Mélenchon : réflexions à tâtons
Comme il est dur d'entrer à tâtons sur une scène politique sans éclairage
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Ce qu'il ne fera certainement pas.
Cela semble pourtant la meilleure solution, qui pourrait lui permettre, dans un premier temps, d'évincer ses adversaires prétendument de gauche, et de pouvoir se présenter à la Présidentielle en disposant d'un nombre plus important d'électeurs potentiels.
Carpe diem...
Par ailleurs la citation de J.L. Mélenchon (JLM) quand il s’adresse à D. Cohn Bendit (DCB) est tronquée. Il manque l’essentiel qui permet de comprendre que JLM renvoie DCB à une réalité qu’il ne peut pas ignorer. La ponctuation modifiée dans la citation a aussi son sens : JLM dit à DCB « Nous ne sommes pas amis, vous le savez. » Point, puis une conclusion évidente dans une nouvelle phrase qui découle du fait que DCB sait : « Ne jouons pas la comédie. » Cette partie tronquée « vous le savez » aurait dû pousser Daniel Schneidermann à chercher ce que DCB sait sans avoir besoin de couper les cheveux en quatre à propos d'une stratégie de JLM. En effet, Daniel aurait alors compris ipso facto pourquoi JLM demande à DCB de ne pas jouer la comédie dans cette simple mise au point requalifiée en « altercation » et autre « clash » dans les médias (comme dans cette chronique) ce qui est totalement idiot. Cela aurait aussi évité d’enfoncer des portes ouvertes à propos de la complicité entre JLM et DCB avant la campagne de 2012 comme le suggère effectivement Le Monde. Oui il y a avait une complicité entre JLM et DCB avant 2012 comme le montre les extraits de cette époque. Mais ce que DCB sait très bien et que visiblement Daniel Schneidermann ne veut pas savoir ou ne veut pas nous faire savoir en tronquant volontairement la citation c’est que DCB n’a eu de cesse de cracher sur la main que JLM lui a tendue pour la campagne de 2012 allant jusqu’à lui chier sur la tête ces derniers temps dans des propos calomnieux largement relégués par les médias (que Daniel Schneidermann ne peut pas ignorer) allant sobrement d’un Mélenchon « débile » et « poule mouillée » jusqu’au Mélenchon « fascistes » ou « dictateurs capable d’emprisonner ses propres militants s’il venait au pouvoir »… Ca donne drôlement envie de rester ami avec un zig qui n’a qu’une obsession : vous carboniser publiquement après que vous lui ayez tendu la main.
Voilà, il est donc inutile de chercher une stratégie chez JLM car il n’y a aucun calcul la dedans, juste une mise au point coupant l’herbe sous le pied de Daniel Cohn Bendit qui, ce soir là, a encore une fois tenté d’humilier Jean-Luc Mélenchon sauf que là il l’avait en face de lui et il s’est fait mouché comme un sale ado boutonneux qui croit tout savoir et être le plus fort. Son « Va t’faire voir » et la suite dans le style pipi caca de cour de récréation sont très éloquents.
Je me doutais bien que cette photo pourrie augurait quelque chose de vicieux dans cette chronique.
C'est quand même dingue, même sur @si on ne parle plus que de ça, et ici non plus pas sur le fond.
Les élus m'ont rendue abstentionniste, je crois que les journalistes vont me rendre abstinente de média.
C'est déprimant, vraiment. Je ne vois aucune issue à ce merdier de com'.
Non, décidemment, ça ne passe pas. Mes collègues universitaires et mes amis cadres n’y viennent pas. Et pourquoi pas ? C’est là ce qui me désole : je ne sais pas. Leurs arguments contre Mélenchon sont en général si flous, si vagues, que je ne comprends pas qu’ils puissent peser plus lourd que les arguments en sa faveur.
Commençons par ceux-ci."
C'est peut-être devenu une des fonctions d'@si: parler de la télé-barnum à ceux qui ne la regardent pas..
"et ça me manque de moins en moins ..."
.. mais à qui ça manque encore un peu...
Cela fait bien longtemps que je n'ai plus la télé et ça me manque de moins en moins ...
Qu'ils arrêtent de faire des plans sur la comète et qu'ils décryptent les programmes, ca nous sera plus utile. Perso, je me fiche de savoir ce que les autres voteront, j'aimerais bien que l'on m'éclaircisse les programmes.
Heu inutile d'aller chercher si loin : Daniel Cohn-Bendit tape sans vergogne sur Jean-Luc Mélenchon depuis 2012 au moins. Parmi ses déclarations cette année :
Mars 2016: ""Ce mec, il écrit son blog, il prend le fric et il se taille. Il s'en fout de l'Europe, il est contre. Cela ne l'intéresse pas. Lui, il veut être président de la République. Il ne le sera jamais"
Juin 2016 : " Moi, je dis à Mélenchon: toi qui es persuadé de devenir président, Ben, bas-y mon pote! Tu vas écraser Hollande, Montebourg! Tu es tellement grand et fort! Tu auras une chance de gagner ! Mais il sait qu'il n'est pas aussi grand, aussi fort, que c'est une poule mouillée! Mélenchon aujourd'hui, le seul rêve qu'il a, c'est de faire mieux que Hollande. C'est ça, le niveau du débat politique en France? Eh bien dans ce cas, la droite va passer et on va voir ce qu'on va voir"...
"....
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara ..."
Ben, oui ! dans la vie c'est comme ça.
Et puis il en est des inimitiés comme des amitiés, il y en a qu'on recherche et qui parfois nous tirent vers le haut. Alors Cohn Bendit, bof. Quant aux critiques cuites et recuites contre Mélenchon, il faut bien dire que le catalogue est aujourd'hui complet. Beaucoup de commentaires qui précèdent celui-ci les ont en partie repris parce que en cherchant bien il doit bien resté quelques unes non nommées. Quoiqu'en disent certains c'est aujourd'hui la seule réelle alternative contre tous ceux qui proposent peu ou prou de continuer, au mieux, la dérive actuelle ou, au pire, de l'aggraver.
Si c’est en tant que journaliste, il n’a pas à le tutoyer, encore moins à poser la même question que celle à laquelle vient
de répondre Jean-Luc Mélenchon, et encore moins à donner des conseils. Il doit faire comme Delahousse.
Si c’est en tant qu’homme politique, euh ben… pourquoi pose-t-il une question, comme ça, en dehors d’un débat ?
Les politiques sont interviouveurs, maintenant ?
Tout cela est bien ambigu…
Quelle est la légitimité de Cohn-Bendit, à ce moment-là ?
Quel est le dispositif ?
C’est Cohn-Bendit copain de Giesbert qui vient juste donner son avis à la télé et lancer des « va te faire voir »
à un de ses opposants politique ?
Un candidat à l’élection présidentielle, qui lui a la légitimité de présence dans cette émission par les citoyens et les partis
qui le soutiennent, n’a pas à se soumettre à ce dispositif moisi. Point.
Mais tout ça, c’est tout bien pour le buzz des médias, la politique spectacle et Le Monde qui nous fait du fact-chéquigne
de haut-vol ! Show must go on. Demain est un autre jour, on parlera d’un autre « clash ».
À noter, selon un commentateur sur Rue 89, que Cohn-Bendit a échangé en privé avec Phillipot
à la fin de l’émission.
Hi, hi !
Et comme dit un autre commentateur du même site :
« Plus je vous vois, moins je vous tutoie. »
En revanche, pour ce qui est de la Gauche, il y a un truc à faire : s'organiser pour gagner les législatives (et donc imposer une cohabitation, aka un gouvernement de gauche). Inutile de rêver à une candidature de gauche unitaire ET enthousiasmante pour la présidentielle au point ou nous en sommes. En imaginant que la plupart des électeurs de gauche sont convaincus par "leur" candidat (et ça demande déjà une certaine dose d'imagination), il me semble difficile de croire aussi qu'une grande partie des autres électeurs de gauche partagent le même enthousiasme (là c'est plus de l'imagination, c'est du LSD).
En revanche, nouer des alliances au niveau local a l,air bien plus possible, même si c'est PCF/PS par endroit, PS/Vert ailleurs, Verts/FdG encore ailleurs. S'appuyer là dessus, convaincre les électeurs dans chaque circonscription qu'on a "ici" un.e candidat.e motivé.e, qui travaille avec les autres gauches du coin, et qui devrait être envoyé.e à l'AN. Si on veut qu'il existe un mouvement de gauche, un truc qui ne tombe pas dans la personnification/glorification du chef, il va falloir le construire depuis la base, et s'impliquer localement. Mais c'est moins glamour que de rêver qu'on va se trouver un Sauveur (ou une Sauveuse) d'ici avril....
Autre avantage d'une logique de cohabitation : il est bien plus difficile de bâillonner une assemblée à coup de 49.3 quand le gouvernement lui doit directement sa place.
DCB sur Mélenchon et Le pen
http://www.europe1.fr/politique/cohn-bendit-melenchon-meprise-le-peuple-1903645
Et donc il le tutoie pour l'inviter a se présenter à la primaire de gauche? Avec l'experience toute fraîche de sanders a celle des démocrates et les tricheries de clinton? (ok c'est pas le même pays/systeme, les lignes sont différentes blabla, mais la politique politicienne a certains mécanismes communs à tout les pays, toutes les époques, non?)
Et il soutient Macron-de-gauche? Macron qui en appelle aux déçus de l'élimination de Juppé le soir de sa défaite?
Mélenchon pour le coup a plutôt été d'un grand flegme.
Cette population est exempte de ces défauts : pas de racisme, de sexisme, de misogynie, de frénésie à se retrouver dans un dénominateur commun comme le port des armes ou la colère et l'impuissance qui entraînent le vote de réaction même si ce vote conduit à une satisfaction éphémère et surtout si ce vote est potentiellement porteur de plus grands malheurs.
Le problème par contre c'est que cette population aux caractéristiques inattendues pour un pays comme les USA n'est pas aller voter au "second tour", le vrai.
Alors ce matin, la fillonade étant terminée (d’ailleurs je tiens à rappeler à Mariani que je ne regrette pas mes 2 euros car ils m'ont permis de renvoyer Sarkozy là où il doit être, et que un mec qui s'est satisfait d'un escroc pendant de années n'a pas de remerciements à donner à personne), et donc ce matin, le rêve insensé est encore possible, et l'on peut croire que ce qui a failli être possible aux USA peut l'être en France et éviter les retours rétropédaleux au pétainisme et au réacs doublés de thatchérisme anachronique.
Quant à Cohn Bendit... n'est-il pas animateur de radio ?
Mais qui Mélenchon tutoie-t-il ?
Oh, pas Mme le Pen tout de même, même si leur rapport semblent plus cordiaux qu'avec Cohn-Bendit d'après ce document :
https://www.youtube.com/watch?v=j-1KGynppSU .
Non, Mélenchon tutoie plus volontiers Rachida Dati, comme on peut le voir à la fin dudit document :p.
C'est extrêmement satisfaisant intellectuellement. Je suppose que les deux étant des absentéistes majeurs, ça les a rapprochés plus que la politique. Mais tout de même, c'est assez fascinant.
* Imaginez que, dans mon petit village perché, l'eau a été polluée au glyphosate jusqu'à plus de 5 fois la dose acceptable. Ponctuellement, paraît-il, et ce serait pas dangereux pour la santé, ouais...
Vous l’aimez trop, ça rend votre avis systématique.
Écrivez plutôt sur les gens que vous n’aimez pas, surtout quand vous pensez « contre vous-même », c’est intellectuellement beaucoup plus stimulant pour le lecteur.
Certes, une pensée singulière n’est pas forcément pertinente mais si on connait déjà le contenu de l'article avant de le lire (écolo pro-Mélenchon), quel est l’intérêt ?
Par ailleurs, j'en ai toujours voulu à Mélenchon de se mêler de tout et n'importe quoi et surtout de nos affaires. Qu'il abandonne cette conviction qu'on a besoin de lui pour penser.
Par ailleurs, j'en ai toujours voulu à Cohn-Bendit de se mêler de tout et n'importe quoi et surtout de nos affaires. Qu'il abandonne cette conviction qu'on a besoin de lui pour penser.
La raison en est le caractère de classe de ce style aussi faussement populaire que socialement élitaire. La preuve en est ce tutoiement sévissant désormais publiquement parmi les membres de la droite les plus élevés. Les gens d'en bas qui, eux, n'ont que cela pour se faire respecter, tiennent au contraire aux formes de communication plus distantes. Et, pour qui venant de milieu moins favorisé et ne l'a pas oublié, s'intègre dans un type général de présentation de soi : Camus n'a-t-il pas déclaré, à l'adresse de Sartre: "Je suis (né, aurait-il dû préciser) trop pauvre pour être mal habillé". Juste retour des choses, Sartre a dû essuyer en 68 la hautaine insolence de DCB pour conserver et renouveler son audience auprès de la jeunesse "révoltée". Stratégie par conséquent et non simplicité de comportement que cette fausse familiarité et grossièreté affichée. Stratégie de la mieux élevée des bourgeoisies à laquelle elle confie, comme on le méconnaît, le soin de son hégémonie.
Dès mars 1968 Pasolini voyait venir la catastrophe, à la manière de Cassandre,.
Ils n’ont jamais voulu écouter la moindre critique, ni les avertissements prophétiques
Que c’est triste. La polémique contre le PC il fallait la faire dans les années 50.
Vous êtes en retard les enfants
Et cela n’a aucune importance
De nos jours les journalistes du monde entier vous lèchent le cul.
Ils vous lèchent le cul , pas moi les amis
Vous avez des airs de fils à papa
Bon sang ne saurait mentir
Vous avez le même œil méchant…
Cf. La bataille de Villa Giulia de Mars 1968
Donc, 2nd tour Melenchon-MLP.
Vous vous trompez d'épithète, Daniel. "Dans le monde familier" (comme vous le dites pus haut), "dans le monde quotidien" (ou plus juste encore : "dans le quotidien Le Monde" :-)), oui. Mais pas dans "le monde normal". Le monde normal est celui dans lequel les élections servent à élire des personnes qui ne sont pas élues d'avance, pas plébiscitées par le panurgisme médiatique, dont les idées ne sont pas matraquées quotidiennement sur les antennes (je suppose que tout le monde ici a lu le dernier décoiffant Lordon - "on pourrait demander à notre décodeur combien de fois par an il entend citer L’Humanité, Politis ou Le Monde Diplomatique dans la revue de presse de France Inter, ou ailleurs, combien de fois il voit leurs représentants à la télé ou dans les radios.").
Ce n'est pas vers l'anormalité, que nous désespérons d'aller. C'est la révoltante anormalité du fonctionnement actuel que nous désespérons de quitter.
Il a cru pouvoir remettre le petit "Jean-luc" dans le rang. Bien joué pour M. Melenchon !!
Ce n'est pas parce que les machines sondagières et médiacratiques se sont lourdement plantées en croyant fabriquer l'air du temps et les candidats qui "vont bien" que du jour au lendemain nous serions plongés dans une caverne obscure où rien ne peut plus être dit ni avancé raisonnablement.
On n'a pas besoin des lumières de T Legrand ou de P Nora pour savoir qu'aujourd'hui le FN est le premier parti de France du point de vue de l'électorat, et que la droite "réac-républicaine" a en effet un "boulevard" face à n'importe quel candidat de "gauche" (y compris Mélenchon), pour éjecter cette "gauche" au premier tour en 2017, tellement ce quinquennat a entrainé TOUTE la gauche - y compris la "vraie" qui ne s'est pas compromise - dans le fossé.
Un face à face Fillon-Le Pen, s'il n'est évidemment pas certain, est non seulement possible mais extrêmement probable: il n'est donc nullement question pour les gens de gauche (la "vraie", c'est pénible d'avoir à le rappeler, tellement ce mot est galvaudé), de savoir comment se hisser au second tour - et encore moins comment gagner - mais comment reconstruire un vaste mouvement sur le champ de ruines laissé par le PS qui pourrait bien connaître le sort du PASOK grec.
Les gens de la gauche (la vraie) n'en ont donc absolument rien à faire d'arriver "atomisés" à des élections présidentielles dans un régime à bout de souffle, puisque c'est Hollande et ses valets qui ont "atomisé" la gauche: il faut donc la refaire sans eux, et on sait très bien que ce sera pas ce coup-là, que ça prendra du temps et qu'on va encore se manger de la droite pour cinq ans, mais les gens de gauche ne croient pas aux nuances entre la droite "dure" Fillon et la droite "complexée" Hollande/Valls.
Les gens de la "vraie" gauche savent aussi que de nombreux travailleurs se tournent aujourd'hui vers le FN, et dépit des efforts personnels de Mélenchon pour renverser ce fait politique: de ce point de vue, en France, la "vraie" gauche est en échec, et les gens de la vraie gauche n'excluent pas que la France doive passer par son "moment" fasciste pour sortir de ce merdier, tellement le discours ambiant recycle les thèmes réactionnaires d'identité, de sécurité etc..
Cette lucidité n'empêche pas la combativité, mais ce qui est sûr, c'est qu'on va vraiment pas se laisser impressionner par des Cohn Bandit pro Macron: on les emmerde, ce ne sont pas nos amis, mais nos adversaires. On ne veut plus les voir ni les entendre.
Alors pourquoi pas Mélenchon au second tour?
Après le coup de Taubira en ultime recours, "pourquoi pas"?
Et le pape? ma soeur?..
Oui, bien sûr pourquoi pas, mais je n'appelle pas ça des "réflexions", mais simplement la divagation matinale de quelqu'un qui finalement contribue à un climat de confusion ambiant, au prétexte que désormais - comme si c'était neuf - plus rien n'est sûr, et donc on peut se dispenser de penser et d'analyser, en balançant des "pourquoi pas?", comme s'il s'agissait d'une tombola.
Je ne vois franchement pas de grande différence entre ces "réflexions" oiseuses et paresseuses et le commentariat professionnel matinal pondu quotidiennement par le parti de la presse et de l'argent.
Cela me rappelle les traîtres de SOS Racisme qui apostrophaient les enfants d'immigrés, qu'ils ne connaissaient même pas, en les appelant "ça va mon pote ?".
Bref, tout cela n'est que de la posture hypocrite, de la pure forme mais sur le fond, Cohn Bendit a soutenu les guerres en Irak, en Libye et il a soutenu les programmes ultra-libéraux y compris au sein de l'Europe.
Monsieur Jean-Luc Mélenchon, qui est quasiment interdit de télévision, et qui a sa propre chaine internet, a tout a raison de ne pas se laisser berner par ces hypocrites dont Cohn Bendit.
Continuez Mr Mélenchon et ne vous laissez pas faire.
SEMIR
Ya des type de droite respectables, CBD n'en fait pas parti.
C'est pas demain qu'on m'verra marcher
Avec les connards qui vont aux urnes,
Choisir celui qui les fera crever...
Pas demain, non. Renaud aura mis 36 ans à rejoindre les connards de votants.
Il attendait le candidat idéal, et Fillon est enfin arrivé.
De là à prédire l'impossible, il y a un pas que je ne franchirai pas. Mais tout de même, oui, il est amusant de les voir nous refaire un Chirac-Jospin ...
les jeux ne sont peut-être pas faits, il faut l'espérer. Il y en aura peut-être certains pour se souvenir que Fillon est comptable de la politique menée par NS.
Mélenchon est le seul à remettre en question la cinquième république, il est temps. Elle ne fonctionne plus.
Quand à la réaction de Dany dit, il y a si longtemps, le rouge, sa vieillesse n'est plus qu'un interminable naufrage.
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Mélenchon s'est positionné en chef incontesté du Front de Gauche, et en incarne la seule figure. Il aurait pu soutenir d'autres personnes, mettre en avant des gens plus jeunes, plus modernes, qui n'ont pas son historique douteux. Il ne l'a pas fait. S'il faut lutter contre le Pen dans le Nord, c'est lui qui se présente. Mais il conserve quand même son poste de député européen. C'est lui qui mène la campagne européenne, c'est lui qui mène la campagne présidentielle, c'est toujours lui, lui, lui.
Quand on pense Podemos, on pense à un mouvement. Quand on pense Syriza, on pense à un mouvement. Quand on pense Front de Gauche, on pense au mouvement formé et dirigé par un ancien sénateur socialiste en mal de célébrité. C'est tout.
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Le problème n'est pas tant JLM mais le Parti de Gauche, en tant qu'organe politique très (trop) classique complètement bouffé par son secrétariat national. En particulier sur le volet de l'économie, où Généreux fait la pluie et le beau temps (et dit beaucoup de conneries !) alors que la commission économie est pluraliste (en restant très à gauche) et propose de véritables projets d'innovation économique et sociale (on n'en voit pas la couleur dans le programme...).
Ce que je souligne cependant, c'est que le PG est lui-même en train d'en prendre conscience, tout comme JLM. C'est ce qui a mené d'abord à m6r (bouffé par son manque de moyens) puis à la france insoumise. Perso, je salue le progrès même si ce n'est pas tout rose.
Ensuite, il faut être réaliste. La présidentielle est un exercice hyper personnifié comme l'a voulu de Gaulle. C'est ainsi. "L'homme de la rue" n'a aucune chance d'y accéder, d'autant plus depuis la dernière réforme sur les signatures.
Il s'agit maintenant de raisonner en termes d'objectifs. Pour ma part, je souhaite une candidature de gauche humaniste capable de prendre le pouvoir et encline à une ouverture vers la gauche autonomiste (les verts) et la gauche révolutionnaire (npa / lo). Il me semble que JLM répond à cet objectif technique comme en témoigne sa vidéo avec Mamère.
Le renouvellement pour le renouvellement, ce n'est pas ma tasse de thé. Ce qui m'importe c'est la clarification des objectifs sur lequel il puisse y avoir une convergence et ensuite la mise en oeuvre de moyens à la hauteur de ces objectifs.
On verra ce que donne ces élections, mais je trouve que de ce point de vue la France Insoumise ouvre une nouvelle voie intéressante.
Je pense également qu'il faut pouvoir en débattre sans se bouffer la rate au court bouillon. J'en ai ras la claque de voir des citoyens du même bord s'entre-tuer là où il n'y a pas lieu. Le débat doit avoir lieu, c'est une nécessité, mais il est aussi urgent d'apprendre à ne pas systématiquement se cracher sur la gueule. J'aime les prise de positions contradictoires quand elles peuvent être discutées. Si c'est pour s'asséner de belles morales que chacun a réfléchi tout seul dans son coin, autant jeter l'éponge tout de suite, ça n'apporte rien, c'est énergivore pour un résultat minable.
Rappelons nous tous qu'en politique personne n'a la solution. ça permet de rester humble.
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Qu'il est été poussé sur le devant de la scène et échoué aussi régulièrement sans remettre cettre stratégie en question aurait dû l'éclairer depuis longtemps.
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L'objectif avoué de Mélenchon était de rassembler au delà de la gauche radicale et extrême pour emporter des victoires électorales.
C'est un échec sur toutes la ligne. Même en période de crise économique, il n'est pas parvenu à rameuter un nombre pertinent d'électeurs socialistes. Excusez moi de trouver ça ridicule, mais c'est ridicule.
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Il suffirait qu'ils viennent sur un forum pour taper systèmatiquement sur le voisin. Cela les défoulerait tout autant.
En 2012 Mélenchon fait 11%, tandis que l'EG réunit toujours 2,5%, mais que le PS monte à 28,5 et EELV a 2,5..
C'est vrai qu'il "prend" à l'EG plus qu'au PS mais il améliore le total "gauche à gauche du PS" malgré un score plus important de ce dernier et des verts.
Insuffisant peut être mais loin d'être un échec pour une première candidature.
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Après je suis le premier à dire que si le courant de la gauche que représente Mélenchon pouvait trouver quelqu'un de plus jeune / moins marqué par un passage par le trotskisme et les arrangements internes du PS, mais aussi charismatique pour reprendre le flambeau ce serait une bonne chose.
Comme déjà dit ailleurs, c'est peut être ce que JLM espérait en mettant en avant François Delapierre lors de la dernière présidentielle.
La logique voudrait que quelqu'un dont les urnes n'ont pas voulu cède sa place au suivant. À l'extrême droite, où l'on admet et se vante d'avoir un chef, l'état actuel des choses ne choque pas vraiment… Les fachos aiment bien avoir un chef. Par contre, côté gauche radicale, ça détonne un peu plus, excusez moi de le dire. On pourrait presque parler de culte de la personnalité.
Bien évidemment Mélenchon n'est pas un chef mais un porte parole. Et s'il est à ce poste c'est parce qu'il porte bien la parole et que pour l'instant on n'a pas meilleur pour remplir ce rôle. Cela serait assez exceptionnel si quelqu'un de plus jeune avait son éloquence et son talent pour répondre aussi bien aux journalistes ou dans les débats politiques, car il met la barre assez haut. Même si on élargit à tout le paysage politique toutes tendances confondues, je suis pas certain qu'il y ait meilleur porte parole. Alors en trouver un 2ème dans notre propre camp cela serait assez hallucinant.
Les espagnols ont quelqu'un d'assez exceptionnel avec Pablo Iglésias.
L"éloquence c'est un talent rare. Et ceux qui l'ont ne font pas forcément de la politique, en tout cas ne se mettent pas en avant.
J"admire beaucoup Frédéric Lordon par exemple, des tas de gens essaient justement de le pousser au cul pour jouer ce rôle de porte parole, mais il refuse obstinément. ( Bien qu'il se soit quand même prêté au jeu un peu pour Nuit Debout. ).
N'est-ce pas Aloys?
En voulez-vous? ;-)
Je ne le pense, même pas.
Dans les luttes sur le terrain, à Sivens ou à ND des Landes, les porte-paroles se désignent toutes et tous sous le prénom de "Camille".
Au NPA, monsieur Poutou, qui a succédé à cet emploi à monsieur Besancenot n'est pas un chef, mais bien un porte-parole.
Cela se voit.
Essayer de nous faire avaler l'idée que Jean-Luc Mélenchon ne serait pas le capitaine de son propre pédalo, c'est un élément de langage assez audacieux, mais assez peu crédible, vous m'excuserez...
depuis les années 80, PS et RPR représentent les 2 faces de la même médaille libérales (enfin, pour le pognon). La répartituon implicite des taches : au PS le financier (privatisations) au RPR le social (droit du travail, retraite). Hollande a explosé le pacte en faisant les deux à coup de 49.3. Aucun homme politique progressiste ne peut avoir le moindre lien avec cet individus et ses soutiens, ce qui explique le positionnement très clair de Melenchon.
Malheur de la 5ème qui nous impose de choisir un monarque !
Si la révolution n'est pas possible par les urnes, alors qu'advienne l'insurrection ? (je dois avouer que j'hésite encore à voter Poutoux parfois... sans déconnner, le discours du NPA, quand on daigne l'écouter, est le plus cohérent... et cette présence aux élections juste pour emmerder le monde est délectable)
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Seulement, peut-être est-il possible que le peuple français n'en veuille pas de votre "révolution" ?
Enfin libre à vous de croire que les partis d'Iglesias et de Tsipras soient des mouvements au succès indépendant de toute personnalisation de la politique, ou que France Insoumise n'ait pas de programme écrit collégialement, mais il me semble que c'est plutôt démenti par les faits.
Je vais mettre les sous-titres :
- Je n'ai pas de gros problèmes avec le fait qu'un politique soit passé par le PS. Le problème, c'est lorsque ledit politique m'explique qu'ils devraient "tous s'en aller" après avoir bouffé la soupe pendant 30 ans. C'est un peu du foutage de gueule.
- Il n'est pas à nier qu'effectivement, les personnalités de Podemos ou Syriza ne soient pas neutres. Mais ces personnalités n'ont pas grand chose à voir avec Mélenchon.
Mélenchon ne s'est pas réveillé après avoir bouffé la soupe pendant 30 ans.
Ca c'est bien une réflexion de simplet qui occulte évidemment tous les faits les plus importants.
Il a défendu ses convictions pendant 30 ans tout en étant au PS, car au PS il y a des courants différents. Il a cru pendant tout ce temps que la bonne stratégie était d'abord de gagner le PS sur une ligne de gauche, alors que le PS se droitisait au contraire toujours plus. Et au fil des années il est devenu de plus en plus minoritaire.
Il l'a quitté quand il a compris que le PS n'était pas le bon endroit où défendre ses convictions, que le PS était définitivement perdu qu'il ne serait plus jamais un parti de gauche, et qu'il fallait créer un mouvement en dehors pour rassembler à nouveau la gauche sur un programme commun de gauche, là où le PS divisait la gauche en se droitisant toujours plus.
Occasion qui lui était donné par un accord avec le parti communiste français pour créer le front de gauche.
Idée qui a murit suite au référendum de 2005 et à la tentative d'alliance aux présidentielles de 2007 de la gauche antilibérale mais qui n'a pas fonctionnée.
Et s'il a créé le PG et s'est porté comme candidat, c'est parce que ce sont les gens qui étaient avec lui au PS, et dont je faisais partie, qui l'ont poussé au cul.
Il était en effet attaché au PS, ce qui peut se comprendre et refusait de l'abandonner aux libéraux. Fort heureusement la raison l'a emporté sur les sentiments.
Pour rappel, les idées défendues par Mélenchon ne représentaient plus rien quand il était au PS. En dehors du PS elles ont rassemblé plus de 4 millions de personnes. S'il était du genre à juste manger la soupe, il serait resté au PS, il aurait dit ce que les dirigeants du PS voulaient entendre pour obtenir une bonne place, et on l'aurait retrouvé au gouvernement à appliquer la politique de droite de Hollande. Voilà ce qu'aurait fait quelqu'un qui mange la soupe.
Mais merci pour vos calomnies ridicules, elles ont le mérite de nous permettre de parler un peu des fondements de ce qui arrivent aujourd'hui. Comme quoi un troll comme vous cela peut être utile malgré lui.
Mais il est doté d'un détecteur de "Mélenchon".
Quand ce mot apparaît dans un article, c'est plus fort que lui, il faut qu'il vienne déverser sa bile (et sa mauvaise foi).
Il suffit de le laisser faire dans son coin. Mais surtout ne jamais le relancer!
Carpe diem...
Je vais considérer que vous êtes dans le délire habituel qui considère que le PS ne fait pas parti de la gauche,
Tout dépend de la définition de "LA GAUCHE" ....Dans l'histoire de notre pays, les partis de gauche au sens large (y compris donc les réformistes) ont toujours essayer d'œuvrer pour desserrer la main mise (ou prise d'otage) qu'exerce le capitalisme sur la société. Faire en sorte que les salariés aient plus de pouvoir pour faire face à leurs employeurs. Etre de gauche c'est fondamentalement lutter contre les rapports de subordination dans l'entreprise. Cela fait bien longtemps que le PS ne lutte plus ... pire ... qu'il aggrave ce rapport de subordination (la loi travail en est le dernier exemple).
En fait le PS fait toujours partie de la gauche ... la gauche de la droite. Les conseillers de Sarkozy ont eu un coup de génie en inventant le slogan "droite décomplexée". Par ricochet, ils ont donné la définition de la vraie nature du PS : la droite complexée - celle qui est justement à la gauche de la droite ... mais de droite quand même !
Si demain il y a un haircut sous Fillon vous allez voir d'un coup le potentiel de Mélenchon dans les sondages monter fortement.
Je plains les pauvres Communards ...
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