"Nos politiques vivent sur le mythe de l'ouvrier"
Si les journalistes économiques des grands médias généralistes font toujours semblant de penser que l'économie est une science, hors de ces grands médias se développent des voix originales, ouvertement engagées, et qui rappellent que l'économie c'est aussi des convictions, de la volonté, de la colère, de l'enthousiasme. De la sidérurgie à la dette en passant par le mouvement des pigeons, retour sur les grands dossiers économiques du moment avec Stéphane Soumier, animateur de la tranche matinale de BFM Business, Anne-Sophie Jacques, journaliste d'@si, auteure de La crise et moi, et Olivier Berruyer, actuaire et auteur du site les-crises.fr.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Une émission à ranger dans la catégorie "Diner de con", comme bcp d'émissions d'ASI (celle avec Céline Pigalle par exemple).
Le risque est de laisser penser que M.Soumier n'est pas contredit faute d'argument de la part des autres présents.
Sa vision de la société (très répandue) est paternaliste : les riches et les patrons dirigent logiquement le pays, il fournissent les idées et l'argent, et magnanimement du travail aux gens qui n'ont pas les facultés d'être comme eux. La société et la politique sont juste là pour organiser les basses oeuvres subalternes (la collecte des ordures et l'entretien des routes (cf DS),...).
Au minimum, il faut rappeler que dès que l'on parle de fiscalité et d'investissement, personne n'est à plaindre : cela ne concerne qu'une population qui a de l'argent (à placer ou à imposer). Donc les jérémiades du style "les geonpi vont mettre la clé sous la porte", "les retraités américains seraient mis par terre par un défaut de la dette française" sont à relativiser, voire à ridiculiser.
Je regarde ce débat avec "un peu" de retard.
Ce Stéphane Soumier est vraiment puant de suffisance.
Effectivement, il vaut mieux qu'il n'aie pas de carte de journaliste...
Je crains d’arriver un peu en retard. Mais tout de même. Déjà je félicite @si pour recycler le concept du dîner de c**… oups ça m’a échappé. Ceci dit il ne faudrait pas en faire une habitude. Il se trouve que je viens de finir de lire L’impérialisme, stade avancé du capitalisme de Lénine (on a les lectures qu’on peut). Il s’agit de la description de la concentration des capitaux et des banques, avec le processus de mondialisation qui va bien, ainsi que la main mise des banques sur l’économie. Le pauvre monsieur, personne pour lui dire que son “économie moderne” a plus d’un siècle… et a été décrite par Lénine : une économie financière et qui développe des monopoles/oligopoles.
« Une boîte qui fournit 450 des 600 opérateurs mobiles de la planète », revenir à une scission de BNP-Paribas, le mouvement de “mondialisation”, problèmes d’investissements nécessaires de plus en plus gros pour s’incruster sur un marché, dépendance aux banques pour ses financements, limitation de la taille des banques, etc.
J’avoue que j’aurais aimé voir la tête du monsieur si on lui avait mentionné ça…
No comment sur la surprise de DS et ASJ... Vous ne pleurerez pas lors de la suppression de cette niche, Daniel ? Et bien allez jusqu'au bout de votre idée et cessez de la faire entrer dans le calcul de votre imposition sans attendre qu'on vous y force par sa suppression. Facile...
D'autre part, et si au lieu de parler de l'extreme gauche, souvent en simplifiant ses positions, vous l'invitiez? La Gauche Anticapitaliste par exemple, membre du Front de Gauche... c'est plein de militant/es qui s'interéssent "aux problèmes réels"...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Jusqu'à une phrase que personne sauf moi n'aura entendu j'imagine : (39:15 min) "À un moment, vous serez un conccurent. À un moment, faudra vous défoncer".
Le masque tombe et voilà BFM qui illumine le plateau d'@si de son idéologie. Ce qui l'excite dans le gazoduc, c'est peut-être juste que le passage par le Nord "défonce" le passage par le sud. Que la sidérurgie continue, avec ses innovations, Florange fusse-t-elle "défoncée" pour y parvenir. Les pépites dont il parle, s'il est en pamoison devant elle, c'est probablement qu'elles ont "défoncé" leur conccurrence.
D'un coup, je comprend pourquoi il n'y a principalement que des hommes sur BFM (TV et Radio), le défonçage étant plutôt un fantasme masculin.
Mais surtout, il rappelle à D.S. à un moment de se focaliser sur les faits. Or bien que le "monsieur qui parle fort" se pense objectivement rivé aux faits et donc que ses conclusions sont celles du bon sens pusique découlant des faits, ce "monsieur" est un idéologue dogmatique, comme ses invités. Le dogme se défoncer tout ce qui n'est pas soi, pour grossir jusqu'à exploser.
Un dogme du passé, l'entreprise est en train de se transformer en une entité solidaire et coopérative. C'est très lent, mais ça croît. Invitera-t-il des ouvriers de SCOP à BFM, vu qu'il n'accepte sur son plateau que des membres (pour défoncer donc !) dirigeants ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je suis super choqué par tous ceux qui crachent leur venin sur une personne qui à le courage de participer au forum. Je trouve vos propos outranciers comme d'hab. Alors moi aussi je vais me mettre a votre niveau et dire que vous auriez tous fais de très bon capots.
"Si ça avait été séparé, tu la laisses couler".
Autrement dit, si on est sans force fasse aux spéculations des banques "Too big to fail", c'est parce qu'elles sont en même temps banques de dépôt ET de spéculation. Tu m'étonnes qu'elles veulent pas lâcher le morceau, et qu'elles font poids de tout leur lobbying pour éviter une séparation qui les priverait d'un sacré moyen de pression. Elles veulent à la fois continuer à jouer en se servant de notre fric, et pouvoir nous menacer de pas nous le rendre si on est pas trèèèèès gentil avec elles. Et, face à un gouvernement qui s'effraie d'un battement d'aile de pigeon...
S'il existe (existe-t-il?) de banques qui ne sont QUE banques de dépôt, ma foi, déposons-y tous notre argent, et boycottons les autres.
PS: Anne Sophie, tu as vraiment de la sympathie pour ce cuistre?
Puis j'ai demandé à mon ami de revoir l'émission avec moi. Il est parti d'un rire énorme tant l'hurluberlu est ridicule dans son attitude et ses affirmations, ça m'a soulagée!
Je rêve que vous réinvitiez F.LORDON pour éclairer nos lanternes, sur les mêmes thèmes. Je me souviens d'une magnifique émission " le capitalisme waoow" avec Judith. Je pense que face au rouleau compresseur médiatique, on à besoin de comprendre en profondeur ce système capitaliste qui perce nos esprits jusqu'à la moelle , afin d' endurcir nos convictions et pouvoir changer tout cela... et c'est possible. N'est-ce-pas Anne So ?.
Je me dis bien qu'on pourrait réunir autour d'un micro, en sous-sol, Chièze, Soumier, Bourdin et Brunet et jeter la clé, mais il y en aura toujours d'autres, charmeurs, roublards, geulants, phagocytant toute l'attention.
Sur ces deux émissions, donc, le dispositif d'@si m'a paru très faible, et DS s'est beaucoup trop réfugié derrière son statut de candide.
Les autres révélations - au sens mystique du terme - de Soumier sont probablement du même acabit.
Comme numéro de cirque, ça valait peut-être la peine ! Mais est-ce vraiment la vocation d'asi. Pour ma part, j'ai regardé l'émission comme un épisode de "Strip-tease".
Gilles VILAIN
Les ouvriers n'existent plus ? Il dit ça sans rire ? Quel guignol ...
On y apprend un tas de trucs très intéressants, sur la sidérurgie allemande notamment...
Ça le changera d'Instagram, la boite de 3 pélés et 4 tondus qui se vend des millions (on appelle ça une bulle non ?)
http://bit.ly/Uuor4a
L'émission commence à la minute 9:12
[URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=927486vlcsnap2012120922h57m28s178.png][IMG]http://img11.hostingpics.net/thumbs/mini_927486vlcsnap2012120922h57m28s178.png[/IMG][/URL]
Source : Nouveaux chiens de garde
6.500 euros je le trouve un peu au rabais moi, pour "pro ... d'une grande gentillesse"
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
MERCI
Il est tellement urgent de faire les distinctions
- financiers : banquiers - traders
- patrons : investisseurs, entrepreneurs, dirigeants
Un antidote : http://blogs.mediapart.fr/blog/thierry-ternisien-douville/051212/assises-pour-lecosocialisme-2-jacques-genereux.
J'ai eu le sentiment d'en comprendre 1000 fois plus dans la 100ène de pages la BD "LA SURVIE DE L’ESPÈCE" de Jorion et Maklès que dans cette émission de 2h.
C'est ultra (Anne-Sophie)-stiqué!
Ça ne se fera pas!
C'est une connerie !
Why not ?
Cool mec ! What else ?
Ces pauvre gens n'ont rien d'autre!
Qu'à cela ne tienne, supprimons nos retraites pour les aider.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
article 225-1 du Code pénal définit une liste de critères qui entrent dans la constitution d'une discrimination :
« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
J'ai adoré "On doit absolument séparer les banques de dépôt des banques privées, tout le monde le sait, mais comme ça coûterait vraiment trop d'énergie pour n'arriver à rien, mieux vaut passer à autre chose. Interviewons plutôt Gemalto, ça c'est la vraie vie, coco !"
Il me fait penser à une porsche qui voudrait éviter un détour sur la Grande Corniche, et sûre d'elle, plongerait jusqu'au virage suivant, " pourquoi faire deux virages successifs alors que c'est en face ? -et se retrouverait dans la mer.
Et j'ai trouvé qu'Anne-Sophie avait bien défendu le bout de gras. A un moment, elle s'est reprise et a dégaine l'argument qui tue.
L'émission a duré autant que la précédente, mais était moins rengaine, peut-être que le sujet m'intéressait moins....
Dommage que Laure Daucy ne soit pas là,il y aurait eu un peu moins de testostérone,et elle aurait peut-être pu placer,elle aussi,quelque chose de bien!
Le problème,à l'heure actuelle,c'est que les banques privées créent l'argent,et se faisant dérégulent tout!"De plus,l'argent prêté est plus important que les réserves d'or d'où une dématérialisation de la monnaie qui devient virtuelle car elle est liée à l'offre et à la demande.Les banques privées prêtent de l'argent qui n'existent pas,elles prêtent à partir de rien.
Auparavant l'Etat empruntait aux banques d'état à un très faible taux d'intérêt,aujourd'hui,il est obligé d'emprunter aux banques privées à des taux d'intérêt très élevés.Les banques privées ne créent de la monnaie que si on leur demande un crédit.Pour que ce système perdure,il faut baser l'économie sur le crédit car les salaires sont trop faibles d'où des crédits excessifs.C'est une stratégie d'endetter les ménages comme on a endetté les pays."C'est comme un chien qui se mord la queue!"Pour s'en sortir,on baisse les salaires et les services publics!
L'Etat,proie facile des banques,a sauvé le système sans contrepartie en réinjectant de l'argent dans les banques privées et en les désengageant de toute responsabilité.La dette privée devient dette publique!Nous rentrons dans la spirale infernale de l'endettement sans fin,dans la spirale infernale de l'augmentation des intérêts sans fin.Tout cela bénéficiant aux banques privées."Il faudrait donc,à moindre mal,séparer les banques de prêts des banques de dépôts,ou mieux encore nationaliser ces dernières et laisser les riches qui nous ont mis dans la panade se débrouiller avec leurs problèmes qui ne sont pas les notres mais qu'ils veulent nous faire supporter!
Stéphane Soumier, dans le genre enthousiaste du "monde de l'entreprise comme unique grille de lecture possible pour comprendre le réel" (et le reste "on s'en fout" comme il l'a répété plusieurs fois), est dans le même registre que E. Lévy (au moins sur la forme, quant au fond il faudrait voir çà de plus près... Ou plutôt non ! Ne rapprochons surtout pas ces deux-là. Si ils font des petits, on est foutus !)
Bon, plus sérieusement, une fois la migraine calmée, il m'a semblé que la forme même du discours de Stéphane Soumier est un signe de la déroute des néolibéraux.
Pour employer une métaphore que j'espère éclairante, tout se passe un peu comme si on était dans un théâtre (délabré) dont le décor commence à dégringoler pendant la pièce. Les acteurs sont alors obligés d'en faire des tonnes pour détourner l'attention des spectateurs.
Les thuriféraires du libre marché et de toutes les dérégulations se trouvent un peu dans cette situation. La crise financière et la lente agonie de ce qui l'a rendue possible font s'effondrer le décor. Derrière les tentures et les colonnes en carton-pâte apparaît la sale gueule d'un capitalisme dont on redécouvre qu'il est brutal (et crétin). Ce même capitalisme qu'il s'agissait de rendre invisible, indicible et impensable fait un retour tonitruant.
Dans cette occurrence il n'est plus question de faire chanter la ritournelle du "bon sens" à la sauce TINA par les précieux qui tenaient jusqu'alors les premiers rôles (les Alain Minc et autres). Tout au moins ceux-ci perdent-ils leur monopole. C'est le moment de l'entrée en scène d'acteurs au jeu moins subtil (des hussards comme Stéphane Soumier par exemple, et il y en a d'autres comme Eric Brunet ou... Elizabeth Lévy). Leur fonction est de crier ce qui était jusqu'alors simplement dit. L'essentiel étant d'occuper le terrain pour brouiller les tentatives de déploiement d'un autre discours
(à cet égard votre émission d'hier est un modèle de réussite de cette méthode).
Conclusion, la percée des "hussards" est une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne nouvelle, c'est que le capitalisme est très en grosse difficulté.
La mauvaise nouvelle, c'est qu'il nous sabrera la gueule plutôt que de nous laissez vivre sans lui. Et qu'il est encore capable de mettre à son service des gens intelligents (Soumier est intelligent, il l'a démontré dans les moments où il admettait la nécessité de faire autrement, pour immédiatement répéter que ce n'est pas possible).
Allez, je vais reprendre un peu de paracétamol. D'autant que le pire n'est jamais certain.
Alan
- c'est une cacophonie... il gueule le gars de BFM, ça fait mal aux oreilles.
- dire que les ouvriers n'existent plus, que le consommateur fait ses rayons... c'est de la branlette de riche. Non, les ouvriers restent un des groupes les plus importants numériquement en France. Le modèle fordien passé au lean ce n'est pas nouveau, mais ce n'est pas non plus généralisé, du tout, du tout.
- comment peut-on ignorer l'importance stratégique et économique de l'ouverture des routes arctiques ? Beaucoup de géographes travaillent sur ce sujet, et on peut l'enseigner au lycée... C'est même assez mainstream pour être dans la Documentation Française, etc. : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartes/transports-et-reseaux/c001220-l-ouverture-des-routes-arctiques-et-la-nouvelle-centralite-du-japon
Cela indique qu'on écoute bien trop peu voire pas du tout les géographes (et certains historiens) et beaucoup trop les économistes, à mon avis. C'est essentiel pour la ZEE, pour l'accès aux hydrocarbures sous la calotte polaire, pour la question
DS qui nous raconte "personne n'en parle à part vous"... mais punaise, lisez le Diplo ! Lisez Hérodote ! Lisez au moins les sommaires des revues !
- il est insultant en plus le journaliste de BFM. Bravo.
- super le côté champêtre d'Anne-Sophie, super utile, merci =/.
- "je ne l'invite pas parce qu'il ne viendrait pas" ... ah. Bah sans l'inviter il ne viendra pas, c'est sûr.
- "on parle du réel" ... oui, enfin on ne parle pas des ouvriers, des employés, des syndicalistes ; on parle de ce qui pourrait arriver de pire aux entrepreneurs si ceci et si cela, etc. Mais on ne parle pas des défauts sur la dette. Qui n'ont ja-mais existé sauf quand ils ont existé. Le réel...
- Berruyer est quand même bien calme devant tant de conneries, et bien pédagogue quand il parle. Merci à lui.
Mais que des ouvriers ou des syndicalistes viennent faire remonter leurs point de vue sur une stratégie d'entreprise, c'est totalement inutile... alors qu'on pourrait aussi appeler ça du "collaboratif".
Pourquoi le "collaboratif" entre clients et entreprise serait un élément positif,
alors que le "collaboratif" au sein même de l'entreprise ne le serait pas... on n'en sait rien.
Je crois qu'il n'était pas possible qu'un débat ait lieu avec les invités du plateau. Anne-Sophie Jacques projette une vision du monde en décalage de celle de M. Soumier. Selon ses dires, il est dans le "réel", et sa "contradictrice", dans le rêve et l'incantation. Il ne pouvait y avoir que des galets qui se cognent. Mais en l’occurrence, comme il l'a été rappelé dans un des commentaires, M. Soumier a monopolisé la parole.
Pour une autre angle autour du même sujet, j'invite les auditeurs à revenir sur cette émission de d@ns le texte. Une précision éclairante a lieu à partir de 37'30. Et pour les plus curieux, l'émission de Là-bas si j'y suis, un angle d'attaque Gramscien autour de l'activité de trading comme pratique culturelle, cultivée sur BFM Business.
Pour enrichir la discussion autour du premier sujet de l'émission, j'aimerais rapprocher les "geonpi" avec les travaux d'un sociologue, anthropologue américain, Christopher Lash. Plus précisément sur son dernière ouvrage : La Révolte des Élites. Des les premiers chapitres, il fait état d'une nouvelle élite sociale, pour vulgariser, constituée de ceux qui "innovent". Ils sont regroupés en poches fermées (même pratiques culturelle, connivences, vision du monde semblable), c'est-à-dire inconsciemment et mécaniquement déconnectés du tissu social, mais dans lequel invariablement ils s’inscrivent et agissent dessus.
Il est très intéressant de l'écouter, car débordant d'enthousiasme, mais sa rhétorique "des faits, seulement des faits (Daniel!)" est très limitée car il écarte à chaque fois l'importance du jeu politique dans les mécanismes économiques.
Et merci Olivier Berruyer, vraiment.
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2605
Et cela avec des questions bien simples :
Peut on s'enrichir sans appauvrir quelqu'un ou quelque chose?
Jusqu’où ce quelqu'un ou quelque chose supporte son appauvrissement pour arranger celui qui en bénéficie?
voila ...voila ... voila ...
emission intéressante , un peu longue , mais une petite remarque :
si vous invitez un commercial,batteleur de metier, comme S Soumier , il faut s'entrainer à faire face !!!
sinon il vous vend sa camelote (frelatée!) tout le temps ...
autrement pour DS et ASJ : bravo , pour avoir essayé quand même ...
cordialement
mb
Pour ce que j'en ai entendu, de ce capharnaüm prise de chou, celui qui squattait le crachoir en partage avec son hôte nous promet un monde joyeux, où nul n'a d'obligation vis à vis de qui que ce soit. T'es ouvrier: crève, on n'a plus besoin de toi. L'acier se fera ailleurs grâce à la fonte des glaces polaires, le transport étant réduit de moitié. Le mur dans lequel va ce modèle de production, on s'en fout on est modernes! Votre vieux monde d'artisans est fini, c'est nous qu'on est les meilleurs, parce qu'on vous a déjà écrasés. Les Chinois sont réduits en esclavage dans un smog qui les étouffe? et alors, moi je choisis la couleur de la voiture qu'il vont me fabriquer, c'est à dire le poison qui va les tuer pour que je puisse devenir hystérique au volant dans les bouchons des périphs des pays centraux. Chouette alors! Tout ça n'est que du fric qui se déplace d'une poche de nanti à la même poche de nanti après avoir fait un tour par la Mer de Barentz. Moi, le monde promis par ce monsieur ne me tente pas, la société qu'il annonce comme triomphante me fait gerber. Tout ce qui se fait contre me semble légitime et souhaitable. J'espère bien qu'il subsistera autre chose et que l'inventivité des insoumis rendra possible autre chose de plus vivable, de plus épanouissant, et que le plaisir de vivre passera encore par d'autres secteurs que le supermarché et l'imbécile consumérisme. Il y a mieux à faire de la vie. Et il y a même plein d'économistes qui le pensent.
La multiplicité des avis émis vers la fin de l'émission m'a permit d'y voir un peu plus clair, de voir certains termes du jargon économique expliqués, et même s'il faut se méfier de ce qui sort de la bouche de M Soumier il faut reconnaitre que ses interractions avec Olivier sont très intéressantes. En plus on a une petite histoire de la finance.
Je regrette cependant que Soumier ait vampirisé le temps de parole au début, sans grande opposition.
J'aurais aimé voir un économiste théoricien, n'en déplaise à M Soumier qui considère que l'économie n'est que pratique
Emission nulle à la gloire du TINA, ces forces surnaturelles et bénites qui nous dirigent.
Le cas de la séparation des banques de dépôt et d'affaires est vraiment typique : tout le monde dit qu'il faut le faire mais il ne faut pas le faire parce que ça existe !
Vous non plus @si, ne perdez pas votre temps avec ce genre d'individu.
J'imagine qu'ils sont sortis de la même école?
http://www.youtube.com/watch?v=fUtw5lNoTr0
Personnellement, je suis syndicaliste, secrétaire fédéral d'une organisation syndicale postale. Je participe à des comité d'échange stratégique en tant que syndicaliste et des élus de notre organisation syndicale siège au conseil d'administration de La Poste. Alors nous faire croire que nous n'avons aucun regard sur la stratégie de notre entreprise ou en tout état de cause un regard qui n'est pas intéressant semble bizarre. C'est d'ailleurs une erreur de la part de Soumier, parce qu'à ce que je comprend, il ne s'intéresse qu'à la stratégie appliqueé et non pas à ce la possibilité de choix stratégiques différents et en discuter la validité ou non. Il est donc dans une émission de constat et non pas de prospective. Pour exemple, à La Poste, les réflexions sur les choix stratégique de La Poste face à Dexia ou au CIF, sur un pôle public financier et les contours qu'il pourrait avoir n'ont pas l'air d'être son problème. De la même façon, la stratégie web de La Poste (e commerce, mail) n'ont pas l'air d'être questionné (d'ailleurs La Poste a raté le virage web et courre après maintenant). La question de La Poste mobile ou de la mise en place d'une box connecté avec des services en plus sont questionnable. Et l'avis d'un syndicaliste ou autre pourrait être intéressant.
Bref, cette question est fondamentale, parce que nous faire croire qu'une stratégie valable est celle adopté par le chef d'entreprise est totalement absurde. Certains échecs n'auraient peut être pas eu lieu si on avait écouté les syndicalistes ou les salarié-es.
Emission très intéressante, qui permet de se faire une représentation très précise du discours dominant actuel.
Néanmoins j'ai eu l'impression de voir un homme en mettre quatre autres à terre. Quelle force dans le [s]poignet[/s], dans le verbe!
Vers la fin de la lutte, Olivier Berruyer se redresse et l'affronte vaillamment. Pourtant, le présentateur de BFM pratique le ju-jitsu mental: il sait agréer en toute circonstance et ainsi retourner la force de son adversaire contre lui-même.
Mise en scène:
Pour être franc, j'ai trouvé la mise en scène de l'émission assez violente: il m'a semblé qu'il était question de mettre en cause à 4 contre 1, un journaliste de BFM. Ca ressemble à un procès dont le jugement est pré-déterminé: "Vous êtes coupable, venez tenter de vous défendre lamentablement. Si vous le pouvez, ayez l'air contrit."
Puis, à ma grande surprise, ça tourne au vinaigre: l'accusé est tellement bon que le tribunal perd toute son autorité. C'est simple, ça aurait pu être Bernard Tapie, il ne s'en serait pas mieux tiré. Pour le dire simplement, ça aurait fini par ressembler à l'arroseur arrosé, si monsieur Berruyer n'avait pas apporté des éléments solides en fin de [s]procès[/s] discussion.
Citations marquantes:
Des remarques fusent:
Mr. Soumier - "Une entreprise, c'est une réponse à un problème."
Ca me semble être pour le moins réducteur. Cela expose bien le biais idéologique assumé de ce monsieur.
Mr. Soumier - "Occupez-vous des vrais problèmes, comme le chômage des jeunes de 25 ans et des séniors."
Il me semle que la critique de la crise et de la dette vient à l'origine d'une critique radicale partant du constat de chômage généralisé. Peut-être alors faut-il s'occuper du chômage comme le font les politiques depuis 20 ans? Ca, c'est être dans le concret, non? C'est-à dire DIRE que l'on va éradiquer le chômage, sans jamais rien faire... ça c'est le réel.
Mr. Scheidermann (début d'émission) - "Pourquoi c'est important parce que ça commence et que c'est la première fois?"
Vous atteignez les limites de votre posture "anti-Soumier"... Vous n'arriveriez pas à comprendre comment les débuts de l'imprimerie sont un moment important? Les débuts d'internet? Les débuts de ce que vous voulez??? Non, mais enfin, dans le raisonnement de monsieur Soumier, on comprend très bien pourquoi ça lui semble être important, cette nouveauté chez Auchan. Critiquez donc sur le fond, mais pas en feignant la stupidité s'il vous plaît.
Sur le fond:
J'en retiens une seule chose. Du point de vue des puissants, et du monde de la finance: TINA. On aimerait bien changer des choses, mais on ne le peut pas: c'est impossible.
Bien, dans ce cas, vers 1H23' d'émission, j'ai eu envie de poser la question "c'est impossible? Mais comment donc font tous ces pays d'Amérique latine?". Car en effet, ce qui semble impossible pour certains, est réalisable pour d'autres...
En réalité tout le monde est d'accord pour voir le risque d'anéantissement du système. Même ceux qui y participent. Pourtant, comme des drogués vous diront: "impossible de vivre sans drogue", tous ceux qui participent et bénéficient de la situation vous diront "non, c'est impossible." A bout d'arguments, certains iront jusqu'à lacher: "de toute façon c'est beaucoup trop complexe, trop difficile, et puis ça fait mal." AH! Donc on y arrive, ce n'est pas si impossible que ça, ça fait juste un peu mal.
Je pense qu'il manque à ces braves gens, ces bons hommes raisonnables, un peu de détermination. Détermination qui a tendance à apparaître lorsque l'on a plus grand chose à perdre, et qui va se délitant lorsque l'on est bien au chaud et bien nourri. Ainsi, la politique se résumerait à une étude statistico-énonomique des risques (que le pillage -autre nom du capitalisme- s'arrête). Que des gens souffrent, que des vies se brisent, que l'espérance de vie recule et que la poésie soit partout chassée, cela ne figure pas sur le bulletin prévisionnel de ces messieurs.
Encore pire: que la marche du monde actuel menace notre éco-système ne semble pas effleurer l'esprit de ces commentateurs du réel. Ah! Si! Mille excuses: "Les OGM (la Science Dure!) résoudront tous nos problèmes." J'ai envie de rajouter: surtout avec Monsanto derrière, on y croit.
Donc en définitive: vous nous emmerdez avec vos considérations philosophiques, vous faites entrave au marché.
Un message fort, un message dans nos gueules, un [s]message d'espoir pour les smicards[/s]!
Je m'arrête ici.
Au final:
J'ai apprécié la sincérité des intervenants. Pour moi, il n'y a rien de pire que quelqu'un qui joue faux-jeu. Là, il est possible de critiquer politiquement le discours des uns et des autres, ce qui est honnête et éclairant. C'est, de plus, très rare.
Merci à tous les intervenants de l'émission pour votre travail à tous.
Matthieu S
Le client c'est l'annonceur, le spectateur est le produit !
Et ce n'est pas nouveau : Richard Serra - Television Delivers People
Je retrouve avec cette émission une sensation lointaine : avoir 8 /12 ans, écouter les adultes parler "décentralisation" à la fin d'un repas, se rendre compte que c'est vraiment important et que ça les remue ... mais sans réussir à saisir le propos. Ça me fait pareil cette émission.
C'est bon pour la nostalgie, mais pas pour l'égo : ça fait un peu chier de se dire qu'à 40 berges passées on en est à ne toujours pas comprendre les règles qui régissent notre quotidien.
A un moment y'en a un qui dit : " les banques doivent xxxx milliards à la BCE et le problème c'est que plus personne ne veut prêter aux banques." ils s'iamginent pas l'effet que ça me fait ce genre de phrases.
J'entrave que pouic.
Déjà, les milliards, j'imagine pas très bien combien ça fait. Le truc le plus cher que je connais, c'est le crédit que vais mettre en tout 20 ans à rembourser ( plus que 12 !) , et pourtant c'est pas un château que j'ai acheté. Un emprunt à 5 chiffres et vlan, 20 ans à casquer tous les mois !
Mon domaine numérique, moi, il va tout juste aux milliers. par exemple, quand je vois le prix d'une voiture sur une pub, ça, je comprends, une maison dans une agence immobilière ça demande plus d'efforts, mais je peux Les milliards ... non.
Le but du jeu, pour moi, c'est éviter le découvert, qui pendant de longues années était inévitable au-delà du 20 du mois. Et quand je réussis, et qu'il reste un nombre à 2 ou 3 chiffres sur le compte avant que ne tombe le salaire, je suis sincèrement hyper contente, parce que ça n'a pas toujours été le cas. Alors les milliards ... fouyouyou !
Après y'a "les banques ".
Moi je ne connais que les agences bancaires. J'y vais quasi-jamais en plus,
"prêter aux banques". ... ?! Qu'est-ce que vous voulez que je prête à une banque ? ? Moi j'emprunte. Peut-être que l'épargne c'est une façon de prêter, mais moi je peux pas épargner. Mon salaire bouge pas, et tout le reste augmente.
"acheter de la dette " .... ?! Euh ... moi j'achète de la nourriture, de l'essence, des chaussures, je m'abonne à @si. Mais j'achète pas de la dette. Et même si je voulais je sais même pas concrètement ce qu'on fait pour en avoir. C'est en boîte, dans un sachet, par lot ?
En fait, c'est ça, le truc que j'aime pas avec l'économie : on retombe dans l'ignorance de l' enfance, on comprend rien, et quand on pose une question y'a
ceux qui te disent : laisse, c'est pas de ton âge, va jouer ( genre l'invité qui parle beaucoup, une fois sur deux quand il prend un exemple j ene vois même pas le rapport entre ce qu'il disait et l'exemple qu'il prend, c'est dire à quel point je suis out !)
ceux qui s'attendrissent de nos questions naïves
et ceux qui nous disent sans arrêt " mais non c'est pas compliqué !" comme Anne-So ... du coup on se sent encore plus nul de pas comprendre !
Louis XVI pensait aussi que sa tête resterait sur ses épaules.
La guerre peut arriver, les banques peuvent couler et Soumier regardera le monde s’écrouler en disant : "cela n'arrive pas."
Il est pitoyable, pauvres hommes d'affaires qui vivent dans le monde irréel de Soumier.
Super Anne Sophie a essayer de lui fermer son clapet, mais les hyènes ont du mal a se taire quand elle reniflent de quoi manger et Anne-So était son repas du jour.
En fait ce mec ne défend que son boulot, ses raisonnements suivent ces courbes d'audience,son public veut entendre que le neo-liberalisme est l'essence de la vie.
Pauvre mec de mon point de vue.
Quand a l'autre intervenant, il aurait pu passer un autre jour.
D'ailleurs toujours sur M. Soumier je pense que le point d'orgue des 50 premières minutes est sa réponse à D.S. à propos de sa vision de son métier de "non journaliste". J'ai trouvé ça hallucinant, très cru et terriblement révélateur de notre époque.
Il y aurait beaucoup à en dire et je pense que ça mériterait un arrêt sur image entier sur le métier de directeur de média.
Sinon comme dit plus haut, les 30 dernières minutes sont plus "conventionnelles" et le débat plus posé et plus équilibré (et effectivement, cet actuaire que je ne connaissais pas gagnerait à être plus médiatisé!).
En résumé rien que pour le témoignage de M. Soumier de sa condition de "vecteur d'information" cette émission vaut le détour et mériterait un debriefing dans une prochaine émission (Avec par exemple un Fréderic Lordon et un sociologue des médias).
Sinon je tiens quand même à tirer mon chapeau à Stéphane Soumier d'avoir accepté l'invitation à @SI (si jamais il passe par là), BFM Business est quand même quoi qu'on en dise à peu prêt le seul média sérieux en terme de contenu (même si je suis opposé à 80% à leur ligne éditoriale, je ne peux rien écouter d'autre en allant au travail tant je préfère entendre des gens avec qui je ne suis pas d'accord mais qui savent de quoi ils parlent que des tocards à la J.M. Apathie qui débitent conneries sur conneries).
http://www.visions-csfa.org/site/un-pigeon-peut-en-deplumer-un-autre/
Berruyer pour sa part a très peu parlé mais ses interventions ont été d'une clarté chirurgicale, j'ai adoré l'écouter dans ses explications, pour la peine je compte suivre son site désormais, ça lui apprendra.
Bref super émission, hâte de voir la prochaine sur cette matière si opaque et nébuleuse : l'économie.
Les grand média fond du spectacle d'information pour au final dire de rester tranquille, que si le libéralisme c'est mal quand ça fait de l'audience de le dire il faut continué à rabâcher la même sauce et les "nouveau" média comme BFM fond de l'information idéologiquement ciblé avec un modèle éditorial super original : on singe juqu'au nom des media économique main stream américain pour défendre bec et ongle modèle libéral sous couvert de réalisme...
Je vois beaucoup de critiques sur Soumier, or il me semble tout à fait adapté à l'émission. Soumier fait le même boulot que n'importe quel directeur de presse type Le Monde, le Figaro, Libération, TF1 ou encore Europe 1 ; il distribue de l'information calibrées à des clients qui le sont tout autant. Bon après il a un petit côté rustre particulièrement désagréable...
En fait cette émission me fait penser à une phrase de William Shakespeare : « Les dangers visibles nous causent moins d'effroi que les dangers imaginaires. ».
Emission dont le thème était passionnant et qui a pris 85 % du temps des allures de café du commerce, merci au beauf de service Stéphane Soumier dont la morgue, les effets de manche et l'omniprésence m'ont rappelés si besoin était pourquoi j'exècre les libéraux et leurs discours de camelots de foire...
"Lever plus d'impôts ? Impossible mais on attend avec impatience la hausse de la TVA" : ne taxons pas les riches qui vont tous partir (qu'importe si la France détient le record d'Europe de millionnaires en $), tapons plutôt sur la classe moyenne...
"Les pigeons c'était l'explosion des avocats fiscalistes en France"; or il se trouve que j'ai fait du droit des affaires en licence, et que la première chose qu'on nous y apprend, c'est comment conseiller les dirigeants d'entreprise pour échapper le plus possible à l'impôt et croyez-moi, l'éventail est large.
"Séparer les banques, impossible et puis les mecs ont compris, ils ont eu peur et ne recommenceront plus". D'ailleurs Goldman Sachs ne spécule plus du tout c'est bien connu...
"Etre contre la mondialisation c'est revenir au champs de tomate du papa d'Anne-Sophie", le même argument que les pro-nucléaires nous servent avec "le retour à la bougie"...
"Mélenchon c'est bien c'est l'ultragauche"... Ce type a t'il un minimum de bagage politique pour définir ce qu'est l'ultragauche (qui n'a rien à voir avec le FdG) ?!
Liste non exhaustive mais ce n'est pas vain, j'ai trouvé plus bête et vulgaire que FOG au Point, une gageure !.
Pour moi l'émission est en partie ratée du fait que Soumier cannibalise le temps de parole et que hélas, malgré toute sa bonne volonté, Anne-Sophie Jacques n'a pas le bagage suffisant pour faire contre-poids. Il aurait fallu inviter en face un Sapir, un Lordon, ou un Généreux capables de rentrer dans le dur techniquement. Seules les 30 dernières minutes sont intéressantes parce qu'Olivier Berruyer prend tardivement la parole et que là, c'est à la fois concret et construit (d'ailleurs Soumier lui donne moins la réplique).
Un détail amusant, sur les niches fiscales des journalistes : DS et Anne-Sophie Jacques ne répondent pas à la question de savoir s'ils en profitent et DS se contente de dire que si elle est un jour supprimée, il ne s'en offusquera pas.
Fred v
Olivier Berruyer nous explique que la dette de l'Europe est aujourd'hui un placement risqué, il parie sur un défaut partiel. Dans le même temps les très riches et fonds de pensions prêtent aux Etats à des taux proche de 0% (y a même eu un moment des taux négatifs! Donc inférieurs au placement dans le matelas quand même!)
En micro-économie qui donne une théorie du choix de l'agent "rationnel" entre un placement peu rentable et peu risqué et un placement plus rentable et plus risqué, il me semble que le placement à 0% risqué ne rentre pas dans le cadre: tout autre choix est plus rationnel non?
En macro-économie, j'entrevois bien une sorte de dynamique: la concentration de richesse et la financiarisation de l'économie ont atteint un point tel que les fonds de pension n'ont plus le temps d'être rationnels : trop de pognon à placer dans un laps de temps trop court! Au début, ils ont raisonné micro-économiquement, en demandant aux dirigeants politiques davantage de rigueur par peur du défaut. Or, dans un monde fini, "macro-économique", si les Etats se "serrent la ceinture" et empruntent moins, les fonds de pensions se retrouvent mécaniquement avec encore plus de pognons à placer autre part que dans la dette des Etats! ils cherchent mais n'y arrivent plus assez vite, impuissants, ils acceptent des taux de plus en plus bas (à 0% leur matelas déborde, celui des gosses aussi!) les taux continue de baisser ! Ils songent à acheter la matelasserie à coté de chez eux (je me fais une petite cinématique ça m'aide à comprendre) à ce moment précis, ils demandent du bout des lèvres à Daniel Cohen de plaider la relance de l'emprunt...
Mais keskidit ? C'est quoi ce raisonnement ?
Qu'est le PORTRAIT du premier ministre pour un pays ? Rien. Absolument rien.
Qu'est l'hymne pour un pays ? Un symbole national.
Au nom de quoi le portrait serait plus fédérateur que l'hymne ? ? ?
Ça prouve quoi sa comparaison ?
Ah, bein, il s'explique.
Et avec un argument de choc : un "jeune" ( oui, le foot, c'est pour les "jeunes" d'après Bohler ...) peut avoir grandi sans qu'on lui apprenne la Marseillaise, par contre, tout le monde connaît la tête du 1er ministre. Voilà, c'est posé, ça ne se conteste pas.
La Marseillaise est au programme de l'école élémentaire, comme le drapeau tricolore, la devise, et la Marianne. La fonction du 1er ministre y est enseignée aussi. Par contre, la tronche des ministres, non, c'est pas au programme de l'école.
Cela dit, je me fous du foot, je ne connais pas la Marseillaise au-delà du couplet des enfants et je peux pas voir Ayrault.
Ca s'appelle Usibor en fait.
Tom
Il suffit d'écouter l'interview de F.Oudéa, le Pdg de la banque Société Générale, par S.Soumier sur BFM .
Il le dit lui même , il n'est pas journaliste mais patron de presse et il faut faire rentrer la pub .
Jamais un tel personnage ne dira du mal des banques , il en est trop proche.
Et pourtant , il faut absolument séparer la banque de détail de la banque d'affaires, si l'on veut sauvegarder l'économie réelle et les économies du particulier lambda . C'est vital pour l'économie nationale .
Le débat n'a pas été sur le terrain par exemple du trading de haute fréquence , pratique bancaire qu'il faudrait surtaxer afin qu'il disparaisse. Plus de la moitié des ordres de bourse sont passés en automatique par des ordinateurs qui suivent des algorythmes toujours plus sophistiqués et qui porteront à n'en pas douter une banque à sa perte dans un temps pas si lointain.
Il y a d'autres pratiques financières comme celle -ci qu'il faudrait réglementer .
-se fader tout le déroulé du guss qui ne-disconvient-de-quasi-aucune-critique-du-système-tout-en-parvenant-quand-même-à-nous-insuffler-le-mot-d'ordre "circulez y a rien à [s]voir[/s] faire"
-pour ensuite mettre en scène le deuxième guss (qu'à force de se taire on pensait qu'il dormait) et le voir lâcher les chevaux comme il l'a fait... classe !
conclusion : faut surtout pas rater la dernière demi-heure.
(décryptage de film, niveau collège)
Par définition il n'y a pas de débat possible.
Sinon le métanier... intéressant.
ILs sont partout, distillent leur idéologie grossière maquillée sous la forme d'une science... IL faut encore les retrouver sur ASI ! Et personne en face pour leur claquer le beignet... Le casting est mauvais, très mauvais...
C'est sans doute un livre très intelligent, certainement hors de l'orthodoxie et utile à la réflexion, peut-être même peut-il sauver l'humanité. Mais est-ce une raison pour faire ce que même les médias traditionnels n'oseraient guère et seraient pointés du doigt pour bien moins ?
Déçu avant même d'écouter les protagonistes, ne serait-ce que pour la définition préalable de l'objet. Une émission de présentation, ou, s'il y a eu des lecteurs de niveau suffisant et d'accord pour le faire, de critique du livre de A-S Jacques, d'accord. Mais là...
Brillantes interventions d'Olivier Berruyer sur la fin de l'émission, dommage que se soit si tard dans le débat.
Je suis enclin à croire une partie de ce que ce monsieur disait. Je suis prêt à reconnaître la rapidité du système. Mais on peut également se placer d'un point de vue différent. Ce qu'il prend pour rapide n'est peut-être qu'un emballement de ce système légèrement plus long qu'on appelle la révolution industrielle. Qu'elle en soit à sa troisième ou quatrième phase, la révolution industrielle, dans le réel, peut tout à fait en être à sa phase terminale. Une sorte de parenthèse de l'histoire d'un monde global, qui englobe les bacilles d'un autre âge, les dinosaures, les australopithèques, les sapiens d'il y a 80000 ans, les grands empires religieux, etc.
Quand cet "homme qui parle fort" dit qu'il faut s'occuper du réel, il oublie qu'il décide en même temps de ce qui est réel. Il se croit objectif, mais fait preuve du plus grand subjectivisme. Ce n'est pas un défaut, ni une qualité. Dans l'émission, c'est quand même un problème. Car personne ne le lui reproche. Les contradicteurs pensent devoir répondre à ses arguments. Ils ne le devraient pas. Ils devraient l'interroger sur son idéologie, ses principes, ses raisons.
Le plus intéressant, et le plus signifiant finalement, furent les silences de Daniel et les haussements de sourcils d'Anne-Sophie. J'ai vu qu'elle savait ce que disait le bonhomme. Mais elle n'a pas été capable de lui dire. Car les rhéteurs savant très bien mener la discussion et l'emmener là où ils gagneront.
Ben moi je l'acheterai pas son bouquin. Je suis pas sur que leur opération promo est bien marché.
Soumier : 8
Schneiderman - Jacques : 2
Berruyer sur le banc de touche
Le gauchiste en moi se révèle, pour moi ce mec c'est l'ennemi. Mais il est drôle, sorti du contexte !
2- Auchan veut surtout économiser de payer du marketing à mon avis... Si on regarde de ce coté là, l'avenir il est plutôt au DIY et aux Fablabs, et Auchan a 5 ans de retard...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
avec sa formation de journaliste n'était pas formé aux sciences. (Polytechnicien et Docteur en sciences, en termes
de formation scientifique on fait difficilement mieux). Ceci étant dit, ça ne met pas à l'abri de dire des conneries, on
a juste moins d'excuses...
Sa formation scientifique est peut-être un début d'explication quant à sa pédagogie catégorique...
Une personne faisant autorité dans un domaine est plus à même de renseigner directement quelqu'un sur ce domaine, sinon, tout se vaut, et la conclusion logique en est qu'il ne sert à rien d'étudier.
Certes, même les experts (les vrais, pas les médiatiques) peuvent eux aussi être sujets à l'erreur, ce qui est quand même, dans leur domaine, infiniment plus rare que chez le pékin moyen (aucun sens péjoratif, je suis un pékin parmi tant d'autres dans de nombreux domaines).
Enfin, on n'a jamais fini d'apprendre, même dans un domaine que l'on maîtrise plus que d'autres (domaines, ou pékins).
L'argument d'autorité est reproché à quelqu'un qui ne connait pas ce dont il parle (quoique), mais qui use (de manière appropriée ou hors contexte) des propos d'une autorité reconnue dans le domaine de la discussion en guise de seul argument, afin de clouer le bec de son contradicteur.
Ce qui n'a rien à voir.
Cette "confrontation" est très prometteuse, je soutiens le projet d'une éventuelle émission entre ces deux protagonistes.
Cela me fait penserà "l'argent" et "la débacle" qui étaient des enquêtes tres documentées et présentées sous forme de romans par Zola
Les pauvres ne l'intéressent pas les valeurs humaines non plus, ce qui l'excite pour être polie c'est d'être dans le flux et l'accélération du monde
.
.La collectivité le laisse froid, il voit le potentiel de fric à ramaser en France en cassant les règles d'équités qui subsistent bref tous les coups juteux à faire sur les investissement publics possiblement privatisables .Cela me fait penser à certains journaleux d'un des 2 romans.
Il martelle "c'est la réalité" alors que ce dont il parle c'est du vent, du fictif:Iil croit que la réalité c'est ce qu'il lit sur ses courbes informatiques enfin il ne le croit mais il veut le faire croire aux gogos qui l'écoutent et qui finiront par se ruiner: lui entre temps aura placé ses billes ailleurs
IIl l'a dit:seuls les managers, les dirrigeants l'intéresse ou ceux qui s'y croient et la démocratie la république ?
c'est pas le problème! Les grandes banques dirrigent le monde ,laissez nous faire, nous on sait, votre avis ne nous intéresse pas, occupez vous de négocier vos miettes, nous on est les grands les forts les carnivores!
C'est un vrai Saccard le lascar, du beau gibier de potence, sans vergogne encore, avec l'arrogance des nouveau riche ou des crocodiles qui ont eu faim et qui font des réserves parce que c'est la saison des gnous .
Devinez qui sont les gnous de sa suffisance?C'est nous qui ne pouvons optimiser un capital qu'on n'a pas et sans l'argent de qui tout se casserait la gueule.
Mais dans la réalité tangible de chair et de sang, des pauvres gens du bas de l'échelle, c'est des dents en moins, des études en moins, des lunettes en moins, de la nourriture en moins, du chauffage en moins, des années de vie en moins, des enfants en moins, de la souffrance et des accidents en plus et toujours plus de misère et de violence.Il est content parce qu'avec Hollande il sait que le festin va continuer comme avant.
Cela le fait sourire avec satisfaction:il sent le sang et ça lui plait de le transformer en reflet d'or.il vent des mirages dorés avant d'en vendre des vrais qui nous tomberons sur la gueule.CET ETRE ABJECT FAIT TRANQUILLEMENT DE L'AGIT PROP SUR BEAUF FAUX CUL TV
Ça a l'air profond.
M'en fiche, je suis pour l'Espagne.
Il disait les deux en même temps
nan, il parlait de la relation footeux-supporters
il disait que les footeux étaient déconnectés, au delà des supporters vraisemblablement; or si la résonance émotionnelle peut être immédiate, l'identification nécessite des valeurs communes. Et comme y'a des lacunes du côté des valeurs au niveau des joueurs, ça devient compliqué pour les supporters de s'identifier à l'équipe nationale.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Dans le monde rêvé de Stéphane Soumier, l'horizon indépassable consiste à utiliser l'avant-dernier téléphone à la mode pour commander le dernier.
Et pour cela, il faut bien des apôtres de son acabit pour évangéliser les masses ignorantes aux faits et gestes d'Hologram et autres Gemalto (à ce sujet, savez-vous que cette boîte est issue d'une autre appelée Gemplus, anciennement codirigée par un certain Ziad Takieddine - voir ici). Pour d'autres faits moins reluisants sur Gemalto, écouter l'émission de France Inter "Rendez-vous avec X" du 10/12/12, dispo ici.
Bon, ce qu'il voit pas le p'tit père (des peuples, pardon elle était trop tentante celle là), c'est que le consommateur (ce cochon), il croit avoir envie de l'auto avec le joli autocollant et le machin qui clignote, mais qu'en fait non. Il en a pas envie. Mais il le sait pas. Pas consciemment. Euh, c'est un pléonasme çà non ? Savoir inconsciemment ça existe pas il me semble... Donc, je disais, le consommateur (ce cochon), s'il achète le voiture c'est pas parce qu'il en a envie (ni besoin, là on en est vraiment plus à ce stade). C'est parce qu'il à une addiction à cette voiture. Ou au joli téléphone. Ou à ce merveilleux canapé cuir. Ou à ce film, ce disque, ce formidable réseau social (social, waouh cette époque n'a décidément pas peur du ridicule). Une addiction sans substance en quelque sorte. Une addiction comme toutes les addictions, c'est à dire qui à terme ne procure aucun plaisir à celui qui s'y adonne, qui lui fait du mal même et qui finit par le détruire. Mais une addiction dont l'objet d'addiction est la seule chose que l'addict veut. Et pour un fabricant d'autos, c'est bien largement suffisant.
Dans le monde rêvé de Stéphane Soumier, l'horizon indépassable consiste à utiliser l'avant-dernier téléphone à la mode pour commander le dernier.
Je trouve que vous manquez de nuances. L'erreur que vous commettez est que S.Soumier ne décrit pas le monde tel qu'il le rêve, mais tel qu'il est. On peut regretter son fatalisme, mais c'est bien là sa démarche.
Je récuse totalement l'idée qu'on pourrait décrire le monde tel qu'il est. Le mien n'est pas celui de ce monsieur. Je pourrais en faire un récit différent, et présenter ce récit comme une description objective.
Cela peut ne pas vous plaire, mais le monde dans lequel vous vivez est effectivement composé, entre autre, de boursicoteurs, de patrons, et de banquiers d'affaires.
Ce n'est pas parce-qu'ils ne vous plaisent pas, que vous ne voulez pas les voir ou que vous ne les décrivez pas, qu'ils n'existent pas.
Si vous entrepreniez de décrire le monde, parleriez-vous des liaisons covalentes dans le dihydrogène ?
causes français...
gamma
Si vous demander à un poète de décrire le monde, il va parler de terre ronde comme une orange.
Si vous demander à un journaliste de décrire le monde, il va parler actualités.
Si vous demander à un journaliste économique de décrire le monde, il va parler des marchés.
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant.
Voire bleue comme une orange?
Z'êtes sûr ? Ca fait longtemps que j'ai pas relu Ronsard
je blague, Eluard bien sûr.
Merci
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Notre cher Franck Lepage évoque, dans une de ses conférences gesticulées une expérience menée auprès d'étudiants en 4e année de sciences de l'éducation à Rennes, auxquels on pose la question suivante : "combien y a-t-il d'ouvriers en France en proportion de la population active ?" MAIS, ils doivent faire une réponse collective et sortir UN chiffre leur paraissant à tous le plus proche de la réalité TELLE QU'ILS LA PERÇOIVENT collectivement.... Après s'être consultés... non, regardez tiens, ça prend deux minutes et c'est édifiant. Et il s'agit bien d'un rouleau compresseur médiatique pour "effacer" du paysage tout un pan de la population afin de rendre virtuellement sa disparition ou son "mal-traitement" acceptable aux yeux de la population. Et pourtant, l'affirmation idéologique et odieuse de Soumier est encore une fois passée comme une lettre à la poste face à Anne-Sophie et Daniel, ce qui m'attriste... "plus c'est gros... plus ça passe"...
http://www.youtube.com/watch?v=LLQ8AjyAX30
Non, ce n'est pas exact.
D.Shneiderman et S.Soumier parlent du fait que les politiques pourraient mettre en avant les réussites industrielles de la France ("y compris en termes de communication")
@ 26'00"
SS: Ils [les politiques] ont un problème avec ce qui est fondamentalement aujourd'hui ce pays. C'est à dire, je crois qu'ils vivent sur un mythe d'ouvrier, mais qui est aujourd'hui un mythe, mais là je... Alors là pour le coup, là, je... je... juste une idée que j'ai, qui est aujourd'hui disparu. Mais pas disparu de leur tête. Parce-que c'est là dedans qu'ils ont grandi.
DS: Stéphane Soumier, il y a une toute petite différence entre vous et eux. C'est que eux sont élus. Et s'ils sont élus, ça veut dire, j'imagine, qu'il peut leur arriver de rencontrer des électeurs. Donc on a du mal à imaginer que leur connaissance du terrain et de l'économie française soit moins bonne que la votre.
SS: Vous avez raison
Donc S.Soumier ne dit absolument pas qu'il n'y a plus d'ouvrier en France: son idée est que la représentation que les élus se font des ouvriers d'aujourd'hui correspond à la vision "dans laquelle ils ont vécu", de l'image de l'ouvrier véhiculée dans les années d'après guerre.
Il y a quand même une sacrée différence entre le fait de dire que la condition et l'image des ouvriers a évolué depuis 50 ans et que les politiques ont gardé cette représentation vieille d'un demi-siècle; que de dire que les ouvriers ont disparu.
La réponse de D.Schneiderman me donnerait à croire qu'il entérine aussi le fait que les ouvriers de 2010 ne sont plus les ouvriers de 1950. Mais que ce qu'il conteste, c'est que les politiques en seraient resté aux années 1950, puisque faisant des bains de foule et des visites d'usine, ils saisiraient alors (par transcendance immédiate j'imagine), la réalité des ouvriers actuels.
Il n'y a pourtant pas à tromper, pas de piège. Il dit que les politiques s'emparent des évènements du monde ouvrier, mais que ce monde est aujourd'hui un mythe... d'ailleurs, Soumier ne cesse de décliner cette idée en mettant en avant le monde industriel post-moderne, qui lui, pour le coup existe bel et bien... néanmoins, l'un n'est pas excluant de l'autre, et jusqu'à preuve du contraire, le vrai monde ouvrier (6 millions de personnes) et le monde des nouvelles technologies ou industries de pointe sont deux pans de l'activité française... cohabitant, s'entremêlant sans doute parfois....
Bref, l'assertion de Soumier n'est absolument pas complexe ou douteuse : le mythe de l'ouvrier est inscrit dans sa tête comme celui d'un monde ancien, qui n'existe plus, sinon par poches réduites où se fixent des contestations, des relans antiques d'un monde qui se refuse à mourir. Et les politiques s'y laissent avoir alors qu'il y aurait tellement plus utile à faire en laissant crever 6 millions d'ouvriers au profit de jeunes entrepreneurs tellement modernes et à la pointe de la haute technologie ! Voilà. Qu'il le pense, c'est son rôle.... ça ne me dérange pas. Qu'il affirme que ce monde n'existe plus, c'est pour l'instant une contre-vérité écrasante... 25 à 30% des forces vives du pays sont encore celles du monde ouvrier. Mais il ne le voit pas... il s'en fout... c'est loin, c'est derrière... c'est loin derrière....
Je pense que vous vous trompez, mais on peut en discuter:
1/"Mais pas disparu de leur tête. Parce-que c'est là-dedans qu'ils ont grandi."
"c'est là-dedans qu'ils ont grandi".
Vous pensez que S.Soumier pense que les F.Hollande, JM.Ayrault et A.Montebourg ont:
- grandi dans le milieu ouvrier
- grandi dans le mythe de l'ouvrier
2/"un mythe d'ouvrier, mais qui est aujourd'hui un mythe, qui est aujourd'hui disparu"
Vous pensez que disparu s'applique à:
- ouvrier
- mythe
3/http://histoires-de-travail.fr/?q=content/le-mythe-de-louvrier-moyen
Sous la plume de cet ergonomiste (que je ne connais pas) vous pensez que "le mythe de l'ouvrier moyen" veut dire que
- l'ouvrier n'existe pas
- l'image (celle des ouvriers tous identiques les uns aux autres permettant de définir un "ouvrier moyen") est fausse
En ce qui me concerne, je pense que FH, JMA et AM ont grandi dans le mythe de l'ouvrier, ce qui veut dire avec le fantasme d'un ouvrier en salopette bleue et une clef de 12 à la main, sans connaître la population réelle des travailleurs.
Vous vous justifiez en disant que ça n'est pas votre rôle de parler d'autre chose, mais quel est votre rôle? Celui décrit dans votre derniers film, où vous faites une courte apparition (Les nouveaux chiens de garde... dans une séquence sur les ménages). N'y voyez vous pas un conflit d'intérêt?
Un système ou le bonheur de l'un fait le malheur de l'autre, n'est pas un horizon enviable est viable.
Il ne peut que déboucher que sur des conflits.
Il en demeure pas moins que le malheur de l'un ne peut être justifié pas le bonheur de l'autre.
Il est clair que dans un processus d'évolution, l'on doit abandonner un état pour atteindre un autre état plus avantageux encore. Mais tt les parties de moi même doivent en bénéficier pour être considérées comme une évolution souhaitable.
On comprend bien que pour vous; l'industriel est bon et le financier mauvais. Il est clair que l'un laisse les miettes là ou l'autre prend tt ... on meurt moins vite.
Ceci est une opposition d'homme de droite , (c'est vrai qu'on ne dit plus droite mais social-démocratie) Et en ce sens là, vous avez raison, la séparation des banques de dépôt et d'investissement est un faux problème. Il faut repenser notre rapport a la matière et a sa transformation.
Par exemple, votre participation nécessiterait 6500 euros hors-taxes d'après JEM productions.
C'est pas mal, non ?
Je suis sûr pour ma part que des gens vous connaissent.
Certains ont dû voir par exemple cette émission avec Salveo, ou on apprend notamment qu'implanter en Algérie, ce n'est pas quitter la France mais grossir et ramener de la valeur ajoutée.
Je n'ai pas vu le rappel des salaires là-bas: environ 180 euros pour le salaire minimum.
Ça aide à s'implanter.
Vous n'avez pas répondu à ma première question, peut-être un oubli, donc je vous la rappelle en précisant que contrairement à ce que vous répondez plus bas, vous n'êtes nullement obligé de répondre, vous le faites parce-que vous en avez l'envie et surtout le caractère; ce que j'apprécie à titre personnel.
DS, également contrairement à ce que vous affirmez, ne se sent pas obligé de répondre le forum, il ne livre que quelques incursions par-ci par-là, mais ne discute pas avec les @sinautes. ll repart toujours aussi soudainement qu'il est apparu, c'est son style.
Enfin, votre "ouvrez tout!" mériterait des précisions, si vous avez le temps. Bien que j'ai quelques idées de la réponse.
quelles questions? mes tarifs de ménages? je ne vous les donnerai pas.
les délocalisations? un mythe. très peu d'emplois, en réalité, sont détruits par délocalisation. Partir maintenant sur un débat, là dessus, nous prendrait trop de temps
La question à nouveau, donc:
"Donc JEM production se trompe, ou gonfle volontairement le montant pour en croquer un bout au passage (une sorte de "frais d'agence") ? "
Sinon, "les délocalisations? un mythe. très peu d'emplois, en réalité, sont détruits par délocalisation. "
Ce débat serait inutile, vous avez tout dit sur une ligne.
Je pense que vous êtes l'un des gardiens de ceux qui ont fabriqué de la crise de toutes pièces, vous n'avez pas envie que le monde se porte mieux, ou que certains y travaillent. Vous êtes cohérent et assumé, c'est aussi appréciable.
Ces gens n'ont aucune moralité, vous en conviendrez.
Ça doit être éprouvant, cette balade au pays des cocos, depuis ce weekend, j'imagine, mais vous deviez être préparé, étant un abonné de première heure, n'oubliez pas de nous faire un clin d’œil amical dans votre prochaine émission :-)
Bonne soirée.
Je viens de finir l'émission.
Vous êtes doué, vous savez. Asséner des vérités et des mensonges d'une telle force de conviction, et le rapport au réel, les vues de l'esprit, les OGM enfin pour retrouver le goût des vraies tomates, vous-et-moi-Daniel-sommes-journalistes-nous-n'écrivons-pas-l'Histoire.. puis je ne suis pas journaliste après avoir affirmé deux fois le contraire - ça fait bizarre de la part d'un rédacteur en chef tout de même, mais bon.
J'imagine que vous devez dormir, des émissions à préparer avec des entrepreneurs non syndicalistes, tout ça, il faut caresser les oreilles du chaland, on l'a bien compris.
Là, le débat prendrait du temps et de l'encre virtuelle, et vous ne pourriez pas user de la même tactique sur le plateau, qui a plutôt bien fonctionné jusqu'à 01H40.
Puisque c'est là que le débat commence, bien après que Daniel se soit rendu compte que vous étiez en promo bien davantage qu'Anne-Sophie. C'est là qu'Olivier Berruyer, secoue tout le monde de la torpeur que vous avez savamment distillée sur le plateau, et il ne lui a fallu que quelques minutes pour remettre quelques pendules (malmenées pendant les 100 minutes précédentes) à l'heure.
Même là, il n'a pu aligner plus de quelques phrases de suite, pour équilibrer le temps de parole il aurait encore fallu au moins une heure.
Mais on a pas le temps.
On est sur internet.
@ bientôt dans votre prochaine réponse ou à défaut, bonne continuation.
Des contres sens, des "vérités" assénées sur le plateau sans laisser la moindre contradiction possible.
Bref un non-journaliste qui a fait une promo des patrons en disant que le capitalisme est le meilleur système (oubliant le nombre croissant de chômeur, les suppressions du service public, l'augmentation des inégalités etc....)
D'habitude j'aime voir et revoir plusieurs fois les émissions mais là j'ai été exténué à la première, pas envie d'en remettre une louche.
On n'a pas du voir la même emission. Il a parlé avec insistance du chomage des jeunes et des seniors.
Il faudrait donc que vous revoyiez l'émission au moins une fois. :-)
gamma
Lorsque l'on n'est plus "jeune" faut-il attendre d'être sénior pour commencer à vivre ?
Pourquoi les jeunes, parce qu'ils sont jeunes et que donc ils sont moins payés que les autres, plus malléable afin de satisfaire les patrons
Pourquoi les séniors, parce qu'ils sont proche de leur retraite et doivent attendre 65 à 67 ans pour ENFIN commencer à toucher leurs petites retraites
Entre les deux....
Matthieu S
gamma
Vous ne voulez plus du tout discuter avec vos ennemis politiques?
Matthieu S
Si vous ne jouez pas dans la même catégorie que les cabots que l'on voit faire des ménages dans "Les Nouveaux chiens de garde", c'est juste parce que vous n'avez pas encore atteint leur notoriété. Patience, ça viendra.
non, pas du tt.
C'est qu'ils nous prouvent qu'ils ont raison, ou qu'ils admettent qu'ils ont tort.
Le coeur de l'industrie française est bien plus à Grenoble, du côté de Minatech qu'en Lorraine.
Super ! créons des emplois dans un domaine dont on ne connait rien des effets à long terme sur le corps humain, balançons des nanotechs dans l'environnement comme on le fait avec les pesticides, finançons le professeur Benabib pour qu'il crée [s]l'esclave[/s] l'homme du futur. Et puis le principe de précaution c'est quelque chose d'obsoléte, un truc pour ceux qui veulent faire pousser leur tomates dans leurs jardins surement...
Mais bon, pourquoi s'inquiéter, nous avons des élus de compétition qui s'occupent du dossier en total indépendance (Michel Destot, maire de grenoble et ayant géré le CEA n'est, de toute évidence, absolument pas en lien avec Jean Terme, l'actuel directeur du CEA...).
Pour ceux et celles qui veulent des infos concrétes sur le sujet, mieux vaut suivre les travaux de PMO et à l'occasion, le journal Le Postillon (voir lien plus haut) qui, pour le coup, travaillent à faire de l'information et pas du "bizeness".
C'est assez rigolo de le voir s'émerveiller que chez Auchan on propose au client de choisir son "packaging" plutôt que le contenu du paquet, et refuser aux ouvriers les compétences pour parler de ce qu'ils fabriquent. Rigolo aussi de l'entendre prétendre que les syndicalistes on les entend partout (ah bon?) et les patrons nulle part, négligeant le fait que les patrons n'ont guère besoin d'intervenir en personne (ils évitent d'ailleurs, ils préfèrent jouer en sous-sol) vu le nombre de zozos qui, à longueur de journée, nous infusent, nous injectent, nous assènent leurs idées.
Plus haut, quelqu'un a écrit qu'il préfère décrire le monde tel qu'il est. Moi, je dis qu'il décrit le monde tel qu'il le VOIT (avec des oeillères ultra étroites), et qu'il milite pour un monde tel qu'il le SOUHAITE.
Ma foi, je suis pas mécontente d'avoir entendu ça (une fois), ça me confirma que j'ai raison de ne pas m'intéresser à ces gens-là.
C'est tellement abstrait "ouvriers" que l'on croirait qu'ils sont soit déjà morts soit tellement inintéressants, que seules comptent les chiffres, des grands noms de l'économie, fausse science, vraie dictature, pour imposer à cette catégorie invisible, les voeux des grands argentiers, patrons, lobbies financiers, comme du seul moyen, de s'enrichir encore plus, se gaussant de mots savants et mortifères.
Car au milieu les "experts auto-proclamés" des hautes écoles de X ou Y, qui parlent des ouvriers n'en ont jamais vu, ne savent rien d'eux mais c'est encore "eux" qu'on invite ces fameux experts au profit du CAC 40 pour nous assener "leurs vérités " avec la doxa ultra-libérale en poche.
Il est temps de foutre tous ces gens dehors, de casser leur monde, car quand on est en bas, tout en bas, on peux y vivre si mal que finalement autant en finir pour de bon. Que la crise achève tout ce beau monde, ce beau linge, qu'on les descende de leurs "chaises hautes" ces enfants gâtés .
Eux qui voient le monde de là-haut et le voie a travers des prismes déformants, croyant détenir la Vérité comme Bouddha avait la sienne, Jésus, Allah et les autres qui enferment des "entités a peine humaines" dans des "cages" pour disposer de leurs vies au nom d'un pouvoir sacré. Celui des marchés, des entrepreneurs, des banques, des financiers, des lobbies.
Qu'est-ce que l'économie (ste) que la nouvelle Vache Sacrée a laquelle il y est interdit de toucher avec nos sales mains ?
PS :Cours camarade, cours, le monde est derrière toi ! Soumier et cies
Sûrement, NON
[j'ai la flemme de revoir ma doc. Allez donc sur Wikipédia. Y vous dirons tout]
Des médecins internes, des Os, secrétaires de directions, des spécialistes hyper-diplômés en tel catégories + années. Des métiers qui faisaient rêver des enfants d'ouvriers, qu'ils acquis pour se voir mettre au même niveau salaire et "ressources inhumaines", pas mieux.
Avant un employé, cadre, infirmier(e)s, OS, avec un Bac plus quelque chose était tout de même mieux payé que le SMIG. Aujourd'hui à combien de salaires de BTS plus quelque chose ne dépasse pas le fameux SMIG soit 12050 € environ ? Je connais plein de jeunes qui sont payé "peaux de balles" pour un BTS + x années, qui autrefois était bien mieux payé.
Combien sont-ils ceux qui ne sont plus comptés par les statistiques et qui sont d''ex-cadres, de quinquas, de RSAistes, qui pour une raison ou une autre sont totalement déclassés, ex-classe dite moyenne ? Justement ce sont ceux là les plus fragiles car ils ne pensaient jamais descendre si bas.
On a parlé récemment de 10 000 000 de précaires ou pauvres même en travaillant, alors qui sont-ils ? Combien de cadres se suicident alors qu'hier cela aurait été plus l'apanage des ouvriers ? Ce que n'évoquent pas les spécialistes c'est le déclassement et le virage par le bas de tous les salaires y compris et surtout de ceux qu'on disait de la classe moyenne. De nombreux SDF sont d'anciens employés, cadres, Os, et autres qui gagnaient bien leurs vie par le passé.
Voilà pourquoi wikipédia sauf votre respect ne peut être fiable car il ne prend en compte que les chiffres de l'INSEE qui elle même tenue par l'Etat donne de faux chiffres du chômage, précaires et tout ce qui touche aux choses sensibles sus-nommées.
Vous n ' y êtes pas du tout là . On parle de gens qui autrefois étant diplômés comme les Bac et BTS et autres qui se retrouvent au même niveau que l'ouvrier sans en avoir le "bleu de travail", l'image, alors qu'au niveau social et physique ils ne vivent pas mieux que les ouvriers d'hier.
Dès 1982 le gouvernement Mauroy a désindexé le salaire sur la hausse des prix et les diplômes (ennemis du patronat !) ont été "descendu en flèche" au profit de l'apprentissage sur le tas à l'ancienne mode, et personne n' en tient compte ?
La déqualification générale des diplômes fait partie intégrante de la machinerie ultra-libérale qui veux que l'on vide de sa substance le diplôme valorisant que de nombreux fils d'ouvriers ont tout fait pour obtenir afin de mieux vivre que leurs parents.
Y avez vous pensé ? Wikipédia aussi ? Désolée mais Wikipédia c'est bon pour parler de choses "non discutables" ou tendancieuses, comme les animaux et la description touristiques de pays, les insectes, les chiens ou les gastronomies, trucs sans incidences sur nos vies ....
Mais surtout pas de ce qui parle d'Histoire "réécrite" souvent , de religions , de chiffres du monde du travail car tout est remodelé sans arrêt. Je pense que vous le savez non ?
Aujourd'hui le patronat demande de former "ces " ouvriers, employés à moindre coùt et moindres connaissances d'ou les voeux de l'Etat de dire "le Bac ne sert plus à rien" ou Les diplômes ne servent plus a rien donc on enlève des cours, des heures, des écoles, des profs : la casse de l'école d'apprentissage ou écoles pour zonards, délinquants, ceux qui doivent être "of course ! ".
".L'Ecole n'est pas en phase avec l'entreprise et elle coùte" .La culture de la gestion ayant envahis notre Etat à l'instar des USA et UK du temps de Reagan et Thatcher le couple infernal qui a remis à sa place les gueux mêmes très qualifiés (grêves d'infirmières, de mineurs, d'employés du service publique ....)
On nous ressert comme moderne et innovant le travail appris sur le tas, comme on le faisait autrefois dans les Workhouses anglaises. On remets au MEDEF les clés de l'apprentissage et de l'école pour qu'ils gèrent à leur façon le nouvel esclavage.
Les nouveaux ouvriers, employés même hautement qualifiés ne doivent pas pouvoir se rebeller alors donnons leur des connaissances à minima et plutôt en écoles privés CFA, que l'Ecole Publique pour tous.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Un adulte préfère choisir combien on paye les gens qui la fabriquent, ou on va chercher la matière première, combien prennent de plus-value les investisseurs ...
Enfin... Je pense que si Mr Soumier dit que le fordisme est mort c'est que :"
-La négation de l’idée industrielle est la spéculation. "
H Ford
Non, vous avez du mal me comprendre.
Dans le monde des Ford T, il n'y a pas de marketing : pas besoin, puisqu'à ses débuts le marché de l'automobile grand public n'existe pas. La seule contrainte c'est de produire. D'où rationalisation des méthodes de production, organisation scientifique, travail à la chaîne... tout ce qui concourt à essorer le savoir faire des ouvriers, réduits à de simples exécutants reproducteurs.
Ce n'est que quand on atteint un certain point dans le temps, celui où une majorité de personnes a une voiture, que les process de fabrication sont maitrisés, que la courbe de demande ne croît plus aussi vite que celle de l'offre. Alors, à ce moment là on peut considérer qu'on entre dans une phase de surproduction. Le besoin est satisfait, mais on a des usines et des ouvriers (prolaitarisés) sur le bras. Que faire ?
Inciter à acheter : à renouveler, à acheter plus même si on a déjà, ou essayer de vendre à des catégories de population pas concernées a priori (les cigarettes pour les femmes par exemple). On a alors basculé de la société de production à la société de consommation. Dans les deux cas, ce sont des process industriels qui sont à l'oeuvre. De la production d'abord, puis de la distribution et de la communication ensuite.
Aujourd'hui, on est à la fin du deuxième cycle : exactement comme la société de production est arrivée à un point d'essoufflement qu'il a fallu contourner par l'invention du marketing et des relations publiques, la captation du désir des consommateurs arrive aujourd'hui à un tel degré d'intensité qu'il finit par être détruit. Combien de faits divers relatent la misère symbolique engendrée par la surconsommation et son corollaire le surendettement ? Combien de témoignages de gens expliquant le temps considérable accordé à leur activité de consommateur ? (dans lequel on peut inclure le temps passé à regarder la TV).
Le consommateur du XXIè siècle, à l'identique de l'ouvrier du XXè, a été surexploité par le système industriel : il a perdu ses savoir vivre.
Ma realité, c'est que le systeme est merdique, que l'economie ne repond pas seulements aux besoins des gens mais de plus en plus aux besoins de l'economie telle qu'elle fonctionne; ce monsieur dit qu'on ne peut pas et donc qu'on ne doit pas chercher à changer le fonctionnement de l'economie, pure propagande!
Matthieu S
J'aime bien ce que raconte SB même si là : il planait un peu... Maya elle même avait interrogé un Delfeil de Ton qui bien que journaliste n'avait même jamais écouté un discours de François Hollande et confessait ne pas être capable de reconnaitre sa voix. J'ai moi même patiné sur "qui était ce monsieur Ayrault déjà" dont le nom m'était familier il y a quelques semaines alors que je suis l'actualité assidument. Il y a toutes sortes de raison de se moquer comme de l'an 40 de tout ces importants, en premier lieu parce que ce qui nous intéresse, c'est plutôt de savoir qui peut faire la séparation des activités bancaires : à priori, pas eux.
Heureux de voir Olivier berruyer chez @si, j'ai souvent donné des liens vers son site ici, c'est une mine d'infos, il fait un boulot extraordinaire qui mérite d'être largement connu. Ceci dit, c'est pas exactement un hétérodoxe, il est très "dans le cadre", mais il nous apporte de la matière, en masse, qu'on ne trouve nulle part ailleurs et qui nous permet de nous faire une idée.
J'ai pas encore acheté le bouquin d'Anne-Sophie, vous qui l'avez lu dites nous tout le mal que vous en pensez ! ;-)
La Bise, Anne-So ! (tel un ultragauchiste de Tarnac, je fais partie des transis tapis dans l'ombre!)
Je me cale dans mon fauteuil, un vieux cognac en main, et on se retrouve après.
Je commenterai demain, les serveurs d'@SI chauffent à plein régime à cette heure et pour le streaming, chez Orange, c'est pas top (mais moins pire que chez Free apparemment)...