauvage et voyoux et que les états bouffent dans la main du même
capitalisme nous sommes à jamais les victimes éternelles du "toujours plus de frics
pour les mêmes ordures" !!!!
...Henri Sterdyniak, surtout si on lit les prédictions de son OFCE à la date de parution de l'ouvrage de Paul Jorion
Le modèle qui a fondé la croissance mondiale ne sera pas remis en cause par le ralentissement
américain. Les pays asiatiques et les pays producteurs de pétrole continueront à recycler une
partie de leurs importants excédents courants dans le financement de la dette extérieure
américaine, prévenant la remontée des taux longs. La crédibilité des autorités monétaires
rassure sur leur capacité à maîtriser les dérapages inflationnistes et contribue aussi à la
sagesse des taux longs, peu sensibles au resserrement monétaire engagé il y a un peu plus de
deux ans aux états-Unis. La crise immobilière en resterait alors au stade de l’ajustement d’un
marché momentanément en excès d’offre, et ne se transformerait pas en un krach aux
conséquences dévastatrices pour la croissance.
Dans : Revue (N°276. perspectives 2006-2007 pour l'économie mondiale) et
Lettre (N° 99 perspectives 2006-2007 pour l'économie mondiale) (par le département d'analyse et prévision de l'OFCE)
Le modèle qui a fondé la croissance mondiale ne sera pas remis en cause par le ralentissement
américain. Les pays asiatiques et les pays producteurs de pétrole continueront à recycler une
partie de leurs importants excédents courants dans le financement de la dette extérieure
américaine, prévenant la remontée des taux longs. La crédibilité des autorités monétaires
rassure sur leur capacité à maîtriser les dérapages inflationnistes et contribue aussi à la
sagesse des taux longs, peu sensibles au resserrement monétaire engagé il y a un peu plus de
deux ans aux états-Unis. La crise immobilière en resterait alors au stade de l’ajustement d’un
marché momentanément en excès d’offre, et ne se transformerait pas en un krach aux
conséquences dévastatrices pour la croissance.
Dans : Revue (N°276. perspectives 2006-2007 pour l'économie mondiale) et
Lettre (N° 99 perspectives 2006-2007 pour l'économie mondiale) (par le département d'analyse et prévision de l'OFCE)
Je vais être bref : j'aime ces émissions après lesquelles on se sent (un tout petit peu) plus cultivé, un peu plus au fait et un peu plus intelligent.
Ca devrait être ça le journalisme, non ?
Ca devrait être ça le journalisme, non ?
Le ton suffisant de Monsieur Jorion peut paraître agaçant, même à ceux qui comme moi, n'y connaissent pas grand chose, voire rien.
Une petite remarque cependant. Ce sujet, et particulièrement le passage où Jorion insiste sur la necessité pour les économistes d'élargir leur formation, m'a fait sourire car il a fait écho au passage des "problèmes de la philosophie de l’histoire" de Georges Simmel, cité par Laurence Fontaine, historienne, dans son nouveau livre sortit en plein durant la crise, et cela à grand bruit, "l'Economie Morale" :
« On observe fréquemment cette tendance à traiter les évènements économiques comme s’ils constituaient des séries causales autonomes. Dans la réalité, les faits économiques sont à l’évidence, la résultante d’autres faits, qui peuvent provenir de tous les secteurs imaginables. […] Je plaide pour qu’on reconnaisse l’interdépendance de toutes séries historiques particulières avec toutes les autres, pour que l’on voie que chaque élément de telle série résulte de causes appartenant à toutes les autres. »
Pour Laurence Fontaine ainsi, la « dimension économique d’un phénomène n’était jamais qu’un aspect d’une activité humaine dans laquelle toujours se mêlaient le religieux, le politique, le social. »
Non pas que ce livre n'ait pas ses défauts. Non pas qu'il ait lui même fait polémique, lors de sa sortie en pleine crise économique.
Bref, si Monsieur Jorion est pénible et semble effectivement prendre des airs de prophète (en est-il vraiment un? Je serais bien incapable de le dire), il a effectivement au moins le mérite d'avoir du recul, de multiplier et de faire varier les angles d'observation et d'analyse. Bref, de savoir réfléchir de manière apparemment fructueuse.
Et maintenant, je pense aux questions autour des contenus des programmes scolaires, aux véléités gouvernementales à l'encontre des universités.
Et je me dis que c'est pas gagné!
Une petite remarque cependant. Ce sujet, et particulièrement le passage où Jorion insiste sur la necessité pour les économistes d'élargir leur formation, m'a fait sourire car il a fait écho au passage des "problèmes de la philosophie de l’histoire" de Georges Simmel, cité par Laurence Fontaine, historienne, dans son nouveau livre sortit en plein durant la crise, et cela à grand bruit, "l'Economie Morale" :
« On observe fréquemment cette tendance à traiter les évènements économiques comme s’ils constituaient des séries causales autonomes. Dans la réalité, les faits économiques sont à l’évidence, la résultante d’autres faits, qui peuvent provenir de tous les secteurs imaginables. […] Je plaide pour qu’on reconnaisse l’interdépendance de toutes séries historiques particulières avec toutes les autres, pour que l’on voie que chaque élément de telle série résulte de causes appartenant à toutes les autres. »
Pour Laurence Fontaine ainsi, la « dimension économique d’un phénomène n’était jamais qu’un aspect d’une activité humaine dans laquelle toujours se mêlaient le religieux, le politique, le social. »
Non pas que ce livre n'ait pas ses défauts. Non pas qu'il ait lui même fait polémique, lors de sa sortie en pleine crise économique.
Bref, si Monsieur Jorion est pénible et semble effectivement prendre des airs de prophète (en est-il vraiment un? Je serais bien incapable de le dire), il a effectivement au moins le mérite d'avoir du recul, de multiplier et de faire varier les angles d'observation et d'analyse. Bref, de savoir réfléchir de manière apparemment fructueuse.
Et maintenant, je pense aux questions autour des contenus des programmes scolaires, aux véléités gouvernementales à l'encontre des universités.
Et je me dis que c'est pas gagné!
"Au moins les téléspectateurs de Foxnews sont informés" ... par Glenn Beck et son fameux tableau noir, compagnon de ses délires.
Je me souviens d'une de ses démonstrations dont le sujet était le Rockefeller center (qu'il m'est impossible de résumer tellement cela n'avait aucun sens) . Elle m'avait convaincu que cet homme était bel et bien fou.
Je me souviens d'une de ses démonstrations dont le sujet était le Rockefeller center (qu'il m'est impossible de résumer tellement cela n'avait aucun sens) . Elle m'avait convaincu que cet homme était bel et bien fou.
Et qui nous garantit que nous ne trichons pas!
Nicolas Barré dit que chez nous c'est transparent en gros parce que notre économie est plus puissante!
On peut le croire (je veux bien dire "on peut" ). Evidemment, toutes les techniques qu'ils décrivent peuvent être utilisées chez nous.
On n'a pas intérêt à voter à gauche en 2012. On découvrirait ces tricheries chez nous
et Goldman-Sachs ou Fitch nous ramènerait de Ah Ah Ah! à Ah Ah!
Fini de rire, tout cela fait un peu peur.
Nicolas Barré dit que chez nous c'est transparent en gros parce que notre économie est plus puissante!
On peut le croire (je veux bien dire "on peut" ). Evidemment, toutes les techniques qu'ils décrivent peuvent être utilisées chez nous.
On n'a pas intérêt à voter à gauche en 2012. On découvrirait ces tricheries chez nous
et Goldman-Sachs ou Fitch nous ramènerait de Ah Ah Ah! à Ah Ah!
Fini de rire, tout cela fait un peu peur.
Alors quand l euro est fort, ca pose probleme face au dollar, et on nous gave avec ca depuis des mois. Et quand il baisse face au dollar ca ne vas pas non plus ?!
Paul Jorion introduit par Attali, premiere fois que j entend ca, interessant a savoir.
Paul Jorion introduit par Attali, premiere fois que j entend ca, interessant a savoir.
Super émission, on en reprendrait bien pour une heure !
Bon maintenant il va falloir réécouter l'explication sur les Credit Default Swap, je croyais pourtant avoir compris en lisant L'argent Mode d'emploi...
Si Les Echos commencent à prôner l'interdiction des paris sur les fluctuations de prix, ça peut faire bouger les lignes !
Bon maintenant il va falloir réécouter l'explication sur les Credit Default Swap, je croyais pourtant avoir compris en lisant L'argent Mode d'emploi...
Si Les Echos commencent à prôner l'interdiction des paris sur les fluctuations de prix, ça peut faire bouger les lignes !
Je ne sais pas si la critique était juste ou injuste, mais moi qui n'aime pas les suffisants, j'ai quand même apprécié que Jorion se fasse secoué.
Heureusement qu'@si a investi récemment de grands locaux, sinon son melon ne passait pas la porte.
Heureusement qu'@si a investi récemment de grands locaux, sinon son melon ne passait pas la porte.
Yahou ! On dirait que les demandes à traiter des sujets "de fond" finissent par être entendues... Pas vu l'émission non plus, mais cela promet! Entre celle-ci, celle de la semaine dernière qui était pas mal du tout (on parle enfin des luttes sociales dans ce pays), et le d@ns le texte sur le travail, voilà 3 émissions sur les 4 dernières qui correspondent totalement à mes attentes. Merci, merci @si !
Merci pour l'émission.
J'étais persuadé depuis quelque semaines que vous alliez inviter Paul Jorion. Je suspectais cela suite à l'article paru sur @si concernant son mode de financement par donation.
J'étais persuadé depuis quelque semaines que vous alliez inviter Paul Jorion. Je suspectais cela suite à l'article paru sur @si concernant son mode de financement par donation.
Oué ! Quel plateau !
Bon, maintenant, on regarde.
Bon, maintenant, on regarde.
En voilà un sujet intéressant...
Yes ! Paul Jorion ! merci, j'en salive d'avance :)
Pour celles & ceux qui ne connaissent pas son blog, c'est un "must read" pour comprendre le binz économique dans le quel nous sommes.
Pour celles & ceux qui ne connaissent pas son blog, c'est un "must read" pour comprendre le binz économique dans le quel nous sommes.
Enfin....bon j'ai juste vu le sujet pas encore l'émission,
Daniel vous commencez à vous interessez à des sujets importants, continuez, encore un peu et vous changerez votre opinion Béachèlienne sur l'ALBA et sur l'ogre Chavez...
Daniel vous commencez à vous interessez à des sujets importants, continuez, encore un peu et vous changerez votre opinion Béachèlienne sur l'ALBA et sur l'ogre Chavez...
Yes ! Pas intérêt à étre déçue par cette émission. Salut Djac.
Et hop, tout de suite, ajoutons à vos liens celui-ci : F.Lordon disserte sur la dette.