Non-mixité : Pulvar dans le piège
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Honnêtement moi j'ai toujours pas compris l'idée : au nom de la République, il faudrait que tout le monde ait accès à toute réunion ? Est-ce que ça inclut inviter des prolos dans les conseil d'administration des grandes entreprises, des manifestants (...)
C'est quand même hallucinant de tomber dans tous les pièges à la c.. que posent la droite et l'extrême-droite pour enfermer la gauche dans des polémiques parfaitement absurdes et chronophages.
Additionnellement, il faut quand même remarquer que la gau(...)
Excellente chronique en effet. De quelles réunions parle-t-on exactement ? C'est une question très simple, du journalisme de base (où, quand, qui, comment...) qui consiste à partir de faits précis pour informer et non pas de vagues commentaires sur d(...)
Derniers commentaires
Erdogan aurait aimé une réunion non-mixte, mais l'Europe lui a imposé une meuf.
Mais que Von der Leyen s'estime heureuse, elle aurait pu être reléguée en cuisine.
Mme Pulvar est donc candidate socialiste pour les futures élections régionales.. Je trouve que pour s'être embourbée de cette façon elle n'est pas à la hauteur pour les fonctions qu'elle brigue. Autant je comprends les groupes de parole autant je trouve complètement idiote sa position d'inviter un participant qui doit rester silencieux. On a déjà assez de "en marche" incompétents. Elle peut rejoindre la liste de plus en plus longue.
Je pense qu'il ne faut pas répondre à ce type de questions en disant que le sujet n'a aucune importance ou alors éluder rapidement et passer à autre chose (même si ce ne sera pas facile). JE suis à 100 % d'accord avec ce que dit Daniel S. dans cette chronique.
Personnellement, cette polémique ne m'intéresse absolument. Je n'ai pas un avis très tranché sur la question mais, surtout, CE N'EST PAS GRAVE !
Il y a des dizaines de sujets plus importants.
Il me semble particulièrement fallacieux de suggérer que c’est Audrey Pulvar qui trébuche alors que c’est la question et le fait même qu’elle soit posé qui est LE problème. Encore plus grave, votre dialogue imaginaire en fin d’article laisse suggérer que les réunions non-mixtes (je parle bien de celles des minorités opprimées et non des mâles blancs) sont rares et qu’elles ne discriminent donc pas ou peu les blancs. Vous faites donc porter le poids de la responsabilité d’un problème sur les dominés. C’est insupportable à lire.
Concernant ces "journalistes du courant dominant audiovisuel" on les appelle des "Chiens de garde", c'est une erreur ce sont des "Chiens d'attaque" au service de leurs employeurs et des parties politiques qu'ils défendent.
En cas d'interview par ces gens là il faut renverser les rôles et attaquer en premier.
La République c’est ce qui m’a permis d’être là aujourd’hui. Sans l’école laïque et républicaine, je ne serais pas Maire de Paris. La politique doit être le domaine de l’universel, où l’on rassemble, où l’on se respecte. Je dois tout à la mixité (Anne Hidalgo, ce matin chez Bourdin).
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Décidément Audrey Pulvar est souvent interrogée sur ce sujet. Dans votre émission de 2017 déjà. Et si je me souviens bien elle n'avait pas tout à fait le même avis.
https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/reunions-non-mixtes-quand-on-est-noir-en-france-on-est-domine
En tout cas cette polémique complètement vide est resservie chaque année jusqu'à l'épuisement.
On s'en tape.
Je ne vois pas ce qui empêche A. Pulvar ou d'autres de répondre à côté à ces questions , une fois à l'antenne.
Parler d'autre chose, du programme de Mélenchon par exemple, ou de la loi sur le Climat, sera plus productif; même si on est coupé , il en reste au moins l'idée qu'il y a d'autres sujets plus importants, qu'on les connaît, et on prouve aussi qu'il est impossible de les aborder.
Encore faudrait-il avoir préparé quelque chose d'autre à dire ... que les commentaires attendus.
Mais, heureusement, Mathilde Larrère a bossé pendant que les ventilateurs s'activaient ! Merci Mathilde.
"Le plus frappant de ce feuilleton, c'est la manière dont il s'est installé sur du vide .."
Faux
J'ai enquêté: Madame pulvar participe à des réunions Tupperware et ne nous en a rien dit. Degré de gravité 10/10.
Grave, car les hommes y sont exclus, alors que ces dames exigent la parité.
Elles ne peuvent pas, légitimement, exclure les hommes des plaisirs culiréunionistes.
C'est gravissime.
Qu'a fait cette dame? un exercice de montée au filet comme au tennis, mais à contre temps, et elle a perdu le point. Normal
Il y a 3 semaines on apprenait que son père, syndicaliste de renom, s'était comporté de manière quasi scandaleuse, des gestes ou plus, on ne sait.
cette dame s'est excusée de la manière la plus solide qui soit : " je ne peux rien, là où je suis, pour soulager les victimes, mais je compatis..."
La ligue LGBT a bouillonné , exigeant des paroles plus fortes.
La ligue et ses partisanes ou partisans ou adhérents et adhérentes, c'est au plus bas mot en Ile de France, 2 000 000 de voix. Un candidat s'en souvient : Delanoë, c'est cette tendance qui l'a aidé à prendre la mairie de Paris, où il faut le dire, il fut un maire tout à fait remarquable .
Cette dame a pensé : " comment récupérer ces voix..??". Eh bien en tenant ce discours de basse cour.
Et c'est gagné, récupérant ces suffrages, elle a perdu quasi tous les autres.
Bravo, joli coup de fond de cour.
Les écologistes et leur composante souterraine citée plus haut, en Ile de France (ailleurs ils rasent les murs) s'amusent ferme en ce moment, en utilisent la méthode de la dénonciation, face aux élus socialistes, pour flinguer leur camarade Maire de Paris;
Comme ils possèdent des relais dans le journal de référence..on en bouffe pendant 15 jours.
Au fond ces gens-là sont d'excellents ramasseurs de balle. et ils peuvent compter sur méluche et son coup de paluche bien connu.
Dire qu'il y a du vide la-dessous ou là dessus, ou entre les deux relève de l'aveuglement. Il va sans dire que l'on a bien droit de vivre la sexualité comme on l'entend, que le public LGBT est discriminé assez souvent, pour ne pas dire très souvent,
mais force est de reconnaître qu'ils n'ont pas renvoyé l'ascenseur pour Hollande avec sa réforme du mariage pour tous.
Ego et égoïste? peut-être. Et go c'est tout. Gogo? mais non.
Perchée sur un tabouret grotesque et ridicule, alors qu'ily a des fauteuils confortables à l'arrière plan, Apolline de Malherbe serait-elle un peu maso ?
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Je ne sais pas qui pense bien ou mal, mais en tout cas, vous avez un argumentaire d'une mauvaise foi d'anthologie.
Parler de réunions internes de témoignages comme un problème politique qui rejetterait les personnes blanches, quoi que ce mot veuille dire, c'est vraiment exagéré.
Je vis personnellement dans un ville où se trouvent beaucoup de gens d'origine étrangère, et jamais je n'ai constaté de racisme anti-blanc.
Même d'enfants ou d'ados en rébellion. Même quand je les houspille, ils font scrongneugneu mais ne parlent jamais de ma couleur de peau, parce qu'ils ont beaucoup d'amis blancs.
Dormez tranquille, à part quelques réunions dans les milieux de l'ultragauche qui se montent facilement la tête, comme dans l'ultradroite, vous ne risquez pas grand-chose.
Sauf si vous êtes noir, auquel cas, même si vous êtes prof d'université, vous devrez subir des contrôles tandis que je passerai au même endroit, on ne me demandera jamais rien. Et jamais on ne m'a rien demandé, ni à Paris, ni dans ma ville, ni ailleurs, sauf aux frontières.
Je considère par contre que l'islamisme est un gros problème. Même si je laisse ma place dans le bus aux vieilles dames voilées. Ma vieille culture bretonne m'a appris à être serviable.
En l'occurrence et pour le cas qui nous occupe ça aurait dû être:
Étape 1 : Oui ça existe et ce n'est une problème que parce que vous avez décidé d'en faire un problème pour créer une polémique qui n'a pas lieu d'être.
Étape 2 : Pas d'étape 2 ; fin de la grotesquerie droitière.
Et à propos de grotesquerie droitière qu'il faut oublier aussi vite qu'elle est apparue : merci de retourner tout au fond de ta caverne où tu pourras t'exciter tout ton soûl sans emm... ennuyer les grandes personnes, ridicule petit troll.
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Encore toi et tes élucubrations, petit troll ?
Vas-y continue avec ton sketch et je ferai de toi mon fou attitré mais attention fais des efforts et sois un peu plus créatif dans tes grotesqueries que tes congénères. Merci.
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C'est la seule manière à peu près valable de se comporter avec les trolls : les prendre à leur propre jeu.
De toutes façons ils ne sont pas là pour débattre ou échanger mais pour troller alors autant éviter de perdre du temps avec eux ; ce temps-là est bien mieux utilisé à se foutre de leur fiole.
Vous réalisez bien que votre enchaînement en 4 étapes peu être utilisé pour n'importe quel sujet et n'importe quel groupe politique, par exemple pour décrire les actions de mouvements comme l'action française et génération identitaire, les sorties racistes de zemmour ou encore la déstruction de l'hopital au nom de la rigueur budgetaire?
Pour ce qui est de vos questions, voilà plutôt les réponse de ceux que vous ciblez :
" - "Y-a-t-il un nuancier de couleur à l'entrée pour juger du niveau de teinte pour laisser entrer métissés et autres ?" "
Réponse : Il faut le demander aux racistes, vu que ce sont ceux qui subissent du racisme à l'échelle sociale qui sont concerné.
" - "Avez vous des ateliers reservés au noirs qui subissent la racisme magrabin dans les cités ?" "
Réponse : Pour quoi faire? La question c'est qui subie le racisme, pas qui l'exerce, les noirs sont parfaitement capables de l'exercer sur d'autres noirs.
"- Donc, vous considere tous les non-blancs comme 1 race et seul les blancs sont méchants "
Réponse : Les races ça n'existe pas, et la question n'as amais été celle de la méchansté, mais celle de la domination. Il y a plein de patrons qui sont des gens très bien, ça n'en fait pas pour autant des invités d'honneur aux réunions syndicales.
" - "hum, c'est une conception racialiste, non ?" "
Réponse : C'est la reconaissance du racisme exercé dans la société, et ce racisme est exercé selon une conception patialiste qui n'est pas la nôtre, mais qu'il faut bien identifier pour combattre.
Si vous êtes en désacord contre eux, c'est contre ces réponses là qu'il faut contre-argumenter, pas contre celles que vous immaginez dans votre coin et que vous mettez dans leur bouche.
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" J'utilise la meme methode que DS pour montrer qu'on peut bien faire dire ce qu'on veut en mettant dans la bouche des questions à posteiori. "
Immaginer que l'interlocuteur n'aurait pas grand chose à répondre qui tienne debout vu le peu de cas de réunion non mixte avéré et le fait que leur contexte n'as pas du tout été approfondis, ce n'est pas une spéculation très grande, mais je peu comprendre qu'on la conteste.
" Bien que tout le monde peut les utiliser, ces dernières années, on ne peut pas dire que ce sont les Zemmour qui ont eu gain de cause dans la société avec cette rethorique. "
J'ai plutôt l'impression inverse, mais bon, ça va être dur à départager.
" Donc, comment vous feriez pour des "groupes de paroles" de noirs subissant d'autres noirs. "
Dans la logique de ceux qui organisent ces groupes de paroles, la seule question c'est "subissez vous ou non du racisme systhèmique?", dans ce cadre les noirs qui subissent du racisme de la part de noirs vont dans le même groupe que les arabes subissant du racisme de la art de blancs. Et, en toute logique, des gitans (donc de couleurs blanche) pourraient aussi y allez. Mais personne n'as pu me dire si des gitans avaient été refusé à ce genre de réunion, il faut dire qu'elles sont apparement très rare.
" c'est celui d'enfoncer dans la gorge l'idée que nous ne formons plus un peuple, mais que nous vivons cote-à-cote et que l'ennemi est désigné. "
Vu le nombre de cadre de l'actuel Unef ou du Sud d'il y a 3 ans qui sont des blanc, je ne suis pas convaincu.
Ce que vous pointez est un problème du temps, l'atomisation de la société, mais les méthodes de luttes comprenants des réunions non-mixtes, comme le MLF des années 60s, se sont déplyé bien avant cette atomisation qui se déploie depuis les années 80s et le développement du néolibéralisme. Je pense, qu'en l'occurence, vous tapez à côté.
"L'objectif recherché n'est pas ne soulager des souffrance mais de préparer la guerre civile. "
Le trucs c'est que d'autres ont l'impression que c'est les gens qui portent des discours comme le vôtre qui cherchent la guerre civile et la prépare. Je pense que vous, comme eux, poussez à la prophécie auto-réalisatrice, et c'est très dangereux.
" Objectif preque atteint d'ailleurs. "
Les libéraux nous organisent les inégalitées et la fracturation de la société depuis longtemps, mais ont est très loin des situations sud-américaines pour le moment. Vous n'immaginez pas le niveau de violance que peu atteindre une société avant d'entrer en guerre civile.
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" Le néolibéralisme et les 'avancées' de type nihiliste/progresistes sont de meme nature et avancent main dans la main ; à chaque "avancée sociétale" se joins un nouveau marché. "
C'est effectivement une dynamique que l'on a observé, mais durant les deux dernières décénies elle c'est cassé, et le crach général est entrain d'arriver sous vos yeux. Presques tous ceux qui tapent sur Audrey Pulavrd et l'Unef ici font partie de l'arc politique néoliéral (de la droite des verts aux républicains), le même discours que le FN. Ceux qui soutiennent l'unef ici sont les anti-libéraux progressiste, et c'est sur un sujet liée au progressisme que se fait le clash, on a vu la même chose avec l'Islamo-gauchisme. Clairement, la rupture entre le libéralisme et le progressisme est en cours. Dans le même temps on constate de plus en plus d'alliance extrême droite/libéraux, comme en Italie, ou en Europe de l'Est.
"Meme le Hollande le pense... "
D'un autre côté, ce n'est pas le plus clairvoyant qu'on ait sous la main :)))
Je pense que votre grand problème (mais que vous partagez certainement hélas avec certains de vos ennemis idéologiques), c'est que vous traduisez instinctivement "raciste" par "méchant" (car nous sommes conditionnés par la réprobation même du racisme "classique" à l'associer avec des actes ou propos individuels de personnes mal intentionnées, le méchant qui touche à ton pôte et tout ça).
Quand on parle de racisme (ou quoi que ce soit d'autre de) systémique, ce n'est pas (ou plutôt ne devrait pas être) une question de méchanceté consciente et de morale. Il ne s'agit, pour les racistes, que d'obéir à des déterminismes (qu'on espère surtout) sociaux, une éducation, une manière de se représenter le monde issue d'une longue histoire, etc...
Un logement ne sera pas refusé à un racisé car le méchant propriétaire veut en priver les Noirs par méchanceté consciente, il le sera car Noir a été associé à toutes sortes de préjugés négatifs dans son esprit (délinquant, pauvre, potentiellement bruyant, etc..), et un risque pour sa propriété en conséquence.
En plus le systémique nourrit le systémique, les discriminations agissant comme des prophéties auto-réalisatrices, souvent le groupe discriminé offrira des justifications objectives (de type statistique) pour le discriminer car du fait qu'une population est discriminée elle se retrouve dans des situations favorisant plus la pauvreté, la délinquance, la rancoeur rendant agressif, etc... (Enfin je ne puis certainement rien apprendre sur ces questions à un probable fan de Zemmour. :p)
Après le wokisme américain (que vous auriez raison de dénoncer de mon point de vue, si vous n'y assimiliez pas un tas de trucs n'en relevant pas), mélangeant constats sociologiques et morali(ni)sme individuel issu de leur tradition puritaine, a une tendance dangereuse à mélanger les deux, faisant du simple fait de ne pas échapper à ce genre de déterminismes une espèce de péché originel, qui se soignerait par de la culpabilisation agressive.
Laquelle s'avère en fait un des trucs les plus inefficaces à ce niveau, conduisant au contraire les "coupables" (hors quelques racistes bienveillants se renforçant dans cette tendance), par réflexe défensif naturel, à se justifier d'avantage, et se renforcer dans les stéréotypes dont ils sont victimes du même coup. Ce que les wokies qualifient de "fragilité", mais étrangement sans en tirer les leçons que ce terme impliquerait, plutôt une espèce de discours viriliste invitant à la "bousculer", aboutissant par mécanisme d'escalade au contraire de ce à quoi ils voudraient arriver, la re-popularisation d'un racisme tout à fait conscient et intentionnel, l'apparition d'un tribalisme blanc, en réaction.
Pour en revenir aux réunions en non-mixité de mon point de vue, si je ne suis pas le plus grand fan de leur présence dans des organisations à vocation politique*, j'aurais tendance à les justifier paradoxalement par mon opposition même au wokisme.
Le principal effet d'avoir des représentants des "blancs" (ou autre groupe dominant dans la société concernée, rien à voir avec la race) dans une réunion où les racisés évoqueraient sans filtre des problèmes dont les premiers sont (en tant que groupe) la source (et se laissant éventuellement aller à manifester leur rancœur vis à vis de celui ci) serait de les culpabiliser et éventuellement antagoniser (en passant par les conduire par réflexe défensif tribal à pourrir ces réunions de justifications de comportements reprochés à leur groupe, générant de l'antagonisme de l'autre coté, etc...).
Je trouve bien plus sain qu'il y ait un filtre, finalement, entre l'expression directe de victimes, et les discours visant à faire prendre conscience aux dominants de leur participation à un problème systémique (qui doivent viser à les libérer d'un conditionnement social, pas à qu'ils s'en sentent injustement accusés en tant qu'individus ou représentants d'une tribu).
(* Y'a t'il vraiment quelque chose de nouveau pour ces dernières à apprendre sur les discriminations ? Le ressenti individuel de victimes a t'il le moindre intérêt pour considérer des problèmes systémiques quand des tonnes de données macro dessus existent ? Perso je comprend que des gens ressentent le besoin de parler entre eux de leurs problèmes mais je vois moins l'intérêt que ça a de mélanger ce mylife à l'action politique ou syndicale plutôt que dans des structures dont ce serait l'objet d'être juste des lieux de témoignage. Les alcooliques anonymes se réunissent ils dans le cadre d'associations pour la prohibition ? Ça c'est un débat que je trouverais légitime et intéressant. J'ai le sentiment que les initiatives du style "faisons parler les gens" en politique c'est du clientélisme un peu démago plus qu'autre chose, m'évoquant des trucs comme les campagnes de Ségolène Royal et de Macron.)
(à part ça là où je vous trouve votre trollesque contribution presque salutaire pour ce forum c'est que vous incarnez fabuleusement bien le type de réaction défensive que j'évoque, tout en donnant des signes d'où elle vient)
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" Larch / Muray et les autres ont su voir il y a 20-30-40 ans là ou allait nous mener les derives de l'individualisme, "
Le truc c'est que les conceptes comme "systémique" sont justement liée à une approche de lecture de l'être humain comme un être social et non comme un individus. Leur rejet radical par certain montre plutôt une adésion trop forte à l'esprit du temps qui est individualiste, cet individualisme que vous voulez combatre. Là dessus on vis tous dans cette société, donc on est tous affecté de la même manière à ce propos.
" Celui des gens - modestes - qui ont accepté sans broncher le libéralisme, le progressisme etc... et qui se retrouve non seulement en insécurité financieres, mais aussi culturelle et identitaire. "
La chose c'est que les attitudes de ceux que vous rejetez sont aussi des réactions identitaires dans cette société atomisé, et le rejet auquel fait face votre discours est aussi "un retours du réel", là, depuis d'autres gens modestes et d'autres membres des classes moyennes, mais qui sont dans d'autres cercles. Des gens aussi très nombreux vu les études sociologiques, des effectifs semblables à ceux des électeurs d'extrème droite.
" Je sais que ces notions sont d'un vulgaires pour des gens à ame elevée comme vous, mais c'est ainsi. "
Absolument pas, on est tout autant que vous concerné et interessé par ces questions.
" Vous ne voyez pas que la bande des trois : islamisme, libéralisme et progressisme marchent main dans la main. "
L'islamisme est l'un des résultats de l'insécurité identitaire, au même titre que l'influance des discours de Zemmour et ceux des indigènes de la République. D'une certaine manière, on peu les mettres tous dans la liste.
Pour le progressisme, si on parle de l'affichage identitaire progressiste, c'est un autre résultat de l'insécurité identitaire, mais si on parle du progressisme au sens historique, c'est une notion chargé de décision collective, d'intervention de l'Etat, de protection des droits individuels contre l'arbitraire, et on observe très clairement que l'on a une opposition de plus en plus forte entre ça et le libéralisme, on peu même dire, comme le montre les discours de Darmanin, l'abandon par Biden du Smic à 15 dollards ou l'Etat d'urgence sauce Valls que le libéralisme préfère rompre avec le progressisme et s'allier avec l'extrême droite dès que la situation lui parait trop compliqué pour faire de l'affichage.
" PMA. "
??? Par contre, je ne voit pas le rapport, les précédentes avancées dans ce secteur (contraception, IVG...) sont toutes le fait des courants progressistes marxistes du XXème sciècle et reposent sur une vision du collectif très "Etat-Nation"
"GPA "
Là on n'a pas affaire à une lutte progressistes, les forces "progressistes" s'y sont opposées à cause de la question de la marchandisation du corp que celà allimente, c'est une bonne grosse lutte libérale.
" Les histoires de dominants / domineé racial & Co, je m,'en moque desormais. "
Le truc c'est que c'est sur ce je-m'en foutisme que le libéralisme a prospéré. En niant les rapports de dominations il a laissé les employé à poils face aux employeur, les patrons de PME à poils face aux grosses entreprises doneuses d'ordre, les classes populaires rurale à poil face aux bourgeois des grandes villes. Réfléchire en terme de domination c'est se placer du côté des gilet jaune et se donner la possibilité de répondre à leurs besoins.
1- Ma "conjoncture intellectualisante" serait donc de méconnaitre (Larch??) ou ne pas exactement adhérer aux vues de certains intellectuels que vous célébrez, donc ? Au moins vous ne donnez pas dans l'anti-intellectualisme, c'est bien. :)
2- C'est précisément quelque chose dont j'invite la gauche de tenir compte en général, si vous suiviez un peu ce que je ne cesse de dire sur ces forums (y compris indirectement dans le post auquel vous répondiez d'ailleurs, si on relie ce mal être à la "fragilité" et réflexes défensifs de ceux qui se sentent culpabilisés pour leur groupe).
3, 4 - Donc vous n'attaquez pas l'unef ou les réunions non mixtes car vous leur reprochez réellement quelque chose, mais en raison d'une paranoïa relative à un grand complot libéralo-islamiste contre la France et de la vague idée que l'unef y participerait ? Aveu intéressant.
5 - Je ne vois pas en quoi vouloir y réduire les discriminations, ou que des gens s'en estimant victimes en parlent, s'opposerait à "continuer la France", pensez vous qu'elles soient indissociables de son identité ?
6 - Merci pour une illustration de plus des réactions de jalousie victimaire de ceux qui en ont marre d'être culpabilisés, etc... Exactement ce que j'invite à prendre en compte.
Total, sur 6 points, 5 x généralités ou expression de sentiments sans rapport direct avec ce que j'écris, 0 qui réponde à mes arguments, 1 attaque me reprochant le fait de euh... développer mon analyse du sujet dont on parle en en débattant avec vous, et 2 ou 3 de plus contre des groupes auxquels vous semblez m'identifier (mais qui généralement me trouvent plutôt suspects de dangereux déviationnisme, tandis que je critique régulièrement certaines de leur tendances, allant jusqu'à adopter un vocabulaire relevant pour certains du crimepensée).
Et après vous vous plaignez qu'on ne veuille pas débattre avec vous.
J'en profite pour rebondir sur votre critique du «wokisme». S'il s'agit de dénoncer le moralisme américain et une vision manichéenne sur ce genre de sujet, il serait stupide de nier que ce problème existe, et pas que aux US, et je m'inscrit volontiers dans cette dénonciation.
Cependant ce problème est tout aussi prégnant avec l'universalisme. Cette notion porte en elle les germes de ce problème en plaçant des notions comme règles absolues et comme dogmes. Je suis toujours effaré quand j'entends comme un mantra répéter «la gauche universaliste héritière des lumières» qui oublie complètement la naissance de la gauche, qui s'est faite dans la critique de cet universalisme (critique, pas opposition). C'est aussi extrêmement grave quand on amalgame au wokisme l'intersectionnalité ou les études décoloniales, qui pensent en terme de structures et qui sont bien plus héritières de la gauche que les gourous de l'universalisme.
Pour rappel, penser la société séparée en classes sociales qui s'affrontent, ce n'est pas franchement universaliste ni «une et indivisible». Mais à l'instar des antiracistes qui étudies les questions raciales, Marx ne pensait pas que les classes sociales c'était génial et qui fallait les renforcer. Le but était bien de les supprimer, pas de fragmenter la société, mais c'est plus dur en refusant d'étudier ou de nommer les choses.
Bien entendu, pour être conséquent, il existe plein de gens avec des discours raisonnables sur l'universalisme, qui lui reconnaissent ses qualités (que je ne nie pas) sans refuser ses limites et ses défauts. Mais les réunions non-mixtes ne sont absolument pas en opposition de cet universalisme.
«Y'a t'il vraiment quelque chose de nouveau pour ces dernières à apprendre sur les discriminations ?»
La démarche de l'UNEF était de faire cela uniquement en interne, pour tenter de repérer des problèmes éventuels sur ce sujet dans leur structure. Être un peu conséquent et balayer devant sa porte je ne vois pas ça d'un mauvais oeil. Je n'ai aucune idée du résultat de tout cela, il est tout à fait possible que ça n'ait été qu'une réunionite de plus. Sous la forme réunion en non-mixité pour déceler d'éventuels problèmes, puis réunion avec tout le monde pour discuter de tout cela et convenir si nécessaire de mesures à prendre.
Mmouais, pour moi le contresens historique serait plus de faire remonter la gauche à Marx (vu l'origine du terme, ceux siégeant à la gauche du roi et se réclamant de la pensée des lumières ; et les socialistes pré-Marxistes comme Proudhon etc...).
Quant à voir une rupture profonde entre les deux, je pense que c'est plus celle de tout philosophe avec ses prédécesseurs, être à la fois un critique et un continuateur. Marx a une pensée en partie issue des lumières allemandes (on peut le voir comme empruntant à Hegel, Kant, etc... au moins autant qu'il les critique), s'il en remet en cause certains points.
Enfin la création du parti communiste commence par un geste symbolique qu'on peut voir comme anti-universalisme des Lumières, le renoncement à la devise de la Ligue des Justes, "les hommes sont tous frères" au profit de "prolétaires de tout pays unissez vous" ; excluant la bourgeoisie du groupe que l'on prétend rassembler pour réaliser l'idéal universaliste d'égalité entre les hommes. Mais c'est une rupture symbolique suivant un intérêt politicien (mettre les partisans de Marx et Engels à la tête du mouvement ouvrier en écartant les socialistes pré-marxistes ne partageant pas leur manière de segmenter la société/vocabulaire).
La politique est friande de ce genre de moments, tel le "celui qui n'accepte pas la rupture avec le capitalisme" de Mitterand au congrès d'Epinay, mais comme le montre ce genre d'exemple ils ne sont pas nécessairement très signifiants. ;)
Après il peut y avoir à la fois une critique (de certains aspects) des lumières par Marx et du Marxisme sur la base des idées des lumières et à mon avis les gens se réclamant de l'universalisme aujourd'hui ont intégré les deux (à la fois la nécessité de catégoriser les humains pour étudier les mécanismes sociaux - à part quelques cas cliniques à la Val.ls personne ne rejette l'ensemble de la sociologie - et celle de ne pas pour autant réduire les humains à leur appartenance à de telles catégories, ou de ne pas prêter à ces catégories une espèce de pensée collective).
Voire même aussi qui ont fini par intégrer la critique (post)moderne du tort commun à certains philosophes des Lumières et à Marx qu'est la tendance de voir l'Histoire comme ayant un sens, de donner par moments dans du grand récit prophético-utopique, relevant d'un reste de pensée magique religieuse, que les deux devraient rejetter en théorie (mais s'opposent par contre à l'extension du domaine du déconstructivisme à tout et n'importe quoi).
Enfin les* universalistes d'aujourd'hui c'est plus des gens se référant à des intellectuels des années 50/60 qui étaient souvent eux même marxistes, que des gens rejetant tout structuralisme ; intellectuels qui se sont souvent opposés eux mêmes au nom du marxisme aux postmodernes à la Foucault, qui influencent aujourd'hui les courants avec lesquels les universalistes ont du mal à s'entendre.
* Si tant est qu'il soit possible de parler de "les" universalistes, à peu près tout le monde à gauche se réclamant à l'occasion de l'universalisme, en tant qu'idéal commun, les divergences étant sur comment le réaliser (ou sur jusqu'où il est légitime de s'en écarter en chemin). L'opposition ici est plus celle entre des universalistes "réformistes", qui ont peur qu'on renonce aux progrès déjà acquis en prenant le risque de re-légitimer la pensée raciste en poussant les gens à penser en termes de races ou en leur accordant des traitements différentiels (discrimination positive etc...), et des "révolutionnaires" qui considèrent que la situation est assez grave pour justifier de prendre ce risque, mais pour arriver au même idéal universel de disparition du racisme.
Laquelle se complique d'un troisième groupe qui se réclame surtout du label universaliste pour justifier ses obsessions, telle la "question musulmane", et qui défend en fait l'assimilationnisme plus que l'universalisme (comme le notait très justement la chronique récente sur l'emploi par Valls de ce terme). Groupe qui en s'accaparant le terme entraine un rejet paradoxal de l'universalisme par beaucoup qui y adhèrent en fait en tant qu'idéal.
A part ça pour ce qui est de l'intersectionnalité ou des études décoloniales et du wokisme, je dirais que ce sont des prétextes à wokisme plus qu'il les englobe (enfin c'est une tendance qui peut influencer certains travaux, choix de termes ou angles d'analyses, mais qui est plus une déformation militante des théories de sciences sociales sur lesquelles elle se base que capable d'englober des disciplines entières).
Tel que je le définis c'est la tendance de tirer de théories structuralistes des espèces de péchés originels qu'il conviendrait d'accoler systématiquement à des identités (celles jugées dominantes), et la croyance que faire la morale à ceux ayant la chance d'en être, comme s'ils avaient choisi de bénéficier des mécanismes de domination concernés, résoudrait les problèmes que l'analyse structuraliste fait apparaitre ; ou encore celle à parler des éléments des groupes en question comme s'ils étaient dotés d'une espèce d'intentionnalité commune, comme si chacun de leurs membres poursuivaient consciemment l'objectif de maintenir leur domination.
Évidemment la critique du colonialisme est très pratique pour accoler un péché originel à l'identité "blanc", ou de la patriarchie pour donner dans le péché originel masculin, mais il pourrait / a pu tout à fait y avoir un wokisme basé sur une vision marxiste, consistant à penser que la réalisation de la société sans classe passerait par la condamnation morale / culpabilisation des personnes de naissance bourgeoise, à les rendre individuellement responsables des torts de la bourgeoisie.
On a aussi l'élément des mécaniques d'autorité dans les débats à 280 caractères face à un inconnus, globalement j'ai l'impression que ça pousse tout le monde à être un con qui sur-catégorise l'adversaire à un moment ou à un autre. Et ça reste valable même sur un forum comme le notre, je pense que tous les importants contributeurs ont donné l'impression d'être des con dogmatiques essencialisant l'autre.
Après, c'est beaucoup plus la mécanique de la réactance qui crée les camps, ceux qui ont été assigné comme anti-woke se radicalisent, comme vous l'avez souligné, mais l'inverse est tout aussi vrais, une oppinion exprimmé suivie d'une floppée d'insulte radicalise en tant que "woke" l'expression de personnes ayant une pensé nuancé et qui, intelectuellement, s'opposent à l'essencialisation de l'adversaire et à la lecture morale de la sociétée.
C'est pour ça que je pense que des termes idéologiquement plus précis sont important, ils sont moins favorable à la création de ce genre de frontières artificielles et flou qui pourrissent nos débats collectifs.
Moi j'ai une très forte réactance aux gens qui s'obsèdent de choix de vocabulaire passée une légitime demande de dissipation de malentendus sur le sens donné aux mots. C'est même le sens premier de réactance, réagir négativement à ce que tu perçois comme restreignant ou visant à restreindre ta liberté.
Je ne puis donc hélas que me radicaliser dans l'emploi de tout anglicisme de provenance douteuse qu'on me reproche, voire ajouter cuck à mon vocabulaire en cas de récidive, désolé. /s
Que chacun se le tienne pour dit et restreigne sa liberté comportementale et son choix d'alternatives en conséquence... Oups, réactance. :)
Cet infini cercle vicieux... 8o
A part ça euh... "ceux qui ont été assigné comme anti-woke" ; "une oppinion exprimmé suivie d'une floppée d'insulte radicalise en tant que woke l'expression de personnes ayant une pensée nuancée"... Vers la septième lecture je pense avoir à peu près compris, mais ce ne serais pas toi qui serais un peu flou ? :)
" Moi j'ai une très forte réactance aux gens qui s'obsèdent de choix de vocabulaire passée une légitime demande de dissipation de malentendus sur le sens donné aux mots. "
Je comprend, mais on en reviens à la seule possibilité, très lourde dans l'échange, de demander à chacun de définir le sens des termes qu'il utilise.
De plus, le flou dans l'usage des termes a deux autres effets possibles. Son usage de propagande, qui permet d'attaquer un groupe complet à partir d'un homme de paille, l'usage majoritaire des termes "woke" et "SJW" aujourd'hui. Mais, même quand ces termes sont utilisées sérieusement, les interlocuteurs n'ont souvent pas le même sens en tête et l'on peu obtenir des conversations qui partent en live à partir de simples incompréhensions.
" une légitime demande de dissipation de malentendus sur le sens donné aux mots. "
Le problème, c'est que, justement, c'est sur ce point là que je souligne le problème depuis le début, tu considère que certaines définitions sont claire et usités, et moi non (et sans doute inversement) :))))
" Je ne puis donc hélas que me radicaliser dans l'emploi de tout anglicisme de provenance douteuse qu'on me reproche, voire ajouter cuck à mon vocabulaire en cas de récidive, désolé. /s "
Ce que je comprend, mais il faut bien voir que c'est sur le même modèle qu'est utilisé le terme "fragilité blanche" en utilisant le terme "fragile" des anti-woke et en le retournant contre eux. J'ai bien peur qu'on soit, à ce sujet, aussi con les uns que les autres. ;)
La chose aussi, c'est quand on est régulièrement confronté à des gens qui nous traites comme des adversaires sur les résaux, et qu'on a aucun moyens de l'empathie classique (expressions du visage, ton, etc.), donc c'est énormément sur la base du vocabulaire utilisé par l'autre qu'on anticipe si on est venu nous agresser ou non.
Le truc, c'est que, vocabulaire mis à part, tu est clairement ce que le commun des résaux appel un "woke", et, au premier moment d'énervement, un "SJW".
" A part ça euh... "ceux qui ont été assigné comme anti-woke" ; "une oppinion exprimmé suivie d'une floppée d'insulte radicalise en tant que woke l'expression de personnes ayant une pensée nuancée"... Vers la septième lecture je pense avoir à peu près compris, mais ce ne serais pas toi qui serais un peu flou ? :) "
Alors, non, c'est un peu le contraire, j'ai réécrit en continue pour qu'il n'y ait qu'un seul sens possible, par contre le résultat qu'on obtient est très lourd à lire. Je me suis contrait à ça à cause du fait qu'on met des sens différent derière plein de termes, ce qui m'a obligé à les exclures ou à les encadrer avec pleins d'adjectifs ou des compléments du nom.
Je plaisantais hein.
Mais c'est vrai que j'ai une très grande sensibilité à tout ce qui est police du vocabulaire, ça entraine des réactions vraiment viscérales chez moi. Je pense que c'est relié au fait que j'ai beaucoup bossé avec des gamins et ados de milieux peu favorisés, et que j'ai pas mal vu le classisme du parler juste à l’œuvre sur eux. Et que je vis un peu pareil la répression de l'argot d'internet, même quand elle peut être plus justifiée par l'origine douteuse ou le flou de certains termes, etc., ou des anglicismes ou manières de parler en général.
Sinon je ne sais pas si tu as noté, mais je n'assigne à peu près jamais des individus à des identités comme woke ou sjw (enfin ça ne m'arrive pas de les utiliser pour qualifier des interlocuteurs précis ni même des personnalités que je relierais à ces tendances ; ou c'était il y a longtemps et il ne sentait pas bon), j'emploie ces termes pour parler de (catégories de personnes ayant certaines) tendances comportementales (et/ou idéologiques aussi pour le wokisme), pas comme anathèmes individuels (ne serait ce que parce que je suis plus créatif à ce niveau quand quelqu'un parvient à m’énerver, ce qui est plutôt rare par ailleurs :).
Après dès qu'on est dans une catégorisation de tendance c'est toujours flou. Enfin ne serait ce que des termes comme droite et gauche ont à peu près autant de définitions que des gens qui en parlent, comme le démontrèrent bien des débats ici. Ou pour un néologisme-anathème anglophone comparable, voir "alt-right", dont les définitions vont de réserver ce terme aux authentiques néo-nazis qui s'en réclamaient au départ, ou à un courant de droite libertarien anti-establishment sans grand rapport avec eux, à l'employer pour tout groupe de fans mécontents de certaines franchises hollywoodiennes suspectés d'être vaguement conservateurs, en passant par l'utiliser pour des politiciens républicains n'ayant rien d'alternatif.
Et même certaines catégorisations ne se basant pas sur des opinions / attitudes tendent à avoir une géométrie aussi variable dans le débat public (voir l'infinie étendue de ce que des politiciens incluent ou pas dans "classes moyennes" par exemple).
Enfin éviter le flou, sauf à donner dans du 10000 signes à chaque message, ça me semble juste un voeux pieux quelques soient les termes utilisés ("universalistes" est pas mal aussi au passage comme le démontre la conversation en cours), et comme l'illustre la difficulté à écrire quelque chose à un seul sens possible en restant compréhensible aussi. ;)
A part ça je puis confirmer que je fus (traité de) woke ou de SJW à un certain nombre de reprises (voire supérieur même au nombre de fois où j'ai été accusé d'être d'extrême-droite dans la bulle étrange que représente ce forum), tout simplement pour défendre des points de vue de gauche sur des espaces où ils rencontrent plus d'opposition. Mais précisément ça ne m'a jamais conduit à me radicaliser "en tant que" autre chose que ce que j'étais déjà (et en tout cas pas à me rapprocher de ceux que je définierais moi même comme tels), donc j'ai un peu de mal à y voir un parallèle avec radicaliser les gens sur la base d'identités indéniables.
Enfin je veux dire, tout le monde, à un degré si faible soit-il, a une tendance au racisme, sexisme, chauvinisme, rejet des orientations autres que la sienne, etc... C'est ça qu'il me semble dangereux de prendre le risque de réveiller en "bousculant" trop les "fragilités". Je ne pense pas que le même problème s'applique, ou en tout cas pas dans la même mesure, à être simplement catégorisé en fonction d'opinions (surtout si en plus elles ne sont même pas les siennes).
" Mmouais, pour moi le contresens historique serait plus de faire remonter la gauche à Marx (vu l'origine du terme, ceux siégeant à la gauche du roi et se réclamant de la pensée des lumières ; et les socialistes pré-Marxistes comme Proudhon etc...). "
Techniquement, avec le passage des libéraux à droite au fur et à mesure du XIXème sciècle, on peu dire que c'est bel et bien la critique socialiste structuraliste qui fonde la gauche d'aujourd'hui (dont font partie tout aussi bien Proudhon que Marx). Donc, par rapport à aujourd'hui, kuzko a parfaitement raison.
" à part quelques cas cliniques à la Val.ls personne ne rejette l'ensemble de la sociologie "
Je pense que vous soous-estimez l'importance du phénomène.
" postmodernes à la Foucault "
Là on est sur un autre problème, comment on positionne les courants qui s'inspire de cette tendance en la travaillant, mais aussi en rejetant une bonne part des conceptes insuffisament étayés.
Sinon, comme Kuzko, je suis évidement très favorable à l'opposition à cette tendance à faire du moralisme et de l'essencialisme en détournant les outils et conceptes structuralistes. Mais, d'après ce que j'ai pu observer l'usage du terme "woke" sort de très loin du ciblage de ce groupe.
Pour le reste j'ai une analyse très proche de la vôtre, le problème, après, comme on en a déjà débatue, c'est comment nommer les choses, vu toutes les zones de flou sur les termes tel que vous les avez mis en lumière et qui sont aussi ce qui me pose problème.
J'aime bcp "cas cliniques à la Val•ls" : D
«Quant à voir une rupture profonde entre les deux, je pense que c'est plus celle de tout philosophe avec ses prédécesseurs»
C'est pourquoi j'ai précisé critique, et non opposition. Cependant cette critique est importante, car elle consistait à dire que se déclarer égaux en droits était effectivement une bonne chose (j'y souscrit), mais que c'était insuffisant. L'universalisme n'est pas en soi émancipateur. Il s'agit alors d'observer et de comprendre les dominations, pour pouvoir les combattre. Il y avait aussi la question de certaines valeurs «universelles», qui sont en réalité le fruit d'une époque et d'idéologies, qui devraient pouvoir être remises en question, comme le droit à la propriété par exemple. Si l'accès à la propriété était légitimement vu comme émancipateur dans une société de servage, la seule évocation de ce droit n'a pas su créer les conditions de sa réalisation pour tous. Dans la société industrielle, celui-ci était un outil de légitimation de la domination.
Lorsqu'on parle d'intersectionnalité ou de décolonialisme, vous vous bornez à n'y voir que les pires déformations militantes. Quelles recherches ou penseur de ces questions fait peser toutes les responsabilités sur l'homme blanc, avec une sorte de pêché originel? Mais à l'opposé, vous semblez refuser de voir le «wokisme» de l'universalisme, en remisant cela à un épiphénomène des Valls et consorts. Mon problème est que ce phénomène est justement porté par des personnes comme des anciens premier ministres, qui ont la faveur des médias.
En vérité je n'ai rien ni contre l'universalisme ni contre le décolonialisme. Ce n'est pas une opposition, et on ne devrait pas juger ces idées uniquement sur ce qu'en disent des militants en croisade.
" Lorsqu'on parle d'intersectionnalité ou de décolonialisme, vous vous bornez à n'y voir que les pires déformations militantes. "
Heu, non. Il dit :
" je dirais que ce sont des prétextes à wokisme plus qu'il les englobe "
Ce qui veux bien dire que ce n'est pas un problème en soit, mais que c'est utilisé comme prétexte par le "wokisme" pour justifier leur position. Le "wokisme" étant à comprendre selon la définition qu'il a posé plus haut. :)
" Mais à l'opposé, vous semblez refuser de voir le «wokisme» de l'universalisme, "
D'après ce que j'ai compris, il exclue des "wokes" ceux qui sont des structuralistes universalistes, comme lui, nous et la pluspare des décoloniaux, d'après ce que j'ai compris.
Lorsqu'on parle d'intersectionnalité ou de décolonialisme, vous vous bornez à n'y voir que les pires déformations militantes
Il me semble que non, je répond à votre à question, alors qu'on parle de wokisme, pas de ces écoles au départ, en disant au contraire que le wokisme tel que je l'entend n'englobe pas des champs d'étude entiers, même ceux les plus connus pour, ou propices à, lui servir de prétextes.
Telle ou telle discipline produirait elle des études terriblement biaisées c'est pour moi quelque chose relevant de jeter le bébé avec l'eau du bain de vouloir supprimer des champs d'études entiers parce que l'importation d'analyses qui en viennent servirait à justifier telle ou telle tendance critiquable. Quant à déterminer si certaines le seraient, ou réfléchir aux mécanismes de cooptation qui pourraient le favoriser, je laisse volontiers ça à ceux dont c'est le boulot.
Par ailleurs effectivement je trouve le sujet de ce qui se dit dans des études que ne lisent quasiment que d'autres universitaires, très secondaire par rapport à comment elles sont importées et éventuellement déformées dans le débat public (que ce soit par des partisans ou critiques de leurs conclusions, des vulgarisateurs, des militants ou autre) ou influencent des politiques publiques ou mouvements. Je m'intéresse à la politique, ici à une tendance qui me semble contribuer à la tribalisation de la société et aux progrès de l'extrême-droite, qu'on peut voir à l’œuvre en Amérique et que je rencontre beaucoup sur les réseaux anglophones, très peu aux thèses ne sortant pas des murs des universités (d'ailleurs je ne nommais aucune discipline ou champ d'études "responsables" avant votre question).
Enfin il me semble avoir écrit plus d'un message où je montre une certaine adhésion aux thèses sur l'influence persistante du colonialisme ou celles y voyant la source de l'idéologisation du racisme ; ou où je fais appel à la notion d'intersectionnalité (y compris même un ps juste en dessous) ; il me semble donc assez absurde de m'accuser de vouloir rejeter en bloc les disciplines produisant ces angles d'analyse.
Mais à l'opposé, vous semblez refuser de voir le «wokisme» de l'universalisme
J'ai du mal à voir un wokisme de l'universalisme, effectivement, vu qu'il n'y en a pas. L'universalisme n'étant pas une analyse structuraliste classant les gens en identités qui pourrait en servir de prétexte.
Les (certains des) universalistes, si vous tenez à ce qu'on leur trouve aussi un problème comportemental, peuvent en avoir un lié à leur idéalisme, la tendance à s'arc-bouter sur de grands principes un peu creux et qu'ils hiérarchisent très peu. Ce qui peut conduire certains de ses défenseurs à des diabolisations de ceux qui les transgressent, si mineure soit la transgression en question (ce qu'on voit très bien avec cette histoire de réunions non-mixtes, ou celle des propos de Pulvar, qui se retrouve très peu soutenue même par les socialistes les moins vallsistes).
Le contexte, le sens des proportions et de la nuance, est assez vite perdu dès qu'une personne apparait en infraction avec l'universalisme, ce qui le rend encore plus propice à des attitudes "vous êtes avec nous ou contre nous" que d'autres idéologies (si c'est une tendance commune à toutes).
Personnellement ce n'est pas trop mon truc, ma préférence pour l'universalisme (ou sa frange que je qualifiais de "réformiste" si on considère que tout le monde l'est dans ses idéaux) découle plus d'un pragmatisme et/ou de ma vision plutôt pessimiste de la situation actuelle et de à quoi s'attendre dans les décennies à venir.
La priorité demeure pour moi de très loin de réunir les larges majorités nécessaires à changer réellement notre modèle économique/consumériste pour atténuer (j'allais écrire enrayer mais c'est bien trop tard) des problèmes comme le réchauffement climatique (tout en menant des politiques sociales rendant les sacrifices nécessaires acceptables) et résister aux reculs sociétaux et anti-humanistes, ou tentations de retour aux nationalismes guerriers, qu'il risque de favoriser.
(oui je suis tout à fait opposé au délire de puristes idéologiques sur l'importance de "ne pas hiérarchiser les luttes", si tu crève de faim, de chaud ou dans une frappe nucléaire tu t'en balance qu'on ait pas assez vite cancellé Pierre Ménès ; enfin ce qui n'interdit pas de joindre un truc aussi agréable à l'utile à l'occasion :)
L'avantage (pour les forces prétendant le faire) de ne pas trop s'écarter de l'universalisme / d'un discours le mettant en avant, est tout simplement qu'il rassemble plus facilement, ou antagonise bien moins dans une société déjà terriblement fracturée et dominée par un mal être général que ce soit des théoriques dominants ou dominés, que de donner l'impression de pousser des causes catégorielles (et d'être accusés au mieux de clientélisme, et au pire de bien d'autres choses..), et ce tout en offrant tout de même une base solide pour améliorer le sort des gens, lutter contre des discriminations etc...
Souvent les analyses venues de champs que des universalistes voient avec méfiance sont tout à fait pertinentes, mais cette pertinence analytique n'a qu'un intérêt très limité pour résoudre les problèmes concrets concernés. Pour prendre un exemple aléatoire, oui les pratiques et la culture policière sont héritières de celles des forces coloniales, mais non ce n'est absolument pas nécessaire d'insister sur ce constat pour lutter contre des violences policières ou manifestations de racisme qui sont condamnables sur la base universelle des droits de l'homme. Et c'est ce second discours qui a le plus de chances de mobiliser largement contre elles (au lieu d'entrainer des réactions du style "encore une illustration que la gauche ne pense qu'aux immigrés alors qu'on s'en prend plein la gueule aussi" de raoulgiletjaunencolere).
Enfin mettre en avant l'universalité d'une cause est juste plus politiquement efficace de mon point de vue, quand mettre en avant des choses susceptibles de la faire oublier peut s'avérer un mieux analytique ennemi du bien.
On est donc d'accord pour le constat, mais le problème c'est la stratégie.
Je suis d'accord pour le besoin de clarté et d'universalisme pour forger un mouvement de masse, cependant ça passe pour moi par une application universelle cohérente des mêmes métodes d'analyses.
Si on invoque l'universalisme pour ne pas pointer les effets de systèmes et les groupes sur la question du racisme ou du sexisme, il deviens très dure de l'nvoquer pour l'écologie ou la lutte sociale.
L'analyses des structures, ici de productions, les effets d'idéologie, ici sur le financement ou la propriété, la question du mérite... est nécéssaire. Pour pouvoir "atténuer" la crise écologique et la crise sociale, il faut mêttre en doute la structure idéologique qui légitimes le modèle actuel, et pour celà les outils du structuralisme sont très puissant, mas il ne faut pas qu'ils soient délégitimé par le fait qu'on se refuse à les utliser ailleur, par exemple sur le raisme ou le sexisme.
" Enfin mettre en avant l'universalité d'une cause est juste plus politiquement efficace de mon point de vue, "
Oui, mais l'on peu opposer qu'ils défandent un universalisme formel, niant les déterminismes sociaux, face à ceux qui défandent l'universalisme réel, après correction au possible des determinismes sociaux.
Tiens ! DS est revenu à l'orthographe inclusive ? C'est que l'heure est grave ! Le sujet s'y prête : discrimination, invisibilité, "le dire c'est le faire" etc.
Demander à un homme blanc dominant de se taire? Elle est marrante, Audrey Pulvar. Elle est tombée de la dernière pluie? À supposer qu'on arrive à le faire taire pendant (c'est pas gagné!) on fera comment pour l'empêche de dauber après, en racontant des salades qu'on devra décortiquer par colonnes entière de commentaires impuissants?
Le plus efficace, sur ce sujet, c'est de refuser nettement d'en parler, en mettant les rieurs de son côté. Ya plein d'humoristes si on n'a soi-même pas d'humour (il paraît que les féministes en sont dépourvues).
"Qui peut citer un exemple de "réunion non-mixte""...
J'ai personnellement participé à des réunions non-mixte
du CP jusqu'en classe terminale, ce qui représente je crois
12 ans, soit 15 840 heures de réunions non-mixtes...
Est-ce que je m'en sortirai Docteur ?
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J'ai toujours (très souvent) désamorcé des polémiques professionnelles stériles (sur certaines personnes, certaines situations) avec la méthode décrite ici par DS: "peux-tu préciser un événement, un texte, une présentation, un lieu, des protagonistes,...?" Bref, les faits, rien que les faits.
Et souvent, ça faisait pshittt. L'interlocuteur réalisait qu'il n'avait pas les moyens de soutenir son point de vue (c'était assez jouissif de mon point de vue...)
Comme dirait Eric Piolle, maire de Grenoble, à propos de la reprise des thèmes de l'extrême-droite par tous les partis même le PS et le PCF: "Quand tu te vautres avec un cochon, tu te retrouves dans la boue, et lui, il aime ça" !!
Aahhh, quel monde rêvé, où chacun se soucierait des faits... on pourrait même rêver d'un monde où l'exemple viendrait des journalistes, soyons fous ! Je me demande ce qui empêche mme Pulvar de faire comme votre chronique tellement cela parait simple et efficace...
"Réunions non mixtes racisées" ! Je suis perplexe, qu'est-ce que ça veut dire ? Déjà "non mixtes", on y admet que des hommes et pas de femmes ou le contraire ? Je sais bien que ce n'est pas cela mais pourquoi ne pas le dire avec des mots précis ? Il s'agit des non blancs apparemment mais comment prouver son appartenance ? Juste l'apparence physique ou quoi d'autre ? Comment font-ils le tri à l'entrée de la réunion ?
Ce syndicat accepte-t-il les cotisations de tous ceux qui veulent s'y inscrire ou fait-il un tri là aussi ?
De plus "racisée", aux dernières nouvelles cette référence à la race est interdite. on voit que ça manque à certains.
Je remarque, comme souvent dans ces réflexions passionnées, que les avis sont tranchés : t'es d'accord, t'es de gauche, t'es pas d'accord t'es facho, pas de place pour la nuance et encore moins pour le débat.
Je vous trouve singulièrement indulgent. Pulvar est connue pour avoir vertement répondu à Guerlain qui avait tenu des propos racistes. Compte tenu du contexte , elle pouvait s'attendre à des questions sur les réunions non mixtes de l Unef.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Le ciel est magnifique aujourd’hui ! Ce beau temps donne envie d’aller se promener pour découvrir la Villa Montmorency !
Mais vous allez me dire que c’est impossible à cause des mesures de luttes contre l’épidémie.
C’est vrai. Mais plus que la distance de 10km maximum à respecter, c’est la distance sociale qui est totalement infranchissable.
Combien sont-ils parmi tous ces journalistes du pouvoir (Malherbe, Mabrouk, Salamé et j´en passe) qui ont un jour mis les pieds dans un syndicat (étudiant ou pas) ? Ces journalistes sont toutes/s nées avec une petite cuillière en argent dans la bouche.
Il y a une indécence totale de leur part que de s´attaquer à l´UNEF lorsque l´on sait ce que fait ce syndicat pour les édutiant/es les plus déhéritées.
Lorsque je les écoute dérouler la polémique orchestrée par le pouvoir je me dis qu´elle n´ont pas de face.
Le truc bien c'est que je vois une certaine évolution de l'opinion (de soutiens de la gauche modérée) à force que les médias/propagandistes de droite s'acharnent et qu'on leur explique/relativise l'importance du truc.
Le martèlement du sujet ne profite pas tant que ça à la droite au final (enfin si j'en crois les espaces de discussion pluralistes où je traine comme r/france où alors que la droite a multiplié les posts sur le sujet elle rencontre de plus en plus d'oppositions de gens qui étaient plutôt critiques de la non mixité au départ mais on finit par se rendre à l'évidence que c'était une pure panique morale sans grand fondement)
Enfin me semblerait dans son intérêt que la droite passe un jour à autre chose.
Je suggérerais la nouvelle édition du Monopoly enlevant la carte "vous avez gagné un concours de beauté", ce qui ne peut (d'après l'alt-right éclairée) venir que d'un complot de féministes radicales aux cheveux bleus et obèses, mais la française en a à peine parlé pour l'instant, elle semble avoir perdu tout sens des valeurs. /s
Honnêtement moi j'ai toujours pas compris l'idée : au nom de la République, il faudrait que tout le monde ait accès à toute réunion ? Est-ce que ça inclut inviter des prolos dans les conseil d'administration des grandes entreprises, des manifestants aux réunions de la préfecture, des opposants aux réunions ministérielles, des écolos aux réunions EDF, etc. ? Ou alors les dominants ont le droit de se retrouver entre eux mais pas les dominés, c'est ça le principe républicain ?
Quand la presse mainstream et autre d'ailleurs va nous parler de l'Automobile Club de France ou du Jockey Club qui statutairement, excluent les femmes de leurs rangs, ou de aux églises catholique et orthodoxe qui refusent l'ordination de femmes.
Note à tous les censeurs de droite prêts à me traiter d'islamo-gauchiste, il existe des femmes imam et rabbin même s'il en existe peu tandis que des femmes pasteurs ne sont pas rares chez les protestants.
Rien à voir mais ce matin sur France inter ça valait d'être écouté.
- Demorant nous parle d'une vaste enquête sociologique sur les facks news et ceux qui les écoutent, ainsi que la guerre qu'ils faut leur faire.
- 10 minute après dans la même matinale, on nous parle de la Birmanie, d'un père qui a perdu son fils dans les manifestations et qui a pu retracer ses derniers instant grâce à un médium, dont les propos sont retranscrit scrupuleusement. Conclusion de la dépêche, le médium est en fuite recherché par la police.
C’était surréaliste !!
C'est quand même hallucinant de tomber dans tous les pièges à la c.. que posent la droite et l'extrême-droite pour enfermer la gauche dans des polémiques parfaitement absurdes et chronophages.
Additionnellement, il faut quand même remarquer que la gauche manque le plus souvent... comment dire ?... de colonne vertébrale pour renvoyer la droite et l'extrême-droite jouer dans son bac à sable.
La gauche donne toujours l'impression d’être sur la défensive et de devoir se justifier de tout, même de ce qui n'est en rien un problème.
Pourquoi les gens disqualifient-ils Mélenchon sous prétexte d'être "trop énervé" et jamais, je ne sais pas moi, disons Ciotti parce qu'il est toujours dans l'éxagération voire le mensonge ?
Excellente chronique en effet. De quelles réunions parle-t-on exactement ? C'est une question très simple, du journalisme de base (où, quand, qui, comment...) qui consiste à partir de faits précis pour informer et non pas de vagues commentaires sur des "on a dit que...". Mais des réunions non mixtes, où ne figurent que des Blancs, on peut en citer quelques unes : réunion du Conseil constitutionnel, du Conseil d'État et d'autres institutions républicaines, respectant toute l'universalisme dans lequel se drapent nos commentateurs horrifiés. Le Conseil constitutionnel est-il raciste ? Séparatiste ?
Ce n’est ni un débat sur du vide ni comme le suggère Alemagnia dans libé un débat de cour d’école de la gauche où il semble renvoyer dos à dos, les rares qui montent en ligne contre les idées méphitiques de l’extrême droite et ceux qui les enfourchent comme le PS.
Après l’UNEF, EELV, la boule puante s’abat sur Pulvar candidate PS. Faure va-t-il lui demander comme il l’a fait à Mélenchon qu’elle lève ses ambiguïtés.
Outre que ce débat remis sans cesse sur le tapis par les médias mainstraem pour faire le buzz fait diversion des vrais problèmes qui se posent aujourd’hui, il légitime les idées nauséeuses de l’extrême droite.
Que le PS enfourche aujourd’hui le thème porteur de « l’islamo gauchisme ». Sans doute par pur électoralisme. Pour surfer sur l’air du temps populiste. Pour faire rayon paralysant à la FI. Montre qu’il a totalement perdu sa boussole de gauche. Inquiétant.
Ceux qui font réellement barrage à l’extrême droite se raréfient. Inquiétant
" ... de se taire et de rester spectateur ou spectatrice ... " Audrey Pulvar
Tout est dit mais placé dans le mauvais ordre et donc rien n'est entendu.
- M'enfin sœur Apoline de sainbois, ne voit-tu rien venir ?
- Je ne vois rien que Macron qui poudroie, et Lepen qui verdoie
Bon, alors résumons.
Audrey, adjointe d'Anne, cautionne les réunions non-mixtes de l'UNEF, ce syndicat étudiant à présidente racisée, qui lui même est soutenu par Jean-Luc, lequel ne peut pas encadrer Anne, et encore moins Olivier.
Elles s'annoncent chaudes les discussions à gauche, en vue des échéances 2022 !Si Audrey à l'intention d'y participer, Anne lui conseillera certainement de se taire.
"Question suivante, je vous prie. "
Pff. encore une racisée qui décide quand les blancs doivent parler.
;)
Merci pour cette excellente chronique!
Et pourtant, on ne peut pas dire que Pulvar s'inscrive dans les mouvements antiracistes mettant en cause la dimension systémique de celui-ci. Il n'y a qu'à se rappeler l'émission ici où elle était invitée avec Christine Delphy. Mais que voulez-vous, aujourd'hui, ce sont les racistes qui font l'agenda médiatique, qu'ils soient au gouvernement, dans les partis de droite ou au PS.
Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit
Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !
Allez hop ! Un petit contre-feu... Parlons racisme, mosquée, voile... Ça change des crises sanitaire, climatique et démocratique si savamment réglées et puis bon 2022 approche ! Faudrait quand même voir à ce que MLP soit au second tour... Un truc juste comme ça : est-on si sûr que Macron passera le 1er ?
Chronique à faire lire à tous les apprentis politiques !
"Une parole de dominé (e)" ne se réduit pas à la couleur de la peau, ni au genre et encore moins à Audrey Pulvar.
Daniel Sniperman a fait un headshot.
Malherbe ou mauvaise herbe également connue sous le nom de sainbois. Ses graines sont toxiques. et peuvent empoisonner.
Voilà une très bonne chronique, affûtée comme un katana.