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"On se doit de feuilletonner, de tenir les gens en haleine"
Des millions d’internautes et de téléspectateurs, en direct, ont suivi les meurtres de Toulouse et de Montauban, la traque du tueur présumé Mohamed Merah, le siège de son appartement par la police, et sa mort. De longues journées de couverture en direct, avec ce que cela suppose de surexpositions, de risques de dérapages, et de vulnérabilité à la communication politique.
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Derniers commentaires
Après visionnage de l'émission et nombreux débats de bistro et autres hypothèse d'actualité sur le sujet du "Tueur de Toulouse",
j'ai juste le sentiment d'avoir suivi une série télé à la thématique criminel et d'une touche de realtv. à la manière de COPS. Célèbre émission amériquaine depuis une vingtaine d'année qui consiste à filmer les interventions policières en directe.
L'élan médiatique, rebond politique sur le sujet m'a fait penser au 11 septembre... mais avec vraiment beaucoup beaucoup moins de budget...
j'ai juste le sentiment d'avoir suivi une série télé à la thématique criminel et d'une touche de realtv. à la manière de COPS. Célèbre émission amériquaine depuis une vingtaine d'année qui consiste à filmer les interventions policières en directe.
L'élan médiatique, rebond politique sur le sujet m'a fait penser au 11 septembre... mais avec vraiment beaucoup beaucoup moins de budget...
Voici un étonnant paragraphe de C.Lasch qui décrit exactement la situation actuelle, Sarko, et la fascination du direct en boucle avant l'heure, c'est étonnant puisque le texte date de 1979:
When policy making, the search for power, and the pursuit of wealth have no other objects than to excite admiration or envy, men lose the sense of objectivity. Impressions overshadow achievements. Public men fret about their ability to rise to crisis, to project an image of decisiveness, to give a convincing performance of executive power. Their critics resort to the same standards: when doubts began to be raised about the leadership of the Johnson administration, they focused on the "credibility gap". Public relations and propaganda have exalted the image and the pseudo-event. People "talk contantly", Daniel Boorstin has written, "not of things themselves but of their images".
Traduction rapide:
Quand la politique, la quête du pouvoir et de l'argent ont pour seul but d'exciter l'admiration et l'envie, les hommes perdent le sens de l'objectivité. Le rôle prend le pas sur l'action. Les hommes publics s'agitent pour démontrer leur capacité à réagir aux situations de crise, pour projeter une image de décideur, pour se montrer convaincants dans le rôle de chef. Leurs critiques restent sur le même terrain: quand on commença à attaquer la présidence de Johnson, ce fut en parlant de sa "perte de crédibilité". La communication, la propagande exaltent l'image et le pseudo-évènement. Comme l'a écrit Boorstin, "les gens parlent en continu non des choses elles-mêmes mais de leur image".
Dans Culture of Narcisism, dont il a déjà été question ici ou là dans les forums.
When policy making, the search for power, and the pursuit of wealth have no other objects than to excite admiration or envy, men lose the sense of objectivity. Impressions overshadow achievements. Public men fret about their ability to rise to crisis, to project an image of decisiveness, to give a convincing performance of executive power. Their critics resort to the same standards: when doubts began to be raised about the leadership of the Johnson administration, they focused on the "credibility gap". Public relations and propaganda have exalted the image and the pseudo-event. People "talk contantly", Daniel Boorstin has written, "not of things themselves but of their images".
Traduction rapide:
Quand la politique, la quête du pouvoir et de l'argent ont pour seul but d'exciter l'admiration et l'envie, les hommes perdent le sens de l'objectivité. Le rôle prend le pas sur l'action. Les hommes publics s'agitent pour démontrer leur capacité à réagir aux situations de crise, pour projeter une image de décideur, pour se montrer convaincants dans le rôle de chef. Leurs critiques restent sur le même terrain: quand on commença à attaquer la présidence de Johnson, ce fut en parlant de sa "perte de crédibilité". La communication, la propagande exaltent l'image et le pseudo-évènement. Comme l'a écrit Boorstin, "les gens parlent en continu non des choses elles-mêmes mais de leur image".
Dans Culture of Narcisism, dont il a déjà été question ici ou là dans les forums.
Dans les journaux, à la radio, ou télévisés, on ne parle plus que de "suspects", avérés, plus souvant présumés... on aime le mot "suspect" pour désigner à peu près tout ce qui ne demande pas de grande investigation, on aime les "suspects", il font peur, on peut les mélanger dans tous les thèmes sur l'insécurité, agrémenter les vocabulaires de campagne, bref, dans le journaux il y a bientôt plus de "sucepects" que de "lèchecucts" qui en parlent....ça tient les gens en haleine (pas toujours fraiche) ........grrrrrrr......
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Pas de grand intérêt cette semaine, je me suis ennuyé. Heureusement la petite Charline sauve l'affaire du naufrage total mais elle n'intervient que trop peu, hélas, alors qu'elle est drôle et pertinente.
Ca mériterait un @ux sources de Charline, tiens !
Ca mériterait un @ux sources de Charline, tiens !
Au contraire de pas mal de réactions, je trouve que cette émission est vraiment réussie.
Pas dans le sens où on y apprendrait des choses passionnantes grâce l'érudition des protagonistes, bien sûr... Mais dans le sens où l'itv faite par DS d'un "acteur majeur" (celui qui représente la chaîne info i-télé) de ces 30h de direct est extrêmement révélatrice (bien plus révélatrice, selon moi, que ne l'aurait été une analyse "classique" aussi brillante soit-elle).
Se rendre compte de la vacuité des propos de cette personne - et comprendre que nombreux doivent être celles et ceux qui lui ressemblent... Je reste sidéré par le vide intersidéral des réponses de cette personne qui, vu la façon dont elle s'exprime, pourrait tout aussi bien vendre des yaourts que de l'info - pour elle c'est pareil.
Par ailleurs, si je peux en quelques sorte comprendre la lassitude de certains par rapport au sujet concerné, tout de même, ça me fait un peu sourire. Et il serait égoïste de ma part de ne pas tenter de venir en aide à ces gens qui souffrent à cause des médias. Donc je me permets bien humblement de leur donner un conseil :
On parle partout de "l'exposition médiatique" qui peut nuire (au lofteur devenu star mais pas assez préparé, par exemple). Mais ne savez-vous donc pas qu'être exposé à l'exposition médiatique (de qui ou de quoi que ce soit) peut aussi nuire gravement à la santé d'un individu lambda insuffisamment préparé ?
Lémédia, c'est comme le soleil : indispensable mais potentiellement nuisible. Il faut savoir s'en protéger. Moi par exemple, avec une telle actu, j'ai mis un indice 452 000, un T-Shirt manche longues, une casquette, et des lunettes de soleil (gaffe à la réverbération médiatique !). Les rares moments où j'ai enlevé l'une ou l'autre de mes couches protectrices pour jeter un oeil à la couverture médiatique de "l'évènement", j'ai vite senti que le coup de chaud me guettait (à ce propos, bien penser à s'hydrater à d'autres sources qu'à celles des chaînes info). Certain(e)s me diront qu'on ne peut pas y échapper quoi qu'on fasse mais ce n'est pas totalement vrai, car si on peut difficilement échapper à la chaleur, on peut quand même avantageusement limiter les dégâts et éviter les coups de soleil douloureux en ne s'infligeant pas le spectacle de "l'absolu n'importe quoi" consubstantiel à tout emballement médiatique.
Pas dans le sens où on y apprendrait des choses passionnantes grâce l'érudition des protagonistes, bien sûr... Mais dans le sens où l'itv faite par DS d'un "acteur majeur" (celui qui représente la chaîne info i-télé) de ces 30h de direct est extrêmement révélatrice (bien plus révélatrice, selon moi, que ne l'aurait été une analyse "classique" aussi brillante soit-elle).
Se rendre compte de la vacuité des propos de cette personne - et comprendre que nombreux doivent être celles et ceux qui lui ressemblent... Je reste sidéré par le vide intersidéral des réponses de cette personne qui, vu la façon dont elle s'exprime, pourrait tout aussi bien vendre des yaourts que de l'info - pour elle c'est pareil.
Par ailleurs, si je peux en quelques sorte comprendre la lassitude de certains par rapport au sujet concerné, tout de même, ça me fait un peu sourire. Et il serait égoïste de ma part de ne pas tenter de venir en aide à ces gens qui souffrent à cause des médias. Donc je me permets bien humblement de leur donner un conseil :
On parle partout de "l'exposition médiatique" qui peut nuire (au lofteur devenu star mais pas assez préparé, par exemple). Mais ne savez-vous donc pas qu'être exposé à l'exposition médiatique (de qui ou de quoi que ce soit) peut aussi nuire gravement à la santé d'un individu lambda insuffisamment préparé ?
Lémédia, c'est comme le soleil : indispensable mais potentiellement nuisible. Il faut savoir s'en protéger. Moi par exemple, avec une telle actu, j'ai mis un indice 452 000, un T-Shirt manche longues, une casquette, et des lunettes de soleil (gaffe à la réverbération médiatique !). Les rares moments où j'ai enlevé l'une ou l'autre de mes couches protectrices pour jeter un oeil à la couverture médiatique de "l'évènement", j'ai vite senti que le coup de chaud me guettait (à ce propos, bien penser à s'hydrater à d'autres sources qu'à celles des chaînes info). Certain(e)s me diront qu'on ne peut pas y échapper quoi qu'on fasse mais ce n'est pas totalement vrai, car si on peut difficilement échapper à la chaleur, on peut quand même avantageusement limiter les dégâts et éviter les coups de soleil douloureux en ne s'infligeant pas le spectacle de "l'absolu n'importe quoi" consubstantiel à tout emballement médiatique.
Le terroriste est reclus dans son appartement, cerné par les forces de l'ordre et les médias. De son point de vue c'est une réussite. Je veux voir l'homme qui a commis l'irréparable, lire, entendre un récit qui dépasserait l'entendement, qui heurterait la décence. Le criminel le sait. "Il a tout filmé. Ces images sont maintenant à notre disposition. Elles sont insoutenables". Je veux voir les images de mort capté par le terroriste. Je rejoins la folie meurtrière du jeune homme, je suis comme pris en otage, je suis victime du syndrome de Stockholm. J'élabore, j'extrapole à mon tour les scenarii du terroriste. Le quartier tout entier va exploser. Les correspondants, journalistes, pompiers et force d'intervention disparaître dans la fumée et le vacarme, la liaison à Toulouse se rompre.
On entend : "Le terroriste a piégé son appartement". "Après 30 heures de siège, nous sommes tous fatigués".
Parfois sur l'écran on devine qu'il y a beaucoup de vent. Le correspondant du Monde.fr rapporte l'absence de tout commerce à dix minutes du "siège", l'absence de café, d'une prise de courant pour recharger son portable et assurer le direct par "Twitter". Il partage une source électrique avec trois de ses confrères, il fraternise dans un car régie, "nous sommes comme autour d'un feu".
Nous attendons les images de neutralisation du terroriste, sa reddition, sa capture, sa mort inévitable. Le dénouement.
Sur le site d'Europe1.fr, les mêmes images que sur les chaînes d'informations en continu, sans aucun commentaire, sans correspondant ni envoyé spécial, comme une caméra de vidéo-surveillance. Je scrute les allées et venues d'hommes en tenue de combat, des pompiers, l'immobilité de leur camion et des sentinelles. C'est le matin, on perçoit aussi très nettement les chants et le gazouillis des oiseaux, c'est aussi le printemps. L'an passé, à la même période le même dispositif de vidéo-surveillance rivé sur la centrale nucléaire de Fukushima. On regardait s'élever les fumées. On attendait alors une autre apocalypse. Il y a dix ans d'autres scénaristes écrivaient le 11 septembre, il y a quelques mois les dirigeants américains, comme une réponse du berger à la bergère, assistaient confortablement assis dans les fauteuils de la Maison Blanche à l'exécution de Ben Laden.
Une, deux, trois détonations, puis rien pendant une heure. On parle "d'assaut". On rectifie on parle "de mouvements". "Les forces de sécurité sont maintenant dans l'appartement". Sur la chaîne d'information en continu on assure que l'individu s'est certainement donné la mort. C'est logique, nous n'avons plus de contact depuis la veille, 23h45. C'est décevant. Il nous échappe.
Tout est comme déjà fini. Et puis d'un seul coup, comme un feu d'artifice que l'on ne verrait pas parce que les bâtiments sont trop hauts ou parce que notre fenêtre n'est pas du bon côté, ou tout bêtement parce que la caméra de vidéo-surveillance n'est pas placée au bon endroit, en entend très nettement, longuement, comme un bouquet final. Cette fois "c'est l'assaut". Pour les commentateurs "l'individu n'est pas seul, il a peut-être un ou des complices."
C'est la fin du "direct", "du minute par minute", le ministre de l'intérieur, flanqué de garde du corps et des procureurs de la république fend l'air printanier, s'approche des caméras et micro. L'individu est mort. Il s'est défenestré. On l'a retrouvé mort. Fermer le poste.
Le téléspectateur que je suis est en vrac. Il descend le boulevard Barbès, comme groggy, gavé de "direct", lessivé, épuisé, écœuré, pris de vertige.
Tu n'as rien vu à Toulouse-Montauban.
On entend : "Le terroriste a piégé son appartement". "Après 30 heures de siège, nous sommes tous fatigués".
Parfois sur l'écran on devine qu'il y a beaucoup de vent. Le correspondant du Monde.fr rapporte l'absence de tout commerce à dix minutes du "siège", l'absence de café, d'une prise de courant pour recharger son portable et assurer le direct par "Twitter". Il partage une source électrique avec trois de ses confrères, il fraternise dans un car régie, "nous sommes comme autour d'un feu".
Nous attendons les images de neutralisation du terroriste, sa reddition, sa capture, sa mort inévitable. Le dénouement.
Sur le site d'Europe1.fr, les mêmes images que sur les chaînes d'informations en continu, sans aucun commentaire, sans correspondant ni envoyé spécial, comme une caméra de vidéo-surveillance. Je scrute les allées et venues d'hommes en tenue de combat, des pompiers, l'immobilité de leur camion et des sentinelles. C'est le matin, on perçoit aussi très nettement les chants et le gazouillis des oiseaux, c'est aussi le printemps. L'an passé, à la même période le même dispositif de vidéo-surveillance rivé sur la centrale nucléaire de Fukushima. On regardait s'élever les fumées. On attendait alors une autre apocalypse. Il y a dix ans d'autres scénaristes écrivaient le 11 septembre, il y a quelques mois les dirigeants américains, comme une réponse du berger à la bergère, assistaient confortablement assis dans les fauteuils de la Maison Blanche à l'exécution de Ben Laden.
Une, deux, trois détonations, puis rien pendant une heure. On parle "d'assaut". On rectifie on parle "de mouvements". "Les forces de sécurité sont maintenant dans l'appartement". Sur la chaîne d'information en continu on assure que l'individu s'est certainement donné la mort. C'est logique, nous n'avons plus de contact depuis la veille, 23h45. C'est décevant. Il nous échappe.
Tout est comme déjà fini. Et puis d'un seul coup, comme un feu d'artifice que l'on ne verrait pas parce que les bâtiments sont trop hauts ou parce que notre fenêtre n'est pas du bon côté, ou tout bêtement parce que la caméra de vidéo-surveillance n'est pas placée au bon endroit, en entend très nettement, longuement, comme un bouquet final. Cette fois "c'est l'assaut". Pour les commentateurs "l'individu n'est pas seul, il a peut-être un ou des complices."
C'est la fin du "direct", "du minute par minute", le ministre de l'intérieur, flanqué de garde du corps et des procureurs de la république fend l'air printanier, s'approche des caméras et micro. L'individu est mort. Il s'est défenestré. On l'a retrouvé mort. Fermer le poste.
Le téléspectateur que je suis est en vrac. Il descend le boulevard Barbès, comme groggy, gavé de "direct", lessivé, épuisé, écœuré, pris de vertige.
Tu n'as rien vu à Toulouse-Montauban.
Question idiote et surtout bien tardive, c'est quoi le RAID par rapport au GIGN?
Je suis rassuré de la bonne gestion des deniers publics par France Télévision : moins de 10000 euros pour le scoop des images de Merah me semble tout à fait raisonnable...
Plus sérieusement, je suis outré d'apprendre que France 2 se livre à cette course à l’échalote digne de son voisin, le couleur de béton, mais non sans conséquence pour les popoches du redevable !
Bref, en ce qui me concerne, le JT de France 2, c'est fini-ni-ni (ou je sais, j'ai quelques rames de retard...)
Plus sérieusement, je suis outré d'apprendre que France 2 se livre à cette course à l’échalote digne de son voisin, le couleur de béton, mais non sans conséquence pour les popoches du redevable !
Bref, en ce qui me concerne, le JT de France 2, c'est fini-ni-ni (ou je sais, j'ai quelques rames de retard...)
C'est assez honteux les propos de ITL ce type nous réservera encore beaucoup de blabla bla sans réellement servie l'info et l'investigation c'est un dealer qui cherche l'addiction à l'image lui même semble déjà piégé par ce fonctionnement ;quand à ses méa culpa ils sont insipides de mauvaises foie.On découvre en direct immoralité de la télé agit par des intérêts mercantiles .En el cette émission à le mérite de nous forger un opinion définitif sur l'affaire .merah révele les sous terrain du journalisme mercantile .
Juste une remarque concernant l'utilisation tu terme "tueur présumé" durant l'émission, notamment par Laure Daussy :
Eolas a (comme d'habitude) fait un article très clair sur le sujet.
http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/03/22/Quelques-mots-sur-l-affaire-Merah
En résumé :
- Tant que l'homme est en vie et soupçonné, la présomption d'innocence s'applique, et l'idéal est de l'appeler "le suspect".
"tueur présumé", ça présume qu'il es le tueur, donc qu'il est coupable : ce n'est pas vraiment l'esprit de la fameuse présomtion d'innocence.
- Une fois qu'il est mort, la présomption ne tient plus car elle ne concerne que les vivants : du moment que l'on a des éléments suffisants qui vont dans le sens de la culpabilité, on peut l'appeler "le tueur" sans risque de procès.
Eolas a (comme d'habitude) fait un article très clair sur le sujet.
http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/03/22/Quelques-mots-sur-l-affaire-Merah
En résumé :
- Tant que l'homme est en vie et soupçonné, la présomption d'innocence s'applique, et l'idéal est de l'appeler "le suspect".
"tueur présumé", ça présume qu'il es le tueur, donc qu'il est coupable : ce n'est pas vraiment l'esprit de la fameuse présomtion d'innocence.
- Une fois qu'il est mort, la présomption ne tient plus car elle ne concerne que les vivants : du moment que l'on a des éléments suffisants qui vont dans le sens de la culpabilité, on peut l'appeler "le tueur" sans risque de procès.
La palme d'or, c'est quand même la journaliste de France-info qui en direct, continue ses commentaires avec en fond sonore les détonnations de l'assaut final. Imaginez que ce soit filmé et que le journaliste viennent se mettre dans le cadre à ce moment là. C'est balot.
http://www.franceinfo.fr/player/export-reecouter?content=563923
L'article suivant relève aussi que le micro de BFM TV est tombé en panne quand Claude Guéant a fait sa première déclaration. (à vérifier)
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/509139-a-toulouse-la-mort-du-direct-en-direct.html
http://www.franceinfo.fr/player/export-reecouter?content=563923
L'article suivant relève aussi que le micro de BFM TV est tombé en panne quand Claude Guéant a fait sa première déclaration. (à vérifier)
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/509139-a-toulouse-la-mort-du-direct-en-direct.html
Ah les chaînes d'infos en continu et autres émissions d'infos-com' des chaînes généralistes. Je me rappelle du "retour" de Michael Jackson et son "This is it" et ensuite tous les événements de sa mort à son enterrement.
Asi aurait pu traiter le fait du rythme, de la cadence des intermèdes entre les flashs et les publicités. Et ce rythme se produit irrémédiablement toutes les 10-15 minutes afin que le téléspectateur ne zappe pas sur l'autre chaîne d'infos en continu tout en regardant le spot des sponsors et autres annonceurs.
Asi aurait pu traiter le fait du rythme, de la cadence des intermèdes entre les flashs et les publicités. Et ce rythme se produit irrémédiablement toutes les 10-15 minutes afin que le téléspectateur ne zappe pas sur l'autre chaîne d'infos en continu tout en regardant le spot des sponsors et autres annonceurs.
Pfffff... émission inintéressante au possible, qui fait exactement ce qu'elle prétend dénoncer : brasser du vide.
Interroger des journalistes sur la pertinence de ce qui constitue l'essence de leur système,
c'est le summum de la peine perdue d'avance, vous vous attendiez à quoi comme réponses ?!
Même en étant parfaitement honnêtes, ils ne peuvent pas se permettre d'être très critiques
sur leur travail pour des raisons évidentes et même, dans ce cas précis, compréhensibles.
Invitez des personnalités réellement libres de leurs paroles, des observateurs indépendants, là vous en tirerez quelque chose de constructif, et nous avec.
Ok vous avez invité cette journaliste belge certes.
En même temps, c'était quoi son temps de parole dans l'émission, 15, 20% ?
Et qui plus est, sans quasiment aucune question corrosive, profonde, ou dérangeante.
À tel point qu'on en vient à se demander d'où peut bien lui venir la réputation que vous lui taillez dans la présentation.
Mais savoir que tel journaliste, confit dans son aveuglement branchouile au point de ne plus appeler un téléphone par son nom générique,
a passé son temps à se faire ch*** parce qu'il n'avait rien à dire, qu'est-ce que vous voulez bien que ça nous apporte comme lecture critique ??
Avec cette émission, vous êtes exactement dans le rôle de l'idiot utile du gouvernement.
Vous vous contentez de commenter mollement sa communication, en observateur passif.
Pourtant dans cette affaire, tout, absolument TOUT est louche du début jusqu'à la fin. Y avait de la matière...
Interroger des journalistes sur la pertinence de ce qui constitue l'essence de leur système,
c'est le summum de la peine perdue d'avance, vous vous attendiez à quoi comme réponses ?!
Même en étant parfaitement honnêtes, ils ne peuvent pas se permettre d'être très critiques
sur leur travail pour des raisons évidentes et même, dans ce cas précis, compréhensibles.
Invitez des personnalités réellement libres de leurs paroles, des observateurs indépendants, là vous en tirerez quelque chose de constructif, et nous avec.
Ok vous avez invité cette journaliste belge certes.
En même temps, c'était quoi son temps de parole dans l'émission, 15, 20% ?
Et qui plus est, sans quasiment aucune question corrosive, profonde, ou dérangeante.
À tel point qu'on en vient à se demander d'où peut bien lui venir la réputation que vous lui taillez dans la présentation.
Mais savoir que tel journaliste, confit dans son aveuglement branchouile au point de ne plus appeler un téléphone par son nom générique,
a passé son temps à se faire ch*** parce qu'il n'avait rien à dire, qu'est-ce que vous voulez bien que ça nous apporte comme lecture critique ??
Avec cette émission, vous êtes exactement dans le rôle de l'idiot utile du gouvernement.
Vous vous contentez de commenter mollement sa communication, en observateur passif.
Pourtant dans cette affaire, tout, absolument TOUT est louche du début jusqu'à la fin. Y avait de la matière...
Et si le sortant avait été une sortante, si Royal l'avait emporté sur Sarko ?
A qui auraient été imputés les failles (dixit Jupé) et le ratage final ?
Petit récit du jour où la campagne a basculé
Y aura-t-il quelques chroniqueurs pour dire que tout le "decorum républicain" ne doit pas empêcher de dire que le roi est nu, que la DCRI* n'a pas fait son boulot, que l'enquête malgré - et peut-être à cause de - une mobilisation exceptionnelle, d'enquêteurs a traîné et que l'épisode final est un échec : l'impudence de sarko à tirer gloire de ce ratage dont il est responsable mériterait d'être dénoncée.
* Si Squarcini et ses sbires n'avient pas perdu leur temps pour pister l'origine de rumeurs sur la vie privée du n° 1 et de sa dame, ils auraient peut-être pu être un peu plus attentifs à ce "touriste" revenu du Pakistan et d'Afghanistan, par exemple.
A qui auraient été imputés les failles (dixit Jupé) et le ratage final ?
Petit récit du jour où la campagne a basculé
Y aura-t-il quelques chroniqueurs pour dire que tout le "decorum républicain" ne doit pas empêcher de dire que le roi est nu, que la DCRI* n'a pas fait son boulot, que l'enquête malgré - et peut-être à cause de - une mobilisation exceptionnelle, d'enquêteurs a traîné et que l'épisode final est un échec : l'impudence de sarko à tirer gloire de ce ratage dont il est responsable mériterait d'être dénoncée.
* Si Squarcini et ses sbires n'avient pas perdu leur temps pour pister l'origine de rumeurs sur la vie privée du n° 1 et de sa dame, ils auraient peut-être pu être un peu plus attentifs à ce "touriste" revenu du Pakistan et d'Afghanistan, par exemple.
que des journalistes soient sur le terrain 24/24 pour cet événement là: oui;
que toutes les chaines envoient leurs journalistes sur le terrain: ça fait bcp !
par contre, des images en direct 24/24: c'est de la désinformation !
trop d'infos tue l'info;
en fait, il y a une concurrence entre itèlé et BFM TV et ce qui compte c'est le scoop etc
les téléspectateurs deviennent des voyeurs !
en fait dans cette histoire, la violence est banalisée et vue comme un jeu;
j'ai des questions sur ces attentats et je n'ai jamais eu les réponses:
je ne sais pas qui est Azar Hatorah ? je ne comprends pas pourquoi il y a eu
des obséques en Israël et pas en France;
à Saint Ouen quand j'allais à mon boulot, il y avait une école juive et elle était gardée par 2 flics;
je croyais que les écoles juives étaient gardées comme les synagogues sont gardées lors des services religieux ...
je ne suis pas convaincue par les explications sur la logisitique de la DCRI et du RAID;
c'est au 3ème attentat, alors que le tueur était fiché, qu'il y a
eu un réveil et une bonne piste; notre sécurité a un sacré pb !
dans le 3ème attentat, il y a 3 enfants et 1 adulte qui n'auraient pas dû être tués, bon sang !
ensuite je ne comprends pas pourquoi le tueur a été tué alors qu'il aurait dû être pris vivant et qu'il y a
tout ce qu'il faut pour qu'il soit pris vivant; voulait-on l'empêcher de parler ? pourquoi ?
j'en déduis ...
c'est une sale histoire qui arrive bien;
le grand malheur ce sont les victimes et leurs familles !
que toutes les chaines envoient leurs journalistes sur le terrain: ça fait bcp !
par contre, des images en direct 24/24: c'est de la désinformation !
trop d'infos tue l'info;
en fait, il y a une concurrence entre itèlé et BFM TV et ce qui compte c'est le scoop etc
les téléspectateurs deviennent des voyeurs !
en fait dans cette histoire, la violence est banalisée et vue comme un jeu;
j'ai des questions sur ces attentats et je n'ai jamais eu les réponses:
je ne sais pas qui est Azar Hatorah ? je ne comprends pas pourquoi il y a eu
des obséques en Israël et pas en France;
à Saint Ouen quand j'allais à mon boulot, il y avait une école juive et elle était gardée par 2 flics;
je croyais que les écoles juives étaient gardées comme les synagogues sont gardées lors des services religieux ...
je ne suis pas convaincue par les explications sur la logisitique de la DCRI et du RAID;
c'est au 3ème attentat, alors que le tueur était fiché, qu'il y a
eu un réveil et une bonne piste; notre sécurité a un sacré pb !
dans le 3ème attentat, il y a 3 enfants et 1 adulte qui n'auraient pas dû être tués, bon sang !
ensuite je ne comprends pas pourquoi le tueur a été tué alors qu'il aurait dû être pris vivant et qu'il y a
tout ce qu'il faut pour qu'il soit pris vivant; voulait-on l'empêcher de parler ? pourquoi ?
j'en déduis ...
c'est une sale histoire qui arrive bien;
le grand malheur ce sont les victimes et leurs familles !
J'ai quand même regardé l'émission, la nuit portant conseil.
J'ai été extrêmement surprise d'entendre le rédacteur de LCI reconnaître qu'il n'avait pas été top, même s'il avait fait son boulot, celui qu'on le demandait, et très bien.
Avec le peu de recul que nous pouvons avoir de cette folle semaine, il est étonnant de constater à quel point nous avons été tenus en haleine sans jamais avoir eu la moindre chose à voir vraiment, si ce n'est des cercueils.
Mais si nous avons été aussi hystérisés, c'est parce que cet épisode dit quelque chose de notre société d'aujourd'hui, en France.
De cette lutte souterraine autour du métissage et de notre conception de notre identité et en définitive de notre avenir. Elle dit tout de nos a-prioris et de nos préjugés, et d'un monde qui vieillit dans la douleur et ne veut pas voir que sa jeunesse ne lui ressemble pas.
Avec pour finir, le rite sacrificiel, loin des yeux, du bouc émissaire final, l'Arabe qui a refusé de s'intégrer, et qui a eu tout faux.
Un retour biblique vers Caïn et Abel, les frères qui s'entretuent. Et vers le sacrifice d'Abraham, le père des Juifs comme des Arabes, à qui Dieu a permis de ne pas sacrifier son fils Isaac.
Et le feu de ces prêtres du RAID, qui a déclenché le feu de Dies Irae, le Dieu de la vengeance.
Un vieux retour à des mythes qui continuent de nous travailler, au-delà de notre modernité.
Et la petite anecdote qui m'a étonnée, c'est quand il a été raconté que pendant la cérémonie des obsèques, des porte-fligues de l'UMP avaient envoyé des communiqués.
Même moi, quand il y a eu le moment le plus pathétique, je me suis retenue de commenter, en pensant qu'un peu de respect pour les familles ne nuirait pas, tout en pensant que c'était ridicule parce que je savais que j'assistais à un grand moment de propagande sarkozyste.
Un peu de respect pour ceux qui acceptent de mourir pour nous et leurs familles, même si leurs champs de bataille ne sont pas clairs.
J'ai été extrêmement surprise d'entendre le rédacteur de LCI reconnaître qu'il n'avait pas été top, même s'il avait fait son boulot, celui qu'on le demandait, et très bien.
Avec le peu de recul que nous pouvons avoir de cette folle semaine, il est étonnant de constater à quel point nous avons été tenus en haleine sans jamais avoir eu la moindre chose à voir vraiment, si ce n'est des cercueils.
Mais si nous avons été aussi hystérisés, c'est parce que cet épisode dit quelque chose de notre société d'aujourd'hui, en France.
De cette lutte souterraine autour du métissage et de notre conception de notre identité et en définitive de notre avenir. Elle dit tout de nos a-prioris et de nos préjugés, et d'un monde qui vieillit dans la douleur et ne veut pas voir que sa jeunesse ne lui ressemble pas.
Avec pour finir, le rite sacrificiel, loin des yeux, du bouc émissaire final, l'Arabe qui a refusé de s'intégrer, et qui a eu tout faux.
Un retour biblique vers Caïn et Abel, les frères qui s'entretuent. Et vers le sacrifice d'Abraham, le père des Juifs comme des Arabes, à qui Dieu a permis de ne pas sacrifier son fils Isaac.
Et le feu de ces prêtres du RAID, qui a déclenché le feu de Dies Irae, le Dieu de la vengeance.
Un vieux retour à des mythes qui continuent de nous travailler, au-delà de notre modernité.
Et la petite anecdote qui m'a étonnée, c'est quand il a été raconté que pendant la cérémonie des obsèques, des porte-fligues de l'UMP avaient envoyé des communiqués.
Même moi, quand il y a eu le moment le plus pathétique, je me suis retenue de commenter, en pensant qu'un peu de respect pour les familles ne nuirait pas, tout en pensant que c'était ridicule parce que je savais que j'assistais à un grand moment de propagande sarkozyste.
Un peu de respect pour ceux qui acceptent de mourir pour nous et leurs familles, même si leurs champs de bataille ne sont pas clairs.
On doit tenir les gens en haleine... Pour qui, pourquoi ?
Tous les journalistes présents sont tellement happés par cette mise en scène nauséabonde où il s'agissait bien de ramener les thèmes de la terreur et de l'insécurité dans la campagne, le gros "coup" qui écrase tout et fait tout oublier (que pèse une cervelle normale et moyenne contre le poids et le halètement des images ?), ils ont tellement leur caméras et leurs lunettes dans la m... organisée, qu'ils ne voient plus rien ou ne veulent depuis le début rien voir d'autre que ce qui plaît à leur patron (c'est qui le propriétaire d'itélé ?).
Un peu déçue que Daniel ne pose pas cette question plus générale, de la théâtralisation de l'horreur programmée, autrement dit du grand-guignol...
Blisa
Tous les journalistes présents sont tellement happés par cette mise en scène nauséabonde où il s'agissait bien de ramener les thèmes de la terreur et de l'insécurité dans la campagne, le gros "coup" qui écrase tout et fait tout oublier (que pèse une cervelle normale et moyenne contre le poids et le halètement des images ?), ils ont tellement leur caméras et leurs lunettes dans la m... organisée, qu'ils ne voient plus rien ou ne veulent depuis le début rien voir d'autre que ce qui plaît à leur patron (c'est qui le propriétaire d'itélé ?).
Un peu déçue que Daniel ne pose pas cette question plus générale, de la théâtralisation de l'horreur programmée, autrement dit du grand-guignol...
Blisa
Un gentil salon de bon ton où l'on discute de conserve, où l'on apprend rien sinon, oh surprise, qu'il faut bien parler pour ne rien dire pour faire de l'audience. Et en prime, on se retape les images qui ont soulé toute la France pendant 5 jours. Emission très très ennuyeuse !!
Bonjour,
Une petite réaction (et complément) à la dernière émission d'asi : " On se doit de feuilletonner, de tenir les gens en haleine", c'est à dire la monopolisation des médias sur l'affaire Merah (Editions spéciales absolument vides, commentaires de meublages improbables et récupérations politiques...) ...évidemment, sujet intéressant pour décripter le fonctionnement médiatique.
Mais il faudrait aussi ajouter : pendant qu'on nous bassine avec "mohamedmerah", on occulte tout un tas d'autre choses...
Il se trouve que ma famille est bi-nationale, franco-malienne... nos infos sur le coup d'état sont venues par téléphone et internet en direct de Bamako... et quoi sur les média français ? rien ou presque. En tous cas rien au journal national de FR3 de jeudi soir et 8 seconde sur la 2...
Evidemment, le renversement du gouvernement d'un pays francophone de 15 millions de nègres n'interesse personne, ou presque... mais il se trouve que ce coup d'état est directement en relation avec la question du terrorisme, d'AQMI et des conséquences de la guerre en Lybie : en gros des militaires du rang en ont eu marre de se faire dégommer comme des lapins, sans munitions, sans matériels, par des barbus "lourdement armés" (comme dirait l'autre) et qu'ils ont décidé de prendre les choses en main.
Cette situation se développe depuis des mois, des années...il faut scruter les médias pour avoir droit à une analyse un peu pertinente... et pourtant, la France joue un rôle tout à fait particulier dans ces évènement : on pense, par exemple, à la libération de terroristes emprisonnés à Bamako, en échanges d'otages français... libérations téléguidées pâr l'Elysée et qui n'ont pas du tout plus aux pays frontaliers... on pense aussi à la problématique de l'uranium nigérien dans le conflit touareg, à l'origine de la déstabilisation du nord du Mali... ou à la conséquence de la fuite dans le désert des partisans de Kadhafi à la suite du conflit lybien "piloté" par la France... partisans "lourdement armés" par on sait qui...
Bon, mais le quai d'Orsay déclare "La France suspend toutes ses interventions régaliennes sauf la coopération humanitaire"... on est rassuré.
Bref. Attention qu'à force d'être obnubilée par l'obnubilation, ASI ne passe à côté de l'essentiel...
Bien à vous
BM
Une petite réaction (et complément) à la dernière émission d'asi : " On se doit de feuilletonner, de tenir les gens en haleine", c'est à dire la monopolisation des médias sur l'affaire Merah (Editions spéciales absolument vides, commentaires de meublages improbables et récupérations politiques...) ...évidemment, sujet intéressant pour décripter le fonctionnement médiatique.
Mais il faudrait aussi ajouter : pendant qu'on nous bassine avec "mohamedmerah", on occulte tout un tas d'autre choses...
Il se trouve que ma famille est bi-nationale, franco-malienne... nos infos sur le coup d'état sont venues par téléphone et internet en direct de Bamako... et quoi sur les média français ? rien ou presque. En tous cas rien au journal national de FR3 de jeudi soir et 8 seconde sur la 2...
Evidemment, le renversement du gouvernement d'un pays francophone de 15 millions de nègres n'interesse personne, ou presque... mais il se trouve que ce coup d'état est directement en relation avec la question du terrorisme, d'AQMI et des conséquences de la guerre en Lybie : en gros des militaires du rang en ont eu marre de se faire dégommer comme des lapins, sans munitions, sans matériels, par des barbus "lourdement armés" (comme dirait l'autre) et qu'ils ont décidé de prendre les choses en main.
Cette situation se développe depuis des mois, des années...il faut scruter les médias pour avoir droit à une analyse un peu pertinente... et pourtant, la France joue un rôle tout à fait particulier dans ces évènement : on pense, par exemple, à la libération de terroristes emprisonnés à Bamako, en échanges d'otages français... libérations téléguidées pâr l'Elysée et qui n'ont pas du tout plus aux pays frontaliers... on pense aussi à la problématique de l'uranium nigérien dans le conflit touareg, à l'origine de la déstabilisation du nord du Mali... ou à la conséquence de la fuite dans le désert des partisans de Kadhafi à la suite du conflit lybien "piloté" par la France... partisans "lourdement armés" par on sait qui...
Bon, mais le quai d'Orsay déclare "La France suspend toutes ses interventions régaliennes sauf la coopération humanitaire"... on est rassuré.
Bref. Attention qu'à force d'être obnubilée par l'obnubilation, ASI ne passe à côté de l'essentiel...
Bien à vous
BM
Bon, et sinon, quand vous décidez-vous, les membres d'ASI, à écrire tous ensemble un plaidoyer pour un journalisme éthique et méthodologique, avec des études de cas, un traité théorique, etc. ?
J'espère vraiment que nous serons tenus aussi bien au courant du début puis des développements de la 3ème guerre mondiale. Je dois vraiment être trop vieux pour ces foutaises, mais ce genre de spectacle, celui de la vraie life en continu vue sous l'angle le plus subjectif qui soit possible, commence à vraiment me rendre dingue. Je ne pense pas être le seul. J'en connais qui n'ont pas de télé par choix, mais qui sont en train de sombrer dans la débilité ambiante par le biais (voir à "biaiser") d'internet. Eh quoi, miroir, que ne me rends-tu meilleur ?
S'il y en a parmi vous qui ont gardé la tête sur les épaules, qu'ils fassent un grand signe de la main, et si possible devant une ouebe-caméra ; qu'ils prennent la pause pendant au moins 24 heures, que le monde comprenne le message. Merci aussi de ne pas se leurrer : le bidule qui pèse en ce moment sur nos cervicales d'internaute ressemble à une tête, qui contiendrait un cerveau. Tout cela semble objectivement observé. Ne reste plus qu'à s'assurer que le tout fonctionne bien, en pleine relation avec notre nature d'humanoïde, et dans un champ qui ne relève pas strictement du monde virtuel. Attention, un train médiatique peut cacher un grand vide sidéral, sidérant et peut-être même sidérurgique. Forgeons-nous une information libre et non faussée ; le vrai progrès adviendra de la possibilité d'être renseigné avant même que l'évènement ne survienne. J'en rêve !
Il est sans doute temps que je me désintoxique, parce que sincèrement, il y a des jours où j'ai l'impression de perdre la boule.
S'il y en a parmi vous qui ont gardé la tête sur les épaules, qu'ils fassent un grand signe de la main, et si possible devant une ouebe-caméra ; qu'ils prennent la pause pendant au moins 24 heures, que le monde comprenne le message. Merci aussi de ne pas se leurrer : le bidule qui pèse en ce moment sur nos cervicales d'internaute ressemble à une tête, qui contiendrait un cerveau. Tout cela semble objectivement observé. Ne reste plus qu'à s'assurer que le tout fonctionne bien, en pleine relation avec notre nature d'humanoïde, et dans un champ qui ne relève pas strictement du monde virtuel. Attention, un train médiatique peut cacher un grand vide sidéral, sidérant et peut-être même sidérurgique. Forgeons-nous une information libre et non faussée ; le vrai progrès adviendra de la possibilité d'être renseigné avant même que l'évènement ne survienne. J'en rêve !
Il est sans doute temps que je me désintoxique, parce que sincèrement, il y a des jours où j'ai l'impression de perdre la boule.
Pourquoi de la pub avant l'émission?
Mohamed Merah , quelle histoire ! Un type seul , qui a tenu tête après plus de 30 heures de siége a un groupe de la fine fleure de la police française , avec tous les moyens qu'on lui connait , tout ce qui est grenades lacrymo , grenades flash/incapacitante et j'en passe et des meilleures . L'assaut est donné , 5 minutes de fusillade (confirmé par les reporters sur place) quelques 300 coups de feu tirés (selon les même journalistes et le ministre aussi je crois) , 5 flics bléssés , 3 avant le siége , 2 pendant l'assaut . Désolé , je passe en mode conspirastioniste , quand bien même il aurait eu des armes de guerre genre ak47 ou g3 , 1 seul type ça aurait du être vite plié ! D'autant qu'apparement il n'avait que des armes de poing si j'ai bien suivit , et pas d'otage . Enfin , jen sais rien on verra "l'enquète"
pour mémoire " http://www.dailymotion.com/video/xbtkh_gign-intervention-1994_news "
pour mémoire " http://www.dailymotion.com/video/xbtkh_gign-intervention-1994_news "
Pour la première fois j'ai eu de la pub avant l'emission. C'est normal?
Journalistes de BFM et I>Tele : sujet de dissertation : que vous évoquent les mots "grégaire", "récréation", "bruits de chiottes" ?
Je suis sidéré : à quoi servent les longues années d'études pour aller donner sa caution à la grand messe de la connerie en boucle et du décervelage assumé ? Réponse : ben, à rien ?
Je suis sidéré : à quoi servent les longues années d'études pour aller donner sa caution à la grand messe de la connerie en boucle et du décervelage assumé ? Réponse : ben, à rien ?
moi j'attends de voir si on pourra démonter l'affaire (ou l'intox) avant les élections, comme les journalistes l'avaient fait en Espagne lors des élections à propos des attentats attribués aux Basques alors qu'il s'agissait d'Al Qaida. J'ai le sentiment (à tort peut-être) que nous vivons un scénario semblable mais inversé avec un bouc émissaire dont la mort a cloué le bec. Mais je suis peut-être mauvaise langue!!!
"A droite y a pas la culture de réseau"
Je dois être déjà en train de dormir et de rêver.
Je dois être déjà en train de dormir et de rêver.
"On fait juste notre métier", dit plusieurs fois le journaliste d'Itélé, comme justification implacable.
Ben, au risque d'être un peu direct : c'est peut-être un métier crétin, aussi.
(sinon, vous pourriez ré-inviter Charline Vanhoenacker plein de fois ?)
Ben, au risque d'être un peu direct : c'est peut-être un métier crétin, aussi.
(sinon, vous pourriez ré-inviter Charline Vanhoenacker plein de fois ?)
L'intérêt de ces images censément "fortes" est d'autant plus discutable qu'on en déforme le souvenir: contrairement à ce qui a été dit, je crois bien que ce n'est pas Bush lui-même qui avait annoncé "We got him". Et pourtant la journaliste dit qu'elle le revoit encore...
Je suis un fidèle d'asi, et je ne rate jamais une émission, mais je ne regarderais pas celle-ci. C'est l'overdose! Une semaine non-stop de Merah Merah Merah Merah Merah... Raz le bol!
La tentation de surfer sur la même vague que tout les autres médias était sans doute trop forte, mais de la part d'asi, j'aurais aimer qu'un peu de recul soit pris. Certe, le matraque que nous avons subit est un fait médiatique qui mérite d'être décripté, mais nous n'en connaissons pas encore la conclusion, ni l'impacte dans l'opinion, dans la campagne, ni ce qui tient de la manipulation ou de la récupération.
Bref, assez de sordide pour cette semaine, je passe mon chemin.
La tentation de surfer sur la même vague que tout les autres médias était sans doute trop forte, mais de la part d'asi, j'aurais aimer qu'un peu de recul soit pris. Certe, le matraque que nous avons subit est un fait médiatique qui mérite d'être décripté, mais nous n'en connaissons pas encore la conclusion, ni l'impacte dans l'opinion, dans la campagne, ni ce qui tient de la manipulation ou de la récupération.
Bref, assez de sordide pour cette semaine, je passe mon chemin.
Re-bonsoir à tous,
[large]Le bug technique est réparé, l'émission peut à nouveau être téléchargée normalement. Merci de votre patience...[/large]
Dan - @si
[large]Le bug technique est réparé, l'émission peut à nouveau être téléchargée normalement. Merci de votre patience...[/large]
Dan - @si
Infotainment. Les journalistes sont dangereux pour la pensée. Et ils n'en sont même pas conscients.
Si, ils en sont conscients, certains petits sourires sont éloquents...
Vous faites référence à quoi ?
Parce que, hormis le temps de parole disponible pour vendre du coca, je n'ai pas d'exemple de cynisme ouvert sur les médias comme outil d'aliénation de la pensée.
Et, c'est vrai que jusqu'à présent, j'ai plutôt l'impression que sous couvert d'information et de nécessité de faire de l'audimat, les journalistes dégomment toute réflexion en pensant bien faire.
Parce que, hormis le temps de parole disponible pour vendre du coca, je n'ai pas d'exemple de cynisme ouvert sur les médias comme outil d'aliénation de la pensée.
Et, c'est vrai que jusqu'à présent, j'ai plutôt l'impression que sous couvert d'information et de nécessité de faire de l'audimat, les journalistes dégomment toute réflexion en pensant bien faire.
Et pendant ce temps, on ne parle pas des expulsés pour loyer impayés, des travailleurs pauvres, des loyers exorbitants (800€ un F2 dans la banlieue sud de Paris...), du manque de progression des salaires qui ne sont plus indexés sur la hausse réels des prix. Les retraités que si ils vivent 30 ans à Partir de leurs retraitre perdent 30% du pouvoir d'achat et se retrouve avec pas grand chose(hausse des retraites annuels 1%, hause de l'inflation 2 à 2,5%, soit 1,5% de différence)
Mais pour la maitrise franchement ils nous prennent pour des cons, une bonne grenade incapacitante, le type aurait eu au pire les tympans percés et c'est tout,
En conclusion, on nous prend pour des cons (le gouvernement qui horquestre ces conneries)
Mais pour la maitrise franchement ils nous prennent pour des cons, une bonne grenade incapacitante, le type aurait eu au pire les tympans percés et c'est tout,
En conclusion, on nous prend pour des cons (le gouvernement qui horquestre ces conneries)
Cela s'appelle de l'emballement médiatique ! Même quand il n'y a rien à dire, il faut que cela se sache ! Les médias" tournent fous" ou tournent à vide c'est comme on veut. Je pense que ça participe d'une manipulation de l'opinion....
moi qui ne regarde pas la télé, pourquoi me suis abonnée à arrêts sur images? Quelle drôle d'idée, mais comme beaucoup, il c'est agit de soutenir un média dont je savais le sérieux.
Dans cette tuerie et ce que je lis ici, c'est à dire que des télés en continue ont tout relayé, je me reproche quand même de trop faire l'autruche, et me trouve lâche de ne jamais regarder d'images. Je milite (Front de Gauche) et quand je tracte, il serait peut-être utile que je sache ce que les passant-es ont vu dans la semaine pour les faire réagir lors de nos échanges dans le marché. J'ai bien sûr été informée de cette tuerie par Inter, et leurs reportages m'ont suffisamment éclairée mais il me manque le partage de ce que les téléspectateurs ont vu.
Dans cette tuerie et ce que je lis ici, c'est à dire que des télés en continue ont tout relayé, je me reproche quand même de trop faire l'autruche, et me trouve lâche de ne jamais regarder d'images. Je milite (Front de Gauche) et quand je tracte, il serait peut-être utile que je sache ce que les passant-es ont vu dans la semaine pour les faire réagir lors de nos échanges dans le marché. J'ai bien sûr été informée de cette tuerie par Inter, et leurs reportages m'ont suffisamment éclairée mais il me manque le partage de ce que les téléspectateurs ont vu.
Je n'ai pas encore regardé le "on se doit de feuilletonner", mais je n'ai pas regardé non plus BFM 24h sur 24. Je n'y ai même pas pensé, et en plus, je n'en vois pas l'intérêt...On n'est pas obligé ! Pareil pour l'affaire DSK. Faut vraiment être journaliste pour regarder...les journalistes.
Si je comprends bien, ça ne marche plus.
Pas plus mal, moi Toulouse, ça commence à me révulser.
Même si j'imagine qu'0SI a fait du vrai boulot sur le sujet, je sature vraiment.
En plus, est-ce qu'il y en a autant à dire ?
Pas plus mal, moi Toulouse, ça commence à me révulser.
Même si j'imagine qu'0SI a fait du vrai boulot sur le sujet, je sature vraiment.
En plus, est-ce qu'il y en a autant à dire ?
L'équipe d'ASI devait regarder le direct sur Mediapart avec Mélenchon, du coup ils sont un peu distraits ...
oui, seulment 27 Mo avec l'option téléchargement . Alors que la vidéo en direct semble de la bonne durée ....un petit problème informatique , sans doute .
La vidéo ne fait que 3 mn...