Les violences sur les enfants, nouvelle "tendance" de la téléréalité ?
Ils défendent mordicus la fessée, revendiquent avoir été élevés à coups de "tartes" ou promettent de "massacrer" leur enfant pour le remettre dans le droit chemin. Dans l’univers de la téléréalité, la banalisation des violences envers les enfants est aussi courante que décomplexée.
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Commentaires préférés des abonnés
Il manque une analyse sociologique et psychologique à cet article, expliquant pourquoi on retrouve cette idéologie du chatiment corporel. ça éviterait d'avoir ce ton un peu condescendant, dans le genre "regardez ces prolos comme ils savent pas éduque(...)
Aurelia, merci pour cet article consacré à la violence sur enfant, merci à asi d'ouvrir une telle rubrique . surtout en ce moment ou on apprends qui internat peut être un lieu de torture doublé d'un bordel pour porc en série pendant 50 ans dans l'ome(...)
C’est comme Bettharam : c’est pas tant l’acte isolé qui est choquant, c’est la répétition, l’absence de surmoi (culpabilité + auto-modération), et le discours idéologique nauséabond qui va avec.
Derniers commentaires
Très très très mauvaise nouvelle les amis de la gauches radicale.
on va en prendre plein la gueule
lien: brut
Ce que l’on sait du réseau pédocriminel impliquant un assistant familial
Viols collectifs filmés sur des enfants, soupçons de soumission chimique... Cinq personnes ont été interpellées depuis le début de l'année dans le cadre d'une enquête sur un réseau pédocriminel, dont les victimes sont âgées de 6 mois à 4 ans
C’est une information du média Le Parisien : cinq personnes ont été interpellées depuis le début de l'année dans le cadre d'une enquête sur un réseau pédocriminel, dont les victimes sont âgées de 6 mois à 4 ans, entre la France et la Belgique.
À la tête de ce réseau, Pierre-Alain C., qui reste présumé innocent. Le suspect de 32 ans est un assistant familial d'Oudon, une personne chargée d’accueillir et d’héberger à son domicile des mineurs en difficulté moyennant rémunération.
Il est aussi connu pour son rôle de militant. Il est président d’une association de défense des droits des personnes LGBTQIA+ et s'engage dans la lutte contre les violences familiales. En 2021, il s'était présenté aux élections départementales comme candidat de La France insoumise.
Il est soupçonné d’avoir violé à plusieurs reprises une petite fille de 4 ans handicapée, d’avoir filmé ces agressions et diffusé les images sur des réseaux pédocriminels.
Pour revenir sur certains commentaires, la raison pour laquelle certains enfants battus deviennent violents à leur tour, ce n'est pas seulement une question d'habitude comportementale (et de chemins neuronaux), c'est - et Alice Miller l'a très bien expliqué dans l'enfant doué et dans "C'est pour ton bien".
Reconnaître qu'on a souffert en tant qu'enfant battu est tellement difficile/déstabilisant que certains préfèrent rester dans le déni, sans en être conscients bien sûr.
Or ce qui permet de progresser, c'est précisément de faire face à cet océan de tristesse et de détresse, avec un appui extérieur. Là on redevient humain.
Mais en effet, il n'y a pas de hasard. Célébrité tv réalité = profil narcissique + gros lourd = du grand n'importe quoi sur les écrans... sans aucune éducation, aucun recul. Mais la primé aux plus tarés, c'est pas l'exclusivité de ce type de télé....
Des têtes à claques qui parlent de fessée, une manière de boucler la boucle.
Ce terme est né il y a longtemps et s'est imposé depuis, mais cela n'a de "télé-réalité" que le nom, c'est en fait bien plus proche d'une "télé-voyeurisme". Ou "télé-clash" pour certaines émissions (entraperçues au zapping je précise :) )
Punaise, l'adultisme (domination de l'adulte sur l'enfant) est un fléau.
Pour celles et ceux que le sujet intéresse (ci-après des références qui m'ont été recommandées, mais que je n'ai pas lu / visionné) :
- Tal Piterbraut-Merx, La domination oubliée (https://www.editionsblast.fr/boutique/p/la-domination-oubliee)
- Marion Cuerq, documentaire Même que l'on naît imbattables ! (https://www.imbattables-lefilm.com/)
Merci beaucoup d'avoir abordé ce sujet. J'ai voté pour sa gratuité ! Ce serait super si ASI pouvait produire d'autres contenus sur le thème de la violence et en particulier de la violence sur les enfants à l'avenir, afin de ne pas mettre cet article uniquement dans la catégorie "youtubers". C'est un sujet qui déborde largement le cadre de la création de contenu et de la téléréalité. Pourquoi ne pas le grouper avec des articles sur Betharam et sur Saint Stanislas, pour commencer ?
…même pas pu lire cet article… tous ces gens pleins de vide avec un pois chiche dans le cerveau… je sais pas pourquoi, mais j'accroche pas, désolée…
Juste rajouter que la fessée c'est une punition par la douleur sur une zone érogène, qui peut donc paradoxalement provoquer en même temps du plaisir, ce qui la rend particulièrement perverse dans ses effets.
Pourquoi croyez-vous qu'il existe une catégorie porno qui y fait référence?
je compatis et je salue votre abnégation professionnelle pour visionner de telles horreur, je pensais qu'il n'y avait que "super nany" dans le genre
le violentomètre de la mairie de Paris sert à identifier les tortionnaires de femmes, il en faudrait un pour les parents d'enfants
toutes les crèches ne sont pas exemplaires
j'ai personnellement été confronté à cette situation et rétrospectivement je n'aurais pas du péter un plomb, j'ai tout fait pour l'éviter mais il en va des relations avec les enfants comme avec les grandes personnes avec certaines tout va pour le mieux, mais d'autres ne comprennent que le conflictuel,
il faudrait suivre des cours de pédagogie
les professionnels ne s'en occupent que quelques heures dans la journée, les parents doivent se les coltiner jusqu'à la fin de leurs jours, sans parler des familles recomposées qui présentent d'autres attitudes vis-à-vis de la du remplaçant;
de plus au cours de la carrière professionnel, il n'est pas rare de rencontrer un petit chef qui hurle sur un employé, ( interdit aussi pourtant!) comment va-t-il réagir une fois chez lui avec les enfants qui lui marchent sur les pieds qui lui rapportent des carnets de correspondance affligeants?
maintenant, une loi est en vigueur, les châtiments corporels sont interdits, comment est-il possible de tenir de tels discours en public?
je me souviens d'une cousine qui engueulait sa fille avec sa petite voix douce et calme, la tonalité était rassurante, mais le contenu était cinglant
Une fois le coup de l’émotion passé ,tentons une petite analyse . Ce type est content de lui .Peut etre même fier , c’est la condition pour survivre quand on nous a donné le sentiment d’etre une merde . Ces accès de violence sont le reflet de son ambition contrarié par tout ce qui ne correspond pas à sa vision de la réussite aux yeux des autres . Il peut répondre , je suis con comme une bite mais je passe a la télé et je fais du fric . Il a peur de sa sensibilité qu’il camoufle sous des aspects virilistes .En gros il a peur d’etre pd .On peut en déduire qu’il a été élevé comme un animal de cirque , peut etre le souffre douleurs d’une mère ou d’un pere , ou des deux . Je remarque que c’est plus difficile avec un ratailleau ou un wauqiez , ils semblent bien ancré dans la voyoucratie , ce qui implique du mépris pour les autres , mais bon sont de droite , facile .ratailleau , je sais pas parce qu’il se tient comme une vicime , mais wauquiez , il pu le bourgeois élevé comme un possédant sur de son bon droit .ratailleau fait plus pauvre type , il a du prendre un paquet de calottes dans la gueule et etre traité avec beaucoup de mépris . un pauvre type . Enfin quoiqu’il en soit des types qui ne se remettent pas en question , pas le temps , pas équipé pour .Et qui reproduisent des schémas . Et c’est ça qui nous est donné en modèle …On en a pas fini …La gamine qui s’est pris un telephone dans la gueule , elle va le transformer comment son traumatisme avec des parents aussi demeurés ?…Et avec l’homme des cavernes son géniteur , il risque d’y en avoir d’autres . et c’est comme ça qu’on peut en arriver a penser qu’il faut sortir les gamins de ces milieux à la naissance , comme dans une série dystopique . C’est peut etre la solution , wauquiez n’est surement pas une saloperie à la naissance , c’est son éducation qui la rendu comme ça …Tout comme macron etc etc On est mal .
Va écouter ça le portos
C’est pas réprehenssiblece genre de discours ? Moi ce que je regrette , c’est que si toutefois je prenais cet enculé par une oreille et que je l’emmenais tapiner sur les chantiers , y’aurait ces fils de pute de la marée chaussée qui viendraient me casser les couilles , le monde est mal fait hein ? Dès moments je me dis , pourquoi les néolibéraux ne nous lâchent pas la bride , c’est leurs crédo la liberté non ? Allez pousse un peu musc , qu’on puisse se lâcher bordel . Que je puisse accrocher ce mec derrière ma bagnole et le trainer jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien . Et je ferais conduire son gamin ! Allez mino rends coups pour coups , tu verras comme on est bien après ! On et pas prêt de s’en sortir ….
C’est complètement fou. Monde de merde :((
M'étonne pas qu'ils soient chtarbés... déjà d'avoir idée de participer à des émissions à la con*... c’est peut-être bien parce qu'ils ont été battus dans leur enfance, ça laisse des séquelles à la caboche ?
Le coup des enfants battus qui à leur tour battent leurs enfants, c’est malade...
Ça devrait être le contraire, tu peux pas infliger ce que t’as subi, bordel !
C’est comme israël avec les palestiniens, c’est pas possible
* J’ai viré la télé il y a plus de trente ans, ça devait être la première télé-réalité de ce temps-là ...dont je ne comprenais pas déjà l’intérêt.
Déjà d’avoir eu l’idée de ces émissions, puis qu’il y ait des gens qui acceptent d’y participer, et pour finir trouver des qui les regardent, mamma mia...
Dans l’article, une citation : je me demande s’il ne manque pas une virgule entre petite et hystérique ?
"Je récupère la petite hystérique, en pleurs… Ça a conduit à ce que je lui mette une fessée"
Parce que ça change le sens.
Mais vu le connard de père, il n’avait peut-être effectivement pas mis de virgule...
Merci quand-même pour l’article. Même si c’est effarant.
Ca me rend triste pour Hilona car elle a été victime de violences conjugales.
Aurelia, merci pour cet article consacré à la violence sur enfant, merci à asi d'ouvrir une telle rubrique . surtout en ce moment ou on apprends qui internat peut être un lieu de torture doublé d'un bordel pour porc en série pendant 50 ans dans l'omerta la plus totale.
que des parents envoient leurs enfants dans de tel lieux pour "rectifier" leurs enfants. pour leur "bien". par "amour" .
ce témoignage glaçant dans le ASI d'hier ou des parents prennent rendez vous avec le directeur pour "redresser" leur enfant , et qu'au cours de l'entretien, ce porc assène une gifle monumentale au gamin , puis les parent signe illico son inscription et l'abandonne à des psychopathes en liberté.
la nature des deux commentaires les plus approuvés montre que autant sur les VVS du chemin (très loin d’être terminé) parcourue autour des violences faites aux femmes depuis les années 70 (comme le montre le film posté par simon Delvaux,archives INA) , autant , sur les violences sur enfant, ça craint on est loin du compte.
Ca fera dans 50 ans des archives INA que nos descendants regarderont horrifiés... Archive que je mentionne souvent quand on me sort des "Oh ça va ! Une claque ça a jamais tué personne", "J'en ai pris quand j'étais petit, je suis pas mort", et autres "Il faut bien ça pour élever ses enfants".
Il manque une analyse sociologique et psychologique à cet article, expliquant pourquoi on retrouve cette idéologie du chatiment corporel. ça éviterait d'avoir ce ton un peu condescendant, dans le genre "regardez ces prolos comme ils savent pas éduquer leurs gosses". Pourquoi les ex enfants frappés se retrouvent à frapper à leur tour? Pourquoi il est difficile de comprendre qu'un chatiment corporel est souvent contreproductif? Pourquoi la fessée est souvent une solution de facilité, surtout quand on est débordé, et pas seulement une idéologie de la violence? Comment la violence du capitalisme peut nous pousser à faire usage de la violence sur les autres "pour leur bien"? Bref, tout un tas de questions plus intéressantes qu'un simple recensement des propos des prolos de la téléréalité.
Simon Castaldi n'est pas un prolétaire, je suppose que les autres non plus et ce n'est pas le rôle d'ASI de rappeler que la violence c'est mal.
ce n'est pas le rôle d'ASI de rappeler que la violence c'est mal.
que voulez vous dire?
Pourquoi les ex enfants frappés se retrouvent à frapper à leur tour?
vous insultez tous les enfants frappés qui ne sont pas devenus des parents violents.
Pourquoi il est difficile de comprendre qu'un chatiment corporel est souvent contreproductif?
dans quel cas le châtiment corporel est productif?
Pourquoi la fessée est souvent une solution de facilité, surtout quand on est débordé, et pas seulement une idéologie de la violence?
une solution pour résoudre quelle difficulté?
Comment la violence du capitalisme peut nous pousser à faire usage de la violence sur les autres "pour leur bien"?
ce sont des justifications?
vous insultez tous les enfants frappés qui ne sont pas devenus des parents violents.
je n'ai pas dit qu'un enfant frappé devenait systématiquement violent.
dans quel cas le châtiment corporel est productif?
je n'ai pas dit qu'un chatiment corporel était parfois productif. Parfois, il l'est, mais ça ne veut pas dire qu'il faut en passer par là (par exemple, pour éviter la récidive, on peut aussi tuer le fautif, ce qui ne veut pas dire que c'est bien de le faire), et parfois, ça n'est pas productif mais pas contre productif non plus (c'est simplement.... inutile).
une solution pour résoudre quelle difficulté?
Une (mauvaise) solution pour régler un mauvais comportement dans l'immédiat. Oui, une baffe, ça marche parfois. Tout comme la menace des pires atrocités. Ce qui ne veut pas dire que c'est ce qu'il faut faire. La baffe n'est pas mauvaise parce qu'elle ne marche pas, mais parce qu'elle est non éthique, en plus, comme je l'ai dit, d'être souvent contre productive.
ce sont des justifications?
Une des nombreuses explications. Justififier et expliquer ne sont pas les mêmes choses.
Maintenant, si vous voulez débattre sereinement, merci de ne plus me faire dire ce que je n'ai pas dit. Au prochain post de ce genre, je vous ignore.
ben relisez vous . "les " et "des" enfants c'est pas tout à fait pareil. si vous écrivez "les", c'est tout les enfants. si vous ecrivez "des " enfants, c'est certains enfants . toute la difference entre les chinois volent les mobylette (raciste)et des chinois volent des mobylettes. serieux, vous lne faites pas la diffrence (factuel)?
je n'ai pas dit qu'un châtiment corporel était parfois productif. Parfois, il l'est,
ok , on ne parle donc pas la même langue et ne partageons pas les même éléments de logique de base.
et non, une baffe ne marche jamais pour éduquer un enfant. elle sert à soumettre un enfant à ses désidératas par la violence. ce n'est pas de l’éducation.
Maintenant, si vous voulez débattre sereinement, merci de ne plus me faire dire ce que je n'ai pas dit. Au prochain post de ce genre, je vous ignore.
j'ai mis des points d’interrogation.
Comment la violence du capitalisme peut nous pousser à faire usage de la violence sur les autres "pour leur bien"?
ben expliquez comment?
« Pourquoi il est difficile de comprendre qu'un chatiment corporel est souvent contreproductif? Pourquoi la fessée est souvent une solution de facilité, surtout quand on est débordé, et pas seulement une idéologie de la violence? Comment la violence du capitalisme peut nous pousser à faire usage de la violence sur les autres "pour leur bien"? »
Ok vous êtes donc dans le déni . Et vous ne vous rendez pas compte de ce que dit votre message en creux.
Remplaçons la notion de violence sur ses enfant par violence sur sa femme .
on obtient
Pourquoi il est difficile de comprendre qu'un que taper sur sa femme est souvent contreproductif? Pourquoi taper sur sa femme est souvent une solution de facilité, surtout quand on est débordé, et pas seulement une idéologie de la violence? Comment la violence du capitalisme peut nous pousser à taper sur sa femme .
Ça va ? Tout va bien les gens ?
La différence étant que les gens ont globalement intégré que les femmes sont les égales des hommes. Ça n'a pas toujours été de soi. Pour comprendre que les enfants sont les égaux des adultes, il y a encore un très long chemin à parcourir.
Ceci étant rendu encore plus compliqué par le fait que les adultes sont légalement responsables de leurs enfants. Dans certaines situations, certains peuvent se sentir obligés par une pression de la société (souvent implicite mais parfois très explicite) à corriger leur enfant.
Exemple de la femme qui doit faire faire une analyse urinaire à son enfant à l'hôpital : le parent se sent soumis à une obligation de résultat et ne reçoit souvent pas d'aide pour aboutir au dit résultat. Plutôt que d'avouer son impuissance, voire d'aller à l'encontre du personnel hospitalier, il répercute alors cette soumission et cette obligation sur son enfant en utilisant le seul moyen auquel il est capable de penser sur le moment, car c'est le seul qu'on lui a appris : la violence.
Il est important d'expliquer aux parents que c'était une erreur d'utiliser cette stratégie. Et de le faire avec bienveillance. Il y aura toujours des abruti(e)s pour glorifier la violence envers les enfants. Mais il y en aura aussi toujours qui seront réceptifs à ces explications. La plupart minimiseront quand même cette violence, mais intérieurement, ils seront réceptifs. À ce moment-là, il est absolument indispensable d'expliquer aux parents quel moyen concret ils pourraient utiliser pour ne pas avoir recours à la violence la prochaine fois. C'est crucial, car sinon, ces parents qui auraient pu être réceptifs au concept d'éducation non violente ne pourront strictement rien faire de cette réceptivité.
Dans l'exemple de la maman à l'hôpital, elle aurait pu demander au personnel de lui accorder une petite heure. Faire boire de l'eau à son enfant. Jouer un peu. Puis aller aux toilettes et faire couler de l'eau ou chuchoter "psssss". Et surtout : être patient. L'enfant finira forcément par faire pipi dans le flacon tôt ou tard. Vraisemblablement d'autant plus vite qu'il sera détendu. Possibilité numéro deux : demander au personnel hospitalier si on ne peut pas remplir le flacon à la maison puis le rapporter.
Pour comprendre que les enfants sont les égaux des adultes
vous voulez dire égaux en droit, en dignité ?
Relativement égaux en droit (l'absence de certains droits comme le droit de vote ou celui d'ester en justice devant être compensée par des protections supplémentaires) et bien évidemment égaux en dignité.
C'est selon moi sur ce second point que le bât blesse. La législation ne cesse de s'améliorer en interdisant notamment les châtiments corporels, puis des violences éducatives ordinaires, entre autres avancées des droits de l'enfant, mais aucun travail réel n'a été fait pour faire évoluer les mentalités. Les adultes continuent donc de traiter les enfants comme s'ils ne bénéficiaient pas de la même dignité humaine et ne méritaient pas le même respect et la même considération que les adultes. Les enfants sont clairement traités comme une sous-catégorie d'humains.
Pour faire évoluer les mentalités : commencer par vraiment interdire/sanctionner toutes les paroles décomplexées sur les plateaux télé qui banalisent ou glorifient ces pratiques d’un "bon vieux temps" alors même que la loi enfin les interdit.
Pour expliciter ma pensée, je pense que censurer ces paroles est une fausse bonne idée. Au contraire, il vaut mieux encourager le débat et proposer de vraies solutions.
On peut en parler dans un vrai débat, d’accord, mais pas comme là : distillées par-ci par-là, insidieusement (et sans être immédiatement réprimandées par le responsable du plateau). Ça, je n’appelle pas ça de la censure, mais le respect de la loi, tout comme sont interdits - sont des délits - l’appel à la haine, le racisme ou l’apologie du terrorisme par ex.
Je dirais presque le contraire. Je n'imagine pas qu'un débat pour ou contre les violences éducatives ordinaires puisse être productif. Le mot débat était peut-être mal choisi de ma part.
Disons qu'un rappel, même bref, du fait que frapper son enfant est illégal et qu'il existe des solutions non violentes et des structures qui peuvent aider les parents à les apprendre, permet d'imprimer chez les gens l'idée qu'ils doivent et peuvent collectivement s'améliorer.
En l'occurence, j'ai peut-être mal lu l'article, mais j'ai l'impression que les parents ou futurs parents en question n'appelaient pas d'autres parents à frapper leurs enfants, mais plutôt cherchaient à se défendre en faisant appel à une prétendue normalité et à un prétendu caractère inoffensif de la violence éducative.
Dans ce cas, j'estime que le média sur lequel sont diffusées ces paroles peut et DOIT au minimum procéder à un rappel à la loi pour le bénéfice de son public. J'estime également que les citoyens doivent signaler ces médias à l'ARCOM lorsque ce rappel n'est pas fait.
Idéalement, la justice devrait idéalement s'autosaisir du sujet, et les personnes qui ont publiquement admis des violences à l'encontre de leurs enfants devraient être condamnées à participer à un stage d'apprentissage de l'éducation non violente.
Si en revanche on a carrément affaire à des influenceurs qui conseillent explicitement aux autres parents de frapper leurs enfants, alors effectivement ces personnes devraient selon moi être poursuivies beaucoup plus durement par la justice, de manière comparable à ce qui pourrait être fait pour des appels à la haine. J'ignore si la législation actuelle le permet, et si ce n'est pas le cas, ça devrait être rectifié au plus vite.
Globalement j'ai l'impression que nous sommes d'accord sur l'essentiel : le média diffuseur a au minimum la responsabilité de rappeler le caractère illégal et immoral de la violence à l'encontre des enfants.
Non non, pas le contraire, nous sommes bien d’accord sur le principe. J’avais juste repris votre mot "débat", en y ajoutant (et appuyant sur) le mot "vrai", pour dire une vraie émission d’information sur le sujet (càd. une émission comme sur asi, hein, pas un contradictoire avec 3 enfoirés contre 1 qui peut pas en placer une).
Dans ma première réponse, où je reprenais votre "pour faire évoluer les mentalités", je ne parlais pas des gus cités par l’article ici (pardon, j'avais pas précisé), ni d’influenceurs youtube, mais des déblateurs des chaînes de télé de blabla en continu (les finkie, ferry, lévy, ou tant d’autres moins connus dont je ne me souviens plus), et où les présentateurs ne les reprennent pas immédiatement ! Ou, encore pire, parfois consentent à mi-mot... Ou même les appuyent (suivez mon regard... ah si, une fois, par miracle, praud a repris avec véhémence un des blablateurs pour dire que "non, en aucun cas pour une fille de 13 ans on ne peut parler de consentement", bon, c’était sur un autre sujet, mais pas si loin).
le débat contradictoire dépend du dispositif comme l'a montré Bourdieu .
et le dispositif, c'est les reac qui le contrôlent.
Oui c’est ce que je voulais dire par "paroles", pour ne pas cantonner aux personnes individuellement, mais plus globalement ceux qui les laissent dire et même continuent de les inviter.
pour faire evoluer les mentalité , il faut le vouloir. Qui veut? combien de division?
Les adultes continuent donc de traiter les enfants comme s'ils ne bénéficiaient pas de la même dignité humaine et ne méritaient pas le même respect et la même considération que les adultes. Les enfants sont clairement traités comme une sous-catégorie d'humains.
oui, vous soulevez les contradictions liées à l'autorité inherente au statut parentale.
je dirait qu'une certaine forme d'autorité parentale s'octroie le droit de choisir sa méthode puisque les parents sont au première loges. .
ce que les parents violents cherchent et même revendique c'est de controler leurs enfants par la peur . je te file une torgnole pour que tu ais peur de refaire la même bêtise.
au delà de l'efficacité de cette méthode il faut la critiquer pour ce qu'elle est. un geste haineux voire sadique. et contradictoire :Infliger une violence volontaire à celui qu’on est censé aimer. -je te frappe pour ton bien-
Il y a aussi un regard critique à porter sur ces gestes pour d'autre raison:
se satisfaire de résultats obtenus par la violence c'est zapper tout un pan du processus éducatif.
c'est pas facile à expliquer alors je vais un peu simplifier .
le processus éducatif pour moi, c'est un triptyque
1 un point de départ
2 un point d'arrivée
3 une bonne raison d'arriver de 1 à 2.
la peur n'est pas une bonne raison.
la peur d’être frappé ou humilier est une tres mauvaise raison de faire les choses .
le plaisir, l’appétit pour la connaissance , l'envie d'aquerir une compétence sont de très bonne raison.
l’éducateur qui zappe le point 3, même si il parvient au point 2 est un mauvais (très) éducateur.
(c'est un principe de base de l’éducation non violente)
Oui, ce qui me fait penser que pour l'exemple que vous donniez d'un enfant qui fait une crise dans un supermarché, il n'existe selon moi aucune bonne raison de forcer l'enfant à cesser immédiatement ses cris. Même si j'ai de la compassion pour les caissières et caissiers, qui travaillent déjà dans un environnement très bruyant, le confort des adultes, dès l'instant que la sécurité des personnes n'est pas engagée, n'est pas une raison suffisante pour faire faire quelque chose à un enfant.
C'est peut-être excessif de ma part, mais dans ce cas de figure, j'estime qu'il n'y a rien à faire, à part tenter de divertir l'enfant, et si cette solution échoue, faire preuve d'une grande compassion envers le parent, qui souvent vit très mal d'attirer ainsi l'attention sur lui.
dans le supermarcher, le parent violent tape son enfent en crise par honte du regard des autres , regard qu'il interprète comme défiant son autorité.
Absolument. La solution est donc non seulement que le parent ait encore plus honte de frapper ou malmener son enfant en public, mais surtout qu'il ne se sente pas jugé lorsque son enfant se comporte tout simplement comme un enfant, ce qui implique quand même un gros changement des mentalités, du genre qui nécessitera peut-être au moins une génération.
il n'y a aucune volonté de changer les mentalité et le debats publique que vous appelez de vos voeux au sein d'un dispositif reac (nos medias) profitera au reac. (une bonne fessée , c'est bien pour la france, fuck dolto etc..) ce qu'ils disent deja H 24 .
Et une absence de débat profite à qui ? Partir vaincue et fermer ma gueule n'est pas une option en ce qui me concerne.
Partir vaincue et fermer ma gueule
rester beni oui oui devant les traquenards de la télé de droite semble etre votre option.
Bourdieu pourtant à bien expliqué l
la chose sur le plateau de DS .
et je ne pale pas de fermer sa gueule je parle plutot de punir les paroles encourageant la violence sur enfant.
voire sur nourisson comme dit dans l'article . quel est le QI de quelqu'un qui pense intelligent de corriger un nourisson en le frappant les fesses sur la couche? quel message lui envoie t-il? tu veux débattre avec lui? sérieux?
Je ne vois vraiment pas où vous avez vu ça. Je pense au contraire qu'un débat pour ou contre quelque chose qui est déjà puni par la loi n'a aucun intérêt, et que ce serait même une régression. Le "débat" c'est l'évolution des mentalités qui peut avoir lieu dans la société lorsque le rappel à la loi est correctement fait dans les médias.
Je ne vois vraiment pas où vous avez vu ça
vous aviez l'aire de proposer un débat de societé plutôt que de sanctionner les propagateur violence sur enfant.
Pour expliciter ma pensée, je pense que censurer ces paroles est une fausse bonne idée. Au contraire, il vaut mieux encourager le débat et proposer de vraies solutions.
là.
mais j'ai peut être mal lu;-)
C'est éclairci depuis, Ellie a dit que le terme avait eté mal choisi de sa part.
C'est vrai que certains mots finissent tellement connotés qu’il faut retourner deux fois la langue dans sa bouche à présent. À force que les télés ne conçoivent le débat plus que comme clashs et contradictoire, plutôt que informatif.
Ellie l’avait employé dans le sens : il faut parler du sujet, pas le mettre sous le tapis ("fermer sa gueule"). Parler du sujet, càd. informer : rappeler la loi et informer les victimes ou témoins où s’adresser.
j'avoue ne pas comprendre .
ou je comprends qu'Ellie pense que les choses vont se régler au café quand une poignée de gens éclairés aura conquis par le logos le publique d'Hanouna .
Perso je pense que pour changer les mentalité il faut changer le systeme médiatique et qu'on ne peut pas gagner avec le dispositif de l’adversaire .
la critique des medias, c'etait l'etape no1 , merci DS , etc... maintenant il est temps de passer à l'etape no2 . fort du constat plus qu'etayé, on réclame, on exige des medias de gauches, des médias déontologiques, pluraliste. au nom de la democratie et du respect de nos valeurs , la pluralité, les lumieres et mon cul sur la commode.
on est aussi lèche botte avec eux que la société toute entiere l'a été avec betharram pendant 50 ans. sous pretexte que s'en prendre au media c'est populiste bla bala. pourquoi on subit olivier duhamel et arlette chabot?
la violence ça ne va pas se regler avec un no gratuit. C'est un paradigme de notre société qu'il faut changer . il faut un regard global .
enfant
À la base, je pense que emmener un enfant au supermarché est déjà une violence.
Il va être confronté à une quantité invraisemblable de biens de consommation, avec des lumières et des sons agressifs.
Qu'il ou elle décompense dans la file d'attente à la caisse est plus qu'attendu.
Ne confondons pas tout. Le supermarché n'est pas beaucoup plus une violence en soit pour l'enfant que pour l'adulte, et cette violence, comme vous l'appelez, n'est en aucun cas comparable à celle infligée par un adulte qui aurait pourtant dû être le protecteur de cet enfant. Par ailleurs, et c'est important, tous les parents n'ont pas la possibilité de se rendre au supermarché sans leur enfants, loin de là. Les juger en taxant le moindre de leurs choix de vie de violent n'apporte pas vraiment une solution productive au problème.
Sinon, je vous rejoins sur le fait qu'il est bien compréhensible qu'un enfant pique une crise au supermarché.
Où ai-je jugé qui que ce soit?
La grande distribution est un système pervers, "faire ses courses" en grande surface est une grand-messe que l'on peut s'épargner.
Tout est fait dans la grande surface pour flatter et divertir le consommateur ou la consommatrice.
Je suis d'accord sur le fait que ce soit également violent pour l'adulte, mais l'adulte n'en a pas conscience (plus ou moins volontairement) alors que l'enfant si.
Il y a toujours moyen qu'un seul parent aille faire les courses dans ce type de magasin si c'est impératif, l'autre gardant les enfants.
Et dans les familles monoparentales, l'idéal est un réseau, quelqu'une fait les courses pour les autres à tour de rôle...
Peut-être, mais admettez que là on déborde carrément de la discussion sur les violences éducatives ordinaires.
(drôle d'exemple la violence fait rarement uriner les gens)
mais je comprends ce que vous voulez dire.
j'aurai choisi l'exemple de l'enfant qui fait une crise à se roule par terre dans un super marcher .
Je suis partie d'un exemple concret mentionné dans l'article. La violence ne fait bien évidemment par uriner les les gens, pourtant ça a été la solution choisie par la personne en question, dont la frustration semblait palpable.
"Pourquoi les ex enfants frappés se retrouvent à frapper à leur tour?"
D'une part, c'est faux: la plupart des enfants frappés deviendront des parents qui ont la violence en horreur.
D'autre part, il y a effectivement, parfois, un phénomène de reproduction qui s'explique par "l'identification à l'agresseur", phénomène psychologique connu et documenté. L'enfant violenté s'imagine dans le rôle le moins pénible, celui qui frappe, pour éviter de se sentir dans le rôle de la victime. Plus tard, soit de façon habituelle, soit de façon ponctuelle, il revivra la scène dans la position du dominant.
C’est comme Bettharam : c’est pas tant l’acte isolé qui est choquant, c’est la répétition, l’absence de surmoi (culpabilité + auto-modération), et le discours idéologique nauséabond qui va avec.